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PROFESSIONNALISANTE PRO/EXP3 GROUPE 2
Sécurité Industrielle
Electricité ‐ instrumentation ‐ régulation
HMD / Centre IAP – 23 ‐28 Mai 2015
M. Michel BRUN
Électricité
Électricité
L’énergie
L’énergie est nécessaire au fonctionnement des installations :
• Sous forme
− Mécanique
− Thermique
− Hydraulique
− Solaire
− …
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L’électricité
Électricité
Tous les corps (solides / liquides / gazeux) sont
composés de MOLECULES
Le courant électrique
Électricité
Le courant électrique
Le courant électrique
Électricité
Le courant électrique
Le courant électrique
Électricité
Le courant électrique
borne + borne +
GENERATICE récepteur
borne - borne -
ALTERNATEUR récepteur
Électricité
Tension
Pour qu’il y ait courant électrique, il faut « pousser » les électrons en
leur appliquant une force qui les déplacera. C’est la FORCE
ELECTROMOTRICE, ou DIFFERENCE DE POTENTIEL, ou plus
couramment la TENSION.
L’unité de tension, désignée par la lettre U, est le VOLT (symbole V).
Ex : on écrira U = 230Vac ou 24Vcc
Les tensions usuelles sont NORMALISEES :
• Ex : U = 12V, 24V, 48V, 110V pour le courant continu
• U = 230V, 400V, 660V, 6600V, 11.000V, 30.000V pour le courant
alternatif
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Conducteurs et isolants
Électricité
Conducteurs et isolants
Corps isolants :
• Porcelaine, verre, bois (sec), résines, huile, air...
Résistance
La résistance est donnée par la formule : R = x L / S
= résistivité en Ώ.mm²/m
Électricité
Débit Q
P POMPE réservoir
Interrupteur
Courant I
U récepteur
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Hydraulique Electricité
Électricité
Analogie avec l’hydraulique
Hydraulique Electricité
On peut couper un débit On peut couper le courant
d’eau avec une vanne : d’une ligne au moyen d’un
• Avant la vanne la pression interrupteur :
subsiste • Avant l’interrupteur, la
• Après la vanne la pression tension subsiste
est nulle • Après l’interrupteur, la
• Le débit est NUL avant et tension est nulle
après la vanne • Le courant est nul avant et
après l’interrupteur
Isolation : on place un
calorifuge pour empêcher les Isolation : on enrobe les conducteurs de
matériaux isolants pour éviter les
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déperditions de chaleur déperditions de courant
Le courant continu
U = R.I ou encore I = U/R
Électricité
P = puissance – l’unité est le WATT (W) et ses multiples très couramment utilisés
que sont le KILOWATT (KW = 1000W) et le MEGAWATT (MW = 106W)
Remarques
1. Bien que n’étant plus légales, on peut encore rencontrer une autre unité de
puissance : le Cheval‐vapeur (Cv) valant 736W ou le Horse power (Hp) valant
745W.
2. Les électriciens ont défini une unité permettant de quantifier l’énergie
correspondant à une puissance consommée pendant un certain temps.
C’est le KILOWATTHEURE (KWh), qui est l’énergie consommée PENDANT UNE
HEURE par une installation ayant une puissance de UN Kilowatt
3. Si l’on combine la loi de Joule et la loi d’Ohm :
P = R.I² (loi de Joule) U = R.I (loi d’Ohm)
Électricité
En résumé
RESISTANCE R Ohm W
PUISSANCE P Watt W
Le courant alternatif
Électricité
Le courant alternatif
Électricité
Notion d’impédance
Notion d’impédance
Électricité
Notion d’impédance
Notion d’impédance
Influence des différents types d’impédances : CAPACITE
• On appelle capacité ou condensateur un composant électrique construit par la
juxtaposition de deux plaques ou de deux feuilles conductrices, séparées l’une de
l’autre par un matériau isolant.
• On appelle capacité C le coefficient de proportionnalité qui lie la tension appliquée
à un condensateur et la charge électrique que ce condensateur accumule ainsi.
• En courant continu, un condensateur qui se charge emmagasine de l’énergie.
Lorsqu’il se décharge, il restitue cette énergie en devenant lui‐même source de
tension.
• En courant alternatif, le condensateur se charge et se décharge à chaque
alternance en provoquant un DEPHASAGE .
On dit que LE COURANT EST EN AVANCE SUR LA TENSION
Électricité
Intensité
I = Ia + Ir
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Intensité REACTIVE: Ir
Ia = I . cos
I
Ir = I . sin
Puissance en courant alternatif
En courant continu, une seule intensité une seule puissance : P=U.I
En courant alternatif, 3 sortes d’intensité 3 puissances :
• La PUISSANCE APPARENTE (S) :
calculée avec l’intensité apparente : S =U x I Unité : VOLTAMPERE (VA)
• La PUISSANCE ACTIVE (P) :
calculée avec l’intensité active : P = U x Ia Unité : WATT (W)
• La PUISSANCE REACTIVE (Q) :
calculée avec l’intensité active : Q = U x Ir Unité : VOLTAMPERE REACTIF(VAR)
Puissance Active P
S = P +Q
Électricité
0 t
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Phase 1
T/3
Phase 2
Period T Phase 3
Électricité
U=Vx 3
V U
Neutre
Phase 3
Phase 2
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Électricité
Puissance en triphase
Puissance APPARENTE S=
3 xUxI
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Ces équipements sont disposés de la façon la plus adaptée aux besoins selon
des critères tels que
• La disponibilité requise
• Les coûts d’investissement (CAPEX)
• Les coûts d’exploitation (OPEX)
Électricité
Distribution en antenne
Avantages
Coût minimal
Evolution aisée
Inconvénients
Fiabilité dépend de la
qualité des liaisons (gde
distance)
Un défaut en tête affecte
tout le réseau
Électricité
Distribution en boucle
Avantages
Fiabilité de
l’alimentation
Inconvénients
Maintenance et
extensions difficiles sans
coupure longue
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Inconvénients
Investissement
important (double
appareillage)
Encombrement
Électricité
Électricité
Notion d’électromagnétisme
Notion d’électromagnétisme
Un champ électromagnétique est produit dès l'instant où une
charge électrique est en mouvement.
Donc tous les fils électriques parcourus par un courant généreront
un champ électromagnétique.
Électricité
Notion d’électromagnétisme
Voltmètre sensible
Notion d’électromagnétisme
F = B x s
Électricité
Notions d’électromagnétisme
Notion d’électromagnétisme
Électricité
Alternateurs
Dans un alternateur triphasé, la partie fixe de la machine, ou stator, est constituée par un
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ensemble de trois bobinages décalés entre eux d’un angle de 120 degrés ; la partie mobile,
ou rotor, constitue l’électro‐aimant.
Alternateurs
Le Rotor est un empilement de tôles qui forme les PÔLES et portent un
Bobinage destiné à produire un champ magnétique tournant. Il tourne à
l’intérieur du stator.
L’excitatrice fournit un courant continu qui alimente le bobinage rotor,
généralement au moyen d’un plateau redresseur à DIODES TOURNANTES.
Le stator est constitué d’une couronne de tôles magnétiques empilées qui
comportent des encoches dans lesquelles sont logées 3 bobines ou
enroulements statoriques.
La rotation du champ magnétique à la vitesse du rotor induit des tensions
dans les enroulements du stator.
Électricité
Alternateurs
Alternateurs
S = x U x I
3 (en KVA)
Électricité
Moteurs
Pertes d'énergie
Moteurs
Électricité
Moteurs
Moteurs
Électricité
Moteurs
Fonctionnement :
• Les bobines réparties sur la périphérie du stator engendrent des
FLUX variables en intensité et en sens. La résultante des flux
s'appelle le CHAMP TOURNANT.
• Cette résultante tourne à une vitesse dépendant de la fréquence du
réseau et du nombre de paires de pôles (paires de bobines
statoriques) selon la relation :
N= 2.f.60/p = vitesse de synchronisme en tour par minutes
• p étant le nombre de pôles.
Moteurs
Électricité
Moteurs
Moteurs : Le rotor
Électricité
Moteurs : Le stator
Électricité
i3
B1
B
t B2 i1
B3 i2
D T 2844 G
t0
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Électricité
Moteurs
(de l’ordre de 2 %)
• Le moteur asynchrone démarre seul
Moteurs
Électricité
Moteurs
Courant au démarrage en
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Courant au démarrage en Y Ns
Moteurs
Électricité
Moteurs Avantages
Chute de tension
Moteur ASYNCHRONE : Courant de limitée sur le réseau
démarrage Inconvénients
• Limitation du courant de démarrage : Appareillage
démarrage par Autotransformateur Encombrement
Couple réduit au
démarrage
Temps de démarrage
L1, L2, L3 : alimentation triphasée
Q : fusible sectionneur
KM1 : contacteur couplage étoile
de l’auto-transformateur
KM2 : contacteur alimentation de
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l’auto-transformateur
KM3 : contacteur moteur
F : relais thermique
Moteurs
Moteur ASYNCHRONE : Courant de démarrage – Autres méthodes
• On peut également bobiner le rotor ce qui permettra d'y raccorder
(par l'intermédiaire des bagues) des résistances de démarrage – en
limitant le courant du rotor, on diminue aussi le courant du stator.
• On peut construire un rotor double cage
• Utilisation de démarreurs électroniques : Soft starters
Électricité
Les paliers doivent être lubrifiés conformément aux recommandations du fabricant. Respecter
les intervalles de lubrification. Une quantité de graisse trop importante provoque un
échauffement exagéré du roulement (statistiquement le nombre de roulements détériorés par
un excès de graisse est supérieur à celui des roulements détériorés par manque de graissage).
Il ne doit pas y avoir d’accumulation de matières sur les ailettes de la carcasse ou
d’obstruction de la grille du ventilateur.
Un bruit ou des vibrations anormales, un échauffement anormal au niveau du roulement
peuvent signaler un roulement défectueux, un mauvais refroidissement.
Si un bouchon de purge se trouve au bas de la boîte à bornes principale, le bouchon doit être
maintenu fermé mais ouvert de temps en temps.
Les raccordements des câbles d'alimentation principale doivent être correctement serrés pour
garantir une exploitation sans problème
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Le châssis de la machine, la boîte à bornes principale, les boîtes à bornes auxiliaires et les
équipements associés doivent être reliés à la terre afin de protéger le châssis de la machine
contre les potentiels électriques (tension) dangereux.
Moteurs : Exploitation et maintenance
La Résistance d’isolement
• La résistance de l’enroulement de l'isolement doit être mesurée avant d'opérer le moteur pour la première
fois, ou après des opérations de maintenance.
• La valeur de la résistance minimum doit être au dessus de 25 MΩ.
Exemples d’évaluation de résistances d’isolement mesurées dans la pratique :
• < 2MΩ Non satisfaisante
• 25... 100MΩ Normale
• 100 ...500MΩ Satisfaisante
• 500 ...1000MΩ Bonne
• > 1000MΩ Excellente
L’index de la polarisation
• On calcule par exemple le quotient de la valeur de la résistance d’isolement relevée après 10 minutes
d’application de la tension d’essai, sur la valeur relevée après une minute d’application. On obtient un
quotient appelé « Index de Polarisation (PI) ». Toutefois, cet index ne se suffit pas à lui seul.
Exemples d’évaluation de résistances d’isolement mesurées dans la pratique :
PI = R isolement à 10 minutes / R isolement à 1 minute
Électricité
Maintenance préventive
La maintenance préventive consiste en la prise de données sur site des
différents points et paramètres décrits dans le tableau ci‐dessous. Une
analyse sur support informatique fait suite à ces mesures et donne un
rapport de comportement de l'installation. Ce bilan met, entre autre,
en évidence les balourds, les désalignements, l'état des roulements, les
problèmes de structure, les problèmes électriques, …
Électricité
180
15
155 10
130 Réserve thermique 10
120
125
105
Échauffement admissible 80
Réserve thermique 40 40 40
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B F H
Classe d’isolation 130 155 180
Température maxi d’enroulements
Moteurs : Exploitation et maintenance
Stockage
• Quand un moteur est stocké (ex : au magasin Pièces de rechange) il doit être protégé de l'humidité, des
poussières, pour éviter la détérioration de l'isolement.
• Eviter l’exposition aux vibrations.
• Si le moteur comporte une résistance de réchauffage, celle‐ci devrait être utilisée.
• Protéger de l’intrusion d’insectes et de nuisibles.
• Vérifier que le revêtement peinture soit intact.
Stockage de longue durée (plus de 6 mois par exemple)
• En plus des précautions décrites pour le stockage de courte durée, les mesures suivantes doivent être
prises :
− Mesurer la résistance d'isolation et la température des bobinages tous les trois mois.
− Vérifier l'état des surfaces peintes tous les trois mois.
− Vérifier l'état du revêtement anticorrosion sur les surfaces métalliques lisses (par ex. les bouts d'arbre)
tous les trois mois.
Les machines à chemise d'eau (moteurs immergés) doivent être remplis avec un mélange d'eau et de glycol
(50 % de glycol minimum). Le glycol peut être remplacé par n'importe quel autre liquide similaire. Les
Électricité
Variation de vitesse
L’entraînement à vitesse variable d’une machine réceptrice peut se
faire de deux manières :
• Transmission entre le moteur tournant à vitesse fixe et l’organe entraîné à
vitesse variable, c’est le cas des systèmes mécaniques, hydrauliques et
électromagnétiques ;
• Fonctionnement du moteur à vitesse variable à l’aide de solutions
électriques ou électroniques.
Nous nous adresserons à cette dernière forme de variation de vitesse, la plus
utilisée sur nos installations.
Un convertisseur statique de vitesse transforme une alimentation
alternative triphasée à tension et fréquence fixe en une alimentation
alternative à tension et fréquence variables et contrôlées, en passant
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Variation de vitesse
Pour faire varier la vitesse des moteurs asynchrones, on peut intervenir
sur deux paramètres donnés par la relation : f = p n
Avec f : fréquence en Hz p : nombre de paires de pôles n : vitesse de rotation en tr/s
Les variateurs de vitesse alternatif, vont donc modifier la fréquence.
Pour cela, on va avoir recours à une conversion indirecte de type MLI :
˜ -
-
Réseau Alimentation moteur
˜
fréquence
fixe fréquence variable
Électricité
Variation de vitesse
Variation de vitesse
Schéma de principe
Électricité
Variation de vitesse
Avantages
Contrôle parfait de la vitesse et du couple
Démarrage en douceur
Réduction des encombrements et poids des machines entraînées
Meilleur rendement que le « tout mécanique »
Maintenance plus réduite
Inconvénients
Introduction d’éléments dégradant la qualité du réseau (HARMONIQUES)
qu’il est parfois nécessaire de Filtrer (FILTRES ANTI HARMONIQUES, d’où
des équipements supplémentaires dans les locaux)
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Fréquence des courants statoriques
Vitesse nominale
Puissance
Cos
Rendement
Nombre de phases
Plaque signalétique
Intensité normale absorbée
pour un couplage triangle
Intensité normale absorbée
pour un couplage étoile
Classe d’isolation
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Température maximale d’utilisation
Électricité
Couplage en étoile
u v w
z x y
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3 1 2 N
D T 1632 E
Phases Neutre
Couplage en triangle
u v w
z x y
D T 1632 C
Phases
Électricité
Transformateurs
Constitution :
• Un CIRCUIT MAGNETIQUE (noyau), fait d’un assemblage de tôles
feuilletées ayant de bonnes propriétés magnétiques .
• Deux ENROULEMENTS indépendants appelés primaire et secondaire
bobinés sur un noyau magnétique communs.
• L’ensemble est immergé dans une cuve contenant un liquide
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Construction
Électricité
Transformateurs
Fonctionnement :
• Tension alternative appliquée à un enroulement :
Création dans le noyau d’un flux alternatif de même fréquence
Ce flux provoque l’apparition d’une tension induite aux bornes du
second enroulement, également de même fréquence
− Si le premier enroulement (PRIMAIRE) contient N1 spires et qu’on lui
applique la tension U1
− Si le second enroulement (SECONDAIRE) contient N2 spires :
alors aux bornes de ce dernier apparaîtra une tension U2 telle que :
U2 N2
U1 N1
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Transformateurs
Caractéristiques principales
• La PUISSANCE NOMINALE : Elle est toujours donnée en kVA (ou MVA)
• Les TENSIONS NOMINALES : Primaire et Secondaire A VIDE
• Les INTENSITES NOMINALES : Primaire et Secondaire
• La TENSION DE COURT‐CIRCUIT (donné en % de la tension nominale)
• Le RENDEMENT : Très élevé sur les gros transformateurs (> 98 %)
• Le REFROIDISSEMENT : Les enroulements sont parcourus par de fortes
intensités, d’où un échauffement par effet Joule qu’il faut évacuer.
• Il y a plusieurs moyens de refroidissement que l’on peut combiner :
− Circulation d’air, naturelle ou forcée – Circulation d’huile, naturelle ou
forcée – Hydro‐réfrigérant
Électricité
Transformateurs
Accessoires
• Si nécessaire le rapport de transformation peut être ajusté sur
site avec un Commutateur de prise hors tension (en général dans la
limite de ‐5 à +5 % de la tension nominale)
• Dans certaines applications, on peut prévoir des Régleurs de prises EN
CHARGE qui permettent de corriger la tension du réseau aval sans
interruption de l’exploitation. La plage de réglage est + étendue
• Les Protections : Bien qu’étant très simple, robuste et fiable, le
transformateur nécessite un minimum de surveillance :
− Capteurs de température
− Pressostats
− Niveau
Électricité
Transformateur immergés
A remplissage intégral Respirant
Électricité
Transfo respirant à régleur en charge 12800kVA 11kV/30kV (NKOSSA)
EP - 20674_a_F_ppt_01 - 15/04/2015 - Électricité 96
Électricité
Transformateurs
Exploitation
L’exploitation d’un transformateur ne requiert pas d’importantes
opérations
• Surveillance de la température
• Surveillance du niveau de diélectrique (pour transfos immergés)
• Maintenance des accessoires auxiliaires
• Contrôle périodique de la qualité du diélectrique (analyse de la
RIGIDITE DIELECTRIQUE)
• Maintient de la propreté
Électricité
• Tableaux FIXES
• Tableaux DEBROCHABLES
Tableaux terminaux
Tableau secondaire
Tableau HT fixe
Électricité
Appareillage
Rôle :
• Raccordement des lignes aux sources d’énergie
• Raccordement des utilisateurs
Fonctions assurées :
• SECTIONNEMENT :
− ISOLEMENT/COUPURE: Garantit la mise HORS TENSION
• COMMANDE :
− Interruption RAPIDE ET VOLONTAIRE du courant
− Mise en ou hors service des utilisateurs par action (coupure /
fermeture) de leur alimentation
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• PROTECTION :
− Mise hors service immédiate sur apparition d’un défaut ou l’apparition
d’un seuil critique d’un paramètre.
Appareillage
Prise de courant
Électricité
Appareillage
Choix de l’appareillage : Il dépend de la fonction à assurer et des
caractéristiques du réseau :
• Tension nominale – Fréquence de manœuvres – Courant nominal‐
calibres‐réglages – Pouvoir de coupure…
Le SECTIONNEMENT :
• Pour isoler un circuit, il faut COUPER TOUS LES PÔLES
• La coupure doit se faire A VIDE (un SECTIONNEUR n’a pas de pouvoir de
coupure)
• Elle doit être VISIBLE (sécurité)
La COMMANDE :
• Appareils qui permettent la coupure EN CHARGE par action volontaire
• INTERRUPTEURS : pouvoir de coupure égal au minimum au courant le plus
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Appareillage
La PROTECTION
Appareils possédant l’une des fonctions suivantes :
• Coupure des courants dus aux surcharges ou aux courts‐circuits
• Surveillance d’une grandeur électrique dans un circuit
• DISJONCTEURS : Combinent les fonctions de COUPURE,
PROTECTION SURINTENSITE ET PROTECTION COURTS‐CIRCUITS
− Manœuvre manuelle ou automatique
− Pouvoir de coupure au moins égal au courant de court‐circuit au point
du réseau ou il est installé
− Supporte un nombre de manœuvres plus faible qu’un contacteur
• DISCONTACTEURS : Ressemble à la fois au contacteur par sa
Électricité
Exemple de cellule HT:
(5,5 à 20 kV) MCSET
SCHNEIDER
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Exemples de disjoncteurs
modulaires
Électricité
Appareillage
CONTACTEURS : pouvoir de coupure égal au minimum au courant le plus fort
en exploitation normale du circuit
La manœuvre est commandée électriquement par une bobine de commande
Ils sont conçus pour un très grand nombre de manœuvres
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Appareillage
Électricité
Temps de fusion
• Pour une intensité d’une valeur donnée I, le fusible fond en un
temps compris entre tA et tB.
• Au dessous d’une certaine valeur de courant (compris entre 1,3 et
1,6 fois leur intensité nominale pour les fusibles des lignes) les
fusibles ne fondent pas
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Appareillage
Électricité
Relais thermique
La partie principale d’un relais thermique est un « bilame »
Un bilame est constitué de deux lamelles, de deux métaux différents,
soudées l’une contre l’autre
Le bilame, qui a une certaine résistance, s’échauffe au passage du
courant qui le traverse. L’un des métaux se dilate plus que l’autre, ce
qui a pour effet de courber le bilame. Lorsque la courbure est assez
forte, le courant est coupé.
Électricité
Relais magnétique
Un relais magnétique est essentiellement un électro‐aimant qui, pour une
certaine intensité de réglage, attire une palette qui coupe le courant.
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Électricité
Redresseurs
Redresseurs
Électricité
Redresseurs
Redresseurs
Électricité
Redresseurs
Un redresseur associé à une batterie est communément appelé
« Alimentation à courant continu sans coupure », le plus souvent
désigné par « DC UPS » (abréviation anglaise de DC Uninterruptible
power supply DC)
Source AC
x
Redresseur
=
x x
Batterie
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D T 2115 D
230 V, AC Distribution
Onduleurs
Électricité
Onduleurs
Schéma de principe
Régulation
contrôle
Filtre Protection
Transfo
= U
x
U=
=
D T 2116 D
Commande
protection
Onduleurs
Un onduleur associé à une batterie est communément appelé
« Alimentation AC sans coupure », le plus souvent désigné par « AC
UPS » (abréviation anglaise de AC Uninterruptible power supply)
Électricité
Batteries
Sur nos installations, le courant continu est utilisé pour :
• Les auxiliaires de commande
• Le contrôle et la signalisation
• L’instrumentation (SNCC, capteurs…)
• Les équipements devant assurer la sécurité (balisage, protection incendie,
télécommunications, …)
• Certaines installations sont exclusivement alimentées en courant continu
quand il n’est pas possible ou pas économiquement justifié d’installer une
source alternative
Les batteries EMMAGASINENT de l’énergie électrique qu’elles
restituent lorsqu’elles sont sollicitées :
• En cas de pertes des sources principales, les batteries doivent permettre
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Principe
• Une cuve isolante contenant un électrolyte – un acide dilué par
exemple – contient deux électrodes dont les surfaces vont
chimiquement se combiner avec l'électrolyte
• A ce stade, il n'y a pas de différence de potentiel entre elles.
Électricité
La CHARGE
• On raccorde une électrode au pôle positif et l'autre au pôle négatif
d’une source de tension continue. Un courant s'établit créant une
électrolyse.
• Les plaques se modifient chimiquement et l'électrolyte voit sa
quantité d'acide sulfurique augmenter et sa densité augmenter. A
la fin de la charge, on mesure une tension d'environ 1V entre les
deux électrodes.
La DECHARGE
• Raccordement d'un récepteur sur les électrodes : un courant
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Batteries
Une batterie est caractérisée par :
• Son type :
− Batteries au PLOMB
− Batteries ALCALINES
− Pour chaque type, il y a des éléments OUVERTS et ETANCHES (dits à
recombinaison de gaz)
• Sa capacité :
− C’est la QUANTITE DE COURANT qu’elle peut restituer pendant un
temps t
− La capacité s’exprime en général en AMPERES – HEURE à un régime de
décharge donné.
• Sa tension par élément :
− 2 Volt pour une batterie au plomb
Électricité
Batteries
La batterie est un équipement réversible
On peut la recharger plusieurs fois avec un chargeur (Cycles charge/décharge)
Le nombre de cycles et la façon dont ils sont effectués influent sur la durée de
vie, ainsi que leurs conditions d’installation (température ambiante)
L’entretien doit être correctement effectué
• Surveillance du niveau d’électrolyte
• Surveillance de la densité de l’électrolyte
• Propreté des connexions
Précautions
• Ventilation des locaux
• Bacs de rétention (acide)
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MOTEURS ASYNCHRONES
Fonctionnement et Technologie
Le courant alternatif alimente des bobines fixes dites statoriques qui génèrent un champ magnétique. Ce champ
magnétique engendre à son tour le courant induit dans le rotor.
Ce moteur à induction ne nécessite donc pas de dispositifs de commutation mécanique, ou d'excitation ou d'auto-
excitation pour transférer de l’énergie depuis le stator sur le rotor, comme dans un moteur, à courant continu, ou
un moteur synchrone.
Le rotor d'un moteur à induction est de ce fait en règle générale constitué d’une carcasse métallique sans
connexion électrique avec les parties fixes dit à cage d’écureuil ou peut être exceptionnellement bobiné.
Les moteurs à induction à cage d'écureuil triphasés sont largement utilisés avec des dispositifs industriels
électroniques de variation de vitesse .Ils sont robustes, fiables et économiques.
Bien que traditionnellement utilisé à fréquence et vitesse fixe (50 Hz ou 60 Hz), les moteurs asynchrones sont de
plus en plus utilisés associés à des variateurs de fréquences variables pour changer leur vitesse.
Les variateurs offrent surtout d’importantes opportunités d'économies d'énergie pour les moteurs asynchrones
existants compatibles avec une variation de fréquences et les nouveaux moteurs avec couple variable pour
machines centrifuges, telle que compresseurs, pompes et ventilateurs. L’AP 541 définit les recommandations que
doivent suivre les moteurs asynchrones Oil & Gas.
Les moteurs à induction à cage d'écureuil sont très largement utilisés dans les applications à vitesse fixe et
variable. Les moteurs asynchrones sont largement utilisés industriellement pour les vitesses moyennes (3000 à
3600 tr/min) et puissances moyennes à modérées (quelques centaines de kW à quelques MW) en entraînement
de grosses machines centrifuges, pompes ou compresseurs associés à des multiplicateurs de vitesse
mécaniques.
