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FORMATION 

PROFESSIONNALISANTE PRO/RCP3 
Ingénieurs Maintenance 
Travaux de maintenance ‐ Arrêts d'unité ‐ 
Opérations de démarrage 
Hassi Messaoud ‐ Base 30 Mai – 4 Juin 2015 
M. Antoine CASTANO
Partenaires en présence

RC ‐ SE TRA ‐ 03445_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 06/05/2015

Sommaire

 Introduction

 Propositions, attentes, refus des différents partenaires


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1 ‐ Introduction

 Dans nos usines deux partenaires sont conjointement confrontés


aux mêmes situations difficiles :
• Le service « Maintenance » (ou entretien), dont la mission est
d’assurer la pérennité de l’outil de production, donc de le maintenir
dans le meilleur état possible, afin que soit assurée la capacité
maximum de production, sans risque pour le personnel
• Le service « Fabrication » (ou production), dont le rôle est de
produire au moindre coût, et sans risque pour le personnel et
l’environnement, tout en ménageant l’outil mis à sa disposition

 On constate donc que ces deux partenaires, qui se comportent


quelquefois comme des adversaires, ont intérêt à mettre leur
force, leur savoir, et leurs objectifs en commun, afin de produire
en toute sécurité, au moindre coût, des produits de qualité

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1 ‐ Introduction

 D’autres partenaires rentrent en ligne de compte, en tant que


prestataires ou conseillers de ces deux entités. Ce sont
notamment :
• Les entreprises intervenantes (Entreprises Extérieures E.E.),
• Le service Sécurité,
• Le service Inspection, etc …
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1 ‐ Introduction

 Ces partenaires, pour bien travailler ensemble, doivent au


préalable définir leurs besoins et leurs attentes les uns envers les
autres, ainsi chacun sait ce que l’autre attend de lui.

 Chaque partenaire doit donc faire connaître :


• Ce qu’il propose
• Ce qu’il attend de ses interlocuteurs
• Ce qu’il refuse

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2 – Propositions, attentes, refus des différents partenaires

Maintenance Fabrication

Les Propositions

 Une expérience, un professionnalisme,  Des installations sûres et assainies,

 Une assistance, une disponibilité,  Une aide dans le choix des urgences,
 Des permis signés dans les délais,
 Des délais respectés,
 Des délais réalistes,
 Une gestion sécurité des chantiers.
 Une coordination de la sécurité des 
interventions.

Les Attentes

 Des « Avis » clairs, bien rédigés, complétés,  Compréhension des problèmes liés aux quarts,


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 Une cohérence entre les équipes en quart,  Des entreprises intervenantes formées à la 
sécurité,
 Une disponibilité du matériel pour travaux,
 La prise en compte des priorités,
 Une réception des chantiers en commun.
 Des plannings complets et bien structurés.
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2 – Propositions, attentes, refus des différents partenaires

Service Sécurité Entreprises Extérieures

Les Propositions

 Disponibilité (en fonction des demandes),  Disponibilité et professionnalisme,
 Professionnalisme et savoir faire,  Respect de règles de sécurité,

 Capacité de réflexion sur les principaux   Une organisation indépendante et 
problèmes de sécurité, autonome,
 Des interventions réalisées dans les délais,
 Une présence lors des opérations à risques.
 Mise en place de responsables qualifiés 
(preneurs de permis).

Les Attentes
 Une reconnaissance par les autres  Une reconnaissance des difficultés de
partenaires de ses capacités, gestion des chantiers et des personnels,
 Une reconnaissance de ses capacités à

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 Être sollicité sur les problèmes de sécurité gérer la sécurité d’une intervention,
rencontrés sur les chantiers,
 Une information totale et complète sur les
 Un soutien lors des décisions liées à la risques liés aux interventions,
sécurité des chantiers.  Une communication de qualité à l’égard de
tous.
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2 – Propositions, attentes, refus des différents partenaires
Les Refus

Maintenance
• Les fausse urgences et le manque de confiance,
• Les attentes pour mise à disposition (sauf incidents, …),
• Plusieurs interlocuteurs avec des avis différents sur une même intervention,
• Les modifications en cours de travaux adressées directement aux intervenants.

Fabrication
• Des travaux entrepris avant la signature des autorisations de travail,
• Des chantiers mal pilotés ou en désordre,
• Des interlocuteurs non qualifiés lors de prise de permis,
• Assurer seule la coordination des travaux, ou la sécurité des chantiers.

Service Sécurité
• De n’être consulté que trop rarement,
• D’être culpabilisé lors des arrêts ou suspension de travaux,
• Le « pressing » des autres partenaires lors des contrôles de sécurité (analyses d’atmosphère, …).
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Entreprises Extérieures
• Des équipements insuffisamment préparés pour les travaux,
• D’être fragilisées par le « pressing » des donneurs d’ordres (délais, prix, …).

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2 – Propositions, attentes, refus des différents partenaires
Conclusions

 Les attentes, les propositions, les refus des partenaires que sont :
• La Maintenance,
• La Fabrication,
• Le Service Sécurité,
• Les Entreprises Extérieures, …

…, témoignent de la nécessité de :
• Communication,
• Compréhension mutuelle,
• Reconnaissance réciproque.

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Ces situations démontrent également que nul ne peut se
passer de l’autre, que les problèmes sont les mêmes
pour tous, et que l’objectif est commun
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Gestion de la maintenance : de la 
demande à la réception des travaux

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Sommaire
1. Introduction

2. Processus de gestion de travaux


1. La demande de travaux
2. Recueil et validation de la demande
3. Orientation
4. Préparation
5. Ordonnancement
6. Réalisation
7. Réception
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8. Bilans

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1. Introduction

 L’exécution d'un travail varie en fonction de nombreux paramètres :


• Qualité du diagnostic initial
• pertes de temps consécutives à de mauvaises définitions de travail,
erreurs de pièces de rechange, problèmes de coordination
• travaux en heures normales ou supplémentaires (nuit, week‐end,
astreintes )
• manque de qualité (induisant des corrections, réduction de fiabilité)
• mauvaise analyse
• mauvais choix d'intervenants
• pertes de temps liées à des accidents ou des aléas de production
• ...

 Le rôle de la préparation est d’analyser en détails les travaux demandés

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et de maitriser toutes ces contraintes
La réalisation des travaux sera meilleure si 
le travail aura été bien préparé. 
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2. Processus de gestion de travaux

1. DI  ‐ Travaux en cours ‐
Plan préventif ‐ …  

Refus ‐ Retour DI 2. Recueil ‐ validation de  Aide au diagnostic


la demande – Urgence ‐ OT

Travaux d’arrêt – Etudes 
Intervention  3. Orientation de la  complémentaires, . . . 
d’urgence demande

4. Préparation – Analyses  Achats ‐ Magasin


‐ Gammes‐ Ressources

5. Ordonnancement

6. Réalisation

7. Réceptions
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8. Bilans

Procédure standard de gestion des travaux
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2. Processus de gestion de travaux
1. La demande 

 Elle est rédigée sur papier ou outil informatique (SAP par exemple). Elle
se nomme Avis, Notification, Demande d’Intervention ou autre. Elle
porte un numéro unique et contient :
• L’équipement concerné
• La description sommaire de la demande
• La date de la demande et celle de fin souhaitée
• Elle peut provenir d’origines diverses :
− Demande de travaux
− Maintenance préventive
− Recommandation Inspection, etc.

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2. Processus de gestion de travaux
2. Recueil et validation de la demande

 La cellule préparation analyse la demande pour :


• vérifier si le travail n’est pas déjà planifié
• attribuer une Urgence (ou priorité) suivant les critères définis
• Valider ou pas la demande
• Estimer financièrement le travail
• Savoir qui peut réaliser les travaux (compétences, outils, …)
• Transformer la demande en Ordre de Travaux (OT) si acceptée
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2. Processus de gestion de travaux
Urgence des travaux

 Le respect de l’urgence est impératif dans la mesure où elle est


réaliste, consensuelle et prise en compte dans l’ordonnancement
des travaux. Exemple de caractère d’urgence :
• Urgence 0 : travaux à réaliser immédiatement
• Urgence 1 : à réaliser dans les 24 heures
• Urgence 2 : à réaliser dans les 5 jours

DEMANDE DE FIN DU DATE SOUHAITÉE


DÉBUT DU
L’INTERVENTION TRAVAIL DE FIN D’INTERVENTION
TRAVAIL
(définition de l’urgence) (donnée par l’exploitant)

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Délai de réalisation lié à l’urgence Durée du travail
convenue pour chaque travail et à estimée au départ
l’ordonnancement de tous les travaux

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2. Processus de gestion de travaux
Aide à la rédaction d’une 
Demande d’Intervention efficace

La pompe ne marche plus !
C O S S U 
C : Constat (pré‐diagnostic)

O : Opérabilité (isolé, etc.)

S : Schéma éventuel
Le demandeur doit être précis dans sa
description pour une bonne prise en compte
de l’Avis. Pour cela il doit donner certaines S : Situation (secteur, installation)
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informations de base qui amélioreront


l’intervention. U : Urgence (à priori)

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2. Processus de gestion de travaux
L’Ordre de Travaux (OT)

 Il est l’élément central du processus de préparation et de suivi des


travaux

 Il concentre les informations sur :


• Les équipements concernés
• Le travail à réaliser
• L’existence d’une gamme de coordination
• Les ressources chargées pour l’exécution : techniciens habilités, …
• Les coûts estimés
• La définition du matériel, de l’outillage, et la réservation des pièces
détachées pour lancement des approvisionnements si nécessaire
• L’ordonnancement des activités à effectuer et leur planification
• les imputations et autres centres de coûts

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• Etc.

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2. Processus de gestion de travaux
L’Ordre de Travaux (OT)

OT initialisé

Nomenclature 
équipement
Achats

Identification – Responsable Imputations ‐ Centre de Coûts


Désignation
Documentation 
technique
Liste des  Gestion articles
équipements
Liste des opérations Poste exécutant Permis
Historique
Gammes

Préparation  Pièces de 
Outillage Réservations
gamme rechange

Planification Documentation Techniciens Sous‐traitance

Fiches suivi – Statut  Rapport 


Prévision de 
Pointage. Doc. avancement  technique
travaux
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Elaboration d’un OT

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2. Processus de gestion de travaux

 Exemple de liste des opérations d’un OT

No de l’OT

Liste des 
opérations

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2. Processus de gestion de travaux

 Il peut exister une multitude de petits travaux dont le coût de


réalisation est inférieur à celui de gestion d'un O.T.. En fonction
de l’analyse, on distingue trois types de procédures :
• La procédure normale : analyse du travail, élaboration de plans ou
de spécification, élaboration de l’OT
• La procédure courte : reprend les analyses faites antérieurement et
utilise du matériel codifié. C'est le cas de la plupart des travaux de
maintenance systématique (graissage, échange standard, etc.)
• La procédure simple : l'analyse est effectuée par l'exécutant lui‐
même. C'est le cas de petits travaux caractéristiques d'une
spécialité qui met en œuvre du matériel standard facilement
disponible
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2. Processus de gestion de travaux

 La courbe suivante représente le poids de ces petits travaux dans


l'ensemble de la maintenance
Nombre d’OT 
cumulés

de maintenance

 Pour limiter le nombre d’OT de courte durée, on :


• regroupe plusieurs travaux sur un même O.T. à condition d'être
réalisés par le même corps d'état ou la même entreprise

