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Objectifs du module :
Synthèse 1 : Le bilan
Une mise à plat de votre parcours (identifier et extraire vos compétences, vos connaissances,
vos qualités et vos motivations) et vous informez, vous documentez au maximum sur votre
environnement professionnel afin de cibler votre marché (débouchés professionnels, secteurs
d’activités, métiers, structures et postes).
Positionnement et argumentation :
Après avoir fait cet état des lieux exhaustif, le but est de vous positionner sur un projet
professionnel clair et précis et de construire un argumentaire détaillé et adapté. Vous pourrez
ainsi construire plus facilement votre CV et votre lettre de motivation et vous serez plus à
l’aise lors de vos entretiens de recrutement.
Prospection :
Rien n’est pire que d’envoyer vos outils de communication (CV et lettre de motivation) en
grande quantité, n’importe où et à n’importe qui. Pour optimiser votre recherche d’emploi il
est nécessaire de passer par une étape de prospection afin d’identifier vos cibles (entreprises,
postes, recruteurs, etc.).
Vos CV et vos lettres de motivation sont vos outils de communication. C’est la première
image que les recruteurs auront de vous et qui vous permettra, ou non, d’être convoqué pour
un entretien. Ces outils doivent donc impérativement être construits et rédigés de manière
stratégique. En utilisant le bilan synthétisé et l’argumentaire construit au préalable, vous
pourrez facilement les adapter à vos différentes cibles .
Communication :
Vous avez des outils (CV et lettre de motivation) mais cela ne suffit pas. Il est primordial de
savoir où, comment et auprès de qui communiquer afin de mettre en place vos stratégies de
recherche d’emploi. De plus, lors d’un entretien, il est impossible de se cacher derrière ses
outils. Il est nécessaire d’apprendre à se les approprier et à argumenter votre candidature.
Comme pour toute gestion de projet, votre recherche d’emploi doit être organisée et planifiée.
Effectuer un suivi régulier de vos actions vous permettra d’optimiser l’ensemble de vos
démarches.
La définition d’un projet prend naissance dans les idées que vous vous faites de vous-même et
de ce que vous souhaitez devenir. Il se nourrit de vos intérêts, de vos goûts, de vos
compétences et de vos talents, mais également de la connaissance que vous avez des
possibilités offertes par le marché du travail.
Faire votre bilan ce n’est pas seulement une énumération de vos formations et de vos
expériences professionnelles /extraprofessionnelles mais une véritable analyse de votre
parcours et de votre profil.
Ici le but recherché est de vous aider à structurer vos réflexions afin de construire un
argumentaire clair qui valorisera votre candidature aux yeux de vos futurs recruteurs.
Le bilan est souvent associé à un objectif, une stratégie (ou plan d’actions) et aux moyens et
ressources que l’on va pouvoir mobiliser selon un calendrier défini à l’avance.
▪ Mieux vous connaître pour mieux cibler vos recherches et vos attentes
▪ Prendre du recul sur votre profil et votre parcours
▪ Organiser vos idées et gagner du temps dans la suite de vos démarches
▪ Valoriser vos candidatures en construisant des argumentaires adaptés.
Réaliser une synthèse après mise en évidence des données mentionnées ci-dessus.
Vos motivations :
▪ Déterminer les actions que vous devez privilégier. Ce qui vous anime et vous fait
vibrer.
▪ La définition d’un projet prend naissance dans les idées que vous vous faites de vous-
même et de ce que vous souhaitez devenir.
La compétence :
▪ Faire l’inventaire des savoirs, savoir-faire et savoir être, les analyser et en tirer les
points forts et faibles.
Cet inventaire se traduit en termes positifs: je connais…, je sais faire…, je suis douée pour…
Le contenu n’est pas définitif ! Il va évoluer tout au long de la vie professionnelle, personnel
et des connaissances académiques.
Les compétences transversales :
Vos connaissances :
Essayez d’établir les liens entre les savoirs théoriques que vous avez acquis et les savoir-faire
qui en découlent, en plus de préciser les compétences générales et transversales qui peuvent
s’y être ajoutées.
Exemples de savoir-faire :
Votre Expérience :
▪ Recensez toutes les expériences de votre parcours professionnel et
extraprofessionnel. Prenez en compte tous les emplois que vous avez occupés, y
compris les postes saisonniers ou occasionnels.
▪ N’oubliez pas de noter également vos activités, parfois non rémunérées, mais
également porteuses : stages, volontariat, membre d’association, entraîneur de club
sportif, etc.
Votre personnalité
Pour l’explorer:
▪ Investissez-vous, par exemple, dans la vie associative étudiante. Vous pourrez vous y
exprimer, travailler en équipe, vous initier à la responsabilité au management et,
pourquoi pas , vous rôder aux projets des entreprises.
▪ Il en va de même pour d’autres expériences collectives ou personnelles que vous
pouvez avoir en dehors de la vie étudiante : responsabilité de la réussite d’un
événement, gestion d’un budget...
Vos projets de recherche, sujet de mémoire, … sont également des sources d’information sur
les sujets et thématiques qui vous intéressent.
Elles vous correspondent, vous y attachez une importance particulière. Ce sont les grands
principes directeurs de votre vie. Parmi vos valeurs, certaines peuvent se recouper avec des
éléments de votre personnalité.
Se documenter:
▪ Sur les débouchés, liés à votre formation via: La fiche compétence de votre
diplôme, Le réseau des anciens diplômés de votre université ou de votre business
School.
▪ Sur les métiers, via les fiches métiers, les magazines et les sites Internet
spécialisés qui vous informent sur les différentes composantes d’un métier :
compétences attendues, formations, environnement de travail, activités, etc.
▪ Sur les structures, via les annuaires professionnels, la presse et les sites Internet
spécialisés
▪ Se confronter aux exigences du terrain et au marché du travail : en analysant les
annonces de stages et d'emplois qui paraissent dans les domaines que vous avez ciblés
et en les comparants à votre profil.
▪ S’informer sur les réalités des postes via des enquêtes auprès de professionnels.
