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COURS D’ANALYSE

TRANSACTIONNELLE

COURS 3

Les Strokes ou
signes de
reconnaissance

LE
CONTRAT

SARL IVR
Sarl au capital de 8 000 € - Siret 438 833 592 00076 – APE 8559 A
800 Route de Caromb – 84200 CARPENTRAS
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LES STROKES:
Ce terme anglais n’a pas d’équivalent en français. Ici, il signifie « signe de
reconnaissance ».

L’homme développe un appétit, engendré dès l’enfance (et démontré


scientifiquement) de considération, donc d’être reconnu et d’être aimé.

Les strokes répondent à ce besoin sous des formes positives ou négatives. Ils nous
sont aussi vitaux que l’air pour respirer. Dès qu’on donne aux employés d’une
entreprise les « signes de reconnaissance » dont ils ont besoin, l’absentéisme
baisse. Si on ne donne pas de strokes, au contraire, cela va de plus en plus mal.

Une histoire de strokes :

« Un prof avait l'habitude, en fin d'études, de donner un cordon violet sur lequel
on pouvait lire "Qui je suis fait toute la différence" imprimé en lettres dorées. Il
disait à chaque étudiant, à cette occasion, pourquoi il l'appréciait et pourquoi le
cours était différent grâce à lui.

Un jour, il a l'idée d'étudier l'effet de ce processus sur la communauté, et envoie


ses étudiants remettre des cordons à ceux qu'ils connaissent et qui « font la
différence ».

Il leur donne 3 cordons en leur demandant ceci :

« Remettez un cordon violet à la personne de votre choix en lui disant pourquoi


elle fait la différence pour vous, et donnez-lui deux autres cordons pour qu'elle
en remette un elle-même et ainsi de suite. Faites-moi ensuite un compte-rendu des
résultats. »

« L'un des étudiant s'en va, et va le remettre à son patron (car il travaillait à mi-
temps) un gars assez grincheux, mais qu'il appréciait.

« Le patron est surpris, mais répond "Eh bien, euh, oui, bien sûr... »
Le garçon continue « Et accepteriez-vous de prendre 2 autres cordons violets pour
les remettre à quelqu'un qui fait toute la différence pour vous, comme je viens de
le faire ? C'est pour une enquête que nous menons à l'université. »

« D'accord ».

Et voilà notre homme qui rentre chez lui le soir, son cordon à la veste. Il dit bonsoir
à son fils de 14 ans, et lui raconte : « Il m'est arrivé un truc étonnant aujourd'hui.
Un de mes employés m'a donné un cordon violet sur lequel il est écrit, tu peux le

SARL IVR – Analyse Transactionnelle – Cours 3 « Les Strokes » 2


voir, « Qui je suis fait toute la différence ». Il m'en a donné un autre à remettre
à quelqu'un qui compte beaucoup pour moi. La journée a été dure, mais en revenant
je me suis dit qu'il y a une personne, une seule, à qui j'ai envie de le remettre.

« Tu vois, je t'engueule souvent parce que tu ne travailles pas assez, que tu ne


penses qu'à sortir avec tes copains et que ta chambre est un parfait foutoir... mais
ce soir je voulais te dire que tu es très important pour moi. Tu fais, avec ta mère,
toute la différence dans ma vie et j'aimerais que tu acceptes ce cordon violet en
témoignage de mon amour. Je ne te le dis pas assez, mais tu es un garçon
formidable ! »

Il avait à peine fini que son fils se met à pleurer, pleurer, son corps tout entier
secoué de sanglots.

Son père le prend dans ses bras et lui dit « Ca va, ça va... est-ce que j'ai dit quelque
chose qui t'a blessé ? » Non papa... mais… snif... j'avais décidé de me suicider
demain. J'avais tout planifié parce que j'étais certain que tu ne m'aimais pas
malgré tous mes efforts pour te plaire. Maintenant tout est changé... »

LE BESOIN DE STIMULATION OU « STROKE »

• Comment se fait-il qu’un enfant fasse souvent plus de bêtises lorsqu’il y a des
invités à la maison, ou bien qu’il semble avoir besoin de plus d’attention lorsqu’un
dernier-né apparaît dans la famille ?