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• pointe les demandes de travaux au fur et à mesure de leur
réalisation sur un O.T. permanent ouvert à concurrence d'une
certaine valeur globale
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2. Processus de gestion de travaux
3. Orientation de la demande 

 La demande validée est remise au préparateur travaux EU ou


directement au responsable EE pour préparation,
ordonnancement et réalisation. Elle peut être aussi :
• orientée pour des études complémentaires
• identifiée comme travaux d’arrêt
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2. Processus de gestion de travaux
4. Préparation

 Le préparateur fait la liste des travaux à planifier. Il analyse


chaque opération pour la demande validée :
• Analyse détaillée de la demande
• Préparation de l’ordonnancement
• Affectation d’une gamme de coordination
• Définition, estimation et recherche des ressources nécessaires :
heures de main d’œuvre qualifiée, pièces, équipements de
remplacement, outillages spéciaux, sous‐traitance

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2. Processus de gestion de travaux
5. Ordonnancement des activités

Travaux  Opérations 
préparés Prod/Logist. Elaboration du planning
Plans, 
schémas etc E202
27 May '13
Indexation M T W T F
03 Jun '13
S S M T W T F
10 Jun '13
S S M T W T F S
17 Jun '13
S M T W

E202-1 03/06
E202-2 m onteur[2]
E202-3 echafaudeur[3]
E202-4 calorifugeur[2]
E202-5 m onteur[4];grue 10t[1]

Demande  E202-6
E202-7
m onteur[2];grue 10t[1]
m onteur[4];grue 10t[1]
E202-8 nettoyeur[3];pom pe HP 800bars[1]

Intervention E202-9
E202-10
m onteur[2];grue 50 t[1];cam ion plateau[1
chaudronnier[2]

Ordonnancement  E202-11
E202-12
E202-13
chaudronnier[4]
chaudronnier[2];repres
chaudronnier[4]

Fondamentaux  des activités E202-14


E202-15
E202-16
m onteur;cam ion plat
nettoyeur[3];pom pe HP 800bars[1]
inspecteur
m onteur[2];inspecteur

HSEQ – Permis –
E202-17
E202-18 m onteur[4];grue 50
E202-19 m onteur[2];grue

JSA‐ PdP – etc … E202-20


E202-21
m onteur[2];repre
m onteur[2]
calorifu
E202-22
E202-23 echafa
E202-24 17/06
E202-25 calorifu

Disponibilité 
intervenants

Planning et 
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disponibilité 
Production Matériel et  Prise en compte
outils dispos. de la co‐activité

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2. Processus de gestion de travaux
6. Réalisation

 Les exécutants réalisent le travail en respectant les règles du site

 Les Permis de travail et autres documents sont validés

 L’objectif des responsables de réalisation (chefs d'atelier,


surveillants de travaux, contremaîtres de réalisation) est de
maîtriser les coûts, les délais, la qualité en évitant tout accident

• La gestion du couple coût/durée est


décrite par la courbe ci‐jointe. Elle
passe par un minimum qui permet

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d’optimiser les coûts sans travailler
dans l’urgence si ce n’est pas
nécessaire

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2. Processus de gestion de travaux

 Attention aux travaux


supplémentaires qui sont
sources de risques, de délais et
de coûts imprévus
 Il faut donc les maîtriser en
gérant les demandes et
appliquer des procédures du
type MOC (Management Of
Change)
À l’issue des travaux, les intervenants font un 
Compte Rendu d’Intervention (CRI)
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Exemple de procédure de demande
de travaux supplémentaires
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2. Processus de gestion de travaux
7. Réception

• La réception est “l’acte par lequel le maître de l’ouvrage déclare accepter


l’ouvrage avec ou sans réserves. Elle intervient à la demande de la partie la plus
diligente, soit à l’amiable, soit à défaut judiciairement. Elle est, en tout état de
cause, prononcée contradictoirement” (Art. 1792‐6 CC)
• Est associé à l’acte de réception un transfert de responsabilités, ainsi qu’une
libération du mécanisme de paiement
• La réception se matérialise par un procès‐verbal de fin de travaux (clôture du
document de travail)

EXEMPLE DE CLÔTURE DES
TRAVAUX SUR PERMIS

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2. Processus de gestion de travaux
Exemple de PV de et fiche de non conformité

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2. Processus de gestion de travaux

• Elles peuvent être partielles


− Et déclencher un terme de paiement prévu suivant l’avancement des travaux
− Pour des éléments isolés (ballons, colonnes, machines, …)
− En atelier de préfabrication
− …
• ou finales
− Conformité des circuits par rapport aux plans
− Conformité du bon montage des équipements
− Des épreuves finales
− Des essais de boucle en instrumentation et régulation
− …
• Ces réceptions permettent de constater que les travaux concordent avec le
cahier des charges. Elles s’effectuent toujours de manière contradictoire entre :
− l’EE (généralement représentée par le chef de chantier)

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− et l’EU (généralement représentée par le superviseur)

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2. Processus de gestion de travaux

• On réalise 2 types de réception


− une réception technique dont le but est de vérifier que chaque phase du travail
a été réalisée correctement, conformément au cahier des charges et à la
gamme de travail
− une réception fonctionnelle ayant pour objectif de constater que le matériel
ou l’installation ayant fait l’objet d’une intervention, fonctionne correctement,
dans les conditions requises de sécurité

AVIS/D.I. OT/COMMANDE GAMME/MODE OP.

EXPLOITATION                   MAINTENANCE                  « CHEF » E.E.                  EXECUTANTS E.E.


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RECEP. FONCT.                    RECEP. TECHN.                RECEP. E.E.

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2. Processus de gestion de travaux

EXEMPLE DE RÉCEPTION DE TRAVAUX : POMPE CENTRIFUGE

Période de 
Phase Travaux Réception Partielle Réception Finale
garantie
• Maîtrise du chantier • Vérification  • Levée de réserves
Réception • Points de contrôle,  mécanique statique • Calorifuges, échafaudages
Technique de Surveillance et  • CRI • Plans TQC et documents
d’arrêt • Réserves
• Auxiliaires
• Tests procédés : P,T,F, …. • Contractuel
Réception 
• Vérifications dynamiques:
Fonctionnelle fuites, vibrations, …

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2. Processus de gestion de travaux
8. Bilans 

 Une étude comparative est faite pour identifier les écarts par
rapport au cahier des charges et aux estimations.

La liste des améliorations, modifications,


remplacements à prévoir pour de
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futures interventions est aussi éditée et


soumise à validation interne

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Préparation ‐ Planning

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Sommaire

 Objectifs

 Préparation des travaux

 Élaboration du planning

 Contrôle de l'avancement
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Objectifs de la planification

OBJECTIFS DE LA PLANIFICATION
 Faciliter l'exécution du projet

 Repérer les activités critiques pour le délai

 Améliorer la communication au sein de l'équipe

 Aider au contrôle des coûts

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Préparation détaillée

 Identifier ce qu'il faut faire


• Activités (ensemble de tâches par une même équipe)
• Tâches (composant une activité)

 Identifier les ressources nécessaires par activité

 Élaboration du planning : clarifier les contraintes


• Temps (date et durée)
• Enchaînement logique (relier)
• Ressources (qualité et quantité)
• Non‐simultanéité (co‐activité)
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 En déduire le calendrier et les dates‐clé

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Préparation détaillée

 Identifier les corps d'état impliqués dans le travail

 Définir le schéma de sous‐traitance (ou le valider)

 Ne pas dépasser une densité maximale de personnel

 Gros matériels (grues, pompes HP, camions spéciaux) :


• Identifier date et durée d'utilisation
• Lieu précis sur plan (risque de gêne)
• Backup en cas de problème technique

 Petits matériels : réserver ou déléguer


• Réservations : utiliser l'informatique (kitting)

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• Délégation : vérifier la bonne prise en compte

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Préparation détaillée

 Sécurité : identifier les contraintes


• Équipements de protection individuels et collectifs
• Surveillance spécifique (qualification et timing)
• Procédures d'isolement, vérification
• Vérifier prise en compte contractuelle et coûts

 Qualité : définir le plan de contrôle


• Autocontrôles (documentation ? personnel ?)
• Points de surveillance
• Points d'arrêt (connus du personnel de terrain)
• Vérifier prise en compte contractuelle et coûts
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Méthodes de planification

 Diagramme à barres (GANTT) :


• Utilisé pour les plannings simplifiés
• Permet bien de visualiser les durées
• Un trait horizontal par activité ou jalon
• Ne montre pas les marges ni la logique

 Méthode des chemins critiques (PERT) :


• Visualise les enchaînements logiques
• Permet d'apprécier la flexibilité
• Définit le chemin critique
• Pas toujours nécessaire pour un petit projet

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Exemple de Gantt

Activité Durée M1 M2 M3 M4 M5 M6 M7 M8 M9 M10


Installation compresseur (mois)

Appel d’offres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ XXX
Approbation commande ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ X
Fabrication ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Plans de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ XXXX……………………………..XXX
Livraison compresseur ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ XXXXX
Réception machine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ X…………………….X
GC / Fondations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ XXXXXXXXXX
Réseaux enterrés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ XXXXX…………..X
Structures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ XXXXXX
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Installation compresseur ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ XXXXX
Réception production ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ X
Tests de performance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ X XXX

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Schématisation Pert

Préfabrication Montage
(14 j.) 15/10
(5 j.)

01/10 ‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐ 30/10

COMMANDE
25/10 DEMARRAGE

Début au plus tôt

Marge libre = 10 jours

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Début au plus tard

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Exemple de Pert

0 Appel offres (1) 1 Fabrication (10) 11
‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐ ‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐ ‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐
0 1 11
Réception (1)
Approbation
4 12 14
‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐ ‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐ ‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐
Fondations (4) 9 Structures (3) 12 Installation (2) 14
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Allocation des ressources

 Matériel + Main‐d'œuvre = Coûts

 Connaissance marges utile pour lisser les ressources

 Intérêts du lissage :
• Évite des coûts inutiles (mob/démob)
• Améliore la sécurité (co‐activités)
• Facilite la communication
• Soude l'équipe de chantier
• Permet de faire face aux imprévus

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Courbe de charge typique

% Avancement
100 %
Fin de chantier

Rythme de croisière

Accélération
Temps
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Niveaux de détail du planning

 Niveau 1 : planning général


• Phases / principales activités uniquement
• GANTT, avec repérage du chemin critique
• Unités de temps : mois ou semaines
 Niveau 2 : planning par discipline
• PERT ou GANTT, avec chemin critique
• Études, appros et construction spécifiés
• Ressources humaines mentionnées
• Unités de temps : semaines ou jours
 Niveau 3 : planning détaillé par zone et spécialité

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• PERT en général, avec plan de charge
• Découpe en tâches élémentaires
• Unités de temps : jours, voire heures
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Niveaux de détail du planning

 Pour un petit projet, un planning de niveau 1 ou 2 est suffisant

 On peut être amené à réaliser un planning de niveau 3 (pour une


activité spécifique complexe située sur le chemin critique)
• Implication active des entreprises de construction, plan d'incitation
• Détails de mise à disposition des installations (impliquer
Production)

 Un planning de qualité se fait en partant de la fin, en incluant :


• Les dates de commande et de livraison des matériels‐clé
• Les raccordements (en marche ou à l'arrêt)
• Les séquences de pré‐démarrage et de démarrage
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• Les tests de performance (avant ou après démarrage)

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Contrôles et Optimisation

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Contrôle de l’avancement

 Contrôle basé sur le planning détaillé (Jalons, WBS)