Cette méthode vous permet également de vous faire connaître et de commencer à
construire votre réseau professionnel.
▪ Toutes ces démarches doivent être menées avec méthode : classez vos documents,
notez tout ce qui vous paraît pertinent et effectuer un suivi régulier de vos démarches
et de vos rencontres.
▪ Pour aller plus loin, vous pouvez vous inscrire sur les réseaux professionnels sur
Internet et commencer à construire et à activer votre réseau professionnel. Cela
facilitera vos démarches.
▪ Mais gardez bien en tête que les métiers récents n’y seront pas forcément
répertoriés. Une fois que vous aurez défini votre secteur de prédilection, n’hésitez pas
à creuser en détail les métiers qu’il offre.
▪ que le(s) métier(s) que vous visez ne sont pas en perte de vitesse, voire en train
de disparaître (métiers de l’industrie textile, de l’imprimerie...).
▪ À l’inverse, restez à l’écoute des évolutions des secteurs pour être en veille des
métiers d’avenir.
▪ quelle est la situation sur ce marché de l’emploi.
▪ Regarder les profils recherchés pour le métier visé et vérifier qu’il recrute des
candidats avec votre niveau d’expérience. Attention : c’est à ce niveau de compétence
et d’expérience que vous devrez être, au moment, où vous postulerez.
▪ Être honnête avec vous-même et vous poser les questions suivantes :
- quelles sont mes capacités et limites actuelles ?
- À quoi suis-je prêt à renoncer si nécessaire ?
- Mon profil répond-t-il aux exigences de la situation professionnelle visée ?
- Ai-je les savoirs et les compétences nécessaires pour mener à bien mon projet ? Sinon,
comment les développer ?
▪ Penser en termes de “plan de carrière”.
L’objectif :
▪ Rédiger votre CV dans un but précis : montrer en quoi vous correspondez au profil
recherché par le recruteur afin de décrocher un entretien.
▪ Votre CV est appelé à évoluer au rythme de vos expériences et de votre recherche
d'emploi. Utiliser plusieurs CV qui vont mettre en avant des compétences et des
expériences différentes en fonction du type de métier/fonction auquel vous postulez.
▪ Construisez non pas un seul et unique CV mais plutôt un CV-type que vous adapterez
en fonction de vos candidatures, mais également des retours que vous obtiendrez tout
au long de vos recherches.
▪ Après s'être forgé sa première idée, un recruteur passera 2 minutes à lire votre CV s'il
est accrocheur. Vous devez donc être percutant et bien structurer les informations
▪ Cherchez à convaincre ! Votre CV doit déclencher chez le recruteur une véritable envie
d'en savoir plus. Votre but est qu’il ait envie de vous rencontrer - pas encore forcément
de vous embaucher.
▪ Pour cela, cherchez à comprendre ce que le recruteur veut vérifier. Pour développer
de bons arguments, votre CV doit répondre aux questions suivantes :
- Que pouvez-vous apporter à cette entreprise ?
- Quelles sont vos atouts pour vous démarquer ?
- Parmi vos compétences, lesquelles répondent à leurs besoins ?
- Quelle expérience significative pouvez-vous mettre en valeur ?
- En quoi vos études et vos expériences correspondent-elles aux critères requis ?
- Quelles sont les qualités qui vous rendent unique et donnent envie de travailler
avec vous ?
▪ Etudier l'offre d'emploi et se renseigner sur la culture de l'entreprise à qui vous vous
adressez.
▪ N'hésitez pas par exemple à reprendre dans votre CV des termes utilisés par
l'entreprise dans la manière dont elle se présente ou parle de sa mission ou sa vision.
Ces mots clés feront mouche auprès des recruteurs et leur prouveront que votre CV
est unique et préparé pour eux !
▪ Travailler notamment le titre de votre CV, qui devra bien correspondre à l'emploi
auquel vous postulez.
▪ Mettez-vous dans la peau du recruteur et imaginez quelles sont les informations clés
dont il a besoin et qu'il doit repérer très vite en lisant votre CV :
- votre identité et les moyens de vous contacter votre formation
- votre expérience professionnelle en lien avec le poste
- votre niveau de langue si c'est un élément requis, etc.
▪ Soignez l'apparence globale de votre CV :
- faites apparaître clairement les rubriques, ainsi que les postes occupés, les
entreprises et les périodes.
- évitez toute faute d'orthographe.
- privilégiez la lisibilité à la fantaisie. Présenter un contenu et une mise en
forme homogènes.
▪ Complétez votre CV par des compétences qui peuvent sembler secondaires mais qui
sont importantes pour le recruteur:
- Des compétences linguistiques, informatiques, des certifications vont être des
arguments convaincants dans certains recrutements.
- Connaître vos soft-skills et savoir les présenter devient de plus en plus incontournable.
N'oubliez donc pas de les valoriser de manière claire sur votre CV.
▪ Évitez les mots flous : "Lu, écrit, parlé" ou "bon niveau". Ce sont des notions peu
concrètes et très subjectives.
▪ Préciser votre maîtrise de la langue avec ces termes :
- Bilingue : si vous avez vécu plusieurs années dans le pays concerné ou avez des
parents dont c'est la langue maternelle.
- Espagnol professionnel : vous avez utilisé l‘espagnol professionnellement. Vous
êtes capable d'écrire en espagnol et de vous exprimer en réunion.
- Espagnol courant : vous savez vous débrouiller en espagnol partout dans le monde
et en toute situation.
NB : Votre niveau n'est pas parfait, mais il vous permet de communiquer sans problème.
Apporter la preuve de votre pratique des langues, n'hésitez pas à mentionner des voyages ou
vous avez utilisé intensivement la langue: un stage de 6 mois en Australie, un job de 2 mois
l'été en Angleterre ou en Espagne par exemple….
Affichez vos compétences informatiques
▪ C'est un incontournable. Ciblez les logiciels utiles, surtout ceux qui sont requis dans
l'offre d'emploi.