- les faibles puissances (quelques kW à 200 /300 kW) quelle que soit la vitesse, en entraînement
de pompes par exemple.
- les grandes vitesses (au-delà de 4 000 tr/min) quelle que soit la puissance, en entraînement
direct de compresseurs centrifuges
II - PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
1- CHAMP TOURNANT
Un moteur électrique à courant alternatif triphasé est constitué de deux parties, une partie fixe, appelée
stator, et une partie rotative appelée rotor. Ces deux éléments sont séparés par un espace appelé entrefer.
Le stator est constitué de trois enroulements identiques positionnés à 120 degrés par rapport à l'autre. Ces
trois enroulements sont connectés aux bornes d'une source de tension triphasée de fréquence F. Un
champ tournant (champ d'induction) est généré dans le stator, à la vitesse de synchronisme. Ce champ
magnétique tournant produit un courant dans les spires en court-circuit (bouclées) du circuit électrique du
rotor, ce qui donne naissance à un couple qui entraîne le rotor en rotation.
Les courants induits entraînent le rotor en rotation dans le même sens que le champ tournant à une vitesse
légèrement plus faible, d'où le nom de moteur asynchrone (ou à induction pour les anglophones).
Si le rotor tournait à la vitesse de synchronisme, chacun de ses conducteurs verrait toujours le même
champ magnétique devant lui : il n'y aurait aucun courant induit et donc pas de force pour le faire tourner.
Cette situation n'est pas stable, car, sans force, le rotor va ralentir, il va "glisser" dans le champ
magnétique, ce qui fera réapparaître un courant induit et donc une force (un couple sur chaque spire).
Le rotor ne peut subir un couple d'entraînement en rotation que si sa vitesse est plus faible que celle du
champ tournant : c'est pourquoi le moteur est dit asynchrone.
Le courant induit au rotor, (et donc le couple d'entraînement), est d'autant plus important que l’écart de
vitesse augmente. Ils sont tous les deux à peu près proportionnels à cet écart, tant que celui-ci reste faible.
2- ENROULEMENTS
En réalité, les enroulements sont logés pour partie dans des encoches situées dans la carcasse du stator,
le reste constituant les têtes de bobines.
Enfin, les têtes de bobines sont cintrées pour ne pas gêner l’insertion et la rotation du rotor qui se trouve au
centre du moteur.
La vitesse de synchronisme du moteur, Ns ou ωs, est la vitesse de rotation du champ tournant créé par les
enroulements statoriques fixes (et non la vitesse de la partie tournante, le rotor, qui elle est plus faible dans
le moteur asynchrone).
1 enroulement par phase : 2 pôles (1 N & 1 S) à 1 tour en 0,02 s, soit 50 tr/s, soit 3 000 tr/min
2 enroulements par phase créent successivement 1 pôle N et 1 pôle sud par enroulement, soit 2 pôles
Nord et 2 pôles Sud alternés sur les 360° (1 Tour) de la carcasse du moteur.
Cette fois ci, à chaque tour sont parcourus deux enroulements. Or, chaque enroulement a le même
comportement électrique que l’enroulement unique précédent : Il faut 0,02 s pour le parcourir. Comme il y
en a 2 : 0,04 s pour parcourir les deux enroulements l’un à la suite de l’autre.
Donc 0,04 s pour faire un tour. Soit une vitesse de synchronisme de 1 500 tr/min.
De même avec 3 enroulements : 0,06 s soit 16,66 tr/s soit 1000 tr/min, …, avec p enroulements :
3000
Ns = en tr/min, avec 3 000 tr/min = 50 Hz (tr/s) x 60 (s dans 1 min)
p
F × 60
Ns = en tr/min
p
Avec :
p : nombre d’enroulements par phase (ou nombre de paires de pôles par phase)
On trouve donc souvent plusieurs enroulements par phase, cela permet de diminuer la vitesse de rotation
du champ tournant, et donc de réduire la vitesse du moteur.
On peut aussi trouver plusieurs bobines par phase, pour adoucir le fonctionnement du moteur : si l’on part
d’un cas de base vu précédemment, une bobine par enroulement, 1 enroulement par phase, on a vu que la
bobine créait un champs magnétique pulsé qui suivait le courant alternatif :
En effet, si l’on regarde le champs magnétique créé par une bobine seule (un enroulement formé d’une
seule bobine) à un instant donné, on voit un champ magnétique qui pulse, fixe en direction, et qui se
répartit sur les 360° de la carcasse :
Si l’on dispose deux bobines décallées l’une de l’autre dans des encoches différentes pour constituer
l’enroulement, avec des formes appropriées d’encoches, on se rapporche suffisamment de la forme
sinusoïdale :
C’est ainsi que l’on peut trouver le bobinage ci-dessous (Ns = 1 500 tr/min).
Moteur 2 enroulements par phase (soit 4 poles par phase), 2 bobines par enroulements
(soit 4 bobines par phases) 12 bobines au total pour les 3 phases, soit 2 x 12 = 24 encoches.
d - Glissement
La différence entre la vitesse du champ tournant et la vitesse réelle du moteur est appelée glissement g.
Dans les faits, la vitesse de rotation du rotor à vide est pratiquement la même que la vitesse de
synchronisme, mais en charge, le rotor ralentit à une vitesse ω ' ou N’ ou N :
Ns – N'
g= × 100 en %
Ns
À charge nominale :
Ces valeurs correspondent aux valeurs indiquées sur la plaque signalétique du moteur sous forme de
"vitesse nominale".
Par exemple, la plaque signalétique du moteur dont le bobinage est présenté ci-dessus indique :
N = 1 360 tr/min - F= 50 Hz
On devine que Ns = 1 500 tr/min à 50 Hz (la vitesse du moteur reste proche de la vitesse de
synchronisme).
1500 – 1360'
D’où : G = = 9,3 %
1500
La vitesse d'un moteur asynchrone n'est pas rigoureusement constante. Elle diminue de quelques %
supplémentaires si le couple demandé par la machine entraînée augmente.
à l'inverse, si le couple demandé est plus faible que le couple nominal du moteur, il va tourner un peu plus
vite, mais toujours à une vitesse différente du synchronisme.
Moteur Asynchrone Basse tension (< 1 000 V) - Faible Puissance (< 200 kW)
Moteur asynchrone ATEX moyenne tension (3,3 kV – 6,6 kV) – Moyenne Puissance (200 kW to 5 000 kW)
Moteur asynchrone Haute Tension (11 kV à 13,8 kV et plus) Forte Puissance (> 5 MW à 40 MW et plus)
a - Stator
• Carcasse
Matériaux :
Il est formé d'un empilage serré de tôles fines en acier au silicium, isolées les unes des autres, munies
d'encoches pour loger les enroulements (plusieurs bobinages).
• Enroulements
Ils sont réalisés en fils ou barres de cuivre émaillés enrubannés de bandes mica ou verre, logés dans les
encoches des tôles magnétiques.
Une imprégnation globale sous vide et pression avec une résine synthétique, et la cuisson dans une étuve
vont donner une compacité et une imperméabilité parfaite (résistance aux effets électrodynamiques et à la
pollution) … qui va vieillir…
• Boîte de raccordement
Elle assure d’une part la liaison avec le câble d'alimentation du moteur, et d’autre part des conducteurs
assurent la liaison à l’intérieur du moteur entre les enroulements statoriques et les bornes situées dans la
boîte.
Elle est située au sommet du moteur ou sur le côté orientable dans les quatre directions. Pour les très gros
moteurs, l’armoire de connexion est fixe. Les moteurs BT ont six bornes de sortie (pour permettre un
couplage en étoile ou en triangle), l'entrée dans la boîte à bornes se fait en général par câble tripolaire à
travers un presse étoupe, les extrémités du câble sont munies de cosses permettant le raccordement sur
les bornes du moteur. Les connexions peuvent être indesserrables pour prévenir tout jeu et empêcher tout
risque d’étincelles.
• Paliers
Ils supportent le poids du rotor et le guide en rotation. Pour les puissances faibles et modérées (et donc des
masses de rotor modérées), sont utilisées des roulements à billes ou à rouleau lubrifié à la graisse ou à
l’huile, ou bien lubrifié à vie.
Pour les fortes puissances (Gros rotor), les roulements à billes sont généralement insuffisant en regard de
la charge à supporter; les paliers lisses à bague de lubrification, ou à circuit d’huile externe (très gros
moteurs) avec caisse à huile sont employés. Les circuits d’huile sont en général les mêmes que ceux
utilisés pour les machines entraînées par les moteurs.
Le niveau d’huile peut être vérifié à travers un ou deux voyants de circulations situé(s) de part et d’autre du
corps de palier. Les remplissages pour mise à niveau d’huile et les purges sont faciles à exécuter; la
protection contre les contaminations externes (pénétration de poussières) sont assurés par des bagues
d’étanchéité à labyrinthe ou par des joints labyrinthes (“Improseal” par ex.).
Pour les moteurs verticaux (pompe vertical par exemple), l’arbre du moteur peut être muni d’une butée
axiale; il convient alors de vérifier que la machine entraînée n’est pas équipée elle aussi d’une butée: le
fonctionnement respectif de chaque butée perturbe celle de l’autre, avec des risques de destruction.
• Accessoires :
– Monitoring vibratoire
b - Rotor
Le circuit magnétique est constitué d'un empilage de tôles fines, munies d'encoches, montées à chaud et
clavetées sur les bras de l'arbre nervuré.
Pour les rotors bobinés, les fils sont enroulés dans les encoches pour créer des bobines.
Pour les moteurs à cage d'écureuil, des barres en cuivre sont introduites dans des encoches, elles sont
brasées aux extrémités par des anneaux de court-circuit.
Cage sans les sans les tôles magnétiques(les barres peuvent être inclinées pour éviter des effets
vibratoires dits “de bord” lors du passage de la barre mobile parallèlement aux encoches statoriques fixes).
Les cages des petits moteurs sont souvent réalisées en aluminium moulé sous pression, intégrant les
anneaux de court-circuit et les aubes des ventilateurs internes. L'enroulement rotorique n'est relié à aucune
source extérieure, il est fermé sur lui-même, il est en court-circuit". Dans le cas d'un rotor bobiné, et pour
les périodes de démarrage ou pour certains cas de variation de vitesse, l'enroulement rotorique peut être
fermé sur des résistances extérieures, à travers les bagues et les balais.
La profondeur et la résistance de la cage joue un rôle L'ensemble constitue ainsi une véritable cage
dans le couple et le courant de démarrage. d'écureuil. Un équilibrage dynamique du rotor
est toujours effectué (source de vibrations, jeu
et ruptures).
c - Refroidissement
En raison du passage du courant à travers les bobines et les fils de connexion et du champ magnétique
passant par le circuit magnétique, de la chaleur se dégage, bobines et circuit chauffent. La chaleur doit être
évacuée, sinon la température des bobines serait tellement élevée qu’elles finiraient par fondre et brûler.
Un moteur est toujours refroidi par l'air à l’intérieur (fluide primaire), le fluide de refroidissement secondaire
(extérieur) sera suivant la puissance du moteur et les conditions locales :
- de l’air :
Limite de refroidissement : habituellement par air jusqu'à 4 MW, par de l'eau froide au-dessus de 4 MW. Le
refroidissement par eau permet d'avoir un moteur plus compact et donc moins cher.
2- CLASSES D’ISOLATION
Les isolants des conducteurs cuivre sont calculés pour un échauffement maximum au-dessus de la
température ambiante de référence.
Les moteurs de construction standard sont prévus pour une utilisation à température ambiante maximale
de 40°C (et une altitude maximale du site de 1 000 m). Tout écart nécessite une correction des puissances
nominales.
La classe d'isolation définie selon CEI 85 indique la température maximum que peut atteindre le moteur.
Température maximale admissible par le moteur
(température ambiante 40°C + température d'échauffement)
Classe d’isolation E B F H
Lorsque le moteur est exposé à des températures ambiantes différentes de 40°C, on corrige la puissance à
l'aide de la formule indiquée ci-après. Le facteur de correction dépend de la classe d'isolation. Il est ici
indiqué pour les classes les plus courantes qui sont B et F.
B F
La conséquence directe d'une surcharge du moteur est une augmentation de la température du bobinage.
Lorsqu'elle dépasse la température limite prévue qui assure pour la classe d'isolation choisie une durée de
vie acceptable (30 000 h), la durée de vie de l'isolation diminue. Un dépassement de la température limite
de 8-10°C, diminue la durée de vie de l'isolation d'environ la moitié. Des dépassements de 20°C signifient
un raccourcissement de 75 %.
Une augmentation de la durée de vie d'un facteur 4 peut être obtenue en prenant le même moteur avec
une classe d'isolation F, au lieu B.
Les moteurs sont protégés selon un "degré IP" qui caractérise l’agression qu’il peut accepter sans
dommage.
Le premier chiffre est lié aux corps solides, le second aux liquides. Anciennement un troisième chiffre était
ajouté, lié aux chocs mécaniques admissibles. Ce chiffre est maintenant donné sous la forme d’un "degré
IK".
La signification des différents degrés IP et IK est indiquée dans les 2 tableaux suivants :
Normes : EN 50102
00 0 0
01 0.15 -
02 0.20 1
03 0.35 2
04 0.5 3
05 0.7 –
06 1 –
07 2 5
08 5 –
6 7
09 10 –
10 20 9
Les degrés les plus fréquemment rencontrés sont IP23 (protégé) IP44 (fermé) et IP55 (étanche).
b - Zone ATEX
En zone explosible, les moteurs et matériels électriques suivent plusieurs normes caractérisant la façon
dont l’appareil est construit de manière à ne pas faire exploser l’atmosphère ambiante, et les limites en
température de cette sécurité.
, EEx, Ex
À chaque réparation il est important de contrôler si les dimensions, les jeux, les joints, etc. correspondent bien au
type de moteur sinon le moteur n'aurait plus la même sécurité.
Électricité industrielle
Distribution électrique industrielle
B - GÉNÉRATION
I - RÉSEAU PUBLIC....................................................................................................................... 5
1 - Raccordement simple antenne ..................................................................................................... 6
2 - Raccordements double antenne................................................................................................... 6
C - DISTRIBUTION
I- BUTS ET CONTRAINTES
1- BUT DE LA DISTRIBUTION ÉLECTRIQUE
Le but de l’installation de distribution électrique est d’alimenter en énergie l’ensemble des récepteurs
électriques de l’usine ou de la plate-forme, en répondant aux critères suivants :
2- CONTRAINTES TECHNIQUES
Pour atteindre son but, le réseau de distribution électrique doit tenir compte de contraintes techniques
qui ne sont pas les mêmes partout dans l’usine : ateliers de production, ateliers de réparation,
bureaux, salles d’ordinateurs, locaux sociaux, etc. n’ont pas les mêmes exigences.
a - Environnement :
Public concerné :
• Point HSE
Ambiance :
b - Récepteurs
Les principaux types de récepteurs sont : les moteurs, les fours, les chaudières, l’éclairage, le
chauffage, les équipements électroniques, etc.
Les récepteurs ont chacun leurs exigences en matière de puissance consommée, de sensibilité aux
perturbations électriques. Leur répartition géographique n’est pas uniforme. Certains provoquent eux-
mêmes des perturbations sur le réseau (exemple : électronique de puissance-variateur de fréquence).
• Point HSE
Certains sont vitaux, d’autres essentiels, d’autres secondaires : leur alimentation électrique, secourue
ou non, sans coupure ou non, en dépend.
Ils ne fonctionnent pas tous en même temps, leur charge est variable. L’alimentation électrique d’une
usine est toujours d’une puissance inférieure au total des puissances unitaires, souvent jusque vers
50 %.
c - Réseau source
Le réseau électrique de l’usine est alimenté à partir d’un point de livraison : poste EDF en France,
SONELGAZ en Algérie, …, mais aussi groupe électrogène ou centrale privée dans les installations
isolées comme les plates-formes en mer ou éloignées de tout distributeur.
Le point de livraison possède ses caractéristiques propres : tension, puissance disponible, stabilité de
la tension, de la fréquence, sujet ou pas à des coupures ou microcoupures (quelques dixièmes de
seconde), présence ou non d’une ligne de secours.
d - Réglementation
Ainsi, bien que les grands principes de la distribution électrique soient les mêmes pour tous, les
contraintes locales font que chaque installation est unique. La suite de ce document présente les
principes généraux d’un réseau électrique d’usine ou de plate-forme.
- la génération qui a pour but de fournir à l’usine le courant électrique dont elle a besoin
- la distribution qui assure la répartition, de l’énergie électrique, la transformation en une
tension utilisable pour les consommateurs, la commande de la mise sous/hors tension (rôle
de l’appareillage)
- les consommateurs qui utilisent cette énergie électrique
1- GÉNÉRATION
Elle se fait, en général, par une combinaison d’un réseau public (EDF, SONELGAZ, …) et d'une
centrale privée.
Le choix entre centrale privée ou réseau public dépend de contingences locales (disponibilité du
réseau local, sa capacité, eau de refroidissement disponible) de la tarification locale de l’énergie
électrique.
La génération comprend :
Elle provient généralement de batteries, plus rarement de groupes tournants. Elle assure
pendant une durée déterminée l’alimentation des consommateurs généralement de faible
puissance relevant de la sécurité des personnes (alarme incendie, éclairage d’évacuation,
éventuellement des équipements process vitaux, …).
2- DISTRIBUTION
La distribution peut se définir comme l’ensemble des moyens permettant de transporter l’énergie
électrique depuis les sources (transformateur, alternateur) jusqu’aux récepteurs. Il faut tenir compte
des distances et des puissances à transiter. Ces moyens comprennent :
l’économie conduit à
Par voie de conséquence, de telles dispositions amènent à obtenir une forte puissance de
court-circuit, rendant l’appareillage plus coûteux, mais réduisant les chutes de tension
notamment lors du démarrage de gros moteurs.
3- CONSOMMATEURS ÉLECTRIQUES
Ce sont les récepteurs d’énergie électrique : moteurs, lampes d'éclairage, prises de courant,
résistances de réchauffage, alimentations de redresseurs et onduleurs (thyristors).
• Point HSE
Les normes ROMS (Reduction Of Hazardous Substances in electrical and electronique equipment) ont
permis de réduire la quantité des produits toxiques dans ces équipements d'éclairage de
100 mg/lampe il y a 20 ans à 2 à 5 mg/lampe aujourd'hui, avec impératif de recyclage.
Un consommateur est électriquement défini par sa nature, sa puissance P (kW), son facteur de
puissance cos ø, son coefficient d’utilisation, son rendement, sa tension.
• Point HSE
Niveau de tension des moteurs, plus la puissance P est élevée, plus il est intéressant d'alimenter en
HT.
Danger! La HT est mortelle, exemple : moteurs électriques de forte puissance en 5,5 kV, 6,6 kV, etc.
B - GÉNÉRATION
I- RÉSEAU PUBLIC
Le réseau public est constitué d'une série de centrales et de sous-stations reliées entre elles par des lignes
aériennes en haute-tension. Le réseau est maillé de façon à assurer la continuité de livraison en cas de
problème sur une ligne.
D MEQ 3374 A
Réseau public maillé (63 kV par exemple)
L’arrivée du réseau public est en haute tension (220 kV - 63 kV - 20 kV) dès que la puissance consommée
par l’installation dépasse quelques mégawatt. Plus la puissance est importante, plus la tension sera élevée.
Sa caractéristique principale est sa très grande stabilité en fréquence et bonne stabilité en tension, du moins
dans les zones industrielles. Par contre, il peut être sujet à perturbations, microcoupures par exemple.
En général, cette haute tension est transformée tout de suite en moyenne tension (20 kV ou 11 kV ou 5,5 kV)
dans le Poste Livraison.
L’alimentation de l’usine se fait soit "en antenne", c'est-à-dire à partir d'une seule sous-station, soit "en
boucle", c'est-à-dire entre deux sous stations différentes.
Inconvénient :
x
• source dépendante d’éléments en série la
D T 2111 F fiabilité ne peut être supérieure à celle de
l’élément le moins fiable de l’antenne
• pas de maintenance possible sans coupure
• Point HSE
Évidemment s'il y a un problème sur le matériel lui-même, on coupe pour intervenir (il n'y a pas le
choix). Mais si le problème touche le voisinage (hors tension) du matériel sous tension, il y a tentative
d'intervenir sans couper, et là, il y a danger, surtout en HT.
Si les antennes ne sont pas exploitées en parallèle, ce schéma permet le secours (avec coupure)
d’une alimentation par l’autre :
Ce type de raccordement n’a de sens que dans la mesure où chaque antenne a la capacité totale du
tableau.
Inconvénient
extension, etc.
Ce schéma permet d’effectuer des permutations de sources. Ces permutations peuvent être
manuelles ou automatiques, avec pour objectif :
Avantages
Inconvénients
Disjoncteur
de couplage • solution plus coûteuse que les deux précédentes
• ne permet qu’un fonctionnement partiel en cas
de maintenance d’un tronçon de barres, à moins
que chaque départ ne soit également doublé
• Point HSE
D’une façon générale, ce type de raccordement coûteux trouve sa pleine justification lorsque le réseau
est équipé de plusieurs sources autonomes permanentes pouvant ou non fonctionner couplées au
réseau du distributeur.
Avantages
Nota : les principes de raccordement en simple et double antenne, etc. restent valables en B.T.
• Point HSE
Danger! Raccordement par dominos. En basse tension (BT) il est fréquent de rencontrer des
raccordements de conducteur par "dominos", en extrémité de câble. Ces dominos sont normalement
abrités à l'intérieur de boîte en plastique.
Une erreur fréquente consiste à raccorder plusieurs conducteurs d'un même côté du domino : le
serrage de ces conducteurs ne peut plus être réalisé correctement (le domino n'est pas prévu pour
plusieurs conducteurs).
Il faut alors préférer un boîtier de distribution, jeu de barre miniature contenu à l'intérieur d'une boîte
plastique.
Dans le but d'utiliser au mieux l'énergie de la vapeur, et de fiabiliser l'alimentation électrique de certains
récepteurs vitaux, la centrale produit aussi de l'électricité dans des groupes turboalternateurs, dont les
puissances peuvent aller jusqu'à 40 MW.
La turbine, souvent à soutirage et à condensation, sert à la fois à la production de vapeur MP ou BP, par
soutirage, à partir d'une détente de la vapeur HP et à la production d'électricité.
Certaines usines possèdent, un ou plusieurs groupes électrogènes entraînés par diesel pour secourir des
portions d'unités ou des récepteurs assurant la sécurité. Ils sont en général de puissance relativement
modeste (500 à 3000 kW).
1- L'ALTERNATEUR
L'alternateur est une machine dite synchrone (elle doit tourner à une vitesse constante) dont le rotor
est alimenté en courant continu par une machine annexe, appelée excitatrice.
L’excitatrice est soit une machine à courant continu, souvent accouplée sur le même arbre que
l’alternateur, soit un dispositif intégré permettant une excitation “sans balais”.
Le réglage de la puissance électrique fournie par l’alternateur se fait par le réglage de puissance que
doit fournir la machine motrice (turbine ou Diesel) pour maintenir fixe la vitesse du groupe, c'est-à-dire
la fréquence de la tension alternative.
L’électroaimant tournant avec le rotor, crée un champ magnétique tournant qui crée à son tour une
tension alternative aux bornes du bobinage statorique.
N
1
V
E 1 V 2 E
S
B Ligne de champ 2
magnétique
D T 2129 A
En reprenant l’alternateur présenté précédemment et en bobinant deux autres spires décalées de 120
degrés par rapport à celle qui existait, on recueille trois tensions v1, v2 et v3.
60°
60°
2' 3
2'
1 V2
3
N
1 1'
V1
D T 2129 B
S
3' V3
60° 3' 2 1'
2
Alternateur triphasé
Le passage du pôle Nord du rotor devant le conducteur 2 a lieu T/3 secondes plus tard que devant le
conducteur 1, T étant la période de rotation du rotor. Il en résulte que le maximum de la tension v2 est
obtenu T/3 secondes après celui de v1 et T/3 secondes avant celui de v3.
Les évolutions des tensions v1, v2 et v3 sont représentées sur le schéma suivant :
+ Vmax
v2
t
0
v3
- Vmax v1
D T 2112 A
RÉGULATEUR
REDRESSEUR
N
=
=
D T 2150 A
alternateur (à pôles saillants)
1 2 3
= =
4
D T 2151 A
RÉGULATEUR
= courant continu courant alternatif
1 - Alternateur principal 3 - Alternateur inverse
2 - Redresseur tournant 4 - Régulateur - redresseur
• Point HSE
Ce courant circule dans les barres statoriques de l’Alternateur, sans compter le courant d’induction qui
passe dans l’excitateur (au rotor)…
Le passage de ces courants crée un échauffement, qui se répercute dans toute la machine
Si rien n’était fait, la température de fonctionnement deviendrait trop élevée (matériaux, dilatations,
etc.).
Pour remédier à ce problème, les barres du stator sont creuses, et vont être refroidies avec un liquide
(eau en général).
Le circuit magnétique et le rotor vont être refroidis avec de l’Hydrogène gazeux, ventilé en circuit
fermé dans l’alternateur (propriété réfrigérante de H2 bien supérieure à celle de l’air, qui serait là
inefficace avec de telle puissance…)
Danger! Toute fuite d’Hydrogène à l’extérieur est potentiellement catastrophique (comme pour
les compresseurs centrifuges).
Pour l’éviter, ces alternateurs vont disposer de système d’étanchéité à huile analogues à ceux des
compresseurs centrifuges.
Un alternateur d'usine couplé à ce réseau est soumis à sa fréquence et à sa tension sous peine de
"décrocher".
— Augmenter le courant d'excitation au rotor ne fait pas monter la tension (l'alternateur est trop
faible devant le réseau) mais augmente le cosinus phi, ou plus exactement la puissance réactive
fournie par l'alternateur
— Augmenter l'admission vapeur dans la turbine d'entraînement ne fait pas accélérer le groupe qui
reste accroché au 50 Hz du réseau, mais augmente la "charge" de l'alternateur c'est-à-dire la
puissance active qu'il fournit.
1 2 3
V3 V2 V1
b c
a
D T 2152 A
N
G3
- l'ordre de déroulement des trois tensions de l'alternateur doit être le même que celui du
réseau (1' ➝ 2' ➝ 3' = 1 ➝ 2 ➝ 3)
- la valeur de ces tensions doit être la même que celle des tensions du réseau
- la fréquence des tensions de l'alternateur (liée à sa vitesse de rotation) doit être la même
que celle du réseau
- les phases des tensions correspondantes (1 et 1' par exemple) doivent coïncider
Le couplage est idéal quand les trois voltmètres V1 V2 V3 indiquent zéro en permanence.
