L’intelligence émotionnelle

Réaliseé par :
Proposé par :  Mohamed ELOUAFI
M.Abdellatif TAHIR  Taoufik JAMOUD
 Soukaina HAFED
 Sommaire
Introduction ………………………………………………………………………………………………………………………………………..2

Définition de L'intelligence émotionnelle …………………………………………………………………………………………...3

Le cerveau émotionnel……………………………………………………………………………………………………………..………….3
Les phases d’une émotion ………………………………………………………………………………………………………………….4

Les six émotions basiques d’Ekman …………………………………………………………………………………………………….4

Causes et comportements ………………………………………………………………………………………………………………….9

Combiner les émotions ………………………………………………………………………………………………………………………9

10 clés du développement personnel pour une bonne gestion des émotions …………….……………………11

Compétence personnelle et intelligence émotionnelle ……………………………………………….……………………13

Quels sont les avantages à avoir une intelligence émotionnelle élevée ? …………………………………………14

Comment fonctionne les personnes qui ont une forte intelligence émotionnelle ? …………………………..15

Quand l'intelligence émotionnelle manque ………………………………………………………………………………………16

La carte corporelle des émotions ……………………………………………………………………………………………………..17

Conclusion ………………………………………………………………………………………………………………………………………..18

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 Introduction

Le terme d’intelligence émotionnelle (IE) a été proposé et défini en 1990 par les psychologues Salovey
et Mayer. Ils définissent l’intelligence émotionnelle comme « une forme d’intelligence qui suppose la
capacité à contrôler ses sentiments et émotions et ceux des autres, à faire la distinction entre eux et à
utiliser cette information pour orienter ses pensées et ses gestes ».

Ces auteurs ont par la suite révisé leur définition de l’intelligence émotionnelle. Selon leur
nouvelle définition, qui est aussi la plus généralement acceptée, l’intelligence émotionnelle
désigne « l’habileté à percevoir et à exprimer les émotions, à les intégrer pour faciliter la pensée, à
comprendre et à raisonner avec les émotions, ainsi qu’à réguler les émotions chez soi et chez les
autres » (Mayer & Salovey, 1997).

Selon les psychologues Peter Salovey et John Mayer , l'intelligence émotionnelle (EI) réfère à la
capacité de reconnaître, comprendre et maîtriser ses propres émotions et à composer avec les
émotions des autres personnes. Elle est proche du concept d'intelligence sociale. Le concept a été
popularisé par Daniel Goleman en 1995.

Des tests ont été développés pour étudier et valider ce concept, qui complémente utilement la notion
d'intelligence humaine qui est définie surtout par des habiletés cognitives et une approche
psychométrique. Les études se sont multipliées pour évaluer, valider et explorer ce concept. De
nombreuses études suggèrent que les scores aux tests d'intelligence émotionnelle sont corrélés à
certaines performances sociales et à certains comportements à risque chez les étudiants, et à la
réussite professionnelle chez des adultes.

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 Définition de L'intelligence émotionnelle
L'intelligence émotionnelle (IE) est un ensemble de compétences pour les réponses aux événements
qui constituent des émotions. (Mayer et Salovey 1997) (Salovey et Mayer 2016) En intégrant
l'intelligence à l'émotion, on peut déterminer « au moins quelques réponses » correctes « en termes
de sentiments », (Mayer et Salovey 1997, 9) pour distinguer les individus par fonction d'IE dans un
contexte culturel donné. (Morgan, Izard, et King 2010) Le biographe de Steve Jobs, Walter Isaacson, a
attribué une partie du succès de Jobs dans la gestion d'Apple à sa capacité à identifier, analyser et
contrôler les émotions. « Il savait intuitivement comment créer des produits satisfaisants, des
interfaces conviviales et des messages marketing engageants. » (Isaacson 2011) Il s'avère que ce n'est
pas l'intelligence au sens traditionnel qui a fait de Jobs un leader dans son industrie. Il a en fait mieux
compris les gens que ses concurrents, utilisant cette compréhension pour concevoir les produits
d'Apple.

L'intelligence émotionnelle est la capacité des individus à reconnaître leurs propres émotions et
celles des autres, à discerner entre différents sentiments et à les étiqueter correctement, en utilisant
des informations émotionnelles pour guider la pensée et le comportement, et pour gérer et ajuster les
émotions pour s'adapter à l'environnement ou pour atteindre leurs propres objectifs.

