UNIVERSITE ABDELMALEK ESSAIDI

FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES-TANGER

Département Génie électrique

2ème année cycle d’ingénieur génie électrique et management industriel

(GEMI)

Module : Electronique de Puissance

TP2 : Redresseurs commandés

Encadré par :
Réalisé par :
Pr. HADJ BARAKA Ibrahim
SERROUKH Soukaina

Année universitaire : 2019/2020

 Table des matières :

Sommaire ……………………………………….……………………………………….………...2

Introduction ……………………..………………..………………………………………..……3

I. Redresseur triphasé parallèle simple à thyristors P3 ……………..………...5

1. Charge assimilé à une source de courant ………………………….……….………….…….…………5
a. Côté continue………………………......................................................................………….6
b. Côté alternatif………………………....................................................................………….10
2. Charge résistive …………………………………….……………………….……….……………….….…………15
c. Côté continue………………………...................................................................…………..16
d. Côté alternatif………………………....................................................................………….18
II. Redresseur triphasé parallèle double à thyristors PD3 ……………….…….24
1. Charge assimilé à une source de courant ……………………….……….…..…………….…………24
a. Côté continue………………………...................................................................……………26
b. Côté alternatif………………………...................................................................…………..29
2. Etude d’empiètement ……………………….……….…..…………….……………………………….………34
III. Redresseur triphasé parallèle double mixte……………….………………..….38
1. Charge assimilé à une source de courant ……………………….……….…..…………….………….38
c. Côté continue………………………...................................................................……………39
d. Côté alternatif………………………...................................................................…………..42

Conclusion …………………………………………………………….………………………………….…...46

2
 Introduction :

L’Electronique de puissance ou électronique de commutation, a pour vocation

de maitriser le transfert d’énergie entre une source et une charge, en assurant
une conversion à haut rendement. Pour cela, des semi-conducteurs sont
utilisés en interrupteurs, et associé à des composants passifs. Cette conversion
statique moderne d’énergie forte attrayant s’est répandue dans de nombreux
domaines, couvrant des gammes de puissances extrêmement étendue.

Parmi les conversions d’énergie les plus importants on trouve la conversion

AC/DC qui consiste à transformer une tension alternative, voire un système de
tensions monophasé ou triphasé, en une tension continue utilisable par un
récepteur. Cette opération s’appelle couramment « Redressement ».

Il ya deux types principales de redressement : redressement non commandée

et redressement commandée.

Les redresseurs commandés se divisent en redresseur monophasé (la source

est un système de tension monophasé), et redresseur triphasé (source est un
système de tension triphasé).

3
Objectif:
L’objectif de ce TP est d’étudier le montage redresseur triphasé parallèle simple
à thyristors, sur charge similaire à une source de courant, et sur charge résistive
R. Et le montage redresseur triphasé parallèle double à thyristors, sur charge
similaire à une source de courant dans le cas parfait, et dans le cas d’une
inductance en série avec les sources alternatifs (phénomène d’empiètement).

Et finalement, on va étudier le montage redresseur triphasé parallèle mixte, sur

charge assimilé à une source de courant.

4
I. Redresseur parallèle simple à thyristors P3 :
Ce redresseur est constitué de 3 thyristors, connecté chacun à une phase de
source, et à la sortie on aura une seule tension unidirectionnel.

1. Charge assimilé à une source de courant Ich = 10 A :

 Le montage sur PSIM :

On considère ce pont de thyristors comme parfait. Et les tensions de source

sont notés :
𝟐𝝅 𝟐𝝅
V1= Vm.𝐬𝐢𝐧(𝜽) V2= Vm.𝐬𝐢𝐧(𝜽 − ) V3= Vm.𝐬𝐢𝐧(𝜽 + )
𝟑 𝟑

 Analyse de fonctionnement :

Dans ce montage, le thyristor dont l’anode branché au potentiel le plus positif

conduit et les autres thyristors sont bloqués, mais il ne conduit que lorsque le

5
 courant se passe dans son gâchette, d’où on peut règle l’instant auquel on va
laisse passer le courant, d’où on appel cette instant par angle d’amorçage α.

Puisque les thyristors sont idéales donc Uch= sup (V1, V2, V3).

Et la tension aux bornes de chacun des thyristors est : Vthi = Vi – Uch i=1, 2, 3

Puisque la source est un système triphasé équilibré donc à chaque période de

𝟐𝝅
la tension la plus positif se change, d’où les thyristors commutent entre eux,
𝟑
𝟐𝝅
ce qui donne une tension dans la charge périodique de période .
𝟑

On a la charge est une source de courant, alors le thyristor passante est

parcourue par le courant de charge I0. Donc les intervalles de conductions des
thyristors sont :

Thyristor Thyristors Tension de Tension de

Intervalle en bloquées sortie Uch VTH1
conductio
n
𝝅 𝟓𝝅
[𝟔+𝜶; +𝛼]
𝟔
TH1 TH2 et TH3 V1 0
𝟓𝝅 𝟑𝝅
[ +𝜶; +𝛼]
𝟔 𝟐
TH2 TH1 et TH 3 V2 U12
𝟑𝝅 𝟏𝟑𝝅
[ +𝜶; +𝛼]
𝟐 𝟔
TH3 TH1 et TH2 V3 U13

 Tout d’abord on choisit α = 30° et on effectue l’étude suivante :

1. Etude de la tension côté continu :

D’après la simulation sur PSIM, on visualise la tension de la charge suivant :

6
La valeur moyenne de la tension de la charge :
𝝅 𝟓𝝅
Dans l’intervalle [ + 𝜶 ; + 𝛼 ], Vs (𝜃)= V1(𝜃) = Vm.sin(𝜃)
𝟔 𝟔

𝟓𝝅
𝟑 𝟔
+𝜶
Uchmoy = .∫ 𝝅 𝐕𝐦. 𝐬𝐢𝐧 (𝜽). 𝒅𝜽
𝟐𝝅 +𝜶
𝟔

𝟓𝝅 𝟓𝝅
𝟑.Vm +𝜶 𝟑.Vm +𝜶
= .∫𝝅 𝟔 sin(𝜃).𝑑𝜃 =-
𝟐𝝅
.[cos( 𝜃)]𝝅𝟔
𝟐𝝅 𝟔
+𝜶 +𝜶
𝟔

𝟑.Vm 𝟓𝝅 𝝅
=- 𝟐𝝅
. [cos ( 𝟔 + 𝛼) − cos ( + 𝛼)]
𝟔

𝟑.√𝟑 .𝐕𝐦
Uchmoy = . 𝐜𝐨𝐬(𝜶)
𝟐𝝅
⇨ AN: Uchmoy = 222.828 V

La valeur efficace de la tension de la charge :

𝟓𝝅 𝟓𝝅
𝟑 +𝜶 𝟑.Vm𝟐 +𝜶
𝟐
𝐕𝐬𝐞𝐟𝐟 = .∫𝝅
𝟔
(𝐕𝐦. 𝐬𝐢𝐧 (𝜽))𝟐 . 𝒅𝜽 = .∫ 𝝅
𝟔
sin(𝜃)2 .𝑑𝜃
𝟐𝝅 𝟔
+𝜶 𝟐𝝅 𝟔
+𝜶

𝟓𝝅 𝟓𝝅
𝟑.Vm𝟐 +𝜶 1 𝟑.Vm𝟐 +𝜶 𝟓𝝅
+𝜶
= .∫
𝝅
𝟔
. (1 − cos(2𝜃)).𝑑𝜃 = . ([𝜃]𝝅𝟔+𝜶 - 12 .[sin(𝜃)]𝝅𝟔+𝜶 )
𝟐𝝅 𝟔
+𝜶 2 𝟒𝝅 𝟔 𝟔

𝟑.Vm𝟐 𝟐𝝅 √3.cos (2𝜶)

= .( + )
𝟒𝝅 𝟑 2

7
 𝟏 𝟑√𝟑.𝐜𝐨𝐬(𝟐𝜶)
Ucheff = Vm.√ +
𝟐 𝟖𝝅

⇨ AN: Ucheff = 241.674 V

Etude pratique de la tension Uch en utilisant le logiciel PSIM:

