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La définition 

de l’ « Intelligence Emotionnelle » peut sembler surprenante


car le concept mêle deux notions que l’on a habituellement coutume
d’opposer.
On y trouve d’un côté le mot « intelligence » qui désigne la capacité de
raisonnement et d’analyse et d’un côté le mot « émotion » qui désigne les
réactions primaires difficilement contrôlables survenant suite à l’occurrence
d’un événement bien précis ou dans certaines situations.

Intelligence émotionnelle et management


Les personnes dotées d'une haute intelligence cognitive savent reconnaître leurs
émotions, sont capables d'identifier la façon dont ces dernières fonctionnent et les
maîtrisent, mais elles sont également totalement conscientes de la façon dont celles-
ci peuvent affecter autrui. Aussi, il va sans dire qu'un manager sera d'autant meilleur
s'il est au clair avec ce concept.

Quant aux bons leaders, l'intelligence émotionnelle est l'une de leurs caractéristiques


principales !

En effet, lorsque l'on sait reconnaître, contrôler et utiliser ses émotions à bon escient,
la communication et les relations avec ses collaborateurs deviennent fluides. Par
ailleurs, en ayant pleinement conscience de ce que l'autre peut ressentir face à telle
ou telle émotion ou acte, tout bon manager saura doser et s'adapter en toute
situation, rendant son mode de management efficace et bienveillant. Et son équipe
heureuse au travail !

Etes-vous émotionnellement intelligent ?


Les personnes ayant un fort potentiel émotionnel présentent généralement les
caractéristiques suivantes :

  forte sensibilité,
  facilité à décrypter instinctivement les autres,
  empathie naturelle,
  parfaite connaissance de soi (forces et faiblesses),
  curiosité positive vis-à-vis de son environnement et son entourage,
  ouverture au changement,
  capacité à prendre le recul nécessaire face à diverses situations,
  aptitude à dire non sans besoin de se justifier,
  bonne hygiène de vie,
  bonne gestion du stress - notamment capacité à déconnecter pour mieux
reconnecter ensuite,
  etc.

 LE MODELE DE GOLEMAN (1995 et 1998)


Daniel Goleman, psychologue et journaliste scientifique, a découvert
les travaux de Salovey et Mayer en 1990. Il s’en est inspiré et après
quelques années de recherche, a écrit ” l’ intelligence émotionnelle ”
en 1995.
Ouvrage de référence que vous pouvez vous procurer ICI et que
je vous recommande bien sûr !
Le modèle proposé par Goleman en 1995 a été adapté au contexte de
la vie au travail en 1998.
Il se décline autour de 25 compétences qui s’articulent autour de  5
axes principaux :
1. La conscience de soi et la capacité à comprendre ses
émotions
 
2. L’autorégulation ou la maîtrise de soi,
 
3. La motivation interne,
 
4. L’empathie
 
5. Les aptitudes sociales.
 
1.
 
1. La conscience de soi et la capacité à comprendre ses émotions
La capacité de reconnaître et de comprendre les humeurs personnelles, les
émotions et les moteurs internes, ainsi que leur effet sur les autres. Les indicateurs
de conscience de soi comprennent l’auto-assurance, l’auto-évaluation réaliste, et
un sens de l’humour auto-dérisoire. La conscience de soi dépend de la capacité à
surveiller son propre état émotionnel et d’identifier et nommer correctement ses
émotions.
2. La maîtrise de soi
La capacité de contrôler ou rediriger les pulsions et les humeurs perturbatrices, et la
tendance à suspendre le jugement et de réfléchir avant d’agir. Les indicateurs
comprennent la fiabilité et l’intégrité, ainsi que l’acceptation de l’ambigüité et
l’ouverture au changement.
3. La motivation interne
Un moteur interne qui va au-delà de l’argent et du statut, qui sont tous deux des
récompenses externes : vision de ce qui est important dans la vie, le plaisir
d’accomplir une tâche, la curiosité d’apprendre, un « flux » qui vient de l’immersion
dans une activité. Une tendance à poursuivre des objectifs avec énergie et
persistance. Les indicateurs comprennent une forte envie d’accomplissement, de
l’optimisme à l’épreuve des échecs et un engagement organisationnel.
 4. L’empathie
La capacité de comprendre la structure émotionnelle des autres. Une habileté à
traiter les personnes en fonction de leurs réactions émotionnelles. Les indicateurs
comprennent l’expertise dans la construction et le maintien du talent, la
sensibilité interculturelle et le service aux clients. L’empathie concerne l’intérêt et
l’implication dans les émotions des autres, la capacité à sentir ce qu’ils ressentent.
 5. Les aptitudes sociales
L’habileté dans la gestion des relations et dans la construction de réseaux, ainsi
qu’une capacité à trouver des points communs et de construire des liens. Les
indicateurs des compétences sociales comprennent l’efficacité dans la conduite
du changement, le pouvoir de persuasion, la création d’expertise et le
leadership des équipes.