Il existe plusieurs modèles qui visent à mesurer les niveaux d'IE. Le modèle original de Goleman est un
modèle mixte qui combine compétences et fonctionnalités. (Goleman 1998) Un modèle de trait a été
développé par Konstantinos V. Petrides en 2001, (Petrides et Furnham 2001) avec un accent sur la
connaissance de soi, et un modèle de compétences a été développé par Peter Salovey et John Mayer
en 2004 en se concentrant sur les relations sociales. (Mayer, Salovey, et Caruso 2004)

Le cerveau émotionnel
Les émotions est :
• Une réaction psychologique et physique à une situation.
• Elle dure quelques minutes au plus

Les émotions (de « é » : vers l'extérieur et « motere » : mouvoir) sont des incitations à l’action. Elles
permettent de surmonter les défis de la vie et des situations trop importantes pour être gérées

3
uniquement par l’intellect. En ce qui concerne les prises de décision et les actions, l'intuition compte
autant, sinon plus que la pensée. Les sociobiologistes soulignent la prééminence du cœur sur le
mental.

Dans l'héritage psychologique, les réactions automatiques telles que la peur sont inscrites dans notre
système nerveux parce qu'elles ont permis la survie de l'espèce humaine. Malgré les contraintes
sociales, les passions dominent bien souvent la raison.

Les phases d’une émotion

Une émotion se déroule en 3 phases : charge, tension, décharge.

Les six émotions basiques d’Ekman

Au cours des années 1970, le psychologue Paul Eckman a identifié six émotions de base qui, selon lui,
étaient universellement vécues dans toutes les cultures humaines. Les émotions qu’il a identifiées
étaient le bonheur, la tristesse, le dégoût, la peur, la surprise et la colère. Il a ensuite élargi sa liste
d’émotions de base pour inclure des éléments tels que la fierté, la honte, l’embarras et l’excitation.

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 1. Colère
La colère peut être une émotion particulièrement puissante caractérisée par des sentiments hostilité,
d’agitation, de frustration et d’antagonisme envers les autres. Comme la peur, la colère peut jouer un
rôle dans la réaction de combat ou de fuite de votre corps.

Lorsqu’une menace génère des sentiments de colère, vous pouvez être enclin à repousser le danger et
à vous protéger. La colère se manifeste souvent par :

 Expressions faciales : telles que les sourcils froncés ou les regards noirs

 Langage corporel : comme prendre une position ferme ou se détourner

 Ton de la voix : comme parler d’un ton bourru ou crier

 Réponses physiologiques : comme la transpiration ou le rougissement

 Comportements agressifs : comme frapper, donner des coups de pied ou lancer des objets

Bien que la colère soit souvent considérée comme une émotion négative, elle peut parfois être une
bonne chose. Cela peut être constructif pour aider à clarifier vos besoins dans une relation, et cela
peut aussi vous motiver à agir et à trouver des solutions aux choses qui vous dérangent.

Cependant, la colère peut devenir un problème lorsqu’elle est excessive ou exprimée de manière
malsaine, dangereuse ou nocive pour les autres. Une colère incontrôlée peut rapidement se
transformer en agression, en abus ou en violence.

Ce type d’émotion peut avoir des conséquences à la fois mentales et physiques. Une colère incontrôlée
peut rendre difficile la prise de décisions rationnelles et peut même avoir un impact sur votre santé
physique.

La colère a été liée aux maladies coronariennes et au diabète. Il a également été lié à des
comportements qui présentent des risques pour la santé tels que la conduite agressive, la
consommation d’alcool et le tabagisme.

2. Peur

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La peur est une émotion puissante qui peut également jouer un rôle important dans la survie. Lorsque
vous faites face à une sorte de danger et que vous ressentez de la peur, vous traversez ce qu’on
appelle la réaction de combat ou de fuite.

Vos muscles deviennent tendus, votre fréquence cardiaque et votre respiration augmentent, et votre
esprit devient plus alerte, préparant votre corps à fuir le danger ou à se lever et à se battre.5

Cette réponse permet de garantir que vous êtes prêt à faire face efficacement aux menaces dans votre
environnement. Les expressions de ce type d’émotion peuvent inclure :

 Expressions faciales : comme élargir les yeux et tirer le menton en arrière

 Langage corporel : tentatives de se cacher ou de fuir la menace

 Réactions physiologiques : telles qu’une respiration et un rythme cardiaque rapides

Bien sûr, tout le monde ne ressent pas la peur de la même manière. Certaines personnes peuvent être
plus sensibles à la peur et certaines situations ou objets peuvent être plus susceptibles de déclencher
cette émotion.