Dans la réalité les deux dernières conditions ne sont jamais parfaitement respectées à cause de
l'inertie du groupe tournant et de la précision de son contrôle en vitesse. Aussi, le couplage se fait
avec un très léger glissement. Les voltmètres indiquent des tensions variant très lentement entre zéro
et 2 x Uréseau (phénomène de battement). La fermeture du disjoncteur de couplage doit se faire quand
les voltmètres passent par zéro. L'alternateur s'accroche alors au réseau en provoquant "brutalement"
le synchronisme entre les 50 Hz du réseau et la vitesse de rotation du groupe. Le choc est
imperceptible si le glissement et le déphasage sont minimes.
C'est un petit moteur asynchrone dont le stator est alimenté par le réseau et le rotor (bobiné) par
l'alternateur.
A c c.
Ra
l.
• Point HSE
Il est alors obligatoire de rechercher le défaut, qu'il soit réel ou uniquement dû à une question de
relayage.
En effet, si l'opérateur, trop confiant, croit détecter une fausse alarme et essaie de se coupler en
manuel, alors que le défaut est réel, il y aura un accident grave, voire MORTEL …
Selon le but recherché, ce peuvent être des alimentations en courant continu ou en alternatif, temporaires ou
permanentes, à basculement avec coupure ou sans coupure.
- fin de charge lente, à faible courant, plus complète que la précédente, et préservant mieux
l'intégrité de la batterie
La capacité d'une batterie décroît quand la température décroît, mais sa durée de vie décroît si la
température augmente. La température idéale est d'environ 20°C.
Une batterie au plomb dégage de l'hydrogène et de l'oxygène pouvant provoquer une explosion. Le
local doit être aéré.
Une batterie au plomb conserve une tension à peu près constante pendant sa décharge, mais ne
supporte pas une décharge trop poussée sans se dégrader.
Une batterie au cadmium-nickel supporte sans inconvénient une décharge profonde, mais voit sa
tension chuter tout au long de son utilisation.
• Point HSE
SECTEUR Utilisation
Batterie courant continu
x
D T 2113 A
-
x Utilisation
= C.C.
Redresseur x
chargeur
Batterie
d'accumulateurs
D T 2114 A
Schéma symbolique
Deux techniques sont utilisées : les groupes tournants de plus en plus remplacés par les alimentations
statiques sans coupure, souvent appelées onduleurs.
Elles sont constituées d'un ensemble batterie avec son chargeur, suivi d'un onduleur qui transforme le
continu en alternatif à mêmes fréquence et tension que le réseau.
x x
Réseau 1 Réseau 2
Redresseur
= chargeur
x
Batterie =
Onduleur
D T 2115 A
Utilisation
Alimentation statique sans coupure avec by-pass transitoire
Courant
Secteur redressé
1 =
Utilisation
=
Redresseur Onduleur
D T 2116 A
chargeur
Batterie
Ce fonctionnement a lieu lorsque la tension secteur 1 disparaît ou sort des tolérances admissibles à
l'entrée du redresseur-chargeur : ± 10 % en amplitude et ± 5 % en fréquence (valeurs courantes).
Dans le cas où l'alimentation fournie sa puissance nominale, la durée de cette période est limitée à la
durée d'autonomie de la batterie.
=
Utilisation
D T 2116 C
Ondulateur
Batterie
Secteur
1 =
Utilisation
=
D T 2116 B
Batterie
En cas de pointe de courant transitoire, due à un démarrage de moteur par exemple, un inverseur
statique bascule temporairement et sans coupure sur le réseau 2 pour éviter d'endommager
l'alimentation statique. Ces basculements se font à chaque fois que la charge dépasse les possibilités
de l'onduleur.
Les alimentations statiques sans coupure sont en général réparties dans l'usine pour être proches des
utilisateurs locaux.
C - DISTRIBUTION
La distribution est l'ensemble des équipements qui amènent le courant électrique vers les différents
consommateurs, sous une tension adéquate. En général, l'arrivée EdF est en haute tension (HT = 63 kV ou
plus), la distribution interne est en moyenne tension (MT = 20 kV, 11 kV, 5,5 kV) et l'utilisation des petites
machines et l'éclairage est en basse tension (BT = 380 V ou 220 V).
1- DESCRIPTION
Le transformateur de puissance comporte un circuit magnétique en tôle d’acier autour duquel sont
bobinés les enroulements HT et BT ; l’ensemble est plongé dans une cuve contenant un diélectrique
de refroidissement, de l'huile ou des PCB (en voie de disparition pour raisons écologiques). Certains
transformateurs sont "à sec".
La cuve comporte éventuellement des radiateurs rapportés avec parfois des motoventilateurs, les
bornes de raccordements primaires et secondaires sont généralement sorties à la partie supérieure de
la cuve (isolateurs porcelaine ou traversées embrochables). Un capot de protection éventuel peut être
installé sur les bornes.
2- CARACTÉRISTIQUES
Un transformateur de puissance est caractérisé par :
Un transformateur peut être considéré comme la source de l'énergie électrique du réseau qui lui est
connecté en aval. C'est en effet lui qui détermine la tension et le courant maximum qui peut être tiré de
ce réseau. Il n'est pas maître de la fréquence.
Le transformateur joue aussi un rôle fondamental en cas de court-circuit : il limite le courant qui peut
I
apparaître lors d'un court-circuit sur le réseau aval à une valeur maximum égale à 2n , où I2n est le
Ucc
courant nominal du secondaire du transformateur.
Exemple : un transformateur 225/20 kV de 15 MVA dont le courant nominal est I2n = 430 A côté 20
430
kV, ayant un ucc = 14 % limite le courant de court-circuit à = 3070 A sur le jeu de barres 20 kV,
0,14
alors qu'il peut être beaucoup plus élevé du côté 225 kV.
Le transformateur modère donc la gravité d'un court-circuit aval. Le coût des équipements de
protection avals en est réduit d'autant.
3- PROPRIÉTÉS
– Excellent rendement (98 à plus de 99 %)
– Peu d’entretien
– Fiable
– Absorbe très bien les surcharges (20 % pendant 1 heure, 100 % pendant 2 minutes)
BT HT
1 2 3
Enroulement Enroulement
primaire Noyaux secondaire
D T 2166 A
Représentation symbolique Schéma d'un transformateur triphasé
(transformateur monophasé)
Les PCB dégagent des dioxines en cas de combustion (court-circuit sur le transformateur-incendie).
Ces dioxines sont cancérigènes.
- incendie
- pollution
- électrocution
- inversion primaire/secondaire accidentelle
4- PROTECTIONS INTERNES
Un transformateur à huile ou à PCB est en général surveillé en température et par un détecteur
d'émission de gaz, signe d'une décomposition du liquide isolant.
Géosel utilise des relais type DGPT : une émission de gaz fait basculer un flotteur qui actionne 1 ou 2
contacts selon le type choisi. Ces contacts servent pour commander alarme et déclenchement des
disjoncteurs amont et aval du transformateur.
Vis
pointeau
F F
D T 2155 A
Relais avant fonctionnement Relais après fonctionnement
Ils comprennent l’appareillage H.T. dont le rôle est d’établir ou d’interrompre le courant en service
normal (interrupteur, contacteur, sectionneur) ou bien au moment d’un défaut (disjoncteur, fusibles)
ainsi que les équipements de contrôle/commande.
En haute tension, il n'est pas nécessaire de toucher le conducteur sous tension pour être électrocuté.
Si la distance entre l'opérateur et le matériel sous tension pour être électrocuté ➝ création d'un arc
électrique entre la pièce sous tension et la personne avec passage du courant.
2- DESCRIPTION
Un tableau H.T. débrochable comprend :
• La cellule
Elle comprend :
Les barres sont en cuivre ou aluminium étamé, montées sur des isolateurs en résine, le tout
est enfermé dans un “caisson jeu de barres” (parfois gainé : marine, …).
• le compartiment appareillage
• l’appareil de coupure
Il est monté sur un chariot amovible, et muni de ses dispositifs d’embrochage (tulipes).
Dans le cas d'un disjoncteur un moteur de réarmement est incorporé.
• Éléments optionnels
Résistance de chauffage, serrure de verrouillage par clés, rails profilés de fixation pour le
génie, tore de terre, etc.
3- RELAIS DE PROTECTION
• Rôle
Ils sont destinés à assurer la protection des installations électriques contre tous les défauts possibles
(court-circuits, surtensions, surcharges, déséquilibres).
• Classification
- Relais “tout ou rien” : constitués d’un électroaimant à armature mobile et contacts fixes et
mobiles ; peuvent être à “ouverture” ou à “fermeture”. (Très répandus, ils assurent les
commandes de l’appareillage, les alarmes, les déclenchements, les reports de signalisation,
…).
- Relais de mesure directs : ils sont alimentés directement par la grandeur à surveiller (limité
à la Basse Tension).
• Point HSE
– Courant capacitif
En haute tension, une ligne électrique se comporte comme un condensateur, et se charge en énergie
capacitive (capacité entre la ligne et la Terre).
En cas de contact, les courants et tensions en présence sont alors tout aussi mortels que la HT.
Après avoir ouvert puis isolé les phases, la mise à la Terre des conducteurs HT est donc
indispensable.
Pour éviter toute fausse manœuvre, telle qu’une mise à la terre des phases (opération de sécurité
avant intervention), par erreur, alors que les conducteurs sont encore sous tension, un système de
verrouillage / déverrouillage par clef prisonnière est normalement en place sur les cellules.
Ainsi, tant que le dispositif d’ouverture des phases est fermé, la clef correspondante reste prisonnière.
Tant que cette clef est prisonnière, il n’est pas possible de la retirer pour aller l’utiliser dans une autre
serrure qui autorise la fermeture du sectionneur de Terre.
Tant que le sectionneur de terre n’est pas fermé, une autre clef reste prisonnière, qui elle permet, avec
une autre serrure, d’ouvrir les panneaux (écrans de protection) de la cellule.
4- TRANSFORMATEURS DE MESURES
Ils sont destinés à ramener les tensions et courants des circuits de puissance à des valeurs plus
faibles.
Ils alimentent les relais de protection, les appareils de mesure, les régulateurs, les enregistreurs, les
compteurs.
Appareil de connexion
principale
Raccordement des câbles
avec dispositif de mise
à la terre
D MEQ 1822 A
Structure
d'assemblage
Cellule
Cellules Cellule Cellule
Cellule BT batterie de
arrivée protection comptage
compensation
Jeu de barres MT
TC
compt. Comptage
Dij.
BT
D IRA 1229 A
Arrivées MT
Départ BT
D MEQ 1371 A
Un tableau BT comprend plusieurs colonnes (arrivées/couplage, départs) assemblées les unes aux
autres (parties fixes), chaque colonne comporte les tiroirs individuels (parties mobiles) d’alimentation
des consommateurs, ils contiennent l’appareillage de coupure et de protection (sectionneur, fusibles,
disjoncteurs, relais, contacteurs).
2- DESCRIPTION
Les tableaux BT peuvent être du type “distribution” (avec disjoncteurs) ou du type “alimentation des
moteurs” (avec contacteurs) ou bien mixtes, c’est-à-dire alimentant à la fois des sous-tableaux et des
moteurs.
Au point de vue conception technologique ces tableaux peuvent être débrochables ou déconnectables.
les tableaux déconnectables de conception moins sophistiquée sont de 10 à 15 % moins cher que les
tableaux débrochables.
Les tiroirs peuvent être complètement extraits de la colonne pour remplacement rapide
(interchangeabilité).
D MEQ 1370 A
• L'âme
- la nature du métal : cuivre électrolytique recuit ou aluminium 3/4 dur écroui ou parfois
recuit ; pour deux âmes de même résistance et de même longueur, les caractéristiques
indiquées ci-dessous rendent généralement l'aluminium plus économique, pour toutes les
sections d'âmes jusqu'aux tensions les plus élevées
Section Alu
Rapport 1,64
Section Cu
Masse Alu
Rapport 0,5
Masse Cu
• L'isolant
L'isolant entoure l'âme et assure l'isolation électrique. Il est réalisé en matière synthétique, tels que le
polychlorure de vinyle (PVC), le polyéthylène (PE), le polyéthylène réticulé (PR), le caoutchouc
éthylène-propylène (EPR-EPDM).
• Les écrans non métalliques
Les écrans non métalliques, appelés aussi écrans semi-conducteurs, sont utilisés en Moyenne et
Haute Tensions pour uniformiser à la surface de l'âme et à celle de l'isolant les gradients électriques.
Parfois, d'autres écrans non métalliques sont utilisés pour une protection thermique (rubans en sole de
verre - rubans micacés, …).
• Les revêtements métalliques
Les revêtements métalliques, ont essentiellement trois rôles :
- rôle électrique (évacuation des courants capacitifs, de court-circuit et dans certains cas,
protection contre les perturbations électromagnétiques). Il s'agit alors d'écrans métalliques
- rôle d'étanchéité : l'écran métallique selon sa technologie peut assurer l'étanchéité radiale
du câble
- rôle mécanique : on parle alors d'armure
La législation française impose que tous les câbles enterrés directement dans le sol soient munis d'un
écran métallique mis à la terre, ceci quelle que soit la tension.
Les écrans métalliques sont en plomb ou en aluminium, parfois en cuivre ou encore en acier doux
(feuillards).
La gaine de protection non métallique a pour fonctions la protection contre la corrosion, l'étanchéité, la
protection mécanique ou encore, dans certains cas l'isolation électrique de l'écran par rapport au sol.
Elle est réalisée en matière synthétique tels que : le polychlorure de vinyle (PVC), le polyéthylène (PE),
polychloroprène (PCP), le polyéthylène chlorosulfoné (PCS).
Sans armure
Armure de
feuillards acier
Avec armure
Enveloppe
isolante Revêtement Gaine extérieure de
métallique Matelas sous protection en polychlorure de vinyle
Âme câblé en cuivre armure
ou en aluminium
Un conducteur parcouru par un courant électrique de puissance (appelé courant fort, C.F.) génère
dans son voisinage un champ magnétique plus ou moins important.
Ce champ magnétique peut perturber les installations électroniques, les câbles de liaisons des
capteurs environnements (petits courants issus des chaînes de mesure 4-20 mA par exemple) et
fausser les mesures …
Ainsi, il ne faut normalement jamais faire cheminer des câbles HT/BT avec des câbles CF/cf.
Ces différents câbles doivent cheminer dans des fosses ou des chemins de câbles distincts et distants
les uns des autres …
2- COMPORTEMENT AU FEU
L’électricité étant facilement initiatrice d’incendie, l’installation électrique doit, autant que possible,
éviter de le propager.
Les liaisons électriques, du fait de leur cheminement dans les unités, sont de ce point de vue, un
danger. Aussi trouve-t-on plusieurs catégories de câbles, classées selon leur comportement au feu.
Un câble est dit “ne propageant pas la flamme” si, pris isolément et enflammé, il ne propage pas la
flamme et s’éteint de lui-même.
Des câbles de cette catégorie sont utilisés dans les zones à faible risque d’incendie.
Un câble est dit “ne propageant pas l’incendie” si, enflammé, il ne dégage pas de produits volatils
inflammables en quantité suffisante pour donner naissance à un foyer d’incendie secondaire.
Ce type de câble est conseillé en atmosphères chaudes et mal ventilées, lorsque les câbles sont en
nappes importantes sur leur chemin de câble, où lorsqu’il y a risque d’incendie.
Un câble est dit “résistant au feu” s’il ne propage pas la flamme et si, placé au cœur de l’incendie, il
continue à assurer son service pendant un temps limité, défini par des essais de qualification (par
exemple 3 heures sous 750°C, ou 15 minutes dans un four monté à 900°C …).
Cette catégorie est imposée dans de nombreux établissements recevant du public, ou pour des
installations de secours comme l’éclairage de sécurité, l’alimentation d’ascenseurs ou de ventilateurs
ou désenfumage, de pompes à eau, d’alarmes, …
Les conditions de pose des câbles jouent aussi un rôle dans la sécurité :
- fonction “isolement”
- fonction “commande”
- fonction “élimination de défaut”
- fonction “surveillance”
Fonctions de l’appareillage
Fonctions réalisées
Appareils
de base Isolement Commande Élimination de Surveillance
défaut
Sectionneurs x
Interrupteurs x
Contacteurs x
Disjoncteurs x x
Fusibles x x
Pour mémoire :
Relais et déclencheurs x
a - Fonction “isolement
Elle consiste à isoler ou séparer des sources de courant un circuit à vide. C’est une fonction de
sécurité qui a pour but de séparer du réseau une partie d’installation afin de pouvoir y travailler sans
risque.
b - Fonction “commande”
Il s’agit d’une opération volontaire, manuelle ou automatique, consistant à fermer un circuit ou à l’ouvrir
dans ses conditions normales de fonctionnement.
La fonction consiste à séparer des sources une portion de circuit en situation anormale, dont les
conséquences peuvent être dangereuses pour le personnel ou le matériel. Cette fonction est aussi
parfois improprement appelée “protection”. L’appareillage ne peut en effet protéger contre l’apparition
d’un défaut mais doit intervenir pour en limiter les répercussions sur les éléments du réseau restés
sains.
d - Fonction “surveillance”
Cette fonction assure la surveillance des paramètres d’exploitation (tension, courant, température, …)
pour provoquer une alarme ou une ouverture du circuit.
2- SECTIONNEURS
a - Rôle
Le sectionneur est avant tout un organe de sécurité réalisant la fonction “isolement”. Il peut avoir la
fonction “sélection” d’un circuit (cas des sectionneurs d’aiguillage dans un système à deux jeux de
barres par exemple)
Dans tous les cas, le sectionneur est un appareil dépourvu de pouvoir de coupure, c’est-à-dire qu’il
doit être manœuvré à courant nul. Le courant doit être interrompu auparavant par un autre appareil
prévu à cet effet.
Dans tous les cas, il s’agit de séparer par une manœuvre qui peut être lente, des contacts :
En Moyenne Tension, les trois principaux types utilisés sont indiqués sur la figure ci-
dessous.
3- INTERRUPTEURS
a - Rôle
L’interrupteur est un appareil servant à couper ou établir un circuit parcouru par un courant de charge
normal. Il réalise la fonction active “commande”.
Ces appareils sont utilisés en Basse et Moyenne Tensions jusqu’à 36 kV. En Haute Tension, les
interrupteurs sont d’un usage très peu fréquent.
De nombreuses technologies de coupures ont été développées. Les seuls procédés couramment
utilisés en France sont décrits ci-après.
Cette technologie a acquis une situation de monopole dans le domaine de la Basse Tension jusqu'à
1000 V en courant alternatif 50 Hz.
En général, ces appareils dérivent directement des sectionneurs à couteau, par adjonction d’un
couteau auxiliaire à ouverture retardée par rapport au couteau principal.
L’ouverture de ce couteau se produit dans un espace étroit, entre deux plaques dont la matière se
décompose sous la chaleur de l’arc et produit des gaz qui assurent le soufflage.
D MEQ 1816 A
4- DISJONCTEURS
a - Rôle
Le disjoncteur est un appareil qui sert à établir ou interrompre tout courant pouvant apparaître dans un
circuit.
b - Technologie
Les technologies des disjoncteurs sont très variées. Elles sont surtout caractérisées par le milieu dans
lequel se produit l’extinction de l’arc électrique de coupure.
Exemple : coupure dans l’air, dans l’huile, dans le SF6, dans le vide.
D MEQ 1817 A
5- CONTACTEURS
Le contacteur est un appareil réalisant la fonction commande. Il est capable d’établir, d’interrompre et
de supporter tout courant normal parcourant un circuit, y compris les courants de surcharge en service.
Il est commandé par un circuit auxiliaire alimentant sa bobine, qui est un électroaimant.
Le contacteur est avant tout destiné à commander des circuits moteurs. Dans leur conception, l’accent
est donc mis surtout sur l’endurance, qui s’exprime en millions de manœuvres.
Les courants de surcharge en service sont surtout ceux liés au fonctionnement des moteurs, c’est-à-
dire en particulier les courants de démarrage.
6- COUPE-CIRCUITS À FUSIBLES
Le coupe-circuit à fusible a pour fonction d’interrompre des courants élevés, par la fusion d’un élément.
• l “élément de remplacement”, plus communément appelé fusible, qui est la partie qui assure
la coupure
• le support, parfois constitué par des parties spécialisées d'un autre appareil (interrupteur par
exemple) dont les principaux rôles sont de permettre le raccordement du circuit extérieur,
d’assurer l’isolement à la masse et de supporter les efforts électrodynamiques.
Un fusible ne peut remplir son rôle qu’une seule fois, il doit être remplacé après fusion.
1 Enveloppe isolante
2 Connexion souple
3 Pièce de contact
4 Élément fusible
4
3
D T 2156 A
En général, les fusibles sont associés à un autre appareil dont l’ouverture peut être provoquée par la
fusion d’un seul des trois fusibles, de façon à éviter des fonctionnements déséquilibrés.
VI - RELAIS DE PROTECTION
Les relais de protection sont des appareils qui comparent en permanence les grandeurs électriques des
réseaux (courant, tension, fréquence, puissance, impédance, …) à des valeurs prédéterminées et qui
donnent automatiquement des ordres logiques lorsque la grandeur surveillée atteint la valeur de
fonctionnement. L’ensemble cohérent des relais d’une installation constitue l'élément de base du système de
protection de cette installation.
Le rôle des relais de protection est de détecter tout phénomène anormal pouvant se produire sur un circuit
électrique, avec pour objectif, suivant leur type :
Le début de la chaîne de protection est constitué par les capteurs des grandeurs électriques, c’est-à-dire les
transformateurs de courant et les transformateurs de tension.
A l’extrémité de la chaîne de protection, sont situés les organes qui sont commandés par les relais : bobines
de déclenchement des disjoncteurs, voyants de signalisation, alarmes et autres dispositifs de sécurité. Ces
organes sont connectés aux contacts de sortie des relais de protection, directement ou par l’intermédiaire de
relais tout ou rien si la puissance à établir est trop élevée.
Les relais de protection sont donc situés électriquement entre les réducteurs de mesure qui leur fournissent
les grandeurs à surveiller et les organes commandés par les ordres logiques qu’ils délivrent.
TC (contrôle du courant)
Relais Tension
Actionneur
D T 2157 A
de auxiliaire
(bobine) protection d'alimentation
D MEQ 1821 A
Rack comportant 6 relais
Il existe une très grande variété de relais de protection, selon les types de protection désirés qui dépendent
de l’équipement à protéger : réseaux, moteurs, transformateurs, alternateurs, etc.
Les relais, utilisés tout au long de la chaîne de distribution, du récepteur à l'arrivée du réseau EDF ou de la
centrale, doivent être réglés les uns par rapport aux autres de façon à assurer la sélectivité des coupures. La
coupure ne doit avoir lieu qu'en amont direct de la partie du circuit en défaut, de façon à protéger et à assurer
la continuité de l'exploitation du reste de l'usine. On joue pour cela, sur la valeur du courant de réglage et la
valeur du temps de déclenchement (temporisation éventuelle) des appareils de protection.
BT TBT 101 TBT 201 TBT 202 TBT 301 Récepteur TBT 302 BT BT TBT 501 Auxiliaires TBT 502 BT
380 V Conso. 700 kVA Conso. 1,5 à 3,5kVA 380 V 380 V 380 V
125 kVA
380 V/ 380 V/
POSTE ÉXPÉDITION POSTE ATELIER DE ∆ 220 V ∆ 220 V
Groupe électrogène Vitaux
STOCKAGE PRODUCTION N°1 Y Y 50 kVA 380 V
de secours
Auxiliaires BT
D IRA 1228 A
220 V
POSTE ATELIER DE POSTE UTILITÉS
PRODUCTION N°2
Raffinage-Chimie
———
Le schéma est un schéma type de départ moteur tel qu’on le trouve sur nos installations.
On y distingue les trois parties constituant les fonctions nécessaires à la bonne marche du moteur :
– la partie Puissance
– la partie Contrôle
– la partie Interface
Dans le cas de tableaux débrochables, il est disposé dans des tiroirs extractibles. Les
connexions avec le jeu de barres en amont et le câble du moteur en aval se font au moyen
de contacts d’embrochage glissants.
• les transformateurs de courant (CT1, CT2, CT3) qui seront connectés à un relais de
protection thermique pour la protection contre les surcharges (pour les moteurs de
petite puissance, le relais thermique est directement inséré dans le circuit puissance,
sans l’intermédiaire des transformateurs de courant)
Fonctionnement :
Le contacteur (KM) est commandé par un relais auxiliaire (KE) qui ne peut être alimenté que si la polarité
auxiliaire de commande est présente (ici, 24VDC) et en l’absence de défauts (c'est-à-dire si les contacts en
série dans la chaîne de défaut sont tous fermés) :
L’ordre de commande arrive de l’extérieur sur le bornier interface, soit par une commande automatique
du système de conduite, soit par un BP marche arrêt.
Lorsqu’un défaut se produit, la polarité du relais KE est coupée, ce qui fait retomber le contacteur KM
provoquant l’arrêt du moteur. Le relais de signalisation de défaut KD est
Par le bornier interface passent également les retours d’informations vers le système de conduite :
09170_A_F
Voyants de
signalisation
Chaîne de
défauts
Relais de protection
Relais de défaut
Bornier Puissance
Circuit de réchauffage du
moteur
Vue d'ensemble des boucles de
contrôle‐commande et de sécurité
Formation à destination des opérateurs tableau
Introduction aux fonctions
de contrôle procédé
© 2015 - IFP Training
Fonctions d'un système de contrôle‐commande
Supervision, contrôle et
acquisition de données (système
Pour un état de procédé relativement stable, le
SCADA) SCADA permet d'optimiser la production grâce
aux décisions de l'opérateur et à un réglage fin
CONTRÔLE DE PROCÉDÉ de la gestion de données.