 Importance de bien définir le responsable de chaque tâche

 Nécessite une organisation permettant, au jour le jour :


• de mesurer l'avancement physique (terrain)
• d'identifier causes et conséquences des écarts
• de décider des mesures correctives à prendre

 Pas toujours nécessaire pour un petit projet (sauf pendant un


arrêt)
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Comment réduire le délai

 Garder les objectifs et les jalons toujours présents à l'esprit


 Augmenter le nombre d'exécutants par équipe
 Augmenter la durée journalière du travail (attention !…)
 Travailler en mode parallèle plutôt qu'en mode séquentiel
 Faire par anticipation la chasse aux erreurs d'étude (audits)
 Standardiser les outils de planning (logiciels)
 Ne pas faire d'impasse sur la préparation des travaux
 Éviter les procédures ou outils trop complexes
 Filtrer impitoyablement les demandes de modification tardives

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 Choisir des superviseurs de chantier expérimentés
 Communiquer fréquemment avec l'équipe Projet
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Comment réduire le délai

Pour les petits et moyens projets,
ne pas faire une fixation sur le respect des délais…

Ce n'est jamais plus important que la Sécurité

C'est souvent moins important que le Coût du projet
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Parfois, ce n'est même pas important du tout…

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Analyse des travaux
Gammes de coordination ‐ Gammes d’exécution

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Sommaire
1. Introduction

2. La gamme de coordination

3. La gamme d’exécution

4. Cas particuliers des travaux d’arrêt d’unité

5. Le graphe d’enchainements

6. Elaboration du planning
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7. Nivellement des ressources

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1. Introduction

 La préparation du travail intègre toutes les tâches permettant de


réaliser l’intervention en respectant les objectifs fixés : la
Sécurité, les coûts, les délais et la qualité

 Elle doit être précise et comprend :


• L’analyse détaillée des travaux
• Les réquisitions pour les commandes et les approvisionnements
• L’ordre de travaux (O.T.) qui est la base de cette préparation
• La rédaction des appels d’offre 
si nécessaire
• Les études techniques, les plans
• Les plannings

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• Les estimations de 
ressources
• Etc.
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1. Introduction

 L’analyse des travaux permet une décomposition précise des


activités et met en évidence :
• les ressources en hommes et leur spécialité
• les moyens en matériel
• les pièces de rechange
• les points de contrôle qualité
• les consignes de sécurité
• la durée et les délais
• l’ordre de déroulement des tâches (l’ordonnancement)
• le planning
• les regroupements de travaux possibles pour les solutions de sous‐
traitance
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1. Introduction

 La base de l’analyse est la Fiche Technique. On y retrouve tous les


renseignements techniques nécessaires à la préparation

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Exemples de Fiches Techniques

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1. Introduction

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Exemples de Fiches Techniques
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1. Introduction

 Les risques financiers et humains liés aux travaux peuvent être bien supérieurs
au coût de réalisation et la responsabilité imputable à l’exécutant. Le
préparateur doit donc anticiper les contrôles nécessaires à une assurance
qualité compatible avec l’exigence de fiabilité de l’unité.
 La gamme de coordination permet d’organiser le travail et de :
• réduire les pertes de temps liées à l’absence d’intervenants ou aux risques de co‐
activité
• réduire les délais liés aux attentes de documents (permis), matériels et autres
pièces de rechange, etc.
 L’analyse intègre les contraintes de sécurité. Quand il est indispensable 
d’analyser en détail les opérations que 
l’exécutant doit effectuer, on établit une 
gamme d’exécution.
 Chaque O.T. doit être estimé (MO, fournitures et

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matériels) et vérifié en fin de réalisation. Écart
acceptable : environ 15 %

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1. Introduction

 Approvisionnement des pièces : l’objectif est d’optimiser le coût final de


l’équipement en tenant compte des contraintes suivantes :
• L’estimation que l’on a minimisée pour “faire passer” le projet
• le coût d’exploitation que l’on espère le plus faible possible pour du matériel performant
mais plus cher à l’achat
• le service maintenance qui recherche un matériel fiable et à faible délais
L’équipe Achats/Préparateur s’appuie sur les principes suivants :
• Spécifications techniques (data‐sheets, marque, type, référence 
constructeur, etc.)
• Normes ou réglementation
• Références des plans
• Produits et conditions opératoires
• Nature des contrôles et organisme habilité
• Lieu, date, documents à fournir, procédure particulière à suivre …
Afin d’éviter des stockages et manipulations de matériel coûteux
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et parfois dangereux, le matériel doit être livré en fonction des


besoins, en nombre, en lieu et en temps

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1. Introduction

 Certaines pièces sont déjà codifiées, parfaitement définies techniquement, et


stockées dans l’usine. Il suffit de s’assurer de leur disponibilité et de les
réserver pour les travaux. On dit alors que l’on effectue une réservation

Magasin de pièces 
détachées de l’usine

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Exemple de liste de réservation de pièces
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2. La gamme de coordination

 La gamme de coordination permet de décomposer le travail en


activités homogènes

2 7 1 7 3 4 5 6
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Exemple de gamme de coordination d’activités 9
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2. La gamme de coordination

1 Liste des activités : ensemble des tâches réalisées en continu par une même
équipe pour un même objectif

Exemple no1 : le coulage d’une dalle béton occupe une équipe de 3 personnes
pendant 1 jour, une “toupie” 3 fois pendant 1 heure. Le séchage dure 8 jours
a. En prenant la définition, il y a 5 activités :
− 3 activités “toupie” d’une heure chacune
− 1 activité “réglage, finition”, 3 maçons, durée un jour
− 1 activité “séchage” sans personnel, durée 8 jours

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b. Dans une approche plus large, on crée une seule activité de coulage de dalle
béton d’une durée de 9 jours avec une équipe moyenne de 3 personnes pendant
1 jour, la “toupie” étant intégrée. Il devient alors impossible de planifier l’activité
maçon ou la rotation de la “toupie”

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2. La gamme de coordination

Exemple no2 : cas d’un échangeur. Les opérations intégrant la grue peuvent être
considérées ou pas comme des activités :
• Le démontage du fond de calandre nécessite l’utilisation d’une grue : le grutage peut être
considéré comme une activité réalisée en parallèle à celle du démontage ou l’intégrer à celle‐
ci. La première démarche a un intérêt si l’on se charge de la planification de la grue alors que
la seconde laisse à l’entreprise qui assure les travaux le soin d’organiser l’occupation de sa
grue.
NB : On peut laisser l’exécutant s’organiser pour utilisation de matériels banals, mais par contre
en cas de matériels très couteux (grues de 200 Ton par exemple), c’est l’entreprise utilisatrice qui
s’assure de la coordination de ce matériel très onéreux.
Exemple no3 : On regroupe les activités de plusieurs corps de métiers sous une seule
activité. Par exemple si un échangeur est démonté du site puis nettoyé et réparé en
atelier, et enfin réinstallé sur site on peut ne considérer que 3 activités : démontage sur
site, remise en état à l’atelier, remontage sur site.
• vue de l’atelier, la remise en état comporte plusieurs 
activités
• Par contre pour le préparateur de l’entreprise utilisatrice, 
cette décomposition peut être simple, rapide et suffisante, 
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soit une seule activité
Il existe donc plusieurs possibilités de décomposition d’un travail
en activités. Ces méthodes sont indissociables de la politique de
maintenance et de l’expérience des préparateurs.
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2. La gamme de coordination

2 Corps d’état : indique le principal corps d’état de l’activité. On


utilise des abréviations pour identifier ces paramètres :
CA Calorifugeur
EC Échafaudeur
EL Électricien
EX Exploitant Fabrication
2
FU Fumiste
GR Grutier (en principe intégré dans le coût de la grue)
IN Inspecteur (Inspection)
MA Maçon
ME Mécanicien
MO Monteur
NE Nettoyeur
PE Peintre
RE Régleur Instrumentiste
SM Spécialiste Mécanicien

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SO Soudeur Tuyaut.
SS Soudeur Spécialiste (Inox)
RA Radiographie
SU Spécialiste Sécurité
TU Tuyauteur‐chaudronnier
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2. La gamme de coordination

3 Durée et équipe moyenne – durée totale :


• La durée moyenne est la durée calendaire de l’activité
• L’équipe moyenne est le nombre moyen de personnes présentes
dans l’équipe
• La durée totale est le nombre de jours‐hommes (sert aussi à
estimer les coûts)
• En général, la durée totale est égale au produit de la durée
moyenne par l’équipe moyenne. Dans les 1er exemple précédent
(cas de la dalle béton), la durée moyenne est de 9 jours, la durée
totale est de 3 jours‐hommes

3
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2. La gamme de coordination

 Estimation des temps

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Tableau de temps moyens pour travaux de montage (bordereau tuyauterie)
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2. La gamme de coordination

 Autres méthodes d’estimation des temps :


• Remplacement de joint entre brides : estimé à 100 mm à l’heure
pour une équipe de 2 personnes
• Une soudure sur tuyauterie est estimée à :
− 1,5” à l’heure en position
− 2” à l’heure en rotation

 La fiabilité du travail réalisé est importante, non seulement pour


son influence sur le coût de maintenance mais aussi sur le coût de
défaillance. On dit souvent qu’il est plus rentable de chercher à
réduire le nombre de pannes quitte à augmenter le coût de
chaque intervention qu’en recherchant le plus faible coût unitaire
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2. La gamme de coordination

4 Contraintes – Gros matériel : les matériels non comptabilisés en activité (grues,


camions, pompes H.P…) sont identifiés (pour l’estimation par exemple)

5 Sécurité : Inclut toute action sécurité (plan de platinage, permis, etc.) dont l’exécutant
devra tenir compte
AT.P. Autorisation de travail permanent
AT.J. Autorisation de travail journalier
AT.Q. Autorisation de travail par quart d’exploitation

P Fe Permis de feu
P Pe Permis de pénétrer

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P Ci Permis de circuler
P Fo Permis de fouille
P Ga Permis de gammagraphie
5
T.S. Tenue spéciale
EAA Combinaison étanche à adduction air
CAA Cagoule à adduction d’air

PI Plan isolement

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2. La gamme de coordination

6 Qualité : indissociable de la maintenance, le système d’assurance


qualité utilise un ensemble de points de contrôles en cours ou en fin de
l’activité.
a. Il existe plusieurs type de Points de contrôle :

− les points d’autocontrôle (AC) : on demande à l’exécutant un autocontrôle de


son travail. Ceci couvre des opérations simples (prise de dimension, lecture de
pression ou de vitesse, etc.)
− les points de surveillance (PS) : c’est un point d’autocontrôle doublé d’un
contrôle facultatif par un “contrôleur” identifié : chef équipe, surveillant de
travaux, agent d’exploitation
− les points d’arrêt (PA) : c’est un point de contrôle obligatoire validé par un
contrôleur. Le travail ne peut continuer qu’à la condition d’avoir eu le visa du
contrôleur
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2. La gamme de coordination

b. Intégration des points de contrôle dans la gamme de coordination : on


intègre un point de contrôle en utilisant la colonne “qualité” : AC, PS, PA,
en précisant le corps d’état visant le document (PS (FA) point de
surveillance fabrication ‐ PS (IN) point de surveillance inspection ‐ PA (IN)
point d’arrêt validé par l’inspection)

7 Enchaînement des activités : les activités peuvent se dérouler en série ou


en parallèle. On identifie donc dans la gamme les activités se déroulant
strictement avant (antécédent) ou strictement après (subséquent), ce qui
permet de situer une activité parmi les autres

Antécédents Subséquents

7 7

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2. La gamme de coordination

 Antécédents et subséquents
• Celles qui précèdent strictement l’activité en cours s’appellent des antécédents,
celles qui la suivent immédiatement sont les subséquents
• L’enchaînement consiste à indiquer la ou les activités qui doivent être terminées
pour qu’une autre puisse débuter. On précise aussi la ou les activités qui pourront
commencer lorsque l’activité étudiée sera terminée
• Si une activité n’a pas d’antécédents, alors c’est la première à réaliser. Celle qui
termine les travaux n’a pas de subséquents
• Sur une gamme de coordination, il y a autant d’activités notées en antécédent
qu’en subséquent, ce qui permet de contrôler une erreur éventuelle
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3. La gamme d’exécution

 Suivant la complexité des activités, on peut les décomposer en tâches.