La peur est la réponse émotionnelle à une menace immédiate. Nous pouvons également développer
une réaction similaire aux menaces anticipées ou même à nos pensées sur les dangers potentiels, et
c’est ce que nous considérons généralement comme de l’anxiété. L’anxiété sociale, par exemple,
implique une peur anticipée des situations sociales.

Certaines personnes, en revanche, recherchent des situations effrayantes. Les sports extrêmes et
autres sensations fortes peuvent faire peur, mais certaines personnes semblent s’épanouir et même
apprécier de telles sensations.

Une exposition répétée à un objet ou à une situation de peur peut conduire à la familiarité et à
l’acclimatation, ce qui peut réduire les sentiments de peur et danxiété.

C’est l’idée derrière la thérapie d’exposition, dans laquelle les gens sont progressivement exposés aux
choses qui les effraient d’une manière contrôlée et sûre. Finalement, les sentiments de peur
commencent à diminuer.

3. Tristesse
La tristesse est un autre type d’émotion souvent défini comme un état émotionnel transitoire
caractérisé par des sentiments de déception, de chagrin, de désespoir, de désintérêt et d’humeur
maussade.

Comme d’autres émotions, la tristesse est quelque chose que tout le monde éprouve de temps en
temps. Dans certains cas, les gens peuvent vivre des périodes de tristesse prolongées et graves qui
peuvent se transformer en dépression. La tristesse peut être exprimée de plusieurs manières,
notamment :

 Pleurs

 Humeur apaisée

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  Léthargie

 Calme

 Retrait des autres

Le type et la gravité de la tristesse peuvent varier en fonction de la cause profonde, et la façon dont les
gens font face à de tels sentiments peut également différer.

La tristesse peut souvent amener les gens à s’engager dans des mécanismes d’adaptation tels qu’éviter
les autres, se soigner soi-même et ruminer des pensées négatives. De tels comportements peuvent en
fait exacerber les sentiments de tristesse et prolonger la durée de l’émotion.

4. Joie
De tous les différents types d’émotions, le bonheur a tendance à être celui que les gens recherchent le
plus. Le bonheur est souvent défini comme un état émotionnel agréable caractérisé par des
sentiments de contentement, de joie, de gratification, de satisfaction et de bien-être.

La recherche sur le bonheur a considérablement augmenté depuis les années 1960 dans un certain
nombre de disciplines, y compris la branche de la psychologie connue sous le nom de psychologie
positive. Ce type d’émotion s’exprime parfois à travers :

 Expressions faciales : comme le sourire

 Langage corporel : comme une position détendue

 Ton de voix : une façon de parler enjouée et agréable

Alors que le bonheur est considéré comme l’une des émotions humaines fondamentales, les choses
qui, selon nous, créeront le bonheur ont tendance à être fortement influencées par la culture. Par
exemple, les influences de la culture pop ont tendance à souligner que la réalisation de certaines
choses telles qu’acheter une maison ou avoir un travail bien rémunéré se traduira par le bonheur.

Les réalités de ce qui contribue réellement au bonheur sont souvent beaucoup plus complexes et plus
individualisées.2 Les gens ont longtemps cru que le bonheur et la santé étaient liés, et la recherche a
soutenu l’idée que le bonheur peut jouer un rôle à la fois sur la santé physique et mentale.

Le bonheur a été lié à une variété de résultats, notamment une longévité accrue et une satisfaction
conjugale accrue.3 À l’inverse, le malheur a été lié à une variété de problèmes de santé.

Le stress, l’anxiété, la dépression et la solitude, par exemple, ont été liés à des facteurs tels qu’une
immunité réduite, une inflammation accrue et une espérance de vie réduite.

5. Dégoûter
Le dégoût est une autre des six émotions de base originales décrites par Eckman. Le dégoût peut être
affiché de plusieurs manières, notamment :

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  Langage corporel : se détourner de l’objet du dégoût

 Réactions physiques : comme des vomissements ou des haut-le-cœur

 Expressions faciales : telles que froisser le nez et courber la lèvre supérieure

Ce sentiment de dégoût peut provenir d’un certain nombre de choses, y compris un goût, une vue ou
une odeur désagréables. Les chercheurs pensent que cette émotion a évolué en réaction à des
aliments qui pourraient être nocifs ou mortels. Lorsque les gens sentent ou goûtent des aliments qui
ont mal tourné, par exemple, le dégoût est une réaction typique.

Une mauvaise hygiène, une infection, du sang, de la pourriture et la mort peuvent également
déclencher une réaction de dégoût. C’est peut-être la façon dont le corps évite les choses qui peuvent
être porteuses de maladies transmissibles.7

Les gens peuvent également ressentir du dégoût moral lorsqu’ils observent que d’autres adoptent des
comportements qu’ils trouvent déplaisants, immoraux ou mauvais.