▪ Comme pour les langues étrangères, soyez concrets. Ex : niveau expert : si vous êtes
un as dans le domaine ! Si possible mentionnez vos certifications officielles; maîtrise
professionnelle : si vous avez travaillé régulièrement avec l'outil et votre niveau est
opérationnel.
▪ Quelques maladresses à éviter :
- mal orthographier le nom d’un logiciel
- indiquer l’année du logiciel, qui importe peu… et qui change tellement vite
- mentionner « Internet » ou « réseaux sociaux » sans autre précision. Il faut
préciser quels réseaux sociaux, quels outils de pilotage, pour quels usages.
- mentionner « Word, Excel ou d'autres logiciels » dans une rubrique vaguement
baptisée « Divers ». Il s’agit d’une compétence à part entière.
L’objectif
▪ La lettre de motivation complète le CV.
▪ Ce n’est pas une simple lettre d’accompagnement. Elle ne doit pas redire ce qui est sur
votre CV, mais apporter des éléments complémentaires qui doivent donner envie de
vous recevoir en rendez-vous.
▪ Sobre, concise, et surtout personnalisée, elle doit vous démarquer.
Règles de base de la lettre de motivation
▪ 1.INTRO /VOUS :
- qui êtes-vous ?
- Que recherchez-vous ?
- Votre projet, votre intérêt pour cette entreprise et pourquoi cette mission
correspond à ce que vous recherchez ?
▪ 2. MOI :
- vos compétences et vos atouts.
- Ce que vous pouvez apporter à l’entreprise
- en quoi vous êtes le bon candidat ?
▪ 3. NOUS/CONCLUSION :
- en quoi cette collaboration sera gagnant-gagnant ?
Terminez par une ouverture sur un entretien. Cette présentation en trois paragraphes reste
classique et sûre.
Introduction
▪ Commencez par vous présenter dans une introduction avant de parler de l’entreprise.
▪ Vous devez décrire dans ce premier paragraphe votre démarche.
▪ Que recherchez-vous ? :
- un stage ?
- une alternance ?
- un emploi ?
- Est-ce une candidature spontanée ou bien répondez-vous à une annonce précise?
Le recruteur doit comprendre ce que vous recherchez et dans quel cadre s’inscrit votre
démarche (si vous répondez à une offre, c’est ici qu’il faut reprendre les termes de l’annonce
et les mentions concernant le profil recherché)
« L’annonce que vous avez diffusée à travers le forum « TEAM EMGABON Alumni »
intitulée « Chargée de marketing stratégique », est une formidable opportunité que je veux
saisir : admise au sein de la Business School en master « Communication et Marketing
spécialisé dans le développement durable », j’ai acquis de bonnes compétences que je veux
spécialiser dans un service à la pointe de l’innovation en terme de RSE ».
Dites ce qui vous attire et pourquoi elle représente pour vous le cadre idéal pour mettre en
application et développer vos compétences :
« Votre entreprise développe un marketing durable basé sur une véritable politique sociale et
écologique en avance sur son temps. Vos récentes campagnes très innovantes
(notamment………..) sont donc le reflet d’un engagement sincère qui correspond totalement
au sens que je veux donner à mon travail. De plus, je veux pouvoir exprimer mes acquis dans
un cadre international et multiculturel, puisque mon projet est de travailler plus tard à
l’étranger »
Moi le candidat
Il s’agit de rassurer le recruteur sur vos capacités à mener à bien la mission en expliquant
quelles sont vos compétences et vos atouts.
▪ Faites le lien entre vos connaissances/expériences et ce qui est demandé. Montrez que
vos connaissances, votre formation et vos qualités sont en adéquation avec le profil
recherché.
▪ Mettez en avant votre valeur ajoutée en expliquant ce que vous pouvez apporter à
l’entreprise. Ex: «Au cours de mon DUT Techniques de commercialisation, j’ai
développé de solides bases en vente, négociation, et surtout en marketing, qui est
devenu mon domaine de prédilection. C’est surtout pendant mon CDD de 1 an au
Ghana que j’ai développé des compétences plus spécifiques liées au contexte
international, en plus de la maîtrise de l’anglais. Mon expérience d’assistante
marketing chez THALES m’a donné l’occasion de participer activement à une
campagne de repositionnement sur le champ de la robotique dernière génération
“verte”. J'ai tiré de cette expérience de nouvelles compétences en méthodologie,
analyse, ciblage, et positionnement concurrentiel."
Nous et conclusion
▪ Projetez-vous dans cette entreprise et sur cette mission (comme si vous y étiez
déjà) et exprimez votre volonté de vous inscrire dans une démarche proactive sur
la mission proposée, pour une collaboration future « gagnant gagnant »
▪ Concluez de façon naturelle mais déterminée, pour solliciter une rencontre afin
d’exprimer votre motivation.
▪ N'oubliez pas la formule de politesse, la plus sobre possible, et votre signature.
Ex: « D’autre part, le fait d’avoir déjà évolué dans un contexte cosmopolite m’a permis de
développer une ouverture d’esprit qui me permets de m'adapter facilement à toute situation
ou contexte. Vous pourrez compter sur ma capacité à être force de proposition sur cette
mission pour laquelle j’ai très envie de m’investir. Disponible immédiatement, je serais ravie
de vous rencontrer pour vous convaincre de l’intérêt d’une future collaboration. Je me
permettrai donc de vous rappeler dans une dizaine de jours et vous prie d’agréer, Monsieur,
mes respectueuses salutations »
Règles d’or
▪ Ne pas répéter votre CV : apportez des informations nouvelles (vos ambitions, vos
qualités et appuyez-vous sur une compétence ou un atout en lien avec la mission).
Ne pas oublier votre projet professionnel : votre lettre s'articule autour d'un projet
professionnel et personnel cohérent. C’est la suite logique pour atteindre votre
objectif.