• Comment se fait-il que certains individus soient plus sujets à des accidents dits
« sans raison » ?

• Ou encore, comment se fait-il que lorsque vous faites un compliment à certaines


personnes, elles soient gênées, ou considèrent que c’est de la « pommade », ou
encore elles vous disent qu’elles ne sont pas responsables de cette réussite ?

Ce besoin de stimulation est en fait un besoin vital, autant que les besoins de
nourriture, de chaleur, de sommeil … C’est, d’une façon générale, un besoin
d’échange avec l’environnement, physique ou social. Ainsi, recevoir un signe de
reconnaissance, c’est se nourrir.

L’absence d’échanges avec l’environnement, l’absence de stimulations, sont cause


de souffrance, voire de maladie physique, de désordres émotionnels plus ou moins
graves, et même de mort, comme le montrent de nombreuses observations faites
sur les singes élevés dans l’isolement, les enfants orphelins recueillis dans les
hôpitaux, les prisonniers, etc.

SARL IVR – Analyse Transactionnelle – Cours 3 « Les Strokes » 3


Puisque l’on peut mourir faute de stimulation, alors que tous les besoins
« physiologiques » sont satisfaits, on peut considérer celles-ci comme nous
apportant l’énergie dont nous avons besoin pour vivre, nous développer, nous
épanouir. Dès lors, notre comportement, nos habitudes, notre caractère et notre
personnalité, apparaissent comme les solutions que nous utilisons pour résoudre,
au mieux, le problème suivant :

Comment avoir, le plus possible, les stimulations que je veux, quand je les
veux et autant que j’en veux ?

Ces signes de reconnaissance, ou « strokes », sont donc indispensables à notre vie.


Il existe deux catégories de strokes positifs et négatifs :

LES DIFFERENTS TYPES DE STIMULATIONS


1. PHYSIQUES ET SOCIALES :

Le besoin de stimulations porte d’abord sur des stimulations physiques, et se


transforme ensuite, en grande partie, en un besoin de stimulations sociales
(paroles, argent, pouvoir, honneurs …). Cependant, le besoin de stimulations
physiques ne disparaît pas complètement, pas plus que chez la « grande
personne » ne disparaît l’Enfant.

Il semble bien que nous ne fassions pas une place suffisance à ce besoin de
stimulations physiques dans notre société, en général, et plus particulièrement
en famille. D’où, peut-être, l’importance du sexe et de différentes formes de
violence (stimulations de haute intensité).

En ce qui concerne les stimulations sociales, nous donnons souvent trop


d’importance à leur seul contenu verbal. Plus que les mots, c’est l’intention qui
compte, et celle-ci est fréquemment exprimée par le ton de la voix, les
mimiques, les gestes, l’attitude physique, etc. (Cf. en PNL (Programmation
Neuro-Linguistique) les différentes formes de communication).

Il existe quatre grandes catégories de stimulations (physiques ou sociales) :

a. Positives
b. Négatives
c. Conditionnelles
d. Inconditionnelles

Elles peuvent être représentées sous la forme de la grille suivante ;

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STIMULATIONS :
Positives Négatives

Conditionnelles Positives Négatives


Conditionnelles Inconditionnelles

Positives Négatives
Inconditionnelles Inconditionnelles Inconditionnelles

PAS DE STIMULATIONS

2. POSITIVES ET NEGATIVES :

Les stimulations peuvent être positives (elles sont sources de plaisir,


d’épanouissement, de confiance en soi et dans les autres …) ou négatives
(sources de déplaisir, de souffrance, de méfiance …).

Cette qualité positive ou négative est essentiellement subjective et dépend


aussi du récepteur de la stimulation.

Par exemple : un stroke donné sincèrement par l’émetteur (stimulation positive)


peut être ressenti comme désagréable par le récepteur (stimulation négative).
Ainsi, une jolie femme qui aimerait que l’on remarque son intelligence, plutôt
que sa beauté.