6. Surprise
La surprise est un autre des six types d’émotions humaines de base décrits à l’origine par Eckman. La
surprise est généralement assez brève et se caractérise par une réaction physiologique de sursaut suite
à quelque chose d’inattendu.

Ce type d’émotion peut être positif, négatif ou neutre. Une mauvaise surprise, par exemple, peut
impliquer quelqu’un qui saute de derrière un arbre et vous fait peur alors que vous marchez vers votre
voiture la nuit.

Un exemple d’agréable surprise serait d’arriver à la maison pour constater que vos amis les plus
proches se sont réunis pour célébrer votre anniversaire. La surprise est souvent caractérisée par :

 Expressions faciales : comme lever les sourcils, élargir les yeux et ouvrir la bouche

 Réponses physiques : comme sauter en arrière

 Réactions verbales : telles que crier, crier ou haleter

La surprise est un autre type d’émotion qui peut déclencher la réaction de combat ou de fuite.
Lorsqu’elles sont surprises, les personnes peuvent ressentir une poussée d’adrénaline qui aide à
préparer le corps à se battre ou à fuir.

La surprise peut avoir des effets importants sur le comportement humain. Par exemple, des recherches
ont montré que les gens ont tendance à remarquer de manière disproportionnée les événements
surprenants.

C’est pourquoi les événements surprenants et inhabituels de l’actualité ont tendance à rester dans la
mémoire plus que d’autres. La recherche a également montré que les gens ont tendance à être plus
influencés par des arguments surprenants et à apprendre davantage à partir d’informations
surprenantes.

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 Combiner les émotions
Le psychologue Robert Plutchik a proposé une "roue des émotions" qui fonctionnait quelque chose
comme la roue des couleurs. Les émotions peuvent être combinées pour former différents sentiments,
tout comme les couleurs peuvent être mélangées pour créer d’autres nuances.

Selon cette théorie, les émotions les plus basiques agissent comme des blocs de construction. Des
émotions plus complexes, parfois mélangées, sont des mélanges de ces émotions plus basiques. Par
exemple, des émotions de base telles que la joie et la confiance peuvent être combinées pour créer
l’amour.

Une étude de 2017 suggère qu’il y a beaucoup plus d’émotions fondamentales qu’on ne le croyait
auparavant. Dans l’étude publiée dans Proceedings of National Academy of Sciences, les chercheurs
ont identifié 27 catégories différentes d’émotions.

Plutôt que d’être entièrement distincts, cependant, les chercheurs ont découvert que les gens
ressentent ces émotions le long d’un gradient. Examinons de plus près certains des types d’émotions
de base et explorons l’impact qu’elles ont sur le comportement humain.

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 Dans le premier et le troisième niveau sont situées les émotions dérivées d’une émotion de base
(2ème niveau) selon leurs amplitudes ; par exemple, la terreur (niveau1 : élevé), la peur (niveau2 :
moyen), l’appréhension (niveau3 : faible).

La combinaison des émotions de Plutchik

Dyades Résultats Dyades Résultats Dyades Résultats

secondaires
primaires tertiaires

Joie et Amour Joie et peur Culpabilité Joie et surprise Ravissement

confiance

Confiance et Soumission Confiance et Curiosité Confiance et Fadeur

peur
surprise tristesse

Peur et Crainte Peur et tristesse Désespoir Peur et dégoût Honte

surprise

Surprise et Désappointement Surprise et Horreur Surprise et Indignation

tristesse colère
dégoût

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Tristesse Remords Tristesse et Envie Tristesse Pessimisme
et et
colère
dégoût anticipation

Dégoût et Mépris Dégoûtet Cynisme Dégoût et joie Morbidité

colère anticipation

Colère et Agressivité Colère et joie Fierté Colère et Domination

anticipation confiance

10 clés du développement personnel pour une bonne

gestion des émotions :
1. Apprendre à gérer le stress :

Le stress est une tension physique et mentale bien connue aujourd’hui, notamment dans le monde
du travail, à l’approche d’une échéance importance ou d’une prise de parole en public. C’est une
réaction du corps et l’esprit résultant d’un mal-être, qui peut être causé par de multiples raisons.
Pratiquer l’intelligence émotionnelle commence par prendre conscience de son stress, en essayant
de comprendre ce qui ne va pas, ce qui en est la cause, pour agir. La gestion du stress est
incontournable pour une bonne gestion de nos émotions.