▪ Personnaliser votre propos : montrez que vous vous intéressez à l'entreprise, et pour
quelles raisons. Ne vous emballez pas : ne tombez pas dans le piège du « c'est l'emploi
de mes rêves », « j'adore votre entreprise ! »
▪ Ne pas écrire un roman ! ou 3 lignes: les lettres longues découragent, les lettres trop
courtes ne font pas professionnelles. Eviter d’utiliser les formes passives ou négatives
: « je n’ai pas pu », écrivez plutôt : « j’ai mis en place », « j’ai participé à »…
▪ Soigner la mise en page : orthographe, syntaxe, grammaire… mais aussi : paragraphes
aérés, alignés, structurés...).
▪ Eviter d’utiliser des termes à connotation négatifs qui démontrent une attente ou une
demande: «dans l’espoir de vous rencontrer » ou « si vous jugez ma candidature utile
».
▪ Ne pas oublier vos coordonnées, ne pas oublier de signer votre lettre
En conservant la même technique "Vous-Moi-Nous", vous devez donc vous préparer. Pas de
place à l'improvisation.
L’ENTRETIEN D’EMBAUCHE
1 : Faites votre bilan
▪ Comment s’y prendre ?
Vous avez réalisé votre CV, envoyé des candidatures spontanées, répondu à des petites
annonces ... Voilà pour le plan de campagne. Puis, les entreprises commencent à téléphoner et
vous décrochez vos premiers entretiens d'embauche. Le jour de la bataille est arrivé, celui où
tout se décide.
Tout ce que vous avez entrepris jusqu'ici (dossiers de candidature, recherches sur les
entreprises, etc.) tendait vers ce but : décrocher un entretien. Ce n'était, en quelque sorte,
qu'une phase préparatoire. Car seul l'entretien donne le sésame de l'emploi.
Pour que tous vos efforts ne s'écroulent pas au dernier moment comme un château de cartes,
vous n'avez pas le choix : vous devez réussir cette rencontre.
L'entretien d'embauche est un art difficile, qui a ses secrets et ses mystères.
Les recruteurs connaissent bien ce phénomène : les candidats les plus brillants le jour de
l'entretien ne sont pas forcément ceux qui constituent les meilleures recrues pour l'entreprise.
Certains, dont le dynamisme avait profondément impressionné les chargés de recrutement le
jour «J», se révéleront par la suite fâcheusement dépourvus d'esprit d'initiative.
D'autres, qui n'avaient pourtant pas totalement convaincu les chargés du recrutement,
surprendront par la qualité de leur travail et de leur investissement personnel. Lors des
entretiens, le charisme personnel des candidats joue pour beaucoup. Cela ne veut pas dire que
l'on ne peut pas apprendre à passer cette épreuve, bien au contraire.
Les entretiens d'embauche ne relèvent pas que de la magie pure. Ils reposent sur tout un
ensemble de règles. Les maîtriser, c'est mettre toutes les chances de son côté.
À faire en sorte que l'entreprise et vous-même vous connaissiez mieux. De la même manière
que la première désire trouver un candidat «qui fasse l'affaire » , vous voulez rejoindre une
société qui vous aide à réaliser votre plan de carrière et à vous épanouir dans le travail.
Gardons-nous de cette image réductrice, nourrie par la phobie du chômage, qui consiste à
croire que seule l'entreprise a des exigences et que le candidat se contente de répondre à son
appel si celle-ci daigne lui faire signe. Lui aussi a des exigences, lui aussi a le choix. Lui aussi
peut dire non si la proposition de l'entreprise ne le satisfait pas. En réalité, aucune des deux
parties n'a intérêt à se tromper sur l'autre.
Même si rejoindre une entreprise s'apparente de moins en moins à «Un mariage pour la vie»,
il s'agit d'un engagement lourd de conséquences, surtout quand il s'agit d'une première
expérience. Car cette dernière va marquer toute la suite de votre carrière. C'est grâce à elle
que vous allez rebondir sur un autre poste et construire peu à peu votre vie professionnelle.
À quoi sert un entretien ?
Tout simplement à faire en sorte que les deux parties ne se trompent pas l'une sur l'autre. Le
déroulement de l'entretien découle entièrement de cet impératif. L'employeur et le candidat
ont autant de choses à apprendre. Chacun a des éléments pour se faire une idée de l'autre
partie. L'employeur dispose de la lettre de motivation et du CV.
Tout un ensemble de points doivent être abordés. Faire l'impasse sur l'un d'eux, c'est prendre
le risque de ne pas «trouver la bonne chaussure à son pied».
▪ Un impératif : se préparer
Les questions que le recruteur vous posera, vous pouvez vous y préparer. Elles ne varient
guère d'une entreprise à une autre, pour la simple et bonne raison que tous les employeurs
veulent savoir la même chose :
Si vous avez envie de paraître à l'aise, cohérent, et sûr de vous, vous avez tout intérêt à
préparer vos réponses avant l'entretien.
Attention cependant ! Ne vous trompez pas d'objectif. Il ne s'agit pas d'apprendre des réponses
par cœur, mais d'avoir réfléchi une première fois à ces questions, pour ne pas hésiter trop
longtemps devant le recruteur et ne pas fournir de réponses erronées.
Ne nous leurrons pas. Un entretien d'embauche est bel et bien une épreuve, quasi sportive.
Dans le feu de l'action, beaucoup se sentent au mieux de leur forme, s'étonnant presque d'avoir
les pensées aussi claires et de s'exprimer avec autant de facilité.
Galvanisés par un stress positif et par de bénéfiques poussées d'adrénaline, ils sont capables
d'exploits, à l'instar des sportifs. L'épreuve terminée, il n'est d'ailleurs pas rare qu'ils
s'effondrent, ressentant une extrême fatigue, d'autant plus surprenante que quelques minutes
auparavant ils se seraient jurés capables de courir dix marathons de New York à la suite.
Pas question d'arriver au rendez-vous si vous êtes malades, si vous avez le ventre vide, ou si
vous traversez une grave dépression nerveuse. Vous devez être en possession de tous vos
moyens. Vous en aurez plus que besoin.
Face à ces attentes, votre stratégie est simple : vous devez avant tout le rassurer en lui
montrant que vous êtes une valeur sûre, quelqu'un de confiance, et que vous collez point par
point au profil requis.