On visualise les tensions Uch

D’après les graphes, on a : Uchmoy = 2.26x𝟏𝟎𝟐 V et Ucheff = 2.412𝒙𝟏𝟎𝟐 V

Les puissances au côté continu:

⇨ Puissance active :

La charge est une source de courant, d’où le courant Ich(𝛉)= Ich = constante, donc la
puissance active de la charge est :

𝟓𝝅
𝟑 𝟔
+𝜶
P= .∫ 𝝅 𝐕𝐜𝐡(𝜃). 𝐈𝐜𝐡 . 𝒅𝜽
𝟐𝝅 +𝜶
𝟔

𝟓𝝅
𝟑 𝟔
+𝜶
= .∫𝝅 𝐕𝐦. 𝐬𝐢𝐧 (𝜽). 𝑰𝒄𝒉. 𝒅𝜽
𝟐𝝅 +𝜶
𝟔

8
 𝟓𝝅
𝟑.Vm.Ich +𝜶
= .∫𝝅 𝟔 sin(𝜃).𝑑𝜃 = Uchmoy x Ich
𝟐𝝅 𝟔
+𝜶

𝟑.√𝟑 .𝐕𝐦.𝐈𝐜𝐡
Pchmoy = . 𝐜𝐨𝐬(𝜶)
𝟐𝝅
⇨ AN: Uchmoy = 2228.28 W

⇨ Puissance apparente :

S= Vseff.Iseff

Puisque le courant Is est constante, Ieff = Ich

𝟏 𝟑√𝟑.𝐜𝐨𝐬(𝟐𝜶)
S = Vseff.Ich ⇨ S= Vm.Ich.√ +
𝟐 𝟖𝝅

⇨ AN: S= 2416.74 VA

⇨ Facteur de puissance :

𝐏 𝟑.√𝟑 .𝐕𝐦.𝐈𝐜𝐡 𝟏
Fp = = . 𝐜𝐨𝐬(𝜶) .
𝐒 𝟐𝝅
𝐕𝐦.𝐈𝐜𝐡.√𝟏𝟐+𝟑 𝟑.𝐜𝐨𝐬(𝟐𝜶)
√
𝟖𝝅

𝟑.√𝟑 . 𝐜𝐨𝐬(𝜶)
Fp = .
𝟐𝝅
√𝟏+𝟑√𝟑.𝐜𝐨𝐬(𝟐𝜶)
𝟐 𝟖𝝅

AN: Fp = 0.922VA

Etude pratique des puissances en utilisant le logiciel PSIM:

On visualise Ich et Uch

9
D’après les graphes, on a :

P = 2.20513x𝟏𝟎𝟑 W ; S = 2.401 𝒙𝟏𝟎𝟑 VA ; Fp = 0.918

2. Etude du courant de la source:

Puisqu’on a la charge est une source de courant, lorsque TH1 est le thyristor conductrice,
I1 = Ich.

On a V1 devient la plus positif une fois par période (2π) ce qui entraîne que
𝟑𝝅
I1 =I0 seulement une fois par période et reste pour une durée de et I1=0 dans le reste
𝟐
de période donc Is1 est périodique de période 2π.

D’après la simulation sur PSIM, on visualise la tension de la charge suivant :

10
La valeur moyenne de la tension de source :
𝟏 𝟐𝝅
Is1moy = .∫𝟎 𝐈𝟏 (𝜃 ) .𝒅𝜽
𝟐𝝅

𝟓𝝅
𝟓𝝅
𝟏 +𝜶 𝑰𝟎 +
𝟔
= .∫ 𝝅
𝟔
+𝜶 𝐜𝐡
𝐈 .𝒅𝜽 = . [𝜃] 𝝅
𝟐𝝅 𝟔
𝟐𝝅 +𝜶
𝟔

𝑰𝒄𝒉 𝟓𝝅 𝝅 𝑰𝒄𝒉 𝟐𝝅
= .[ +𝛼− −𝛼] = .
𝟐𝝅 𝟔 𝟔 𝟐𝝅 𝟑

𝑰𝒄𝒉
Is1moy = 𝟑
AN: Is1moy = 3.333A

La valeur efficace de la tension de source :

𝟓𝝅
𝟐 𝟏 +𝜶
𝑰𝟏𝒆𝒇𝒇 = .∫ 𝝅
𝟔
𝐈𝐜𝐡 𝟐 . 𝒅𝜽
𝟐𝝅 +𝜶
𝟔

𝟓𝝅
𝐈𝐜𝐡 𝟐 +𝜶 𝐈𝟎 𝟐 𝟓𝝅 𝝅 𝐈𝐜𝐡 𝟐
= . [𝜃]𝝅𝟔 = .[ +𝛼− − 𝛼] =
𝟐𝝅 +𝜶 𝟐𝝅 𝟔 𝟔 𝟑
𝟔

𝑰𝒄𝒉
𝑰𝒔𝟏𝒆𝒇𝒇 =
√𝟑
AN: Is1eff = 5.7735A

Etude pratique de courant en utilisant le logiciel PSIM:

11
D’après les graphes, on a : Is1moy = 3.3507A et Is1eff = 5.7886 A

3. Etude des puissances de la source alternatif:

⇨ Puissance active :

Puisqu’on a la source est un système de tension triphasé équilibré, donc les puissances dans
les trois phases sont égales. Ps =3.Pp avec Pp est la puissance d’une phase.

On calcule la puissance active fournit par une phase (on choisit la phase1).

𝟏 𝟐𝝅
Pp = .∫𝟎 𝐕𝟏 (𝛉). 𝐈𝟏 (𝛉). 𝐝𝛉
𝟐𝝅
𝟓𝝅 𝟓𝝅
𝟏 𝟔
+𝜶 𝑰𝒄𝒉 𝟔
+𝜶
= .∫ 𝝅 𝐕𝟏 (𝛉). 𝐈𝐜𝐡 . 𝐝𝛉 = .∫ 𝝅 𝐕𝟏 (𝛉). 𝐝𝛉
𝟐𝝅 +𝜶 𝟐𝝅 +𝜶
𝟔 𝟔

𝟓𝝅
𝑰𝒄𝒉 +𝛼 𝑰𝒄𝒉 .Vm 𝟓𝝅 𝝅
= .∫
𝝅
𝟔
Vm. sin (𝜃). 𝑑𝜃 = - . [cos ( 𝟔 + 𝛼) − cos ( + 𝛼)]
𝟐𝝅 𝟔
+𝛼 𝟐𝝅 𝟔

√𝟑 .𝑰𝒄𝒉 .𝐕𝐦 𝟑.√𝟑 .𝑰𝒄𝒉 .𝐕𝐦

Pp = 𝟐𝝅
. 𝐜𝐨𝐬(𝜶) ⇨ Ps =
𝟐𝝅
. 𝐜𝐨𝐬(𝜶)

AN: Pp = 742.76 W ⇨ Ps = 2228.28 W

⇨ Puissance apparente :

Ss = 3.Sp

Sp = V1eff . I1eff
𝑽𝒎
Puisque V1 une tension sinusoïdale donc sa valeur efficace est : V1eff =
√𝟐

𝑽𝒎 𝑰𝒄𝒉 𝑽𝒎 𝑰𝒄𝒉
Sp = . ⇨ Ss = 𝟑. .
√𝟐 √𝟑 √𝟐 √𝟑

AN: Sp = 1270.17 VA ⇨ Ss = 3810.5VA

12
 4. Facteur de puissance à côté alternatif:
𝑃𝑠
Fp =
𝑆𝑠

𝟑.√𝟑 .𝑰𝒄𝒉 .𝐕𝐦

.𝐜𝐨𝐬(𝜶) 3.√2
𝟐𝝅
= 𝑽𝒎 𝑰𝒄𝒉 =
𝟑. . 2𝜋
√𝟐 √𝟑

𝟑.√𝟐
Fp = 𝟐𝝅
. 𝐜𝐨𝐬(𝜶)
AN: Fp = 0.584

Etude pratique des puissances de source en utilisant le logiciel PSIM:

On visualise la tension V1 et e courant Is1

D’après les graphes on a :