2. Pratiquer la pensée positive

Face aux émotions négatives telles que la tristesse, la souffrance, la peur, l'angoisse ou autre,
pratiquer la pensée positive est une réponse efficace de l'intelligence émotionnelle et du
développement personnel au quotidien. Tout en acceptant chacune des émotions que nous
ressentons, la pensée positive permet de les gérer, de les maîtriser en toute situation. Lorsque les
émotions négatives nous submergent, la pensée positive permet de renverser le rapport de force
intérieur et retrouver le chemin du bonheur.

3. Prendre du temps pour soi

Savoir gérer nos émotions, c'est aussi savoir prendre du temps pour nous, pour notre bien-être, pour
nous ressourcer.

L'intelligence émotionnelle et le développement personnel passent inévitablement par une bonne

gestion du temps, en n'oubliant jamais le temps pour soi, pour reposer le corps et l'esprit, pour des

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activités personnelles, pour partager de bons moments avec son entourage. Prendre du temps pour
soi est essentiel pour une bonne gestion des émotions

4. Adopter une gestion positive des regrets

Les regrets sont profondément humains. Pour traverser les différentes épreuves de la vie, il est
fondamental de savoir gérer nos émotions et être capable d'aller de l'avant lorsque nous éprouvons
des regrets. L'intelligence émotionnelle et le développement personnel permettent une gestion
positive des regrets, en les acceptant, en reconnaissant ce qui s'est passé, en apprenant à nous
pardonner, en retrouvant confiance en soi et estime de soi, pour se recentrer à nouveau sur le
présent et regarder vers l'avenir.

5. Pratiquer la Communication Non Violente

Les relations interpersonnelles sont parfois tendues, conflictuelles, dans la vie personnelle comme
dans la vie professionnelle. La Communication Non-Violente est une méthode très efficace pour gérer
nos propres émotions et celles des autres, en prévention ou en gestion des conflits. Étape avancée de
l'intelligence émotionnelle, clé du développement personnel, la Communication Non-Violente
permet à chacun de revenir à la raison, d'éteindre l'agressivité, de renouer un dialogue, d'exprimer
ses besoins et de proposer des solutions pour une issue positive à toute problématique qui se
présente.

6. Vivre le moment présent

À trop repenser au passé, à trop vouloir anticiper l'avenir, le meilleur de la vie présente nous échappe
! Savoir vivre le moment présent est un point fondamental du développement personnel pour une
juste gestion de nos émotions et de celles d'autrui, quel que soit le contexte. Savoir-être et savoir
vivre dans le moment présent est une preuve d'intelligence émotionnelle, en écoutant nos émotions,
en laissant passer les émotions négatives et en trouvant de nouvelles ressources dans les émotions
positives pour embrasser la beauté de la vie en temps réel et la croquer à pleines dents.

7. Vivre avec le regard des autres

Parfois, le regard des autres peut être pesant, au point de créer de l'angoisse, du stress ou de vous
faire perdre vos moyens dans certaines situations. L'intelligence émotionnelle consiste à prendre du
recul, apprendre à s'accepter tel que l'on est et retrouver confiance en soi pour apprendre à bien
vivre avec le regard des autres et s'en émanciper, aussi bien dans la vie personnelle que
professionnelle.

8. Pratiquer la gratitude au quotidien

Dans la lignée de la pensée positive, une pratique quotidienne de la gratitude est un réel travail
d'intelligence émotionnelle à effectuer sur soi-même. Remède efficace contre la rancœur, la colère
ou la dépression, elle se traduit par de la reconnaissance envers la vie et ce qu'elle nous offre chaque
jour. La gratitude permet à la fois d'apaiser les tensions, les souffrances liées aux émotions négatives
et de développer l'écoute intérieure de nos émotions positives, pour mieux les cultiver, sur le chemin
du développement personnel et du bonheur en toute simplicité.

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9. Acquérir confiance en soi et estime de soi

Sans un minimum de confiance en soi et d'estime de soi, rien n'est possible. Acquérir ou retrouver
confiance en soi et estime de soi est indispensable au bien-être et à la réalisation de soi, dans tous les
domaines de la vie. Le développement personnel et l'intelligence émotionnelle permettent de
prendre conscience des émotions négatives, des causes qui engendrent un déficit de confiance en soi
et d'estime de soi. Chasser les doutes et les formes de dépréciation de soi est vital pour une vie
heureuse et équilibrée.