Néanmoins, le besoin de stroke est tel, que mieux valent des stimulations
négatives que l’absence de stimulations. D’où, chez l’enfant, un certain nombre
de comportements d’échec (bêtises, fautes …) qui ont pour but réel d’attirer
l’attention des parents, fut-elle négative : recevoir une fessée vaut mieux que
d’être ignoré.

Claude Steiner compare le besoin de stimulation à la soif : pour éviter de mourir


de soir, nous n’hésiterions pas à boire de l’eau polluée.

Ceci explique, chez les « grandes personnes », un certain nombre de


comportements d’échec – qui sont autant de provocations à l’égard des
responsables et figures d’autorité – qui ont pris la relève des parents : mieux
vaut une colère dans une salle d’attente que d’être traité comme un simple
numéro.

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D’autres part, nous tendons à rechercher des stimulations dont nous avons
l’habitude, c’est-à-dire, celles qui nous sont faciles à obtenir, et auxquelles nous
savons ou croyons savoir réagir.

Les strokes positifs :


Tout ce qui engendre chez l’autre des sentiments ou
des sensations agréables ;

« Je suis vraiment heureux de vous voir ! »


« Comme vous avez bonne mine ! »
« Voilà un très beau bureau ! »
« La réceptionniste est très sympathique »
« Vous semblez à l’aise avec votre nouvel
ordinateur »
« Votre rapport est très clair »

Les strokes négatifs :


Tout ce qui engendre des sentiments ou sensations désagréables ;

« Encore vous ! »
« Vous ne comprenez rien ! »
« Vous êtes obligé de vous habiller ainsi ? »
« Je vous le répète pour la sixième fois… »
« Ce n’est pas un rapport, c’est un torchon ! »
« Ah, ma pauvre fille, tu n’y arriveras
jamais ! »

LES STROKES SONT CONDITIONNELS ou


INCONDITIONNELS :

1. LES STROKES CONDITIONNELS :

Les stimulations conditionnelles sont données à la personne pour ce qu’elle


FAIT (à condition qu’elle fasse bien ceci ou cela).

Par exemple :
« Vous êtes bien coiffée aujourd’hui ! »
« Vous êtes impoli, si vous me parlez sur ce ton-là ! »

Pour les strokes conditionnels :

• Ne pas critiquer,
• Ne pas accepter la critique,

SARL IVR – Analyse Transactionnelle – Cours 3 « Les Strokes » 6


• Faire des commentaires sur des faits, des choses observables, mais de
manière constructive.

Ils sont indispensables pour faire évoluer le comportement d’autrui, donc pour
éduquer un enfant, ou pour assurer la cohérence des efforts de chacun dans
une action en équipe. Mais puisqu’ils sont conditionnels, ils tendent à rendre la
personne qui les reçoit dépendante de celle qui les donne.

Les strokes conditionnels positifs qui visent la personne dans ce qu’elle dit, ce
qu’elle fait, ce qu’elle possède, ses relations, peuvent être beaucoup employés.
C’est ce type de stroke justifié, dosé, qui va mettre une bonne ambiance.

2. LES STROKES INCONDITIONNELS :

Les stimulations inconditionnelles sont données à la


personne pour ce qu’elle EST (Elles sont données
sans conditions).

Par exemple :
« Je vous trouve bien jolie, vous savez » ;
« Vous êtes bien difficile à supporter ».

Elles sont donc données, en quelque sorte, « une fois


pour toutes », à la personne, et constituent la
source d’énergie à partir de laquelle celle-ci peut élaborer un comportement
autonome :

• Positif s’il s’agit de stimulations inconditionnelles positives (la personne agit


de façon constructive pour elle-même et pour les autres) ;

• Négatif s’il s’agit de stimulations inconditionnelles négatives (la personne


tendra à agir de façon destructive pour les autres et pour elle-même)

Les strokes positifs donnent de l’énergie positive !

Les strokes inconditionnels négatifs qui visent la personne dans son


intégralité, sont à PROSCRIRE, ni pour en donner aux autres, ni nous,
accepter d’en recevoir.

Pour ne pas les recevoir, se mettre en état adulte :


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Par exemple :
A : « Vous êtes bête »
B : « Qu’est-ce qui vous fait dire ça ? »

Les strokes inconditionnels sont indispensables si l’on veut que la personne ait
de l’initiative et manifeste de l’autonomie, mais, en la rendant moins
dépendante, elles la rendent moins contrôlable.