Cette décomposition de l’activité est appelée “GAMME D’EXÉCUTION”

• La principale particularité de ces tâches est d’être chronologique puisque


l’équipe prévue en regard de l’activité doit réaliser une série de tâches qui

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se succèdent les unes aux autres
• On peut rajouter l’outillage spécifique à chaque tâche, des contrôles
particuliers ou autres travaux très spéciaux
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3. La gamme d’exécution

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Exemple de gamme d’exécution
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4. Cas particulier des travaux d’arrêt d’unité

PHASE 0 : Unité en marche avant arrêt :  PHASE 3 : Essais ‐ mise en service


• Échafaudages • Décondamnations
• Décalorifugeage • Déplatinage opération
• Préparation électricité • Tests étanchéité
• Travaux avant arrêt, etc. • Tests de boucles, etc.

PHASE 1 : Mise à disposition de l’installation PHASE 4 : Unité en marche après arrêt


• Travaux de mise à disposition d’équipements • Dépose échafaudages
• Platinage opération • Calorifugeage
• Condamnations (électrique, mécanique,  • Nettoyages, etc …
hydraulique ,..)

PHASE 2 : Travaux sur appareils
• Platinage travaux
• Nettoyages, Ouverture, Inspection . . . 
• Travaux mécaniques, chaudronnerie tuyauterie, 
robinetterie Les différentes phases de 
• Travaux électriques, travaux d’instrumentation travaux d’arrêt d’unité 

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• Travaux neufs
• Réceptions ‐ Epreuves
• Fermeture
• Déplatinage maintenance

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4. Cas particulier des travaux d’arrêt d’unité

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Gamme spécifique liée à des travaux d’arrêt
(épreuve réglementaire)
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4. Cas particulier des travaux d’arrêt d’unité

Préparation de travaux d’arrêt d’unité : Coordination Gammes et équipements

Phase 1 :  Phase 2 :  Phase 4 :  Phase 5 : 


Marche avant  Mise à  Phase 3 : Travaux d’arrêt Remise en  Marche 
Arrêt  disposition service après Arrêt

xxxx
F202
C201 Phase 1
B2013 Phase 1
Phase 1 Phase 2
E203 Phase 2
Phase 1 Phase 3
Phase 1 Phase 2
Phase 2 Phase 3
Phase 3 Phase 4
Phase 2 Phase 4
Phase 3

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Phase 4 Phase 5
Phase 3 Phase 5
Phase 4
Phase 4 Phase 5
Phase 5
Phase 5
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5. Le graphe d’enchaînements

Quand la gamme de coordination est terminée, les antécédents et


subséquents remplis, on peut tracer le graphe de déroulement des
activités. Deux types de graphes sont possibles :
• Représentation de l’activité par une flèche
• Représentation des liens par une flèche

 Représentation de l’activité par une flèche


• Chaque activité est représentée
Activité 1 Activité 2 par une flèche, limitée par deux
cercles signifiant le début et la
fin. On reprend sur chaque trait
Activité 3 le libellé de l’activité, la durée, le
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nombre et la qualification des


intervenants

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5. Le graphe d’enchaînements

 Exemple de graphe

Activité 1 Activité 2 Activité 4

Activité 3

Activités  N° Activités  Durée 


antécédentes subséquentes (jrs)
Activité 7
/ 1 2 5
Activité 5 1 2 4 4
/ 3 4 6
2,3,7 4 / 3
/ 5 7 3

© 2014 ‐ IFP Training
Activité 6
/ 6 7 2
5,6 7 4 3

RC ‐ GM TXA ‐ 03670_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 01/07/2014  26

5. Le graphe d’enchaînements

Exemple de graphe 
d’enchaînements lié à une 
gamme de coordination 
© 2014 ‐ IFP Training

RC ‐ GM TXA ‐ 03670_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 01/07/2014  27


6. Élaboration du planning

 Il existe deux techniques


principales de planification :
• Le PERT : (Program Evaluation
Review Technique), outil de
visualisation de l’enchaînement
des tâches, permettant de traiter le
projet sous forme de chaîne
d’événements

• Le diagramme de Gantt :
Outil de présentation graphique de
la chronologie des différentes
activités

© 2014 ‐ IFP Training
RC ‐ GM TXA ‐ 03670_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 01/07/2014  28

6. Élaboration du planning

1. Planning par enchaînements (schéma PERT)

Début au plus tôt

0 Activité A 5 Activité B
9
‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐ ‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐ ‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐
5 jrs 4 jrs
0 5 9

Début au plus tard
Activité C

6 jrs

L’activité C a une marge libre


0 de 3 jours, cette activité peut
© 2014 ‐ IFP Training

‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐ commencer trois jours plus


3 tard. Elle se terminerait à ce
moment là en même temps
que la B

RC ‐ GM TXA ‐ 03670_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 01/07/2014  29


6. Élaboration du planning
Activités  N° Activités  Durée 
antécédentes subséquentes (jrs)

/ 1 2 5
1 2 4 4
0 Act 1 5 Act 2 9 Act 4 12
/ 3 4 6
0 5 9 12
5 jrs 4 jrs 3 jrs 2,3,7 4 / 3
/ 5 7 3
/ 6 7 2
0 Act 3
5,6 7 4 3
3
6 jrs Act 7

3 jrs
 Principe de construction du schéma :
0 Act 5 3 • dates au + tôt : de Gauche à Droite
3 3 jrs 6 • dates au + tard : de D à G

Act 6
 La marge est la différence entre début
0
au plus tard et début au plus tôt.
4 2 jrs Lorsqu’il n’y a pas de marge c’est le

© 2014 ‐ IFP Training
chemin critique.

RC ‐ GM TXA ‐ 03670_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 01/07/2014  30

6. Élaboration du planning

b. Représentation des liens par une flèche

Chaque activité est représentée par un rectangle (ou un cercle). L’ordre du


déroulement des activités les unes par rapport aux autres est représenté par des
Représentation de 2 activités successives
flèches.

Activité 1 Activité 2 Activité 4 Activités  N° Activités  Durée 


antécédentes subséquentes (jrs)

/ 1 2 5
1 2 4 4
Activité 3
/ 3 4 6
2,3,7 4 / 3
/ 5 7 3
/ 6 7 2
Activité 5
Activité 7 5,6 7 4 3
© 2014 ‐ IFP Training

Activité 6

Exemple de représentation de graphe de déroulement


RC ‐ GM TXA ‐ 03670_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 01/07/2014  31
6. Élaboration du planning

2. Planning à barres (Gantt) : différentes formes de planning


Chemin Critique

 Les plannings indiquent les fondamentaux en terme de délais, de


durée et de gestion de travaux :
• Les jalons
• Le chemin critique
• Les marges

© 2014 ‐ IFP Training
• …

RC ‐ GM TXA ‐ 03670_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 01/07/2014  32

6. Élaboration du planning

 Dans l’exemple ci‐contre les activités sont


liées entre elles : pour débuter la 4, il faut
que les activités 2 et 3 soient terminées
• L’ensemble de ces liaisons définit les
enchaînements
• Les dates limites de début et de fin de
l’activité s’appellent les jalons
L’activité 3 peut commencer
au plus tôt à 0 et au plus
Dans la représentation tard à 3 d’où les termes
ci‐contre, le chemin 1‐2‐ début au plus tôt et début
4 n’a aucune souplesse. au plus tard. De la même
On dit que ces activités façon on peut définir des
constituent le chemin dates de fin au plus tôt (ici
© 2014 ‐ IFP Training

critique 6ème jour) et fin au plus tard


(ici 9ème jour)

RC ‐ GM TXA ‐ 03670_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 01/07/2014  33


6. Élaboration du planning

L’activité 6 possède une marge d’1 jour. La 7 a une marge de 3 jours.


On appelle marge libre une marge qui n’a aucune influence sur les
dates d’autres activités. La marge libre est la différence entre la fin
au plus tôt d’une activité et le début au plus tôt de l’activité
suivante.

La marge libre de l’activité 3 est ici de 3 jours, celle de l’activité 6 de


1 jour et celle de l’activité 7 de 3 jours.

La 7 peut se terminer au plus tard le 9ème jour si elle commence au


plus tard le 6ème. Ainsi, les activités 5 et 6 peuvent se terminer à
cette date si elles commencent au plus tard le 3ème jour pour
l’activité 5 et le 4ème jour pour l’activité 6.

Lorsqu’on cale des activités au plus tard on fait


apparaître la marge totale.

Elle est ici de 3 jours pour l’activité 5 et de 4 jours

© 2014 ‐ IFP Training
pour l’activité 6. La marge totale est la différence
entre les dates au plus tôt et dates au plus tard
d’une activité (différence entre début au plus tôt
et début au plus tard, ou bien différence entre fin
au plus tôt et fin au plus tard).
RC ‐ GM TXA ‐ 03670_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 01/07/2014  34

6. Élaboration du planning

 Représentation des jalons, chemin critique et marges sur un


planning

• Chemin critique : 1‐2‐4


© 2014 ‐ IFP Training

• Activité 6 : marge libre 1 jour et marge totale 4 jours

RC ‐ GM TXA ‐ 03670_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 01/07/2014  35


6. Élaboration du planning

Gammes

+
Ressources

Planning final : outil global permettant


de gérer le travail de préparation, puis
de suivre avec précision la progression

© 2014 ‐ IFP Training
du chantier

RC ‐ GM TXA ‐ 03670_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 01/07/2014  36

7. Nivellement des ressources

 Nivellement des ressources : la charge d’une entreprise peut être très


variable et peut poser des contraintes d’occupation du personnel
pendant les jours creux et de qualification pendant les périodes de
pointe. Les conséquences peuvent être :
• Financières
• Sécurité
• Qualité ‐ Technique
• Délais

 Il est donc important de niveler les ressources des entreprises. Trois


niveaux de nivellement sont généralement retenus :
• nivellement dans le délai prévu en jouant sur les marges des activités non
critiques
• nivellement en modifiant la durée de certaines activités et donc sur le
© 2014 ‐ IFP Training

nombre de personnes requises sans influencer la durée des travaux


• nivellement en cherchant un compromis entre surcoût lié à une
augmentation de la durée des travaux et des passages en horaires décalés
RC ‐ GM TXA ‐ 03670_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 01/07/2014  37
7. Nivellement des ressources

© 2014 ‐ IFP Training
Exemple de ressources non optimisées
RC ‐ GM TXA ‐ 03670_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 01/07/2014  38

7. Nivellement des ressources

Ressources 
Tâche B 201-05 déplacée du lundi début après midi
optimisées au mardi début après midi , sans affecter la date
finale de mise à disposition, tout en jouant sur les
marges « Totales » des tâches pouvant le supporter

Abaissement du sureffectif de 10 à 4
hommes/jour
© 2014 ‐ IFP Training

RC ‐ GM TXA ‐ 03670_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 01/07/2014  39


Raffinage-Chimie
———

NOM: ……………………………………………… .................... Prénom : .................................................

