Vous êtes sur la page 1sur 16

Université Hassan II – Mohammedia

Ecole Nationale de Comemrce et Gestion


Casablanca

Théorie des organisations


L’approche sociologique: l’acteur et le
système

Réalisé par: Encadré par:


Sara Jdily Mr.Karim Guessmi

Fait le: 23/03/2011


1
Problématique
• Quelles sont les contraintes de l’action
organisée? Quelles sont les différences entre
l’approche rationnelle et sociologique?

• Comment les auteurs définissent la marge de


liberté de l’acteur dans une organisation?
Quel est le principe fondamental de l’analyse
stratégique dans une organisation ?

2
Première partie : Les contraintes de
l’action collective

• L’action organisée n’est pas un phénomène


naturel, c’est un construit social dont l’existence
pose problème et qui a émergé et a été
maintenu par des conditions.

• Les modes d’actions collectives ne sont pas des


données qui surgissent spontanément, mais des
solutions contingentes (arbitraires) que les
acteurs autonomes ont créé pour résoudre le
problème créé par l’action collective.

3
• Caractéristiques:

• Les effets pervers, et ce sont les effets


inattendus, aberrants sur le plan collectif d’une
multitude de choix individuels autonomes et
rationnels. Ils marquent le décalage entre les
orientations de l’action collective et les intuitions
des acteurs, et l’effet d’ensemble de leur
comportement dans le temps.

• Action collective et organisation sont


complémentaires, ce sont deux faces du
problème de la structuration des champs à
l’intérieur desquels l’action se développe.
4
• Les objectifs et les motivations des
acteurs n’agissent pas rationnellement le
cadre de construit. La transparence
sociale est impossible.

5
• Les modes d’organisation sont des solutions construites
(artificielles) à des problèmes. Les problèmes de l’action
collective:

 L’organisation constitue la forme la plus visible et la plus


formalisé institué et contrôlé de façon consciente, et est
considéré comme un problème à expliquer, chose qui
pousse à élaborer un raisonnement qui permet
d’analyser et de comprendre la nature et les difficultés
de l’action collective.

 Un autre problème, celui de la coopération et


l’interdépendance entre acteurs poursuivant des intérêts
divergents. La coopération peut se faire soit par la
soumission partielle des participants aux volontés et
objectifs de l’ensemble soit par la négociation et le
marchandage.

6
Les caractéristiques de l’approche
rationnelle
• Reconnaît le changement comme levier
conducteur de toute organisation;

• Suppose une rationalité de mouvement


des acteurs;

• Reconnaît le caractère construit des


modes d’organisation;
7
• Reconnaît le caractère construit des modes
d’action;

• Acceptation des risques dus aux changements;

• Suppression des sources d’incertitudes pour une


meilleure visibilité d’action;

• Les modes comportementales des acteurs sont


plus visibles.
8
Les caractéristiques de l’approche
sociologique
• Résistance à la réactivité;

• Caractère irrationnel des acteurs face aux


changements;

• Considère qu’il n’existe qu’une seule


manière de faire;

9
• Ne rationalise pas les comportements
sociaux;

• Approche dont les limites se vérifient sur


la partie contingente des contraintes;

• Suppose que les construits sociaux sont à


caractère naturels.
10
Deuxième partie : L’acteur et sa
stratégie
• L’acteur organisationnel par ses actions, est conditionné par un
besoin de liberté et une marge de manœuvre exigée et approuvée.
Néanmoins, cette marge de liberté demeure :

 Marge de manœuvre est récupéré par le système officiel;

 Théorique, non absolue avec ses contraintes;

 Image d’une organisation mécanique dans un contexte complexe;

 Marge de liberté contrôlée;

 Considéré comme une tête pensante; les acteurs ne sont plus « une
main » ou « un cœur ».
11
• Pour l’analyse des comportements humains, il faudra
dans un premier lieu, éliminer les raisonnements a
priori, c’est-à-dire les raisonnements mal fondés qui
ne se fondent pas sur des données solides, ou
autrement dit qui prennent en compte uniquement
l’acteur et non l’interaction des comportements dans
un groupe, et minimisent ainsi les contraintes de
l’organisation à un fait automatique.

12
• C’est à travers cela que Chris Argyris s’est
inspiré des travaux de Maslow pour hiérarchiser
cette fois ci les besoins psychologiques;

• Il en découle comme résultat que


l’acteur/individu négocie avec son organisation
dans ses propres intérêts. C’est dire que le
principe de l’analyse stratégique repose sur :

13
• la contingence de leurs comportements en leur
imputant une liberté et rationalité illimitées ;

• La recherche continuelle d’une meilleure solution;

• Manque de clarté et cohérence des objectifs et


modification régulière du processus en
changeant d’avis des acteurs;

• L’individu est contraint, limité et actif.

14
• La rationalité de l’individu est orientée à travers
des opportunités qui les définit dans un contexte
et aussi par rapport au comportement des autres
acteurs, Le comportement de l’individu ne peut
être conçu hors contexte.

• La démarche stratégique place l’individu dans


un contexte précis, le relie d’autres acteurs et à
son milieu organisationnel. Elle délecte la
contingence de l’acteur, fait de la rationalisation
illimitée une contrainte à la liberté et aux
informations contextuelles retenues.
15
• Donc, elle décide de manier de façon
séquentielle les plans d’action avec un
seuil minimum de satisfaction qui,
devenant optimum face au manque de
rationalité.

16

Vous aimerez peut-être aussi