Pp = 7.4111x𝟏𝟎𝟐W ; Ss = 1.26779𝒙𝟏𝟎𝟑VA ; Fp = 0.584

⇨ Ps = 3.Pp Ps =3x 7.4111 x 𝟏𝟎𝟐 Ps = 2223.33 W

Ss = 3.Sp Ss =3 x 1.2669 x 𝟏𝟎𝟑 Ss = 3800.7 VA

13
 Etude pour les différents valeurs de α :
On change la valeur de α et on effectue la même étude que précédent, on
obtient le tableau suivant :
Le côté continu Le côté alternatif

α Uch (V) Ueff(V) Pc (W) Sc(VA) Fc Ismoy Iseff (A) Pa(W) Sc (VA) Fc
(A)
(°)
60 128.6499 195.9422 1286.499 1959.422 0.656 3.333 5.7735 1286.499 3810.51 0.3376
90 0 168.483 0 1684.837 0 3.333 5.7735 0 3810.51 0
120 128.6499 195.94 -1286.499 1959.4 -0.656 3.333 5.7735 -1286.499 3810.51 -0.3376

On visualise les tensions de sortis pour ces valeurs :

Pour α = 60° :

Pour α = 90° :

14
Pour α = 120° :

2. Charge résistive R = 10 Ώ :

 Le montage sur PSIM :

15
  Analyse de fonctionnement :

On a même source de tension et même pont de thyristors que celles étudié

dans la charge assimilé à une source de courant, donc la tension de charge est
la même, mais le courant de charge va changer car on a, dans ce cas une
charge résistive.

 Tout d’abord on choisit α = 30° et on effectue l’étude suivante :

1. Etude de la tension côté continu :

D’après la simulation sur PSIM, on visualise la tension de la charge suivant :

Puisqu’on a même tension de charge que dans le cas de charge assimilé à une
charge de courant, donc

La valeur moyenne de la tension de la charge :

𝟑.√𝟑 .𝐕𝐦
Uchmoy = . 𝐜𝐨𝐬(𝜶)
𝟐𝝅
⇨ AN: Uchmoy = 222.828 V

La valeur efficace de la tension de la charge :

𝟏 𝟑√𝟑.𝐜𝐨𝐬(𝟐𝜶)
Ucheff = Vm.√ +
𝟐 𝟖𝝅

⇨ AN: Ucheff = 241.674 V

16
Etude pratique de la tension Uch en utilisant le logiciel PSIM:

On visualise les tensions Uch

D’après les graphes, on a : Uchmoy = 2.26x𝟏𝟎𝟐 V et Ucheff = 2.412𝒙𝟏𝟎𝟐 V

Les puissances au côté continu:

⇨ Puissance active :

Puisqu’on a une charge purement résistive, on applique la loi de Joule d’où on obtient :

𝐔𝐜𝐡𝐞𝐟𝐟 𝟐
P = Ucheff .Iseff =
𝑹

𝐕𝐦𝟐 𝟏 𝟑√𝟑.𝐜𝐨𝐬(𝟐𝜶)
⇨ P = .( + )
𝑹 𝟐 𝟖𝝅

⇨ AN: P = 5840.661W

⇨ Puissance apparente :

Dans ce cas, la puissance apparente égale à la puissance active. S=P

𝐕𝐦𝟐 𝟏 𝟑√𝟑.𝐜𝐨𝐬(𝟐𝜶)
S = .( + )
𝑹 𝟐 𝟖𝝅

⇨ AN: S= 5840.661VA

17
 ⇨ Facteur de puissance :

Puisque S =P , donc le facteur de puissance est :

𝐏
Fp = ⇨ Fp = 1
𝐒

Etude pratique des puissances en utilisant le logiciel PSIM:

On visualise Ich et Uch

D’après les graphes, on a :

P = 5.78292 x𝟏𝟎𝟑 W ; S = 5.7916 𝒙𝟏𝟎𝟑 VA ; Fp = 0.998

2. Etude du courant de la source:

On a la charge est une résistance R, et le thyristor TH1 est passante lorsque V1 est le plus
𝑼𝒄𝒉
positif, au cours de la période de conduction de TH1 : I1 (𝜽)= Ich (𝜽)=
𝑹

Et lorsque TH1 bloqué Is1 = 0. Puisque V1 devient le plus positif une fois par période (2π)
donc : Is1 est périodique de période 2π.

D’après la simulation sur PSIM, on visualise la tension de la charge suivant :

18
La valeur moyenne de la tension de source :
𝟏 𝟐𝝅
Is1moy = .∫𝟎 𝐈𝟏 (𝜃 ) .𝒅𝜽
𝟐𝝅
𝟓𝝅 𝟓𝝅
𝟏 +𝜶 𝑽() Vm +𝛼
= .∫𝝅
𝟔
.𝒅𝜽 = - 𝟐𝝅.𝑹 .[cos(𝜃)]𝝅𝟔+𝛼
𝟐𝝅 𝟔
+𝜶 𝑹
𝟔

𝑰𝒄𝒉 𝟓𝝅 𝝅 𝑰𝒄𝒉 𝟐𝝅
= .[ +𝛼− −𝛼] = .
𝟐𝝅 𝟔 𝟔 𝟐𝝅 𝟑

√𝟑 .𝐕𝐦
Is1moy = .𝐜𝐨𝐬()
𝟐𝝅.𝑹

AN: Is1moy = 7.427A

La valeur efficace de la tension de source :

𝟓𝝅 𝟓𝝅
𝟐 𝟏 +𝛼 𝟏 +𝛼 𝑽𝒔 (𝜃) 2
𝑰𝟏𝒆𝒇𝒇 =
𝟐𝝅
.∫ 𝝅
𝟔
+𝛼 1
i (𝜃)2 . 𝑑𝜃 =
𝟐𝝅
.∫ 𝝅
𝟔
+𝛼
(
𝑹
. ) 𝑑𝜃
𝟔 𝟔

𝟓𝝅 𝟐 𝟓𝝅
𝟏 +𝛼 2 Vm +𝛼
= .∫𝝅
𝟔
(Vm. sin (𝜃)) . 𝑑𝜃 = .∫ 𝝅
𝟔
sin(𝜃)2 .𝑑𝜃
𝟐𝝅.𝑹𝟐 +𝛼 𝟐𝝅.𝑹𝟐 +𝛼
𝟔 𝟔

𝟓𝝅 𝟓𝝅
Vm
𝟐 +𝛼 1 Vm
𝟐 +𝛼 𝟓𝝅
+𝛼
= .∫ 𝝅
𝟔
. (1 − cos(2𝜃)).𝑑𝜃 = . ([𝜃] 𝟔
𝝅 - 1
.[sin(2𝜃)]𝝅𝟔 )
𝟐𝝅.𝑹𝟐 𝟔
+𝛼 2 𝟒𝝅.𝑹𝟐 𝟔
+𝛼 2
𝟔
+𝛼

𝟐
Vm 𝟐𝝅 √𝟑.𝐜𝐨𝐬(𝟐𝜶)
= 𝟐
.(𝟑 + )
𝟒𝝅.𝑹 𝟐
19
 𝑽𝒎 𝟏 √𝟑.𝐜𝐨𝐬(𝟐𝛂)
I1eff = .√ +
𝑹 𝟔 𝟖𝛑

AN: Is1eff = 13.95A

Etude pratique de courant en utilisant le logiciel PSIM:

D’après les graphes, on a : Is1moy = 7.733A et Is1eff = 13.8812 A

3. Etude des puissances de la source alternatif:

⇨ Puissance active :

Ps =3.Pp avec Pp est la puissance d’une phase.

