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THERMODYNAMIQUE II
CHAPITRE I
PRINCIPES DE LA THERMODYNAMIQUE
POUR SYSTEMES OUVERTS
2
I. LE PREMIER PRINCIPE POUR LES SYSTEMES OUVERTS
I.1 DEFINITIONS ET HYPOTHESES
Un système ouvert est un système qui peut échanger de la matière avec
l’extérieur. On s’intéresse seulement à des systèmes fluides. On supposera dans ce
cas deux hypothèses :
- L’écoulement est unidimensionnel : dans toute section de l’écoulement, les
grandeurs intensives sont supposées uniformes.
- L’écoulement est permanent (stationnaire) : l’état de l’écoulement est
indépendant du temps.
Sortie
S 𝑀̇𝑠
Entrée
𝑀̇𝑒
Zs
Ze
Entrée Sortie
𝑃𝑒 𝑃𝑠
S S ሬԦ𝑠
𝑉
ሬԦ𝑒
𝑉
𝑍𝑠
Z
s
e
t t+∆𝑡
Figure N°2 - Définition d'un système fermé, à partir du système ouvert
3
☼ On considère donc le système F défini par :
À l'instant "initial" t : le contenu du système S + la quantité de matière (dMentrée)
qui va pénétrer par l’entrée e dans S à t,
à l'instant "final" 𝑡 + ∆𝑡 , le contenu du système S + la quantité de matière
(dMsortie) quittant par la sortie s à t+∆𝑡.
On a alors :
MF (t) = MS (t) + dMentrée
En retranchant 2 de 1, on obtient :
𝑛ሬԦ
𝑛ሬԦ
ሬԦ𝑒 ሬԦ𝑠
𝑉
𝑉
A l’entrée A la sortie
On a :
ሬሬሬሬԦ . 𝑆Ԧ = −𝜌. 𝑆. 𝑉𝑒 . 𝑑𝑡
𝑑𝑀𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒 = 𝜌𝑑𝑉 = 𝜌𝑑𝑥
De même, on a :
ሬሬሬሬԦ . 𝑆Ԧ = 𝜌. 𝑆. 𝑉𝑠 . 𝑑𝑡
𝑑𝑀𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒 = 𝜌𝑑𝑉 = 𝜌𝑑𝑥
Soit alors dans le cas général, le bilan de masse d’un système ouvert en régime
permanent :
∑𝒊 𝑴̇𝒆𝒊 = ∑𝒋 𝑴̇𝒔𝒋
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I.3 PREMIER PRINCIPE POUR SYSTEME OUVERT
Le système F ainsi défini est bien fermé, et on peut lui appliquer le premier principe.
L'énergie interne du système F à l'instant initial est :
UF (t) = US (t) + Ue
UF (t + ∆t) = US (t + ∆t) + Us
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On fait apparaître les enthalpies des quantités de matières échangées :
Dans cette équation, 𝐻𝑒 est l'enthalpie de la masse M de matière qui va pénétrer dans
le système pendant le temps∆𝑡. Si on divise cette grandeur par le temps∆𝑡, on fait
apparaître le débit d'enthalpie apporté par le courant de matière qui pénètre dans S :
He Mhe
Ḣe = = = he Ṁe
∆t ∆t
Remarque :
Pour éviter toute confusion avec un volume, nous garderons le symbole "vecteur"
pour les vitesses telles queሬሬሬሬሬሬԦ
𝑣𝑒 .
On peut définir le débit d'énergie cinétique transporté par le courant d'entrée comme :
∆Ece 1 ሬሬሬሬԦ2
Ėce = = Ṁve
∆t 2
dUS dEcS
+ = Ḣe − Ḣs + Ece − Ecs + (Ṁe ze − Ṁs zs )g + Ẇ + Q̇
dt dt
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régime permanent échange de façon continue de la matière avec l'extérieur, mais ses
variables d'état restent constantes dans le temps.
Le premier principe de la thermodynamique pour les systèmes ouverts en régime
permanent s’écrit finalement comme suit :
𝟏 𝟐 𝟏 𝟐
𝑴̇𝒔 (𝒉𝒔 + ሬሬሬሬԦ
𝒗𝒔 + 𝒈𝒛𝒔 ) − 𝑴̇𝒆 (𝒉𝒆 + ሬሬሬሬԦ
𝒗 + 𝒈𝒛𝒆 ) = 𝑾̇ + 𝑸̇
𝟐 𝟐 𝒆
Les variables d'état du système étant constantes, son énergie interne (fonction
𝑑𝑈𝑠
d'état) l'est aussi, et 𝑑𝑡
= 0.