Date : ................................................... Évaluation : .............................................

ÉCHANGEURS GAMME

— Quiz —

GM STR - 08896_A_F - Rév. 0 08/07/2013


1

Vous avez en charge la préparation et la réalisation des travaux suivants concernant l’échangeur à
tête flottante ci-après de type AES. Cet échangeur est calorifugé.

Las travaux principaux prévus sont : le nettoyage, la visite et l’épreuve réglementaire côté faisceau
et côté calandre (on suppose qu’il n’y a pas de retubage).

1 - Décrire succinctement les opérations successives à prévoir depuis l’arrêt de l’installation


jusqu’à sa remise en service, et si possible dans l’ordre d’intervention

2 - Compléter la case “ intervenant ” (Exploitant, sous-traitant, entreprise principale)

3 - Pour chaque opération, décrire les risques à prendre en compte et les précautions que
vous proposez

08296_A_F © 2013 - IFP Training


08296_A_F
N° Opérations Intervenant Risques à prendre en compte et conséquences Précautions - Remarques

4
2

© 2013 - IFP Training


6

9
08296_A_F
N° Opérations Intervenant Risques à prendre en compte et conséquences Précautions - Remarques

10

11

12

13
3

14

© 2013 - IFP Training


15

16

17

18
08296_A_F
Plaque Plaque Boîte de
tubulaire tubulaire distribution
arrière Calandre Tubes Tirant avant

Tête flottante Cloison


4

© 2013 - IFP Training


Couvercle Couvercle de
de calandre distribution

Chicanes
Demi-lune
D MTE 005 B1

(contre-bride)
Application : organisation des travaux
Optimisation et nivellement des ressources

RC ‐ GM TXA ‐ 08751_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 01/07/2014 

Application : planning de travaux

 Les travaux consistent à nettoyer un échangeur. Les intervenants


de l’entreprise MontetNetoitou sont des Monteurs (MO) et des
Nettoyeurs (NE)
© 2014 ‐ IFP Training

Démontage de l’échangeur Nettoyage en cours

RC ‐ GM TXA ‐ 08751_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 01/07/2014  1


Application : planning de travaux

Planning des travaux

© 2014 ‐ IFP Training
Fiche technique de l’échangeur
RC ‐ GM TXA ‐ 08751_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 01/07/2014  2

Application : planning de travaux

1. Travail à réaliser : en fonction


du planning au dessus, établir
le diagramme des ressources
en remplissant le tableau du
bas

Qu’en pensez‐vous ?
© 2014 ‐ IFP Training

RC ‐ GM TXA ‐ 08751_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 01/07/2014  3


Application : planning de travaux

2. Travail à réaliser : optimiser


le planning de façon à ne
jamais dépasser 4 Nettoyeurs
tout au long du chantier

© 2014 ‐ IFP Training
RC ‐ GM TXA ‐ 08751_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 01/07/2014  4

Application : planning de travaux

3. Travail à réaliser : optimiser


le planning de façon à ne
jamais dépasser 4 Nettoyeurs
et 4 Monteurs tout au long du
chantier (vous pouvez
rallonger des durées en
restant dans la marge libre)

Conclusion ?
© 2014 ‐ IFP Training

RC ‐ GM TXA ‐ 08751_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 01/07/2014  5


Raffinage-Chimie
———

PRÉPARATION DES TRAVAUX


SUR UN ÉCHANGEUR

GM TXA – 05730_A_F - Rév. 0 06/05/2015


© 2015 - IFP Training
TRAVAIL DEMANDÉ

On réalise les travaux courants d’entretien sur l’échangeur E 202.

1. Faire la liste des activités de ces travaux.

2. Indiquer les antécédents et subséquents.

3. Estimer le temps et le nombre de personnes pour chaque activité.

4. Définir les corps de métier.

Une quarantaine de tubes dudgeonnés seront à changer

05730_A_F © 2015 – IFP Training


TWO-PASS FLOATING HEAD EXCHANGERS
– Data sheet –
1/6

1 4

2 3
1 2 3 4 5

GASKET 1 2 3 4 5
Ext. 585 915 915 935 935
Int. 550 850 850 860 860 Item no.: E 203
TYPE I I I II II Area: Gasoline stabilization
Unit: 200
Material Metal- — — — —
plastic
Thickness 3 8 — — —

GENERAL INFORMATION
Manufacturer: Total weight (empty):
Type Expansion joint:
Heat transfer area Height:
Subject to codes: Yes No Position V H
Insulated Yes No
SHELL BUNDLE
Fluid: gasoline Material: Fluid: circulating gasoil refux Material:
Outer diameter: : 30” Lenght : Number of tubes: 620 Lenght: 3400
Thickness: Weight: Tube diameter Total weight :
Useful volume Annealed Oui Non Volume: SOUDE DUDGEON
Design pressure: Test fluid: water (min 6°C) Design pressure: Test fluid: water (min 6°C)
Test pressure: 33,2 Nett. chim. : Test pressure: 49,7 Chemical clean:

HANDLING EQT: CRANE: 10-ton HOIST: possible GANTRY:

GASKET JOINTS
THREADED RODS DESIGNATION
No. SERIES JOINT Notes
L Nbr Material Liquid Input/Output
1 – 1' 8” 300 Spiral- 24 140 12 B7 Gasoline outlet
wound
2 – 2' 6” — — 20 125 12 — Gasoline inlet
3 – 3' 4” — — 20 110 8 — Gasoil outlet
4 – 4' 4” — — 20 110 8 — Gasoil inlet
a–b
D T 3184 C

c–d 5

05730_A_F © 2015 – IFP Training


ÉCHANGEURS À TÊTE FLOTTANTE
– Opérations nécéssitées par les différentes épreuves – 2/6

F : faisceau AE : anneau d’épreuve FC : fond de calandre


C : calandre TF : tête flottante TD : tampon distributeur
D : distributeur CB : contre bride JP : joints pleins

1 - Isolement échangeur

2 - Démontages FC/TF/TD
pour test étanchéité
faisceau

3 - Montages EA/JP sur tuy. C


pour recherche tubes
fuyards
D T 3185 B

05730_A_F © 2015 – IFP Training


ÉCHANGEURS À TÊTE FLOTTANTE
– Opérations nécéssitées par les différentes épreuves – 3/6

2 bis - Démontages FC/TF/TD


pour sortie faisceau

3 bis - Montages EA/JP sur tuy. C


pour recherche tubes fuyards
D T 3185 C

05730_A_F © 2015 – IFP Training


ÉCHANGEURS À TÊTE FLOTTANTE
– Opérations nécéssitées par les différentes épreuves – 4/6

4 - Démontage AE/D
pour sortie faisceau

5 - Montages
D et CB/TD/TF/JP
Pour épreuve faisceau

6 - Démontages
TF/ensembles DTD
JP sur tuy D
pour montage
D T 3185 D

05730_A_F © 2015 – IFP Training


ÉCHANGEURS À TÊTE FLOTTANTE
– Opérations nécéssitées par les différentes épreuves – 5/6

7 - Montages F dans C/TF


ensemble D, TD, JP, sur tuy D
pour épreuve joint TF
pour test étanchéité
faisceau

8 - Montages FC
pour épreuve C

NB : les JP sur tuy.D sont déposés

9 - Mise en ligne
échangeur
D T 3185 E

05730_A_F © 2015 – IFP Training


ÉCHANGEUR À TÊTE FLOTTANTE 4/6
— Enchaînement des opérations —

oui Échangeur non


sale ou
entartré

2 bis 2

Nettoyage faisceau
et calandres

3 bis 3

4 4

Réparation Nettoyage et
éventuelle réparations éventuels

Épreuve par tube


(ceux réparées) possible

oui Epreuve non


OK

6 6

7 3 bis

8 Bouchonnage tubes

9 4
D T 4284 A

05730_A_F © 2015 – IFP Training


N° de la gamme N° appareil :
GAMME DE COORDINATION de coordination : Unité :
Secteur :

05730_A_F
N° BR/OT/... Demandeur : Préparateur : Objet : Unité de Date :
temps :

rise
total

nne
Activités Activités Contraintes gros
Liste des activités Sécurité Qualité

Corps
Du

d'état
antécédentes subséquentes matériel

Équipe


moyerée

Entrep
Temps
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15

© 2015 – IFP Training


16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
D GEN 1013 D
N° de fiche N° appareil :
GRAPHE D’ENCHAÎNEMENT Unité :

05730_A_F
Secteur :
Préparateu

© 2015 – IFP Training


D GEN 1013 G
N° de fiche N° appareil :
Unité :

05730_A_F
PLANNING TRAVAUX
Secteur :

Planning calendaire
Corps
d'état Planning par rapport à J-0

N° d'ordre

Entreprise
N° activités
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16

© 2015 – IFP Training


17
18
19
20
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22
23
24
25
26
27
28
29
30
D GEN 1013 C
N° de la gamme N° appareil :
de coordination : Unité :
RÉSERVATION

05730_A_F
Secteur :

D.T. N° lieu Demandeur


Date de la demande
Livraison date Préparateur
Isolement Montage Épreuve Nom du demandeur limite

N° PLAN

re
N° CODE Date QUANTITÉ

rvice
ou dossier DÉSIGNATION MATIÈRE OBSERVATIONS

Nomb
MAGASIN réservation

Repè
en se re
technique Demandée livrée

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D GEN 1013 F
ESTIMATION DU COÛT DES TRAVAUX

Total :

05730_A_F © 2015 – IFP Training


Raffinage-Chimie
———

PLANIFICATION APPLIQUÉE À UN REMPLACEMENT


DE POMPES AVEC RÉFECTION MASSIF

— Exercice —

GM TXA - 05504_A_F - Rév. 1 06/06/2015


© 2015 - IFP Training
1

CHANGEMENT DES POMPES RÉFECTION DES MASSIFS

pan
By bas
it
déb ON
6 01
SC OF
F
2
pe
Pom he
ur rc
ate Ma
Vari 1
pe
Pom he M
Ma
rc 602
PB

A
601
PB

pe
lam
test
1
P60
D MAC 3158 A

– Ligne Ø 50 en Armylor (REF.) et Ø 80


– Carrelage anti-acide sur tout le massif
– Armoire pour LRC et PRC

05504_A_F
05504_A_F
N de la gamme N appareil :
GAMMEDECOORDINATION de coordination : Unité :
Secteur :

B.R. n Demandeur : Préparateur : Objet : Unité de Date :


temps
é

rise
t ot al

nne
Activités Activités Contraintes gros
Liste des activités

Corps
D

d'ét at
Équipe
antécédentes subséquentes matériel
Qualit é

Sécurit

N fiche
moyuerée

Ent rep
Temps
1 – – – – – –
2 – – – – – –
3 – – – – – –
4 – – – – – –
5 – – – – – –
6 – – – – – –
2