On calcule la puissance active fournit par une phase (on choisit la phase1).
𝟓𝝅
𝟏 +𝛼
Pp = .∫ 𝝅
𝟔
𝐕𝟏 (𝛉). 𝐈𝟏 (𝛉). 𝐝𝛉
𝟐𝝅 +𝛼
𝟔

𝟓𝝅 𝟓𝝅
𝟏 𝟔
+𝛼 𝐕 (𝛉) 𝟏 +𝛼
= .∫ 𝝅 𝐕𝟏 (𝛉). 𝟏 𝐝𝛉 = .∫ 𝝅
𝟔
V1 (𝜃)2 . 𝑑𝜃
𝟐𝝅 +𝛼 𝑹 𝟐𝝅.𝑹 𝟔
+𝛼
𝟔

𝟓𝝅 𝟐 𝟓𝝅
𝟏 +𝛼 Vm +𝛼
2
= .∫𝝅
𝟔
(Vm. sin (𝜃)) . 𝑑𝜃 = .∫ 𝝅
𝟔
sin(𝜃)2 .𝑑𝜃
𝟐𝝅.𝑹 𝟔
+𝛼 𝟐𝝅.𝑹 𝟔
+𝛼

𝟓𝝅 𝟓𝝅
Vm
𝟐 +𝛼 1 Vm
𝟐 +𝛼 𝟓𝝅
= .∫ 𝝅
𝟔
. (1 − cos(2𝜃)).𝑑𝜃 = . ([𝜃]𝝅𝟔+𝛼 - 12 .[sin(2𝜃)]𝝅𝟔 )
𝟐𝝅.𝑹 𝟔
+𝛼 2 𝟒𝝅.𝑹 𝟔 𝟔

20
 𝟐
Vm 𝟐𝝅 √𝟑.𝒄𝒐𝒔(𝟐𝜶)
= .(𝟑 + )
𝟒𝝅.𝑹 𝟐

𝐕𝐦𝟐 𝟏 𝟐
Pp =
𝐑
( +
𝟔
√𝟑.𝐜𝐨𝐬(𝟐𝛂)
𝟖.𝛑
) ⇨ Ps = 𝟑.𝐕𝐦
𝐑
𝟏
( +
𝟔
√𝟑.𝐜𝐨𝐬(𝟐𝛂)
𝟖.𝛑
)

AN: Pp = 1946.88 W ⇨ Ps = 5840.66 W

⇨ Puissance apparente :

Ss = 3.Sp

Sp = V1eff . I1eff
𝑽𝒎
Puisque V1 une tension sinusoïdale donc sa valeur efficace est : V1eff =
√𝟐

𝑽𝒎
Sp = . 𝑽𝒎
𝑹
𝟏
. √𝟔 +
√𝟑.𝐜𝐨𝐬(𝟐𝛂)
𝟖𝛑
√𝟐

𝑽𝒎𝟐 𝟏 √𝟑.𝐜𝐨𝐬(𝟐𝛂) 𝟑.𝑽𝒎𝟐 𝟏 √𝟑.𝐜𝐨𝐬(𝟐𝛂)

Sp = .√ +
𝟔 𝟖𝛑
⇨ Ss = .√ +
𝟔 𝟖𝛑
√𝟐𝑹 √𝟐𝑹

AN: Sp = 3069.679 VA ⇨ Ss = 9209.039VA

4. Facteur de puissance à côté alternatif:

𝑃𝑠
Fp =
𝑆𝑠

𝐕𝐦𝟐 𝟏 √𝟑.𝐜𝐨𝐬(𝟐𝛂)
( + ) 𝟏 √𝟑.𝐜𝐨𝐬(𝟐𝛂)
= 𝐑 𝟔 𝟖.𝛑
= √2. √ +
𝑽𝒎𝟐 𝟏 √𝟑.𝐜𝐨𝐬(𝟐𝛂) 𝟔 𝟖𝛑
.√ +
√𝟐𝑹 𝟔 𝟖𝛑

𝟏 √𝟑.𝒄𝒐𝒔(𝟐𝜶)
Fp = √𝟐. √𝟔 + 𝟖𝝅

AN: Fp = 0.6342
21
 Etude pratique des puissances de source en utilisant le logiciel PSIM:

On visualise la tension V1 et e courant Is1

D’après les graphes on a :

Pp = 1.9350x𝟏𝟎𝟑W ; Ss = 3.05315𝒙𝟏𝟎𝟑VA ; Fp = 0.6337

⇨ Ps = 3.Pp Ps =3x 1.9350 x 𝟏𝟎𝟑 Ps = 5805 W

Ss = 3.Sp Ss =3 x 3.05315 x 𝟏𝟎𝟑 Ss = 9159.45 VA

Etude pour les différents valeurs de α :

On change la valeur de α et on effectue la même étude que précédent, on
obtient le tableau suivant :
Le côté continu Le côté alternatif

α Uch (V) Ueff(V) Pc (W) Sc(VA) Fc Ismoy Iseff (A) Pa(W) Sc (VA) Fc
(°) (A)

60 128.6499 195.9422 3839.33 3839.33 1 4.288 11.312 3839.33 7466.40 0.5142

90 0 168.483 2838.67 12838.67 1 0 9.7274 2838.67 6420.09 0.4421
120 128.6499 195.94 3839.338 3839.338 1 -4.288 11.312 3839.338 7466.4 05142

On visualise les tensions de sortis pour ces valeurs :

Pour α = 60° :

22
Pour α = 90° :

Pour α = 120° :

23
  Comparaison et conclusion :
 D’après l’étude théorique et l’étude pratique de redresseur triphasé parallèle simple
à thyristors, on trouve que les résultats et les valeurs calculées théoriquement sont
très proches des valeurs retirés de graphes obtenue à l’aide de logiciel de simulation
PSIM.
 On remarque que le redresseur triphasé parallèle simple à thyristors ne consomme
pas la puissance active d’où la puissance fournit par la source alternatif est la même
consommée par la charge, mais puissance apparente diminuée qui montre que le

montage consomme la puissance déformante ou la puissance réactive .

 On remarque que lorsqu’on augmente l’angle d’amorçage α, le facteur de puissance
de la source alternatif est diminue, donc plus que α grande plus que le montage
fonctionne bien.
 Le redresseur commandé nous a permet de commander la puissance et la valeur
moyenne de tension à travers la régulation de l’angle d’amorçage α.

II. Redresseur parallèle double à thyristors PD3 :

Ce redresseur est constitué de 6 thyristors, chaque 2 thyristor sont connectés à une phase,
et à la sortie on aura une seule tension unidirectionnelle.

On étude 2 cas, le cas parfait, et le cas d’où on a le phénomène d’empiètement.

1. Charge source de courant Ich = 10 A dans le cas parfait

(sans empiètement):

 Le montage sur PSIM :

24
On considère ce pont de thyristors comme parfait. Et les tensions de source
sont notés :
𝟐𝝅 𝟐𝝅
V1= Vm.𝐬𝐢𝐧(𝜽) V2= Vm.𝐬𝐢𝐧(𝜽 − ) V3= Vm.𝐬𝐢𝐧(𝜽 + )
𝟑 𝟑

 Analyse de fonctionnement :

Ce montage est l’association d’un montage à anodes communes et d’un montage à cathodes
communes, dans ce cas, le thyristor passant parmi (TH1, TH2, TH3) est celui qui est branché
au potentiel le plus positif.

Et le thyristor passante parmi (TH4, TH5, TH6) celui qui est lié au potentiel le plus négative.
Mais ces thyristors ne devient conductrices qu’après l’angla d’amorçage α

Donc il ya 6 possibilité de passage de courant d’où Uch se change selon la relation suivante

Uch () = V+ () – V- ()

Cette relation permet de déterminer la forme de la tension de sortie Uch (). Ainsi dans
𝝅 𝝅
l’intervalle [ + α , + α ] , la tension V+ () = V1() et V- () = V2() donc Uch () = U12()
𝟔 𝟐
sur cette intervalle.