En revanche, si la personne manque de stimulations inconditionnelles, elle peut


devenir incapable d’agir de façon autonome si son comportement est
directement lié aux stimulations qu’elle reçoit au jour le jour.

Nous avons une dose à ne pas dépasser. Les besoins sont variables en fonction
de chaque personne ;

Le stroke peut également être interne à l’individu : il devient alors un échange


entre les différents états du moi.

• On peut enfin en conclure que la qualité de notre vie est fonction de la


qualité des strokes que nous donnons, d’une part, et de la qualité et de la
quantité des strokes que nous recevons, d’autre part.

Variez les strokes en variant les façons de stroker,


Et en utilisant tous les états positifs

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STIMULATIONS CONDITIONNELLES ET
INCONDITIONNELLES :

STIMULATIONS Conditionnelles Inconditionnelles

• Action • Existence
• Routine • Initiative
• Dépendance • Autonomie
• Contrôle • Confiance

Positives : « Vous avez fait un très beau « Je vous trouve vraiment très
• Construction tableau » sympathique »
• Expression
• Réussite FAIRE ETRE

Négatives :
• Critique « Ton idée n’est pas très « Je ne vous aime pas »
• Censure pratique » « Tu es bête »
• Echec

LE STROKE S’ECHANGE :

Je vous donne un stroke : « BONJOUR, CA VA ? »


Vous me donnez un stroke en échange : « BIEN MERCI, ET VOUS ? »

On observe que l’échange de stimulation, dans un groupe social, voire une société,
ne se fait pas au hasard ; on peut faire la comparaison avec le modèle économique,
et l’on observe alors, sur le « marché » des stimulations, l’existence de riches qui
vivent dans l’abondance (on ne prête qu’aux riches), de pauvres qui manquent de
tout, et de classes moyennes qui ont du mal à joindre les deux bouts.

Dans cette perspective, il semble que cette inégalité soit renforcée par l’existence
d’un certain nombre de règles qui tendent à assurer une insuffisance artificielle
de stimulations.
Ces règles peuvent s’exprimer ainsi :

Ne donne pas de stroke librement ;


Ne demande pas de stroke quand tu en as besoin ;
Ne reçois pas de stroke quand tu en as besoin ;
Ne refuse pas de stroke que tu n’aimes pas ;
Ne te donne pas de stroke (ne te vante pas, ou ne reconnais pas ta propre
valeur).
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Les transgressions étant sanctionnées par la gêne ou l’inconfort : de nombreuses
personnes sont gênées lorsqu’elles reçoivent un compliment ou imaginent d’en
donner …

Dans la Gestion des signes des


Strokes, il est important d’être capable
De :

DONNER ACCEPTER
SE
DONNER A
SOI-MEME
DEMANDER REFUSER

Exemples :

Le Parent donnant :
« Tu as bien travaillé, offre-toi maintenant un bon moment de repos »
stroke positif à l’intention de l’Enfant.

Le Parent persécuteur :
« Tu ne réfléchis pas avant d’agit, cela va te jouer des tours, imbécile ! ».

L’ABSENCE DE STROKES :

L’absence de strokes ou de stimulations positives peut amener un individu à


rechercher des strokes négatifs (ne pouvant en trouver de positifs).

Stroker c’est être attentif à la valeur positive de soi-même et des autres

Nous pouvons donner et recevoir des strokes avec les gens que nous apprécions.

LES FILTRES A STROKES :

Il existe des filtres à strokes ; exemples :

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A : « Ce que vous venez de faire est formidable ! »
B : ses réponses possibles :

• Bonne réception : « Merci, çà me fait plaisir » (je montre un sourire)


• Filtre grossissant : « Je le savais déjà que j’étais formidable » (en me
passant la main dans les cheveux)
• Filtre inquiet : Je pense : « ce n’est pas possible que je fasse quelque chose
de bien ». Je dis : « Ce n’est rien, c’est normal ».
• Filtre inversant : « Vous vous moquez de moi ou quoi ? »

A : « Tu me déplais aujourd’hui »
B : ses réponses possibles :

• Bonne réception : « Je suis triste, qu’ai-je fait qui ne te plait pas ? »


• Filtre grossissant : « Je m’effondre en larmes et je ne trouve plus mes
mots »
• Filtre refusant : « Moi, déplaire, ce n’est pas possible » (avec un rire forcé)
• Filtre contre-attaquant : « Déplaire à quelqu’un de plus déplaisant que moi,
je m’en balance ! ».