FONCTIONS
Protection du
Surveillance des Réglage des
Démarrage personnel, de
paramètres de paramètres de
Arrêt l'environnement et
procédé procédé
des équipements
INTERFACES
En savoir plus
L'élément essentiel du contrôle-commande est d'interférer, influencer ou modifier le procédé. Cette fonction de
contrôle ou interférence avec le procédé est instaurée par une organisation des parties (y compris les opérateurs
en contrôle-commande manuel) qui, une fois reliées, composent ce que l'on nomme le Système de contrôle-
commande. Selon qu'un corps humain (celui de l'opérateur) entre ou non en jeu physiquement dans le système
de contrôle-commande, ce système se divise en deux parties, le Contrôle-commande manuel et le Contrôle-
commande automatique. Du fait de son efficience, de sa précision et de sa fiabilité, le contrôle automatique est
très largement employé dans les procédés de la chimie
En général, le concept de contrôle automatique comprend la réalisation de deux opérations majeures, la
transmission du signal (flux d'informations) en bidirectionnel et le calcul des actions de contrôle (prise de
décision). Pour mener à bien ces opérations sur une installation réelle, il faut disposer d'un équipement en
matériel et instrumentation qui devient alors la plateforme de ces tâches. Le système numérique de contrôle-
commande (DCS) est la plateforme de contrôle-commande la plus récente. Il joue le rôle d'infrastructure, non
seulement pour l'ensemble des stratégies avancées de contrôle, mais également pour le système de contrôle-
commande de plus bas niveau. La notion d'infrastructure de contrôle-commande est ancienne. La section
suivante présente la façon dont la plateforme de contrôle a évolué au cours du temps, pour suivre les progrès
observés au niveau des algorithmes de contrôle et des technologies de l'instrumentation.
Fonctions d'un système de contrôle‐commande
conditions normales Niveau 3:
L. Niveau de fonctionnement Protection du personnel et
de l'environnement
F. Débit
Principe et constitution d'une boucle de contrôle
En savoir plus
Imaginez-vous assis dans une cabane devant un petit feu de bois par une froide soirée d'hiver. Vous avez trop
froid et mettez donc une nouvelle bûche au feu. C'est un exemple de boucle de contrôle. Dans la boucle de
contrôle, une variable (température) passe sous une valeur de consigne (froid ressenti) et vous fait prendre une
mesure (ajout d'une bûche dans le feu) qui remettra le procédé dans les conditions souhaitées. La boucle de
contrôle reste alors en mode statique, jusqu'à ce que la température repasse au-dessus ou au-dessous de votre
niveau de confort. © 2015 - IFP Training
Fonctions mises en œuvre dans une boucle de contrôle
En savoir plus
Trois tâches
Les boucles de contrôle dans l'industrie du contrôle procédé fonctionnent de même façon et trois tâches y sont
requises :
• Mesure
• Comparaison
• Réglage
L'opérateur reçoit de l'opérateur tableau la position du niveau à maintenir :
• C'est la consigne de niveau.
Il consulte le niveau réel sur la vitre d'observation :
• C'est la valeur.
Pour ce faire, l'opérateur emploie un outil :
• C'est le capteur.
Les yeux envoient l'information au cerveau via le nerf optique :
• C'est le transmetteur
Le cerveau fait la comparaison avec la valeur de consigne reçue :
• C'est le contrôleur
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Éléments constituant une boucle de contrôle
En savoir plus
La mise en place d'une boucle de contrôle pour le niveau du contenu en phase liquide d'une cuve nécessite les
éléments suivants :
• Le niveau est mesuré par le capteur et envoyé au transmetteur.
• Le transmetteur convertit la valeur mesurée en un signal qu'il renvoit au contrôleur qui a lui-même
également reçu une valeur de consigne.
• Le contrôleur compare la consigne à la valeur mesurée et, s'il y a une différence, envoie un signal de
contrôle au servomoteur de contrôle-commande de la vanne, dans le sens requis, pour régler la valeur en
fonction de la consigne.
• Un positionneur, installé en général sur la vanne automatique, vérifie en continu que la position réelle de
la vanne correspond bien à la position théorique indiquée par le signal du contrôleur.
• Si ce n'est pas le cas, il modifie la pression d'air sur un servomoteur, jusqu'à ce que ces deux positions
correspondent.
• La valeur mesurée est affichée en continu sur un indicateur ou un enregistreur.
• Les alarmes de niveau haut et niveau bas, ajoutées au système, informent l'opérateur lorsque la cuve est
en trop plein ou que le niveau en devient trop bas.
• Dans d'autres types de boucles de contrôle, la vanne automatique peut être remplacée par un élément de
contrôle ou actionneur, tel que des louvres, ou un servomoteur, pour orienter les pales d'un ventilateur,
etc.
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Forme
sous laquelle les données Type de signal : continu ou
Type de signal
circulent entre deux éléments discontinu
de la boucle de contrôle
Pression d'air Pneumatique 0,2 – 1 bar Continu
Courant électrique continu Électrique 4 – 20 mA analogique
Signaux émis à intervalles
Information numérique Numérique 8/16/32 bits
réguliers de temps
Les différents type de signaux
En savoir plus
Dans une boucle de contrôle-commande ou système de contrôle-commande automatique, les différents
appareils sont reliés les uns aux autres et les informations circulent le plus souvent sous les formes suivantes :
• Pression d'air
• Courant électrique continu
• Ou information numérique
Les signaux sont alors respectivement dits pneumatiques, électriques et numériques.
Les signaux pneumatiques et électriques sont des signaux continus. On parle de signaux analogiques.
Les signaux numériques sont émis à intervalles réguliers de temps (seconde ou fraction de seconde
correspondant à la période de balayage).
Dans certaines applications les signaux optiques analogiques sont émis par fibre optique, un principe de
transmission qui présente de nombreux avantages techniques (notamment du point de vue de l'atténuation de
signal).
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Symboles d'instrumentation
Symboles
En savoir plus
Différents symboles normalisés sont employés pour schématiser et identifier les éléments constituant les
boucles de contrôle et de sécurité. Ils sont en principe conforme aux normes de l'ISA (Instrument Society of
America)
Cependant, pour certains de ces éléments, certaines entreprises peuvent utiliser leurs propres symboles, non
normalisés.
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Symboles présentés par Symboles présentés de façon
appareil : globale :
Symboles de fonction
En savoir plus
Les symboles de boucle de contrôle peuvent être présentés de deux façons différentes :
• Appareil par appareil (sur les schémas P&I)
• Ou de façon globale (sur des PDF)
Ces deux possibilités sont présentées ci-dessus pour la boucle de contrôle précédente.
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Symboles d'instrumentation
PREMIÈRE LETTRE LETTRES SUIVANTES
VARIABLE MESURÉE LECTURE OU
MODIFICATEUR FONCTION ACTIVE MODIFICATEUR
OU INITIALE FONCTION PASSIVE
N
S Orifice, restriction
P Pression, vide Connexion de test
Q Quantité, nombre Intégration,
totalisateur
R Radioactivité Enregistrement
S Vitesse, fréquence Contacteur de commutateur
T Température Transmetteur
U Variables multiples Fonctions multiples Fonctions multiples Fonctions multiples
V Vibration, Vanne
analyse mécanique
W Poids, force Puits
X Non‐classifié Axe Non‐classifié Non‐classifié Non‐classifié
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En savoir plus
Lettres d'identification activités
Les lettres d'identification en symboles ISA (par ex. TT pour Transmetteur de température) indiquent :
• La variable mesurée (ex : débit, pression, température)
• La fonction de l'appareil (ex : émetteur, commutateur, vanne, capteur, indicateur)
• Certains modificateurs (ex : élevé, faible, multifonction)
La lettre initiale indique la variable mesurée. La deuxième lettre indique un modificateur, une lecture ou une
fonction d'appareil. La troisième lettre indique en principe une fonction d'appareil ou un modificateur.
Ainsi, par exemple, la mention FIC portée sur l'étiquette d'un instrument indique un régulateur indicateur de
débit. PT un transmetteur de pression. Pour en savoir plus sur les symboles des lettres d'identification, consulter
le site Internet de l'ISA http://www.isa.org.
Symboles d'instrumentation
Implantation :
En savoir plus
Dans un schéma P&I, un cercle représente un instrument individuel de mesure, tel que transmetteur, capteur et
détecteur (Figure).
Une ligne horizontale simple passant au milieu du symbole indique que l'instrument ou la fonction est situé sur
un site primaire (ex. salle de contrôle-commande).
Une ligne double indique que la fonction se situe sur un emplacement auxiliaire (ex. un rack d'instrumentation).
L‘absence de ligne indique que la fonction est montée sur le site et une ligne pointillée indique que la fonction
ou l'instrument est inaccessible (par ex. situé derrière un panneau de contrôle).
Un carré contenant un cercle représente des instruments qui affichent des valeurs de mesure et réalisent à la
fois une fonction de contrôle-commande.
Nombre de transmetteurs récents sont équipés de microprocesseurs qui réalisent des calculs de contrôle et
émettent des signaux de contrôle vers des organes de commande finale.
Symboles d'instrumentation
Lignes d'instrumentation
En savoir plus
Conduites et connections
• Une ligne pleine fine représente la connexion d'un procédé à des instruments (par ex. conduite
d'impulsion)
• Une ligne discontinue représente des signaux électriques (par ex. connections 4-20 mA)
• Une ligne barrée représente des lignes de signal pneumatique
Une ligne contenant des cercles représente des liaisons de données
D'autres symboles de connexion présentent des colonnes capillaires pour systèmes à tube plein (par ex.
systèmes distants à séparateur), lignes à signal hydraulique et signaux guidés électromagnétiques ou
acoustiques
Symboles
Résumé des symboles ISA
EP - 24387_a_A_ppt - 14/04/2015 - Vue d'ensemble des boucles de contrôle-commande et de sécurité 26
Différents types de boucles de
contrôle
Boucle de sécurité
Régulateur PID
Principe du contrôleur
En savoir plus
Le but du contrôle automatique d'un système est de maintenir un paramètre d'exploitation (variable contrôlée)
à une valeur constante et prédéterminée, malgré l'influence de paramètres non contrôlés (quantités
perturbatrices). Le contrôleur fait partie intégrante de la boucle de contrôle, qu'il soit analogique ou numérique
(contrôleur logiciel), local ou distant.
Le contrôleur reçoit :
• Le signal de mesure émis par l'émetteur
• La consigne (manuelle ou automatique)
Il assure le contrôle‐commande suivant : comparaison des mesures avec la valeur de consigne et réglage du
signal de sortie sur l'organe final de la boucle de contrôle, en fonction de l'erreur entre valeur mesurée et valeur
de consigne.
Élément fourni : signal de commande à l'organe final de la boucle de contrôle (en général une vanne).
Boucle simple de contrôle‐commande (régulateur PID)
Représentation de la même
boucle de contrôle sur le
schéma P&I
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La figure ci-dessus présente des boucles PID simples de contrôle-commande utilisant un contrôleur numérique. Ce
type de boucle de contrôle-commande est le plus usité aujourd'hui dans le secteur gaz & pétrole.
Cependant, la plupart des émetteurs (à l'exception partielle des transmetteurs "intelligents") et la plupart des
équipements de contrôle‐commande fonctionnent avec des signaux analogiques.
Seuls certains systèmes d'acquisition de données sur des cuves de stockages (niveau, température, densité, etc.)
sont totalement numériques.
Les boucles numériques ne concernent donc que les opérations internes de contrôleurs numériques autonomes et
les signaux transmis au sein d'un système numérique de contrôle-commande (SNCC).
Des interfaces ou convertisseurs (A/N) analogique/numérique se trouvent alors nécessairement entre les
différents éléments de la boucle.
Dans le cas d'un contrôleur numérique, la valeur mesurée, convertie en binaire par codes, sert à calculer
périodiquement le signal de sortie (en fonction de la différence entre la valeur mesurée et la consigne, ainsi que
sur les paramètres d'action du PID). Le signal de sortie est constitué d'une série de valeurs discrètes.
Après conversion par un convertisseur analogique / numérique (A/N) et traitement dans une mémoire
analogique, qui bloque la valeur entre deux RAZ, un signal analogique discontinu est produit en sortie.
Le temps de RAZ, TR, peut-être supérieur ou égal au temps Ts de balayage, en fonction de la performance de la
boucle dans le procédé. Plus les temps de balayage et de RAZ sont courts (en principe de l'ordre de 1 à quelques
dixièmes de seconde), plus le signal discontinu de sortie du contrôleur numérique d'approche du signal de sortie
du contrôleur analogique.
Les développements actuels autour des émetteurs numériques et les développements à venir sur les composants
de contrôle-commande numérique (par ex. positionneur pneumatique numérique d'une vanne automatique)
indiquent qu'il sera possible dans un futur proche de concevoir des boucles de contrôle-commande totalement
Boucle TOUT OU RIEN (TOR)
En savoir plus
Avec ce type de boucle, la mesure oscille entre deux valeurs extrêmes et la variation prend une allure de dents
de scie. Ce réglage simple ne coûte pas cher mais il présente l'inconvénient de ne pas être très précis.
Par ailleurs, ce système ne peut être utilisé que sur des installations qui présentent un degré suffisant d'inertie
pour engendrer une oscillation à basse fréquence, afin de ne pas charger les organes de commande trop
fréquemment, ce qui en réduirait la durée de vie.
Types d'actionneurs à boucles tout ou rien (TOR)
• Contacts de fin de course de vanne manuelle ou automatique
• Contacteurs d'alarme (niveau, pression, température)
• HS (Hand Switches, interrupteurs manuels) ou interrupteurs
• Électrovannes, vannes de sécurité, etc.
Toutes les boucles à deux positions possibles seulement sont dites boucles tout ou rien (TOR)
Dans les installations pétrole & gaz, les boucles tout ou rien (TOR) sont en principe utilisées pour le contrôle-
commande des niveaux de condensat récupérés dans les épurateurs côté aspiration des compresseurs.
Boucle TOUT OU RIEN (TOR)
Exemple de mise en œuvre : Type d'actionneurs
• Automatismes séquentiels de type • À double effet, avec vanne automatique
séquence de déshydrateur d'air bistable
d'instrumentation :
Électrovannes +
distributeur
pneumatique
pour contrôle‐
commande du
servomoteur
Électrovanne avec
servomoteur double
effet
En savoir plus
Un système de contrôle-commande automatique séquentiel est une séquence d'opérations qui se déroule
automatiquement et de façon répétée au cours du temps pour commander un procédé, tel que la
déshydratation de l'air.
les actionneurs tout ou rien servent à mettre les systèmes en ligne et permettre l'écoulement des fluides, tandis
que les actionneurs analogiques (principalement vannes de commande) commandent les paramètres de
fonctionnement.
Les actionneurs utilisés dans ces systèmes de contrôle-commande automatique sont des vannes TOR avec
vannes de contrôle directionnelles électro-pneumatiques équipées d'interrupteurs de fin de course
ouvert/fermé :
• 12 vannes actionnées par cylindre à double effet, contrôlé par vanne de contrôle bidirectionnelle bistable
• 2 vannes actionnées par cylindre à simple effet, contrôlé par vanne de contrôle directionnelle mono-stable
Boucle de sécurité TOUT OU RIEN (TOR)
En savoir plus
Une boucle de sécurité fait partie d'un SIS (système instrumenté de sécurité) et doit assurer des actions de
contrôle-commande pour stopper le fonctionnement d'un équipement ou d'un procédé.
Les séquences d’arrêt sont soit déclenchées automatiquement par un capteur, soit initiées par une action
volontaire de l’opérateur sur une commande manuelle (bouton-poussoir [BP]). Lorsque les séquences d’arrêt
sont déclenchées, elles sont exécutées de manière entièrement automatique et indépendante des autres
systèmes.
Une boucle de sécurité comprend :
• Capteurs / Émetteurs sur site, dont les câbles de liaison entre les transmetteurs et le solveur logique
• Solveur logique (logiciel et matériel) dans une armoire dédiée du local instrumentation généralement situé
à côté de la salle de contrôle
• Câbles entre le solveur logique et l’organe de commande final qui est généralement une vanne de sécurité
• Toutes les alimentations : électrique, pneumatique ou hydraulique
Les boucles de sécurité sont également des boucles TOR. La vanne de sécurité est en principe actionnée par le
biais d'un distributeur pneumatique et un montage à électrovanne qui reçoit un signal de commande de la part
du solveur logique, c.à.d. l'API de sécurité, situé dans un local technique (bâtiment I&E).
Sommaire
I. Ensemble Capteur – Transmetteur
Corps d'épreuve
• Élément mécanique qui réagit par déformation ou déplacement
Élément transmetteur
• Élément récepteur du capteur du corps d'épreuve
• Il convertit les réactions du corps d'épreuve en valeur électrique ou
pneumatique
Convertisseur
• Pour convertir le déplacement mécanique (ou la déformation) en
valeur normalisée pneumatique, électrique ou numérique qui peut
être transmise à un récepteur (SNCC ou régulateur pneumatique local)
Technologie globale d'un Capteur Transmetteur
En savoir plus
Un instrument de mesure se compose d'une unité de test en contact avec le procédé et donc avec la quantité
physique à mesurer et génère une valeur directement mesurable par le capteur comme le montre le diagramme
ci-dessus.
Par rapport au capteur, le transmetteur convertit le signal de sortie du capteur en un signal de mesure standard
(pneumatique, électrique ou numérique). Il a pour tâche de former un lien entre le capteur qui génère la mesure
et le Système Numérique de Contrôle Commande (SNCC) ou le système d'acquisition des mesures.
Le rôle du capteur est de collecter les informations ; ainsi il va échantillonner une valeur physique via une prise
des impulsions du procédé et la convertir en une valeur électrique ou pneumatique.
Le rôle du transmetteur est de transmettre les informations, il récupère une valeur électrique ou pneumatique à
la sortie du capteur et la convertit en un signal de mesure standard utilisable par un dispositif d'acquisition
comme les enregistreurs, les contrôleurs ou les tableaux d'entrée analogiques des systèmes d'instrumentation et
de contrôle.
La combinaison du capteur et du transmetteur constitue un instrument de mesure capable de mesurer
différentes valeurs physiques (température, pression, etc.) qui sont indispensables au bon fonctionnement et à
l'efficacité d'un site industriel.
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Précision
• Différence entre la valeur réelle et la valeur indiquée
Différence entre la valeur réelle et la valeur indiquée
Précision
Plage de mesure de l' instrument
Répétabilité
• Relevé toujours identique pour des mesures successives de la même
valeur
• Dérives de l’instrument à contrôler nécessité d'un nouvel
étalonnage
Sensibilité
Caractéristiques d'un instrument de mesure
En savoir plus
Précision, répétabilité et sensibilité sont les caractéristiques principales d'un instrument de mesure.
Précision
• La précision est la différence entre la valeur réelle et la quantité mesurée et le relevé sur l'instrument de
mesure.
• Elle est exprimée en % par la formule ci-dessus.
• La précision des instruments industriels est faible (de 1 à 2 %).
Fiabilité
• Un instrument est fiable lorsqu'il indique toujours le même résultat pour les mesures successives de la
même valeur de la quantité désirée.
• La plupart des instruments industriels ont une fiabilité satisfaisante mais certains peuvent présenter une
dérive, c'est-à-dire une lente variation du relevé dans le temps, correspondant à une valeur donnée de la
quantité mesurée. Dans ce cas, il faut procéder à un nouvel étalonnage de l'instrument.
Sensibilité
• La sensibilité est le rapport entre les variations mesurées et celles du relevé. Un instrument a une
sensibilité plus élevée lorsqu'une faible variation de la quantité mesurée produit une variation importante
dans le relevé.
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Signaux de sortie :
Caractéristiques relatives à l'étalonnage des instruments
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Comme le montre la diapo précédente, le transmetteur effectue une conversion linéaire entre la valeur physique
mesurée par le capteur et son signal de sortie.
Un ensemble transmetteur capteur doit être convenablement étalonné pour être utile. Étalonner un instrument
signifie agir sur l'une des caractéristiques suivantes : zéro et échelle de mesure
Zéro
• Le zéro d'un instrument correspond à la plus faible valeur du relevé de l'instrument. Il est réglé pour
correspondre à la valeur minimum de la quantité à mesurer.
• Exemple 1
− Nous devons mesurer un niveau qui se situe entre 0 et 10 m de longueur. Le zéro de l'instrument
est réglé de telle sorte que l'indication est à son minimum de hauteur nulle.
• Exemple 2
− Le niveau à mesurer a une hauteur comprise entre 5 et 15 m. Le zéro est réglé de telle sorte que
l'indication de l'instrument est à son minimum pour une hauteur de 5 m.
Plage de mesure et échelle de mesure
• La plage de mesure d'un instrument est la différence entre les indications maximum et minimum. Ces
indications doivent correspondre aux valeurs minimum et maximum de la quantité à mesurer.
• Par conséquent, dans les deux exemples, deux instruments avec la même plage de mesure mais avec un
décalage du zéro sont utilisés.
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• Les instruments de mesure ont toujours un système permettant le réglage de l'échelle de mesure.
Mesure de pression
Pression absolue
• Lorsqu'elle est exprimée en pression absolue, PATM ≈ 1.013 bar.a
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La mesure de pression peut être :
• Une pression absolue (Pabs) : elles sont essentiellement utilisées pour les calculs de thermodynamique.
Pour mesurer une pression absolue, il est nécessaire d'avoir une cellule de référence à Pabs = 0
• Une pression relative : en règle générale, elle caractérise une pression supérieure à la pression
atmosphérique. c'est la valeur de pression indiquée par la plupart des instruments de mesure de pression.
• Une pression différentielle (ΔP) : c'est la différence de pression entre 2 points d'une installation, ou
généralement dans un équipement comme un filtre.
• Une dépression : elle caractérise une pression inférieure à la pression atmosphérique. La dépression peut
être indiquée en pression relative (-1 < P < 0 bar) ou en pression absolue (0 < P < 1 bar)
Instruments pour télétransmission de la pression
Exemples de jauges de contrainte Transmetteur‐capteur de pression
(type à feuille métallique) piézorésistif à semiconducteurs
EP - 24390_a_A_ppt - 15/04/2015 - Technologie des capteurs et des transmetteurs 12
Instruments pour télétransmission de la pression
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Capteurs de pression électroniques
• Selon le type d'élément sensible utilisé, ce type d'instrument peut être :
Piézorésistif
• Jauge de contrainte piézorésistive : c'est la propriété qui exprime la modification de la résistance R d'un
matériau sous l'effet d'une déformation ou sous l'effet de la pression exercée sur ce matériau. La cellule
de mesure peut être en métal ou en céramique. La pression présente dans le procédé déforme peu à peu
la membrane en contact avec le fluide présent (gaz ou liquide) et transmet la force générée à l'élément de
mesure (unité d'épreuve et élément résistif) qui modifie la tension de sortie d'un pont de mesure.
• Piézorésistif à semi-conducteurs : qui utilise du silicone comme matériau de la jauge plutôt qu'un alliage
de métaux. Le principe opératoire est identique à celui des capteurs à jauge de contrainte.
Instruments pour télétransmission de la pression
En savoir plus
Capacitif :
Le principe consiste à convertir la déformation d'une membrane de mesure due à l'effet d'une
pression ou d'une force en une variation de capacité en modifiant la distance entre les armatures
formant le condensateur.
La pression à mesurer est transmise à travers les membranes isolantes et l'huile de silicone à une
membrane détectrice placée au centre de la cellule de mesure.
Le déplacement de la membrane détectrice est proportionnel à la pression différentielle. Sa
position est détectée par les plaques de condensateur qui sont situées de part et d'autre de la
membrane.
La différence de capacité entre la membrane détectrice et les plaques de condensateur est
convertie électriquement en un signal de courant (4-20 mA sur deux fils).
Sommaire
I. Ensemble Capteur – Transmetteur
En savoir plus
Les principes de la mesure du débit diffèrent selon qu'ils concernent :
La mesure du débit d'un procédé : utilisation d'un élément de pression négative, débitmètre électromagnétique,
etc.
La mesure d'un très faible débit de liquide ou de gaz : utilisation d'un rotamètre (débitmètre à section variable)
La mesure précise de flux de produits pour le transport : utilisation de compteurs volumétriques et débitmètres
Mesure par élément de pression différentielle
Q k . P
Débit du fluide Coefficient de
(masse ou volume) débit considéré
comme constant
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Cette méthode est la plus utilisée pour mesurer les débits des fluides du procédé.
Principe
La figure ci-dessus illustre le principe opératoire d’un débitmètre qui utilise une plaque avec un orifice central
comme élément de pression différentielle.
La pression statique augmente doucement à l'entrée de l'orifice, alors que la vitesse dans la zone morte est
pratiquement de zéro. Ensuite la pression statique diminue rapidement pendant la traversée de l'orifice (le
minimum est observé juste après l'orifice) alors que la vitesse augmente. La pression statique augmente ensuite au
fur et à mesure que la vitesse diminue. La pression statique finale n'est pas aussi élevée que la pression initiale, en
raison des pertes de charge.
La différence de pression statique mesurée entre les deux côtés de l'orifice est convertie en débit, en appliquant
la loi suivante :
• Q = k • √ΔP
où :
• Q = débit du fluide, ΔP = diminution de la pression statique en traversant l'orifice, k = coefficient de débit
La précision de ce débitmètre est mauvaise pour les faibles débits, puisque la loi de variation est quadratique. En
conséquence, l'orifice ne doit pas être conçu pour un débit très élevé par rapport au débit nominal.
Le coefficient de débit k dépend des paramètres suivants :
• Le système d'unités utilisé pour le débit (t/h, m3/h, l/s, …), et pour la DP (mmHg, bar, Pa, …)
• Les caractéristiques géométriques de la conduite (diamètre, ...) et la plaque à orifice (diamètre de l'orifice,
type de coupe,...)
• Le type de fluide (viscosité, densité, état physique,...)
Mesure de débit
Buses ou venturis
• Plus complexe, avec une perte de pression plus faible pour le même
niveau de sensibilité
− Mesure de débits de gaz élevés à basse pression
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Élément de pression différentielle :
• Les plaques à orifice ou "membranes" sont installées dans un porte-orifice, ce qui facilite le démontage de
l'appareil pendant le fonctionnement.
Plusieurs types d'éléments à pression négative respectant le principe ci-dessus peuvent être utilisés.
Plaques à orifice (également appelées membranes ou orifices calibrés)
• Ces plaques peuvent être équipées ou non d'un onglet qui identifie l'orifice (repères sur le côté amont) et
peuvent ou non posséder des trous d'évent (pour l'évacuation des poches de gaz) ou de purge (pour
l'évacuation des condensats).
• La mesure de la dépression peut être effectuée soit à 25 mm de la plaque (norme ASME : cas le plus
courant dans une raffinerie), soit le long de la plaque (norme AFNOR). L'illustration ci-dessus présenté ces
deux types de configuration.