Donc les intervalles de conductions des thyristors sont :

25
 Thyristors Tension Tension
Intervalle en de sortie aux Courant Courant
conduction Uch bornes ith1 i1
de TH1
𝝅
[ + α; 𝝅𝟐 + α ] TH1 et TH4 V1-V2=U12 0 Ich Ich
𝟔
𝝅 𝟓𝝅
[𝟐+ α; + α] TH1 et TH6 V1-V3=U13 0 Ich Ich
𝟔

[ 𝟓𝝅𝟔 + α ; 𝟕𝝅𝟔 + α ] TH3 et TH6 V2-V3=U23 V1-V2 0 0

𝟕𝝅
[ + α ; 𝟑𝝅𝟐 + α ] TH3 et TH2 V2-V1=U21 V1-V2 0 -Ich
𝟔

[ 𝟑𝝅𝟐 + α ; 𝟏𝟏𝝅
𝟔
+ α] TH5 et TH2 V3-V1=U31 V1-V3 0 -Ich

[ 𝟏𝟏𝝅
𝟔
+ α;
𝟏𝟑𝝅
𝟐
+ α] TH5 et TH4 V3-V2=U32 V1-V3 0 0

 Tout d’abord on choisit α = 30° et on effectue l’étude suivante :

1. Forme de la tension côté continu:

D’après la simulation sur PSIM, on visualise la tension de la charge suivant :

𝝅
D’après le tableau précédent, on a Uch est constitué des sinusoïdes périodiques de période .
𝟑

La valeur moyenne de la tension de la charge :

26
 𝝅 𝝅
Dans l’intervalle [ + α; + α] , Uch() = V1 ()–V2() = U12 () =√3 .Vm.sin(𝜃 + 𝝅𝟔)
𝟔 𝟐
𝝅
𝟑 +𝛂 𝝅
𝟐
Uchmoy =
𝝅
.∫ 𝝅
+𝛂
√𝟑 . 𝐕𝐦. 𝐬𝐢𝐧 (𝜽 + 𝟔 ) . 𝒅𝜽
𝟔

𝝅 𝝅
𝟑.√𝟑.Vm +𝛂 𝝅 𝟑.√𝟑.Vm 𝝅 +𝛂
= .∫𝝅𝟐 sin(𝜃 + ).𝑑𝜃 =-
𝟐𝝅
.[cos (𝜃 + )]𝝅𝟐
𝝅 𝟔
+𝛂 𝟔 𝟔 +𝛂
𝟔

𝟑.√𝟑.Vm 𝝅 𝝅 𝝅 𝝅
=- 𝟐𝝅
. [cos ( 𝟐 + 𝟔 + 𝛼) − cos (𝟔 + 𝟔 + 𝛼)]

𝟑.√𝟑 .𝐕𝐦
Uchmoy = .𝒄𝒐𝒔(𝜶)
𝝅
⇨ AN: Uchmoy = 445.6565 V

La valeur efficace de la tension de la charge :

𝝅
𝟑 +𝜶 𝝅 2
2 𝟐
Vseff =
𝝅
.∫𝝅
+𝜶
( √𝟑. Vm. sin (𝜃 + 𝟔 )) . 𝑑𝜃
𝟔

𝝅 𝝅
𝟑𝒙𝟑𝒙Vm𝟐 +𝜶 𝝅 2 𝟗.Vm𝟐 +𝜶 1
= .∫ 𝝅
𝟐
sin(𝜃 − ) .𝑑𝜃 = .∫𝝅𝟐 . (1 − cos(2𝜃)).𝑑𝜃
𝝅 𝟔
+𝜶 𝟔 𝝅 𝟔
+𝜶 2

𝝅
𝟗.Vm𝟐 +𝜶 𝝅
+𝜶 𝟗.Vm𝟐 𝝅 √𝟑 .𝐜𝐨𝐬(𝜶)
= . ([𝜃]𝝅𝟐 +𝜶 - 12 .[sin(2𝜃)]𝝅𝟐 +𝜶 ) = 𝟐𝝅
.( + )
𝟐𝝅 𝟔 𝟔 𝟑 𝟐

𝟏 √𝟑.𝐜𝐨𝐬(𝟐𝛂)
Vseff =𝟑𝐕𝐦 .√ +
𝟔 𝟒𝛑

⇨ AN: Ucheff = 453.033 V

Etude pratique de la tension Uch en utilisant le logiciel PSIM:

On visualise les tensions Uch

27
D’après les graphes, on a : Uchmoy = 4.458x𝟏𝟎𝟐 V et Ucheff = 4.5265𝒙𝟏𝟎𝟐 V

2. La puissance active côté continu:

La charge est une source de courant, d’où le courant Ich(𝛉)= Ich = constante, donc la
puissance active de la charge est :

𝟓𝝅
𝟑 +𝜶
𝟔
P = .∫ 𝝅 𝐕𝐜𝐡 (𝜃). 𝐈𝐜𝐡 . 𝒅𝜽
𝝅 +𝜶
𝟔

𝟓𝝅
𝟑 𝟔
+𝜶
= .∫ 𝝅 𝐕𝐦. 𝐬𝐢𝐧 (𝜽). 𝑰𝒄𝒉. 𝒅𝜽
𝝅 +𝜶
𝟔

𝟓𝝅
𝟑.Vm.Ich +𝜶
= .∫𝝅 𝟔 sin(𝜃).𝑑𝜃 = Uchmoy x Ich
𝝅 𝟔
+𝜶

𝟑.√𝟑 .𝐕𝐦.𝐈𝐜𝐡
P= . 𝐜𝐨𝐬(𝜶)
𝝅
⇨ AN: P = 4456.565W

Etude pratique des puissances en utilisant le logiciel PSIM:

On visualise Ich et Uch

28
D’après les graphes, on a :

P = 4.452x𝟏𝟎𝟑 W ; S = 4.528 𝒙𝟏𝟎𝟑 VA ; Fp = 0.913

3. Etude du courant de la source:

On a V1 devient la plus positif une fois par période (2π), et plus négative aussi une fois par
période (2π), donc I1 est alternatif et périodique de période 2π.

La valeur moyenne de la tension de source :

𝝅 𝟓𝝅
Selon le tableau précédent, dans l’intervalle [ + 𝛼, + 𝛼 ] I1 = Ich , et dans l’intervalle
𝟔 𝟔
𝟕𝝅 𝟏𝟏𝝅
[ + 𝛼, + 𝛼] I1 = -Ich , donc on a :
𝟔 𝟔

𝟏 𝟐𝝅
I1moy = .∫𝟎 𝐈𝟏 (𝜽).𝒅𝜽
𝟐𝝅
𝟓𝝅 𝟏𝟏𝝅 𝟓𝝅 𝟏𝟏𝝅
𝟏 +𝜶 𝟏 +𝜶 𝐈𝐜𝐡 +𝜶 +𝜶
= .∫ 𝝅
𝟔
𝐈𝐜𝐡 .𝒅𝜽 - .∫ 𝟕𝝅
𝟔
𝐈𝐜𝐡 .𝒅𝜽 = .([𝜃]
𝟔
𝝅 - [𝜃]𝟕𝝅𝟔 )
𝟐𝝅 𝟔
+𝜶 𝟐𝝅 𝟔
+𝜶 𝟐𝝅 𝟔
+𝜶
𝟔
+𝜶

𝑰𝒄𝒉 𝟓𝝅 𝝅 𝟏𝟏𝝅 𝟕𝝅
= . ([ +𝛼− −𝛼]-[ +𝛼− − 𝛼] )
𝟐𝝅 𝟔 𝟔 𝟔 𝟔

Is1moy = 𝟎
La valeur efficace de la tension de source :
𝟏 𝟐𝝅
𝑰𝟏𝒆𝒇𝒇 𝟐 = 𝟐𝝅 .∫𝟎 𝐈𝟏 (𝜽)𝟐 . 𝒅𝜽

29
 𝟓𝝅 𝟏𝟏𝝅
𝟏 +𝜶 𝟏 +𝜶
= .∫𝝅
𝟔
I 2. 𝑑𝜃 + .∫ 𝟕𝝅
𝟔
Ich 2 . 𝑑𝜃
𝟐𝝅 +𝜶 ch 𝟐𝝅 +𝜶
𝟔 𝟔

𝐈𝟎 𝟐 𝟓𝝅 𝝅 𝟏𝟏𝝅 𝟕𝝅 𝐈𝟎 𝟐 𝟒𝝅
= .([ +𝛼− −𝛼]+[ +𝛼− − 𝛼] ) = .
𝟐𝝅 𝟔 𝟔 𝟔 𝟔 𝟐𝝅 𝟑

𝟐
𝑰𝟏𝒆𝒇𝒇 = 𝑰𝟎 . √
𝟑

AN: Is1eff = 8.1649A

Etude pratique de courant en utilisant le logiciel PSIM:

D’après les graphes, on a : Is1moy = 1.753x 𝟏𝟎−𝟐 A et Is1eff = 8.1645 A

4. Etude des puissances de la source alternatif:

⇨ Puissance active :
On calcule la puissance active fournit par une phase (on choisit la phase1).