7 – – – – – –
8 – – – – – –
9 – – – – – –
10 – – – – – –
11 – – – – – –
12 – – – – – –
13 – – – – – –
14 – – – – – –
15 – – – – – –
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18 – – – – – –
19 – – – – – –
20 – – – – – –
21 – – – – – –
22 – – – – – –
23 – – – – – –
24 – – – – – –
25 – – – – – –
26 – – – – – –
27 – – – – – –
28 – – – – – –
29 – – – – – –
30 – – – – – –
D GEN 1013 A
05504_A_F
N° de fiche N° appareil :
GRAPHE D’ENCHAÎNEMENT Unité :
Secteur :
Préparateu
D GEN 1013 G
3
05504_A_F
N° de fiche N° appareil :
PLANNING TRAVAUX Unité :
Secteur :

Planning calendaire
Corps
d'état Planning par rapport à J-0

N° d'ordre

Entreprise
N° activités
1
2
3
4
5
6
7
8
9
4

10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
D GEN 1013 C
Appel d’offres ‐ Contrats

RC ‐ GM STR ‐ 04733_A_F ‐ Rév. 2 ‐ 20/10/2013

Sommaire
1. Processus achats
2. Différentes qualifications des contrats
3. Comparaison contrat Achat‐Vente/contrat Entreprise
4. Le contrat d’entreprise
5. Obligations de moyens ≠ Obligations de résultats
6. Autres obligations de l’Entreprise Extérieure
7. Modes de rétribution du contrat d’entreprise
8. Différentes clauses d’un contrat
9. Exemple de structure d’un contrat de maintenance
©  2013 ‐ IFP Training

10. Suivi du contrat


11. Suivi des travaux
RC ‐ GM STR ‐ 04733_A_F ‐ Rév. 2 ‐ 20/10/2013 1
1 ‐ Processus achats

1 2 3 4 5 6 7 8

Sélection 
APS – APD  fournisseurs 
Émission besoin  Rédaction cahier  Négociation 
Stratégie  Constitution  Lancement  Réception 
par un service de  des charges  mise en forme  Réalisation
d’approche du  cahier des  appel d’offres Paiement
l’entreprise technique du contrat
marché charges 
commercial

Du besoin, ………, à l’acquisition d’un bien

© 2013 ‐ IFP Training
RC ‐ GM STR ‐ 04733_A_F ‐ Rév. 2 ‐ 20/10/2013 2

1 ‐ Processus achats
Service demandeur Service Achats Fournisseur

Naissance du besoin
Documentation

Définition du besoin : CCTP, 
Spécifications, Résultats attendus

Réglementations Consultation
Proposition

Comparaison propositions, Première 
sélection

Négociation
© 2013 ‐ IFP Training

Décision

Commande
RC ‐ GM STR ‐ 04733_A_F ‐ Rév. 2 ‐ 20/10/2013 3
1 ‐ Processus achats
Service demandeur Service Achats Fournisseur

Commande
Accusé réception

Vérification Cde/AR

Contrôles – Visites ‐ Relances


Réalisation

Contrôles sécurité, qualité, quantité Mise à disposition
Transport

Contrôles Obligations de résultats

Documentation
Facturation

PV Réception Vérification Identité

© 2013 ‐ IFP Training
Paiement

Service Comptabilité
RC ‐ GM STR ‐ 04733_A_F ‐ Rév. 2 ‐ 20/10/2013 4

2 ‐ Différentes qualifications des contrats

 L’acte d’achat constitue un engagement contractuel bilatéral entre


acheteur et vendeur. Différents textes de base du livre III du Code Civil
traitent des règles usuelles à respecter par les deux parties dans ce type
d’engagement

 Dans le cadre de son fonctionnement normal d’entreprise, l’EU émet un


certain nombre d’actes d’achat diversifiés. Ils sont classés en trois
catégories :
1. Contrat d’achat‐vente : concerne l’acte d’acquisition d’un bien tel que :
achat de matière première, outillage, emballage, machine, matériel,
pièce de rechange, … : “Il s’agit d’un engagement de donner ou de livrer
quelque chose”
2. Contrat d’entreprise : qui concerne des prestations portant sur des
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travaux, des services, … : “Il s’agit d’un engagement de faire ou ne pas


faire quelque chose”
3. Contrat de “louage de main d’œuvre” : qui concerne une prestation
reposant exclusivement sur le contexte du travail temporaire
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3 ‐ Comparaison contrat Achat‐Vente/Contrat Entreprise

 Plusieurs similitudes existent entre contrat d’achat vente, et contrat


d’entreprise :
• condition de validité et de nullité
• l’accusé de réception de commande
• obligation de résultat
• obligation de renseignement et de conseil, …
 Pour les distinguer, on examine les critères suivants :
• économique : valeur relative de la matière ou des fournitures et du travail
• spécificité : importance du travail d’adaptation sur un produit catalogué
• conception : exécution d’un travail conçu 
par le client ou par le fabricant

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4 ‐ Le contrat d’entreprise

 “Le contrat d’entreprise est une convention par laquelle une personne
physique ou morale s’engage à exécuter un travail pour une autre
personne physique ou morale, de façon indépendante et sans la
représenter”

 Nécessité du contrat
• Fixation des règles (techniques, liées à la sécurité, aux délais, au coût, à la
qualité, ….)
• Respect des règles fixées par les deux parties
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• Connaissance des conditions (opposabilité des clauses)


• Protection des interlocuteurs

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4 ‐ Le contrat d’entreprise

 Le contrat d’entreprise, plus complexe dans son approche que le


contrat d’achat‐vente, présente des spécificités que l’on retrouve sous
les thèmes suivants :
• l’obligation de faire
• la détermination du prix
• le statut de la propriété
• la réception
• les garanties
• la résiliation, …
• …, et le problème spécifique de la sous‐traitance

 Il est recommandé :
• de bien étudier les avantages et inconvénients des deux types de contrats
• de décider avec l’entrepreneur ou le fournisseur retenu de la forme du

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contrat et de le spécifier

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5 ‐ Obliga on de moyens ≠ Obliga ons de résultats

2 alternatives à 
disposition de l’EU

Définir et 
Demander 
atteindre 
des 
un 
résultat + moyens
+
+ +

Dans l’obligation de résultats, l’EU n’a Dans l’obligation de moyens, c’est au


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pas à faire la preuve de la faute de l’EE donneur d’ordres de faire la preuve de


car celle‐ci est présumée. En cas de la faute de l’EE en cas de problème
problème, c’est donc à l’EE de prouver
qu’elle n’a pas pu remplir ses obligations
en raison d’une cause
RC ‐ GM STR ‐ 04733_A_F ‐ Rév. 2 ‐ 20/10/2013 9
5 ‐ Obliga on de moyens ≠ Obliga ons de résultats

 Obligation d’arriver au résultat pour lequel l’EE s’est engagée,


dans la mesure où ce résultat est :
• Quantifié (avec des tolérances) dans le cahier des charges
• Mesurable à la réception

 En cas d’inexécution par l’EE de ses obligations, possibilités de :


• Pénalités de retard
• Dommages et intérêts
• Résiliation de contrat

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6 ‐ Autres obligations de l’Entreprise Extérieure

 Parmi toutes ses obligations contractuelles, l’EE doit :


• effectuer toutes les tâches constitutives de l’opération décrite dans
la commande, y compris le nettoyage, le remontage de calorifuge,
la remise des plans « tel que construit », ….. dans la mesure où ceci
est prévu au cahier des charges (“indivisibilité des obligations”)
• donner les renseignements et conseils nécessaires en tant
qu’entreprise professionnelle, et les informations nécessaires à la
gestion de la sécurité des biens et des personnes (par exemple
présence de son personnel sur les installations à un moment donné)
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7 ‐ Modes de rétribution du contrat d’entreprise

 Coût d’un travail : il faut toujours penser que le coût final d’un
travail intègre au coût du travail sous‐traité :
• le temps passé par le personnel à préparer le travail
• à choisir l’entreprise
• à vérifier les prestations
• mais aussi les surcoûts dus aux pertes de production consécutifs à
des travaux mal faits et à la reprise de ceux‐ci

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7 ‐ Modes de rétribution du contrat d’entreprise

 Importance des travaux

 Définition des travaux

 Degré d’urgence

 Collaboration possible entre les


deux parties
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 Aléas envisageables

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7 ‐ Modes de rétribution du contrat d’entreprise

Dépense contrôlée
 Rémunération aux heures passées, …
 …, mais sous la responsabilité du chef de l’E.E
 Tarifs horaires pour la main d’œuvre, le matériel
 Pointage, Surveillance
 Signature d’un “bon d’attachement”
 Aucune stimulation de productivité pour l’E.E
 Réservée plutôt pour les travaux supplémentaires

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(mais à négocier dès l’appel d’offre)

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7 ‐ Modes de rétribution du contrat d’entreprise

Bordereau opérationnel
 Découpage du travail en tâches unitaires
 Affectation d’un nombre de points à chaque tâche unitaire
 Négociation de la valeur du point
 Contrôle (statistique) de l’adéquation nb points/Travail
réalisé
 Permet au technicien d’engager rapidement un travail avec
l’assurance que l’aspect commercial est bien verrouillé
 Évaluation rapide du coût de la prestation avant de lancer
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les travaux

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7 ‐ Modes de rétribution du contrat d’entreprise

Forfait
 Soumission d’un devis

 Préparation essentielle

 Définition précise et univoque du travail à réaliser

 Fait jouer la concurrence, …


 …, mais demande …. Une rédaction précise du cahier
des charges technique

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7 ‐ Modes de rétribution du contrat d’entreprise

Tableau de Synthèse
Délai entre
Travaux Contrôle
Préparation du contrat et Côntrole pour
supplémentaires surveillance des Remarques
contrat réalisation des bon à payer au contrat travaux
travaux

Courte Qualité A minima


Travaux en Administrative Pointage sur feuille Sécurité Risque
Dépense contrôlée APD
Court
d'attachement / Occupation du /
ingérence
(Accord Prix & Délai) personnel

Calcul avec Bordereau à faire évoluer


Longue
Travaux au bordereau Normalement Qualité (oublis, erreurs, …)
Administrative Court
Bordereau (contrôle inexistants Sécurité Nomination d'un
Technique
statistique ?) responsable

Importante Travaux supplémentaires


Travaux au Prestation Qualité
Technique Assez long Possibles importants si préparation
Forfait Réceptionnée Sécurité
Administrative insuffisante
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Contrat à faire évoluer


Assez longue Suivant Prestation Possibles Faible si
Contrat (MAJ, erreurs, oublis,…)
Technique spécification Réceptionnée sur (anticipés dans le assurance qualité -
d'Entretien Annuel Nomination d'un
Administrative contrat contrôle contrat) Sécurité
responsable

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7 ‐ Modes de rétribution du contrat d’entreprise

Forfait
Risque de supporter le coût de travaux 
supplémentaires si le cahier des charges 
Peut devenir complexe technique est trop flou

Bordereau
Éviter autant que 
faire se peut
Dépense
contrôlée

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8 ‐ Différentes clauses d’un contrat

Conditions Générales

Conditions Générales Conditions Particulières
d’Achat d’Achat

Consignes Générales Consignes Particulières
de Sécurité de Sécurité

Conditions Générales Cahier des Charges
Techniques Technique Particulier
... ...