Buses ou venturis avec des formes plus complexes mais ayant une perte de pression plus faible pour une
sensibilité identique.
• Ces instruments conviennent parfaitement pour mesurer de gros débits de gaz à basse pression.
Mesure de débit
En savoir plus
Même si sa précision et sa marge de réglage sont faibles, il est facile à installer (il peut être placé dans des
conduites existantes sans avoir à interrompre le procédé) et il peut s'adapter à des conditions extérieures
extrêmes.
Les tubes Pitot doivent être utilisés pour des conditions de fortes turbulences. Ils sont plus souvent utilisés pour
mesurer les flux de gaz de ceux de liquides.
Les tubes Pitot présentent quelques inconvénients : la différence de pression est faible et donc difficile à
mesurer, et la précision de la mesure dépend du profil du débit et de la position du dispositif sur la conduite.
Avec la "sonde Annulaire", le tube mesurant la pression dynamique n'a plus une seule, mais plusieurs ouvertures
pour mesurer la pression dynamique moyenne ; ceci est également valable pour la pression statique. Le
diamètre de ces ouvertures varie en fonction du diamètre de la conduite.
Compteurs volumétriques
Compteurs volumétriques
Turbines
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Compteurs volumétriques
• Il existe plusieurs types de compteurs volumétriques.
• Tous comptent le nombre de fois où un volume donné est ajouté par unité de temps, ce qui correspond au
débit du fluide.
• La précision des compteurs pour l'Administration des Douanes doit être inférieure à 0,5 %.
Turbines
• Le fluide qui circule entraîne une turbine dont la vitesse dépend de la vitesse du liquide et donc du débit.
• Un détecteur de vitesse permet de mesurer le débit avec une précision correcte (0,5 % pour des produits
non visqueux).
Autres débitmètres
Débitmètre à effet VORTEX
• Un obstacle génère des vortex
Débitmètre à ultrasons
• Mesure du temps de transfert d'une onde ultrasonore
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Débitmètre à effet VORTEX
• Le principe repose sur la mesure de la fréquence à laquelle les vortex apparaissent derrière un obstacle
non hydrodynamique dans la cassure de la conduite, cette fréquence est directement proportionnelle à la
vitesse moyenne du flux.
Débitmètre à ultrasons
• La mesure différentielle du temps de transfert d'une onde ultrasonore entre les sondes
A B et B A est proportionnelle à la vitesse V du fluide dans les tuyauteries.
Autres débitmètres
Débitmètre électromagnétiques
• Force induite par un fluide
conducteur
Débitmètre Coriolis
• Débitmètre massique
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Débitmètre électromagnétiques
• La force électromotrice E induite par un fluide conducteur traversant un champ magnétique B est
proportionnelle à la vitesse V du fluide, et donc proportionnelle au débit volumique.
Débitmètres Coriolis
• Ce sont des débitmètres massiques. Ils sont également utilisés pour mesurer la densité du fluide.
• Le fluide passe dans un tube qui peut être conçu pour vibrer ou non.
• Le tube subit une torsion lorsque le fluide le traverse (plus le débit massique dans le tube est élevé, plus la
torsion est importante).
• La fréquence des vibrations du tube varie en fonction du débit massique qui le traverse.
Sommaire
I. Ensemble Capteur – Transmetteur
En savoir plus
Nous pouvons avoir à mesurer :
• Des niveaux : surfaces libres entre un liquide et un gaz
• Des interfaces : surfaces libres entre deux liquides non miscibles (interface eau-hydrocarbure par ex.)
Mesure de niveau
En savoir plus
Systèmes de mesure de la pression hydrostatique
• Selon la loi de l'hydrostatique, une pression peut s'exprimer en hauteur de fluide :
• P (Pa) = ρ • g • H or P (bar) = (H • sp.gr)/10.2
• Comme la densité d'un fluide est connue, mesurer la pression au fond d'une colonne de fluide équivaut à
mesurer le niveau du produit dans cette même colonne.
Cas d'un récipient sous pression atmosphérique :
• Dans ce cas simple, la mesure de la pression à un niveau de référence en phase liquide permet de
déterminer la hauteur du fluide au-dessus du niveau de référence. Surveiller l'impact de densité sur le
résultat.
Cas d'un récipient sous pression :
• Dans ce cas, la pression mesurée à un niveau de référence en phase liquide correspond à la somme de la
pression de la phase gazeuse et de celle de la hauteur de fluide.
• L'idée consistant à étalonner l'indicateur de niveau pour soustraire la pression en phase gazeuse n'est pas
bonne, car cette pression subit généralement des variations, ce qui nécessite un étalonnage permanent.
• Cependant, un manomètre différentiel branché entre le niveau de référence en phase gazeuse et en phase
liquide, mesure directement le ΔP dû à la hauteur de fluide. Si on connaît la densité du liquide, il et
possible de convertir le résultat en hauteur de fluide.
Mesure de niveau
Tube de torsion :
• Mesure de niveau par plongeur, basée sur la force de flottabilité
En savoir plus
Niveaux par plongeur
• Le plongeur, cylindre avec un volume et un poids donnés, est en partie immergé dans le fluide dont le
niveau doit être mesuré.
• Le plongeur reçoit une poussée du liquide (principe d'Archimède - poids et poussée) qui dépend du niveau
et qui allège son propre poids. Le plongeur est pratiquement stationnaire et relié à un système qui mesure
le poids apparent du flotteur, soit la différence entre le poids réel du flotteur (fixe) et la poussée
d'Archimède (qui augmente avec le niveau).
• Nous pouvons donc mesurer le niveau du liquide et transmettre ces données à distance. Cette méthode
convient tout particulièrement à la mesure des niveaux d'interface.
Mesure de niveau
En savoir plus
Transmetteurs de niveau à ultrasons
• Le principe consiste à envoyer une impulsion ultrasonore via l'atmosphère gazeuse du réservoir vers la
surface du produit.
• L'impulsion va réfléchir la surface du liquide.
• L'écho partiellement renvoyé est capté et le temps de parcours de l'impulsion est directement
proportionnel à la profondeur de l'atmosphère intérieure.
Capteurs de niveau à rayons gamma
• Une substance radioactive émet naturellement un rayonnement
− Composé soit de particules mobiles chargées électriquement (rayons α et γ)
− Soit d'une onde électromagnétique (rayon γ)
• Ce rayonnement a la propriété d'être absorbé dans une mesure plus ou moins grande en fonction du type
de milieu qu'il traverse et de l'état physique du milieu (solide, liquide ou gaz). Cette propriété peut donc
être utilisée pour détecter un niveau d'interface gaz-liquide ou une hauteur de solide.
• Pour la détection de niveau par des sources radioactives, le éléments utilisés sont placés dans un
conteneur à double paroi en acier soudé.
• Ce type de mesure est sans contact dans les réservoirs qui, par exemple, contiennent des solides en vrac,
des liquides inflammables, toxiques, corrosifs, etc.
Mesure de niveau
En savoir plus
Détermination d'une mesure de niveau par capteur à radar
Deux technologies de radar sont actuellement utilisées dans l'industrie.
• Ondes continues (modulées en fréquence)
• Trains d’ondes/Ondes par vague
Comparé aux systèmes à impulsions comme les mesures ultrasonores ou à micro-ondes, le radar train
d’ondes/ondes par vague émet de brèves rafales d'ondes d'une énergie de 5,8 GHz et mesure le temps de
parcours du signal réfléchi par la surface liquide. La distance est calculée avec une formule identique à celle
utilisée pour les mesures ultrasonores.
Mesure de niveau capacitif
Principe de la mesure
• Le principe de la mesure repose sur la variation de la capacité d'un condensateur en fonction du niveau du
liquide (diélectrique) entre les armatures.
Fonctionnement
• Comme le montre le schéma ci-dessous, le condensateur utilisé pour la mesure du niveau comprend la
paroi métallique du réservoir qui forme la première armature et le capteur de mesure qui forme la
seconde armature.
Sommaire
I. Ensemble Capteur – Transmetteur
En savoir plus
Instruments pour télétransmission
Mesure par thermocouple
Mesure par thermomètre à résistance (sondes Pt 100)
Mesure de température
En savoir plus
De nombreuses propriétés physiques peuvent être utilisées pour mesurer une température.
Par exemple :
• La dilatation thermique d'un liquide, d'un solide ou d'un gaz
• La variation de la pression vapeur d'un corps avec la température
• La variation de la résistance électrique d'un conducteur lorsqu'il se dilate en cas d'augmentation de la
température
• Le propriétés électriques spécifiques des paires de conducteurs (couples) en différents métaux
(thermocouples)
Par exemple :
• Appareils utilisés comme indicateurs locaux
• Appareils pour la télétransmission de la température
Mesure par thermocouple
En savoir plus
Principe
• Lorsque deux conducteurs faits de différents métaux ou alliages sont reliés par une jonction, une force
électromotrice (fem) se forme entre les deux conducteurs. La valeur de cette fem dépend de la température
de la jonction.
• La présence de cette fem est démontrée lorsque les deux conducteurs sont connectés à un instrument de
mesure.
• Elle dépend de la différence entre la température et la jonction (T1), généralement appelée jonction chaude
et la jonction de référence ou jonction froide (T2) des bornes de mesure de la fem.
• Les bornes des deux conducteurs placés à cette température de référence sont souvent appelées jonction
froide ou jonction de référence.
Montage pratique des thermocouples
• Type de conducteurs
• Les paires les plus courantes des différents métaux (couples) utilisées sont :
− Cuivre – constantan (55 % cuivre , 45 % nickel) : pour des températures de – 100 à 350⁰C
− Fer – constantan : 0 à 600⁰C
• Montage et paramétrage des thermocouples
− Dans la pratique, les thermocouples sont composés de 2 conducteurs qui peuvent être connectés
entre eux par torsion d’une jonction.
− Ils sont placés dans des gaines en acier inoxydable et protégés de tout contact électrique dans la
gaine par des matériaux isolants (blocs réfractaires ou perles).
Mesure par sonde de température à résistance (Pt 100)
En savoir plus
Mesure par sonde à résistance (Pt 100)
Principe
• Un conducteur oppose une résistance au courant électrique. Cette résistance augmente avec la longueur
du conducteur.
• Si un conducteur s'allonge à cause de l'augmentation de la température, sa longueur et donc sa résistance
électrique augmentent.
• Mesurer cette résistance électrique équivaut à mesurer une température.
Montage
• En pratique, l'élément sensible est un fil de platine formant une résistance bobinée qui est placée dans
une gaine identique à celle utilisée pour les thermocouples.
Sommaire
I. Ensemble Capteur – Transmetteur
Transmetteur de pression
différentielle
Système électronique :
• mesure la différence de capacité entre les deux condensateurs
En savoir plus
La capacité peut varier selon deux principes :
• Variation de la surface active des armatures
• Variation de la distance entre les armatures
Le transmetteur comprend :
• 2 membranes isolantes de faible rigidité conçues pour résister à la corrosion
• Une membrane sensible à faible déplacement (0,05 à 0,1 mm)
• Des plaques de condensateur placées de chaque côté de la membrane et formant deux condensateurs
avec cette membrane
• Un système électronique pour mesurer la différence de capacité entre les deux condensateurs, et pour la
convertir en un signal 4-20 mA
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Transmetteur à jauge de contrainte
En savoir plus
Certains matériaux comme le silicone ont un avantage : ils possèdent une conductivité électrique qui varie avec
la contrainte et donc avec la pression à laquelle ils sont soumis (effet piézorésistif).
L'élément de conversion convertit les déformations de l'élément récepteur en un signal électrique.
Extensomètres en métal
• Dans sa forme la plus simple, l'extensomètre se compose d'un fil conducteur très fin (2 microns) attaché
sur un support. La feuille très fine est disposée selon la forme présentée dans la figure. Les torons
métalliques composant l'extensomètre sont essentiellement alignés dans le sens de la mesure. Nous
pouvons supposer que le fil subit les mêmes déformations que la surface sur laquelle l'extensomètre est
fixé.
Piézoélectricité
• Les structures piézoélectriques utilisées comme corps d'épreuve convertissent directement la contrainte
produite par l'application d'une force sur une charge électrique.
• Les structures piézoélectriques tubulaires ont été développées sous forme de câble coaxial blindé. Elles
sont utilisées pour mesurer les faibles variations de pression dans des environnements sous haute
pression.
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Représentation d'un
transmetteur numérique
Transmetteurs numériques
En savoir plus
Le transmetteur numérique est de plus en plus utilisé actuellement en raison de sa facilité de configuration.
Nous pouvons le configurer en utilisant une petite console de programmation ou un ordinateur (via un modem
dédié).
La principale caractéristique du transmetteur numérique est qu'il peut être entièrement configuré avec une
console de programmation utilisant différents protocoles de communication (SMART, HART, etc.) ou
avec un PC via un modem FSK (Frequency Shift keying) utilisant les normes RS232 ou RS485.
La composition d'un transmetteur numérique est identique à celle d'un transmetteur électrique, excepté le fait
qu'il possède une électronique interchangeable avec une EEPROM associée.
Vous pouvez sauvegarder toute la configuration du transmetteur dans la mémoire EEPROM, cela est utile
lorsque vous devez changer l'électronique ; vous avez alors juste à insérer l’EEPROM, la charger dans le
transmetteur et vous êtes prêt à travailler. L'électronique du transmetteur comporte un module de
communication et un microprocesseur.
Le microprocesseur traite tous les calculs conformément à sa configuration programmée et au signal électrique
du corps d'épreuve. Il nous permet de filtrer la mesure, de réaliser des diagnostics sur le corps d'épreuve,
d'effectuer des calculs lorsque le capteur est en mode dégradé et nous en informe, etc.
Le module de communication nous permet de communiquer avec le transmetteur via une console de
programmation ou un PC sans interrompre le signal de mesure (4- 20mA) Il est proposé avec ou sans affichage
LCD. Il y a toujours deux boutons de réglage (zéro et intervalle de mesure).
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Perturbation du signal / pannes d'instruments
En savoir plus
BIAIS : Différence prévue en moyenne entre la mesure et la valeur réelle. Le biais est également appelé
précision.
DERIVE : Le changement réel de la valeur de mesure lorsque la même caractéristique est mesurée dans les
mêmes conditions, par le même opérateur, à des moments différents. La dérive indique la fréquence à laquelle
une mesure nécessite un nouvel étalonnage.
PENTE : L'angle d'une ligne qui apparaît lors de la comparaison de deux grandeurs sur un graphique.
STABILITE : La capacité d'un instrument de mesure à conserver son étalonnage sur une grande période. La
stabilité détermine la régularité d'un instrument dans le temps.
BRUIT : Lorsqu'une mesure est numérisée, le nombre de bits utilisés pour représenter la mesure détermine le
plus grand rapport possible signal-bruit. Et cela parce que le niveau de bruit le plus bas possible est l'erreur
provoquée par la quantification du signal, parfois appelée bruit de quantification. Le niveau de bruit est non
linéaire et dépendant du signal.
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Sommaire
I. Commande et manœuvre d'une vanne de régulation standard à
déplacement linéaire
Vanne de régulation/automatique
• Élément de régulation final dans une boucle de commande
• Contrôle la valeur mesurée en agissant sur le débit d'un fluide
Introduction
En savoir plus
Les vannes sont les actionneurs de la plupart des boucles de commande.
Les vannes sont des composants possédant un orifice de section variable qui permet de régler le débit d'un
fluide. Une vanne de régulation modifie le débit d'un fluide (valeur d'ajustement) en fonction d'un signal qu'elle
reçoit d'un régulateur, et ce quelles que soient les perturbations que subit le fluide pendant sa circulation.
Cette vanne, dont le mouvement est commandé par le signal du régulateur, est appelée une vanne de régulation
ou automatique.
Les vannes automatiques utilisées dans différentes industries utilisant des fluides ont très souvent une
commande pneumatique, tandis que le signal de contrôle est électrique (4-20 mA de courant de sortie), un
appareil de conversion I/P (courant/pression) étant placé entre le régulateur et la vanne. Selon le cas, cet
appareil peut aussi servir de positionneur.
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Commande et manœuvre d'une vanne de
régulation standard à déplacement linéaire
Éléments constitutifs
Caractéristiques du débit
Diapositive 5
Vanne de régulation standard à
déplacement linéaire
Description
En savoir plus
La vanne montrée ci-dessus est composée de :
Un servomoteur comprenant :
• Les couvercles supérieur et inférieur, dont l'un a un orifice percé pour l'arrivée de l'air de commande
• La membrane et sa plaque de maintien
• Le ressort à tension réglable
• La tige de l'actionneur
Un corps de vanne qui reçoit la vanne. Le déplacement de la vanne et de la membrane est commandé par la tige
de vanne
Une arcade qui raccorde le servomoteur au corps de vanne et qui est équipée d'un indicateur de position de la
vanne
Un système d'étanchéité : tresses, goujons et presse-étoupe
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À tout moment :
• La force appliquée par la pression de l'air (FAIR) est égale à la force
opposée due à la contraction du ressort (FRESSORT)F = K • ΔL
Ressort
Fair = P • S
FRessort = K • ΔL Fair = P • S
Fonctionnement et étalonnage d'un servomoteur
En savoir plus
La membrane du servomoteur est soumise à deux forces :
1. D'un côté, la force due à la pression dans le servomoteur (pression modulée provenant du régulateur).
Elle est proportionnelle à la pression d'air et à la surface de la membrane (F = P x S).
2. De l'autre côté, la force due à la compression du ressort qui augmente au fur et à mesure que le ressort
est comprimé.
Pour une pression d'air donnée dans le servomoteur, le ressort se contracte d'une longueur telle que la force
résultante (proportionnelle au raccourcissement du ressort) est égale à la force motrice correspondante.
Pour chaque valeur de pression, le déplacement de la membrane est transmis par la tige au clapet, le
déplacement de ce dernier étant proportionnel à la pression exercée sur la membrane.
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Les différents types de vanne
En savoir plus
Vannes simple siège
• La position du clapet au-dessus du siège détermine la section de passage pour le fluide.
• L'étanchéité autour de la tige s'obtient avec une garniture en Téflon (par exemple).
• La forme du clapet détermine la caractéristique statique de la vanne. Lorsque la vanne est fermée, une
bonne étanchéité peut être obtenue car le clapet appuie sur le plan de joint du siège
Vannes double siège
• Les forces qui s'exercent sur le système de fermeture ont tendance à s'équilibrer, car le fluide tend à ouvrir
un clapet et à fermer l'autre
• Ces forces faibles améliorent la stabilité de la vanne, ce qui permet de choisir un servomoteur de diamètre
plus petit pour une vanne de même capacité.
• La plupart des systèmes de fermeture sont aussi réversibles. Il ne permettent pas d'obtenir une très bonne
étanchéité en position fermée, car les deux clapets ne peuvent jamais être parfaitement assis sur leurs
sièges respectifs en même temps.
Position de sécurité de la vanne
Défaut d'alimentation d'air sur le servomoteur
Membrane soumise uniquement à l'action du ressort
LA POSITIONDE SÉCURITÉ dépend :
• Du sens d’action des servomoteurs
• Du sens d’assemblage des vannes
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En savoir plus
Un défaut d'alimentation d'air peut survenir sur le servomoteur de la vanne.
La membrane n'est alors plus soumise à l'action du ressort et, dans ce cas, se met en position de sécurité :
• Soit complètement ouverte
• Soit complètement fermée
en fonction :
• Du sens d'action des servomoteurs, dont on dit qu'ils sont :
− À action directe si l'action du ressort tend à lever la tige de vanne
− À action inverse dans le cas opposé
• Du sens d’assemblage des vannes, qui sont :
− À action directe si le déplacement vers le bas de la tige ferme la vanne
− À action inverse dans le cas opposé
Le tableau ci-dessus donne la position de sécurité de la vanne en fonction de l'action de chacun des deux
composants.
Position de sécurité de la vanne
OUVERT FO Position de sécurité ouverte
FERMÉE FC Position de sécurité fermée
FO
FO
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FC
FC
RC - IR VAN - 09178_A_F du 27/04/2015 - Technologie des vannes de régulation
Position de sécurité de la vanne
En savoir plus
Le tableau ci-dessus donne les symboles d'identification correspondant à la position de sécurité ouverte et à la
position de sécurité fermée.
Le schéma ci-dessus d'un séparateur de pétrole donne un exemple classique de vannes de régulation du type
position de sécurité ouverte et position de sécurité fermée selon les conditions de
fonctionnement :
Une position FO ou FC doit en fait être choisie en fonction de la position de sécurité qui permet de sauvegarder
l'usine / l'équipement si un défaut de la boucle de commande survient (due par exemple à un défaut d'air
d'instrumentation).
Conversion du signal et positionnement
Les différentes configurations – Rôle du positionneur
Positionneur pneumatique
Positionneur électropneumatique
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Appareil de positionnement
En savoir plus
Pour qu'une boucle de commande fonctionne correctement, quelles que soient les conditions de service, le
déplacement de la vanne doit être exactement proportionnel à la valeur de sortie du signal du régulateur.
Certaines forces contraires peuvent cependant gêner le déplacement de la vanne :
• La poussée exercée par le fluide (en particulier dans le cas des vannes simple siège)
• L'usure de la tige dans le presse-étoupe
• Une force exercée par le ressort qui n'est pas exactement proportionnelle au déplacement qu'il subit
(hystérésis)
• Une variation de la surface spécifique due à la déformation de la membrane
• Etc.
Plus les conditions de fonctionnement sont sévères, plus ces forces sont élevées :
• Fluides visqueux ou chargés en particules,
• Pertes de charge élevées,
Pour obtenir une position de la vanne qui corresponde à la valeur du signal de commande, un positionneur doit
être ajouté au système de commande.
Un positionneur est un dispositif utilisé pour asservir le déplacement du clapet au signal de commande
provenant du régulateur.
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Conversion du signal et positionnement de la vanne
En savoir plus
La fonction du positionneur pneumatique est de garantir un asservissement linéaire (ou autre) entre le
déplacement de la vanne et le signal pneumatique provenant d'un régulateur.
Il a aussi une autre fonction qui est de modifier la caractéristique naturelle d'une vanne au moyen d'une came
dont le profil dépend des caractéristiques requises.
Il peut aussi être configuré pour la régulation "en cascade" (split range) de plusieurs vannes et être utilisé avec
une pression d'air d'alimentation plus élevée pour pouvoir faire fonctionner les vannes avec des pressions de
service différentielles plus fortes.
Sans positionneur
• Le servomoteur de la vanne reçoit directement le signal pneumatique (200–1 000 mbar) après conversion
I/P du signal du régulateur.
Avec positionneur
• Le positionneur qui est alimenté avec l'air d'instrumentation (1,4 bar relatif) reçoit le signal de commande.
• Un levier de contrôle permet au positionneur de comparer en temps réel la position de la vanne avec la
position théorique correspondant au signal du régulateur et de moduler la pression d'air en fonction de la
membrane du servomoteur.
• Cette pression de sortie peut, selon les cas, être supérieure ou inférieure (en %) à celle du signal du
régulateur.
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Les différentes configurations
En savoir plus
Le positionneur électropneumatique comporte les composants suivants :
• Un système à bascule (régulation par buse et palette) : le déséquilibre provoqué par la variation du signal
électrique dans l'électroaimant entraîne la variation du signal de sortie de la buse vers l'actionneur.
• Une came,
• Un ressort de rappel,
• Un régulateur : c'est un relais amplificateur qui amplifie le signal de sortie de la buse vers l'actionneur.
• Un ressort d'équilibrage : il permet d'obtenir un équilibre entre le système à bascule et le levier de la
came.
Le principe de fonctionnement est presque identique à celui du positionneur pneumatique.
En fait, nous avons conservé le système de positionnement de la vanne pneumatique avec la came et son levier,
mais une buse et une palette avec un électroaimant ont été ajoutés pour permettre de remplacer le signal
pneumatique du régulateur par un signal électrique (4-20 mA).
L'objectif est de pouvoir commander à distance les vannes de régulation. Le signal électrique (4-20 mA) traverse
le solénoïde et provoque le déplacement de la palette. Cela produit un changement dans la pression à la sortie
de la buse, jusqu'à ce que la réaction de la boule située à l'extrémité de la buse équilibre la nouvelle force
appliquée sur le levier.
Plus le signal électrique augmente, plus la palette se rapproche de la buse : le signal de sortie de la buse vers
l'actionneur augmente aussi et tend donc à ouvrir la vanne. L'effet inverse se produit si le signal décroît.
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Les différentes configurations
En savoir plus
Le convertisseur I/P est utilisé dans toutes les boucles électroniques pour lesquelles l'actionneur est
pneumatique, ou dans le cas où il faut par exemple traverser des zones explosives. Il convertit des signaux
électriques standardisés en signaux pneumatiques standardisés. Le convertisseur électropneumatique reçoit un
signal électrique 4-20 mA et le convertit en un signal pneumatique 200-1 000 mbar (0,2-1 bar).
Le convertisseur est aussi alimenté avec une pression d'air de 1,4 bar (1 400 mbar).
La différence entre le convertisseur I/P et le positionneur électropneumatique est qu'il n'y a pas de position de la
vanne dans ce cas.
Plus clairement, le convertisseur I/P reçoit le signal électrique (4-20 mA) du régulateur et le convertit en une
pression (0,2-1 bar) qui est envoyée directement sur l'actionneur de la vanne.
Cet équipement est très utile lorsqu'un dispositif de positionnement de la vanne tombe en panne et qu'une
réparation urgente est nécessaire. Vous fixez ce convertisseur sur la vanne et vous raccordez l'alimentation
pneumatique 1,4 bar, le signal de sortie pneumatique provenant du convertisseur sur la vanne et le signal 4-
20 mA sur la plaque à bornes de la vanne, et c'est tout !
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Coefficient de débit – Cv
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Profil d'un corps de vanne à
débit indirect avec un Cv faible
En savoir plus
Qu'est‐ce que le Cv d'une vanne ?
Le coefficient de débit Cv, utilisé pour la première fois par Masoneilan en 1944, est rapidement devenu la
référence universelle pour la mesure du débit d'un fluide à travers une vanne. La raison en est que ce coefficient
est si pratique qu'il est désormais pratiquement toujours utilisé dans les calculs de dimensionnement des vannes
ou pour déterminer les débits qui les traversent. Comme l'idée initiale de définir les capacités de débit d'une
vanne dans des conditions précises est d'origine américaine, certains fabricants indiquent les débits d'eau en
3gallons par minute" avec un ΔP de 1 PSI (vanne complètement ouverte).