10. Se libérer du sentiment de culpabilité

Suite à un traumatisme de l'enfance ou à un triste événement, le sentiment de culpabilité inconscient

peut s'enraciner en nous, au point de nous empêcher de vivre et de nous interdire le bonheur sans le
savoir. Le développement personnel et l'intelligence émotionnelle commencent par une prise de
conscience du sentiment de culpabilité, une analyse fine de d& qui en a été la cause pour mieux
prendre du recul, accepter son passé et s'en libérer pour aller de l'avant à nouveau.

Compétence personnelle et intelligence émotionnelle

Dans l’univers professionnel aujourd’hui, on n’emploie pas des gens seulement pour leurs
compétences techniques et leurs savoirs, mais on recherche aussi chez eux des qualités intra et
interpersonnelles. De nos jours, nous reconnaissons, parmi d’autres, deux formes clé d’intelligence –
intellectuelle et émotionnelle –et de plus en plus, ceux qui aspirent à occuper des postes importants
dans leur domaine de prédilection doivent démontrer un niveau d’intelligence émotionnelle aussi
élevé que le niveau de compétences techniques, de connaissances et d’expérience requis.

Le tableau ci-dessous présente la liste des comportements associés avec l’intelligence émotionnelle.

1. Classent leurs sentiments plutôt que les “J’ai peur” versus “Tu conduis comme un fou”
personnes ou les situations
2. Font la distinction entre pensées et sentiments Pensées : je me sens comme si …. Sentiments : je me
sens + mot exprimant un sentiment

3. Assument leurs sentiments “Je me sens sous-estimée” versus “tu me donnes le

sentiment d’être sous-estimée”
4. Exploitent leurs sentiments pour aider les autres à “Quel sentiment vais-je avoir si je fais (ne fais pas)
prendre des décisions cela ?

5. Font preuve de respect vis-à-vis des sentiments Ils demandent : “Quel sentiment aurez-vous si je fais
d’autrui (ne fais pas) cela ?”

6. Sont dynamisés, et ne se fâchent pas Ils maîtrisent ce que les autres appellent la “colère”
pour la transformer en énergie et agir de façon
productive

7. Valident les sentiments des autres Ils font preuve d’empathie, de compréhension et
acceptent les sentiments des autres

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8. Extraient le côté positif de leurs émotions Ils se demandent : “Qu’est-ce que j’éprouve ?” et
négatives “Qu’est-ce qui me permettrait de me sentir mieux ?”

9. Ne donnent pas de conseils, d’ordres, ne Ils ont conscience qu’il n’est pas agréable de faire les
cherchent pas à contrôler, ne critiquent pas, ne frais de tels comportements ou d’en être la cible,
jugent pas ou ne donnent pas de leçons aux autres alors ils les évitent

10.Évitent les personnes qui ne tiennent pas compte Dans la mesure du possible, ils recherchent la
ou ne respectent pas leurs sentiments. Dans la compagnie de personnes ayant un QE élevé.
mesure du possible, ils recherchent la compagnie de
personnes ayant un QE élevé.

Il est donc important pour une responsable de savoir identifier et apprendre à mettre en pratique les
principes essentiels de l’intelligence émotionnelle afin de développer une conscience de soi et agir en
qualité de modèle positif aux yeux des autres. Il existe de nombreuses définitions de l’intelligence
émotionnelle ; nous en soumettons deux à votre réflexion :

“La prise de conscience émotionnelle et l’habileté à gérer les émotions qui permettent de
développer la capacité d’un individu à comprendre et raisonner ses émotions pour optimiser son
bonheur sur le long terme.” …en d’autres termes : “Savoir ce qui semble bon, ce qui semble
mauvais, et comment passer du moins bon au meilleur.

Quels sont les avantages à avoir une intelligence

émotionnelle élevée ?
L’intelligence émotionnelle est essentielle pour construire une vie équilibrée. Les émotions jouent un
rôle essentiel dans la qualité globale de notre vie personnelle et professionnelle. Alors que les outils et
la technologie peuvent nous aider à apprendre et à maîtriser l’information, rien ne peut remplacer
notre capacité d’apprendre, de gérer et de maîtriser nos émotions et celles de ceux qui nous
entourent.

Impact sur la Santé physique

La capacité de prendre soin de notre corps et surtout de gérer notre stress a un impact incroyable sur
notre bien-être général. C’est fortement liée à notre intelligence émotionnelle. Ce n’est qu’en étant
conscient de notre état émotionnel et de nos réactions au stress dans notre vie que nous pouvons
espérer gérer le stress et maintenir une bonne santé.