𝟏 𝟏 𝟐
𝑴̇ (𝒉𝒔 + ሬ𝒗Ԧ𝟐𝒔 + 𝒈𝒛𝒔 − 𝒉𝒆 − 𝒗
ሬԦ − 𝒈𝒛𝒆 ) = 𝑾̇ + 𝑸̇
𝟐 𝟐 𝒆
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Important :
C'est l'expression du premier principe pour un système ouvert en régime permanent.
On constate que par rapport à l'expression pour des systèmes fermés :
- Les variations temporelles de grandeurs comme l'énergie interne ou l'énergie cinétique
sont remplacées par des variations dans l'espace, entre l'entrée et la sortie
- L'enthalpie transportée par les débits matériels remplace l'énergie interne du système
fermé.
- Les puissances mécanique et thermique remplacent le travail et la chaleur
En cas général d’un système qui échange plusieurs écoulements, travaux et chaleur,
on écrit :
𝑘 𝑚
𝑛 𝑚
∑ 𝐻̇𝑠 − ∑ 𝐻̇𝑒 = ∑ 𝑊̇ + ∑ 𝑄̇
𝑖 𝑗
𝑖 𝑗
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subit différentes transformations par suite d'échange d'énergie avec le milieu
extérieur.
On ne considèrera que des processus stationnaires et réversibles en négligeant les
variations d'énergies cinétique et potentielle du fluide
(∆Ec = ∆Ep = 0) dans le système.
En effet, pour les systèmes fermés, on s’intéresse qu’au travail reçu ou fourni par le
gaz (dans le piston) de l'état 1 à l'état 2. Or pour dimensionner une machine
(compresseur par exemple), ce n'est pas vraiment W12 qui nous intéresse mais plutôt
le travail total Wtotal que le piston doit fournir, non seulement pour transformer le gaz
mais également pour admettre et refouler le gaz hors du cylindre. Ce travail
d'admission et d'échappement est appelé "travail de transvasement" et est noté Wtrans :
2
avec : 𝑊12 = − ∫1 𝑝𝑑𝑉
C'est l'analogue de ∆𝑈12 = 𝑊12 + 𝑄12 pour les systèmes sans transvasement (en
général fermés) : il suffit de remplacer ΔU12 par ΔH12 pour évaluer un Wtotal et non un
travail de transformation uniquement.
On va appeler par la suite ce travail total, le travail technique :
- Système fermé : travail volumétrique
2
⇒ 𝑊𝑣12 = −𝑝 ∫1 𝑑𝑉 et ∆𝑈12 = 𝑊𝑣12 + 𝑄12
Dans les systèmes ouverts, on distingue entre les processus d'écoulement et les
processus de travail :
• dans les processus d'écoulement : La pression est généralement constante
(dp = 0) et le travail technique :
𝟐
W12 = ∫𝟏 𝑽𝒅𝒑12=0
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Exemples de tels processus : les échangeurs et les lignes de transport des fluides (ex :
pipeline)
• dans les processus de travail : il y a un échange de travail technique
(Wt12≠ 0) avec le milieu extérieur
Exemples de tels processus : les turbines, compresseurs et pompes.
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- Transformation isotherme : Wt12 = ∫1 𝑚𝑟dp/p = mrTlnp2/p1 = Wv12
Systèmes ouverts
Q W(technique) ∆𝑈 ∆𝐻
Isochore Q12 = mcv (T2 − T1 ) 𝑊12 = 𝑚𝑟(𝑇2 − 𝑇1 ) ∆U = Q12 ∆H = mcp (T2 − T1 )
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III. DEUXIEME PRINCIPE DE LA THERMODYNAMIQUE DE SYSTEMES
OUVERTS
Sortie
S 𝑀̇𝑠
Entrée
𝑀̇𝑒
Zs
Ze
Figure 3-: Schématisation d'un système ouvert.
Entrée
Sortie 𝑃𝑠
𝑃𝑒 S S
ሬԦ𝑠
𝑉
ሬԦ𝑒
𝑉 Zs
Ze
t t+∆𝑡
où 𝑺𝒊𝒏 et 𝑺𝒐𝒖𝒕 sont les entropies respectives de la matière qui est entrée dans le
système et de celle qui en est sortie pendant l'intervalle de temps ∆𝑡.