𝟏 𝟐𝝅
Pp = .∫𝟎 𝐕𝟏 (𝛉). 𝐈𝟏 (𝛉). 𝐝𝛉
𝟐𝝅
5𝜋 11𝜋
𝐼𝑐ℎ +𝛼 𝐼𝑐ℎ 6
+𝛼
=
2𝜋
.∫ 𝜋
6
+𝛼
V1 (θ). dθ –
2𝜋
.∫7𝜋 V1 (θ). dθ
6 6
+𝛼

𝟓𝝅 𝟏𝟏𝝅
𝑰𝒄𝒉 +𝜶 𝑰𝒄𝒉 +𝜶
= .∫ 𝝅
𝟔
Vm. sin (𝜃). 𝑑𝜃 - .∫ 𝟕𝝅
𝟔
Vm. sin (𝜃). 𝑑𝜃
𝟐𝝅 𝟔
+𝜶 𝟐𝝅 𝟔
+𝜶

30
 𝟓𝝅 𝟏𝟏𝝅
𝑰𝒄𝒉 .Vm +𝜶 +𝜶 Vm.𝑰𝒄𝒉
= 𝟐𝝅
.( -[cos(𝜃)] 𝟔
𝝅 + [cos(𝜃)]𝟕𝝅𝟔 ] = . (2.√3.cos(𝛼) )
𝟔
+𝜶 +𝜶 𝟐𝝅
𝟔

√𝟑 .𝐕𝐦.𝑰𝒄𝒉 𝟑.√𝟑 .𝐕𝐦.𝑰𝒄𝒉

Pp = 𝝅
. 𝐜𝐨𝐬(𝜶) ⇨ Ps = 𝝅
.𝐜𝐨𝐬(𝜶)

AN: Pp = 1485.52 W ⇨ Ps = 4456.564 W

⇨ Puissance apparente :

Ss = 3.Sp

Sp = V1eff . I1eff
𝑽𝒎
Puisque V1 une tension sinusoïdale donc sa valeur efficace est : V1eff =
√𝟐

𝑽𝒎.𝑰𝒄𝒉
Sp = ⇨ Ss = √𝟑 . 𝑽𝒎. 𝑰𝒄𝒉
√𝟑

AN: Sp = 1796.2924 VA ⇨ Ss = 5388.877VA

⇨ Facteur de puissance :

𝑃𝑠
Fp =
𝑆𝑠

𝟑.√𝟑 .𝐕𝐦.𝑰𝒄𝒉
.𝐜𝐨𝐬(𝜶)
𝝅
=
√𝟑 .𝑽𝒎.𝑰𝒄𝒉
𝟑
Fp = 𝝅. 𝐜𝐨𝐬(𝜶)
AN: Fp = 0.8269

Etude pratique des puissances de source en utilisant le logiciel PSIM:

On visualise la tension V1 et e courant Is1

31
D’après les graphes on a :
Pp = 1.48006x𝟏𝟎𝟑W ; Ss = 1.7928𝒙𝟏𝟎𝟑VA ; Fp = 0.8255

⇨ Ps = 3.Pp Ps =3x 1.48006 x 𝟏𝟎𝟐 Ps = 4440.18 W

Ss = 3.Sp Ss =3 x 1.7928 x 𝟏𝟎𝟑 Ss = 5378.4 VA

Etude pour les différents valeurs de α :

On change la valeur de α et on effectue la même étude que précédent, on obtient le
tableau suivant :

Le côté continu Le côté alternatif

α Uch (V) Ueff(V) Pc (W) Ismoy Iseff (A) Pa(W) Sc (VA) Fc

(°) (A)

60 257.299 291.822 2572.99 0 8.1649 2572.99 5388.877 0.477

90 0 158.494 0 0 8.1649 0 5388.877 0
120 -257.299 291.822 -2572.99 0 8.1649 -2572.99 5388.877 -0.477

On visualise les tensions de sortis pour ces valeurs :

Pour α = 60° :

32
Pour α = 90° :

Pour α = 120° :

 Comparaison et conclusion :
 D’après l’étude théorique et l’étude pratique de redresseur triphasé parallèle simple
à thyristors, on trouve que les résultats et les valeurs calculées théoriquement sont
très proches des valeurs retirés de graphes obtenue à l’aide de logiciel de simulation
PSIM.
 On remarque que le redresseur triphasé parallèle double à thyristors ne consomme
pas la puissance active d’où la puissance fournit par la source alternatif est la même
consommée par la charge, mais puissance apparente diminuée qui montre que le

montage consomme la puissance déformante ou la puissance réactive .

 On remarque que lorsqu’on augmente l’angle d’amorçage α, le facteur de puissance
de la source alternatif s’oppose et il s’annule sur 90°.
 Le redresseur commandé nous a permet de commander la puissance et la valeur
moyenne de tension à travers la régulation de l’angle d’amorçage α.

33
 2. Etude d’empiètement :
Dans cette partie, on garde le même montage : redresseur parallèle double à thyristors à
charge assimilé à une source de courant, mais dans ce cas on ajoute une inductance L en
série avec les sources de tensions alternatives de valeur 16mH.

 Définition de phénomène d’empiètement :

Lorsqu’on a une inductance en série avec la source, les courants ne varient pas d’une
manière discontinue d’où la commutation entre les deux thyristors n’est pas instantanée :
l'intensité du courant dans le thyristor qui se bloque ne peut passer instantanément de Ich à
0 tandis que celle du thyristor conductrice passe de 0 à Ich. Par exemple à l’instant t1 où
𝛼
V1(t) = V2(t+), les thyristors commutent : Ith2 n’est pas plus nulle et commence à
s’augmenter, et il prend la valeur Ich à un instant t2 : t2=t1+ τ, et simultanément Ith1 se
diminue, et à l’instant t2 Ith1=0.
Pendant la durée τ les deux thyristors sont passantes, donc au cours de la commutation on
voit un phénomène sui s’appelle L’empiètement, avec τ c’est la durée d’empiètement, et
la cause de ce phénomène c’est l’inductance de fuite de transformateur d’alimentation.

 Le montage sur PSIM :

1. Les équations des courants pendant la commutation:

On prend α =30° et L =16mH

On relève les graphes de courants Is1 et Is2 :

34
On prend l’intervalle [ 𝟓𝝅
𝟔
𝝅
+ 𝜶 ∶ + 𝜶 ], dans le cas parfait (pas d’empiètement), TH2 qui est
𝟐

passant et les autres thyristors sont bloqué, mais dans ce cas ( avec l ’empiètement), on a
dans l’intervalle [𝟓𝝅
𝟔
+𝜶∶
𝟓𝝅
𝟔
+ 𝜶 + µ], les thyristors TH1 et TH2 sont passantes.

Au cours de la durée d’empiètement, on applique la loi des mailles et on obtient :

𝒅𝑰𝒔𝟏 𝒅𝑰𝒔𝟐
Uch=V1 - Ls. = V2 - Ls.
𝒅𝒕 𝒅𝒕

Et puisque la charge est une source de courant on a :

Is1+Is2= Ich = constante

Si on dérive les deux parties on obtient :

𝒅𝑰𝒔𝟏 𝒅𝑰𝒔𝟐 𝒅𝑰𝒔𝟏 𝒅𝑰𝒔𝟏 𝑽𝟏+𝑽𝟐
+ =0 ⇨ Uch=V1-Ls. = V2+Ls. =
𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝟐

𝟏
Donc pendant la durée d’empiètement on a Uch = 𝟐 (V1+V2)

𝐝𝐈𝐬𝟐 𝐝𝐈𝐬𝟐 𝑽𝟐−𝑽𝟏

V2−𝑽𝟏 = 𝟐 𝒍 ⇨ =
𝐝𝐭 𝐝𝐭 𝟐𝑳

𝐝𝐈𝐬𝟐 𝟏 𝟐𝝅
= 𝟐𝑳.(Vm.𝐬𝐢𝐧( − ) - Vm.𝐬𝐢𝐧())
𝐝𝐭 𝟑

𝐕𝐦 𝟐𝝅 𝐕𝐦 −𝝅 𝝅
= .(𝐬𝐢𝐧( − ) - (𝐬𝐢𝐧()) = .(𝟐. 𝐬𝐢𝐧( 𝟑 ).𝐜𝐨𝐬( − 𝟑 )
𝟐𝑳 𝟑 𝟐𝑳

−√𝟑𝐕𝐦 𝝅
𝐝𝐈𝐬𝟐
=
−𝐕𝐦 𝝅
.(𝐬𝐢𝐧( ).𝐜𝐨𝐬( − )
𝝅
⇨ Is2(t) = .𝐬𝐢𝐧(𝒕 − ) + Cste
𝐝𝐭 𝑳 𝟑 𝟑 𝟐𝑳 𝟑
5𝜋
A l’instant t= + α, is2 = 0 , donc :
6

