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FORMATION 

PROFESSIONNALISANTE PRO/EXP3  GROUPE 2 

Sécurité Industrielle 
Techniques puits ‐ production fond en 
conventionnel  

Hassi Messaoud ‐ Centre IAP – 11 – 16 Avril 2015 
M. Gérard LHOPITEAU
Gisement

EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement

© 2015 ‐ IFP Training
AGENDA
Qu’est‐ce qu’un Réservoir ? Qu’est que l’Ingénierie de Gisements ?
L’image du gisement
La Sismique
Les modèles Géologiques
La Génération des Hydrocarbures
Les Pièges
Caractérisation des roches réservoir et des fluides
Porosité, perméabilité, saturation
Volume d’hydrocarbures en place

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Les mécanismes de récupération et les réserves
Le Modèle du Réservoir en tant qu’outil de gestion
EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 3

Qu’est‐ce qu’un réservoir ?

Une ou plusieurs ROCHES RÉSERVOIR :
Poreuses pour permettre le stockage d’hydrocarbures
Perméables pour permettre la circulation des fluides

Contenant des HYDROCARBURES :
Gazeux ou liquides
Intérêt occasionnel pour des aquifères utilisables comme ressources pour 
l’injection d’eau ou pour le stockage de CO2

Qui sont PIÉGÉS :
Par une barrière imperméable comme un dôme
Dans une structure anticlinale
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Un GISEMENT peut être constitué de un ou plusieurs réservoirs

EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 4
Représentation conventionnelle d’un réservoir

Contact
Toit Gaz Gaz Huile
(couche imperméable)

Huile

Contact
Eau Huile

Mur Eau
(couche imperméable)

Gaz
Huile

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Eau

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Qu’est‐ce que l’ingénierie de gisement ?

Après la découverte d’un gisement :


Le but de l’ingénierie de gisement est de préparer un projet de développement
d’un gisement qui optimise la récupération des hydrocarbures dans le cadre
d’un projet économique d ’ensemble.

Pendant la vie du réservoir :


La tâche des ingénieurs de gisements est de continuer à étudier le
comportement du gisement afin d’obtenir les informations requises pour
optimiser la production du gisement.

Pour optimiser un projet donné il faut estimer :


Les volumes d’hydrocarbures en place
Les réserves récupérables estimées en fonction des divers processus de
production
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Les potentiels de productivité des puits

EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 6
Qu’est‐ce que l’ingénierie de gisements ?

Concerne essentiellement l’établissement de prévisions de


production probabilisées en terme de :
Production d ’huile/gaz/eau
Évolution des pressions
Gestion des opérations (nombre de puits, injection d’eau ou de gaz, type de
méthode de production)

Le but de ces prévisions est de :


Préparer l’ingénierie des installations futures
Décider de l’intérêt économique du gisement
Optimiser le schéma de développement en fonction des conditions technico‐
économiques
Établir un plan de développement à long terme

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Schéma de d’exploitation

Zone à faible
perméabilité
Organisation du schéma 
production/injection en fonction des 
caractéristiques du réservoir
Distance entre puits 
Position des injecteurs par rapport aux 
producteurs

Zone à forte
Perméabilité
(20 fois meilleure
que la zone Nord)
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EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 8
Nécessité de fournir des prévisions probabilisées

Probabiliser les prévisions de production pour permettre


l’évaluation du risque économique

Incertitude
Hypothèse ”haute“ = $$$
4
Production Cumulée d’huile (106 m3)

Hypothèse "basse“= $$$
2

Temps (jours)

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0
0 2000 4000 6000

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AGENDA
Qu’est‐ce qu’un Réservoir ? Qu’est que l’Ingénierie de Gisements ?
L’image du gisement
La Sismique
Les modèles Géologiques
La Génération des Hydrocarbures
Les Pièges
Caractérisation des roches réservoir et des fluides
Porosité, perméabilité, saturation
Volume d’hydrocarbures en place

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Les mécanismes de récupération et les réserves
Le Modèle du Réservoir en tant qu’outil de gestion
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Une vision imagée ...

Bâtir l’image complexe du réservoir à 
partir d’informations fragmentaires
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EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 12
L’image du réservoir 

4 ‐ Fluides 1 ‐ Formes et Volumes


Interfaces Surface structurales
Composition Isopaques
Conditions thermodynamiques Limites

3 – Schéma architectural 2 – Schéma Tectonique


Schéma géologique Failles

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Forme des corps sédimentaires Zones fracturées
Corrélations Micro fracturation
Structure fine du réservoir

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Formes et volumes – Études structurales/Géophysique

But
Cartographie des différentes couches du gisement

Utilisation des données des puits
Identification de la position des différents marqueurs depuis la surface 
jusqu’au réservoir

Utilisation de la géophysique
Sismique réflexion, sismique réfraction
− Acquisition
− Traitement
− Interprétation contrainte par les données aux puits
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Sismique de puits (Carottage sismique et PSV)
Imagerie 2D et 3D
Monitoring 4D

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Formes et Volumes – Acquisition sismique terrestre

Sismogramme

1 ‐ Vibrateur
2 ‐ Geophones
3 – Station d’enregistrement

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Formes & Volumes – Acquisition sismique marine

Sismograme
1 – Pulsateur
(Ex : Air gun)

2 ‐ Hydrophones
3 – Bateau sismique
(station d’enregistrement)
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Schéma tectonique ‐ Failles

Failles 

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Réseau de  Matrice
fractures avec rejet fractures
(communications entre Fractures  conductrices
Couches ?) de tension
sans rejet
EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement
D’après un document AAPG 17

Modèle géologique régional

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EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement Documents Schlumberger 18
Utilisation des  informations tirées du forage
FORAGE DESTRUCTIF Débris de forage ‐ Cuttings
Documents AAPG

Carottes

CAROTTAGE

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Schéma architectural – Forme des corps sédimentaires 

Importance de la définition des corrélations entre puits  sur les écoulements

Interprétation "litho stratigraphique“ Interprétation "stratigraphie séquentielle“


Communication entre les puits 2 et 3 Pas de communication entre les puits 2 et 3 © 2015 ‐ IFP Training

EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 20
Génération/Migrations des hydrocarbures
Origine des Hydrocarbures
Transformation des micro‐organismes ensevelis en kérogène sous l’influence de la
température et de la pression (oxydation)
Biomasse marine animale: petits crustacés (krill) et zooplancton
Biomasse marine végétale: algues géantes et microscopiques (phytoplancton)

Maturation du kérogène en hydrocarbure dans la roche mère

Migration primaire et secondaire vers le réservoir


Migration primaire et secondaire

Migration
secondaire

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Roche  mère

Migration
primaire
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Le processus complet de la création des hydrocarbures

Génération : Conversion des matières organiques contenues dans


la roche mère en hydrocarbures sous l’influence de la
température et de la pression
Migration : Déplacement des hydrocarbures depuis la roche mère
vers un piège
Accumulation : Mouvement des hydrocarbures générés dans le
piège et accumulation
Préservation : Absence de bio dégradation ou de lavage des
hydrocarbures par l’eau
Ligne de temps : Le piège doit être formé avant la migration des
hydrocarbures
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Génération des hydrocarbures

Importance de la température de conversion du kérogène sur le type


d’hydrocarbure généré

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EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 23

Apparition des   Ages        Eres          Systèmes   Types de roche Échelle  géologique
être vivants

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Classification des pièges

Pièges STRUCTURAUX ‐ dus à la déformation des roches, à un anticlinal ou à des 
failles
Pièges STRATIGRAPHIQUES ‐ dus à des variations de faciès qui rendent la roche 
imperméable latéralement
Pièges COMBINÉS ‐ anticlinaux érodés ou pièges associés à des dômes de sel
Caractéristiques des PIÈGES
Régions closes fermées par l’isobathe la plus profonde
La clôture hc est la différence hauteur entre le point le plus haut (top) et le point le 
plus bas (spill point) de la structure
La clôture pratique hp est limitée à la zone imprégnée d ’hydrocarbures

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hc hp

migration Spill Point
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Différents types de pièges

Anticlinal Récif Dôme de sel

Discordance Pincement Piège stratigraphique


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EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 26
AGENDA
Qu’est‐ce qu’un Réservoir ? Qu’est que l’Ingénierie de Gisements ?
L’image du gisement
La Sismique
Les modèles Géologiques
La Génération des Hydrocarbures
Les Pièges
Caractérisation des roches réservoir et des fluides
Porosité, perméabilité, saturation
Volume d’hydrocarbures en place

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Les mécanismes de récupération et les réserves
Le Modèle du Réservoir en tant qu’outil de gestion
EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 27

Caractérisation des roches réservoirs

Pour qu’une roche forme un réservoir il faut :
Qu’elle possède une capacité de stockage qui est caractérisée par sa 
POROSITÉ (notée Ø)
Que les fluides puissent s’y déplacer, c’est‐à‐dire qu’elle ait une certaine 
PERMÉABILITÉ (notée k)
Qu’elle contienne une quantité suffisamment importante d’hydrocarbures 
caractérisée par la SATURATION (notée S)

Les méthodes utilisées pour déterminer ces caractéristiques sont 
essentiellement :
L’analyse des carottes
Les diagraphies et les essais de puits
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EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 28
Les roches réservoirs

GRÉS Argileux (80% des réservoirs) ‐ Quartz et Argile

CARBONATES ‐ Calcaires et Dolomies (40% de la production)

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EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 29

La porosité

Cubique
(taille unique)
Définition :
Ø # 0,476
Ø = Volume des PORES/ Volume TOTAL
(valeurs courantes entre 0,01 et 0,35)
Rhomboédrique
(taille unique)
Ø # 0,259
Paramètres importants :
– La forme des grains et leur disposition
– La classe de répartition des grains Cubique
– Pour des grains sphériques de taille identique Ø est  (2 tailles)
indépendante de leur taille < 0,259
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EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 30
La perméabilité

Définition:
La perméabilité k quantifie la capacité d’un milieu poreux à laisser
passer un fluide

Quantification ‐ la loi de DARCY :  Pentrée Psortie

Q
A

k = perméabilité (unité: Darcy ou milliDarcy mD)
 = viscosité du fluide (unité centiPoise cPo)

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EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 31

La saturation

Définition :
S = Quantité relative du fluide dans les pores
Sw = Volume d ’eau/Volume total des pores = saturation en eau
So = Volume d ’Huile/Volume total des pores = saturation en huile
Sg = Volume de gaz/Volume total des pores = saturation en gaz
Sw+So+Sg = 1

Est liée aux propriétés de surface de la roche (mouillabilité)


Huile
Cas pratique : Eau

cas Eau/Huile ‐ L’eau est souvent le fluide mouillant


cas Huile/Gaz ‐ L’huile est le fluide mouillant
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cas Eau/Gaz ‐ L’eau est toujours le fluide mouillant


Roche

EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 32
La compressibilité 

Définition

1 V
∂ ∂
V P
c
=
-
︵ ︶
La compressibilité C d’un matériau est :

Compressibilité d’un volume élémentaire d’un réservoir d’huile


Compressibilité des fluides :

Δ
V
w
=
-
c
S
Vp
Δ
p
Δ
Vo
=
-
c
S
Vp
Δ
p

w
o
o
huile eau

Compressibilité des pores


Δ
V
=
-
c
V
Δ
p
p

− Compressibilité totale

Valeurs usuelles de la compressibilité
c
=
c
S

+
c

+
c
t

o
o

huile :  3 à 10 10‐6 psi‐1

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eau :  3 10‐6 psi‐1
pores :  3 à 10 10‐6 psi‐1

EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 33

Expansion des fluides

Quand la roche d’un réservoir d’huile est décomprimée, un certain


volume d’huile est libéré :
Δ
Vo
=
-
V
ct
Δ
p


i
l

Le débit d’huile Qo associé au taux de compression est :


Δ
p
Q

=
-
V


o

t
Δ
t

Qo
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EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 34
Eau interstitielle

L’huile a chassé l’eau au cours de la migration

L’eau est souvent le fluide mouillant

L’eau initiale est appelée eau interstitielle ou eau connée, c’est 
l’eau résiduelle irréductible (saturation Swi), elle diminue d’autant 
la quantité W d’hydrocarbures en place
exemple d’un cas eau‐huile

Wfond = Volume de roche  Ø  (1‐Swi)

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EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 35

L’équilibre  des phases dans un gisement

Exemple d’un gisement d’huile avec aquifère

La zone de transition est d’autant plus haute que :
‐ La différence de masse volumique entre les 
deux fluides est faible (plus importante entre 
l’eau et l’huile que entre l’huile et le gaz)
‐ Les pores sont plus fins
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Courbe de pression capillaire

EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 36
Mesure des propriétés des roches

Porosité
Mesures sur carottes
Interprétation des diagraphies

Perméabilité
Mesures sur carottes
Interprétation des diagraphies
Interprétation des essais de puits

Saturation
Mesures sur carottes
Interprétation des diagraphies

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EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 37

Les diagraphies différées

But des diagraphies :
Reconnaissance des réservoirs (lithologie, porosité et saturations)
Connaissance du puits (diamètre, inclinaison, cimentation, liaison couche‐trou)
Comparaison entre puits pour reconnaissance des corrélations

Types de mesures diagraphiques :
Électriques (PS, résistivité…)
Radioactivité (GR, Neutron,Densité, TDT)
Soniques (temps de transit t)
Haute résolution (FMI)
Auxiliaires (Caliper, Pendagemétrie, Cimentation …)
Autres (RFT, PLT production …)

Reconnaissances des réservoirs à l’aide des diagraphies :
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Argilosité (GR)
Porosité (Neutron CNL,Densité FDC…)
Saturation en Eau (Résistivité Dual Laterolog…)
Lithologie (Cross plot CNL‐FDC…)
EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 38
Diagraphies et interprétation
Documents Schlumberger

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EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 39

Composition des hydrocarbures

Composants 
hydrocarbures
C1 méthane
C2 éthane
C3 propane
C4 butane
C5 pentane
C6 hexane
C7 heptane
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EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 40
Huiles lourdes et légères

Type d’huile LÉGÈRE MOYENNE LOURDE


Masse volumique (g/cm3) 0.80 à 0.82 0.83 à 0.90 0.91 à 1
° API 45  35  25 à 10
Facteur de volume (volume fond/surface) 3 à 2 1.5 1.1 à 1
Rapport Gaz/Huile (m3 gaz/m3 huile) 300 à 200 100 10 à 0
Viscosité (cPo) < 1 cPo quelques cPo jusquà 1 Po
Viscosité de l’eau à 15° et 1 atm = 1cPo

Viscosité du gaz 1/100 cPo

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EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 41

Décompression d’une huile ‐ PVT

Huile
Gaz

Pression

Huile monophasique

Bubble Point
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Huile+Gaz

Volume Total
EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 42
Propriétés des huiles

Conditions de surface

Conditions réservoir 200 m3
de gaz
1 m3
d’huile

0,8 m3
d’huile

Facteur Volumique de l ’huile Bo :


Bo=1/0,8=1,25

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Rapport Gaz/huile GOR :
GOR=200/0,8=250 sm3/m3

EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 43

Les tests de puits
P duse P ligne+séparation

PSéparation

Sortie
P tubing de production

si P
alors
débit

Entrée

PRéservoir
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P skin P réservoir
Le système physique Le système logique
EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 44
Les Tests de Puits

Buts : la connaissance de
La capacité de production des puits : IP
La pression statique du réservoir : BHP
Le calcul du produit HK
La valeur de l ’effet pariétal : SKIN
Le rayon de drainage du puits : R
Les hétérogénéités autour du puits
La nature et l’évolution des fluides produits
Base des tests :
Provoquer une perturbation de pression autour du puits en soutirant
une quantité de fluide dans le réservoir
Les lois de la mécanique des fluides permettent de relier l’évolution de
la pression aux caractéristiques du puits et du réservoir

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EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 45

Le Test de Puits – Le Système logique

Entrée Sortie
Système

Paramètres
Variation du du PUITS Variation de la
+ Pression de fond
Débit du puits
Propriétés du RESERVOIR
Pression(bars)

pression initiale du test


(156.89 bars)

400.0
156.0
D éb it (m 3/j)

Build up
0.0
pression initiale BU
0.E+00 1.E+05 2.E+05 3.E+05 (154,50 bars)
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Temps (s)
154.0
0.E+00 1.E+05 2.E+05 3.E+05

EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 46
Types d’essais (puits unique)
Puits Producteurs Puits Injecteurs
(Huile‐Gaz‐Eau) Qw (Eau‐Gaz)
Qo

t t
Pw Pw
Pi

t Pi t

DRAWDOWN INJECTION
Essai en Débit
Qo Qw

t t
Pw Pw
Pi p
Pws
t

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Pwf t Pi

BUILDUP FALLOFF
Remontée de pression
EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 47

L’effet pariétal (skin)

rs
rw skin <0 amélioré

SKIN = 1 Pas d’endommagement

SKIN = 7,6 : Productivité divisée par 2 en se 
ps basant sur le cas d’un écoulement permanent et 
radial circulaire pour lequel la formule de l’IP 
skin >0 endommagé est :

h (m )  x k (mD)
IP(m 3 / j / bar ) 
18 ,7 x B o  x  (cP)  x (7,6    S)

zone zone non
affectée affectée
perméabilité ks perméabilité k
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EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 48
Exemple de résultat de test

Diagramme P = f (log t)

La pente est inversement 
proportionnelle à la perméabilité
Plus la pente m est importante, plus la 
perméabilité est faible
Un skin > 0 déplace la droite vers le haut

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EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 49

Drawdown – Détermination du produit hxk

Le produit hxk (hk – produit épaisseur‐perméabilité) est calculé  à partir de 
la pente de la droite sur le diagramme semi‐log  

pente m

Formules
Unités SI
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Unités pratiques US

Unités pratiques  métriques
EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 50
Drawdown – Évaluation du skin

Le skin est calculé à l’aide de la pression après 1 heure extrapolée
p1h relevée sur la droite semi log 

Formulaire
Unités pratiques US

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Unités pratiques métriques

EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 51

Utilisation d’un puits image pour simuler une limite

t7
t6
t5
t4
t3
t2
t1

faille
“L’onde de pression” du puits  L’effet de la faille peut être simulé 
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de production est réfléchie par  par un puits virtuel, de même débit
la faille au temps t4 et “revient” que le puits réel, situé à la distance 2D
au puits au temps t6 correspondant de ce puits
au parcours de la distance 2D
EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 52
La faille

La faille est simulée par un puits image. La pression chute 2 fois plus 
vite lorsque la faille est atteinte par la zone compressible (influence du 
puits image = qx2)
4000

Pression (psi)
image
pente m
q q

pente 2m
2000

Temps (hr)
0
0,001 0,1 10 1000
Distance à la faille

© 2015 ‐ IFP Training
a = 0.75   Unités SI
a = 0.012 Unités pratiques US 
a = 0.014 Unités pratiques métriques
EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 53

La dérivée

skin >0

skin <0
© 2015 ‐ IFP Training

EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 54
Diagnostic – Log‐Log Plot

Capacité du puits
Droite de pente unité Pression
mesurée
skin >0

skin <0
Dérivée
calculée

Effet de
limite
hk/
derivée stabilsée

© 2015 ‐ IFP Training
Temps courts Temps moyens Temps longs
(Early time region) (Middle time region) (Late time region)
ETR MTR LTR
EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 55

Interprétation conventionnelle d’un test

Détermination du modèle de puits
C sur la droite de pente unité aux temps courts (ETR)
Skin S et du P skin (pression 1hr extrapolée)
Détermination du modèle de réservoir
k sur la stabilisation de la dérivée (MTR)
Propriétés du double milieu éventuel
Détermination des limites
Autres…
Indice de productivité IP (ou IP en anglais)
Pression statique du réservoir Pws
Rayon d’investigation de l’essai
© 2015 ‐ IFP Training

etc.

EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 56
AGENDA
Qu’est‐ce qu’un Réservoir ? Qu’est que l’Ingénierie de Gisements ?
L’image du gisement
La Sismique
Les modèles Géologiques
La Génération des Hydrocarbures
Les Pièges
Caractérisation des roches réservoir et des fluides
Porosité, perméabilité, saturation
Volume d’hydrocarbures en place

©  2015 ‐ IFP Training
Les mécanismes de récupération et les réserves
Le Modèle du Réservoir en tant qu’outil de gestion
EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 57

Volume en place ‐ Principe du calcul géométrique 

Calcul et tracé des courbes de la surface du


toit et du mur en fonction de la côte Z

Le volume d’huile est la surface entre ces


deux courbes dans l’intervalle compris entre
Gaz
les contacts eau‐huile et huile‐gaz
Huile

Eau
© 2015 ‐ IFP Training

EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 58
Calcul de l’huile en place

Huile initialement en 
place OOIP
hu 1
N  VT    (1  S wi ) 
ht Bo
N ‐ OOIP (m3 en conditions de surface) 
pour  un réservoir homogène, d’épaisseur 
constante
VT ‐ Volume total imprégné par l ’huile (m3)
 ‐ Porosité moyenne
hu ‐ Épaisseur nette (m) 
ht ‐ Épaisseur  totale (m)
Swi ‐ Saturation irréductible en eau
Bo ‐ Facteur volumétrique de formation de 
l’huile(m3/m3)

© 2015 ‐ IFP Training
EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 59

Concept de perméabilité relative

Notion de perméabilité effective :


extension de la loi de Darcy à chaque fluide :
Q

k
k
r

Ps

Pe
ho
u
i
l
ei

hn
u
i
er
l

︵ ︶ couple eau‐huile
 
h
u
i
l
e

h
u
i
l
e

r
t
e

t
é
e
S

 
μ
h
u
i
l
e

Kromax
perméabilités à l’huile, l’eau et au gaz
utilisation de la perméabilité relative
Krwmax
Notion de saturation irréductible :
Swi saturation irréductible en huile
Sor saturation résiduelle en huile
Sgc saturation en gaz critique

Mobilité des fluides aux saturations extrêmes


© 2015 ‐ IFP Training
k
k
r
w
k
k
r
o

k
r
w
M

m
a
x
M

 μ
o


M
w
m
a
x
m
a
x

  
w
/
o

r
o

Huile       Eau  Rapport 


w
o

m
a
x

μ
w

μ
o

μ
w

EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 60
Mécanismes de récupération

Récupération PRIMAIRE
Le champ produit par sa seule énergie

Récupération SECONDAIRE
Le champs produit grâce à une action extérieure telle que l’injection
d ’eau ou de gaz

Récupération TERTIAIRE
On utilise des méthodes complexes telles que les injections de fluides
miscibles, les méthodes thermiques, les méthodes chimiques

© 2015 ‐ IFP Training
EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 61

Récupération des Hydrocarbures
Récupération d’huile
RECUPERATION
PRIMAIRE
conventionnelle
DRAINAGE ARTIFICIAL LIFT
NATUREL FORAGE HORIZONTAL 

RECUPERATION
INJECTION D’EAU SECONDAIRE
INJECTION DE GAZ MAINTIEN 
DE
CYCLAGE DE GAS PRESSION

RECUPERATION
Récupération 
TERTIAIRE d’huile assistée

THERMIQUE GAZ CHIMIQUE BACTERIE


© 2015 ‐ IFP Training

• Vapeur • Hydrocarbure miscible • Polymère


• Combustion in situ  • CO2 • Surfactant/Polymère
• N2 • Soude
EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 62
Définitions ‐ Rappels

Volumes d’hydrocarbures en place :


Huile et gaz originalement en place (OOIP, OGIP)

Évaluation statique

Réserves :
Volume d’hydrocarbure produit ou à produire
Réserves initiales, restantes ou ultimes
Évaluation dynamique nécessitant la connaissance du profil de 
production

Facteur de récupération = RÉSERVES/OOIP

© 2015 ‐ IFP Training
EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 63

Types de réserves
Prouvées
Réserves découvertes que l’on est raisonnablement assuré de pouvoir produire dans
les conditions techniques et économiques actuelles
90% de probabilité que les réserves ultimes soient > ou = à cette valeur
Probables
Réserves découvertes, au delà des réserves prouvées, que l’on est raisonnablement
assuré de pouvoir produire dans les conditions techniques et économiques voisines
des conditions actuelles
50% de probabilité d’existence
Possibles
Réserves non encore découvertes, au‐delà des précédentes, qui ont moins de chances
d’être produites
10% de chances que les réserves ultimes soient > à cette valeur
‐ Risque economique +

possibles
© 2015 ‐ IFP Training

probables

prouvées

‐ Risque technique                        + 64
EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement
Récupération primaire

On utilise l’énergie naturelle pour la 
production des fluides :
Pression initiale
Compressibilité de la roche
Compressibilité de l’huile ou du gaz
Gravité, forces capillaires

Aucune énergie extérieure n’est fournie 
hors pompage ou gaz lift

© 2015 ‐ IFP Training
EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 65

Principaux processus de récupération primaire

Gisements d’huile
Expansion monophasique
− Production induite par la compressibilité de l’ensemble huile+gaz
dissous
Action de l’aquifère
− "Bottom coning"
− "Edge coning"
Expansion du gaz cap
Activation des puits par pompage ou "gas lift "

Gisements de gaz
Expansion du gaz
© 2015 ‐ IFP Training

EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 66
Activité de l’aquifère
Schéma idéal

© 2015 ‐ IFP Training
EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 67

Taux de récupération primaire

TYPE DE GISEMENT RÉCUPÉRATION

Huile monophasique P > Pb < 10%


Huile diphasique P < Pb 5 à 25%
Huile avec gaz cap 10 à 40%
Huile avec aquifère 10 à 60%

Gaz 60 à 95%
(condensats) 40 à 65%

Moyenne huile 25%
© 2015 ‐ IFP Training

Moyenne gaz 75%

EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 68
Injection d’eau ou de gaz

Puits de production

Puits d’injection d’eau
INJECTION
de GAZ
Puits d’injection
de Gaz

Zone à Huile
Puits de production

INJECTION
d’EAU

© 2015 ‐ IFP Training
Zone à Huile

EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 69

Exemple de récupération secondaire

Généralisation de l’injection

Pilote 20 acres
d’injection
Déclin
Début injection 
d’eau

Récupération
secondaire

Déclin
Production
primaire
© 2015 ‐ IFP Training

D’après Sneider

EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 70
Efficacité de récupération d’une injection

E = Es Ev Em
Es HUILE

Es : Efficacité superficielle
EAU Ev : Efficacité verticale
Em : Efficacité microscopique

Ev

Em HUILE

© 2015 ‐ IFP Training
EAU
Roche

EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 71

Balayage en 5‐spot

producteur

injecteur
Diminution du rapport de mobilité

L’efficacité de balayage en plan augmente 
lorsque :
le rapport de mobilité diminue
la vitesse de balayage diminue
© 2015 ‐ IFP Training

Document Petijeans
Augmentation de la vitesse de déplacement Caudle

EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 72
Amélioration de l’efficacité superficielle

Schémas de balayage
injection well
production well
Two‐spot Three‐spot pattern boundary

regular four ‐ spot skewed four ‐ spot five ‐ spot

seven ‐ spot inverted seven ‐ spot

© 2015 ‐ IFP Training
normal nine ‐ spot inverted nine ‐ spot direct line drive staggered line drive

EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 73

Récupération tertiaire ‐ actions

PIÉGEAGE PHÉNOMÈNE PRODUIT MÉTHODE


gaz carbonique et  miscible
miscibilité hydrocarbures
action sur 
piégeage micro‐émulsions
microscopique abaissement de la 
tensio‐actifs chimique
tension interfaciale 
augmentation de la  polymères
viscosité de l'eau
action sur  gaz carbonique miscible
piégeage réduction de la 
macroscopique viscosité du brut injection de vapeur thermique
combustion in situ
© 2015 ‐ IFP Training

EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 74
Réserves d’huile (2000) en GT
Ressources Non
Ressources Conventionnelles Conventionnelles 
0
30

offshore profond, zones arctiques
50‐60 50 Huiles très
Production  Réserves
Cumulée Prouvées lourdes
20 Future
110 143 Découvertes
81‐100 ? Sables 
bitumineux
35*
Récupération 25
10
Assistée 15
100
20
50**
Récupération

Huile non Récupérable
350

© 2015 ‐ IFP Training
SS074

100
* Actuel Offshore
** Espéré en 2020
EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 75

SAGD (Steam Assisted Gravity Drainage)
Principe
Forage de 2 puits horizontaux superposés
Injection de vapeur dans le puits supérieur
Récupération gravitaire de l’huile dans le puits inférieur

Application
Huile lourde 106 cPo
Réservoirs peu profonds
Forte perméabilité

Evolution du procédé
SAP (SAGD+Solvant)
VAPEX

Problèmes
Coût (eau+vapeur)
© 2015 ‐ IFP Training

Document EnCana
Réinjection de l’eau produite
Emissions

Le CANADA et le VENEZUELA sont les pays ayant les plus grandes réserves
EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 76
Le gaz non conventionnel aux USA
Le gaz non conventionnel
Tight sand gas, Coal bed and Shale gas (26% du total en 2010)
Les gaz non conventionnels sont en plein développement aux USA et
représenteront 50% de la production de gaz depuis 4 ans
Les USA sont le 2e producteur mondial de gaz après la Russie

Production des gaz de schistes ("Shale gas")


Formation à très faible porosité et très faible perméabilité
Production par des drains horizontaux fracturés hydrauliquement
Production rendue attractive par la croissance du prix du gaz

© 2015 ‐ IFP Training
Source: AIE, 2008 Source: ALL Consulting, 2008
EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 77

© 2015 ‐ IFP Training
AGENDA
Qu’est‐ce qu’un Réservoir ? Qu’est que l’Ingénierie de Gisements ?
L’image du gisement
La Sismique
Les modèles Géologiques
La Génération des Hydrocarbures
Les Pièges
Caractérisation des roches réservoir et des fluides
Porosité, perméabilité, saturation
Volume d’hydrocarbures en place

©  2015 ‐ IFP Training
Les mécanismes de récupération et les réserves
Le Modèle du Réservoir en tant qu’outil de gestion
EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 79

Le modèle du réservoir : Outil de gestion

En phase d’appréciation
Utilisation des données initiales. Permet d’évaluer les incertitudes sur les prévisions
de production liées aux incertitudes sur le modèle géologique et sur le modèle
pétrophysique
Permet de choisir le meilleur schéma de développement

En phase de développement et de production


Utilisation des nouvelles données acquises durant le développement et des données
dynamiques de production
Permet d’améliorer le réalisme du modèle par calage des données dynamiques afin
d’établir des prévisions de production plus fiables

Trois modèles :
Le modèle géophysique : modélisation de la structure sédimentaire
© 2015 ‐ IFP Training

Le modèle géologique : modélisation de la géologie


Le modèle d’écoulements : modélisation des écoulements dans le réservoir

EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 80
Le modèle géologique
Le modèle conceptuel intègre :
Le type de réservoir: clastique ou carbonaté
Le modèle de dépôt (fluvial, deltaïque, etc.) qui représente l’organisation des 
différents types de roches
Le modèle structural (déformation des réservoirs, failles, etc.)

Le modèle numérique
Représente le modèle conceptuel sous forme numérique 3D
Deux grandes familles de modèles
− Les modèles déterministes conventionnels: cartographie des corps réservoirs 
(porosité, hu/ht, etc.)
− Les modèles stochastiques : représentation statistique de la géologie. Les outils 
de la géostatistique fournissent une infinité de réalisations équiprobables de 
ce modèle

© 2015 ‐ IFP Training
EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 81

Le modèle d’écoulements  

Méthodes conventionnelles :
Cartes géologiques, calcul d’accumulation, calculs analytiques (bilan
matière), utilisation d’analogues

Modélisation mathématiques des réservoirs :


Intégration du modèle géologique, du modèle pétrophysique et des données
dynamiques liées à la production
Outil de gestion du réservoir

Modèle
géologique

Modèle Modèle de 
pétrophysique simulation numérique
© 2015 ‐ IFP Training

Données de
production

EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 82
Utilisation du modèle d’écoulement

En phase d’appréciation
Utilisation des données initiales. Permet d’évaluer les incertitudes sur les
prévisions de production liées aux incertitudes sur le modèle géologique et
sur le modèle pétrophysique
Permet de choisir le meilleur schéma de développement

En phase de développement et de production


Utilisation des nouvelles données acquises durant le développement et des
données dynamiques de production
Permet d’améliorer le réalisme du modèle par calage des données
dynamiques afin d’établir des prévisions de production plus fiables

© 2015 ‐ IFP Training
EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 83

Modélisation géostatistique

Tirer plusieurs réalisations du modèle 
géostatistique en changeant le germe

Réaliser autant de simulations que de réalisations 
du modèle permet de capturer l’incertitude dans 
les prévisions de production associée à 
l’incertitude dans la modélisation géologique

PUITS_1
Production Cumulée d’huile 

3
(106 m3)

2
© 2015 ‐ IFP Training

Temps (jours)
0
0 2000 4000 6000

EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement Documents IFP 84
Principe du calage du modèle d’écoulement

Approche conventionnelle
Ajustement des paramètres pétrophysiques du modèle d’écoulement 
(perméabilités, porosités,...) pour obtenir un calage des résultats des 
simulations (pressions et débit aux puits) avec les valeurs observées sur le 
champ

Approche intégrée
Ajustement simultané des paramètres du modèle géologique (longueurs de 
corrélation, proportions,...) et des paramètres pétrophysiques du modèle 
d’écoulement 
Nécessite de procéder à un changement d’échelle entre le modèle fin 
géologique et le modèle plus grossier d’écoulement

Méthodologie

© 2015 ‐ IFP Training
Calage manuel (essai et erreur)
Calage semi automatique ou automatique (calcul des gradients)

EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 85

Exemple de calage d’historique de production

Données

Résultats du Modèle Rapport Gaz/Huile, SCF/BBL
Pression PSI

Données
Résultats du Modèle
Débit de Production STB/D

© 2015 ‐ IFP Training

1             2           3            4            6            7          8           9           10          11          12   13

EP 20577_f_F_ppt_01 Gisement 86
 
FONDAMENTAUX DU FORAGE
1: Architecture du puits 5: Trains de tiges 9: Contrôle des venues
2: Réalisation d’un puits 6: Outils de forage 10: BOP
3: Boue 7: Déviation 11: Offshore
4: Cimentation 8: Rig de forage 12: Points à retenir

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage

Introduction

 Objectifs des puits d’exploration :


• Identifier les cibles géologiques
• Collecter l’information souhaitée (caractéristiques des roches comme porosité,
perméabilité, saturations)
 Objectifs des puits de développement :
• Maximiser les capacités de production/injection
• Optimiser la réalisation des puits (learning curve)
 Avant de commencer :
• Avoir un bon programme géologique définissant clairement les objectifs du puits
(Puits d’exploration ou de développement, informations à collecter, cibles à
atteindre…), et donnant le maximum d’informations sur les horizons géologiques à
forer (Epaisseur, pression, température, lithologie…)
• Préparer le programme de forage à temps pour obtenir le budget, approvisionner
matériel et logistique …
© 2015 ‐ IFP Training

 NB: le coût des puits (DRILLEX) représente environ 1/3 du CAPEX (offshore conventionnel),
voire > 50 % (sub‐sea, deepwater)

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 2
Architecture de puits

©  2015 ‐ IFP Training
EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 3

Rôle des tubages 

Plusieurs diamètres de tubes 
sont utilisés pour atteindre 
l’objectif.

 Rôle des tubages (cuvelages, casings)


• Contenir les fluides à l’intérieur du puits
• Tenir les terrains forés
• Continuer le forage en toute sécurité (ils doivent permettent de
© 2015 ‐ IFP Training

circuler une venue sans risque de fracturer les terrains)


• Rétablir et maintenir des étanchéités entre couches
EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 4
Architecture du puits

 Puits conçu en fonction :


• Du diamètre du dernier tubage (casing) à descendre
• Des pressions (pression de pore et de fracturation) des
formations à traverser
• De la lithologique des formations à traverser
• De la profondeur à atteindre
• Des contraintes sécurité, environnement, légales, …
• Du type de casing utilisé (casing ou liner)

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 5

Architecture du puits

 Choix du diamètre du dernier tubage en fonction :


• Du type de puits
− Exploration : le but du puits est d’atteindre l’objectif, de faire des
mesures pour évaluer les caractéristiques du réservoir (porosité,
perméabilité, ..), la nature des fluides en place et leur volume
» Possibilité éventuelle d’approfondir le puits
− Développement : le but est de produire de façon optimum (débit,
sécurité, …)
» Le choix du diamètre du tubing est fonction du débit du puits
» Puits producteur, injecteur, …
• Du mode de complétion :
− Production en trou ouvert (open hole) ou en trou tubé (cased hole)
− Complétion simple ou multiple
− Complétion avec ou sans tubing, etc.
© 2015 ‐ IFP Training

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 6
Architecture du puits

 Puits conçu en fonction :


• Des pressions (pression de pore et de fracturation) des formations à
traverser
− La densité de la boue doit être suffisante pour éviter l’entrée de
fluides dans le puits (forage overbalanced), mais elle ne doit pas
entraîner la fracturation des terrains traversés

 Forage réalisé en plusieurs phases car nécessité de séparer les


couches où les pressions ne sont pas compatibles (chaque phase
réalisée avec une boue de densité adaptée)

 Diminution du diamètre de forage en fonction des casings descendus

 L’évolution de la pression de pores et de fracturation dans les

© 2015 ‐ IFP Training
formations détermine le nombre de phases de forage
Détermination de la pression de fracturation par Leak Off Test (LOT)  

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 7

Architecture du puits
Densité de la boue

Gradient de 
pression
lithostatique

LOT

Mud cake formé Formation
en circulant la  en surpression
boue de forage
Boue de
forage LOT
© 2015 ‐ IFP Training

Pression exercée 
Gradient de  Densité boue
par les fluides 
dans la roche Pression
hydrostatique

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 8
Architecture du puits

 Puits conçu en fonction :


• De la lithologie des formations à traverser
− La nature des terrains (formations argileuses, salifères, etc..) peut
entraîner la nécessité de tuber
− Le sabot doit être placé dans une formation imperméable
• De la profondeur à atteindre
− Risques de problèmes de stabilité de la paroi du trou avec des
découverts trop longs (éboulements, fluage des formations)
− Longueur de découvert limitée à environ 2 000 m
• Des contraintes sécurité, environnement, légales, …
− Problèmes environnementaux liés à la boue  impossibilité d’utiliser
certains types de boues (boue à l’huile)
− Obligation légale d’isoler certaines zones, etc.
• Du type de casing utilisé (casing ou liner)

© 2015 ‐ IFP Training
− Avec un liner (colonne perdue), possibilité de connecter la complétion
au liner, production identique avec un puits d’un diamètre inférieur

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 9

Architecture du puits ‐ Casing et liner

© 2015 ‐ IFP Training

En utilisant un liner à la place d’un casing, le diamètre du puits est 
plus faible mais le débit de production est le même

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 10
Exemples d’architectures de puits
Lone Star Production Co
Becklam County Oklahoma Elgin ‐ Franklin (mer du Nord)
Baden N°1

36" CP

Dlg 26"

20" Casing
1466 m

Dlg 17 1/2

13 3/8 Casing
4698 m

Dlg 11 7/8

9 5/8 Casing
7130 m

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Dlg 7 7/8

5" Casing
9159 m (30050ft)

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 11

Différents casings et rôle

 Tube guide (conductor pipe)


• Tenir les terrains de surface
• Souvent mis en place avant l’arrivée de l’appareil de forage par
battage
• Longueur : de quelques m à quelques dizaines de m

 Colonne de surface
• Supporter les autres casings et la tête de puits
• Protéger les nappes phréatiques
• Longueur : quelques centaines de m
• Elle est cimentée sur toute sa longueur
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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 12
Différents casings et rôle

 Colonne intermédiaire
• Résoudre des problèmes d’incompatibilité de pression et / ou de
nature minéralogique entre les différentes formations
• Pour des raisons de longueur du découvert
• Longueur : de quelques milliers de m
• Cimentée à un ou à plusieurs niveaux (mais toujours cimentée au
sabot) suivant les fluides, les pressions, les problèmes rencontrés

 Colonne de production
• Protection de la zone productrice
• Permet la mise en place des équipements de complétion (packer,
tubing, etc.)
• Sabot soit au toit du réservoir (production en open hole) ou au mur
du réservoir (production en trou tubé)

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• Cimentée comme une colonne intermédiaire

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 13

Choix des tubes 

 Existence, pour chaque diamètre de tube, de différents


grades d’acier et de poids nominaux (épaisseur du tube) 
tubes de différente résistance à la pression
 Grade d’acier et épaisseur du tube choisi en fonction des
pressions que doit supporter le tube :
• Pression d’éclatement
• Pression d’écrasement
 Choix en fonction de certaines hypothèses, par exemple :
• Puits plein de gaz pour la pression d’éclatement
• Puits totalement vide pour la pression d’écrasement
 Choix en fonction de la nature des fluides (gaz acides)
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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 14
Réalisation d’un forage

La réalisation d’un puits est faite de 
phases de forage alternant avec des 
phases de descente de tubage, de 

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cimentation et de changement de boue

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 15

Architecture du puits

Conductor pipe
Trou 26’’ (660 mm)
50 m  (164 ft)
Casing 20’’  (508 mm)
Présence d’un conductor pipe, 
Trou 17’’1/2  (444 mm)
Casing de surface d’une colonne de surface et de 
240 m  (787 ft) production sur tous les puits. 
Casing 13’’3/8  (340 mm)
Les colonnes intermédiaires 
sont utilisées si besoin