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LES CINQ QUALITES DU STROKE POSITIF :
APPROPRIE
DOSE
PERSONNALISE
ARGUMENTE
SINCERE

LES DOUZE LOIS DU STROKE :


1. Le stroke est indispensable pour la survie biologique et psychologique ;

2. Le stroke peut être une source d’énergie positive ou négative ;

3. Un individu préfère un stroke négatif au risque de ne pas en recevoir ;

4. Le stroke peut être conditionnel ou inconditionnel ;

5. Le stroke inconditionnel est plus intense que le stroke conditionnel ;

6. L’effet positif du stroke est directement lié à la qualité du stroke donné ;

7. Pour obtenir la même quantité d’énergie psychique, il faut soit 1 stroke (+), soit 10
strokes (-) ;

8. Chaque individu a une dose habituelle de stroke qu’il a du mal à dépasser, comme la
température d’un climat ;

9. Chaque individu a un canal préférentiel de stroke ;

10. Chacun peut « stocker les strokes » ;

11. Chacun possède un filtre à strokes ;

12. Le stroke est une ressource naturelle, gratuite, inépuisable et à la portée de tous.

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STROKES ET CONSEILS PRATIQUES :

• Plaire n’est pas stroker ;


• Avoir des critères d’appréciation connus, compris, expliqués ;
• Stroker ce qui est normal, pas seulement l’exceptionnel ;
• Stroker immédiatement, « à la minute même » et brièvement ;
• Absence de sélection et absence de stroke vont de pair ;
• Voir le côté positif plutôt que le négatif ;
• Oser stroker, même maladroitement, mais sincèrement ;
• Ecouter est toujours un stroke ;
• Espacer les strokes pour les valoriser ;
• Une absence de strokes très dangereuse : dire que tout le monde travaille
bien et a le même niveau ;
• Demander à la personne de dire du bien de son travail, favoriser l’auto-
stroke ;
• Stroker en cours de travail, sans attendre la fin ;
• L’absence d’appréciation est un stroke négatif ;

Stroker tous les états du Moi positifs de l’autre, développe son énergie positive !

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EXERCICES :

1 / SAVEZ-VOUS RECONNAITRE LES STROKES ?

Pour chacune des affirmations suivantes, vous avez deux réponses à donner, pour
estimer si le stroke est positif ou négatif, conditionnel ou inconditionnel. Ce
premier exercice a pour but de vous permettre de repérer en vous et chez les
autres les différentes natures de strokes et par là même d’améliorer la
communication :

Stroke Stroke
N° AFFIRMATIONS Stroke Stroke Condi- Incondi-
(+) (-) tionnel Tionnel

1 Vous avez un pull superbe !


2 La réunion d’hier a été mal préparée !
3 Tu es vraiment difficile à vivre !
4 Ton maquillage est parfaitement réussi ce soir !
5 Je ne comprends rien aux objectifs que vous
poursuivez
6 On ne peut jamais vous faire confiance !
7 Grâce à vous, j’ai obtenu un rendez-vous la semaine
prochaine !
8 Vous ne m’écoutez jamais !
9 M. X est le charme personnifié !
10 Vous faites rarement attention à ce qu’on vous dit !
11 Félicitations : votre rapport est bon !
12 Vous n’avez pas fait un chiffre d’affaires excellent ce
mois-ci !
13 Votre aide m’est d’un grand secours !
14 Vous avez bien réponde à M. X, c’est un bon point
pour vous !
15 Tu es vraiment adorable !
16 C’est complètement faux, recommencez !
17 Vous êtes vraiment nul en orthographe !
18 Elle a le cœur sur la main !
19 Tu n’as pas été agréable ce soir !
20 Tu es toujours le dernier, on doit sans cesse
t’attendre!