√𝟑𝐕𝐦 5𝜋 𝝅
Cste = .𝐬𝐢𝐧( + α − )
𝟐𝑳 6 𝟑

√𝟑𝐕𝐦
Cste = .𝐜𝐨𝐬()
𝟐𝑳

35
 √𝟑𝐕𝐦 𝝅
⇨ Is2(t) = .(𝐜𝐨𝐬(𝜶) − 𝐬𝐢𝐧(𝒕 − ))
𝟐𝑳 𝟑

2. La formule de calcul de la durée d’empiètement:

5𝜋
A la fin de la commutation, on aura à l’instant t = +α+ µ (avec µ l’angle d’empiètement),
6
is2=Ich , donc :

√𝟑𝐕𝐦 𝟓𝝅 𝝅 √𝟑𝐕𝐦
Ich = .(𝐜𝐨𝐬(𝜶) − 𝐬𝐢𝐧( 𝟔 +𝛂+ µ − )) = .(𝐜𝐨𝐬(𝜶) − 𝐜𝐨𝐬(𝛂 + µ ))
𝟐𝑳 𝟑 𝟐𝑳

√𝟑𝐕𝐦.𝐈𝐜𝐡
⇨ 𝐜𝐨𝐬(𝜶) − 𝐜𝐨𝐬(𝛂 + µ ) = 𝟐𝑳

√𝟑𝐕𝐦.𝐈𝐜𝐡
µ = arcos(𝐜𝐨𝐬(𝜶) − ) – α)
𝟐𝑳

AN : µ = 17.19°

3. L’expression de la chute de tension:

On a la tension de charge est donnée par la forme suivant :

𝑉1+𝑉2
Durant le chevauchement des débits TH1 et TH2, Uch égale à au lieu de V2 et qu(il ya 3
2
réductions semblables par période Si la commutation était instantanée, la tension redressé
Uch vaudrait V2 au-delà de l’instant t0 : l’empiètement se traduit donc par une chute de
𝑽𝟏+𝑽𝟐 𝑽𝟐−𝑽𝟏
tension instantané : Δuch = V2 – = . La chute de tension est la tension de sortie
𝟐 𝟐
𝜋
est périodique de période 3

La chute de tension moyenne est :

36
 𝟓𝝅
𝟑 𝟔
+𝜶+µ 𝑽𝟐−𝑽𝟏 𝟑√𝟑.𝑽𝒎 𝟐.𝑳..𝑰𝒄𝒉
ΔUch = 𝝅. ∫𝟓𝝅 𝑑𝜃 = .
+𝜶 𝟐 𝟐𝝅 √𝟑.𝑽𝒎.𝝅
𝟔

𝟑.𝑳..𝑰𝒄𝒉
ΔUch =
𝝅

AN : ΔUch = 48V

4. L’étude pratique on utlisant PSIM:

 Durée d’empiètement :

On visualise Is1 et Is2 :

D’après les graphes on a la durée d’empiètement est donnée par :

τ =9.61924.𝟏𝟎−𝟒 𝒔 ⇨ µ = τ. = 9.61924. 𝟏𝟎−𝟒 . 𝟐. 𝝅. 𝟓𝟎 = 0.302 rad

⇨ µ = 17.31°

 La chute de tension :

On visualise la tension de la charge :

37
 La valeur moyenne de la chute de tension est donnée par : ΔUchmoy = Uchmoy0 - Uchmoy

Avec : Uchmoy0 = la valeur moyenne de tension dans le cas parfait (sans empiètement)

Uchmoy = la valeur moyenne de tension dans le cas d’empiètement.

Selon l graphe on a : Uchmoy =396.511V

Et d’après la partie précédente on a : Uchmoy0 = 445.656V

AN : ΔUchmoy = 445.656V - 396.511V

ΔUchmoy = 49.145 V

 interprétation :
D’après cette étude on constate que plus que la valeur de l’inductance de fuite augmente,
plus que la chute de tensions augmente, et la durée d’empiètement devient plus long, donc
il est mieux d’être la valeur de l’inductance de transformateur minimum le plus possible,
pour qu’on obtient le bon redressement, et la commutation soit instantané entre les
thyristors.

III. Redresseur triphasé parallèle double Mixte :

Ce redresseur est constitué de 3 thyristors et 3 diodes, chaque cathode de thyristor et
l’anode d’une diode sont connectés à une phase, et à la sortie on aura une seule tension
unidirectionnelle.

Charge source de courant Ich = 10 A

 Le montage sur PSIM :

38
On considère ce pont de thyristors et diodes comme parfait. Et les tensions de
source sont notés :
𝟐𝝅 𝟐𝝅
V1= Vm.𝐬𝐢𝐧(𝜽) V2= Vm.𝐬𝐢𝐧(𝜽 − ) V3= Vm.𝐬𝐢𝐧(𝜽 + )
𝟑 𝟑

 Analyse de fonctionnement :

Ce montage est l’association d’un montage à anodes communes à diodes et d’un montage à
cathodes communes à thyristors, dans ce cas, le thyristor passant parmi (TH1, TH2, TH3) est
celui qui est branché au potentiel le plus positif, à condition qu’il doit être amorcé.

Et la diode passante parmi D14, D2, d3) celui qui est lié au potentiel le plus négative.

Donc il ya 6 possibilité de passage de courant d’où Uch se change selon la relation suivante

Uch () = V+ () – V- ()

Cette relation permet de déterminer la forme de la tension de sortie Uch (). Ainsi dans
𝝅 𝝅
l’intervalle [ +α , ] , la tension V+ () = V1() et V- () = V2() donc Uch () = U12() sur
𝟔 𝟐
cette intervalle.

 Tout d’abord on choisit α = 30° et on effectue l’étude suivante :

1. Forme de la tension côté continu:

D’après la simulation sur PSIM, on visualise la tension de la charge suivant :

39
La tension redressé est la différence entre la tension V M-Vo et VN - Vo . il est constitué des
𝝅
sinusoïdes périodiques de période .
𝟑

La valeur moyenne de la tension de la charge :

Uchmoy = ( VM − Vo )moy -( VN - Vo )moy

3.√3 .Vm 3.√3 .Vm
= .cos(α) +
2π 2π

𝟑.√𝟑 .𝐕𝐦 𝟏+𝒄𝒐𝒔(𝜶)

Uchmoy = .( 𝟐 )
𝝅
⇨ AN: Uchmoy = 480.128 V

Etude pratique de la tension Uch en utilisant le logiciel PSIM:

On visualise les tensions Uch

D’après les graphes, on a : Uchmoy = 4.8018x𝟏𝟎𝟐 V et Ucheff = 4.84715𝒙𝟏𝟎𝟐 V

40
 2. La puissance active côté continu:
La charge est une source de courant, d’où le courant Ich(𝛉)= Ich = constante, donc la
puissance active de la charge est :

𝟓𝝅
𝟑 𝟔
+𝜶
P = .∫ 𝝅 𝐕𝐜𝐡 (𝜃). 𝐈𝐜𝐡 . 𝒅𝜽
𝝅 +𝜶
𝟔

𝟓𝝅
𝟑 +𝜶
𝟔
= .∫ 𝝅 𝐕𝐦. 𝐬𝐢𝐧 (𝜽). 𝑰𝒄𝒉. 𝒅𝜽
𝝅 +𝜶
𝟔

𝟓𝝅
𝟑.Vm.Ich +𝜶
= .∫𝝅 𝟔 sin(𝜃).𝑑𝜃 = Uchmoy x Ich
𝝅 𝟔
+𝜶

𝟑.√𝟑 .𝐕𝐦.𝐈𝐜𝐡 𝟏+𝒄𝒐𝒔(𝜶)

P= .( )
𝝅 𝟐
⇨ AN: P = 4801.282W

Etude pratique des puissances en utilisant le logiciel PSIM:

On visualise Ich et Uch

D’après les graphes, on a :

P = 4.801x𝟏𝟎𝟑 W ; S = 4.850 𝒙𝟏𝟎𝟑 VA ; Fp = 0.9899

41
 3. Etude du courant de la source:
On a V1 devient la plus positif une fois par période (2π), et plus négative aussi une fois par
période (2π), donc I1 est alternatif et périodique de période 2π.