Casing intermédiaire
Trou 12’’1/4 (311 mm)
2400 m  (7 874 ft)
Casing 9’’5/8  (224 mm)

Casing de production
Trou 8’’1/2 (216 mm)
3300 m  (10 826 ft)
Casing 7’’  (178 mm)
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Liner de production
Trou 5’’3/4 (146 mm)
3600 m  (11 811 ft)
Liner 4’’1/2  (114,3 mm)

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 16
Réalisation d’un puits

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 17

Suspension des tubages et tête de puits

BOP annulaire
BOP: 
Bloc d’Obturation de Puits 
(BlowOut Preventer)

BOP à mâchoires
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Tête de puits en forage Tête de puits en production

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 18
Phase de forage 36 "

TUBAGE 30 "
Tube fontaine 
(bell nipple)

Vanne pour vider le 30"
Flange, clamp or
welded

Forage 36”
Tube conducteur 30” 
(Conductor pipe) Ciment
Forage 26” Le tube conducteur (conductor
pipe) est généralement mis en 
place par battage avant 
l’arrivée de l’appareil de 
forage.  Sur ce schéma, forage 
en 36" et descente du 30"

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Ciment

RESERVOIR RESERVOIR
RESERVOIR

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 19

Phase de forage 26 "

FORAGE EN 26 "

Forage 36” La première phase de forage 
Tube conducteur 30” (phase 26 ") est réalisée avec 
Ciment
la boue comme seule 
Forage 26”
Forage 26 ”
barrière de sécurité (pas de 
BOP). Dans les zones où il y a 
un risque de shallow gas, un 
diverter peut être installé
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Ciment

RESERVOIR RESERVOIR
RESERVOIR

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 20
Mise en place de la casing head 20"

Surface du sol

Cave

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Colonne de 
surface 20 " Tube conducteur 30 “ 
(Conductor pipe)

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 21

Mise en place des BOP et test en pression

Stack de BOP

Adapteur entre la tête de


puits et les BOP.
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À partir de ce stade de la réalisation du puits, il y a 2 barrières de


sécurité : la boue et les BOP
EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 22
Situation au début de la phase 17 ½ "

TUBAGE 20 "
Adaptateur entre la tête de 
puits et les BOP

Casing head housing

Forage 36”
Tube conducteur 30”
Descente de la colonne de 
Ciment surface 20", cimentation de 
Forage 26” cette colonne sur toute sa 
Tubage 20” Ciment
hauteur, mise en place de la 
casing head housing 20", 
mise en place des BOP et 
test en pression avant de 
commencer la phase de 
forage suivante

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Ciment
Forage 8”1/2
RÉSERVOIR

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 23

Phase de forage 17 ½ "

FORAGE EN 17 ½ "

Casing head housing
Tête de tubage
Forage 36”
Conductor pipe 30” Descente de la garniture 17 ½,
changement de la boue si 
Forage 26”
Tubage 20”
nécessaire, reforage de 
l’anneau de cimentation 
jusqu’au sabot et forage 
Forage 17 ½ "
jusqu’à la cote prévue pour la 
colonne intermédiaire 13 3/8 "
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Ciment
Forage 8”1/2
RÉSERVOIR

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 24
Descente, cimentation du tubage 13 3/8"

Casing 13 3/8 suspendu 
au crochet. 

Le tubage 13 3/8 " est 
descendu et cimenté. 
Pour le suspendre il 
faut soulever les BOP. 
Le fond du puits est 
fermé avec le ciment

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 25

Suspension du tubage 13 3/8"

Casing hanger / 
suspension de 
tubage
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Mise en place du casing hanger

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 26
Casing hangers

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 27

Suspension du tubage 13 3/8"

Le tubage est coupé à 
une certaine hauteur 
pour mettre en place le 
casing spool qui servira 
à la suspension du 
casing suivant et faire 
les étanchéités entre les 
2 colonnes
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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 28
Mise en place du casing spool

Logement pour le casing 
hanger du casing suivant

Étanchéités additionnelles 
entre les tubages

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 29

Tête de puits à la fin de la phase 17 ½ "

TUBAGE 13 3/8 "

Forage 36”
Conductor pipe 30”

Le casing 13 ⅜ est 
Forage 26”
Tubage 20”
suspendu en surface, le 
fond du puits est fermé 
Forage 17”1/2 par le ciment
Tubage 13”3/8 Ciment

Forage 12”1/4
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Tubage 9”5/8
Ciment
Forage 8”1/2
RESERVOIR

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 30
Mise en place et test des BOP

Les BOP et les 
étanchéités entre les 
casings sont testés en 
pression avant la reprise 
du forage

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 31

Mise en place et test des BOP

Wear bushing (fourrure 
de protection)

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 32
Phase de forage 12 ¼"

FORAGE 12 ¼

Ciment
Forage en 12 ¼ jusqu’à la 
Forage 12¼ cote prévue pour la 
descente du tubage 9 ⅝

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RESERVOIR

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 33

Descente et cimentation du tubage 9 5/8"

TUBAGE 9 ⅝

Descente du casing 9 ⅝ et 
cimentation sur une hauteur 
minimum au sabot d’environ 
200 m, puis suspension en 
surface.  Ce schéma montre 
également une cimentation 
intermédiaire au droit du sabot 
Forage 12 ¼ du tubage précédent
Tubage 9 ⅝ Ciment
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RESERVOIR

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 34
Suspension du tubage 9 5/8"

Les BOP sont soulevés. Le 
casing est suspendu avec un 
casing hanger et est ensuite 
coupé à la cote voulue pour 
recevoir un casing spool ou 
une tubing head suivant le 
programme de forage

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 35

Mise en place du casing spool pour suspendre le casing 7"

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 36
Phase de forage 8 ½"

FORAGE 8 ½

Forage en 8½ jusqu’à la cote 
prévue, descente et 
cimentation de la colonne de 
production 7"

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Forage 8”1/2 RESERVOIR

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 37

Suspension du casing 7"

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 38
Mise en place du tubing spool

Vis pour verrouiller 
le tubing hanger
dans la tubing head

Le tubing spool (ou 
tubing head – tête de 
suspension du 
tubing) permet de 
suspendre le tubing 
ou les tubings 

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(complétion multiple)

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 39

Complétion du puits

Olive (tubing hanger) de 
suspension du tubing

Tubing
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Descente de la complétion avec les BOP de forage en place

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 40
Complétion du puits

Des vannes de sécurité (Back 
Pressure Valve) sont installées 
dans le tubing pour mettre le 
puits en sécurité puis les BOP 
de forage sont enlevés pour 
être remplacés par l’arbre de 
Noël

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 41

Mise en place de l’arbre de Noël

Vanne de sas Vannes 
latérales (wing 
valves)

Duse pour 
Vannes  régler le débit 
maîtresses du puits
Master valves
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Le Christmas tree est installé à la place des BOP sur la tubing head

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 42
Boue

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 43

Rôles de la boue de forage

 Nettoyage du front de taille et transport des déblais


 Maintien des cuttings en suspension
 Maintien des fluides dans les formations
 Tenue des parois du trou
 Refroidissement de l’outil
 Transport d’informations
 Fourniture d’énergie nécessaire pour faire fonctionner les moteurs de
fond et turbines
 Paramètre de forage (influence la vitesse d’avancement)
 Lubrifiant
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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 44
Circuit boue

Duse

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 45

Différents types de boues 

 Boues à base d’eau


• Boue bentonitique, boue salée saturée, boue pour inhiber les
argiles (au KCl, au gypse, au glycol), boue aux biopolymères, etc.
 Boues à base d’huile
• Boues à l’huile : 95 à 98 % d’huile
• Boues à émulsion inverse : contiennent jusqu’à 50 % d’eau, l’huile
est la phase continue
 Air
• Permet des vitesses d’avancement très élevées, problème avec les
fluides de formations
 Mousse (mélange air + eau + agent moussant)
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• Problèmes de traitement en surface

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 46
Boues à base d’eau 

 Inconvénients
• L’eau mouille les roches et pénètre facilement dans les pores
• Hydratation des argiles
• Dissolution des sels (chlorures les plus solubles)
Filtration dans les formations poreuses perméables
− Endommagement des formations (colmatage, précipités)
− Réaction possible avec les fluides de formation
 Avantages
• Sécurité, santé et environnement

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Boue à base d’huile 

 Avantages
• Permet de résoudre les problèmes rencontrés avec la boue à base
d’eau
− Pas d’hydratation des argiles
− Pas de dissolution des sels
− Pas de filtration
− Pas d’endommagement des réservoirs
• Lubrifiant  réduction des frottements dans le puits
• Caractéristiques plus faciles à maintenir
• Moins sensible aux contaminants
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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 48
Boue à base d’huile

 Inconvénients
• Polluant
• Inflammable
• Santé du personnel
• Problèmes de propreté des zones de travail  accidents
• Coût de fabrication et de destruction généralement plus élevé que
celui des boues à base d’eau
• Difficulté pour "voir" les hydrocarbures (dans les déblais et avec
certains outils de logging)
• Problème avec les caoutchoucs

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 49

Traitement boue
 Nécessité d’éliminer les déblais de la boue pour :
• Maintenir les caractéristiques de la boue (viscosité et
gels, densité, filtrat, teneur en solides, etc.)
• Minimiser l’usure des équipements
• Économie (dilution, volume à traiter)
 Déblais de différentes tailles  nécessité d’utiliser
plusieurs types d’équipements :
• Tamis vibrants (shale shakers)
• Hydrocyclones (désableurs et désilteurs)
Dégazeur • Centrifugeuses
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Tamis vibrants Hydrocyclones Centrifugeuse

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 50
Cimentation

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 51

Rôle de la cimentation primaire

 Rétablir des étanchéités entre couches


 Isoler formations productrices
 Protéger les niveaux aquifères (eaux potables)
 Éviter l’éboulement du trou, supporter la paroi du trou
 Ancrer et suspendre les tubages
 Protéger le tubage de la corrosion
 Permettre la mise en tension des tubes
 Faire une isolation thermique

La cimentation est une opération très importante, elle va


conditionner la vie du puits
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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 52
Hauteur de la gaine de ciment

 Tube conducteur et colonne de surface


• Jusqu’en surface
 Casings intermédiaires et de production
• 150 m au dessus de toute formation hydrocarbonée ou
• 150 m au dessus d’une zone à haute pression
• 300 m au dessus du sabot
 Liner
• Cimentation sur toute la longueur

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 53

Équipements de cimentation
 Équipements de la colonne de casing :
• Sabot, anneau

• Centreurs, gratteurs

 Équipements de la colonne en surface :


• Tête de cimentation

• Bouchons
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 Équipements pour fabriquer et pomper le


ciment

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 54
Bouchons de cimentation

Bouchon de tête Bouchon de queue

Le rôle des bouchons est de prévenir la contamination du spacer

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et du laitier, de racler l’intérieur du casing et d’indiquer la fin de 
la chasse

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 55

Cimentation d’un tubage

Tête de 
cimentation

Mixer

Unité de pompage

F ill
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Logiciel de 
contrôle
Silos
EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 56
Cimentation simple étage

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Descente casing Circulation boue Test en pression de l’unité de surface

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 57

Cimentation simple étage

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Pompage washer Pompage spacer Pompage laitier de tête


EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 58
Cimentation simple étage

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Pompage laitier de queue Largage bouchon  Déplacement laitiers

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 59

Cimentation simple étage

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Augmentation de pression, 
Purge, contrôle retour
indiquant la fin du déplacement
EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 60
Bouchons de ciment

 La mise en place d’un bouchon de ciment est une opération fréquente


 Les bouchons de ciments nécessitent de faibles volumes de laitier
 Ils sont mis en place pour différentes raisons:
• Effectuer un "side track" à cause d’un poisson ou pour changer la
trajectoire du puits
• Boucher une zone (aquifère, zone déplétée)
• Résoudre un problème de perte de circulation pendant une phase de
forage
• Bouchage d’un puits
• Servir de base pour poser un packer de test
 Esquiche (squeeze) lorsque forcés dans la formation

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Bouchons de ciment

Kick Off Point

Bouchon
de ciment

Bouchon
de
Ciment

Zone
déplétée
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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 62
Bouchons de ciment

Tige de forage

Bouchon de
Découvert ciment

Bouchon de
Outil ciment
Zone à pertes
Bouchon
CEMENT
PLUG Bouchon de
de ciment
ciment

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 63

Laitiers de ciment et additifs

 Laitiers composés de :
• Ciment Portland
− Différentes classes de ciment disponibles en fonction de la
température au fond du puits. On utilise généralement le ciment
Classe G, ciment de base auquel on peut ajouter des accélérateurs ou
retardateurs pour couvrir les température rencontrées
• Eau
− 44 % d’eau en poids  densité = 1.90
• Additifs pour modifier les caractéristiques du laitier (temps de
prise, densité, …)
− Accélérateurs et retardateurs
− Produits allégeant
− Alourdissants
− Dispersants
− Additifs pour le contrôle du filtrat, pour les pertes (LCM)
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− Additifs spéciaux

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 64
Outils pour évaluer la qualité de la cimentation

 Le CBL (Cement Bond Log) et le VDL (Variable Density Log)


• Enregistrent et mesurent la transmission de vibrations acoustiques,
− CBL: Seules l’amplitude et l’arrivée de la première onde sont
enregistrées
− VDL : Tout le train d’onde est enregistré
• Permettent de déterminer la qualité de la liaison casing – ciment –
formation
• Ce sont des mesures soniques (20 kHz)

 Le USIT (Ultra Sonic Imager Tool) permet de déterminer la qualité


du ciment derrière le casing
• Il enregistre le contraste d’impédance acoustique
• C’est un outil ultrasonique (200 à 700 kHz)

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 L’interprétation de ces mesures est délicate

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 65

Exemple de CBL et VDL

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Exemple d’une bonne cimentation Exemple d’une mauvaise cimentation

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 66
Les trains de tiges (drill string)

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 67

Train de tiges (drill string)

stabilizer
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Les masse tiges sont utilisées pour mettre du poids sur l’outil de forage


EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 68
Influence de la position des stabilisateurs sur la 
trajectoire

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 69

Gerbage de la garniture de forage

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 70
Les outils de forage

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 71

Outils de forage
TYPES D’OUTILS

• Tricones à molettes

− Inserts en carbure de tungstène

• Outils diamants
− Naturel
− Synthétique (ex: PDC)
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Outils à molettes
Outil pour formation tendre
Poids sur l’outil : 1 ‐ 2 t / pouce
Vitesse de rotation : 100 ‐ 150 RPM

Outil pour formation dure


Poids sur l’outil : 3 ‐ 4 t / pouce
Vitesse de rotation : 50 ‐ 100 RPM

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 73

Outils de carottage

Couronne de carrotage diamant
Carbure de tungstène

Les carottes permettent d’avoir une 
coupe réelle des terrains forés. Les 
échantillons prélevés permettent 
de faire des mesures sur les roches 
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(perméabilité, résistance à la 
Carottier
compression, etc.)

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 74
Déviation

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Applications du forage dirigé

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Applications du forage dirigé

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Applications du forage dirigé

Applications du forage dirigé : emplacements inaccessibles

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Applications du forage dirigé

Puits en réentrée 
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(re‐entry wells) 
Puits multi latéraux

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Profil des puits

J wells S wells Double build well

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Profil des puits

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Horizontal wells & Extended reach well

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Équipements spécifiques – Moteurs de fond

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Rotary steerable system 

 Rotary Steerable System "Push The Bit "


• L’action de déviation est le résultat d’une poussée latérale de
la BHA sur les parois du puits
− A l’opposé de la direction de déviation souhaitée lorsque le
système utilisé constitue le premier point de contact de la BHA
derrière l’outil de forage

R
− Dans le sens de la direction de déviation souhaitée lorsque le
système utilisé constitue le 2ème point de contact de la BHA
derrière l’outil de forage

R
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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 82
Rotary steerable system 

 Rotary Steerable System " Point The Bit "


• L’action de déviation est le résultat d’une orientation latérale
du front de taille de l’outil de forage (Trépan ou PDC)
− L’orientation de l’outil de forage est obtenue par flexion de
l’arbre de transmission ou par un système de cardan

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 83

Rotary steerable system 

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 84
Équipements de mesure

La nécessité de déterminer la position du puits conduit à réaliser régulièrement


des mesures d’inclinaison et d’azimut. De plus, le besoin de contrôler la
direction du puits conduit à la nécessité de mesurer le tool face de l’outil de
forage.
Ces différentes mesures sont réalisées par des outils de mesures en fond de
trou, qui diffèrent à la fois par leur mode de mesure et par leur mode de
transmission de l’information.
Les mesures peuvent être réalisées à partir de différents capteurs :
• Mesures d’inclinaison basées sur la mesure du champ de gravité terrestre
(pendules et accéléromètres)
• Mesures d’azimut basées sur le champ magnétique terrestre (compas, boussoles,
magnétomètres) ou sur la mesure d’une direction connue (gyroscopes, plates‐
formes inertielles)

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 85

Outils de mesure en temps réel – MWD

Différentes mesures effectuées par le MWD et LWD

Paramètres de déviation                 Paramètres d’évaluation           Paramètres de forage
de la formation

Inclinaison Gamma ray Torque


Azimut Résistivité WOB
Tool face Densité Vibrations
Température Neutron (porosité) Pression annulaire
Sonique
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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 86
Le rig de forage

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Appareil de forage (drilling rig)

 Forage par rotation d’un outil sur lequel on


applique du poids pour détruire la roche :
Forage Rotary
 Circulation de boue pour remonter à la surface
les morceaux de roches (déblais, cuttings)
produits par l’outil
 Trois fonctions :
• Levage
• Rotation
• Pompage
 Les rigs sont autonomes, il existe plusieurs
systèmes pour entraîner les principaux
éléments du rig :
• Rigs mécaniques
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• Rigs électriques : DC–DC, AC–DC, AC–AC

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 88
Fonctions de l’appareil de forage

Fonction Levage

Fonction Pompage

Fonction Rotation

Fonction Sécurité

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« BOPs »
+ Fonction Puissance

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 89

Treuil de forage (drawworks)

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 90
Moufle mobile et crochet

Câble de forage

Moufle mobile

crochet

Tête d’injection

Flexible d’injection

Kelly spinner

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 91

Poste de commande du forage

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Cabine du “Driller” sur un rig offshore

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 92
Manutention au plancher

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 93

Équipements de plancher (slips, clé de vissage, iron roughneck) 

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 94
Circuit boue
CIRCUIT HAUTE PRESSION
CIRCUIT BASSE PRESSION
Tête d’injection

Vibrateurs

Garniture de 
Pompes de 
forage
forage

Table de 
rotation

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Bassins à boue
+ traitement boue

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 95

Pompe à boue

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 96
Rotation avec table de rotation

Moufle mobile
Tête d’injection

Carré d’entrainement

Table de rotation

Tige carrée

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 97

Kelly et carré d’entraînement

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 98
Rotation avec une power swivel ou top drive system

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Rotation par moteur de fond et turbine

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Moteur de fond 
+ raccord coudé

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 100
Motorisation des appareils de forage

 Sur un appareil de forage, nécessité de pouvoir faire varier la


vitesse des principaux composants (treuil, pompes, rotation)
et nécessité d’avoir des couples importants
 Rigs mécaniques: des moteurs diesel entraînent le treuil, les
pompes, la rotation
 Rigs électriques :
• Rigs DC ‐ DC
• Rigs AC ‐ DC : système le plus courant
• Rigs AC ‐ AC

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 101

Motorisation des rigs – Rigs électriques

Moteurs Diesel et groupe électrogène sur 
un appareil AC – DC. Les alternateurs 
produisent du courant alternatif (600 
volts, 60 Hz), une partie est redressée 
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pour alimenter les moteurs du treuil, des 
pompes et de la rotation

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 102
Contrôle des venues

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 103

Contrôle des venues ‐ Rôle de la boue et des BOP

 Venue = entrée d’un fluide (liquide ou gaz) dans un puits


 La pression Pf est produite par la colonne de boue dans le puits
cette pression est fonction de la densité de la boue
La boue est la première barrière de sécurité sur le puits, elle
assure le contrôle primaire
 BOP sur le puits utilisés en cas de défaillance de la première
barrière de sécurité, ils assurent le contrôle secondaire
 Blow out (éruption) si la venue n’est pas contrôlée, si le puits
n’est pas correctement mis en sécurité
Blow out = accident très grave
 Le personnel doit être formé pour contrôler une venue
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(certification IWCF ‐ International Well Control Forum ‐ valable 2 ans)

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 104
Blow out

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 105

Blow out

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 106
Causes des venues

 Venue due à :
• Densité de boue insuffisante :
− A l’entrée d’une zone à pression anormale

• Réduction de la pression de fond due à :