JURIDIQUES SÉCURITÉ
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FINANCIÈRES TECHNIQUES

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8 ‐ Différentes clauses d’un contrat

 Habilitation des personnes

 Confidentialité

 Conditions de paiement :
• Modalités
• Termes
• Modes

 Déroulement du chantier :
• Consignes de Sécurité
• Responsabilité civile
• Discipline
• …

 Attribution de juridiction

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 Assurances

 …
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8 ‐ Différentes clauses d’un contrat

 Clauses préliminaires
 Objet
 Description prestation, limites 
de fournitures, qualité, 
obligation de résultat
 Délai, planning
 Prix
• Décomposition,
• Termes,
• Formule de révision
• ,…

 Hygiène Sécurité, Intervention


 Réception
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 Garanties particulières
 …
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9 ‐ Exemple de structure d’un contrat de maintenance
6 – Clauses commerciales
2 – Objet du contrat • Prix – Rémunérations
• Engagement de résultats • Conditions de paiement
• Obligation de moyens • Garanties
• Pénalités
Contrat 
• Bonifications
1 Page de garde • Assurances
2 Objet du contrat
4 – Étendue des opérations
3 Définitions contractuelles
• Lieux d’intervention 7 – Clauses d’organisation
• Contenu des opérations  4 Etendue des opérations
• Conditions d’exécution
• Délais d’interventions 5 Clauses techniques
• Hygiène et sécurité
• Empêchement et retards 6 Clauses commerciales • Protection de l’environnement
7 Clauses d’organisation • Sécurité
8 Clauses juridiques • Assurance Qualité
Annexes • Supervision / Gestion / Traçabilité

5 – Clauses techniques
8 – Clauses juridiques 
• Vérifications et réceptions
• Droits de propriété

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• Informations techniques
Annexes • Confidentialité et Force majeure
• Pièces de rechange
• Responsabilité et règlement des litiges
• Consommables et matériaux
• Conditions de Modification et de Résiliation 
• Lois applicables et Documents contractuels
• Validité du contrat – Dates et Durée
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10 ‐ Suivi du contrat

 Une bonne connaissance des entreprises prestataires avec


lesquelles l’EU fonctionne est un critère fondamental pour réussir
des opérations en commun. Dans cet esprit, il convient de :
• Mettre en place un suivi de chaque entreprise
• Savoir évaluer le service qu’elle rend
• Mettre en œuvre un processus d’agrément
de l’entreprise

 Ces différentes actions débouchent sur 
la mise en place d’une politique 
Qualité/Sécurité visant à optimiser les 
prestations rendues
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10 ‐ Suivi du contrat

 Les prestations prévues au contrat peuvent concerner :


• la préparation du travail (mise à jour de documents divers,
confection de gammes opératoires et de plannings, …)
• la réalisation des travaux (suivi, contrôles)
• relevés divers, diagnostics
• les réceptions (compte rendus, bilans, mises à jour de plans,
historiques, …)
 Ces prestations peuvent aussi être appréciées de façon plus 
globale par le biais d’indicateurs entrant dans le cadre général du 
contrat et des relations de partenariat EU/EE. Ils permettent 
d’évaluer objectivement l’atteinte d’objectifs 
opérationnels que l’on s’est fixés ou qui ont 

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été fixés à l’EE de façon contractuelle

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10 ‐ Suivi du contrat

 Parmi les domaines concernés on peut citer :


• la sécurité au travail (TF, TG, audits réalisés, …)
• la disponibilité des installations (MTBF)
• la performance de l’EE (respect du planning, non conformités,
respect des urgences, actions d’amélioration, ratio préventif sur
correctif, retour des CR de travaux,…)

 À ces indicateurs peuvent être associées des 
bonus (encouragements) ou des malus (pénalités) afin de 
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responsabiliser l’EE, d’améliorer son efficacité et 
d’optimiser les coûts.

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11 – Suivi des travaux

 Le superviseur de travaux est le garant du respect des consignes


de sécurité, de la qualité des prestations réalisées, et du respect
des délais prédéterminés. Pour cela, il a le souci :
• De connaître parfaitement le contrat liant l’EU et l’EE
• De faire respecter les règlement HSE
• D’être attentif et ferme en ce qui concerne la réalisation des
travaux
• De rester ouvert et disponible vis‐à‐vis de l’EE (sans faire
d’ingérence)
• De régler les problèmes qui sont de son ressort (et non de celui de
l’EE), dès qu’ils se posent
• D’éviter les problèmes d’interprétations que peut faire l’EE

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• D’effectuer la réception des prestations réalisées

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11 ‐ Suivi des travaux

Revue
de contrat

=
Pilotage
processus
via tableau
de bord
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11 ‐ Suivi des travaux

 La revue de contrat est le moment privilégié pour suivre


l’appréciation de la performance du sous‐traitant sur les quatre
axes principaux suivants :
• La sécurité des interventions (rappel : c’est une exigence légale)
• La disponibilité des installations
• La qualité des prestations réalisées
• La productivité du sous‐traitant (sera le reflet du coût de la
prestation)

 On utilise des tableaux de bords synthétiques avec indicateurs


pour évaluer les progressions dans chacun des thèmes du sous‐
traitant

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11 ‐ Suivi des travaux

 Gestion de la sécurité des Indicateurs sécurité


Contrat "Montage - Tuyauteries"

interventions 3,5

3
30,00

25,00

• Suivi des statistiques 2,5


20,00

accidents (AAA, ASA, 1er soins, 2


Taux
Nb

15,00
1,5

…) : exigence réglementaire 1
10,00

mais pas suffisamment 0,5 5,00

proactive
0 0,00
r

in

t
il

re
t
ai
s
ie
ie

ille

ou
vr

br
ar

Ju
M

ob
vr
nv

m
Ju

A
M

Ja

ct
te

O
ep

• Prise en charge de sa propre


S

A.S.A mois 1er soins mois TF2 Glissant 12 mois TF3 Glissant 12 mois

sécurité par le sous‐traitant Nb Audits, Causeries, Situations dangereuses, Actions correctives

(Nb de causeries réalisées, Contrat "Montage - Tuyauteries"

actions correctives, relevés 10


9
9,00
8,00

des actes ou situations 8


7
7,00
6,00

dangereuses, ...) 6
5,00
Nb

Nb

5
4,00
4

• Benchmark par rapport à la 3,00


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3
2 2,00

profession 1
0
1,00
0,00

• …
r

in

t
il

re
t
ai
s
ie
ie

ille

ou
vr

br
ar

Ju
M

ob
vr
nv

m
Ju

A
M

Ja

ct
te

O
ep
S

Nb audits réalisés Nb causeries sécurité Situations dangereuse Actions correctives

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11 ‐ Suivi des travaux

 Gestion de la disponibilité des


installations
• Suivre les indicateurs mis en MTBF
place (MTBF, MTTR, …)
• Suivre les manques de MTTR
Préventif
disponibilité des équipements Curatif
par rapport à leur classement
V.I.S Indicateurs performance

• Associer à l’évolution de ces


Contrat "Montage - Tuyauteries"

30 98,00

indicateurs les perspectives 25 96,00

“Bonus ‐ Malus” associées (si 20


94,00

92,00

O.E.E.
négociées dans le contrat)

Nb
15
90,00
10
88,00

• … 5 86,00

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0 84,00

in

t
r il

ut
ai

re
s
ie
ie

ille

br
ar

Ju
Av

Ao

ob
vr
nv

Ju

em
M

Ja

ct
O
pt
Se
Nb pannes Heures de production perdues OEE

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11 ‐ Suivi des travaux

 Gestion de la qualité des Délais Rapports Malfaçons


Indicateur 
mensuel global
opérations réalisées
• Enregistrement fiches de non‐
conformité
• Suivi du respect des délais, des
émission de CR techniques, du
nombre de malfaçons, …
10 8 5
• “Flexibilité” des équipes défauts défauts défauts

• Gestion des priorités


Suivi charge

• Nombre OT traités, suivi des 100


Contrat "Montage - Tuyauteries"

140,00

urgences 90
80
120,00

70 100,00

• … 60
80,00
Nb

Nb

50
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60,00
40
30 40,00
20
20,00
10
0 0,00
r

in

t
r il

ut

e
ai

re
s
ie
ie

ille
ar

br
Ju
Av

Ao

ob
vr
nv

Ju
M

em

Ja

ct
O
pt
Se

Urgence 1 Urgences 2 NB OT

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11 ‐ Suivi des travaux

 Suivi de la productivité des


opérations réalisées
• Plan de charge
• Nivellement/affectation des
ressources
• Gestion du portefeuille travaux
• Ratio travaux “hors contrat”
• Planification des interventions
• Gestion rationnelle des priorités
• Disponibilité des pièces de
rechange et consommables
• …

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11 ‐ Suivi des travaux
Contrôles

 Mise en place de l’assurance qualité


Un système d’assurance qualité permet de fixer des dispositions
systématiques et préétablies pour obtenir un niveau de qualité en
fonction des coûts et des risques. Ces dispositions concernent :
• les règles et standards de référence
• les moyens de contrôle internes (auto contrôles) et externes (points
d’arrêt), les inspections, les essais
• les documents et comptes rendus à fournir

 Contrôle en cours et à la fin des travaux


C’est un des rôles du surveillant de travaux. Il doit être présent lors des
phases importantes. Les critères de qualité doivent être identifiés
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 Contrôle par essais et tests


Les équipements qui subissent des tests ou des essais de réception sont
donc contrôlés en qualité par ces épreuves
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11 ‐ Suivi des travaux

 Réceptions
• Elles peuvent être partielles :
− Et déclencher un terme de paiement prévu suivant l’avancement des travaux
− Pour des éléments isolés (ballons, colonnes, machines, …)
− En atelier de préfabrication
− …
• ou finales :
− Conformité des circuits par rapport aux plans
− Conformité du bon montage des équipements
− Des épreuves finales
− Des essais de boucle en instrumentation et régulation
− …
• Ces diverses réceptions permettent de constater que les travaux
concordent avec le cahier des charges, et s’effectuent donc toujours de

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manière contradictoire entre :
− l’EE (généralement représentée par le chef de chantier)
− et l’EU (généralement représentée par le superviseur)

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11 ‐ Suivi des travaux

 Réceptions
• La réception est “l’acte par lequel le maître de l’ouvrage déclare accepter
l’ouvrage avec ou sans réserves. Elle intervient à la demande de la partie la
plus diligente, soit à l’amiable, soit à défaut judiciairement. Elle est, en
tout état de cause, prononcée contradictoirement” (Art. 1792‐6 CC)
• Est associé à l’acte de réception un transfert de responsabilités, ainsi
qu’une libération du mécanisme de paiement
• La réception doit se faire sur demande de l’EE quand elle aura elle‐même
vérifié la conformité de sa prestation avec la demande, le cahier des
charges, le contrat. Cette réception se matérialise par un procès‐verbal de
fin de travaux (clôture du document de travail)
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11 ‐ Suivi des travaux

 Réceptions
• Deux types de réception peuvent être évoqués :
− une réception technique dont le but est de vérifier que chaque phase
du travail a été réalisée correctement, conformément au cahier des
charges et à la gamme de travail.
− une réception fonctionnelle ayant pour objectif de constater que le
matériel ou l’installation ayant fait l’objet d’une intervention,
fonctionne correctement, dans les conditions requises de sécurité

AVIS/D.I. DT/COMMANDE GAMME/MODE OP.

EXPLOITATION                   MAINTENANCE                  « CHEF » E.E.                  EXÉCUTANTS E.E.

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RECEP. FONCT. RECEP. TECHN. RECEP. E.E.