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∆𝑆𝐹 = ∆𝑆𝑆 + 𝑆𝑜𝑢𝑡 − 𝑆𝑖𝑛
𝑄̇𝑝 ∆𝑡
∆𝑆𝐹 = ∆𝑖 𝑆𝑆 + ∑
𝑇𝑃
𝑑𝑆𝑆 𝑄̇
̇
𝑆𝑔𝑒𝑛 = + 𝑆𝑜𝑢𝑡 ̇ −∑ 𝑃 ≥0
̇ − 𝑆𝑖𝑛
𝑑𝑡 𝑇𝑃
̇
Où 𝑆𝑔𝑒𝑛 est la vitesse de génération d'entropie (en W/K), liée aux irréversibilités ̇
̇ et
dont le système S est le siège. Cette grandeur est toujours positive ou nulle. 𝑆𝑖𝑛
̇
𝑆𝑜𝑢𝑡 sont les entropies transportées par les débits de matière (produit du débit
massique par l'entropie massique).
Pour un système ouvert en régime permanent (𝑺𝒔 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒), il vient :
𝑄̇𝑃
̇
𝑆𝑔𝑒𝑛 ̇ − 𝑆𝑖𝑛
= 𝑆𝑜𝑢𝑡 ̇ −∑ ≥0
𝑇𝑃
Même si le système S a une entropie constante, il peut générer de l'entropie (dès qu'il
est le siège de phénomènes irréversibles). Cette entropie produite est évacuée, soit
par les débits de matière, soit en cédant de la chaleur avec l'extérieur.
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IV. APPLICATIONS POUR QUELQUES DISPOSITIFS INDUSTRIELS
Les dispositifs industriels ont pour but de produire :
- de la chaleur, du froid,
- ou de l’énergie mécanique.
Ce sont des assemblages de dispositifs élémentaires, ils fonctionnent par cycles. Les
dispositifs élémentaires sont des machines à transvasement, chacun est spécialisé
dans la production d’une grandeur précise (Q, W).
Notons enfin que d’une façon générale, dans les équipements fonctionnant en
régime permanent que :
– L’apport ou l’extraction de chaleur se fait donc préférablement sans transfert
de travail, c’est à dire à pression constante (de façon isobare). Idéalement, ces
transferts se feront à température constante (de façon isotherme).
– L’apport ou l’extraction de travail, nécessitant une variation de pression et le
mouvement de pièces mécaniques au sein du fluide, se fait donc préférablement sans
transfert de chaleur (de façon adiabatique).
Idéalement, ces transferts se feront sans variation d’entropie (de façon isentropique).
𝑃
= 𝑟𝑇
𝜌
Avec r : constante du gaz.
On démontre que pour les gaz parfaits, on peut écrire :
𝑑ℎ = 𝐶𝑝 𝑑𝑇
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𝐶𝑝 𝛾𝑟 𝑟
Rappels : 𝛾= 𝑟 = 𝑐𝑝 − 𝑐𝑣 𝑐𝑝 = 𝑐 =
𝐶𝑣 𝛾−1 𝑣 𝛾−1
∆h = w
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𝑃2
T 𝑃1
T
𝑃1 𝑃2
S S
Compression Détente
Figure-3 : Evolution isentropique dans le diagramme T-S
En tenant compte de :
- La variation négligeable de l’énergie cinétique (et potentielle),
- Des relations qui résultent pour le gaz parfait
On obtient :
𝛾−1
𝑃 𝛾
𝑇2𝑠 = 𝑇1 ( 2 )
𝑃1
𝐾−1
𝑃2 𝐾
𝑇2𝑃 = 𝑇1 ( )
𝑃1
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Dans une machine calorifugée (évolution adiabatique) les mesures effectuées à
l’entrée et à la sortie de la machine permettent le calcul de k :
𝑇1
S 𝑇2𝑠
S
Compression Détente
Figure N°5 - Evolution polytropique et réelle dans le diagramme h-S
IV.2.4 Pompes
Les pompes véhiculant des liquides se divisent en deux catégories
principales :
• les pompes centrifuges : le mouvement du liquide résulte de l’accroissement
d’énergie qui lui est communiqué par la force centrifuge.
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• les pompes volumétriques : l’écoulement résulte de la variation d’une capacité
occupée par le liquide.
En sachant que le volume spécifique de l’eau liquide est environ mille fois plus
faible que celui de la vapeur d’eau, ceci nous pousse à préférer la compression des
liquides à celle des gaz.