Vous devez également tirer parti de cette rencontre pour obtenir des informations sur le poste
à pourvoir et sur l'entreprise. Il est assez fréquent que le recruteur commence l'entretien en
vous demandant de vous présenter, avant même de vous avoir présenté le poste à pourvoir.
Même si ce procédé vous semble quelque peu «cavalier» (après tout, c'est lui qui vous a
convoqué, voire même dans certains cas «démarché»), ne vous en offusquez pas et exécutez-
vous.
N'oubliez pas néanmoins de lui poser des questions à votre tour pendant la suite de l'entretien.
Les informations que vous obtiendrez ainsi seront précieuses si vous êtes amené à passer
d'autres entretiens avec l'entreprise qui recrute.
Soyez concis, clair, efficace. Ne l'assommez pas de questions. Allez droit au but et veillez bien
à ne pas rentrer dans les détails techniques du poste. N'oubliez pas que vous avez affaire à un
expert du recrutement et non pas à un spécialiste de votre métier.
votre personnalité
et vos motivations.
Première famille :
- Ceux qui sans forcément avoir reçu de formation spécialisée ont accédé à la direction
des ressources humaines après avoir mené toute une carrière au sein de l'entreprise.
Leurs caractéristiques : ils connaissent bien leur entreprise et la plupart de ses métiers.
Ils ont à priori une approche très pragmatique du recrutement, ce qui ne les empêche
pas de recourir le cas échéant aux techniques d'embauche.
Seconde famille :
- Les experts du recrutement. On retrouve là une population beaucoup plus proche des
consultants extérieurs. Comme ces derniers, ils sont rompus aux techniques
d'embauche et peuvent recourir à l'analyse graphologique ou à des tests de
personnalité, d'aptitude ou d'intelligence.
▪ L'attitude à adopter lors de l’entretien de recrutement :
Elle dépend bien évidemment de votre interlocuteur. Si vous avez affaire à une personne d'âge
mûr, qui vous pose des questions «d'initié » sur votre métier et les missions que vous avez eus
à remplir au cours de vos précédentes expériences, il y a de fortes chances que votre
interlocuteur appartienne à la première famille. Soyez alors très précis dans vos réponses, c'est
exactement ce qu'il attend de vous.
Si au contraire il ne rentre pas dans les détails techniques de vos missions, si son intérêt
semble beaucoup se porter sur des questions de personnalité et de comportement, vous avez
peut-être affaire à un représentant de la «deuxième famille».
Dans ce cas, agissez comme si vous étiez en face d'un consultant extérieur :
N'oubliez pas que c'est un spécialiste des ressources humaines n’est pas un spécialiste
de votre activité et de votre métier. Épargnez-lui notamment le jargon propre à votre
corporation.
Vous l'intéresserez en revanche en posant des questions sur des sujets qui relèvent de sa
compétence :
Le hiérarchique direct est «Obsédé» par les compétences et les performances techniques des
candidats. Il n'a qu'une peur : recruter quelqu'un qui ne soit pas à la hauteur (comme il va
travailler avec vous, il sait que cela lui retomberait dessus). Et qu'un désir : trouvé la personne
qui va lui faciliter le travail et lui faire gagner du temps.
Bref, il est en quête du parfait collaborateur, celui sur lequel on peut se reposer, capable de
prendre des initiatives (mais aussi de bonnes initiatives) tout en sachant obéir.
Il s'intéressera beaucoup moins que le recruteur extérieur à votre vie privée et cherchera avec
moins d'obstination que lui à percer les moindres tréfonds de votre personnalité. Cela ne veut
pas dire que votre personnalité n'influera pas sur son jugement, bien au contraire.
Son approche sera tout simplement beaucoup plus intuitive et moins méthodique que celle
d'un spécialiste du recrutement.
Ce sera plus une question d'atomes crochus (un élément décisif dans les entretiens de
recrutement, sur lequel, malheureusement, vous ne pouvez pas grand-chose). Vous lui
"plairez » ou ne lui «plairez» pas.
Avec cet homme de terrain, qui parle le même langage que vous, vous pourrez entrer dans le
détail de vos précédentes expériences et parler «technique». C'est même précisément ce qu'il
attend de vous.
N'hésitez pas à être vous-même, à laisser percer votre personnalité. Plus encore que le chargé
de recrutement, le hiérarchique veut parler à une personne de chair et d'os. Pourquoi ? Tout
simplement parce que contrairement à celui-ci, il va être amené à travailler avec vous. Il faut
donc que vous suscitiez chez lui l'envie de vous recruter. Qu'il se dise au bout du compte :
"Tiens, j'ai bien envie de travailler avec lui».
Un entretien avec un hiérarchique n'est finalement réussi que si, à un moment ou à un autre
de la conversation, il devient autre chose qu'un entretien. Mais ce miracle ne se réalise pas sur
commande. Cela dépend souvent de la découverte d'affinités (conceptions du métier
identiques, hobby commun, etc.).
C'est logique : pour un hiérarchique, un bon candidat est avant tout quelqu'un qui lui
ressemble ...
Un dernier point d'importance : N'oubliez pas que vous avez devant les yeux votre futur
hiérarchique. S'il vous demande comment vous voyez votre avenir dans cette entreprise, ne
soyez pas étourdi au point de dire que vous vous voyez bien accéder à son poste au bout de
deux ou trois ans ... Montrez-vous ambitieux, mais pensez à cacher ces dents qui rayent le
parquet !!!!
En règle générale, vous passerez pour un même poste au minimum deux entretiens
d'embauche. Un entretien dure en règle générale entre trois quarts d'heure et une heure et
demie.
Ne vous laissez pas décontenancer néanmoins s'il ne dure que 30 minutes. Il n'y a aucun lien
entre la durée de l'entretien et sa réussite. Celui-ci peut très bien durer deux heures et
déboucher sur une réponse négative ou inversement. Par ailleurs, chaque recruteur a sa
technique.
Au fil des entretiens, vous pouvez être amené à rencontrer plusieurs hiérarchiques, en
remontant «la pyramide». Dans des entreprises de taille moyenne, vous aboutirez ainsi au
final dans le bureau du PDG ou du directeur général.