− Disparition des PC EA (lorsque la circulation est arrêtée)
− Réduction de la densité de la boue
− Réduction de la hauteur de boue dans l’annulaire
− Pistonnage (swab et surge)
− Collision avec un puits en production

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 107

Causes des venues

 En cours de forage :
• Densité de boue trop faible
• Pertes de boue dans les formations

 En cours de manœuvre :
• Mauvais remplissage du puits pendant la remontée
• Pistonnage
 Pendant la prise du ciment :
• Venue dans l’espace annulaire trou ‐ casing, situation très
difficile à contrôler
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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 108
Comment éviter une venue

 Pendant le forage :
• Maintenir le puits plein d’une boue de densité correcte
• Suivre tous les indicateurs de pression anormale de pore
• Suivre tous les indicateurs de venue (équipement en bon état et
en fonctionnement, ...)
• Contrôler la trajectoire du puits (programme anti‐collision)
 Avant la manœuvre :
• Densité de boue correcte (pistonnage inclus !)
• Caractéristiques de la boue ajustées pour limiter le risque de
pistonnage
• Équipement lié à la manœuvre en bon état (trip tank, etc.)
• Flow check avant de commencer la manœuvre

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 109

Comment éviter une venue

 Pendant la manoeuvre :
• Puits maintenu toujours plein de boue
• Flow check (sabot, DC, …)
• Suivi des volumes entrée ‐ sortie
• Éviter le pistonnage (adapter la vitesse de manœuvre, remontée
de la garniture en circulation)
• Remplir la garniture à la descente si elle est équipée d’un clapet
anti‐retour
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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 110
Les bop

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 111

Utilité des équipements de contrôle de venue

 La boue est la première barrière de sécurité sur un puits, elle assure le


contrôle primaire
Nécessité d’avoir une seconde barrière de sécurité en cas de
défaillance de la première
Les BOP sont la deuxième barrière, ils assurent le contrôle secondaire
 Nécessité de pouvoir fermer sur les différents tubulaires descendus
dans le puits, d’où la nécessité d’avoir plusieurs types de BOP (BOP
annulaires, à mâchoires avec différents types, BOP internes)
Dans certains cas (shallow gas), nécessité de pouvoir évacuer l’effluent
loin de l’appareil de forage  utilisation de diverters
 Le nombre d’éléments de l’empilage est fonction de la pression
attendue dans le puits. Plus cette pression est élevée, plus les risques
de défaut d’étanchéité sont élevés, donc nombre plus important de
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niveaux de fermeture

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 112
Contrôle des venues  

B.O.P. STACK

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Variable 
Rams
A set of blowout preventers controls the pressure in the well
The BOP stack is usually placed below the rig floor

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 113

BOP À MÂCHOIRES ‐ CAMERON TYPE U

Cameron type U avec verrouillage manuel

Les BOP à mâchoires sont conçus pour être étanches du bas vers le haut. La
pression dans le puits aide à maintenir le BOP en position fermée. L’étanchéité
est faite en haut par le top seal plaqué par la pression du puits contre la cavité
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de la mâchoire (ram cavity) et latéralement par le packer (étanchéité


caoutchouc sur métal). Quel que soit le type et le fabricant, la fixation des
mâchoires sur la tige de piston leur permet un déplacement latéral et vertical
(pour se placer correctement)
EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 114
Exemples d’empilages de BOP

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Empilage 5 000 psi                                                Empilage 10 000 psi

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 115

Contrôle des venues
ANNULAR B.O.P.

BLOC D’OBTURATEUR DE PUITS (BOP) ANNULAIRE

Couvercle supérieur
ou chapeau

Garnitures d’étanchéité
déformables

Ligne d’ouverture

Piston de manoeuvre

Ligne de fermeture
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Bride d’assemblage

100

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 116
Bop annulaire hydril – Modèles GK et GX

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BOP annulaire Hydril type GK (en position ouverte) avec chapeau vissé

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 117

Bop annulaire hydril – Principe de fonctionnement

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Déformation du packing unit lors de la fermeture du BOP

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 118
Bop intérieurs (inside bop) – Check valve et flapper valve 

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Check valve et son sub Flapper valve

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 119

Unité d’accumulation – Les commandes à distance

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Ensemble unité Koomey, BOP et panneaux de commande à distance.

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 120
Offshore

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 121

Différents types de rigs offshore

 Suivant la profondeur d’eau


• Support fixe pour des profondeurs d’eau faible (maxi 100 m) :
les têtes de puits sont aériennes
− Swamp barges utilisées dans les zones marécageuses
− Tender assisted pour le développement
− Jack up
• Support flottant : les têtes de puits sont sous‐marines
− Semi‐submersible
− Bateau de forage (drill ship)
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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 122
Différents types de rigs offshore

Tension Leg 
Semi‐
Land Rig Jacket Jack‐up Drillship production 
submersible
platform

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 123

Différents types de rigs offshore – Swamp barges

133
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Les swamp barges sont utilisées en Louisiane, au Nigeria et en Indonésie

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 124
Différents types de rigs offshore – Tender Assisted

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Les tender sont utilisés pour  développer des plateformes 
comportant un nombre important de puits. Le derrick set, posé sur 
la plateforme peut être déplacé dans deux directions
EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 125

Différents types de rigs offshore – Jack up

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137

Les jack up peuvent être utilisés pour développer des 
champs et pour intervenir sur les puits

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 126
Différents types de rigs offshore – Jack up

FLOATING PRE‐LOADING DRILLING

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Opération de mise en place d’un jack up

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 127

Différents types de rigs offshore – Jack up

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Lorsque la profondeur d’eau et le poids des 
casings sont important, il est nécessaire 
d’utiliser une mud line suspension

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 128
Différents types de rigs offshore – Compact rig

FORAGE SUR 
PLATEFORME  DE 
PRODUCTION
(Hibernia, Canada)

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 129

Différents types de rigs offshore – Semi submersibles

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 130
Les semi‐submersibles

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Semi en position de travail Semi en moving

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 131

Différents types de rigs offshore – Bateau de forage

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142

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 132
Spécificité des engins flottants

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Compensateur de pilonnement

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 133

Suspension des casings, têtes de puits, BOP

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Unité de commande des BOP

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 134
Liaison entre la surface et le fond

Joint télescopique

Riser

Kill et choke

Ball joint

BOP annulaire

Connecteur

BOP stack

Connecteur

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Suspension des casings

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 135

Liaison entre la surface et le fond – Le joint télescopique

Tensionneur
s

Joint 
télescopiqu
e

Riser
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Riser, joint télescopique et tensionneurs de riser 
EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 136
Forage : Points à retenir

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EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 137

Forage – Points à retenir
Avoir un bon programme géologique définissant clairement les objectifs du puits (Puits d’exploration ou de 
développement, informations à collecter, cibles à atteindre…), et donnant le maximum d’informations sur les 
horizons géologiques à forer (Epaisseur, pression, température, lithologie…)

Préparer le programme de forage à temps pour obtenir le budget, approvisionner matériel et logistique …

Architecture puits : déterminer le profil puits et les phases de forage pour contenir la pression de pore de la 


formation, pour éviter de caver, pour protéger les aquifères et pour permettre l’installation du tubing dans le 
dernier casing/liner.  

Rôle de la boue ( fluide de forage ) : transporter les cuttings à la surface, éviter de caver en trou ouvert, 


contrôler la pression de formation (2 barrières de sécurité en forage avec la boue et le BOP), refroidir le 
trépan, fournir l’énergie au moteur de fond le cas échéant, transmettre des informations vers la surface.
Rôle du ciment : transférer le poids du casing vers le terrain, s’assurer de l’étanchéité de l’annulaire, éviter
l’écroulement du trou (collapse) et les gonflements (des argiles, sels…), isoler les réservoirs/formations situés
derrière le casing, éviter les pollutions vers la surface. Utiliser le CBL pour vérifier la qualité des cimentations.

Fonctions du Rig de forage : Levage, Pompage (circulation boue), Rotation (table de rotation+kelly+swiwel ou


Top Drive ou Moteur de fond), Puissance et Sécurité
Types de Rig : Land, Jacket, Tender Rig, Jack‐up, Semi‐sub, DrillShip
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Problèmes potentiels : casse matériel (tige, trépan), coincement garniture, perte de l’équilibre hydrostatique


(pertes de boue, kick, blow‐out)

EP 20822_b_F_ppt_01_Fondamentaux_du_Forage 138
 
FONDAMENTAUX DE LA 
COMPLÉTION
1: Types de complétion 6: Accessoires fond
2: Tête de puits de production 7: Perforation
3: Garniture de production (tubing) 8: Stimulation des puits
4: Packers 9: Complétion ‐ Points à retenir
5: Vannes de sécurité fond

EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion

Rôle de la complétion

 Assurer :
• La connexion entre le gisement et la surface
(liaison couche‐trou puis transfert vers la surface)
• L’optimisation de la production avec des équipements spécifiques
(activation puits)
• La sécurité en cas d’incident fond ou incident surface

 La complétion permet aussi :


• De produire sélectivement des réservoirs ou zones multiples
• D’ isoler des zones produisant trop d’eau ou trop de gaz
• De contrôler les venues de sable en provenance des formations non
consolidées
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EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 2
Types de complétion

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Types de complétion

TROU OUVERT TROU OUVERT
AVEC LINER PRE PERFORÉ TROU TUBÉ

CASING DE 
PRODUCTION

CIMENT

PERFORATIONS
RÉSERVOIR
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EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 4
Types de complétion

Complétions mono‐tubing

TUBING TUBING

VANNE DE CIRCULATION
"SLIDING SLEEVE"
PACKER

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Types de complétion

Complétion à 2 tubings Complétion sélective 

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Contrôle des sables en trou ouvert

Utilisation de crépines seules Utilisation de crépines et de gravillonnage

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Contrôle des sables en trou tubé

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Crépines seules Gravel pack Injection de résines

EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 8
Contrôle des sables

Liner préperforé ‐ Gravel pack

OUTIL DE MISE EN PLACE


"CROSS OVER TOOL"

LINER PRÉPERFORÉ

SABLE CALIBRÉ

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GRAVEL PACKING : MISE EN PLACE GRAVIER PAR POMPAGE DERRIERE LINER :
‐ EN TROU OUVERT (UNDERREAMED) ‐ PAR CIRCULATION
‐ EN TROU TUBÉ (PERFORÉ) ‐ PAR INJECTION AVEC SQUEEZE DANS LA FORMATION

EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 9

Choix de la taille du gravier

On prend un gravier qui a un diamètre environ 6 fois plus gros que celui du sable

Bonne dimension, le gravier  Le gravier est envahi par le sable de 
n’est pas envahi par le sable  formation, la perméabilité sera 
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de la formation fortement réduite

EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 10
Equipement de complétion

 Composition de la colonne de production


• Tubing (diamètre, épaisseur, métallurgie)
• Packer (obturation de l’annulaire)
• Vanne de circulation (sliding slide door ou SSD)
• Un ou plusieurs sièges (landing nipples) pour recevoir ou ancrer des 
jauges de mesures ou des bouchons mécaniques
• Equipement d’activation pour les puits peu ou pas éruptifs

 Equipement de sécurité
• Tête de puits (Christmas tree) équipée avec plusieurs vannes
• Vanne de sécurité fond

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Équipement des puits éruptifs

Avec un puits éruptif, il faut en 


standard avoir deux barrières de 
sécurité :

‐ une vanne de sécurité fond SCSSV


(Surface Controlled Subsurface 
Safety Valve) ou SSCSV
(SubSurface Controlled subsurface 
Safety Valve) ou DHSV (DownHole
Safety Valve)
ET
‐ une vanne de sécurité surface SSV
(Surface Safety Valve)

afin de pouvoir isoler le puits en cas


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d’accident de surface

EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 12
Tête de puits de production / Xmas tree

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Tête de puits (well head) à la fin du puits

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Schéma de la tête de puits à la fin du 
forage et de la complétion et détail de 
l’arbre de Noël

EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 14
Équipement des puits éruptifs
Têtes de puits ( X‐mas trees )

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Tête de puits : configuration générale

Tubing head spool
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EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 16
Tubing head spool : détails

Arbre de Noël

Control line pour SCSSV

Vis pointeau pour verrouiller l’olive

Olive (tubing hanger)

Sortie latérale pour le contrôle de 
l’espace annulaire 

Tubing

Tubing head spool

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Casing

EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 17

Tête de production spécifique :
Tête de production sous‐marine

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Garniture de production (Tubing)

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Tubing

Les fluides remontent du fond à la 
surface à l’intérieur du tubing. Il est 
suspendu dans la tubing head par le 
tubing hanger ou olive
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EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 20
Caractéristiques du tubing

 Diamètre nominal & caractéristiques géométriques :


• Diamètre nominal, diamètre intérieur et épaisseur, drift
• Diamètre extérieur maximum
• Gamme de longueur :
Range 1 (20 ‐ 24 ft [6,10 ‐ 7,32 m]) & range 2 (28 ‐ 32 ft [8,53 ‐ 9,75 m ])
Pup joints: 2 ‐ 4 ‐ 6 – 8 ‐ 10 ‐ 12 ft (0,61 ‐ 1,22 ‐ 1,83 ‐ 2,44 ‐ 3,05 ‐ 3,66 m)

 Connexion, filetage : joints API & joints "premium"


 Masse nominale
 Nuance d'acier et caractéristiques métallurgiques :
• Nuance ou grades d'aciers normalisés par l'API pour les tubings : H40, J55,
C75, L80, N80, C90, P105, grades d'aciers améliorés (proprietary grades), aciers inox,
alliage et tubes spéciaux

 Caractéristiques mécaniques :

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• Caractéristiques principales : traction à la limite élastique, pression
d'éclatement, pression d'écrasement
• Déduites : du diamètre nominal, de la masse nominale, du grade, de la connexion

EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 21

Choisir le tubing
 Diamètres de tubing et débits potentiels

Nominal Nominal Inside Drift Oil flow Gas flow rate


tubing weight diameter (P = 15 MPa
rate  2 200 psi)
diameter
(mm) (mm) (m 3 /d) (10 3 Sm 3 /d)
(in) (lb/ft) (in) (in) (bbl/d) (10 6 cuft/d)
2 3/8" 50.7 48.3 150 150
4.6
1.945 1.901 900 5
2 7/8" 62 59.6 275 275
6.4
2.441 2.347 1 700 10
76 72.8 450 450
3 1/2" 9.2
2.992 2.867 2 800 16
88.3 85.1 700 700
4" 10.9
3.476 3.351 4 400 25
4 1/2" 100.5 97.4 1000 1000
12.6
3.958 3.833 6 300 35
5 1/2" 124.3 121.1 1700 1700
17
4.892 4.767 11 000 60
7" 157.1 153.9 3000 3000
29
6.184 6.059 19 000 105
220.5 216.5 7000 6000
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9 5/8" 47
8.681 8.525 44 000 210

CRITERIA a) OIL : Pfriction  0.25 MPa/1000 m (10 psi / 1000 ft) & velocity  2 m / s (6.5 ft / s)


b) GAS : Pfriction  1 MPa/1000 m (40 psi / 1000 ft) & velocity  10 m / s (33 ft /s)

EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 22
Packers

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EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 23

Le packer assure l’étanchéité entre 
le tubing et le casing de production.
Il existe plusieurs modèles :
‐ Les packers permanents descendus 
avant de descendre la complétion
‐ Les packers retirables descendus avec 
la complétion. L’ancrage de ce type 
de packer se fait de façon mécanique 
ou hydraulique
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EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 24
Fluides d'annulaire (ou fluides de packer)

 Fonctions et conditions requises :


• Protéger le casing  fluide "non corrosif"
• Pas de sédimentation  fluide sans solide
• Diminuer les efforts sur le packer, le casing, le tubing
• Aider au contrôle du puits
 Principaux fluides (en fonction de la densité requise) :
• Saumure
• Eau
• Gas oil
• Huile
 Protection contre la corrosion :
• PH élevé (> 9,5)

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• Produits réducteurs d'oxygène
• Produits filmogènes et anti‐bactéries
(attention à la comptabilité entre les différents produits)

EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 25

Principaux types de packers

 Principales caractéristiques :
• Garniture d'étanchéité
• Mécanisme d'ancrage
• Procédure de pose
• Type de connexion tubing‐packer
• Modalité de récupération

 Classification (basée sur la modalité de récupération) :


• Packers permanents
• Packers retirables

 Autres paramètres pour choisir le packer


• Pression différentielle
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• Température, fluides : Elastomère, métallurgie


• Diamètre de passage interne
• Réputation du fabricant et expérience utilisateurs
EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 26
Packers permanents

Ce type de packer est soit descendu au 

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câble et ancré avec une charge  Outil de pose d’un packer
d’explosif, soit descendu au bout des  permanent descendu aux tiges
tiges et ancré mécaniquement
EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 27

Packers retirables
Packer hydraulique  Packers mécaniques 
retirable récupérables

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Ancrage en 
compression 
Ancrage en 
traction 
EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 28
Avantages et inconvénients des packers permanents

 Avantages des packers permanents


• Simple
• Très fiable
• Supporte :
− Des efforts mécaniques importants
− Une pression différentielle élevée
• Large diamètre interne pour un casing donné
• Flexible quant à la connexion tubing‐packer
• Peut être laissé en place pendant un workover pour changer un
équipement de production

 Inconvénients des packers permanents


• “Enlevé” seulement en reforant ou en surforant

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• Si locator :
− Risque de détérioration étanchéité

EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 29

Avantages et inconvénients des packers retirables

 Avantages des packers retirables


• Descente directement avec le tubing
• Possibilité de complétion double
• Possibilité d’en installer plusieurs en même temps
• Théoriquement plus simple à récupérer lors d’un workover

 Inconvénients des packers retirables


• Plus compliqué
• Petit diamètre interne pour un casing donné
• Une fois récupéré, doit être reconditionné avant réutilisation
• Si bloqué, le forage est parfois difficile
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EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 30
Vannes de sécurité fond
(Subsurface safety valves)

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EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 31

Vannes de sécurité fond

Ces vannes sont placées quelques dizaines de mètres sous la surface du sol ou 
sous le fond de la mer. Le modèle le plus répandu est les SCSSV. Ce sont des 
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vannes fail safe à la fermeture, une ligne maintenue en pression, la control 


line, les relient à la surface. Il y a fermeture de la vanne si la pression est 
perdue dans la control line

EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 32
Vannes de sécurité de fond (SubSurface Safety Valve : SSSV) : 
terminologie & technologie

 Surface Safety Valves (SSV) : pour mémoire

 SubSurface Safety Valve (SSSV) :


• SSCSV : SubSurface Controlled subsurface Safety Valves*
(vannes de sécurité de fond autopilotées – storm chokes) :
− Pressure differential valves (opérées par la pression différentielle)
appelées aussi Velocity valves
− Pressure operated valves (opérées par la pression locale)
• SCSSV : Surface Controlled Subsurface Safety Valves*
(vannes de sécurité de subsurface commandées depuis la surface) :
− WLR : Wire Line Retrievable (récupérable au câble)
− TR : Tubing Retrievable (solidaire du tubing)
appelée aussi Tubing Mounted : TM

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& aussi :
− SSTA : vanne de sécurité de subsurface tubing‐annulaire

EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 33

Procédure de test d'une SCSSV

 Test :
• Avec la pression du puits
ou
• Sur plug
 Déroulement :
• Fermeture du puits (vanne latérale)
• Fermeture de la SCSSV
• Purge en tête de puits jusqu'à :
− La pression atmosphérique
ou
− Le P désiré
• Observation
• Si SCSSV avec dispositif d'égalisation :
− Ouverture de la SCSSV en pompant dans la ligne de contrôle
− Observation
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− Et, si test "sur plug", récupération du plug


• Sinon :
− Pompage dans le tubing pour égaliser la pression
− Et idem ci‐dessus

EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 34
Critère de test et périodicité

 Critère de test (API RP 14B) :


• Liquide : 400 cc/min i.e. 24 l/h [ 0,1 gal/min ou 14 . 10‐3 scfm]
• Gaz : 15 scfm [ 425 l/min ou 25,5 m3/h]

 Périodicité de test :
• Chaque fois que la vanne est retirée
• Chaque année
• Règles spéciales si opérations simultanées
(forage, complétion, production, etc.)