Impact sur le Bien-être mental

L’intelligence émotionnelle affecte notre attitude et notre vision de la vie. Elle peut aussi aider à
soulager l’anxiété et à éviter la dépression et les sautes d’humeur. Un niveau élevé d’intelligence
émotionnelle est en corrélation directe avec une attitude positive et une vision plus heureuse de la vie.

Impact sur les Relations

En comprenant et en gérant mieux nos émotions, nous sommes mieux en mesure de communiquer
nos sentiments d’une manière plus constructive. Nous sommes également mieux à même de

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comprendre ceux avec qui nous sommes en relation et d’établir des relations avec eux. Comprendre
les besoins, les sentiments et les réactions de ceux que nous aimons mène à des relations plus fortes et
plus satisfaisantes.

Résolution des conflits

Lorsque nous pouvons discerner les émotions des gens et comprendre leur point de vue, il est
beaucoup plus facile de résoudre les conflits ou peut-être de les éviter avant qu’ils ne commencent.
Nous sommes également meilleurs dans la négociation en raison de la nature même de notre capacité
à comprendre les besoins et les désirs des autres. Il est plus facile de donner aux gens ce qu’ils veulent
si nous pouvons percevoir ce que c’est.

Chances de Succès

Une intelligence émotionnelle supérieure nous aide à être des motivateurs internes plus forts, ce qui
peut réduire la procrastination, augmenter la confiance en soi et améliorer notre capacité à nous
concentrer sur un but. Elle nous permet également de créer de meilleurs réseaux de soutien, de
surmonter les revers et de persévérer avec une vision plus résiliente. Notre capacité de retarder la
satisfaction et de voir à long terme influe directement sur notre capacité de réussir.

Aide au Leadership

La capacité de comprendre ce qui motive les autres, d’établir des relations positives et d’établir des
liens plus solides avec les autres en milieu de travail fait inévitablement de ceux qui ont une
intelligence émotionnelle supérieure de meilleurs leaders. Un leader efficace peut reconnaître les
besoins de son personnel, de sorte que ces besoins puissent être satisfaits d’une manière qui
encourage un meilleur rendement et la satisfaction au travail. Un leader intelligent et bien informé sur
le plan émotionnel est également capable de bâtir des équipes plus fortes en utilisant stratégiquement
la diversité émotionnelle des membres de son équipe au profit de l’équipe dans son ensemble.

Comment fonctionne les personnes qui ont une forte

intelligence émotionnelle ?
Elles gèrent mieux leurs émotions

La maîtrise de soi est une compétence personnelle développée en chaque personne. La question
derrière la maîtrise de soi est : Puis-je gérer mes émotions et mon comportement de manière positive?

Daniel Goleman dit ceci au sujet de ces personnes :

« Les gens raisonnables, ceux qui gardent le contrôle de leurs émotions, sont ceux qui peuvent
maintenir un environnement sûr et équitable. Dans ce contexte, les drames sont très faibles et la
productivité très élevée. Les employés les plus performants affluent dans ces organisations et ne sont
pas susceptibles de les quitter.

La maîtrise de soi et la pleine conscience sont des compétences que nous enseignons et encadrons les
leaders afin qu’ils aient la capacité d’être présents, calmes et concentrés pendant les périodes de stress
élevé. C’est une vertu nécessaire avec des gains à long terme. »

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Elles se connaissent mieux

Se connaître soi-même est un bon baromètre pour mesurer son propre bonheur et créer une base qui
vous permet de grandir en tant que personne.

Elles répondent au lieu de réagir

En parlant de déclencheurs, nous réagissons si souvent lorsque nous sommes confrontés à une
situation chargée d’émotions ou à un collègue ou un client difficile.

C’est tout à fait humain de notre part. Nous allons nous mettre sur la défensive, agir dans la peur de
quelque chose qui vient du fond de nous. Chez les personnes à QE élevé, une fois que vous maîtrisez la
cause profonde de vos réactions négatives, vous pouvez réagir avec confiance et maîtrise de vous-
même.

En donnant l’exemple d’une communication appropriée et efficace, les personnes à QE élevé donnent
l’exemple à suivre par les autres en tant que trait culturel. Lorsqu’une réaction est déclenchée, nous
apprenons des modèles de QE élevé que nous devons d’abord réfléchir à ce qui nous pousse à bout (la
cause profonde), et choisir une approche « garder notre calme » lorsque nous traitons nos émotions
pour une réponse plus délicate. C’est ce que fait une personne à QE élevé.

Elles font preuve d’empathie

Les gens sont attirés par l’empathie, c’est une qualité attrayante pour construire des relations
fructueuses au travail.