Chaque rendez-vous est un cap de passé ... jusqu'à l'embauche finale. Si le poste à pourvoir
n'est pas situé au siège de l'entreprise, il y a de fortes chances également pour que vous ayez
à passer dans un premier temps des entretiens au siège de l'entreprise (national ou régional),
puis, sur site (en magasin, succursale, ou agence).
Avantage de cette solution : cela vous permet de vous faire une idée un peu plus concrète de
ce qui vous attend et de l'ambiance de l'entreprise. Vous saurez tout de suite si vous avez envie
d'y travailler ou pas ...
Si le principe et les objectifs poursuivis restent les mêmes (recruter «the right man in the
right place»), différents types d'entretiens existent néanmoins. Ils vont du plus classique
(entretien individuel) aux plus originaux jeux de rôle, mises en situation), en passant par les
plus éprouvants journées-marathon d'entretiens en chaîne) et les plus informels (par exemple
un repas où sous prétexte de faire plus ample connaissance, on poursuit sans en avoir l'air
l'entretien de recrutement).
▪ L'entretien individuel
Le plus fréquent est l'entretien individuel «face à face", où le candidat rencontre un seul
interlocuteur. C'est sans doute le cas de figure qui s'avère le plus confortable pour le candidat,
celui où il aura le plus de chances d'engager un véritable dialogue.
Dans certaines entreprises, cet entretien individuel peut éventuellement être précédé d'une
réunion collective de présentation de la société. Ce type de réunion n'a rien à voir avec un
entretien collectif. Il ne s'agit pas là de tester les candidats, mais tout simplement de leur
donner des informations sur le poste à pourvoir et l'entreprise. Objectif visé : gagner du temps.
En général, les sociétés y recourent quand elles ont passé une petite annonce et qu'elles
reçoivent un nombre important de candidats.
L'entretien individuel peut-être directif (et semi-directif ou non directif). Dans le premier cas,
votre interlocuteur mène la danse, dans le second cas, il vous laisse organiser la conversation.
Autre forme d'entretien, le "candidat face à un groupe». Le recruté se trouve seul face à un
groupe de deux, trois ou quatre personnes (le plus souvent votre futur chef de service et des
membres de la direction de l'entreprise). Tous ne posent pas forcément des questions. Certains
peuvent jouer le rôle de simples observateurs.
Cette épreuve est intimidante et prend des airs de cour d'assise ... Mais elle peut se justifier
par une volonté d'objectivité accrue. Les recruteurs veulent s'abstraire ainsi des impressions
et appréciations personnelles.
Ils désirent confronter leurs impressions et obtenir une impression collective de votre
candidature. Il se peut également qu'en optant pour ce type d'entretien ils désirent être en
mesure d'apprécier votre capacité à nouer le dialogue et à résister au stress.
Cette technique d'entretien présente par ailleurs un autre avantage : elle fait gagner du temps
à l'entreprise en lui évitant de multiplier les rencontres.
▪ Tous contre un
Autre forme encore : l'entretien collectif. Plusieurs candidats au même poste sont réunis dans
une même pièce. Cette méthode est généralement utilisée pour les postes de commerciaux.
Elle constitue le plus souvent une première étape dans le processus de recrutement.
Elle permet de présélectionner des candidats qui sont par la suite accueillis en entretien
individuel. Un entretien collectif peut prendre différentes formes. En général, une dizaine de
candidats est réunie autour d'une table. Plusieurs membres de l'entreprise (opérationnels,
membres de la direction des ressources humaines) sont présents dans la pièce. Ils
n'interviennent pas durant la rencontre.
Le plus souvent un salarié de l'entreprise vient décrire dans un premier temps l'entreprise, le
poste et ses objectifs. Les candidats sont amenés à poser des questions puis à se présenter les
uns après les autres en exposant les points forts de leur carrière. Ensuite, l'exercice peut
commencer.
Les candidats sont invités à débattre d'un thème donné ou à subir une épreuve (qui peut être
une mise en situation, une simulation de vente, etc.). Pendant ce temps, les recruteurs (souvent
épaulés par un psychologue ou un psychosociologue) observent le comportement des
candidats. Il n'est d'ailleurs pas exclu qu'une caméra soit glissée dans un coin de la pièce.
Vous pouvez être amené à passer des entretiens «en chaîne», c'est à dire à suivre plusieurs
entretiens successifs avec différentes personnes. Cette forme d'entretien est très éprouvante.
Il s'agit en général de tester votre résistance nerveuse et votre rapidité de réaction. Fort
heureusement, on recourt aux entretiens en chaîne essentiellement pour les métiers
commerciaux.
Les autres formes d'épreuves
Vous pouvez être convoqué à un banal entretien et vous apercevoir que la rencontre en
question n'a plus grand chose à voir avec un entretien de recrutement. On ne vous demande
pas de répondre à des questions, de dialoguer avec un dirigeant de l'entreprise, mais on vous
fait subir ce qu'on appelle généralement une « mise en situation » ou un test d'aptitude
professionnelle.
Les recruteurs justifient généralement cette technique d'embauche en disant qu'il faut valider
le «dire» par le «faire ». En «décodé" » : c'est facile de se prétendre compétent sur le papier,
encore faut-il le prouver ...
Elle peut prendre diverses formes. Elle peut notamment, dans sa version la plus «douce», être
totalement informelle ...
Au hasard d'un entretien, l'air de rien, un recruteur vous tend un papier et vous demande de
réagir : "Qu'est-ce que vous en pensez ?". Cela peut être un cas juridique, si vous postulez dans
un cabinet d'avocat, l'extrait d'un bilan, si vous êtes comptable, etc. Dans la plupart des cas, le
recruteur vous laisse un petit temps de réflexion.
Une autre version, plus classique encore : le recruteur se met tout d'un coup à parler anglais
pour tester vos connaissances linguistiques. Très redouté par ceux qui ont marqué sur leur
CV «Anglais lu, parlé, écrit…. alors qu'ils auraient été beaucoup plus proches de la réalité en
écrivant «Anglais baragouiné, bredouillé, bafouillé" ...