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EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 35

Storm choke et SCSSVs

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Storm choke Wire line retrievable SCSSV Tubing retrievable SCSSV

EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 36
Accessoires de fond

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EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 37

Accessoires de fond

 Travail au câble :
équipement de base

 Dispositifs de circulation

 Sièges & accessoires associés

 Autres éléments de fond


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EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 38
Équipement de surface pour le travail au câble

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Disposition des équipement Presse étoupe & BOP double
EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 39

Quelques outils de contrôle & d'entretien

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Gauge cutter Gratteur Poire


(Scratcher / Nipple brush) (Swaging tool)
EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 40
Quelques outils de repêchage

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Harpon Empreinte Overshot
(Wireline grab) (Impression block)
EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 41

Accessoires de fond

Les vannes de circulation 
(SSD : Sliding Side Door) 
permettent de faire une  Les sièges permettent 
communication entre le  d’ancrer des outils de 
tubing et l’espace  mesure, des bouchons, …
annulaire casing – tubing 
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EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 42
Sliding side door & Shifting tool 

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EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 43

Mandrin à poche latérale & Kickover tools

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EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 44
Sièges top ou bottom no‐go & Accessoires
Exemples : (blanking plug & equalizing check valve)

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Baker Hughes  Top No‐Go Baker Hughes  Bottom No‐Go
EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 45

Blast joint & Flow coupling

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Blast joint  Flow coupling
EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 46
Perforation

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Perforations – Charges creuses

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EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 48
Méthodes de perforation

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Expendable 
gun Through tubing Casing gun Tubing conveyed

EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 49

Perforation

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EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 50
Perforation en surpression avant équipement du puits

Perforation avant la descente de la 
complétion, le puits est plein de fluide 
de complétion, la pression en face de 
la couche est supérieure à PG
Avantages :
Bonne pénétration, méthode 
fiable, possibilité de tirs dans 
plusieurs directions, pas de 
débris dans le puits
Inconvénients :
Risques de colmatage, descente 
difficile dans les trous fortement 
déviés, longueur limitée des 
canons  nécessité de faire 
plusieurs runs

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EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 51

Perforation avec TCP (Tubing Conveyed Perforation)

 Les canons sont descendus avec la complétion, le puits est en


dépression au moment du tir
 Avantages :
• Bonne pénétration
• Pas ou peu de risque de colmatage des perforations
• Pas de problème pour la descente dans les puits fortement déviés
• Densité de tir importante
• Possibilité de perforer en une seule fois une grande longueur (quelques
centaines de mètres)
• Le puits est équipé, ce qui est une sécurité
 Inconvénients :
• Nécessité de forer une poubelle ou sinon
• Impossibilité d’atteindre la zone productrice en cas de nécessité
d’intervention
• La performances des charges diminue avec le temps et la température 
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risque de mauvais fonctionnement


• Impossibilité de vérifier si toutes les charges ont bien fonctionné
• En cas de problème, il faut remonter la complétion  une perte de temps
et des problèmes de sécurité
EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 52
Perforation en dépression après équipement du puits

 Avantages :
• Puits en sécurité (complétion en place)
• Peu ou pas de risques de colmatage
des perforations (puits en dépression)
 Inconvénients :
• Charges creuses de petit diamètre
donc peu puissantes, donc pénétration
plus faible
• Tir dans une seule direction
• Descente difficile dans des trous
fortement déviés
• Longueur limitée des canons 
nécessité de faire plusieurs runs
• Risques de coincement des canons

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dans le tubing à la remontée
Perforation après la descente de la  • Certains types de canons laissent des
complétion, la pression en face de la  débris dans le puits
couche est inférieure à PG
EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 53

Méthodes de perforation

 Perforation "Overbalanced" avant descente de


la complétion
• Gros diamètre & tirs multidirectionnels
• Conditions de sécurité pas idéales

 Perforation "Underbalanced" après descente


de la complétion ou avec TCP
• Perforations propres
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EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 54
Stimulation des puits

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EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 55

Méthodes de stimulation

 Reperforation avec charges à forte pénétration

 Acidification

 Fracturation hydraulique
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EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 56
Traitement de la couche – Acidification

 But : restaurer la perméabilité au abords du trou


• Perméabilité réduite à cause :
− Du forage
− Des perforations

 Formations carbonatées :
• On utilise l’acide chlorhydrique, l’acide acétique, l’acide formique
• Les acides attaquent la formation et non les colmatants

 Formations gréseuses :
• On utilise un mélange d’acide fluorhydrique et d’acide chlorhydrique (mud
acid), l’acide chlorhydrique pour neutraliser les carbonates

 Généralement acide mis en place au coiled tubing après équipement du puits

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 Pénétration de l’acide de l’ordre de quelques dizaines de centimètres dans la
formation

EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 57

Traitement de la couche – Fracturation hydraulique

 But : Créer des fractures dans la formation pour améliorer la


perméabilité aux abords du puits

 Fracturation de la roche par la pression


• La valeur de la pression de fracturation dépend de :
− La valeur des 3 contraintes principales effectives
− La cohésion de la roche (résistance à la traction)
− L’orientation du puits (inclinaison, azimut)
− La température de la roche
− Réactions entre la boue et la formation
• Les fractures se développent dans le plan perpendiculaire à la
contrainte la plus faible (en général, une des contraintes
horizontale)  fractures généralement verticales
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EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 58
Traitement de la couche – Fracturation hydraulique

Propagation de la fracture

CASING PERFORATIONS

CONTRAINTE 

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CIMENT
MINIMALE

EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 59

Traitement de la couche – Fracturation hydraulique
Équipement sur site

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EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 60
Traitement de la couche – Fracturation hydraulique

Équipement
sur site

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Santé – Sécurité – Environnement

 Risques liés aux perforations :


• Utilisation d’explosifs
• Après les perforations, la couche est en communication avec le
puits  risques de venue

 Risques liés à la stimulation :


• Utilisation d’acides concentrés (HCL à 38 %) et d’autres produits
chimiques
• Pompage haute pression
• Nombreux équipements supplémentaires sur le site, conduites
installées de façon provisoire sous pression
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Complétion – Points à retenir

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Complétion – Points à retenir
Rôle de la complétion : Assurer la connexion entre le gisement et la surface (liaison couche‐trou puis transfert
vers la surface), l’optimisation de la production avec des équipements spécifiques (activation puits), la sécurité
en cas d’incident fond ou incident surface. Permettre également de produire sélectivement, d’isoler des zones
et de contrôler les venues de sable.
Types de complétion : Trou ouvert, trou ouvert avec liner préperforé ou Gravel pack, trou tubé; Complétion
simple ou multi tubing.

Equipement de complétion pour puits éruptif : Tubing, packer, vanne de circulation, sièges, vanne de sécurité
fond (SCSSV si contrôlé depuis la surface), tête de puits avec vannes maîtresses, vanne de sas/curage, vanne
latérale, duse ... Deux barrières de sécurité en production: Vanne de sécurité fond + Packer et Tête de puits
de production (Christmas tree)

Types de packer : Permanent (design simple, fiable, supporte des efforts importants, a un diamètre intérieur
important mais nécessite un reforage ou surforage pour l’enlever) ou retirable (descente avec le tubing,
plusieurs à la fois si nécessaire, facile en principe à remonter, mais plus compliqué, avec un diamètre interne
plus petit et un reforage difficile en cas de blocage)

Equipement divers : Dispositifs de circulation, outils de Wireline, sièges, Blast joint & Flow coupling …
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Perforations : Overbalanced (gros diamètre et avant descente complétion), underbalanced (après descente
complétion ou avec TCP). Perforations propres si underbalanced

Stimulation : Reperforation avec des charges à forte pénétration, acidification ou fracturation hydraulique
afin de restaurer la productivité après endommagement ou pour améliorer la productivité d’un puits médiocre
EP 20823_a_F_ppt_01 Fondamentaux de la complétion 64
Exemple d'équipement pour un puits éruptif : partie supérieure

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Exemple d'équipement pour un puits éruptif : partie inférieure

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Éruptivité d’un puits 
& nécessité d’activer

EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer

Puits en production : les deux systèmes à considérer

Inflow & Outflow Évolution de la pression

Tête de puits Traitement
du brut
• Pduse
Outflow
PT • Psep
Pfl

Ptbg + PHtbg
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• PSkin
Inflow
PF
PG théorique
PF PS
• PS
Réservoir
EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 2
Premier système :
liaison couche‐trou

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EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 3

A)IP [cas où "PF > PB"] (Indice ou Index de Productivité)

• HYPOTHÈSES (loi de Darcy) :


− Écoulement d'un liquide en monophasique
− Pression de fond en débit PF supérieure à PBulle
− Fluide à propriétés constantes
− Réservoir homogène
− Écoulement stabilisé (de type permanent ou pseudo‐permanent)
• FORMULE :
IP = Q / (PS ‐ PF)
avec : IP : indice de productivité (m3/j/bar)
Q : débit en conditions de stockage (m3/j)
PS : pression du réservoir en statique (bar)
PF : pression de débit en fond de puits (bar)
(les deux pressions sont à la même cote de référence)
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ou encore : Q = IP (PS ‐ PF) PG = Q / IP

EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 4
Courbes de délivrabilité selon la loi d'IP
(écoulement liquide & PF  PB)
PF

IP = Q / (PS ‐ PF)
PS • ou encore :
Q = IP (PS ‐ PF)
PF mp • Point de calage ou encore :
(Match Point) PG = Q / IP
ou encore :
PF • PF = PS ‐ Q / IP

PF •

• Q
Qmp Q Q Qmax

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Si PF = PS,   Q = 0 
Si PF = 0, Q = Qmax = IP (PS ‐ 0) = IP x PS

EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 5

A)IP [cas où "PF > PB"] (Indice ou Index de Productivité)

• COURBE DE DÉLIVRABILITÉ CORRESPONDANTE :


− Tracé & utilisation :
» il suffit de connaître la pression statique du réservoir ainsi qu'un couple "PF, Q
correspondant" (point de calage ou match point)
» pour une pression de fond donnée on peut en déduire le débit correspondant : Q
= IP (PS ‐ PF)
» ou l'inverse, pour un débit donné on peut en déduire la pression de fond
correspondante : PF = PS ‐ PG = PS ‐ (Q / IP)
− Exemple :
Un puits produits 32 m3/j d'huile et 48 m3/j d'eau pour une pression de fond en
débit de 161 bar. En admettant que l'on peut généraliser la formule au cas où il y
a débit d'huile plus eau [IPH+E = (QH + QE) / (PS ‐ PF)] et sachant que la pression
statique du réservoir est égale à 165 bar :
» calculer l'IP :
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» quelle est la pression de fond en débit si le puits débite 48 m3/j d'huile et 72


m3/j d'eau ?
Key

EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 6
B) IPR [cas où "PS = PB &  PF < PB"] :
courbe IPR sans dimension de Vogel

• HYPOTHÈSES PRINCIPALES:
− Mécanisme de drainage par expansion des gaz dissous
− Pression de gisement = pression de bulle de l'huile
− Réservoir radial circulaire, uniforme, isotrope, de longueur finie
− Pas de skin
− Huile et gaz à la même pression et de caractéristiques constante
(viscosité, etc.)
− Pas d'écoulement d'eau
• COURBE IPR SANS DIMENSION DE VOGEL :
− Courbe "Pwf / Pg=b" en fonction de "qh / (qh)max" avec :
» Pwf : pression dans le puits (well) en débit (flowing)
» Pg=b : pression de gisement = pression de bulle de l'huile
» (qh)max : débit correspondant à Pwf = 0

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EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 7

Utilisation de la courbe "Pwf / Pg=b«
en fonction de "qh / (q)max"
001dp0320
1.00
Pwf
Pg=b Pour le point de calage (match point : 
MP) :
(Pwf )MP / Pg=b – calculer le rapport 
0.80
"(Pwf )MP / Pg=b"
– lire sur l'abaque la valeur RMP
correspondante du rapport  "(qh)MP / 
(qh)max"
0.60
– en déduire la valeur de (qh)max
Pwf / Pg=b (qh)max = (qh)MP / RMP
Pour la nouvelle pression Pwf :
– calculer le rapport "Pwf / Pg=b"
0.40
– lire sur l'abaque la valeur R
correspondante du rapport  "qh / 
(qh)max"
– en déduire la valeur de qh
0.20
qh = R x (qh)max
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0
0 0.20 0.40 0.60 0.80 1.00
qh
RMP R 
qh
max

EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 8
B) IPR [cas où "PS = PB &  PF < PB"] :
courbe IPR sans dimension de Vogel

• EXEMPLE :
Soit un puits produisant 120 m3/j pour une pression en fond
de puits de 75 bar, la pression de gisement étant de 100 bar
(avec Pg = Pbulle de l'huile)
− En utilisant la courbe IPR, quel serait le débit pour une pression
en fond de puits de 25 bar (donner aussi qmax) ?
− Si l'on avait utilisé directement l'IP(à partir du point de calage Q = 120
m3/j pour PF = 75 bar), qu'aurait‐on trouvé comme débits pour PF = 25
bar et pour PF = 0 bar ?
− Tracer la courbe de délivrabilité (reporter les différente valeurs obtenues)

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EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 9

Exemple d'utilisation de la courbe d'IPR
pour déterminer la courbe de délivrabilité (1/2)
Rappel des données : Q = 120 m3/j pour PF = 75 bar, Pg = Pbulle = 100 bar
D'après la courbe IPR, quels seraient les débits pour PF = 25 bar et pour PF = 0 bar (à comparer à ceux que l'on obtiendrait s'il l'on utilisait 
directement un IP calculé à partir du point de calage Q = 120 m3/j pour PF = 75 bar)
Tracer la courbe de délivrabilité (reporter les différente valeurs obtenues)
001dp0320
1.00
Pwf
Pg=b

0.80

0.60

0.40

0.20
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0
0 0.20 0.40 0.60 0.80 1.00 Key
qh

EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer
qh 10
max
Exemple d'utilisation de la courbe d'IPR
pour déterminer la courbe de délivrabilité (2/2)
P

100 •

50

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0
0 200 400 Q

EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 11

Courbes de délivrabilité : cas général 
(cas où  PS > PB &  PF > ou < PB)
PF

PS • Écoulement monophasique PF > PB  IP

PB •

Écoulement polyphasique PF < PB  IPR

• • • Q
QB Qmax pseudo Qmax
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Si PF = PS,   Q = 0 
Si PF = 0, Q = Qmax  Attention Qmax < pseudo Qmax

EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 12
Deuxième système :
colonne de production

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EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 13

Ce qui se passe dans la colonne de production:
outflow performance
Outflow performance

2e système

1er système
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Inflow performance

EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 14
Pression hydrostatique

• FORMULES DE BASE :
− PH =  g Z
− PH = GF Z
avec GF : gradient du fluide (pression due à un mètre de liquide)
• FORMULES EN UNITÉS PRATIQUES FRANÇAISES :
− PH (bar) = Z(m) d (kg/l) / 10,2 [ou : PH (kgf/cm2) = Z(m) d (kg/l) / 10]
− PH (bar) = GF(bar/m) Z(m) avec GF(bar/m) = 0,098 dliquide
PH (kgf/cm2) = GF(kgf/cm2/m) Z(m) avec GF (kgf/cm2) = 0,1 dliquide

• FORMULES EN UNITÉS PRATIQUES AMÉRICAINES :


− PH (psi) = 0,433 SG Z(ft) avec SGwater = 1
ou:
PH (psi) = 0,052 MW(ppg) Z(ft) avec MWwater = 8,345 ppg = 62,43 lbs/ft3
− PH (psi) = GF(psi/ft) Z(ft)

• FACTEURS DE CONVERSION :

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− 1 bar = 14,5 psi 1 psi = 0,06895 bar
− 1m = 3,281 ft 1 ft = 0,3048 m
− 1 kg/l = 8,345 ppg 1 ppg = 0,1198 kg/l
− 1 bar/m = 4,421 psi/ft 1 psi/ft = 0,2262 bar/m
EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 15

Configurations géométriques d'écoulement en vertical

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Gaz
EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 16
Gradients de pression dans les puits en débit

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EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 17

Courbes de pression en débit dans le puits  

 A) COURBES DE GRADIENTS DE PRESSION EN DÉBIT VERTICAL (1/2)
• PRÉSENTATION GÉNÉRALE :
− Courbes représentant la variation de pression en fonction de la 
profondeur pour des effluents diphasiques (liquide + gaz) dans une colonne 
(tubing ou annulaire)
− L'établissement de ces courbes est complexe :
» l'un des fluides composant l'effluent est compressible d'où variation du 
gradient de pression du fluide (GF = dP/dL) tout au long du tubing
− Il existe des recueils de faisceaux de courbes pour des puits de 
caractéristiques moyennes :  
» elles ne sont valables que pour un débit continu et stable d'un mélange 
liquides/gaz non émulsionné au travers d'un tubing vertical et de diamètre 
intérieur constant et sans accumulation de liquides en fond de puits
» ne pas employer aveuglement ces courbes existantes car on prend un risque 
élevé d'erreur : il y a lieu de vérifier et de recaler ces courbes à l'aide de 
mesures réelles sur le champs concerné
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− De nos jours, pour les calculs, on utilise généralement des programmes 
sur ordinateur

EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 18
Courbes de pression en débit dans le puits  

 A) Courbes de gradients de pression en débit vertical (2/2)


• UTILISATION :
− Estimer la pression en tête de puits pour des conditions en fond
de puits connues
− Estimer la pression en fond de puits pour des conditions en tête
de puits connues
− En cas d'activation par gas lift, détermination des paramètres :
quantité de gaz à injecter, profondeur du point d'injection, etc.
− Choisir le diamètre de tubing le plus approprié c'est‐ à‐dire donnant le
moins de chute de pression entre le fond et la surface (voir le paragraphe suivant
"Tubing performance curve")
− Etc.

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EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 19

Hydraulique  

Pertes de charge en diphasique vertical

Pertes charge Pertes de charge totales
totales (bar)
200

150

100
2 4 6 8 10
Vitesse caractéristique (m/s)

Poids de
Frictions Frictions colonne (bar) Poids de colonne
(bar)
200

40
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150
20

0 100
2 4 6 8 10 2 4 6 8 10
Vitesse caractéristique (m/s)
EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer Vitesse caractéristique (m/s) 20
Courbe TPC (Tubing Performance Curve)

x100

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Le point de fonctionnement du 2e système se déplace sur cette courbe
EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 21

Choix du diamètre du tubing le plus approprié
(pour le débit de production souhaité*) 
x100

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* : c'est‐ à‐dire celui donnant le moins de chute de pression entre le fond et la surface
EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 22
Éruptivité, non éruptivité
& activation des puits

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EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 23

Puits éruptif

PF

Point de fonctionnement instable


Point de fonctionnement stable

IPR
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EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 24
Puits non éruptif

PF

IPR

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Q

EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 25

Éruptif à quel débit ?