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SAVEZ-VOUS RECONNAITRE LES STROKES ? CORRIGE

Stroke Stroke
N° AFFIRMATIONS Stroke Stroke Condi- Incondi-
(+) (-) tionnel Tionnel

1 Vous avez un pull superbe ! X X


2 La réunion d’hier a été mal préparée ! X X
3 Tu es vraiment difficile à vivre ! X X
4 Ton maquillage est parfaitement réussi ce soir ! X X
5 Je ne comprends rien aux objectifs que vous X X
poursuivez
6 On ne peut jamais vous faire confiance ! X X
7 Grâce à vous, j’ai obtenu un rendez-vous la semaine X X
prochaine !
8 Vous ne m’écoutez jamais ! X X
9 M. X est le charme personnifié ! X X
10 Vous faites rarement attention à ce qu’on vous dit ! X X
11 Félicitations : votre rapport est bon ! X X
12 Vous n’avez pas fait un chiffre d’affaires excellent ce X X
mois-ci !
13 Votre aide m’est d’un grand secours ! X X
14 Vous avez bien réponde à M. X, c’est un bon point X X
pour vous !
15 Tu es vraiment adorable ! X X
16 C’est complètement faux, recommencez ! X X
17 Vous êtes vraiment nul en orthographe ! X X
18 Elle a le cœur sur la main ! X X
19 Tu n’as pas été agréable ce soir ! X X
20 Tu es toujours le dernier, on doit sans cesse X X
t’attendre!

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2/ EVALUER VOTRE TENDANCE A DONNER ET RECLAMER
DES STROKES :

Il est certain que, selon notre éducation et le milieu dans lequel nous avons grandi,
nous recherchons plus ou moins à recevoir des strokes et nous en distribuons avec
plus ou moins de parcimonie.

Nous avons élaboré un tableau vous permettant d’évaluer votre propre tendance.
Procédez de la façon suivante :

1. Pour chaque mode de relation (supérieur hiérarchique, amis …), notez votre
attitude face aux strokes de 1 à 6 points. Si, par exemple, vous avez besoin de
recevoir beaucoup de strokes, vous vous mettrez 6 plutôt que 1, signifiant au
contraire votre indifférence aux « caresses ». En d’autres termes, plus votre
tendance à donner ou à refuser est grande, plus votre note doit être élevée.

2. Faites le total de vos notes par ligne.

3. Comparez les différents résultats obtenus : plus le nombre de points est grand,
plus la tendance correspondante est importante chez vous :

Relation avec Supérieur Collègue Amis Famille Total


Les strokes hiérarchique De travail Proches

Besoin de (+) …………… ……………. …………… …………. …………..


recevoir (-) …………… ……………. …………… …………. …………..
Des strokes

Ce que je reçois (+) …………… ……………. …………… …………. …………..


En strokes (-) …………… ……………. …………… …………. …………..

Ce que je donne (+) …………… ……………. …………… …………. …………..


En strokes (-) …………… ……………. …………… …………. …………..

J’accepte les (+) …………… ……………. …………… …………. …………..


Strokes (-) …………… ……………. …………… …………. …………..

Je refuse les (+) …………… ……………. …………… …………. …………..


Strokes (-) …………… ……………. …………… …………. …………..

Je demande (+) …………… ……………. …………… …………. …………..


Des strokes (-) …………… ……………. …………… …………. …………..

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3/ EXERCICE :

Faire une liste de cinq de vos qualités :

1. ……………………………..

2. ……………………………..

3. ……………………………..

4. ……………………………..

5. ……………………………...

Faire une liste de cinq qualités d’une personne avec laquelle le courant passe
bien :

1. ……………………………..

2. ……………………………..

3. ……………………………..

4. ……………………………..

5. ……………………………..

Faire une liste de cinq qualités d’une personne avec laquelle le courant passe
mal :

1. …………………………….

2. …………………………….

3. …………………………….

4. …………………………….

5. …………………………….

Vos conclusions et Leçons à en tirer :


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