L’empathie est quelque chose que l’on peut développer. Cela commence en pensant aux autres, en
comprenant leurs peines et leurs frustrations, et en sachant que ces émotions sont tout aussi réelles
que les nôtres. Cela vous aide à développer une perspective et vous ouvre à aider les autres, ce qui
renforce également votre sentiment de gratitude.

Elles sont les premières à tendre la main après une dispute

La tendance pour beaucoup d’entre nous est de laisser le ressentiment s’envenimer après une dispute
ou un malentendu, puis de couper la personne de notre vie jusqu’à ce qu’elle nous présente des
excuses. C’est pratique. Mais ce n’est pas toujours pertinent.

Une personne avec un QE élevé ne laisse pas son ego s’emparer d’elle au détriment d’une amitié,
d’une relation familiale ou d’une bonne relation de travail.

Puisque les aptitudes sociales sont l’une des quatre « meilleures caractéristiques » de l’intelligence
émotionnelle, une personne avec un QE élevé sera la première à tendre la main pour faire amende
honorable, même si elle doit d’abord présenter des excuses. Cet acte humble et courageux fera des
merveilles ; l’autre personne s’adoucira, s’excusera aussi, et vous permettra de revenir dans sa vie.

Quand l'intelligence émotionnelle manque…

Un individu agressif témoigne en général d'un défaut de perception : il pose comme postulat que les autres
sont hostiles ou menaçants. Dès qu'il perçoit une menace, il passe à l'acte sans réfléchir. Or plus il se comporte

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ainsi, plus l'agressivité devient pour lui automatique. Son répertoire de réactions alternatives - la politesse,
l'humour - s'appauvrit. Son intelligence émotionnelle se limite à son agressivité. La colère est presque toujours
une réaction secondaire. Derrière elle se cache de la peur, de la jalousie, une vexation… Nous avons toujours le
choix de réagir à une émotion ; et plus nous en connaissons, plus nous en pratiquons, plus notre vie s'enrichit…
et moins la colère s'invite ! Dans un autre registre, les troubles alimentaires sont souvent liés à des carences
émotionnelles : certains obèses sont incapables de faire la différence entre un sentiment de frayeur, de colère,
d'ennui et la faim ! Ce qui les conduit à se suralimenter dès qu'ils sont contrariés. Pour venir à bout de ce
désordre affectif, ils se rabattent sur la nourriture… Chez ceux qui deviennent toxicomanes, l'alcool ou la
drogue font en quelque sorte office de médicament dans la mesure où c'est pour eux le seul moyen de calmer
leur colère ou leur angoisse. Ne sachant pas gérer leurs émotions autrement, ils concluent ce pacte avec le
diable, l'alcool ou la drogue faisant office d'automédication contre les symptômes de l'anxiété.

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 Conclusion
Des progrès scientifiques et différentes études permettent de mieux comprendre le fonctionnement
du cerveau. Des informations neurobiologiques montrent comment les centres cérébraux gouvernent
les émotions. La psychologie scientifique a longtemps ignoré la vie émotionnelle et mentale.
Actuellement, la science aborde les aspects les plus irrationnels de la psyché. En médecine quantique,
l'observation des sentiments, à elle seule, modifie ce qui est observé.

La conception de l’intelligence, limitée au Ql, en tant que donnée génétique non modifiable et
déterminante de la destinée individuelle, est démentie pour s'ouvrir à une conception plus large liée
aux capacités émotionnelles. Si l'héritage génétique détermine le tempérament, il n'est pas synonyme
de destinée car les circuits cérébraux sont d'une souplesse remarquable.

Ces découvertes vont de pairs avec l'émergence de questions essentielles : Quel est l'impact des
capacités comme maîtrise de soi, persévérance, auto - motivation, espoir, confiance dans la vie
familiale, professionnelle et sociale?

Comment les émotions et les pensées ont- elles un impact sur la santé ?

Qu’est- il possible de faire pour aider nos enfants à mieux réussir dans la vie ?

Quels liens y - a- il entre intelligence émotionnelle, vie sociale, éthique et démocratie ?

Bien que suscitant un vif intérêt, l'éducation des émotions reste marginale ; la plupart des éducateurs,
enseignants et parents ignorent son existence. Actuellement, une crise sociétale se traduit par des
violences, commises par des enfants de plus en plus jeunes. Le temps est venu de donner à chaque
enfant les moyens de construire et de conduire sa vie.

Par l'éducation à l'intelligence émotionnelle, s'ouvrent donc de nouvelles perspectives non seulement
dans les domaines de l'éducation mais ceux du monde du travail, de la santé et des responsabilités
civiques et morales.

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