PF

PS
IPR TPC 

P

P
 Pour produire Q1 < QP :
‐ nécessité de duser
Pour produire Q2 > QP :
‐ nécessité d'activer
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Q
Q1 QPotentiel Q2 Qmax
Puits éruptif Puits à activer

EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 26
Activation des puits  (1/2)
• NÉCESSITÉ D'ACTIVER UN PUITS :
− Le puits devient (ou est dès le départ) non ou insuffisamment éruptif suite à :
» La diminution de la pression statique du réservoir (ou pression statique initiale trop 
faible) **
» l'augmentation du BSW (ou BSW initial trop fort) **
» Un endommagement aux abords du puits provoquant une augmentation des 
pertes de charge aux abords du puits
(ou des pertes de charge initiales dans le réservoir ou aux abords du puits trop 
importantes)
Dans ce cas, avant de recourir à l'activation, voir s'il est possible de baisser ces pertes de 
charge dans le réservoir ou aux abords du puits en recourant à un traitement de 
stimulation approprié
» des dépôts (paraffines, asphaltènes, carbonates, etc.) dans le tubing ou la collecte 
provoquant une augmentation des pertes de charge correspondantes
Dans ce cas, plutôt que de recourir à l'activation, éliminer dans la mesure du possible ces 
dépôts en recourant à un traitement approprié
» Un tubing ou une collecte qui n'est plus (ou pas) optimum par rapport aux
conditions de débit (par exemple, diamètre du tubing trop gros par rapport au débit
actuel, trop de coudes sur la collecte)
Dans ce cas, avant de recourir à l'activation, voir s'il est possible de modifier le tubing ou

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la collecte
» Une pression de traitement trop élevée par rapport aux conditions actuelles de
production : pression du réservoir, BSW, etc.
Dans ce cas, avant de recourir à l'activation, voir s'il est possible de baisser cette pression
de traitement
EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 27

Perte de l'éruptivité due au déclin de la pression statique

PF

PS1
TPC 

PS2
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Q
Qmax2 QP1 Qmax1

EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 28
Perte de l'éruptivité due à l'augmentation du BSW

PF TPC2(d2)

d 2 > d1
PS
TPC1(d1) 

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Q
QP Qmax

EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 29

Activation des puits  (2/2)

• DIFFÉRENTES MÉTHODES POUR ACTIVER UN PUITS :


− Utiliser un système faisant "ascenseur" (nécessité d'un clapet fixe et d'un
clapet mobile) :
» pompage aux tiges, pompage hydraulique à piston, plunger lift, gas lift
intermittent **
− Utiliser un système permettant un transfert d'énergie au fluide
produit (en particulier, transformation d'énergie cinétique en énergie potentielle) :
» Pompage centrifuge immergé, jet pumping **
− Alléger le poids de la colonne de fluide dans le puits pour diminuer
la contre pression sur la couche (en particulier en injectant un fluide léger
comme du gaz) :
» gas lift continu, injection de fluxant **

nota : autres méthodes pour retrouver l'éruptivité :


» stimuler le réservoir
» optimiser le diamètre du tubing pour diminuer la contre pression sur la
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couche due au couple "PH tbg & Ptbg"


» chauffer ou calorifuger le tubing pour diminuer la viscosité de l'huile et
réduire ainsi Ptbg

EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 30
Activation avec un système faisant "ascenseur"

Pompage aux tiges Pompage hydraulique à piston Gas lift intermittant

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EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 31

Activation avec un système permettant un transfert 
d'énergie au fluide à produire

Jet pumping

Pompage centrifuge 
immergé
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EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 32
Activation en allégeant la colonne de fluide dans le puits 

Gas lift continu

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EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 33

Redémarrage d'un puits avant activation (cas d'un puits qui 
est éruptif une fois démarré)

− Pistonner le puits (travail au câble)


− Faire du rocking à partir d'un puits voisin produisant un effluent à
fort GOR
− Injecter ponctuellement du gaz au travers d'un mandrin prévu
lors de la complétion initiale
− Injecter dans le puits un effluent chaud pour diminuer le poids de
la colonne de fluide sur la couche et les pertes de charges dans le
tubing
− Injecter de l'azote en "fond" de puits au coiled tubing
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EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 34
Analyse des différents termes et conclusions

RECUPERATION PR
SECONDAIRE :

– MAINTIEN DE PRESSION  IP, C : STIMULATION


– BALAYAGE • S  0: traitement matriciel
Q
– ACIDE
 hk  – solvants
Q  f  PS , P F , , S 
  μ 
• k naturel petit ou très petit :
 – FRAC HYDRAULIQUE
– ( drain horizontal )
• optimisation PFL, Ptbg
-----------------------------------------
• optimisation Psep
•  élevé ou très élevé :
• Puits à huile,  PHtbg: ACTIVATION PUITS – METHODES THERMIQUES
–  "Z": POMPAGE (classées “RECUPERATION SECONDAIRE ou
–  "": GAS LIFT même RECUPERATION TERTIAIRE)
• Puits à gaz, compresseur à la surface
Note: Pour puits à huile (cas PBH > PB) : Pour puits à gaz (loi empirique) :

 

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n
Q = IP (PS – PF) Q  C PS2  PF2 avec 0.5< n <1

Avec PI & C fonction de hk/ & S

EP 20240_e_F_ppt_00 Éruptivité d’un puits et nécessité d’activer 35
Pompage aux tiges

EP 20215_d_F_ppt_00  Pompage aux tiges

Schéma général d'une installation de pompage aux tiges

Une unité de surface généralement à 
À l'extrémité inférieure du 
balancier imprime le mouvement alternatif 
tubing de production se 
au piston par l'intermédiaire d'un train de 
trouve un corps de pompe 
tiges
cylindrique où coulisse un 
‐ la capacité en profondeur et en débit  piston en forme de cylindre 
est limitée par la contrainte maximale  creux
admissible par les tiges
‐ la présence de sable ou de gaz libre est 
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pénalisante

EP 20215_d_F_ppt_00  Pompage aux tiges 2
Le matériel : Unité de surface  
Cela comprend :

La structure : skid soudé, chevalement, balancier 
articulé, bielle / manivelle articulées entre elles
avec la manivelle solidaire du réducteur, tête de 
cheval

Le réducteur de vitesse

Le contrepoids

Le moteur (électrique ou à combustion interne)

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EP 20215_d_F_ppt_00  Pompage aux tiges 3

Principe de fonctionnement de la pompe de fond

 D2 1440min/j
Q  Sp x x Nx
4 9 702in3/bbl

Q  =  0,1166 x Sp x D2 x N


Sp = course piston (in) au fond (*)
D  =  diamètre piston (in)
N  =  cadence (cps/min)
Q  =  débit (baril/jour)

(*) Sp légèrement différent de course à la 
tige polie 
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• La pompe est équipée d'un clapet fixe (standing valve) et d'un clapet mobile (travelling valve)
• Comme c'est une pompe alternative, il y a un point mort haut et un point mort bas
• La présence de sable ou de gaz est pénalisante
• Principaux types de pompe : Tubing Pump (TH…); Insert Pump ( RHA, RHB…)
EP 20215_d_F_ppt_00  Pompage aux tiges 4
Pompage aux tiges :
Exploitation du puits

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EP 20215_d_F_ppt_00  Pompage aux tiges 5

Exploitation du puits
Paramètres à contrôler périodiquement

‐ LES PARAMÈTRES SUIVANTS DOIVENT FAIRE L'OBJET D'UN


CONTRÔLE PÉRIODIQUE :
− Débit liquide donné par la pompe :
‐ passage du puits sur séparateur de test
− Niveau du liquide dans l'espace annulaire
ou pression à l'aspiration de la pompe
pour s'assurer qu'elle fonctionne dans de bonne conditions :
» échomètre / sonolog
» capteur de pression de fond
− Efforts sur le train de tiges :
» dynamomètre mécanique ou électronique :
» on enregistre l'effort sur la tige polie en fonction de la position 
de cette dernière
» on peut contrôler ainsi le bon équilibrage de l'unité, les efforts 
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appliqués (charge‐couple) et détecter d'éventuelles anomalies de 
fonctionnement de la pompe
− Pour être représentatives, ces différentes mesures doivent être
réalisées en même temps
EP 20215_d_F_ppt_00  Pompage aux tiges 6
Exploitation du puits
Mesure du niveau liquide dans l'annulaire (puits sans packer)
− Pour cela, il est réalisé une
mesure échométrique dans
l'espace annulaire du puits :

» une onde de son est générée en 
surface et traverse la colonne de 
gaz
» le son se réfléchit sur les 
obstacles tels que les connexions 
des tubings et le niveau liquide
» les réflexions sont enregistrées 
sur un diagramme (chart)
» connaissant la composition de la 
colonne de production, il est 
ainsi possible de situer le niveau 
liquide

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EP 20215_d_F_ppt_00  Pompage aux tiges 7

Exploitation du puits
Mesure du niveau liquide dans l'annulaire (puits sans packer)

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CANON À GAZ / MICROPHONE ENREGISTREUR

ENREGISTREMENT

EP   21657_a_F_ppt_01 ‐ Artificial lift 8
Exploitation du puits 
Mesures dynamométriques
On mesure les efforts sur la tige polie avec une jauge de contrainte et la
position de cette tige polie pour reconstituer l’évolution des efforts pendant
le cycle de pompage. La forme de l’enregistrement permet de savoir si le
puits fonctionne correctement et donne des pistes d’optimisation.

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EP 20215_d_F_ppt_00  Pompage aux tiges 9

Exploitation du puits
Mesures dynamométriques
• BUT DES MESURES DYNAMOMÉTRIQUES :
− Connaître :
» PPRL (charge maxi à la tige polie)
» MPRL (charge mini à la tige polie)
» Fuites TV & SV
» CBE (effet de contrepoids)
» le couple au réducteur
» les contraintes dans les tiges de pompage
» le diagramme charge / course pour un cycle 
de pompage
− Afin de :
» vérifier que le taux de travail prévu des 
équipements (unité, réducteur, tiges) n'est pas 
dépassé
» équilibrer l'unité (contrepoids)
» surveiller l'évolution des paramètres
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» faire du troubleshooting : détection 
d'anomalies de fonctionnement de la pompe 
à partir de la forme du diagramme

EP 20215_d_F_ppt_00  Pompage aux tiges 10
Exploitation du puits 
Automatisation des unités de pompage
− L'opérateur peut régler 4 points de consigne 
indépendants :
» A: Consigne de "pump off" :
est positionné de façon à ce qu'en 
(‘Pump off’ control) fonctionnement normal, il soit à 
l'intérieur du diagramme et devienne dès 
l'apparition du pump off, extérieur au 
diagramme
» B : Consigne de "malfunction" :
est positionné de façon à ce qu'en 
fonctionnement normal, il soit à 
l'intérieur du diagramme et devienne dès 
l'apparition d'un fonctionnement anormal 
(usure clapets, train de tiges cassé, etc)
extérieur au diagramme
» C : Consigne de charge maxi :
une charge mesurée supérieure à C 
(pendant plusieurs cycles) arrête l'unité ; ceci 
peut correspondre à un coincement du 
piston, un paraffinage excessif, etc.
» D: Consigne de charge mini :
une charge mesurée inférieure à D 

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(pendant plusieurs cycles) arrête l'unité ; ceci 
peut correspondre à une rupture de tiges 
proches de la surface
− Arrêt temporisé du pompage, puis remise en 
route jusqu'à l'apparition d'une nouvelle 
situation de pump off, etc.
EP 20215_d_F_ppt_00  Pompage aux tiges 11

Exploitation du puits 
Pompage aux tiges en puits déviés
• DOMAINE DE FAISABILITÉ :
− Possible : 45° / 50°
− Maxi : 70° / 90°
• EFFETS DE LA DÉVIATION SUR LES ÉQUIPEMENTS :
− Accroissement des efforts sur les tiges et l'unité de surface :
» augmentation du poids du train de tiges
» augmentation des frottements tiges/tubing
» concentration de la contrainte dans la génératrice interne de tiges courbes
− Usure accélérée des pièces en mouvement relatif dans le puits :
» tiges et couplings sur tubing
» influence de l'effluent produit : viscosité, particules solides abrasives
• REMÈDES :
− Limiter la déviation des puits
− Guider le train de tiges dans le tubing pour limiter les points de contact (<
frottements) en utilisant des centreurs
− Utiliser des centreurs à roulettes
− Éviter le flambage du tubing et des tiges :
» ancrer le tubing en tension
» ajout de barres de charge
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− Renforcer les manchons pour limiter leur usure :


» mais usure du tubing
 à déconseiller
− Faire tourner le train de tiges pour répartir l'usure
EP 20215_d_F_ppt_00  Pompage aux tiges 12
Pompage aux tiges :
Synthèse

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EP 20215_d_F_ppt_00  Pompage aux tiges 13

Synthèse
Avantages, inconvénients & rendement

• AVANTAGES :
− Possibilité de faire varier le débit
− Possibilité de produire de faibles débits
− Peut fonctionner avec un "pump off" contrôleur
− Possibilité de produire des bruts visqueux
(méthode la plus utilisée avec le pompage Moineau)

• INCONVÉNIENTS :
− Débit limité par la profondeur (couple débit / profondeur)
− Problèmes opératoires si présence de gaz libre non ventilé au niveau
de la pompe
− Pas recommandé si présence de sable
− Investissement initial élevé
− Difficilement utilisable sur plate‐forme en offshore avec des unités
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conventionnelles
− Analyse du fonctionnement parfois difficile

EP 20215_d_F_ppt_00  Pompage aux tiges 14
Synthèse
Avantages, inconvénients & rendement
• RENDEMENT :

− Rendement moteur électrique  0,85


− Rendement poulies / courroies  0,96
− Rendement réducteur  0,95
− Rendement structure  0,98
− Rendement stuffing box  0,98
− Rendement tiges  0,80
− Rendement pompe (cas idéal)  0,95 *

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 En tenant compte des frottements des tiges et des
pertes de charge dans la colonne de production :
Rendement moyen  50 %
* Si présence de gaz dans la pompe, son rendement chute rapidement
EP 20215_d_F_ppt_00  Pompage aux tiges 15

Pompage aux tiges – Retenir l’essentiel
Système Pompage aux Tiges = Unité de Surface + Train de tiges + Pompe de Fond
Unité de Surface : Structure, réducteur de vitesse, contrepoids, moteur
Désignation API de l’unité de Surface : couple / charge / course maxi
Train de tiges est composé de tiges (environ 9m de long); diamètre des tiges de ½ inch à 1 ¼ inch; Le standard API de
train étagé est généralement composé de 2 or 3 diamètres différents pour avoir les mêmes contraintes au sommet de
chaque section;
Pompe de fond standard soit du type Insert (coûts de pulling plus faibles) ou du type Tubing (débit plus important).
Pompe RHA (ancrage en haut) est mieux en présence de sédiments; Pompe RHB (ancrage en bas) est mieux pour un
puits profond
La course effective du piston au fond est différente de celle à la tige polie à cause des allongements et de la surcourse
Q = 0.1166 Sp D² N avec Sp = course au fond en inch, D diamètre piston en inch, N cadence de pompage en coups/mn, Q
en bbl/d ; Le débit peut être ajusté par variation de cadence (facile) ou variation de course
Le Dynamomètre est le principal outil de diagnostic: Il mesure les charges à la tige polie en fonction de la position de
celle‐ci
Mais il faut vérifier en même temps le débit Q, le niveau annulaire de fluide et les charges
Le Contrepoids doit être ajusté (optimum quand l’intensité moteur (ampérage) est identique à la descente et à la
montée
Les Clapets mobile et fixe doivent être étanches (pas de fuite) pour un pompage correct (vérification avec le
dynamomètre)
Les problèmes potentiels sont un remplissage incorrect, des à‐coups par le fluide ou le gaz, voire un blocage complet
par le gaz. Le pump‐off controller peut être utilisé pour optimiser la production sans endommager la pompe avec un
remplissage incorrect.
Avec les bruts visqueux, une cadence lente ainsi que l’utilisation de masse‐tiges sont recommandés
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Le Design et la Sélection des équipements est itératif et basé sur les calculs de Charges maxi et mini à la tige polie
(PPRL et MPRL) pour avoir des contraintes dans le train de tiges acceptables en fatigue, puis l’Unité de surface est
choisie.
Le rendement global du système de Pompage aux Tiges est d’environ 50%
La profondeur est limitée par le poids des tiges et du fluide au‐dessus de la pompe (ce qui accroit les charges et
contraintes dans le train de tiges)
EP 20215_d_F_ppt_00  Pompage aux tiges 16
Pompage centrifuge électrique 
immergé

EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé

Configuration générale de l'installation

POMPE CENTRIFUGE IMMERGÉE


 Nombre d'étages : d'une dizaine à plus de 300

 Moteur : de quelques chevaux à plus de 200


(et même 400 en couplant deux moteurs)

 Capacité :
• débit : de 50 à plus de 3 000 m3/j
• hauteur totale manométrique : jusqu'à
plus de 4 000 m
• courbe caractéristique

 Le moteur qui est positionné sous la pompe


est refroidi par le fluide pompé
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 Le moteur est alimenté électriquement depuis


la surface par un câble électrique

EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 2
Configuration générale de l'installation

POMPE – PROTECTEUR ‐ MOTEUR

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EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 3

Configuration générale de l'installation

POMPE – PROTECTEUR ‐ MOTEUR


 Rôle de la pompe : Délivrer la hauteur de
relevage nécessaire pour produire au
débit souhaité

 Cette hauteur de relevage exprimée


en m (ou ft) est indépendante du
fluide pompé mais la pression
mesurée elle dépend évidemment du
fluide.

 Rôle du moteur : Entraîner la pompe avec


la puissance nécessaire

 Rôle du protecteur :
• Encaisser les efforts axiaux
• Eviter la contamination du moteur
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par le fluide pompé


• Assurer la transmission mécanique
du moteur à la pompe
EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 4
Courbes caractéristiques d'une pompe 
centrifuge

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EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 5

Courbes caractéristiques : généralités

• COURBES CARACTÉRISTIQUES :
− Pour définir le fonctionnement d'une pompe centrifuge, il faut
connaître sa courbe caractéristique "débit ‐ hauteur différentielle" :
c'est une courbe expérimentale donnée par le constructeur

H − À cette courbe, le
R Hauteur différentielle constructeur ajoute
P également :
Rendement » une courbe de puissance
absorbée
» une courbe de rendement
Puissance  (déduite des 2 courbes
absorbée  précédentes) :
» on voit qu'il existe un
pour d = 1 point de rendement
hydraulique maximum
» on aura donc intérêt à
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faire fonctionner la
pompe autour de cette
valeur
0 Zone à rendement  Débit
maximum

EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 6
Impulseur du type flottant : positions de l'impulseur pour 
différents points de fonctionnement de la pompe

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EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 7

Courbe de performance d'une pompe proposée par le
fournisseur Reda

Pour Q = 2700 bpd :
• H =  ?
• P = ?

Key
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EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 8
Courbes caractéristiques : généralités

• CONCLUSIONS PRATIQUES :
L'examen des courbes caractéristiques permet de faire les
remarques suivantes :
− Une pompe centrifuge fonctionne le long de sa courbe
caractéristique lui permettant de donner tous les débits de zéro à
une valeur maximum (pour H = 0)
− À chaque débit correspond une hauteur différentielle déterminée
− La courbe débit‐hauteur dépend de la vitesse de rotation de la
pompe, du diamètre et de la forme de l'impulseur :
» si la pompe tourne plus vite, le débit en est augmenté
» de même, un impulseur de plus grand diamètre permet de plus
grands débits
− La nature du fluide pompé va influencer les différentes
caractéristiques de la pompe :
» densité : seule la courbe de puissance absorbée est affectée

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» viscosité :
» elle affecte toutes les caractéristiques
» le débit, la hauteur et le rendement diminuent avec
augmentation simultanée de la puissance absorbée
EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 9

Influence du diamètre de la pompe sur les courbes 
caractéristiques

Le diamètre change : La vitesse change : Le diamètre &


la vitesse change :

Q2 /Q1 = (D2 / D1) Q2 /Q1 = (N2 / N1) Q2 /Q1 = (D2 / D1) x (N2 / N1)

H2 /H1 = (D2 / D1)2 H2 /H1 = (N2 / N1)2 H2 /H1 = (D2 / D1) 2 x (N2 / N1)2

P2 /P1 = (D2 / D1)3 P2 /P1 = (N2 / N1)3 P2 /P1 = (D2 / D1) 3 x (N2 / N1)3

Q1 : débit initial 
H1 : hauteur de refoulement initiale
P1 : puissance initiale à fournir sur l'arbre de la pompe
D1 : diamètre initial de la pompe
N1 : vitesse initiale
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Q2, H2, P2, D2, N2 : nouvelles valeurs

Une pompe d'un diamètre plus grand permet de produire un débit plus élevé et d'obtenir une hauteur de 
relevage plus importante

EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 10
Utilisation d'un variateur de vitesse

• DESCRIPTION :
− Il transforme une alimentation triphasée alternative à tension et
fréquence fixes en une alimentation alternative à tension et
fréquence variables et contrôlées, en passant par un étage
intermédiaire continu
− Commentaires :
» un circuit de contrôle et de
régulation est chargé de
gérer les différentes
commutations réalisées à
partir des semi‐
conducteurs de puissance
» les variateurs en haute
tension sont aujourd'hui
trop chers et trop
encombrants, aussi les

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variateurs utilisés pour le
pompage immergé sont
prévus en basse tension

EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 11

Variation de vitesse

• LE VARIATEUR DE VITESSE :

− Le VSD permet de faire varier la fréquence du courant


d'alimentation du moteur électrique ainsi que la tension à ses
bornes
− Comme c'est un moteur à induction, sa vitesse de rotation est
proportionnelle à la fréquence :
N # 120 F / P
avec : N = vitesse de rotation tours / mn
F = fréquence du courant d'excitation du stator
P = nombre de pôles du stator
− En faisant varier la vitesse de rotation de la pompe, on peut
changer le débit, la hauteur de refoulement ou les deux à la fois,
sans modification de l'unité de fond
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EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 12
Pompage centrifuge électrique immergé
Le matériel

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EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 13

Description de l'unité de pompage de fond

• CORPS DE POMPE (différents débits possibles) (1/2) :

Rate best Operating range


Series Type efficiciency
60 Hz 50 Hz 60 Hz 50 Hz
(BPD) (m3/d) (BPD) (m3/d)
338 DC800 800 106 550 950 73 126
DC1000 1000 132 700 1300 93 172
DC1250 1250 166 950 1600 126 212
400 FV320 320 42 180 460 24 61
B11W 380 50 180 460 24 61
FS400 400 53 180 490 24 65
FC650 650 86 400 850 53 113
FC925 925 123 650 1100 86 146
FC1200 1200 159 950 1550 126 205
FC1600 1600 212 1200 2100 159 278
FC2200 2200 291 1700 2700 225 358
FC2700 2700 358 2100 3100 278 411
FC4300 4300 570 3000 5200 397 689
FC6000 5600 742 3600 6800 477 901
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Lors du design, le choix de la pompe se fait à partir du débit à produire

EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 14
Description de l'unité de pompage de fond

• Corps de pompe (différents débits possibles) (2/2) :