Ce débit particulier s’appelle : le Cv de la vanne (coefficient de débit de la vanne). Les fiches techniques des
fabricants indiquent les méthodes de calcul du Cv pour les liquides, les gaz et les vapeurs, dans les conditions les
plus diverses. Ces calculs, et de manière plus générale, ceux qui sont utilisés pour le dimensionnement et le
réglage des vannes, sont souvent très complexes.
Caractéristiques de débit pour différents clapets
En savoir plus
Pour un pourcentage donné d'ouverture, le profil de la vanne détermine le débit (exprimé en pourcentage du
débit maximal) traversant la vanne.
La variation du débit dans la vanne en fonction de son ouverture (ou déplacement), exprimée en pourcentage,
peut être représentée par une courbe qui est la "caractéristique de débit" de la vanne.
Il y a essentiellement deux types de caractéristique intrinsèque de débit :
• Linéaire si le débit varie proportionnellement au déplacement de la vanne
• Égal pourcentage si un même déplacement donne un même pourcentage d'augmentation du débit
• Les vannes à tournant (type A) ont une caractéristique linéaire : le débit varie proportionnellement au
déplacement de la vanne.
• Les vannes à tournant (type B) et les vannes à siège en V ont une caractéristique égal pourcentage :
• Pour un même déplacement, elles donnent un même pourcentage d'augmentation du débit.
Exemple :
• pour une augmentation de 10 % du déplacement entre 40 et 50 %, le débit augmente de 8 à 12 %
• entre 50 et 60 %, le débit augmente de 12 à 18 %
• Le débit augmente de 50 % dans les deux cas.
Caractéristique linéaire
La caractéristique intrinsèque d'ouverture rapide
Vanne à cage
Vanne 3 voies
Vanne papillon
Vanne d'équerre
Vanne rotative à disque excentrique
Servomoteur Indicateur de position de
la vanne
L'opercule est lié à l'axe de commande
Corps de vanne par deux bras flexibles. Il quitte le siège
avec un mouvement rotatif.
facile)
• Caractéristique de débit linéaire
Clapet
Positionneur à came
Caractéristique de débit
Vanne rotative à disque excentrique
En savoir plus
Positionneur à came :
• La particularité du positionneur électropneumatique ou pneumatique est que la servocommande située
entre l'opercule et le positionneur est pilotée par une came.
• Pour un signal donné, la position de l'opercule, c'est-à-dire le débit, dépend du profil de cette pièce. Cette
pièce définit la véritable caractéristique de débit de la vanne, qui est donc facilement modifiable.
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systèmes
d'étanchéité
Différentes
formes de
cages Clapet
Cage
Vanne à cage
En savoir plus
C'est une vanne simple siège à clapet qui a aussi les avantages de la vanne double siège à clapet.
Le système de fermeture incorpore un guide parfait pour le clapet (piston) et il permet à la cage (cylindre) d'être
rapidement remplacée.
En montant un joint torique autour du piston, on réduit la probabilité de fuite.
Le piston est en équilibre, car la pression aval agit sur ses deux faces.
La direction préférentielle du flux est de l'extérieur vers l'intérieur du piston pour assurer une meilleure stabilité.
Les ouvertures de la cage sont usinées en fonction des caractéristiques du débit.
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Vanne 3 voies
En savoir plus
Les vannes 3 voies sont conçues pour réguler soit un procédé de mélange de fluides, soit un bypass de fluide. Il
convient de bien noter que ce type de vanne a une grande capacité de débit mais une forte perte de pression. La
capacité de débit compte parmi les meilleures des vannes 3 voies actuellement disponibles. La perte de pression
est forte. Ces vannes sont aussi conçues pour être installées avec le fluide tendant à ouvrir le double clapet
(vanne mélangeuse) ou chacun des clapets (vanne de bypass). Cette configuration a l'avantage de garantir un
fonctionnement stable de la vanne. © 2015 - IFP Training
Vannes papillons
En savoir plus
L'obturateur est un disque dont le diamètre est égal au diamètre interne de la canalisation. Lorsque la vanne est
fermée, la surface de ce disque est perpendiculaire à la direction du flux. La variation de la surface de passage
s'obtient en inclinant ce disque par rapport à la verticale. La tige de l'obturateur pivote, ce qui est nettement
meilleur pour le presse-étoupe (meilleure étanchéité).
La rotation est souvent limitée à un angle d'ouverture de 60⁰ compte tenu du couple engendré par le fluide. La
caractéristique de débit est "égal pourcentage". © 2015 - IFP Training
Sommaire
I. Introduction
Introduction
En savoir plus
Les vannes TOUT OU RIEN automatiques sont des équipements automatisés conçus pour interrompre ou autoriser
l'écoulement d'un fluide (gaz ou liquide) dans une tuyauterie ou pour détourner le flux d'un solide. À ce titre, leur rôle dans
le processus peut être de trois types :
Isolation d'une installation (ou d'une partie d'une installation)
• Pendant la phase d'isolation : ce sont des vannes automatiques qui sont fermées à distance par les opérateurs par
une action volontaire sur une interface de commande.
Sécurité du processus
• Les vannes TOUT OU RIEN sont alors généralement commandées par des automates programmables. Ces systèmes
de commande automatiques gèrent tous les paramètres dont l'apparition dans le processus ou la dérive pourrait :
− Soit avoir un impact négatif sur l'intégrité physique du personnel,
− Soit entraîner la détérioration de machines ou d'équipements qui sont longs à remplacer,
− Soit représenter un risque pour la population environnante (en raison de la toxicité des produits concernés).
− En position de sécurité, ces vannes sont :
− Soit complètement ouvertes,
− Soit complètement fermées en fonction de l'action de sécurité imposée par le processus.
Séquences d'opérations
• Une séquence d'opérations signifie une séquence de commande d'un processus liée à une machine ou à une partie
d'équipement (comme un sécheur d'air, un système de lavage de filtres à contre-courant, etc.) qui inclut une série
d'opérations appelées phases, lesquelles se déroulent l'une après l'autre, dans un ordre déterminé et sur une
certaine période.
• Si la séquence d'opérations est réalisée de manière répétée et automatique, il s'agit alors d'une fonction de
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Panneau de
Fonction ROV : commande local Servomoteur
• Isolation d'une section
du processus (fermeture)
• Distribution du fluide
Position de sécurité en
fonction du processus
• Les ROV ne sont pas des
vannes de sécurité
Vannes commandées à distance (ROV)
En savoir plus
ROV : Vannes commandées à distance. Ces vannes sont commandées par l'opérateur à partir de son poste de
travail dans la salle de contrôle.
Les ROV permettent d'isoler manuellement une section du processus. Il s'agit de vannes destinées à distribuer le
fluide, et elles sont principalement utilisées sur les collecteurs de production / d'essai sur les puits, les
refoulements de pompes et les sélecteurs de conduites chimiques.
Les ROV ne sont pas des vannes de sécurité : elles sont actionnées par un système logique de sécurité.
Leur position de sécurité n'est pas nécessairement définie : elle dépend des exigences du processus.
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Vannes de sécurité
Vanne d'arrêt (SDV)
En savoir plus
Une vanne d'arrêt (aussi désignée comme SDV) est une vanne motorisée destinée à arrêter l'écoulement d'un
fluide lorsqu'un événement dangereux est détecté. Les vannes d'arrêt sont intégrées dans un système de
sécurité instrumenté. Le processus d'automatisation de la protection sur détection d'un événement dangereux
s'appelle la sécurité fonctionnelle
Vannes de sécurité
Vanne d'arrêt d'urgence (ESDV)
En savoir plus
La construction et les accessoires de la vanne d'arrêt (SDV) et de la vanne d'arrêt d'urgence (ESDV) sont
similaires.
Qu'est-ce qui permet de les différencier ?
• Leur nom est défini par leurs conditions d'utilisation. La vanne d'arrêt est une vanne motorisée qui est
fermée lors d'un arrêt partiel ou total du processus que la vanne protège.
• La vanne d'arrêt d'urgence est une vanne motorisée dont la fermeture est commandée par un signal
provenant de l'ESD dans des situations d'urgence. Les vannes d'arrêt d'urgence sont généralement situées
sur la tuyauterie d'arrivée et la tuyauterie de sortie de l'usine ou de la plate-forme.
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Vannes de sécurité
Vanne de purge (BDV)
En savoir plus
Une BDV est une vanne d'arrêt étanche, généralement une vanne à tournant sphérique manœuvrée par un
actionneur pneumatique simple effet. Comme la BDV est sensée effectuer une purge dans certaines conditions
de marche dégradée du processus, nous devons nous assurer que son état, c'est-à-dire vanne ouverte, est
atteint même si le signal électrique ou l'air d'instrumentation est perdu. C'est pourquoi nous devons définir les
conditions de défaut de manière à ce que le ressort de l'actionneur ouvre la vanne s'il n'y a plus de pression d'air
d'instrumentation et que l'électrovanne 3 voies purge l'air de l'actionneur lorsqu'il n'est plus alimenté (ou
lorsque le câble est coupé).
En résumé : en fonctionnement, l'actionneur doit être sous pression et l'électrovanne alimentée, et au moment
de la purge, nous devons couper l'alimentation de l'électrovanne pour purger l'actionneur.
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Utilisation des vannes de régulation tout ou rien
En savoir plus
Les boucles tout ou rien utilisent des électrovannes entre l'entrée d'air d'instrumentation sur la vanne et le
servomoteur
• Une électrovanne se compose de quatre éléments principaux :
• Corps
• Un corps avec alésage interne et "cheminée" sur lequel est montée la tête magnétique
• Une tête magnétique comprenant le circuit magnétique et l'enroulement moulé
• Un noyau mobile solidaire de la tige et des clapets
• Cette électrovanne est du type monostable : un ressort ramène le noyau en position de repos après la
disparition du signal de commande électrique.
Fonctionnement :
• Lorsque l'enroulement est électriquement alimenté, le noyau est attiré et permet à l'air de pénétrer :
l'orifice d'entrée de la pression (1) est ouvert, ce qui permet la circulation jusqu'à l'orifice (2), l'orifice (3)
étant cependant fermé
• Lorsque l'enroulement n'est pas alimenté (ÉTAT REPOS), l'orifice de sortie (2) communique avec l'orifice
d'échappement (3) et le clapet, qui est monobloc avec le noyau, ferme l'entrée d'air
Description d'une boucle tout ou rien de base
En savoir plus
Le schéma ci-dessus montre une boucle tout ou rien de base avec :
1 SDV avec un servomoteur simple effet
et une électrovanne 3 voies.
En mode normal, l'électrovanne SSOV reçoit un signal électrique provenant du commutateur PSHH. L'air modulé
alimente le servomoteur par les orifices 1 et 2 de l'électrovanne. L'orifice 3 (échappement de l'électrovanne) est
fermé.
Mode de sécurité avec l'API de sécurité
Lorsque le processus atteint le seuil de déclenchement du PSHH, ce dernier cesse d'envoyer un signal électrique
à l'électrovanne. Le SSOV n'est plus alimenté et son orifice (2) est raccordé à l'orifice d'échappement (3), tandis
que l'enroulement magnétique de l'électrovanne bloque l'entrée d'air (1).
Ainsi, le servomoteur est dépressurisé jusqu'à la pression atmosphérique. La membrane n'est plus soumise qu'à
l'action du ressort, ce qui ferme la vanne.
Perte d'alimentation électrique
En cas de perte d'alimentation électrique, l'électrovanne n'est plus activée. On retombe ainsi sur le premier cas :
le système est placé en position de sécurité sur perte d'alimentation.
Sommaire
I. Introduction
•
Boule
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Training
RC - IR VAN - 09179_A_F du 27/04/2015 - Technologie des vannes tout ou rien 8
Vanne à tournant sphérique tout ou rien
En savoir plus
Les vannes à tournant sphérique comprennent une sphère ou une boule dont le diamètre nominal est
généralement égal à celui de la tuyauterie. La boule peut pivoter jusqu'à 90° au moyen d'une tige couplée au
servomoteur. La boule est en contact permanent avec un joint torique, ce qui assure une excellente étanchéité.
Les vannes à tournant sphérique standards sont utilisées dans le système de sécurité (TOUT OU RIEN) ou comme
vannes de régulation.
Les vannes à tournant sphérique modifié ayant une ouverture en forme de "V" ont une caractéristique égal
pourcentage et conviennent aux fluides visqueux ou chargés en particules solides ou en fibres. Le fluide tend à
activer la fermeture et le servomoteur doit contrer cet effet.
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Corps
de
vanne
Commande d'une vanne tout ou rien
En savoir plus
La vanne est très souvent commandée par deux types de vérins :
• Des vérins simple effet dans lesquels l'air d'alimentation pousse la tige de vanne dans une seule direction
• Des vérins double effet dans lesquels l'air d'alimentation pousse la tige de vanne dans les deux directions
La position de sécurité de la vanne dépend de la technologie de vérin utilisée :
• Normalement ouvert (FO) (ouverture en l'absence d'air) ou normalement fermé (FC) (fermeture en
l'absence d'air) pour les vérins simple effet
• Verrouillage en position FO ou FC pour les vérins double effet
1. Vérin simple effet
» Il dispose d'une seule entrée d'air qui agit sur une face du piston, le retour étant assuré par
l'action d'un ressort sur la tige.
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Commande d'une vanne tout ou rien
En savoir plus
2. Vérin double effet
− Il dispose de deux entrées d'air, chacune sur une face du piston ; l'air comprimé agit donc sur les
deux faces du piston, ce qui permet de contrôler le déplacement de ce dernier dans les deux
directions. Chaque fois que le vérin est alimenté, l'une des chambres est mise en pression tandis
que l'autre est mise à l'atmosphère.
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Commande d'une vanne tout ou rien
En savoir plus
Avec un actionneur double effet, il n'y a pas de ressort de rappel. Ainsi, en l'absence d'air d'alimentation, le piston reste à sa position,
ce qui n'est pas acceptable.
C'est pourquoi un réservoir d'air comprimé est raccordé sur ce type d' installation.
À noter que l'électrovanne 5 voies dispose de deux orifices d'échappement : orifice (3) et orifice (5).
Fonctionnement normal :
• Le commutateur PSHH n'est pas déclenché et envoie donc un signal électrique au SSOV. Ce dernier est donc alimenté. L'air
d'instrumentation circule alors vers la chambre supérieure du servomoteur de la vanne à travers les orifices (1) et (2) de
l'électrovanne. La chambre inférieure est raccordée à l'atmosphère par les orifices (4) et (5). L'orifice (3) est fermé.
• La vanne SDV est donc ouverte.
Déclenchement de sécurité suite à une marche dégradée du processus :
• Le seuil de déclenchement du PSHH est atteint. Ce dernier cesse d'envoyer un signal électrique au SSOV. L'électrovanne n'est
alors plus alimentée et l'orifice d'échappement (5) est bloqué. L'orifice (1) (arrivée d'air d'instrumentation) communique avec
l'orifice (4) et laisse passer l'air vers la chambre inférieure du servomoteur.
• L'orifice (2) communique avec l'orifice d'échappement (3), la chambre supérieure du servomoteur étant ainsi mise à
l'atmosphère.
• La SDV est donc fermée.
Perte de puissance motrice
• En cas de perte d'alimentation électrique, l'électrovanne n'est plus activée. La SDV se ferme alors comme dans le cas d'une
marche dégradée du processus.
• En cas de perte de pression d'air d'instrumentation, sans réservoir d'air comprimé, les chambres supérieure et inférieure de
l'actionneur de la vanne ne sont plus alimentées en air. La vanne, qui ne dispose pas de ressort, est bloquée en position, ce qui
est inacceptable.
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• C'est pourquoi les SDV avec actionneur double effet sont montées avec un réservoir d'air comprimé maintenu à la pression du
réseau d'air d'instrumentation.
• Le réservoir d'air comprimé alimente l'actionneur de la vanne en cas de perte de pression d'air d'instrumentation. Il est équipé
à cette fin d'un clapet anti-retour pour forcer le passage de l'air dans l'électrovanne.
• Une telle configuration n'est cependant pas aussi sûre qu'un actionneur simple effet. Le réservoir d'air comprimé de secours
peut par exemple être inutilisable si la tuyauterie de l'électrovanne est endommagée.
Vanne à distributeur pneumatique
En savoir plus
Objectif
• En fonctionnement, les chambres de l'actionneur de la vanne doivent être raccordées alternativement sur
la pression d'air et l'échappement.
• Bien sûr, nous n'allons pas intervertir les raccordements de tuyauterie pour y parvenir.
• L'objectif du distributeur est donc d'obtenir deux configurations de raccordement possibles en fonction du
signal de commande externe.
Commande d'une vanne tout ou rien
avec distributeur pneumatique
Déplacement du tiroir dans un distributeur
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Vanne à distributeur pneumatique
Commande par ressort
Schémas associés : Monostable et bistable
distributeur monostable avec Schéma d'un distributeur
commande électrique monostable avec
commande pneumatique
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distributeur bistable avec Schéma d'un distributeur
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Représentation schématique pneumatique
Training
d'un distributeur 4/2.
RC - IR VAN - 09179_A_F du 27/04/2015 - Technologie des vannes tout ou rien 17
Vanne à distributeur pneumatique
En savoir plus
Représentation schématique
• Chaque position du tiroir dans le distributeur est représentée par un carré. Comme le tiroir a deux
positions possibles, nous dessinons deux carrés.
• Les conduits sont représentés par des flèches dont la direction indique le passage de l'air comprimé.
• Les extrémités des flèches sont situées à l'opposé des tuyaux qui mènent aux chambres de l'actionneur,
l'air d'alimentation et l'échappement.
• Un seul des deux carrés est utilisé à un moment donné. Les tuyaux ne sont donc raccordés que d'un seul
côté (le carré actif). Lorsque le tiroir se déplace, les tuyaux ne se déplacent pas ; les flèches doivent être
situées à l'opposé des tuyaux.
• Lorsqu'il s'agit d'instrumentation, vous devez utiliser des distributeurs 3/2 et 5/2.
Le distributeur monostable
• Si le distributeur est commandé par un ressort, il est monostable. Cela signifie que la position obtenue par
l'action du ressort est stable : en l'absence d'un signal de commande externe, le tiroir se déplace
automatiquement vers la position donnée par le ressort.
Le distributeur bistable
• Si le distributeur a deux dispositifs de commande du même type, il est bistable. Cela signifie que les deux
positions sont stables : en l'absence d'un signal de commande externe, le tiroir ne se déplace pas et reste
dans sa position.
Commande par vannes de régulation
directionnelle pneumatiques
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Training
Commande par vannes de régulation
directionnelle pneumatiques
Types de commande :
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Training
Sommaire
I. Introduction
Électrovanne
Chaque vanne de sécurité est
commandée par une armoire
locale située à côté de la
vanne
Commande
câble d'alimentation 24 VCC manuelle de
Détendeur d'air
d'instrumentation
(7 bar à 4 bar)
RC - IR VAN - 09179_A_F du 27/04/2015 - Technologie des vannes tout ou rien
SDV avec actionneur à ressort de rappel (ou simple effet)
En savoir plus
Actionneurs :
• Vannes de sécurité exposées à l'incendie ou aux explosions : actionneurs avec ressort de rappel
• Les actionneurs double effet associés à des accumulateurs sont utilisés lorsque la vanne n'est pas exposée
à, ou lorsqu'elle est correctement protégée contre, l'incendie ou les explosions.
Temps de réponse :
• La bonne pratique industrielle est d'environ une seconde/pouce (25,4 mm) de diamètre de temps de
déplacement de la position normale à la position de sécurité après l'activation du mécanisme de
déclenchement, avec une exception possible pour les grandes vannes (Ø ≥ 20 po).
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commande SDV
local
Détendeur
Solénoïde Commande
24 VCC manuelle
locale Position
de
sécurité
Air fermée
d'instrumen‐
Vannes à
tation 7 bar
Solénoïde non Solénoïde pointeau
alimenté alimenté réglable pour
Air vers l'actionneur : contrôler le
Air de l'actionneur vers l'échappement : ouvrir la vanne temps de course
fermer la vanne
SDV avec actionneur simple effet
En savoir plus
Le schéma montre tous les composants non alimentés en énergie (électrique et pneumatique)
L'armoire locale est située très près de la vanne, et aucun obstacle ne gêne son accès.
Généralement, la pression d'air d'instrumentation de l'usine est baissée d' environ 7 bar à 4 bar au moyen du
détendeur situé dans l'armoire.
Commande manuelle de fermeture uniquement.
La réouverture de la vanne ne peut être réalisée qu'à partir de la console de l'opérateur une fois que toutes les
conditions du processus de l'équipement sont correctes, puis le signal 24VCC est envoyé au solénoïde, ce qui
permet à l'air d'instrumentation de parvenir jusqu'à l'actionneur.
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Commande
Réinitialisation manuelle de
locale fermeture
ESDV avec actionneur simple effet
Retour
Signal provenant Réinitialisation locale d'information
du système ESD renvoyée à la salle de contrôle De la position
de la vanne
vers l'ESD
Panneau de
commande ESDV local
Commande
de fermeture
locale
Air Solénoïde
d'instrumentation 24 VCC
7 bar
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En savoir plus
ESDV : L'opérateur doit regarder autour de l'unité de procédés pour vérifier que tout est correct, qu'il n'y a pas
de fuite et pas de déversement avant de rouvrir les vannes de l'ESDV.
Le déverrouillage et la réinitialisation ne peuvent être réalisés que manuellement et localement en appuyant sur
le bouton de réinitialisation.
L'opérateur console peut alors rouvrir l'ESDV à partir de la salle de contrôle.
ESDV avec actionneur double effet
Retour
Signal provenant du d'information
système ESD de la position
de la vanne vers
l'ESD
Commande
de fermeture
locale
Air
d'instrumentation Vanne 4 voies
7 bar
Réinitialisation locale
renvoyée à la salle de
contrôle
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Ballon d'air d'instrumentation situé près de la
vanne ESDV pour garantir la fermeture de la
vanne en cas de défaillance du réseau d'air
d'instrumentation de l'usine
RC - IR VAN - 09179_A_F du 27/04/2015 - Technologie des vannes tout ou rien
ESDV avec actionneur double effet
En savoir plus
L'ESDV double effet / sans ressort de rappel nécessite un ballon d'air pour garantir sa position fermée en cas de
pression extrêmement basse de l'air d'instrumentation.
Le déverrouillage et la réinitialisation ne peuvent être réalisés que manuellement et localement en appuyant sur
le bouton de réinitialisation.
La réinitialisation locale peut être faite par un bouton-poussoir EN TENSION / HORS TENSION qui envoie un signal
à partir de l'armoire locale vers l'opérateur console.
L'opérateur console peut alors rouvrir l'ESDV à partir de la salle de contrôle.
Système de régulation en boucle fermée
Deux types de comportements permettent de "qualifier" un
système de régulation à boucle fermée :
• Le premier (comportement en termes de régulation) consiste à voir
la façon dont le système réagit à une perturbation externe
• Le second (comportement en termes d'asservissement) consiste à
voir la façon dont il réagit à une variation de la valeur de consigne
CONTRÔLEUR
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En savoir plus
Il s'agit ici d'une opération classique de régulation : le contrôleur est en mode automatique. Il compare la
mesure de la variable réglée avec la valeur de consigne et réagit de façon à les faire coïncider.
Système de régulation en boucle fermée
La variable de sortie, ou "variable de correction" exerce une
influence sur la variable d'entrée, ou "variable réglée", afin de la
maintenir dans les limites prédéterminées :
• Il s'agit d'un système de régulation en boucle fermée ou
d'asservissement
L'action de la valeur de correction sur la variable réglée est
obtenue par le "procédé ou système" qui referme la boucle
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En savoir plus
Dans une boucle fermée, l'influence de la force perturbatrice sur le procédé se traduit par une modification de la
variable contrôlée. Cette modification est prise en compte par un transmetteur puis un contrôleur, qui modifie
son signal de sortie de façon à contrebalancer l'écart observé sur la variable contrôlée.
C'est ce qu'on appelle une régulation en boucle fermée
Dans un système de régulation en boucle fermée, une grande part des perturbations, y compris les pertes
spécifiquement dues à certains éléments de la boucle, sont automatiquement compensée par une contre-
réaction au cours du procédé.
Parmi les inconvénients de la régulation en boucle fermée, il faut noter le fait que la précision et la fiabilité de la
régulation dépendent des valeurs mesurées et de la valeur de consigne.
Autre inconvénient, certainement plus sérieux, le fait que le comportement dynamique de la boucle dépende
des caractéristiques des différents composants de la boucle et notamment dans le procédé, qui sont hors de
contrôle : ainsi, un mauvais choix de certains éléments pourrait provoquer une entrée en oscillation de la boucle
(régime pulsatoire).
Enfin, une régulation en boucle fermée ne permet pas d'anticiper. Afin que la régulation puisse envoyer une
commande au système de contrôle, les perturbations ou toute variation par rapport à la valeur de consigne
doivent avoir été observées en sortie du procédé ce qui peut parfois prendre trop de temps.
Intégration du contrôleur dans une boucle de contrôle
L'objectif d'un contrôleur est de réguler le procédé et le protéger
de toute perturbation externe
consigne
CONTRÔLEUR
• Comparer la valeur du signal mesuré à celle de la consigne
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Modifier le signal de contrôle en fonction de la différence entre ces
2 valeurs
En savoir plus
Le contrôleur est l'élément principal de la boucle de contrôle. Il est intégré à la boucle de contrôle et a pour
tâche de comparer la valeur mesurée du signal (signal de l'émetteur) à la valeur de consigne qui y est assignée ;
en cas de différence entre ces deux valeurs, il modifie la sortie qui est le signal de contrôle. Ce signal de contrôle
est envoyé à l'actionneur (qui est le plus souvent une vanne de contrôle) selon les actions qu'il est capable de
mener. Cette modification du signal de contrôle envoyée à la vanne doit renvoyer la variable de procédé (c.à.d.
le paramètre mesuré) à une valeur aussi proche que possible de la consigne.
Le contrôleur doit également :
• Fournir certaines valeurs, telles que la consigne, la valeur mesurée et le signal de sortie, au dispositif de
paramétrage du point de contrôle
• Permettre d'autres configurations de paramétrage utilisables, tels que contrôle manuel de la vanne par
l'opérateur ou imposition de la consigne par un autre contrôleur, fonctionnement en cascade ou
fonctionnement fonction d'une sortie d'unité de contrôle
Le contrôleur peut être placé localement sur l'unité. Mais il est le plus souvent dans la Salle de contrôle-
commande, à partir de laquelle l'opérateur peut surveiller les informations indiquées et modifier les valeurs des
différentes consignes.