La «mise en situation, peut être beaucoup plus formalisée que cela. Elle peut être une épreuve
à part entière, en dehors de tout entretien, et se dérouler en présence d'un jury composé du
chargé de recrutement, des hiérarchiques et même parfois d'un psychologue.
L'épreuve peut consister dans une étude de cas à réaliser, ou dans un jeu de rôle. On demande
par exemple à un commercial de simuler un acte de vente, tandis qu'un salarié de l'entreprise
joue le rôle du client. Pendant ce temps là, le jury observe ses méthodes et analyse son
comportement.
Les questions et les pièges …..
Etes-vous satisfait de vos études, de votre formation?:
Vous débutez dans la vie active, et il y a de fortes chances pour que votre interlocuteur vous
pose cette question.
Il va de soi que vous n'allez pas commencer à critiquer votre école, ce qui reviendrait à scier
la branche sur laquelle vous êtes assis : en la dénigrant, vous vous dénigreriez vous-même.
Vous devez donc vendre votre formation, en montrant qu'elle vous a apporté des compétences
solides, opérationnelles, et qu'elle vous a bien préparé au monde de l'entreprise.
Chaque école et chaque formation a ses points forts. Vous pouvez notamment mettre en
avant :
1. Parlez-moi de vous ?
Répondez brièvement en distinguant votre vie familiale, votre formation, votre expérience
professionnelle et ce que vous avez fait ces dernières années. Évitez tout ce qui ne concerne
pas directement votre cas (études des frères et soeurs, etc...).
Parlez de 2 ou 3 points utiles pour la fonction proposée. Attention, pour être crédible, il faut
pouvoir prouver ce que vous avancez. Sinon, vous prenez le risque de passer pour un
"baratineur". Par exemple, si vous voulez montrer que vous êtes bon vendeur, expliquez-le
avec des exemples chiffrés.
Mettez en avant les aspects équilibrés, adaptables et humain de votre personnalité. Rappelez
vos traits dominants. Soyez-vous même !
4. Quelle est votre situation de famille ?
Cette question peut être considérée comme embarrassante surtout si vous êtes une femme, ou
si vous venez de vous séparer. Sachez que le contenu de votre réponse intéresse bien moins le
recruteur que la façon dont vous vous comportez. Car ce qu'il cherche, c'est à vous déstabiliser.
A ce type de question, opposez le calme comme s'il s'agissait d'une provocation.
Citez ceux qui montrent votre dynamisme. Evitez les énumérations excessives, votre
interlocuteur ne pourra pas tout retenir.
6. Que lisez-vous ?
Sauf si vous ne lisez jamais, indiquez quelques revues et périodiques proches du secteur
économique de l'entreprise qui vous reçoit et donnez un choix de livres de genres différents
de qualité.
Si vous avez entendu dire qu'il y avait des avantages sociaux au sein de l'entreprise, surtout
n'en parlez pas. Cela donnerait l'impression que vous cherchez à profiter de la société sans
vouloir lui apporter grand chose. Avant tout, présentez vos motivations par rapport au poste.
Montrez que vous avez recueilli des informations sur le projet et le type de management de
l'entreprise et que vous adhérez à ses choix. Soyez motivé et enthousiaste !
10. Qu'est-ce qui vous intéresse le plus, et le moins dans le poste proposé ?
Donnez trois ou quatre facteurs qui vous motivent particulièrement et limitez les éléments
qui ne vous passionnent guère.
Distinguez les activités qui le composent, les fonctions qui les animent et la mission qui est
d'atteindre un objectif.
12. Que souhaitez-vous trouver dans ce poste que vous n'aviez pas avant ?
Répondez que vous recherchez plus de responsabilité, d'autonomie, avec des objectifs mieux
définis et plus ambitieux. Mais ne vous montrez pas amer en évoquant votre dernier poste.
Montrez que vous êtes ambitieux, mais aussi que vous êtes patient. Expliquez que votre
premier objectif est de réussir la mission qui vous est confiée et de participer au
développement du service.
Rapportez-vous au poste présenté par votre interlocuteur et indiquez vos expériences réussies
semblables à celles qui vous seront confiées dans la nouvelle entreprise.
Rappelez les différentes composantes d'une rémunération, montrez que vous êtes respectueux
de la grille des rémunérations de chaque entreprise et qu'en conséquence, vous préférez
obtenir plus d'informations sur le sujet avant de faire une proposition. Avancez avec prudence
mais ne vous bradez pas.
Demandez quelle est la fourchette dans des postes similaires de la société. Si vous n'avez pas
de réponse, donnez une fourchette sous réserve d'en savoir davantage sur la nature et les
responsabilités du poste que l'on vous propose.
Plutôt que de parler négativement de votre ancienne entreprise, dites que vous recherchez
un "plus". Que c'est un souci d'évolution professionnelle qui vous motive.
Dites que vous êtes sur d'autres pistes intéressantes mais que le poste proposé correspond
tout à fait à ce que vous recherchez. Précisez que vous souhaitez être fixé rapidement pour
être libre vis –à vis des autres contacts.
Même si vous êtes parti avec des différents vis -à-vis de votre employeur, tirez un bilan positif.
Expliquez ce que vous y avez appris et réalisé. Présentez les dossiers que vous avez traités
qui vous ont permis d'affirmer votre personnalité et développer votre potentiel. Soyez clair et
synthétique.
Donnez des chiffres, des effectifs, un budget, un nombre de points de vente, le cas échéant, les
variations obtenues par votre gestion. Dans tous les cas, présentez des éléments concrets.
22. Avez-vous effectué des voyages à l'étranger ?
Évitez de répondre que vos voyages à l'étranger vous ont permis de vous familiariser avec des
modes de vie et des paysages différents. Cette réponse est banale. En effet, 90% des candidats
répondent à peu près la même chose ! Faites une réponse plus personnelle. Si vous n'avez rien
à dire, ne parlez pas de vos voyages.