Rate best Operating range
Series Type efficiciency
60 Hz 50 Hz 60 Hz 50 Hz
(BPD) (m3/d) (BPD) (m3/d)
513 GC1200 1200 159 800 1600 106 212
GC1600 1600 212 1000 2000 132 265
GC2200 2200 291 1500 3000 199 397
GC3000 3000 397 2200 3600 291 477
GC3500 3500 464 2200 4700 291 623
GC4100 4100 543 2500 5600 331 742
GC6100 6100 808 3650 8100 484 1073
GC8200 8200 1086 4400 10300 583 1365
562 KC12000 12000 1590 9500 14500 1259 1921
KC15000 15000 1987 11250 18750 1490 2484
675 HC7000 7000 927 4500 9000 596 1192
HC9000 9000 1192 6000 11500 795 1524
HC12000 12000 1590 7500 15000 994 1987
HC19000 19000 2517 12000 24500 1590 3246
875 IA600 21000 2782 10300 27500 1365 3643

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IB700 24500 3246 12700 32200 1683 4266
1025 JA1100 36500 4836 19200 45900 2544 6081
JB1300 43000 5697 19900 58900 2636 7803

Lors du design, le choix de la pompe se fait à partir du débit à produire

EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 15

Le cable électrique

• CÂBLE ÉLECTRIQUE DE PUISSANCE ROND :

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EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 16
Le cable électrique

• CÂBLE ÉLECTRIQUE DE PUISSANCE PLAT :

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EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 17

La tête de puits PCI

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EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 18
Le dégazeur statique

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EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 19

Le dégazeur centrifuge

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EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 20
Pompage centrifuge électrique immergé

Design de l'installation

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EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 21

Calcul de l'installation de pompage

• PRINCIPE DE BASE :

− Le type de pompe détermine le débit qui peut être produit (chaque


étage produit le même débit)
» Choisir la pompe en fonction du débit souhaité
» Obtenir la hauteur de relevage fournie par étage
− Le nombre d'étages détermine la hauteur de refoulement
générée et la puissance requise
» Calculer la hauteur de relevage souhaitée
» Comparer avec la hauteur fournie par étage pour obtenir le nombre 
d’étages à installer et la puissance nécessaire
» Choisir le moteur, le câble et le matériel électrique de surface
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EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 22
Pompage centrifuge électrique immergé
Exploitation du puits
Durée de vie d'une unité de pompage
Suivi d'un puits & troubleshooting

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EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 23

Exploitation : Durée de vie d'une unité de pompage

PRINCIPALES CAUSES DE PANNE :

60 à 70 % des pannes sont


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d'origines électriques

EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 24
Exploitation : Durée de vie d'une unité de pompage

 Chaque champ est un cas particulier


 Les facteurs suivants ont une influence :
• T° de fonctionnement du moteur
• présence ou non d'éléments abrasifs dans l'effluent
• corrosivité de l'effluent
• importance des arrêts / redémarrages
• utilisation ou non d'un VSD
• architecture du puits dont inclinaison
• qualité de l'alimentation électrique
 Importance du facteur humain :
• design (avoir les données de productivité du puits et les profils de
production)
• soins apportés lors de la mise en œuvre du procédé
• un bon suivi des unités est important (analyse des causes de pannes)

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 Learning curve dans toute société, sur nouveaux champs activés
 Le personnel en charge du pompage doit être stable

EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 25

Exemples de diagrammes d'intensité

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Fonctionnement normal Fluctuations de puissance au primaire
(démarrages périodiques de grosses unités de 
surface)
EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 26
Exemples de diagrammes d'intensité

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Arrêt dû au gaz Déclenchement par sous‐intensité (pompe 
(pompe surdimensionnée)
surdimensionnée ou endommagement de la liaison 
couche trou)
EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 27

Exemples de diagrammes d'intensité

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Temps de fonctionnement très courts (vanne  Pompage de gaz entraîné et libre


tête de puits fermée ou tubing percé) avec le liquide

EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 28
Exemples de diagrammes d'intensité

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Unité qui pompe des débris Pompe surdimensionnée pour le puits et qui a 
son relais sous‐intensité mal réglé ou qui n'a 
pas fonctionné
EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 29

Exemples de diagrammes d'intensité

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Pompe qui s'arrête par surintensité Unité qui s'arrête par surintensité (ensuite, il y a 
plusieurs tentatives de redémarrage manuel 
négatives)
EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 30
Pompage centrifuge électrique immergé :
Synthèse

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EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 31

Synthèse
Avantages, inconvénients & rendement

 AVANTAGES :
• Peut produire des débits élevés (cependant nombreuses
applications à débits plus faibles)
• Les installations de surface sont peu encombrantes
(transformateur, armoire électrique de contrôle ou VSD)
• Favorable quand on doit produire avec un % d'eau élevé
• Peu sensible aux pressions en tête de puits et de fond
• En exploitation normale, maintenance minimale
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EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 32
Synthèse 
Avantages, inconvénients & rendement

 INCONVÉNIENTS :
• Ne peut être utilisé pour des T° élevées en fond de puits (T° maxi :
140°C pour moteur standard)
• Supporte mal la présence de sable
• Sans artifice, accepte peu de gaz libre à l'aspiration de la pompe
• Pas recommandé pour des débits < 25 / 30 m3/j
• Souplesse limitée si on n'utilise pas de VSD
• Le point faible du système est la partie électrique en fond de puits
(moteur, câble électrique, traversées électriques)
• Les frais d'exploitation et les temps morts peuvent être élevés, en
particulier en mer (durée de vie du procédé limitée)
• Pas possible ou très difficile en complétion double

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EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 33

Synthèse
Avantages, inconvénients & rendement

 RENDEMENT DU PROCÉDÉ :
• Rendement moteur électrique  0,85
• Rendement pompe centrifuge  0,60
• Rendement transformateur  0,99
• Rendement VSD  0,96
• Rendement global (avec la chute de tension dans le câble électrique
de puissance et les pertes de charge par friction dans la colonne de
refoulement) : 40 à 45 %
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EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 34
Pompage centrifuge électrique immergé: retenir l’essentiel
System PCI = Pompe + protecteur(seal section) + Moteur électrique + Câble + Séparateur de Gaz (optionnel)
Le protecteur assure la transmission mécanique entre le moteur et la pompe, protége le moteur de la contamination par le 
fluide du puits et absorbe les efforts axiaux générés par la pompe
Le fluide du puits est aussi utilisé pour refroidir le moteur; une jupe est nécessaire si la pompe est positionnée sous les 
perfos
La hauteur de relevage nécessaire (m or ft) est générée par un grand nombre de petits étages impulseurs/diffuseurs
La hauteur de relevage générée est indépendante de la masse volumique du fluide; Ce n’est pas le cas de la pression générée
La courbe caractéristique de la pompe (relation entre le débit et la hauteur de relevage générée) est fournie pour chaque type 
de pompe
Le rendement de la pompe est correct seulement dans la plage recommandée; La pompe se détériore en dehors de cette plage 
et développe  du downthrust à bas débits et de l’upthrust à forts débits ce qui dans les 2 cas réduit la durée de vie de la PCI 
(downthrust plus grave)
Lois Affines : Le débit est proportionnel à la vitesse, mais la hauteur de relevage générée est proportionnelle au carré de la 
vitesse et la puissance hydraulique proportionnelle au cube de la vitesse
Une grosse pompe est préférable avec ces lois affines (une augmentation de diamètre se comporte comme une augmentation 
de vitesse)
Le Variateur de vitesse (VSD) apporte de la flexibilité

Le Design et la sélection du système PCI commençe avec le débit attendu et la cote de pompe souhaitée pour choisir le 
modèle de pompe et calculer le nombre d’étages nécessaire avant de déterminer la taille du moteur, la taille du câble et des 
équipements électriques de surface. Les fluides visqueux ou avec beaucoup de gaz nécessitent des calculs spécifiques 
Des équipements spécifiques sont disponibles en cas de présence importante de gaz ou de sables/sédiments
La durée de vie de l’équipement PCI dépend principalement de la température du moteur, de l’abrasivité du fluide, du nombre 
d’arrêts/redémarrages, de la qualité du courant électrique fourni, et de l’ architecture du puits (déviation, dog legs)

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Le rendement global du système de pompage PCI est d’environ 45%
Les PCIs sont très bien adaptées aux débits élevés sans trop de gaz
Le système est coûteux en cas de ‘short runs’

EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 35

Courbe de performance d'une pompe proposée par le 
fournisseur Reda

Pour Q = 2700 bpd :
3850
• H =   3850 ft
• P =   130 hp

Cont.

130
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2700 bpd

EP 20216_f_F_ppt_00 Pompage centrifuge immergé 36
Gas lift

EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift

Principe du gas‐lift

ALLÉGER la colonne de 
production par  INJECTION 
DE GAZ à DÉBIT CONTRÔLÉ
et CONTINU le plus AU 
FOND du puits possible.
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EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 2
Principe du gas‐lift

Puits non éruptif

0 50 100 150 200 250 Pression


(bars)

500

1000 Niveau liquide
dans le tubing

1500

2000

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2500

Réservoir
Profondeur (m)
EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift
PG 3

Principe du gas‐lift

Diminution des pertes de charge dans le tubing par injection de gaz

0 50 100 150 200 250 Pression


(bars)

500

1000

1500 GLRt=60 m3/m3
GLRt=3m3/m3
Point d ’injection
2000
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2500 Cote réservoir PTB2 PTB1 PG

Profondeur (m)
EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 4
Principe du gas‐lift

Graphe pression / profondeur

0 PTH 50 PCH 100 150 200 250

500 Pression
(bars)

1000 Pression casing

1500

2000
Pression 
2500
tubing PG

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Cote réservoir PTB

ΔP couche
Profondeur (m)
EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 5

Système gaz
Toutes options confondues

Manifold Production
Puits à gaz BP Torche

Scrubber 
Gaz

SSV Séparateur  Compresseurs 


SCSSV Production GL
(SSTA)

Torche
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Unité 
de 
traitement
EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift
Autre(s) réseau(x) Puits à gaz HP 6
Types de gas lift

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EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 7

Gas‐lift continu ou intermittent

Le gas‐lift continu est bien approprié pour les puits à bon indice de productivité
(IP > 1 m3/j/bar ou 0.45 bbl/day/psi) et le gas‐lift intermittent pour les puits à faible indice de
productivité (IP < 1 m3/j/bar ou 0.45 bbl/day/psi). En pratique on constate que :
• le gas‐lift continu permet des productions de 30 à 3 000 m3/j (200 to 20 000 bpd);
• Le gas‐lift intermittent permet des productions inférieures à 80 m3/j (500 bpd);
• Entre 30 et 80 m3/j (200 to 500 bpd), un puits à faible IP sera produit en GL continu de
préférence avec un tubing de production de petit diamètre pour améliorer la vitesse de
remontée des fluides
• L’efficacité du gas‐lift intermittent est de beaucoup inférieure à celle du gas‐lift continu car
l’énergie du gaz comprimé présent derrière un bouchon de liquide (slug) est perdue quand
le bouchon atteint la surface;
• Le gas‐lift intermittent est la seule technique gas‐lift possible pour les bons producteurs qui
ont une faible pression de fond disponible (cas du reservoir initialement à faible pression
© 2015 ‐ IFP Training

ou qui a été déplété depuis sa mise en production);


• En résumé, 95 % des puits gas‐lift produisent avec en gas lift continu.

EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 8
Détermination des paramètres opératoires (GL continu)

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EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 9

Gradients de pression dans les puits en débit 

Exercice
© 2015 ‐ IFP Training

EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 10
Décharge du puits : nécessité de points d'injection 
supplémentaires

© 2015 ‐ IFP Training
EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 11

Types de démarrage

 Démarrage simple

• Annulaire sous gaz


• Pas de contraintes particulières

 Démarrage initial

• Annulaire sous liquide


• Préservation des équipements
© 2015 ‐ IFP Training

EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 12
Démarrage initial ‐ état 1/6

Etat initial : PTB = Pg, niveau annulaire = niveau tubing, même fluide


PT P
HC
=H
0=
0
0 50 100 150 200 250 Pression
(Bars)

500
Pression casing
Rappel : Vannes de 
1re vanne de décharge (O) 1000 ‐‐‐‐‐‐
décharge positionnées 
pour déplacer fluide mort
2e vanne de décharge (O) ‐‐‐‐‐‐
1500
Point d'injection final (O) ‐‐‐‐‐‐

2000 ‐‐‐‐‐‐ Pression tubing


Dummy

2500

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3000

Pg
EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift
Profondeur (m) 13

Démarrage initial ‐ état 2/6
Début du transfert du fluide annulaire à travers toutes les vannes GL grâce à la pression du 
gaz en sommet de casing.
PT P
H C
= H
0 =
40
0 50 100 150 200 250 Pression
(Bars)

500
Pression casing

1re vanne de décharge (O) 1000 ‐‐‐‐‐‐

2e vanne de décharge (O) ‐‐‐‐‐‐
1500
Point d'injection final (O) ‐‐‐‐‐‐

2000 ‐‐‐‐‐‐ Pression tubing


Dummy

2500
© 2015 ‐ IFP Training

3000

Pg
EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift
Profondeur (m) 14
Démarrage initial ‐ état 3/6
La 1re vanne de décharge vient d'être découverte. Le gaz commence à être injecté 
dans le tubing. PT P
H C
= H
8 =
85
0 50 100 150 200 250 Pression
(Bars)

Pression casing
500

1re vanne de décharge (O) 1000 ‐‐‐‐‐‐

2e vanne de décharge (O) ‐‐‐‐‐‐
1500
Point d'injection final (O) ‐‐‐‐‐‐

2000 ‐‐‐‐‐‐ Pression tubing


Dummy

2500

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3000

PTB Pg
EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift
Profondeur (m) 15

Démarrage initial ‐ état 4/6

La 2e vanne de décharge vient d'être découverte. Le gaz est injecté par la 1re et la 


2e vanne. PT P
H C
= H
8 =
85
0 50 100 150 200 250 Pression
(Bars)

Pression casing
500

1re vanne de décharge (O) 1000 ‐‐‐‐‐‐

2e vanne de décharge (O) ‐‐‐‐‐‐
1500
Point d'injection final (O) ‐‐‐‐‐‐

2000 ‐‐‐‐‐‐
Dummy

Pression tubing
2500
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3000

PTB Pg
EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift
Profondeur (m) 16
Démarrage initial ‐ état 5/6
La 3e vanne  vient d'être découverte. La 1re vanne est refermée. 
Le gaz est injecté par la 2e vanne de décharge et la vanne de service.
PT P
H C
= H
8 =
82
0 50 100 150 200 250 Pression
(Bars)

500
Pression casing

1re vanne de décharge (F) 1000 ‐‐‐‐‐‐

2e vanne de décharge (O) ‐‐‐‐‐‐
1500
Point d'injection final (O) ‐‐‐‐‐‐
2000 ‐‐‐‐‐‐
Dummy
Pression tubing

2500

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3000

PTB Pg
EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift
Profondeur (m) 17

Démarrage initial ‐ état 6/6

Le gaz n’est injecté  que par la vanne de service.
PT P
H C
= H
8 =
80
0 50 100 150 200 250 Pression
(Bars)

500
Pression casing

1re vanne de décharge (F) 1000 ‐‐‐‐‐‐

2e vanne de décharge (F) ‐‐‐‐‐‐
1500
Point d'injection final (O) ‐‐‐‐‐‐
2000 ‐‐‐‐‐‐
Dummy

Pression tubing
2500
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3000

PTB Pg
EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift
Profondeur (m) 18
Décharge du puits au démarrage (GL continu)

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EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 19

Démarrage simple ‐ état 1/5

Puits fermé
PT P
Hypothèse sur état initial H C
PTB = Pg = H
Casing sous gaz 16 =
Pression en tête 60
0 50 100 150 200 250 Pression
Temps de fermeture limité (Bars)
Niveau  liquide
Pression casing

500

‐‐‐‐‐‐
1re vanne de décharge (F) 1000

‐‐‐‐‐‐
2e vanne de décharge (F)
1500
Point d'injection final (0) ‐‐‐‐‐‐

2000 Pression tubing
Dummy

2 conditions pour ouvrir les 
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vannes : 2500

Pression casing > Pression 
d’ouverture vanne
Pression casing > Pression 
tubing (check valve)
Pg
EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift
Profondeur (m)
Profondeur (m) 20
Démarrage simple ‐ état 2/5

Pressurisation casing ‐ ouverture tubing
PT P
H C
2 conditions pour ouvrir les  = H
vannes : 8 =
Pression casing > Pression  70
0 50 100 150 200 250 Pression
d’ouverture vanne (Bars)
Pression casing > Pression 
tubing (check valve) Pression casing

500

1re vanne de décharge (F) 1000 ‐‐‐‐‐‐

2e vanne de décharge (F) ‐‐‐‐‐‐
1500
Point d'injection final (0) ‐‐‐‐‐‐

Dummy 2000 ‐‐‐‐‐‐ Pression tubing

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2500

3000

PTB Pg
EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift Profondeur (m) 21

Démarrage simple ‐ état 3/5

Début d'injection sur 1re vanne de décharge
PT P
H C
= H
8 =
85
0 50 100 150 200 250 Pression
(Bars)
Pression casing

500

1re vanne de décharge (O) 1000 ‐‐‐‐‐‐

2e vanne de décharge (F) ‐‐‐‐‐‐
1500
Point d'injection final (O) ‐‐‐‐‐‐

Dummy
2000 ‐‐‐‐‐‐
Pression tubing
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2500

3000

PTB Pg
EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift
Profondeur (m) 22
Démarrage simple ‐ état 4/5

Début d'injection sur 2e vanne de décharge
PT P
H C
= H
8 =
85
0 50 100 150 200 250 Pression
(Bars)
Pression casing

500

1re vanne de décharge (O) 1000 ‐‐‐‐‐‐

2e vanne de décharge (O) ‐‐‐‐‐‐
1500
Point d'injection final (O) ‐‐‐‐‐‐

Dummy
2000 ‐‐‐‐‐‐
Pression tubing

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2500

3000

PTB Pg
EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift
Profondeur (m) 23

Démarrage simple ‐ état 5/5

Le gaz n'est injecté que par la vanne de service
PT P
H C
= H
8 =
80
0 50 100 150 200 250 Pression
(Bars)
Pression casing

500

1re vanne de décharge (F) 1000 ‐‐‐‐‐‐

2e vanne de décharge (F) ‐‐‐‐‐‐
1500
Point d'injection final (O) ‐‐‐‐‐‐

2000 ‐‐‐‐‐‐
Dummy

2500 Pression tubing
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3000

PTB Pg
EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift
Profondeur (m) 24
Démarrage initial

 Ce type de démarrage est peu fréquent (nouveau puits ou


intervention lourde sur puits existant). C’est une opération qui
prend généralement beaucoup de temps.

 Attention :
• santé des vannes,
• volume casing.

 Séquence recommandée
• 1 ‐ première heure : augmentation PCH Max = 5 psi/mn,
• 2 ‐ deuxième heure : max = 10 psi/mn ‐ 50 à 70% du débit prévu,
• 3 ‐ attendre 0,5 à 1 jour,

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• 4 ‐ mettre le puits sur séparateur de test,
• 5 ‐ ajuster le débit, si nécessaire, selon les instructions.

EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 25

Exemple de démarrage initial 

PCH
(bar)
Début injection
à la vanne 1 Vanne 1 fermée
80 injection à vanne 2

55
Injection à l ’orifice
seulement

20 Historique PTH
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IGR_P 1 IGR_P2 IGR_S

Temps

EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 26
Efficacité du démarrage

 L’efficacité du démarrage est assurée si l’énergie nécessaire au


démarrage est supérieure à celle du régime établi.

 En effet le débit injecté doit être suffisant pour vaincre les


obstacles engendrés par :
• les mécanismes tubing : ségrégation gaz et eau, refroidissement,
émulsion etc.
• les mécanismes réservoir : coning de gaz désamorcé, cross flow
éventuel,
• les mécanisme gas‐lift et vannes de décharge,
• la durée de déplacement et de transfert.

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EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 27

Le démarrage nécessite plus d’énergie

DÉBIT MAXIMUM DE GAS DISPONIBLE
DEBIT MAXIMUM DE GAS DISPONIBLE
QGI

NIVEAU D ’ÉNERGIE 
’ENERGIE  GAINS EN GAZ
POUR DEMARRER 
POUR DÉMARRER 
LE PUITS

SURVEILLANCE ACTIVE
DÉMARRAGE
DEMARRAGE
STABILISATION OPTIMISATION
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TEMPS

EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 28
Difficultés de réglage

Conséquence de l’effet tampon de l’annulaire

PCH  QGI 
psi Kscuft/j
Puits stable Puits  instable

1500 9000
1400 8000
1300 7000
6000
1200
5000
1100
4000
1000
3000
800
2000
800 1000
700 0
10:00 11:00 12:00 13:00 14:00 15:00 16:00 17:00

5.11.93 Temps (heures)

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Souligne l’importance du chemin, donc de la séquence de démarrage.

EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 29

Enjeux / difficultés du démarrage  

Conditions 
Débit gaz injecté Débit liquide produit Remarques
d’exploitation
Qgi Q liquide Production du puits au 
seuil maximum de ses capacités 
Gaz abondant en régime stabilisé
Temps Temps

Qgi
Q liquide Réaliser des économies 
Augmentation 
seuil substantielles de gaz
temporaire du 
débit gaz Temps Temps
Qgi Assurer le redémarrage 
Q liquide Franchir le seuil d’énergie 
Redémarrage  seuil nécessaire et produire en 
forcé régime stabilisé
Temps Temps

Peu de gaz  Qgi
Q liquide
Risque de production 
disponible d’ou  seuil
permanente par bouchons
Qgi réduit en 
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Temps Temps
permanence
Qgi Q liquide
seuil
Duse gaz trop  Risque de produire avec les 
vannes de décharge 
fermée Temps Temps toujours ouvertes

EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 30
Enjeux / difficultés du démarrage

 L’efficacité de l'activation dépend de la stabilité et de la cote


d'injection dans le tubing.

 La stabilité du débit injecté assure une efficacité maximum. Cette


stabilité dépend de :
• la pression casing en phase de démarrage,
• la contre pression tubing,
• la cote d’injection visée.

 Cote d’injection : Une cote d'injection bien appropriée permet


d’atteindre un rendement optimum.
• Injection à la profondeur maximum compatible avec la contre
pression tubing.

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EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 31

Méthodes de démarrage

 Démarrage tubing ouvert

• L’ouverture de la duse de tête et la pressurisation du casing sont


concomitantes.

 Démarrage tubing fermé

• La pressurisation du casing à une valeur proche de la pression réseau


est réalisée avant l’ouverture de la duse de tête.
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EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 32
Automatisation des démarrages puits 

CONTROLES NIVEAUX DOUBLES


DOUBLESDUSE HUILE

SYSTEME
HUILE

MP
SEQUENCES U U
MONOPUITS L I
T T
I S

SYSTEME
GAS LIFT

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VANNE CONTROLE
GAS LIFT

EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 33

Différents types de mandrins

− Les mandrins inutilisés sont équipés de bouchons (ou dummies)

Mandrin conventionnel  Mandrin à poche latérale  Mandrin concentrique 


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EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 34
Mandrin à poche latérale (side pocket mandrel)

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EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 35

Double complétion  

Tubing "court " Tubing "long"
Production niveau 1 Production niveau 2

Vanne de sécurité Gaz

Mandrins gas‐lift 
Mandrins gas‐lift 

Packer double

Tubing renforcé
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Niveau 1

Packer simple

Niveau 2
EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 36
Vanne gas‐lift Vanne gas‐lift Vanne gas‐lift
à soufflet à ressort à ressort
Vanne opérée par 
pression tubing

Vannes opérées par 
pression casing

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EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 37

Vannes gas‐lift courantes

Injection  Bouchage 
Fonction Démarrage / Décharge
continue mandrin

Vanne opérée par la 
Vanne opérée par la  Simple
Type pression du gaz  bouchon
pression du tubing orifice
injecté

P  ou Casing Operated F  ou Tubing Operated
D    ou 
Désignation IPO Injection Pressure  PPO Production Pressure  O    ou DKO
Dummy
Operated Operated

Codes fournisseurs
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MACCO CM1‐BK DKO


CAMCO BK ou BK1 DKO2

EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 38
Vannes Gas‐Lift : équations des vannes type C.O.
Caractéristiques géométriques vannes : 
As = surface siège (seat)
Ab = surface soufflet (bellow)
R = As/Ab
Effet Tubing :  TEF = As / (Ab‐As)
(1+TEF) = (Ab‐As+As) / (Ab‐As)= Ab / (Ab‐As)
TEF = R / (1‐R) et (1‐R) = 1 / (1+TEF)
Pression tubing : Pt
PTRO : Pression de Tarage lors de l’étalonnage
dite Test Rack Opening Pressure
Impact température : Coefficient Ct = Pbo/Pb

Pression casing d’ouverture dans le puits :
Pco x (Ab ‐ As) + Pt x As = Pb x Ab donc
Pco = Pb x Ab / (Ab‐As) – Pt x As / (Ab‐As)
= Pb x Ab / (Ab‐As) – Pt x TEF
PTRO x (Ab‐As) = Ab x Pbo lors de l’étalonnage
soit Pbo = PTRO x (Ab‐As) / Ab
Pb = Pbo / Ct = PTRO x (Ab‐As)/Ab   / Ct
soit Pb x Ab / (Ab‐As)  = PTRO / Ct

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Donc : Pco = PTRO / Ct – Pt x TEF

Pression casing de fermeture dans le puits :
Pcf  = Pb = PTRO x (Ab‐As)/Ab   / Ct 
Pcf = PTRO / Ct / (1+TEF)
EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 39

Plage d'utilisation des vannes gas‐lift à 80 bars
Débit
injecté
kSm3/J
18

16
IMPOSSIBLE
14

12 RECOMMANDÉ

10

4 DÉCONSEILLÉ
(instable)
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2
Diamètre
0 2 4 6 8 10 12 Orifice /64

EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 40
Équipement de surface pour contrôles et mesures puits GL

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EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 41

Enregistrement des pressions tubing & casing
(pendant séquence de décharge)

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EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 42
Problèmes dus au gas‐lift
Battement de vanne gas‐lift

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La pression casing est apparemment stable!
EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 43

Problèmes dus au gas‐lift
Battement de vanne gas‐lift

 Définition
• Ouvertures et fermetures successives d'une vanne de décharge.
• Pression casing non stabilisée située dans la "fourchette de la vanne «

 Identification
• Variations douces et de faible amplitude de la pression casing.

 Conséquences
• Production du puits par bouchons
• Gas‐lift peu efficace (pertes de production)
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EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 44
Problèmes dus au gas‐lift
Battement de vanne gas‐lift

 Solutions

• Établir la sensibilité du débit liquide au gaz injecté en recherchant la


stabilisation du puits.

• Si la stabilisation n’est pas atteinte (impossible ou conditions débit /


efficacité non satisfaisantes) remplacer la vanne par :
− une vanne de décharge avec un nouveau tarage si le transfert est
possible,
− un orifice si le transfert au point inférieur est impossible.

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EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 45

Avantages du gas‐lift continu

 Flexibilité

 Investissement faible pour équipement du puits

 Adaptation sur puits déviés

 Possibilité de présence de sable

 Matériel réduit en surface

 Interventions légères sur les puits

 Possibilité de traitement
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 Utilisation possible du gaz produit sur place

EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 46
Inconvénients du gas‐lift continu

 Nécessité d'une source de gaz


 Problèmes de redémarrage
 Importance des installations de surface
 Sensibilité du procédé à la pression en tête
 Délai de mise en place
 Limites d'activation par déplétion importante
 Gaz de formation corrosifs
 Problèmes d'hydrates
 Adaptation du casing au gas‐lift
 Installation haute pression

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 Rendement faible

EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 47

Gas lift – retenir l’essentiel

Principe : alléger la colonne de production avec une injection de gaz à débit contrôlé et continu le plus 


profondément possible dans le puits

La décharge du puits (start‐up) nécessite plusieurs points d’injection (vannes de décharge) ou une pression 
très élevée; Les transferts entre les différentes vannes de décharge jusqu’à la vanne de service sont visibles sur 
l’enregistrement de la pression casing (environ 3 bars entre la fermeture de 2 vannes consécutives)

Il  faut augmenter lentement la pression casing lors d’un démarrage initial (liquide dans l’annulaire) et de 
manière générale, être patient quand on démarre un puits GL. Attendre la stabilisation avant de tester le puits 
puis ajuster l’injection de gaz
Un démarrage efficace nécessite plus d’énergie qu’un fonctionnement normal et stable car il faut surmonter 
les difficultés de démarrage. L’efficacité du Gas lift est grandement liée à la stabilité (débit de gaz injecté, 
contrepression tubing, pression casing pendant le démarrage) et à la profondeur d’injection
Les vannes GL les plus utilisées sont de type opéré par la pression casing avec un soufflet d’azote pour la 
pression de tarage; Elles sont sensibles aux changements de température mais fiables. Le débit de gaz injecté 
dans le tubing dépend aussi du diamètre de l’orifice. Des mandrins à poche latérale permettent la mise en 
place des vannes au câble

Les problèmes sont souvent liés aux instabilités comme les battements de vannes (ouvertures et fermetures 
successives) ou du heading (production cyclique avec des bouchons importants); Les solutions consistent à
changer le débit d’injection de gaz, à retarer les vannes (pressions), à changer l’orifice et parfois le tubing…
© 2015 ‐ IFP Training

Le Gas Lift est adapté aux puits ayant un bon IP et une pression de fond élevée mais n’est pas adapté aux 
puits produisant beaucoup d’eau ou s’il n’y a pas de gaz…
Les investissements sont importants coté surface (compresseurs, traitements). L’efficacité du GL est faible 

EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 48
Gradients de pression dans les puits en débit  :
Effet d'une augmentation du GLR

PT = 0 bar Z = 2000 m

GLR PF
(cuft/bbl) (bar) ∆P (bar)
0

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100
200
300
400

EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 49

Gradients de pression dans les puits en débit :
Effet d'une augmentation de PT

GLR = 300 cuft/bbl & Z = 2000 m

PT PF ∆P
(bar) (bar) (bar)
© 2015 ‐ IFP Training

20
40

300

EP 20218_c_F_ppt_00 Gas lift 50
 
Autres procédés de pompage
Pompe type Moineau (PCP)
Pompage hydraulique type jet

EP 20217_c_F_ppt_00 Autres procédés de pompage

Pompe type moineau (PCP) 
Vue générale de l'équipement

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EP 20217_c_F_ppt_00 Autres procédés de pompage 2
Pompe type moineau (PCP) 
Rotor et stator de la pompe Moineau
Diamètre du rotor : D La pompe Moineau consiste en 2 hélices, l'une tournant à l'intérieur 
Excentricité : E de l'autre. 
L'ensemble forme un engrenage hélicoïdal : 
Pas du stator : P ‐ le rotor interne, métallique, est une hélice simple à pas à 
droite
‐ le stator externe, en néoprène, est une double hélice, avec 
deux fois le pas du rotor

Le rotor et le stator ne sont pas concentriques et le 
mouvement du rotor est en fait la combinaison de deux 
mouvements :  
‐ une rotation autour de son centre  

© 2015 ‐ IFP Training
‐ une rotation de son centre autour du centre 
du stator
C'est pourquoi le nom de "pompe à rotor excentré" est 
parfois utilisé
Chaque tour de rotor produit 2 cavités de fluide

EP 20217_c_F_ppt_00 Autres procédés de pompage 3

Pompe type moineau (PCP) 
Cheminement de la veine fluide
La géométrie de l'assemblage est tel
qu'il constitue une série de cavités
identiques et étanches les unes par
rapport aux autres
Quand le rotor tourne à l'intérieur du
stator, ces cavités se déplacent
axialement de l'entrée du stator à sa
sortie, créant ainsi l'effet de pompage,
d'où le nom de "pompe à cavités
progressives" ou PCP
Comme les cavités sont étanches les
unes par rapport aux autres, la PCP est
une pompe de type à "déplacement
positif "
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EP 20217_c_F_ppt_00 Autres procédés de pompage 4
Pompe type moineau (PCP)

MATÉRIEL EN TÊTE DE PUITS
(moteur électrique ‐ réducteur de vitesse) :

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EP 20217_c_F_ppt_00 Autres procédés de pompage 5

Pompe type moineau (PCP)

 RÉSUMÉ :
• Moyen d'activation recommandé pour produire des bruts visqueux, y
compris chargés en sable
• Gamme des débits / hauteurs de lift possibles à 500 tr/mn :
− de 5,5 m3/j & 1200 m de hauteur de refoulement avec pompe Ø 2,87 "
− à 600 m3/j & 900 m de hauteur de refoulement avec pompe Ø 4,72 "
• Longueur maxi du train de tiges d'entraînement :
− jusqu'à 1600 m
• Vitesse de rotation :
− il est recommandé de ne pas dépasser 200 à 250 tr/mn
• Température d'utilisation maxi pour la pompe : 100 / 120 °C
• Durée de vie de la pompe :
− variable
− elle est fonction de la nature de l'effluent, de la température et de la vitesse de
rotation
• Bon rendement (le meilleur des moyens d'activation)
• Encombrement en surface réduit
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• Coût du matériel peu élevé

EP 20217_c_F_ppt_00 Autres procédés de pompage 6
Autres procédés de pompage
Pompage hydraulique type jet

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EP 20217_c_F_ppt_00 Autres procédés de pompage 7

Pompage hydraulique type jet

A Installation de dégazage ‐
décantation ‐ stockage de 
l'effluent produit. Prélèvement du 
fluide moteur après traitement
B et C Ensemble pompe triplex HP de 
surface et moteur électrique 
ou diesel d'entraînement.
D Manifold de répartition du fluide 
moteur
E Tête de puits avec vanne 4 voies
F Complétion :
‐ Fig 1 : Casing free 
‐ Fig 2 : Parallel free
G Jet pump
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EP 20217_c_F_ppt_00 Autres procédés de pompage 8
Pompage hydraulique type jet

 Performance d'une jet pompe (1/3) :


• Les courbes caractéristiques des pompes jet ressemblent aux
courbes des pompes centrifuges immergées
• Pour un débit et une pression de fluide de puissance donnés, elles
dépendent du rapport R de la surface de la duse (nozzle) sur la
surface de la gorge (throat) du diffuseur

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R = surface de la duse / surface de la gorge = AN / AT
EP 20217_c_F_ppt_00 Autres procédés de pompage 9

Pompage hydraulique type jet : 
Evolution de la vitesse et de la pression

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Cont.

EP 20217_c_F_ppt_00 Autres procédés de pompage 10
Pompage hydraulique type jet

 Performance d'une jet pompe (2/3) :


• Lorsque la surface de la duse est importante par rapport à celle de
la gorge (R élevé), il existe un espace réduit pour laisser passer le
fluide de production aspiré :
− ce fluide aspiré en petite quantité est mélangé à une grande quantité
de fluide de puissance
− on génère ainsi une forte pression de refoulement en sortie de
diffuseur pour le mélange des deux fluides
• Réciproquement, si la surface de la duse est faible par rapport à
celle du diffuseur (R faible) :
− une grande quantité de fluide de production va pouvoir être aspiré vu
le large passage annulaire
− mais l'énergie du fluide de puissance étant transmise à une grande
quantité de fluide de production, il en résulte une pression de

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refoulement relativement faible pour le mélange en sortie diffuseur

EP 20217_c_F_ppt_00 Autres procédés de pompage 11

Influence de R sur la courbe caractéristique
d'une jet pompe
Rappel : R = surface de la duse / surface de la gorge = AN / AT

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EP 20217_c_F_ppt_00 Autres procédés de pompage 12
Pompage hydraulique type jet

 Performance d'une jet pompe (3/3) :


• C'est un procédé d'activation intermédiaire entre la condition
éruptive et une méthode d’activation pour "dépléter"
• Il est nécessaire d'avoir une pression relativement haute à
l'aspiration pour éviter la cavitation (Pf > 500 psi)
• Les capacités maximales sont les suivantes :
OD PUMP JET JET
SIZE STANDARD HAUTE CAPACITÉ
" m3/j m3/j
2" 160 480
2 1/2 " 320 960
3" - 1 950

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EP 20217_c_F_ppt_00 Autres procédés de pompage 13

Schéma de principe de la pompe type jet 
(écoulement des différents fluides et configurations)

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EP 20217_c_F_ppt_00 Autres procédés de pompage 14
Mise en place et récupération de la pompe en circulation
(configuration "free parallel")

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EP 20217_c_F_ppt_00 Autres procédés de pompage 15

Pompage hydraulique type jet

 Fluide de puissance :
• Différentes possibilités :
− huile produite par le puits si BSW < 70 à 80 %
− huile légère venant d'un autre puits / fluxant si brut visqueux à
produire
− eau produite si BSW > 70 à 80 %
• Traitement ‐ Ajout d'additif :
− le fluide de puissance doit être :
» dégazé
» exempt d'impuretés (rôle du cyclone)
− de part son principe de fonctionnement, la jet pump est un excellent
moyen pour créer une émulsion :
» Il est recommandé d'injecter un additif à l'aspiration de la triplex quand la 
production est hydratée
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− pour illustration, se reporter au schéma ci‐après d'une installation de


surface

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Pompage hydraulique type jet

Quelques ratios "fluide de puissance / fluide produit par le puits" :

Ratio Conditions d'exploitation (en bar)


Conditions Champ / puits Pinjection Pproduction
"Q fluide de puissance
d'activation Pdébit
Q produits par le puits" fluide de tête de
puissance puits
tête de
puits
Favorables 70
(puits semi-
Ezzaouia 0,40 140 8
à 900 m
éruptifs)
60 à 50
Courantes X 1 à 1,50 140 4à5
à 1000 m
145

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Défavorables Baysères 2 3 300 2
à 4150 m

EP 20217_c_F_ppt_00 Autres procédés de pompage 17

Pompage hydraulique type jet
Avantages & inconvénients

 Avantages
• Aucune pièce en mouvement à l'intérieur du puits
• Volumes de production assez élevés
• La profondeur ne constitue pas une limite
• Problèmes limités avec le gaz et le sable
• Pour remonter la pompe, il n'y a pas besoin d'un rig de workover,
ce qui réduit les coûts et les temps morts
• Recommandé pour puits isolé
• Les bruts visqueux et lourds peuvent bénéficier du mélange avec
une huile motrice légère
• Il fonctionne avec le même montage qu'une pompe hydraulique à
piston :
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− quand la pression de fond diminue, une pompe à piston peut être


facilement installée
• Matériel peu sensible à la température de fond de puits
EP 20217_c_F_ppt_00 Autres procédés de pompage 18
Pompage hydraulique type jet
Avantages & inconvénients

 Inconvénients :
• L'investissement initial est élevé : il faut un équipement HP
(collecte fluide moteur ‐ tête de puits)
• Il est nécessaire d'avoir des installations de filtrage, nettoyage et
traitement du fluide de puissance
• Les coûts d'entretien de l'équipement de surface peuvent être assez
élevés
• Peu utilisé en offshore
• Le rendement est faible (< 20 %)
• Ne permet pas de pomper des puits dont la pression flowing < 500
psi (cavitation dans la gorge)
• Problème éventuel lors des tests de puits (par différence)

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Pompage hydraulique type jet

 Résumé – Domaines d'utilisation :


• 0 / 15 000 BPD (0 / 2 400 m3/j)
• 0 / 15 000 ft (0 / 4 500 m)
• Tailles : 2 " – 2 1/2 " – 3 "
• Pas de partie mobile dans le puits
• Peut être remontée sans rig de workover (pompe type free)
• Rendement peu élevé
• Sensible au paramètre pression de débit de fond et de tête de puits
• Accepte la présence de gaz libre
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EP 20217_c_F_ppt_00 Autres procédés de pompage 20
Comparaison des différents procédés 
d'activation

EP 20219_b_F_ppt_00 Comparaison des différents procédés d'activation

Principaux procédés

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EP 20219_b_F_ppt_00 Comparaison des différents procédés d'activation 2
Recommandations  

Quelques réponses à des paramètres principaux pour le choix :

MÉTHODE D'ACTIVATION
PARAMÈTRE Pompage Jet Pompe GL
PCI
aux tiges pumping Moineau continu
20 m3/j Oui NR NR Oui NR
Débit 200 m3/j Oui Oui Oui Oui Oui
1 300 m3/j Non Oui Oui Non Oui
0% Oui Oui Oui Oui Oui
BSW
80 % Oui Oui Oui Oui NR

Pfond à 20 bar Oui Oui Non Oui Non


1 700 m 70 bar Oui Oui Oui Oui Oui
7 bar Oui Oui Oui Oui Oui
P tubing
45 bar Pb Oui NR Pb Non

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Gaz libre à la côte 10 % Oui Oui Oui Oui Oui
d'activation 60 % ? ? ? ? Oui
NR : Non Recommandé Pb : Problème potentiel
? : voir faisabilité en fonction de la ventilation du gaz
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Conclusions

 Le choix d'une méthode d'activation est délicat & doit faire l'objet d'une
étude technico‐économique soigneuse

 Chaque méthode a des avantages et des inconvénients ; aucune méthode


n'est parfaite

 Quand une pompe est hors service, il est recommandé de connaître


rapidement les raisons de la panne pour y remédier (si possible) avant
descente d'un nouvel équipement pour avoir une meilleure fiabilité donc
une réduction des coûts

 Pour choisir une méthode d'activation, il faut bien connaître les


caractéristiques & limites des techniques considérées (dont la capacité
d'adaptation aux changements de conditions de production)

 S'il reste deux méthodes d'activation en concurrence, c'est souvent


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l'étude économique qui décidera du choix final (investissements et frais


d'exploitation)

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