Fonctions de contrôle
En savoir plus
Les fonctions de contrôle sont définies dans le diagramme ci‐dessus.
La valeur de consigne est la donnée à surveiller ou à conserver.
Cette consigne est fixe pour la partie contrôle et variable pour la partie asservissement.
La consigne porte différents noms, en fonction de la façon dont elle est générée :
• Consigne locale : consigne saisie directement par l'opérateur
• Consigne distante : consigne fournie par une source externe (cascade, ratio, gestion de recette, etc.)
Cette terminologie date de l'époque des contrôleurs autonomes.
Fonction de contrôle : le plus souvent réalisée par un algorithme de contrôle, qui est une fonction mathématique qui détermine la
réponse du contrôleur à un changement dans la valeur mesurée m ou à un changement dans la différence entre valeur mesurée et
consigne.
Les 4 algorithmes de base sont les suivants :
• Tout ou rien
• Et actions proportionnelle (P), intégrale (I), dérivée (D)
Dans le contexte conventionnel du contrôle-commande, la fonction contrôle est alors assurée :
• Soit par actions proportionnelle et intégrale (régulateurs PI)
• Soit par actions proportionnelle, intégrale et dérivée (régulateurs PID)
Ces 4 "actions" peuvent être nommées différemment, présenter différentes unités et servir selon différentes combinaisons et l'action
dérivée peut aussi être générée de différentes façons.
Un contrôle‐commande approprié des actions correspond à des oscillations rapidement amorties sur le signal mesuré et le signal
contrôlé pour corriger une perturbation ou appliquer un changement de consigne.
1. MODE MANUEL : MAN OU MANU : Le signal de sortie est indiqué à l'opérateur et est modifiable. La différence mesure -
consigne n'a pas d'autre influence.
Contrôleur : technologies
Technologies précédentes
Contrôleurs en SNCC
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Technologies précédentes
Régulateurs pneumatiques en local
En savoir plus
Le régulateur pneumatique est très souvent situé en local sur site et permet de procéder aux mêmes réglages
qu'un contrôleur classique.
Le capteur peut parfois être intégré au contrôleur.
Les différents paramétrages sont alors directement faits au sein du boîtier du contrôleur.
Le régulateur pneumatique reçoit un signal pneumatique (200-1000 mbar) du capteur.
L'alimentation en est assurée par une vanne de surpression calée à 1,4 bar.
Il présente la mesure par un tube de Bourdon, dont l'aiguille se déplace en fonction du signal pneumatique reçu.
La comparaison mesure / consigne se fait par un système de vanne à registre et le signal de commande du
régulateur est amplifié par un relais pneumatique.
Le plus souvent, le régulateur est équipé de deux manomètres à air, qui indiquent la pression d'entrée et le
signal de sortie du régulateur.
Le régulateur pneumatique est installé auprès du point de mesure et fonctionne en boucle simple.
La valeur de la consigne est réglée par une aiguille et le bouton de l'aiguille doit être tourné pour en modifier la
valeur.
Il est toujours possible de régler le zéro par une vis de réglage. Le principal avantage en est la vitesse de réponse.
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L'inconvénient principal en reste la difficulté à intégrer les fonctions de différents régulateurs répartis autour des
unités.
Technologies précédentes
Contrôleurs analogiques sur panneau
En savoir plus
Les contrôleurs analogiques montés sur panneau sont installés dans la Salle de contrôle‐commande et peuvent
être électriques ou pneumatiques.
Ils se présentent le plus souvent sous forme d'unité encastrée en façade du panneau de contrôle dans la salle de
contrôle-commande.
• La façade avant du contrôleur donne un accès direct à l'interface opérateur et aux commandes de
l'opérateur.
• L'arrière de l'unité est utilisée pour l'alimentation du contrôleur (pneumatique ou électrique) et pour les
connexions de mesure et de signal de contrôle sur le procédé.
Le contrôleur peut être placé sur un rack qui, une fois ouvert, donne accès aux fonctions de la boucle (direction
d'action et actions PID).
La liaison avec les instruments de mesure et vannes de régulation se fait à partir de signaux analogiques (4-20
mA), ce qui implique de disposer d'entrées sorties (I/O) analogique/numérique et numérique/analogique (A/D et
D/A). La figure ci-dessus présente les différentes commandes et indicateurs accessibles sur la façade avant d'un
régulateur.
Il ne faut pas confondre :
• Contrôleurs à auto-régulation qui calculent les actions PID en un point de fonctionnement donné, par
intervention humaine.
• Contrôleurs à adaptation automatique, qui, en permanence, calculent et règlent les paramètres de leur
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Fonctionnalités supplémentaires :
• Entrées multiples
• Modules numériques de calcul
• Alarmes configurables
Technologies précédentes
Contrôleurs numériques montés sur panneau
En savoir plus
Les contrôleurs numériques montés sur panneaux sont installés dans la salle de contrôle-commande et peuvent,
outre les fonctions classiques des contrôleurs analogiques sur panneau, être configurés de façon plus complète
et permettre nombre d'autres possibilités de configurations, par menus déroulants ou terminal de poche
connectable en façade sur le contrôleur.
Les signaux traités par le contrôleur sont numériques dans le module de calcul qui y est fournit, qui peut
cependant également traiter des signaux 4-20 mA reçus des capteurs analogiques.
Les contrôleurs numériques présente une gamme de possibilités plus large que celle de leurs homologues
analogiques :
• Entrées multiples (permet de traiter des signaux issus de plusieurs boucles simultanément)
• Nombreux modules de calcul numérique (addition, soustraction, racine carrée, rampe de consigne, etc.)
• Alarmes configurables sur les différents signaux, points d'arrêt sur le signal de sortie, etc.
• Possibilité de sérier 2 contrôleurs sur la même unité
• Algorithmes sophistiqués de contrôle-commande : compensation prédictive, retard pur, etc.
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Contrôleurs en DCS
En savoir plus
Les contrôleurs en DCS sont numériques, c.à.d qu'ils sont constitués d'un CPU équipé d'un logiciel qui réalise les
calculs requis. Un seul CPU peut accueillir plusieurs contrôleurs.
Le contrôleur se situe dans les armoires à DCS, le plus souvent installées dans le local technique, près de la salle
de commande centrale (CCR).
L'émetteur envoie une Variable de procédé (PV) sous forme d'un signal analogique qui pourra être ensuite
converti en signal numérique, lisible par le contrôleur. C'est là le rôle de la carte d'entrée/sortie (carte I/O).
De même, la sortie numérique du contrôleur est alors convertie en signal électrique analogique par une carte I/O
qui est envoyé ensuite à l'actionneur de la boucle de contrôle-commande.
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Contrôleurs en DCS
En savoir plus
L'affichage et l'interface opérateur sont assurés par une Station de travail opérateur (OWS) dans la salle de
contrôle-commande. L'affichage graphique diffère d'un OEM à l'autre.
En général, le contrôleur a 2 représentations :
Une fenêtre de présentation synthétique qui est la même que celle d'un contrôleur monté sur panneau, qui
présente des graphiques, valeurs numériques, alarmes, modes (AUTO, MANU, CAS..).
La consigne du contrôleur, le signal de sortie et des alarmes peuvent être modifiés par l'opérateur.
Une vue détaillée, qui permet à l'opérateur de configurer le contrôleur et qui affiche les paramètres détaillés des
contrôleurs :
• Seuils d'alarme et types
• Actions P, I, D
• Valeurs d'échelle
• Valeurs de blocage des alarmes et consignes, changement de mode, consigne suiveuse…
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Ci‐dessous,
la fenêtre de
présentation
Visualisation de la valeur de consigne
classique d'un
Visualisation de la valeur de procédé
contrôleur DCS.
Visualisation de la valeur de sortie
Tendance
Valeur physique
Valeur de consigne
Valeur en sortie
Les différents boutons permettent
Valeur proportionnelle d'augmenter la valeur de consigne ou de
sortie, respectivement en fonction du
Valeur intégrale mode, Auto ou Man
Actions du contrôleur
Algorithmes de contrôle
Action proportionnelle
Action intégrale
Action dérivée
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La sortie du contrôleur dépend des éléments suivants :
• L'erreur statique entre la valeur de consigne et la variable mesurée
• Les algorithmes du contrôleur : actions P, I, D
Algorithmes du contrôleur :
• Action proportionnelle P : l'erreur est multipliée par un gain K
• Action intégrale I : l'erreur est intégrée sur un intervalle de temps Ti
• Action dérivée D : l'erreur est dérivée sur un intervalle de durée Td
Algorithmes du contrôleur
En savoir plus
La valeur de sortie du contrôleur est réglée pour minimiser l'écart entre valeur mesurée et valeur de consigne
(également dite "erreur statique").
Ces réglages se font par le biais des trois actions de contrôle suivantes :
• Action proportionnelle P : l'erreur est multipliée par un gain K
• Action intégrale I : l'erreur est intégrée sur un intervalle de temps Ti
• Action dérivée D : l'erreur est dérivée sur une durée Td
Chacune des actions du contrôleur correspond ainsi à un algorithme.
Des associations variées de ces 3 algorithmes permettent que le contrôleur règle un procédé à une valeur de
consigne souhaitée, en compensant les perturbations possibles.
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Définition
• Avec seulement une action proportionnelle, la variation de la sortie
∆OP est proportionnelle à la différence entre consigne et valeur
réelle ∆(PV‐SP)
• Facteur proportionnel = gain proportionnel KP
∆ ∗ ∆
Souvent l’action P ne s’exprime pas comme gain mais comme une
bande proportionnelle PB (%)
% ∗
Action proportionnelle (P)
Terme proportionnel :
• Le terme proportionnel, le gain, vient modifier la sortie par une
valeur proportionnelle à la valeur actuelle de l'erreur.
Pour un contrôleur à action
proportionnelle :
• Un gain élevé (PB faible)
correspond à :
− Un écart faible PV‐SP
− Un contrôleur sensible
− Un risque d'oscillation
• Un gain faible (PB élevé)
correspond à :
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− Un grand écart PV‐SP
− Un contrôleur peu sensible
Courbe de PV par rapport au temps, pour 3 − Un comportement stable
valeurs de Kp (à Ki et Kd constants)
RC - IR VAN - 09180_A_F du 27/04/2015 - Contrôleurs et structures des boucles de contrôle 26
Action proportionnelle (P)
En savoir plus
La sortie OP du contrôleur est proportionnelle à la différence entre la valeur mesurée et la valeur de consigne
(PV-SP). L'action proportionnelle permet d'accélérer la réponse du procédé car elle corrige instantanément tout
écart dans la variable à régler.
Pour réduire la différence de réglage (PV-SP) et accélérer le procédé, il convient d'accroître le gain et donc
réduire la bande proportionnelle.
Attention à ne pas permettre une action trop forte, qui risquerait de provoquer une instabilité de la boucle de
contrôle, c'est à dire, des oscillations.
Les contrôleurs à action proportionnelle sont utiles pour régler un paramètre dont la précision importe peu.
Terminologie :
• PB ou Xp : Bande proportionnelle, en pourcentage
• K ou Kp : Gain
• OP, Y : signal de commande du contrôleur envoyée à l'appareil à régler (par ex. : vanne de réglage).
Action intégrale (I)
Définition
• La partie intégrale (parfois aussi appelée RAZ) est proportionnelle à la fois
à la grandeur de l'erreur et à la durée de l'erreur
L'action intégrale peut se quantifier de deux façons :
• Temps intégral (RAZ) : Ti
• Gain intégral Ki (opposé de Ti)
L'action intégrale est plus importante lorsque :
• Ti est faible (Ki est élevé)
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• Le gain proportionnel Kp est élevé
La plupart des contrôleurs comportent Courbe de PV par rapport au temps,
les actions P et I pour 3 valeurs de Ki (à Kp et Kd
RC - IR VAN - 09180_A_F du 27/04/2015 - Contrôleurs et structures des boucles de contrôle
constants) 28
Action intégrale (I)
En savoir plus
L'action intégrale peut se quantifier de deux façons :
• Par le temps intégral requis Ti pour répéter une fois l'action P. Elle est exprimée en minutes/répétition
(min/rep)
• Ou par le nombre de répétition d'action P par min, qui est l'inverse de Ti. Dans ce type de cas, l'action
intégrale est également dite gain intégral Ki et est exprimée en rep/min
En présence d'une action proportionnelle et intégrale, il n'y a aucune différence entre consigne et variable de
procédé en situation stable.
C'est ce qui explique pourquoi dans la plupart des situations les contrôleurs PI suffisent.
L'action I complémente l'action proportionnelle, ce qui donne un contrôleur PI . Le rôle de l'action intégrale est
d'éliminer l'erreur statique.
Qu'apporte un contrôleur PI ?
Un contrôleur PI se caractérise par :
• Une action qui change au fil du temps ;
• Une action qui tend à éliminer l'erreur statique.
En outre, il convient de noter que l'action I est un filtre, qu'il est utile d'employer pour régler les paramètres
dynamiques, comme la pression par exemple.
Cependant, augmenter l'action intégrale peut produire de l'instabilité.
Action dérivée (D)
Définition
• Le taux de modification de l'erreur de procédé est calculé comme
suit :
− Détermination de la pente de l'erreur en fonction du temps (soit sa
dérivée première par rapport au temps)
− Multiplication de ce taux de modification par le gain de dérivée Kd
• Ce qui compense les effets des temps morts du procédé
Recommandé pour les
paramètres lents (T)
Non recommandé pour les
paramètres dynamiques (P)
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Courbe de PV par rapport au temps, pour 3 valeurs
de Kd (à Kp et Ki constants)
RC - IR VAN - 09180_A_F du 27/04/2015 - Contrôleurs et structures des boucles de contrôle 30
Action dérivée (D)
En savoir plus
Qu'est ce qu'une action dérivée ?
Une action dérivée compense les effets des temps morts du procédé. Elle offre un effet de stabilisation.
La présence d'une action dérivée permet d'accélérer le procédé. Dans l'industrie, une action dérivée n'est jamais
employée seule, le plus souvent, elle l'est avec une action intégrale. Ceci est recommandé pour des paramètres
lents, telle la température.
En pratique, une action dérivée s'applique aux variations de la valeur mesurée et non à la différence entre valeur
mesurée et valeur de consigne, de façon à éviter tout effet de saccade du fait de variations soudaines dans la
valeur de consigne.
Ce n'est pas recommandé pour le paramétrage d'une variable de procédé sujette à des bruits ou trop dynamique
(pression, par ex.). En dérivant un bruit, l'amplitude de celui-ci peut devenir supérieure à celle du signal utile.
Son action s'oppose à celle de l'action intégrale. Cette fonction est assurée par l'opérateur mathématique de
dérivée par rapport au temps.
Action PID combinée
P
Consigne
Précision ‐ + ‐
Vitesse ‐ ‐ +
RC - IR VAN - 09180_A_F du 27/04/2015 - Contrôleurs et structures des boucles de contrôle 32
Action PID combinée
En savoir plus
En général, le contrôleur ne fonctionne pas avec une action dérivée pure (trop instable).
A contrario, une action PID combinée permet de stabiliser la valeur mesurée sur la consigne dans l'intervalle de
temps le plus court possible.
REMARQUE :
• Dans la régulation proportionnelle intégrale et dérivée, le but est d'obtenir la bonne valeur de temps de
dérivée par observation de la réponse du système à un saut de valeur de consigne
Comportement du contrôleur
Critère de réglage :
• Il s'agit du réglage des actions P, I et D du contrôleur, qui permet de
régler la dynamique de réponse (sortie)
• La plupart du temps, les contrôleurs n'offrent que les actions P et I
• Les actions P et I sont réglées successivement, en maintenant
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l'autre action constante
Choix de l'action P :
Réglage du contrôleur de base
En savoir plus
Le contrôleur est bouclé sur le procédé – quelques essais à saut de valeur de faible ampleur sur la consigne
permettent d'évaluer l'amélioration qualitative (ou non) sur les modifications successives des 3 paramètres KP,
TI, TD.
Les actions I et D étant paramétrées à 0, des essais sur les valeurs de gain mettent en évidence ce qui suit :
• Un gain faible (PB élevé) offre une réponse à faibles oscillations et à erreur statique résiduelle importante
• Un gain moyen (PB moyen) offre une réponse à oscillations plus nombreuses mais à moindre erreur
statique résiduelle
• Un gain élevé (PB plus faible) offre une réponse à oscillations significatives avec risque de régime
pulsatoire
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Pour une action P choisie :
• Une action I trop faible induit un temps trop
long pour pouvoir revenir à la valeur de
consigne
Résumé des actions du contrôleur PID
Précise
Pas de déviation de la variable à régler
Limite l'amplitude et la longueur de la variation
de la variable réglée
Consigne suiveuse (tracking)
Direction d'action
Direction de l'action du contrôleur
• Directe = variable mesurée et sortie du contrôleur varient dans la
même direction
• Inverse = variable mesurée et sortie du contrôleur varient dans des
directions opposées
Le paramétrage dépend du procédé :
• Action du contrôleur avec un procédé direct
• Action du contrôleur avec un procédé inverse
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En savoir plus
Direction de l'action du contrôleur
Afin de contrecarrer avec efficacité la déviation de la variable contrôlée (PV), le contrôleur doit modifier la
position de la vanne de façon à produire un changement de la PV dans la direction inverse à celle de la déviation
observée.
En fonction du procédé (et de la position de sécurité de la vanne) cela peut impliquer :
• Une action directe du contrôleur = variable mesurée et sortie du contrôleur varient dans la même
direction
• Une action inverse du contrôleur = variable mesurée et sortie du contrôleur varient dans des directions
opposées
Une telle direction d'action peut être configurée à partir du contrôleur.
Un procédé est dit direct lorsque la sortie en varie dans la même direction que celle de l'entrée. Dans un
contrôleur, la mesure est considérée comme étant une entrée. Si elle varie en sens inverse, le procédé est dit
inverse.
• Si le procédé est direct : la direction d'action du contrôleur doit être réglée sur inverse
• Si le procédé est inverse : la direction d'action du contrôleur doit être réglée sur direct
Consigne suiveuse (tracking)
La consigne suit la
variable mesurée
Consigne
suiveuse
(tracking actif)
Mode MAN
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En savoir plus
Consigne suiveuse (tracking) :
Le contrôleur étant en mode AUTO et la boucle de contrôle en fonctionnement normal, la PV et le signal de
sortie varient de façon continue entre 0 et 100 %
Passer le contrôleur en mode MAN permet de fournir un signal de sortie fixe, qui maintient la vanne en position
et la variable mesurée varie en conséquence.
À ce stade :
• Si le contrôleur a été configuré en mode "tracking", la consigne suit exactement la mesure, et replacer
l'interrupteur sur AUTO ne conduira pas à une hausse en palier sur la vanne (c.à.d. en sortie du contrôleur)
• Dans le cas contraire, placer l'interrupteur sur AUTO sans contrepartie pourrait perturber fortement le
procédé
Structure de la boucle de contrôle
Boucle fermée simple
Boucle de contrôle en cascade
Boucle de contrôle "split‐range" ou à plage fractionnée
Opérations sur signaux de boucle de contrôle
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Boucle simple
Boucle fermée simple
En savoir plus
Une boucle simple de contrôle est constituée d'un capteur, un émetteur et un contrôleur, qui peut se situer dans
la Salle de contrôle-commande ou localement sur site, et d'une vanne de contrôle.
Le contrôleur compare la valeur mesurée avec la valeur de consigne pour calculer la sortie, qui commande
directement l'ouverture de la vanne.
Plus le temps mort est long, moins ce type de régulation peut convenir. © 2015 - IFP Training
Boucle de contrôle
en cascade
boucle maître
• 2 contrôleurs
• 1 actionneur boucle esclave
Boucle de contrôle en cascade
En savoir plus
Une boucle de contrôle en cascade est constituée de deux boucles imbriquées.
Le système peut être divisé en deux sous-systèmes reliés par une variable intermédiaire mesurable.
La première boucle – la boucle esclave – utilise cette variable intermédiaire comme variable réglée.
La valeur réglée de la seconde boucle – la boucle maître – est la valeur réglée de la régulation en cascade et
commande la valeur de consigne de la boucle esclave de régulation.
Les boucles de contrôle en cascade peuvent être employées pour contrôler un niveau. La boucle esclave est la
régulation du débit d'admission de la cuve.
Ce type de régulation se justifie lorsqu'il existe une très forte inertie du système par rapport à une perturbation
sur la variable de correction (telle que niveau ou température), ou sur une variable intermédiaire.
Il convient tout d'abord de régler la boucle interne puis la boucle externe, à contrôleur esclave fermé.
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Plage fractionnée
• Configuration "engazage – dégazage"
Boucle de contrôle "split‐range" (1)
En savoir plus
Une boucle de contrôle à plage fractionnée est constituée d'un capteur, un émetteur et un contrôleur qui se
situe le plus souvent dans la Salle de contrôle-commande et d'au moins deux vannes de contrôle.
Un contrôle split‐range (ou à plage fractionnée) permet de contrôler au moins deux actionneurs avec un seul
contrôleur.
Il existe différentes structures mais un exemple typique est celui de la configuration "engazage-dégazage" d'une
cuve dans laquelle soit une vanne doit être ouverte pour accroître la pression par alimentation en gaz, soit une
vanne d'évent doit être ouverte tandis que l'autre reste fermée, en fonction de la valeur du signal de contrôle-
commande reçu du contrôleur.
Il existe deux solutions possibles de contrôle-commande :
• Les positions 0 % et 100 % des vannes doivent être réglées de façon à ce que la première s'ouvre d'abord à
0 % puis se ferme à 50 % du signal de commande du contrôleur et la seconde se ferme à
50 % puis s'ouvre à 100 % du signal.
• Il faut autrement utiliser un bloc de calcul, qui divise le signal de contrôle en deux signaux distincts, chacun
d'entre eux commandant une sortie analogique. Les vannes sont commandées de façon classique, sur une
gamme 0 % - 100 % sans autre compensation, ce qui facilite la maintenance
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Plage fractionnée
• Configuration débit réduit – débit fort
Plage fractionnée
• 1 contrôleur
Boucle de contrôle à plage fractionnée (2)
En savoir plus
Autre exemple de contrôle à plage fractionnée : "Débit réduit – débit fort". deux différentes vannes de contrôle
agissent par ouverture sur deux plages différentes, entre 0 % et 100 % du signal de sortie du contrôleur.
Sommaire
Introduction aux ICSS
Protection multicouches
Communication entre ICSS et autres composants électroniques
Acronymes ‐ définition
Architecture classique d'un ICSS
Réseaux de communication
Interface homme‐machine (IHM) de DCS
Fonctions principales
Intégration de SIS (PSS/ESD/FGS) à l'architecture ICSS
Interfaces Feu & Gaz
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Les fonctions d'un ICSS (Système intégré de contrôle et de sécurité) visent à assurer
l'ensemble des actions de contrôle, surveillance et sécurité du site et des installations.
1. Introduction – Objectifs & Fonctions des ICSS
En savoir plus
Système de contrôle de procédé (PCS) : interfaces opérateur, gestion d'alarmes, séquence d'évènements,
enregistrement, historisation des données, tendances
Système d'arrêt de procédé (PSS) : protection des différentes unités du site contre toutes conditions anormales
pouvant entraîner une interruption majeure de production. Isolation et dérivation de l'équipement défectueux,
déclenchement d'une transmission vers l'équipement de sauvegarde le cas échéant.
Système d’arrêt d’urgence (ESD) : protection de l'ensemble des installations du site contre toutes conditions
particulièrement anormales ; doit être précédée de pré-alarmes afin de permettre la mise en œuvre d'actions
correctives avant arrêt système. La dépressurisation est en général initiée manuellement.
Système Feu & Gaz (FGS) : surveillance de toutes les zones du site pour détecter toute situation de feu ou fuite
de gaz. Activation des alarmes feu et gaz, lutte contre l'incendie, pompes à incendie, déluge, diffusion d'agent
pur, arrêt des systèmes HVAC ; également lié au système ESD.
Baies de brassage : interface essentielle pour relier tous les instruments de terrain / signaux on / off d'une part
et interfacer ces données avec les cartes E/S des contrôleurs.
Réseaux de communication : plusieurs couches, en général redondantes, entre serveurs et IHM, serveurs et
contrôleurs, contrôleurs et cartes E/S, contrôleurs et groupes de PLC
Logiciel : système d’exploitation fourni par les fabricants de serveurs / IHM et logiciel applicatif à développer
totalement en fonction de l'analyse fonctionnelle de procédé
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Système de contrôle procédé (PCS)
• Dispositifs de contrôle‐commande et
alarmes associées
Système d’arrêt procédé (PSS)
• Déclenchements et action d’arrêt
associée
Systèmes de protection haute intégrité
(HIPS)
• Fiabilité élevée – pas de protection
mécanique (PSV)
Système d’arrêt d’urgence (ESD)
• Actions d’arrêt d’urgence
2. ICSS : protection multicouches
En savoir plus
Une unité de procédé compte plusieurs types de systèmes de sécurité avec différents niveaux de protection :
• Le premier niveau de protection est le système de contrôle procédé (PCS), qui contrôle le procédé sous la
supervision de l’opérateur du tableau de commande ; il affiche les alarmes à l’opérateur en cas de marché
dégradée du procédé. Si le PCS n’est pas un système de sécurité, une installation de procédé contrôlée de
façon correcte évite les sollicitations du système d’arrêt procédé et contribue ainsi à la diminution des
accidents.
• Ensuite, le système d’arrêt procédé (PSS) contrôle tous les déclencheurs et toutes les actions en rapport
avec les équipements individuels ou les groupes. Les déclencheurs détectent la marche dégradée du
procédé et déclenchent les actions qui mettront ou maintiendront les équipements en sécurité. Plusieurs
actions peuvent être mises en œuvre par un seul déclencheur et vice versa.
• Le système d’arrêt d’urgence (ESD) gère toutes les entrées et sorties du procédé liées aux unités procédé
ou à l’ensemble de l’installation. Il reçoit également des signaux du système Feu & Gaz (F&G).