IV.2.5 Turbine
Les applications des turbines à gaz ou à vapeur sont nombreuses et variées.
Elles sont justifiées par la grande puissance massique de ces machines
- Application aéronautiques : turboréacteurs et turbomoteurs
- Application spatiales : turbopompes.
- Production électriques centralisée par unités de plusieurs de MW
- Production décentralisée avec ou sans cogénération et/ou cycles combinés
La turbine est la pièce maîtresse de toute installation à vapeur. Longue de
plusieurs dizaines de mètres dans les installations modernes, elle est équilibrée avec
grand soin, mise en place dans son coffrage et, si elle fait l’objet d’attention adéquate,
fonctionnera plusieurs dizaines d’années sans interruption.
Techniquement, outre les gradients de température qui la traversent, c’est
surtout le titre de l’eau dans les derniers étages (en cas de turbine multiétagée) qu’il
faut surveiller. Les gouttelettes liquides, beaucoup plus denses que la vapeur qui les
entoure, percutent en effet violemment les pales et en provoquent l’érosion.
L’ingénieur thermodynamicien veillera ainsi à garder un haut titre (massique de
vapeur), usuellement sans descendre en deçà de 95%.
C’est un dispositif permettant d’obtenir de l´énergie mécanique (w < 0) grâce à la mise
en rotation d’un système arbre + aubes entrainées par un fluide. On distingue les
turbines suivantes :
– Turbines hydrauliques : température ordinaire, entrainement par un flux d’eau.
– Turbines à gaz : détente du gaz à haute température et haute pression.
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Caractéristiques : fonctionnement adiabatique, ∆𝑒𝑝 ≅ 0 et ∆𝑒𝑐 ≅ 0
Le premier principe appliqué entre l’entrée et la sortie donnera :
∆h = w< 0
IV.3.1 Echangeurs
Dispositif statique (w= 0), sans échange de matière permettant un échange
thermique entre 2 fluides par conduction thermique.
– Les 2 fluides circulent soit à co-contre-courant ou à contre-courant.
– Le transfert thermique est favorisé par de grandes surfaces d’échange thermique.
– Gammes d’utilisation : fluides monophasiques ou changement d’´état : vaporisation
(évaporateur) ou condensation (condenseur).
Propriétés : w = 0, ∆𝑒𝑝 ≅ 0 et ∆𝑒𝑐 ≅ 0 Fluide 1
Le premier principe appliqué entre l’entrée
et la sortie donnera : Fluide 2
∆h = q = 0
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IV.3.3 Chaudières
L’ajout de chaleur dans les installations en régime permanent se fait à
pression constante. L’eau du circuit thermodynamique est réchauffée par contact
avec une autre canalisation : d’air dans le cas des centrales à combustion (déchets,
charbon, gaz), ou d’eau (d’un circuit secondaire) dans le cas des centrales nucléaires
(on verra des applications dans des chapitres futurs).
Le rendement des transferts de chaleur des chaudières à gaz fonctionnant à haute
température, dans les installations importantes, avoisine usuellement les 80%.
Parce qu’elle fonctionne à haute pression (jusqu’à 60 bars pour les
installations modernes), et est le théâtre de transferts de chaleur et gradients de
température importants, la chaudière est un élément coûteux et lourd.
La déférence de masse volumique entre les deux phases (liquide et vapeur dans
la chaudière fait qu’il est difficile de surchauffer la vapeur en présence de liquide.
Nous considérerons ainsi toujours que l’eau est sous forme de vapeur saturée à
la sortie de la chaudière.
En l’absence de travail mécanique la puissance fournie par la chaudière
s’exprime selon :
𝑄̇𝑐ℎ𝑎𝑢𝑑𝑖è𝑟𝑒 = 𝑚̇(ℎ2 − ℎ1 )
IV. 4 LE LAMINAGE
Ecoulement d’un fluide dans un conduit à parois fixes permettant la détente
du fluide à travers un obstacle (c’est une détente de Joule-Thomson). On le réalise
par un passage à travers un poreux ou une vanne à pointeau.
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La détente est irréversible. On l’utilise dans des systèmes de refroidissement comme
les machines frigorifiques.
1 1
∆ℎ + 2 𝑉22 − 2 𝑉12 = 0 avec : 𝑉2 > 𝑉1
1 1
∆ℎ + 2 𝑉22 − 2 𝑉12 = 0 avec : 𝑉2 < 𝑉1
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