La valeur moyenne de la tension de source :

𝝅 𝟓𝝅 𝟕𝝅 𝟏𝟏𝝅
dans l’intervalle [ + 𝛼, + 𝛼 ] I1 = Ich , et dans l’intervalle [ , ] I1 = -Ich , donc on a :
𝟔 𝟔 𝟔 𝟔

𝟏 𝟐𝝅
I1moy = .∫𝟎 𝐈𝟏 (𝜽).𝒅𝜽
𝟐𝝅
𝟓𝝅 𝟏𝟏𝝅 𝟓𝝅 𝟏𝟏𝝅
𝟏 +𝜶 𝟏 𝐈𝐜𝐡 +𝜶
= .∫ 𝝅
𝟔
𝐈𝐜𝐡 .𝒅𝜽 - .∫ 𝟕𝝅
𝟔
𝐈𝐜𝐡 .𝒅𝜽 = .([𝜃] 𝟔
𝝅 - [𝜃]𝟕𝝅𝟔 )
𝟐𝝅 𝟔
+𝜶 𝟐𝝅 𝟔
𝟐𝝅 𝟔
+𝜶
𝟔

𝑰𝒄𝒉 𝟓𝝅 𝝅 𝟏𝟏𝝅 𝟕𝝅
= . ([ +𝛼− −𝛼]-[ − ])
𝟐𝝅 𝟔 𝟔 𝟔 𝟔

Is1moy = 𝟎
La valeur efficace de la tension de source :
𝟏 𝟐𝝅
𝑰𝟏𝒆𝒇𝒇 𝟐 = 𝟐𝝅 .∫𝟎 𝐈𝟏 (𝜽)𝟐 . 𝒅𝜽

𝟓𝝅 𝟏𝟏𝝅
𝟏 𝟔
+𝜶 2 𝟏 𝟔 2
= .∫ 𝝅 I . 𝑑𝜃 + .∫𝟕𝝅 Ich . 𝑑𝜃
𝟐𝝅 +𝜶 ch 𝟐𝝅
𝟔 𝟔

𝐈𝐜𝐡 𝟐 𝟓𝝅 𝝅 𝟏𝟏𝝅 𝟕𝝅 𝐈𝐜𝐡 𝟐 𝟒𝝅

= .([ +𝛼− − 𝛼]+[ − ]) = .
𝟐𝝅 𝟔 𝟔 𝟔 𝟔 𝟐𝝅 𝟑

𝟐
𝑰𝟏𝒆𝒇𝒇 = 𝑰𝒄𝒉 . √
𝟑

AN: Is1eff = 8.1649A

Etude pratique de courant en utilisant le logiciel PSIM:

42
D’après les graphes, on a : Is1moy = -9.457x 𝟏𝟎−𝟗 A et Is1eff = 8.17528 A

4. Etude des puissances de la source alternatif:

⇨ Puissance active :

On calcule la puissance active fournit par une phase (on choisit la phase1).

𝟏 𝟐𝝅
Pp = .∫𝟎 𝐕𝟏 (𝛉). 𝐈𝟏 (𝛉). 𝐝𝛉
𝟐𝝅

5𝜋 11𝜋
𝐼𝑐ℎ +𝛼 𝐼𝑐ℎ 6
=
2𝜋
.∫
𝜋
6
+𝛼
V1 (θ). dθ –
2𝜋
.∫7𝜋 V1 (θ). dθ
6 6

𝟓𝝅 𝟏𝟏𝝅
𝑰𝒄𝒉 +𝜶 𝑰𝒄𝒉
= .∫ 𝝅
𝟔
Vm. sin (𝜃). 𝑑𝜃 - .∫ 𝟔
𝟕𝝅 Vm. sin (𝜃). 𝑑𝜃
𝟐𝝅 𝟔
+𝜶 𝟐𝝅 𝟔

𝟓𝝅 𝟏𝟏𝝅
𝑰𝒄𝒉 .Vm +𝜶
= 𝟐𝝅
.( -[cos(𝜃)] 𝟔
𝝅
+𝜶
+ [cos(𝜃)]𝟕𝝅𝟔 ]
𝟔 𝟔

√𝟑 .𝐕𝐦.𝑰𝒄𝒉 𝟑.√𝟑 .𝐕𝐦.𝑰𝒄𝒉

Pp = . (𝐜𝐨𝐬(𝜶) + 𝟏) ⇨ Ps = .(𝐜𝐨𝐬(𝜶) + 𝟏)
𝟐𝝅 𝟐𝝅

AN: Pp = 1600.427 W ⇨ Ps = 4801.282W

⇨ Puissance apparente :

Ss = 3.Sp

43
Sp = V1eff . I1eff
𝑽𝒎
Puisque V1 une tension sinusoïdale donc sa valeur efficace est : V1eff =
√𝟐

𝑽𝒎.𝑰𝒄𝒉
Sp = ⇨ Ss = √𝟑 . 𝑽𝒎. 𝑰𝒄𝒉
√𝟑

AN: Sp = 1796.2924 VA ⇨ Ss = 5388.877VA

⇨ Facteur de puissance :

𝑃𝑠
Fp =
𝑆𝑠

𝟑.√𝟑 .𝐕𝐦.𝑰𝒄𝒉
.(𝐜𝐨𝐬(𝜶)+𝟏)
𝟐𝝅
=
√𝟑 .𝑽𝒎.𝑰𝒄𝒉
𝟑
Fp = 𝟐𝝅
. (𝐜𝐨𝐬(𝜶)+1)
AN: Fp = 0.8909

Etude pratique des puissances de source en utilisant le logiciel PSIM:

On visualise la tension V1 et e courant Is1

D’après les graphes on a :

44
Pp = 1.59447x𝟏𝟎𝟑W ; Ss = 1.7909𝒙𝟏𝟎𝟑VA ; Fp = 0.8903

⇨ Ps = 3.Pp Ps =3x 1.579447 x 𝟏𝟎𝟑 Ps = 4738.341W

Ss = 3.Sp Ss =3 x 1.7909 x 𝟏𝟎𝟑 Ss = 5372.7VA

 Comparaison et conclusion :
 D’après l’étude théorique et l’étude pratique de redresseur triphasé parallèle mixte,
on trouve que les résultats et les valeurs calculées théoriquement sont très proches
des valeurs retirés de graphes obtenue à l’aide de logiciel de simulation PSIM.
 On remarque que le redresseur triphasé parallèle double à thyristors ne consomme
pas la puissance active d’où la puissance fournit par la source alternatif est la même
consommée par la charge, mais puissance apparente diminuée qui montre que le

montage consomme la puissance déformante ou la puissance réactive .

 On remarque que lorsqu’on augmente l’angle d’amorçage α, le facteur de puissance
de la source alternatif s’oppose et il s’annule sur 90°.
 Le redresseur commandé nous a permet de commander la puissance et la valeur
moyenne de tension à travers la régulation de l’angle d’amorçage α.

45
 Conclusion :

D’après ce travail, on trouve que les redresseurs commandés n’absorbent pas

la puissance active, mais ils ont la puissance déformante ou la puissance
réactive, car la puissance apparente se change entre la source et la charge.

Et on a trouvé que le facteur de puissance de la source de redresseur triphasé

parallèle double à thyristors est supérieur à celui de redresseur triphasé
parallèle simple à thyristors, ce qui montre que le redresseur PD3 est efficace
et plus utilisable que P3, et il dépend de la valeur de l’angle d’amorçage de
thyristors. Et on trouve que le montage parallèle mixte, contient les
caractéristiques de pont à diodes et de pont thyristors, d’où il a une facteur de
puissance grande et il a une puissance de la charge réglable.

46