• Le système F&G gère les actions et les détections de feu et de gaz à l’extérieur (zone de procédé) ou à
l’intérieur (quartier vie, local technique)
• Le système HIPS n'est pas présent sur toutes les installations, il s'agit d'un équipement spécifique et
autonome qui vise à protéger les installations contre toute surpression, débit ou température excessifs.
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Procédé
Pipeline
3. Communication entre ICSS et autres équipements
En savoir plus
L'ICSS est le cœur du système de Contrôle & Sécurité, il permet de communiquer en permanence avec tous les
équipements électroniques, afin de fournir aux Opérateurs de console des informations fiables et à jour pour un
fonctionnement du procédé complet et en toute sécurité.
Nombre de liaisons de communication entre les principaux équipements ICSS vers les autres équipements sont
installées selon des protocoles standards de communication via des interfaces dédiées.
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5. Architecture classique d'un ICSS
Pare-feux
Réseau PCS
Réseau SIS ‐ PCS
Réseau maintenance SIS
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Réseau sécurité
SIS
Réseau d'interfaces groupes
En savoir plus
Architecture typique :
Le diagramme ci-dessus présente un exemple d'architecture ICSS intégrant la partie DCS, les systèmes de sécurité,
réseaux de communication et différentes interfaces de groupes.
Il est capital que chaque système soit indépendant des autres pour garantir que la panne d’un sous-système
particulier ne puisse pas affecter une autre partie de l’ensemble du système de sécurité.
Réseau PCS :
• Ce réseau redondant vient interconnecter les différents nœuds du système PCS, y compris les contrôleurs,
stations de travail et serveurs.
Réseau de services PCS :
• Ce réseau rend possible l'utilisation d'OWS et de visualisation de journalisation, la diffusion d'antivirus,
l'emploi d'imprimantes et autres fonctions de service pour configuration de l'ICSS.
Réseau de sécurité SIS
• Ce réseau permet des connections entre tous les nœuds de sécurité des systèmes de sécurité pour échange
d'informations et autres actions de gestion. Un réseau individuel de sécurité peut être assigné à chacun des
systèmes de sécurité (ESD, PSS ou FGS).
Réseau d'échange de données SIS-PCS
• Ce réseau assure l'interface entre les systèmes de sécurité et les PCS afin que les données des systèmes de
sécurité soient présentées à l'opérateur sur l'OWS. Réseau complètement redondant.
5. Exemples d'architecture DCS
En savoir plus
Le terme DCS indique un système de contrôle-commande au sein duquel les données (et donc le risque de panne
système) sont distribuées au sein d'un réseau fortement intégré.
Chacun des nœuds récupère des données d'autres parties associées principalement dédiées aux fonctions de
Procédé.
Fonctions du système de contrôle procédé (PCS) : Plusieurs contrôleurs peuvent être utilisés pour la surveillance
et la commande des unités de procédé et d'utilités.
Principales fonctions de chacun des contrôleurs :
• Acquisition des signaux d'entrée provenant des instruments de terrain PT, FT, TT, etc….
• Conversion de signal : Analogique/Numérique et mise à l'échelle des unités physiques (bar, oC, m3/H
etc…)
• Alarmes, enregistrement et contrôle-commande par fonctions dédiées PID de contrôle-commande
• Traitement du signal de sortie et interface avec les actionneurs de terrain, vannes de contrôle, ROV,
équipements électriques (moteurs, collecteurs…)
Fonctions du système de sécurité procédé (PSS) : Plusieurs contrôleurs peuvent être utilisés pour assurer les
fonctions de sécurité du procédé et des unités d'utilités.
• Acquisition des signaux d'entrée provenant des instruments de terrain PT, FT, TT, etc…. et dédiés à la
SÉCURITÉ
• Conversion de signal : Analogique/Numérique et mise à l'échelle des unités physiques
5. Dispositif DCS
Locaux techniques
Disposition fonctionnelle Réseau A :
de FTA Équipement de
Communication
Baies de brassage
Réseau de Chemins
0,8 m
communication indépendants
redondant de câbles FO
Contrôleur
0,8 m Réseau B :
Cartes E/S Équipement de
Communication
Disposition
physique des Câbles multi‐conducteurs
borniers
JB JB
Sur le Terrain
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Capteurs Vannes
Les baies de brassage sont essentielles pour assurer les remodelages futurs
En savoir plus
Principaux équipements DCS :
• Baies de brassage au sein desquelles se situent les borniers image des boîtes de jonction du terrain.
• D'un côté, la disposition est physiquement conforme à l'emplacement des boîtes de jonction au sein de
l'installation.
• De l'autre côté, la disposition est plus fonctionnelle, c.à.d que les signaux sont renvoyés à chaque bornier
image de chacune des cartes d'entrée ou sortie. FTA : Field Termination Assembly (dispositif de connexion
sur le terrain)
• Séparation des boucles de contrôle-commande procédé et des boucles de sécurité procédé : indique la
séparation des instruments de terrain jusqu'aux borniers dédiés, câbles dédiés et armoires de brassage
dédiées.
• Armoires de contrôle procédé, situées au plus près des armoires de brassage concernées, dans lesquelles
sont situés tous les contrôleurs PCS nécessaires, dédiés aux fonctions de contrôle procédé (PID, séquences,
alarmés, etc…) et interfaces de communication avec les réseaux d'IHM.
• Armoires de sécurité procédé, situées au plus près des baies de brassage PSS, dans lesquelles sont situés
tous les contrôleurs PSS nécessaires, dédiés aux fonctions de sécurité (seuils, séquences d'arrêt, etc..)
6. Réseaux de communication
En savoir plus
L'emploi de "serveurs" et commutateurs de communication spécifiques devient désormais la norme.
Au sein de l'équipement ICSS, par ailleurs, l'emploi de connexions à fibre optique est de plus en plus fréquent.
Le seul point délicat est de garantir une redondance totale si nécessaire et d'éviter les modes de défaillances
classiques, tels que dus à l'alimentation électrique, qu'il convient d'assurer par ASI.
6. Réseaux de communication
La communication Peer‐to‐
peer (P2P) fait référence à la
transmission entre deux postes
pairs au sein d'un réseau.
En savoir plus
La communication P2P entre appareils de sécurité est certifiée SIL n, conformément au niveau SIL du SIS, en
général SIL 3
L'avantage en est l'échange des données nécessaires de sécurité au sein d'un réseau sécurisé et certifié d'où la
moindre quantité de liaisons physiques.
Des communications plus rapides, grâce aux liaisons à fibre optique : immunité vis à vis des interférences
électromagnétiques.
7. Exemples d'interfaces homme machine (IHM)
IHM et bureau dédiés à des unités
spécifiques de procédés du site, y
compris surveillance sécurité
IHM simple, dédiée à une fonction IHM simple, basée sur un ordinateur de bureau équipé
spécifique : détection de gaz de deux écrans, l'un pour la surveillance de procédé et
toxiques l'autre pour l'affichage des tendances et des alarmes
En savoir plus
Une mauvaise conception des IHM peut contribuer à l'occurrence de situations anormales, telles que perte de
production, accidents et décès.
La qualité des tableaux synoptiques, surveillance des alarmes, disponibilité des courbes de tendance, etc. ainsi
que la qualité globale de conception de l'IHM peuvent contribuer à l'efficacité de l'équipe Exploitation qui se
trouve en permanence derrière la station de travail opérateur (OWS).
7. Exemples d'interfaces homme machine (IHM)
En savoir plus
Cet exemple présente un dispositif de station de travail Opérateur équipée de plusieurs IHM, chacune étant
dédiée à des fonctions spécifiques de procédé et de sécurité :
• Contrôle de procédé
• Interface de sécurité
• Surveillance vidéo
• Panneau de boutons poussoirs ESD et FGS
• Appareils spécifiques de communication : téléphone, talkie-walkie radio
7. Exemples d'IHM installées
dans la salle de contrôle ‐commande FPSO
Acquisition
Contrôle‐commande
Surveillance E/S
Contrôle de séquence
Logique
Signaux matériels portés par
8. Principales fonctions DCS
Interface
Configuration
utilisateur
Base de
Acquisition &
Sous‐systèmes serveur Redondance données contrôle
temps réel
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Recueil
Rapport
d'historique
Alarmes &
évènements
EP - 24389_a_A_ppt - 15/04/2015 - Architecture d'un ICSS 26
8. Principales fonctions DCS
En savoir plus
La notion de base de données temps réel signifie que les mesures de procédé sont rafraichies en permanence
(intervalles inférieurs à 1 seconde), de façon à fournir aux opérateurs les données les plus précises et fiables
concernant les variations de procédé.
Chacune des données est ainsi adressée à des fonctions dédiées, telles que :
• Surveillance
• Fonctions de contrôle
• Tendances, rapports, etc…
8. Acquisition de données et gestion E/S
Terrain Local
technique
4 – 20 mA
4 – 20 mA
BJ TB
4 – 20 mA
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Bornier image BJ
Exemple du Honeywell DCS
EP - 24389_a_A_ppt - 15/04/2015 - Architecture d'un ICSS 28
8. Acquisition de données et gestion E/S
En savoir plus
Les signaux analogiques (4 – 20 mA) sont séparés des autres signaux discrets (On/Off) et sont ainsi reliés à des
boîtes de jonction dédiés par câbles à une seule paire de conducteurs.
Chacune des boîtes de jonction (JB) est relié à un bornier dédié (TB), image du bornier se trouvant dans le boîtier
de jonction.
Les signaux peuvent alors être renvoyés sur plusieurs dispositifs de connexion sur le terrain (FTA), tandis que
l'alimentation 24 VCC continue d'être fournie comme prévu.
Le schéma ci-dessus présente une solution redondante de PLC à visées de sécurité, mais des PLC simples
peuvent être utilisés à des fins de procédés.
8. Exemple de fonctions simples PCS
Local technique Salle de contrôle‐commande IHM
Terrain Local technique
Signal 4 – 20 mA
en provenance
d'instrument de
terrain
En savoir plus
Chaque signal analogique d'entrée doit être traité pour conversion d'échelle (signal 4 -20mA converti en signal
numérique) avec des unités dédiées ingénierie (m3/h, 0 C, bar, etc….) avant d'être utilisé dans les fonctions de
procédé telles que :
• Surveillance d'affichage
• Valeur de procédé (PV) pour contrôleur dédié
• Alarme
• Tendance, historique, etc.
8. Exemple de fonctions simples PCS
Locale
4 – 20 mA
Contrôleur
Consigne Valeur en sortie
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Valeur
Mesurée
E
Transmetteur P
Transmetteur
+ Alimentation
Vanne de contrôle
EP - 24389_a_A_ppt - 15/04/2015 - Architecture d'un ICSS 32
8. Exemple de fonctions simples PCS
En savoir plus
Sur le plan logiciel, les contrôleurs peuvent offrir aux utilisateurs un grand nombre de fonctions.
• Le transmetteur du capteur fournit au contrôleur la valeur procédé PV (4 – 20 mA)
• L'IHM fournit au contrôleur la consigne en fonction de l'action Opérateur
• Le contrôleur génère la valeur de sortie (OV) convertie en un signal 4 – 20 mA connecté à la vanne de
contrôle
Mais seules les fonctions requises au titre du document d'analyse fonctionnelle doivent être implémentées et
testées en premier lieu au cours des essais FAT (Test d’acceptation en usine) et au cours de la mise en service sur
site et/ou procédures d'essais opérationnels (OTP) afin d'être en mesure d'avoir un système prêt à démarrer
(RFSU).
8. Exemple de diagramme de boucle PCS
Boucle de contrôle de
pression
PCS
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CAPTEUR : PT
Fonctions PCS : acquisition de données,
Mise à l'échelle, Alarmes, Tendances, actions PID,
ORGANE DE COMMANDE FINAL : Fonctions PCS : Sortie PID, mise à
vanne de contrôle l'échelle, traitement du signal de sortie
EP - 24389_a_A_ppt - 15/04/2015 - Architecture d'un ICSS 34
8. Exemple de diagramme de boucle PCS
En savoir plus
Schéma d'une boucle de contrôle procédé liée à la fonction de contrôle-commande de pression, reposant sur des
signaux "câblés", c.à.d que des câbles à simple ou multiple paire(s) de connecteurs sont installés entre les zones
terrain et les composants DCS.
La meilleure solution est de réunir sur un même document (une feuille) tous les composants de la boucle de
contrôle :
• Transmetteur de terrain,
• Boîtes de jonction (JB) et extrémités des raccordements,
• Entrée DCS avec adresses PCS
• Traitement des sorties avec adresses PCS, armoires de brassage, JB,
• Jusqu'à l'organe final qui est le plus souvent une vanne de contrôle pour ce qui concerne le Procédé.
Ce document, dit "diagramme de boucle" ou "diagramme de pannes" est au cœur de toutes les activités relevant
de l'ingénierie ; construction, mise en service, maintenance.
Il doit être rigoureux, précis et être systématiquement à jour pour toute la durée de vie du procédé d'usine.
8. Exemple de séquence PCS
En savoir plus
Les séquences procédé sont implémentées sur les contrôleurs de PCS voire même sur des groupes de PLC.
La meilleure solution est d'afficher le grafcet sur l'IHM qui fournit aux opérateurs les étapes clés et autres
conditions intermédiaires ou transitions.
Ce type d'affichage dynamique est très utile pour les équipes opérateurs et maintenance.
Les différentes couleurs entre les étapes de séquences permettent de connaître clairement l'état du procédé et
des équipements de sécurité.
8. Exemple d'affichage de la vue d'ensemble PCS opérateur
En savoir plus
Une fonction complète de procédé peut être affichée, avec possibilité de zoomer pour avoir accès aux
spécificités, telles que paramétrage d'alarme, fonctions contrôleur , etc.
8. Exemple de fenêtre de visualisation Contrôleur
Exemple de visualisation
de contrôleur dédiée
au contrôle du débit d'eau
PV = valeur procédé (signal de mesure fourni par DS 301 passant par FIC 3003
instrument de terrain, 4 – 20 mA)
SP = Consigne (décision opérateur)
OV = Valeur de sortie (signal émis vers une
vanne de contrôle)
P = action ou gain proportionnel(le)
I = action intégrale
D = action dérivée
AUTO = le contrôleur calcule la meilleure valeur
de sortie (OV) en fonction des actions PID, et
assure l'actionnement de la vanne de contrôle
afin de maintenir PV = SP
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D/S GX 3710A/B DBS2
G 3710A PU_1ROV
ROV 37101A ROV‐S
G 3710B PU_1ROV
ROV 37101B ROV‐S
8. Exemple de fonctions complètes PCS
En savoir plus
Document provenant de l'analyse fonctionnelle, servant à configurer et à concevoir le logiciel d'application, mais
également utilisé ultérieurement pour le Manuel opérateur.
Le schéma décrit les fonctions de contrôle de niveau de DS3710, y compris les verrouillages de sécurité
provenant du contrôleur PSS.
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Contrôleur ESD SIL 3
Contrôleur PCS
Contrôleur FGS SIL 3
Contrôleur PSS SIL 2
9. Intégration du SIS à l'architecture ICSS
Exemple
En savoir plus
Grâce aux progrès technologiques, tels que réseau P2P, les opérateurs pourraient accéder à l'ensemble des
données procédé et sécurité à partir d'une seule IHM, la séparation de fonctions restant acceptable.
Une interface dédiée IHM reste néanmoins connectée aux systèmes ESD et FGS pour les besoins de dérivation
ou de paramétrage des inhibitions pour maintenance.
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Contrôleur PCS Contrôleur PSS
Instruments PSS
Instruments PCS
9. Systèmes instrumentés de sécurité (SIS) / PLC de sécurité
En savoir plus
Le SIS regroupe différents composants de sécurité :
• ESD (système d'arrêt d'urgence) et son instrumentation dédiée
• PSS (système d'arrêt de procédé) et son instrumentation pertinente
• FGS (système feu et gaz) et tous détecteurs spécifiques feu & gaz ainsi que tout l'équipement de lutte
contre l'incendie (pompes à eau d'incendie, vannes déluge, système d'extinction par agent pur, sirènes,
alarmes, etc.
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Interface Interface
Vnet/IP Vnet/IP
Comparateur
Comparateur
Mémoire MPU1 MPU1 Mémoire
principale principale
(avec ECC) (avec ECC)
MPU2 MPU2
Interface Interface
Bus ESB Bus ESB
Module Module
d'alimentation Coupleu Coupleu d'alimentation
r r
FCU double redondance
Interface E E
Alimen
Alimen
tation
tation
S S
B B
Module
d'entrée
Module de
sortie
Unité de nœud à double redondance
9. Exemple de double redondance de SIS
En savoir plus
Principe de Pair & Spare ou redondance double de contrôleur SIS (équivalent à SIL 2)
Un seul transmetteur ou actionneur est connecté aux E/S doubles.
Des processeurs doubles pourraient assurer des fonctions de sécurité conformes aux exigences SIL 2.
Des instruments identiques, regroupés en un système dédié à logique de vote, appelé aussi logique majoritaire,
(2oo2 ; 2oo3) et reliés à un tel SIS à double redondance pourraient répondre aux exigences SIL 3.
Des PLC doubles, en configuration 1 sur 2 étaient la solution initialement retenue pour des applications "sans
échec", mais ne sauraient répondre à un éventuel problème de défaillance par erreur de déclenchement.
• Il convient de comprendre le niveau cible d'intégrité sécurité (SIL) de l'application considérée.
• Il convient de bien tenir compte de tous les scenarii de démarrages et arrêts inattendus, l'impact
environnemental et l'impact économique.
En cas de fréquents déclenchements intempestifs ou de problèmes relatifs à la planification de maintenance, un
système à logique double n'est pas satisfaisant.
Il faut en l'espèce privilégier un système TMR 2 sur 3 .
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9. Exemple de système TMR insensible aux défaillances
En savoir plus
Contrôleur à redondance trimodulaire (TMR) conçu pour offrir une sécurité et une disponibilité maximales dans
toutes les circonstances.
La conception du TMR repose sur un procédé à logique majoritaire pour identifier la source d'une défaillance.
Le système TMR réagit toujours immédiatement pour assurer le contrôle-commande des défaillances du
système, ce qui contribue à garantir une bonne réponse aux exigences d'intégrité sécurité de l'utilisateur.
Certifié TÜV comme adapté aux applications devant répondre à l'un ou plusieurs des standards internationaux
suivants, liés à la sécurité : IEC 61508 – Sécurité fonctionnelle des systèmes
électriques/électroniques/programmables relatifs à la sécurité
IEC 61511 – Sécurité fonctionnelle : Systèmes instrumentés de sécurité pour le secteur des industries de
transformation
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10. Interfaces Feu & Gaz / HVAC
En savoir plus
Conformément à CEI 61511, les fonctions de sécurité sont totalement séparées des fonctions Procédé.
Des interfaces spécifiques de communication (liaisons câblées ou série SIL certifiées) garantissent à l'opérateur
une surveillance complète du site, jusqu'aux fonctions Procédé et Sécurité.
Le présent schéma présente les interfaces entre systèmes FGS et HVAC.
HVAC est un équipement de première ligne pour la détection feu & gaz au sein des bâtiments ou des locaux
techniques.
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CAPTEUR : Détecteur de gaz Fonctions FGS : acquisition de données,
mise à l'échelle, alarmes, logique majoritaire, actions sécurité
ORGANE DE COMMANDE FINAL : Fonctions FGS : actions séquences ,
Alarme combinée lumineuse & traitement de signal de sortie
sonore
10. Exemple de diagramme de boucle FGS
En savoir plus
Les boucles de détection de gaz sont en général brassées dans les dispositifs à logique majoritaire (2oo3, 2ooN)
La seule détection de gaz seul produit une alarme opérateur.
Une détection confirmée de gaz depuis un autre détecteur de gaz lance une alarme mais déclenche également
des fonctions ESD, arrêt HVAC, etc…
Un même principe s'applique aux fonctions ESD, selon la règle de séparation.
Toutes les fonctions ESD sont implémentées sur des contrôleurs dédiés.
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Armoires de
Armoires de brassage contrôleurs
Bornier image des
boîtes de jonction (JB)
10. Disposition des armoires ESD / FGS
En savoir plus
La disposition des armoires ESD / FGS est la même que celle des armoires DCS :
• Séparation complète des fonctions
• Armoires de brassage dédiées pour chacune des fonctions
• Contrôleurs dédiés qui pourraient être très ressemblants pour ESD et FGS, selon le niveau d'exigence SIL
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La liaison série est une
interface de communication
série par laquelle les
informations circulent dans un
sens ou l'autre par unité de bit
ou de mot.
Petits groupes : injection de produit chimique, pompe commandée par moteur électrique,…..
11. Exemples de communication de groupe vers ICSS
En savoir plus
Ce type de groupe est totalement contrôlé et commandé depuis les composants ICSS, y compris fonctions PCS,
PSS, ESD, FGS et IHM.
Un groupe de ce type est fourni avec instruments, moteurs/pompes, vannes, etc … sans aucun panneau local,
sans PLC, sans IHM locale.
• Exemples : unité de dessalement, système d'injection de produit chimique, etc…
Le terme liaison série désigne une liaison spécifique de communication qui emploie des câbles et extrémités de
câblage dédiés, tels RS232, RS485.
Protocoles de communication possibles : MODBUS, PROFIBUS DP, DH+, TCP/IP
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11. Exemples de communication de groupe vers ICSS
En savoir plus
Ce groupe, totalement équipé en instrumentation, y compris PLC/UCP et IHM locale, n'est pas un groupe
autonome car certaines boucles de procédés sont directement surveillées par les PCS tandis que d'autres le sont
par le PLC du groupe.
Cependant, les fonctions de sécurité PSS, ESD et FGS sont toujours surveillées par l'ICSS.
• Exemple : Génération d'azote, unités de dessalement, génération de vapeur, turbocompresseurs
Les liaisons de communication se font en général selon les protocoles MODBUS, PROFIBUS, JBUS (type d'échange
de tableaux de données), mais sont cependant toujours plus intégrées dans le protocole ETHERNET .
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11. Exemples de communication de groupe vers ICSS
En savoir plus
Ce groupe est un équipement autonome, équipé de ses propres UCP/PLC et IHM locaux, éventuellement de son
propre système FGS, évidemment relié aux principaux systèmes ICSS du site pour la surveillance données &
alarme.
Ce groupe peut travailler seul, sans surveillance ICSS au cours de phases spécifiques, telles que mise en service,
démarrage après arrêt ; il est directement relié au MCC électrique.
• Exemples : Générateur diesel, Turbogénérateurs, Compresseurs d'air
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Accès avant & arrière des Alimentations 230 VCA,
borniers de brassage 24VCC & 48 VCC
PLC redondants
Cartes E/S
11. Exemple de disposition d'armoire Compresseur à Gaz
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Armoires de groupes compresseur à gaz, environ 300 E/S, y compris fonctions PCS et PSS.
Conception à redondance double, conforme à SIL 2.
Les fonctions FGS reliées aux systèmes FGS du site global sont situées hors de cette armoire.
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Réseau de communication vers racks d'E/S Réseau de communication vers DCS
12. Exemple de dispositif ICSS pour FPSO
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Séparation totale des fonctions individuelles
Système dédié à la coque et à l'équipement sous-marin, tous deux liés au procédé ICSS
Liaison radio ou satellite en général fournie pour les données de gestion et l'acquisition des informations pour
rapport.
12. Exemple d'architecture ICSS de FPSO
Salle informatique
Salle de contrôle-commande
Local
e PDS Maint
Interfaces
DCS
Locaux techniques
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Exemple d'architecture FPSO présentant la séparation entre contrôleurs PCS et autres parties de contrôleurs PSS,
F&G, ESD du système DCS.
SIL2 pour PSS, SIL 3 pour les systèmes F&G et ESD dans l'exemple présenté.
Différents groupes (turbo-génération, unités de compression d'air, pompes à injection d'eau, compresseurs à
gaz, etc… ) peuvent communiquer avec le DCS par le biais d'interfaces dédiées.
De même, les différents systèmes : sub-sea, coque, contrôle-commande électrique, les groupes de relevé de
mesure, les analyseurs, etc. peuvent communiquer par réseaux dédiés.
13. Bases de cybersécurité
FTP
Serveur
Station de travail de Poste de travail
opérateur journali ingénierie
sation
EWS EWS
PSS SSS
Contrôleur
Contrôleurs
Contrôleurs
Contrôleurs
PCS
UCP
Contrôleurs
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Ces dernières années, les DCS, SCADA, PLC, réseaux, etc. se sont fondés avec un engouement croissant sur des TI
du commerce, telles qu'Ethernet, TCP/IP et MS Windows™, à la fois pour les applications informatiques et de
communications, qu'elles soient critiques ou non.
Si l'utilisation de ces protocoles et autres systèmes d'exploitation du commerce a considérablement facilité
l'interface entre équipements de contrôle-commande, il existe cependant désormais un moindre degré
d'isolement par rapport au monde extérieur.
Ainsi les problèmes et vulnérabilités de sécurité réseau connus dans le monde et dans les SI des entreprises
peuvent pénétrer les réseaux de contrôle-commande de procédés et les systèmes d'exploitation de ceux-ci.
Les dispositifs externes de stockage de masse (disques souples, CD-ROM, cassettes, etc.), ports d'interfaces
(interface série, ports USB, etc.), imprimantes, routeurs, commutateurs, unités de traitement centralisé, et plus
généralement l'ensemble des dispositifs SI ne doivent en effet pas être accessibles, sur le plan fonctionnel ou
physique.
Ceci devient possible par exemple par configuration du BIOS et/ou protection physique (verrous USB, boîtiers ou
armoires sous clé) ou encore par retrait physique des interfaces, ports, ou dispositifs concernés.
Niveaux d'authentification possibles :
• Identification de groupe seule (mot de passe générique par groupe)
• Authentification (compte individuel : identifiant + mot de passe)
• Authentification niveau élevé (carte à puce + code ou lecteur d'empreintes digitales).
13. Fondements de cybersécurité
Après application d'une politique sécurité
FTP Serveur centralisé de
gestion de virus Réseau local (LAN) de bureau
AC
CITR
AV AV AV AV AV PP PP
AV AV
EWS EWS EWS EWS EWS OWS Serveur de journalisation
PSS PCS SSS FGS MMS
Réseaux ICSS
AC
PP
AV PP PP
OWS Réseau PSS Réseau SSS
Contrôleur PP
Contrôleurs Contrôleurs Contrôleurs AV AC
PCS
AC PP
Réseau FGS UCP
Réseau Locale
intelligent
PP Contrôleurs
PP
xT
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ITR Réseau MMS