L’intelligence émotionnelle (IE) est une compétence transférable


dont on a fréquemment besoin, quel que soit le poste que l’on
occupe dans l’entreprise.

Le terme d’intelligence émotionnelle a été inventé par deux


chercheurs – Peter Salavoy et John Mayer – et c’est l’auteur
du livre éponyme de 1996, Daniel Goleman, qui l’a fait
connaître. Il désigne la capacité à comprendre et gérer nos
propres émotions.
Tout comme dans le cas d’autres formes d’intelligence (le QI et
l’intelligence culturelle par exemple), l’on continue de débattre
pour savoir s’il s’agit d’une compétence innée ou acquise.
Cependant, la plupart des experts de la question s’accordent à
dire que certains éléments de l’intelligence émotionnelle peuvent
faire l’objet d’un apprentissage.

Il existe plusieurs manières de développer des compétences


telles que l’intelligence émotionnelle au sein de votre entreprise.
A terme, ces stratégies peuvent amener vos salariés à être plus
heureux dans leur travail et à être plus performants.

Découvrez cinq techniques pour développer votre intelligence


émotionnelle de même que celle de vos employés.

1. Prenez le temps de réfléchir à vos émotions


L’intelligence émotionnelle implique d’avoir à la fois conscience
de soi et des autres. Il s’agit de l’aptitude à reconnaître nos
propres émotions ainsi que leur impact sur nous-même et sur les
personnes qui nous entourent. C’est à partir de là que les
personnes dotées d’une bonne intelligence émotionnelle
parviennent à ne pas se laisser influencer par leurs émotions.

2. Faites preuve d’empathie envers autrui


L’empathie n’est pas seulement essentielle pour les dirigeants –
elle l’est pour tous les membres de l’équipe, sans exception.

Le principe de l’empathie est d’apprendre identifier les émotions


d’autrui et d’y réagir de façon adéquate, tout en se demandant
comment l’on réagirait si on se trouvait à leur place.

3. Ecoutez pour comprendre et non pour apporter


une réponse
L’écoute est une compétence précieuse et cependant bien
souvent négligée. Même si vous ne partagez pas le point de vue
d’un de vos collègues, il est important de montrer que vous
comprenez bien ce qu’il vous dit et de le formuler en ces termes.

4. Accueillez les défis et les critiques comme une


opportunité d’apprentissage
Invitez vos employés à se demander comment ils reçoivent
généralement les critiques et incitez-les à les accueillir de la
manière la plus positive possible.

Cela implique de prendre en compte les émotions qu’ils


ressentent lorsqu’ils reçoivent des retours sur leur travail, et d’en
déduire la manière dont ils devraient réagir à l’avenir lorsqu’ils
seront confrontés à une situation similaire.

5. Apprenez à mieux gérer vos relations avec autrui


Lorsque vous aurez expérimenté ces quatre premières
techniques, il ne vous restera plus qu’une étape pour développer
votre intelligence émotionnelle : apprendre à mieux gérer vos
relations avec autrui.
Les personnes qui sont parvenues à bien développer leur intelligence
émotionnelle sont généralement capables de communiquer
efficacement, de mieux gérer les situations de conflit et d’instaurer un
climat de confiance avec leurs collègues. Elles sont également
capables de laisser les autres se réjouir d’un succès.

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