Attention, c'est une question piège. Si vous devez avoir un poste d'encadrement, parlez de vos
expériences réussies, de votre engagement personnel, de votre souplesse et de votre capacité
à mobiliser vos collaborateurs pour atteindre un objectif.
24. Si vous deviez recruter vos collaborateurs, que rechercheriez- vous en eux ?
Vous pouvez répondre qu'après avoir vérifié leurs compétences techniques, vous rechercheriez
leurs capacités d'initiative, d'adaptabilité et leur sens de l'équipe.
Montrez que vous y avez réfléchi et que vous croyez en son avenir, ses marchés, sa mutation
et ses projets Vous pouvez avancer quelques idées personnelles sur les événements récents de
la profession (ouverture sur l'Afrique, la CEMAC , l’Europe...). Quelle que soit la question
posée, prenez toujours votre temps avant de répondre !
Indiquez en quoi le poste proposé et la société qui vous a convoqué répondent parfaitement
à vos souhaits. Vous pouvez par exemple, parler du produit, dire pourquoi il vous intéresse.
Si vous ne suivez pas de cours ou de stages, dites que vous lisez des publications
professionnelles régulièrement pour vous tenir à jour ou indiquez qu'il vous serait facile de
reprendre une formation.
Ne soyez pas prétentieux. Savoir parler de ses échecs est un point positif. Montrez que vous
avez su les analyser pour repartir du bon pied.
29. Quels sont les obstacles que vous avez rencontrés dans vos missions ?
Indiquez une difficulté objective inhérente à la nature de votre mission et expliquez comment
vous l'avez surmontée.
30. Pourquoi avez-vous du chercher aussi longtemps ?
Cette question peut vous être posée si vous cherchez déjà depuis plusieurs mois. Ne vous
laissez pas désarçonner. Répondez que vous avez commencé votre recherche activement dès
que vous avez analysé le marché, ses besoins. Vous pouvez ajouter qu'aujourd'hui, le délai
minimum pour trouver un emploi est de trois mois.
31. Quels sont vos sentiments actuels sur votre évolution professionnelle ?
Le recruteur cherche à évaluer la qualité de l'expérience que vous avez acquise. Soyez positif
et évitez de donner l'impression que vous avez déjà donné dans le passé le meilleur de vous
même. Vous pouvez dire que chaque jour qui passe est pour vous l'occasion de donner le
meilleur de vous-même et que l'entreprise concernée vous semble offrir un environnement
dans lequel vous serez à l'aise.
C'est une question piège, car elle déroute. Évitez de répondre : "Vous n'avez pas de meilleur
candidat à ce poste". Le mieux est de donner une réponse courte et précise. Remémorez-vous
la description du poste faite par l'interviewer et faites correspondre point par point vos
compétences. Vous pouvez répondre pour conclure: "Je pense remplir pleinement toutes les
conditions. Je crois être un bon candidat pour ce poste".
Soyez prudent ! Si vous annoncez 60 heures, vous risquez de devoir les faire pour tenir parole.
Si vous annoncez 39 heures, le recruteur risque de penser que vous travaillez comme un
fonctionnaire. Vous pouvez donner une échelle de 40 à 50 heures. Au -delà, vous pouvez
redéfinir le poste.
C'est une question délicate. Vous pouvez dire que vous cherchez la stabilité et que vous êtes
prêt à progresser. Si ces critères sont respectés, vous ne voyez aucune raison d'aller voir
ailleurs.
Dites que vous en avez tiré une expérience riche, mais que vous souhaitez faire évoluer votre
carrière. Expliquez votre démarche de façon très positive.
Cette question sert souvent de test au recruteur. Cela lui permet de connaître votre
motivation. Vous pouvez répondre que vous déménagerez s'il existe une réelle opportunité
pour votre carrière.
36. Êtes-vous prêt à déménager ?
Cette question sert souvent de test au recruteur. Cela lui permet de connaître votre
motivation. Vous pouvez répondre que vous déménagerez s'il existe une réelle opportunité
pour votre carrière.
Évitez de répondre non, car vous perdriez l'attention du recruteur Répondez donc
positivement puis enchaînez sur les qualités qui sont nécessaires pour accomplir ce travail et
montrez que ce sont celles dont vous avez pu faire la preuve dans votre emploi précédent.
Rappelez que, souvent, les entreprises se plaignent du manque d'expérience. Ajoutez que vous
pourrez être opérationnel plus vite et que votre expérience profitera aussi à ceux qui
travailleront avec vous.
Dites que l'isolement vous convient pour réfléchir, résoudre un problème, faire certains choix,
mais que travailler en équipe est nécessaire en revanche pour analyser des résultats, pour
évaluer des projets.
Évitez de répondre "non" sans aller plus loin. Cela montrerait votre manque de répartie. Vous
n'aurez pas profité de l'occasion qui vous était offerte de communiquer des informations, en
demander de nouvelles sur le poste et terminer en beauté.
Synthèse 6 : L’e-réputation
Ce ne sont pas de bons signaux à envoyer aux entreprises qui sont très soucieuses de la
protection des données.
Si certaines informations circulant sur vous sont gênantes ou erronées et qu'elles pourraient
vous porter préjudice dans le cadre d’une recherche d’emploi, il faut agir !
▪ Nettoyez vos informations et photos. C'est à vous de vous en occuper. Utiliser les
paramètres de confidentialité.
▪ Vérifiez les niveaux de confidentialité des réseaux sociaux sur lesquels vous avez
créé des profils.
Pour Facebook par exemple, cliquez sur le bouton « Paramètres » afin de verrouiller l'accès
public à votre profil ainsi que la possibilité pour vos amis de publier votre photo sans votre
accord...
Vous pourrez aussi: interdire l’identification de vous sur une photo par quelqu’un d’autre («
tag »); vérifier ce que les autres voient de votre journal en utilisant la fonction « Aperçu du
profil en tant que »; indiquer que vous ne voulez pas que les moteurs de recherche en dehors
de Facebook affichent votre profil... Faites de même pour tous les réseaux sociaux personnels
sur lesquels vous êtes présents : Twitter, Instagram...
Bibliographie :