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11 ‐ Suivi des travaux

EXEMPLE DE CLÔTURE DES
TRAVAUX SUR PERMIS
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11 ‐ Suivi des travaux
Exemple de PV de et fiche de non conformité

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Raffinage-Chimie
———

ESTIMATION DES TRAVAUX

I - AVERTISSEMENT ..................................................................................................................... 1

II - GÉNIE CIVIL ............................................................................................................................... 1

III - CHARPENTES MÉTALLIQUES ................................................................................................. 7

IV - LEVAGE ..................................................................................................................................... 9

V - TUYAUTERIE ........................................................................................................................... 11

VI - TRAVAUX SUR ÉQUIPEMENTS STATIQUES ........................................................................ 19

VII - INSTRUMENTATION ............................................................................................................... 32

VIII - ÉLECTRICITÉ .......................................................................................................................... 34

IX - ÉCHAFAUDAGES .................................................................................................................... 36

X - CALORIFUGE .......................................................................................................................... 37

XI - TRAVAUX DE REVÊTEMENTS RÉFRACTAIRES ..................................................................40

XII - TRAVAUX DE PEINTURE ........................................................................................................ 40

XIII - NETTOYAGE INDUSTRIEL ..................................................................................................... 41

XIV - TARIFS HORAIRES EN DÉPENSE CONTRÔLÉE .................................................................. 42

XV - CALCUL D'UN TAUX HORAIRE COMPOSITE ........................................................................ 43

GM MET - 04466_A_F - Rév.1 03/06/2013


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I- AVERTISSEMENT
Ce document a été établi en 2013, en France, à partir de diverses bases de données concernant les marchés
de travaux de maintenance et travaux neufs, et validé à partir de l’expérience de diverses entreprises
d’ingénierie et de maintenance. Les ordres de grandeur de coûts ne permettent en aucune façon de
réaliser des estimations engageantes. L’utilisation de ce document est donc limitée à l’enseignement et la
pratique des différentes méthodes d’estimation pour les stagiaires.
Il appartient à chaque entreprise de développer ses propres bases de donnés de coûts et de les mettre
régulièrement à jour en fonction des contraintes de réalisation des travaux dans les unités (en opération
ou lors d’arrêts), des conditions locales du site et des variations économiques (inflation, coût de l’énergie,
hausse de prix des matières premières, variations des taux de change des monnaies, etc.).

II - GÉNIE CIVIL
Importance relative du poste « génie civil » pour un projet d’investissement

Ratio au coût du matériel principal 15 à 20 %


Ratio au coût direct 3à6%
Ratio au coût total de l’investissement 2à5%

1- VOLUMES MOYENS DE BÉTON ARMÉ POUR DIVERS OUVRAGES

TYPE D'OUVRAGES Volume de béton - Vb en m3


Fondations sous équipement
(Me = masse de l'équipement en tonne) Vb = Me
Fondations de pipe-racks métalliques
(Mr = masse de la charpente métallique en Vb = 1,2 Mr
tonne)
Structures de pipe-racks en béton armé
(Sr = surface projetée du rack sur le sol en m²)
(np = nombre de nappes de tuyauterie)
- Sans aérocondenseurs Vb = 0,2 np Sr
- Avec aérocondenseurs Vb = 1,5 Sr + 0,2 (np - 1) Sr
Charpentes métalliques secondaires sur pipe-racks béton
(S = surface de rack projetée au sol)
40 kg/m2
(S = surface de rack projetée au sol)
(Vs = volume de la structure en m3)
- Fondation de la structure Vb = 0,05 Vs
- Structure proprement dite (élévation) Vb = 0,1 Vs
Fondations de structures métalliques
(Vs = volume de la structure en m3) Vb = 0,05 Vs
Petits massifs divers (note 1) V = 0,07 (∑ des Vb ci-dessus)
Dalles en béton
(Sd = surface des dalles en m²) Vb = e Sd
(e = épaisseur des dalles en m²)

(Note 1) Les petits massifs comprennent les dés de béton pour les échelles, divers ancrages de supports de tuyauterie ou
d'instruments locaux, ainsi que tous les autres petits ouvrages non représentés sur les plans d'implantation préliminaires
servant à l'établissement d'un devis.
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2- RENDEMENTS HORAIRES MOYENS POUR OUVRAGES EN BÉTON ARMÉ


Les heures estimées comprennent : les travaux de terrassement par fondations, le béton de propreté,
la fabrication du béton, la mise en place du coffrage, la préfabrication et le montage des fers, le
coulage du béton, la mise en place, les boulons d'ancrage, les plaquettes de niveau, les plaques de
glissement, les fers Halfen, …, le béton de blocage.

TYPE D'OUVRAGES Rendement (heures de travail/m3)

Béton pour fondation moyenne en unité 20 heures/m3

Béton pour structure en unité 30 heures/m3

Petits massifs divers 80 heures/m3

Dallage

- Épaisseur – 100 mm 1 heure/m2

- Épaisseur – 150 mm 1,5 heure/m2

- Aires gravillonnées 0,2 heure/m2

Ignifugeage

- Jupe d'appareil (ciment projeté) 7 heures/m2

- Rack et structure (ciment coffré) 100 heures/m2

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3- COÛTS UNITAIRES MOYENS DES OUVRAGES DE GÉNIE CIVIL

Ouvrages – bâtiments - VRD Coût unitaire

Superstructures (poteaux et poutres)


Le coût du béton armé comprend le ferraillage, le 1500-1800 €/m3 de béton
coffrage et le béton

Cuvettes de rétention
Le coût du béton armé comprend le terrassement, le
béton de propreté, le ferraillage, le coffrage, le béton et 700-900 €/m3 de béton
le remblayage

Fondations profondes
Le coût du béton armé comprend le terrassement, le
béton de propreté, le ferraillage, le coffrage, le béton et 900-1000 €/m3 de béton
le remblayage
Dalle au sol (épaisseur béton 25 à 30 cm) Le coût
comprend les caniveaux, les massifs de pompes et les 600-900 €/m2 de surface
petits massifs de charpente métallique

Bâtiment administratif 1200-1500 €/m2 habitable

Salle de contrôle non anti-explosion, sans étage 2000-2500 €/m2 au sol

Local technique 1700-2000 €/m2 au sol

Bâtiment de stockage (surface > 1500m2) 900-1600 €/m2 au sol

Pieux forés - béton armé


Diamètre 600 mm - comprend le béton, les armatures, la
mise en station, l’évacuation des déblais, les essais 150 €/mL
béton

Tuyauterie souterraine (acier revêtu) y compris


revêtement intérieur en ciment, fournitures, pose,
tranchée 1,30 m, déblais et remblais
diamètre 100 mm 250 €/mL
diamètre 150 mm 280 €/mL
diamètre 200 mm 310 €/mL
diamètre 300 mm 380 €/mL

Égouts - béton centrifuge, y compris fournitures, pose,


tranchée de 1,30 m, déblais et remblais 250 €/mL
diamètre 500 à 600 mm

Route asphaltée (fournitures + main d'œuvre) 100 €/m2


- largeur 6 m avec couche de base 500 mm
- couche d'asphalte intermédiaire 60 mm
- couche d'asphalte finale 35 mm
Voies ferrées 800 €/mL

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4- COÛTS UNITAIRES MOYENS D’OUVRAGES EN BÉTON ARME


Les coûts unitaires incluent les fournitures et la main d'œuvre

DESCRIPTION DES TRAVAUX Coût par unité d’œuvre

Fouilles (incluant déblaiement et remblaiement) 90 €/m3

Coffrage (incluant fournitures, montage, démontage) 80 €/m2

Ferraillage (incluant fournitures et main d'œuvre)

- ronds à béton 3 €/kg

- grillage maillé 4 €/kg

Béton (incluant fournitures et coulage) 300 €/m3

Un m3 de béton armé représente en moyenne :

- Acier 80 kg/m3

- Coffrage de structure 6 m²/m3

- Coffrage de Fondation 2 m²/m3

- Coffrage de fosse 8 m²/m3

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5- BORDEREAU-TYPE POUR TRAVAUX DE GÉNIE CIVIL

TRAVAUX EN BÉTON ARMÉ Unité Points Coefficient


Terrassement en tranchée m3 56
Mécanique multiplié par 1,00
Manuel multiplié par 5,00
Remblai : fourniture, transport et mise en œuvre par camion de 15 tonnes
Tout venant 0/80 m3 72
Sable graves m3 76
Aérofall m 3 47
Fondations, semelles, longrines m3 700
Colonnes, poteaux, poutres, linteaux, chaînes, allèges m3 764

Dallages - surface > 10 m² m² 36


épaisseur 10 cm multiplié par 1,00
épaisseur 15 cm multiplié par 1,30
épaisseur 20 cm multiplié par 1,60
Surface < 10 m² multiplié par 1,50
Voiles m² 187
épaisseur 10 cm multiplié par 1,00
épaisseur 15 cm multiplié par 1,10
épaisseur 20 cm multiplié par 1,25
Scellements
Réservation de trous avant mise en place du béton Unité 9
Percement de trous Unité 15
Scellement de tiges filetées dans trous Unité 13
Scellement chevilles SPIT FIX - dia 10/20 Unité 14
Quantités < 30 tiges ou chevilles multiplié par 2,50
Démolition d'ouvrages en béton - volume > 5 m3 m3 194
démolition mécanique multiplié par 1,00
démolition manuelle multiplié par 1,70
volume < 5 m3 multiplié par 1,50
TRAVAUX DE MACONNERIE Unité Points Coefficient
Maçonneries, y compris enduit ciment et échafaudage m2 123

agglomérés creux multiplié par 1,00


agglomérés pleins multiplié par 1,25
briques creuses multiplié par 0,70
épaisseur 10 cm multiplié par 1,00
épaisseur 15 cm multiplié par 1,10
épaisseur 20 cm multiplié par 1,30
Maçonnerie briques pleines
épaisseur 22 cm m² 352
épaisseur 33 cm m² 630

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RÉSEAU D'ÉGOUT - EAU USÉE Unité Points Coefficient

Pose de regards préfabriqués de commerce, y Unité 187


compris rehausse et tampon béton, branchement des
canalisations, calfeutrement et raccord

Regard 40 x 40 multiplié par 1,00

Regard 50 x 50 multiplié par 1,50

Regard 60 x 60 multiplié par 2,00

Pose de tuyauterie PVC enterrée mètre 15

Diamètre 100 multiplié par 1,00

Diamètre 125 multiplié par 1,50

Diamètre 160 multiplié par 2,00

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III - CHARPENTES MÉTALLIQUES


Importance relative du poste « charpentes métalliques » pour un projet d’investissement

Ratio au coût du matériel principal (base acier carbone) 22 %


Ratio au coût du matériel principal (base acier inoxydable 15 %

1- MASSE MOYENNE DES CHARPENTES MÉTALLIQUES POUR DIVERS


OUVRAGES

TYPE D'OUVRAGES (ossature principale, accessoires, escaliers, Masse charpente métallique


garde-corps et platelages) Mc en tonne
Colonnes
(Nc = nombre de colonnes) Mc = 1,5 Nc + 0,2 ∑LT
(∑LT = somme des lignes de tangence de
toutes les colonnes en mètres)
Ballons
(∑LT = somme des lignes de tangence de Mc = 0,5 ∑LT
tous les ballons en mètres)
Charpentes métalliques secondaires sur pipe racks en béton
armé
(S = surface de rack projetée au sol) 40 kg/m2
Structures métalliques ouvertes
(Analyse par surface des niveaux) 200 kg/m2
(∑S = surface projetée de tous les niveaux)
Structures métalliques ouvertes
(Analyse par volume de structure) 30 à 35 kg/m3
(Structure avec procédé à plusieurs étages) 40 kg/m3

Bâtiments (type parapluie : hangar, entrepôt)


(V = volume parallélépipédique du bâtiment) 20 kg/m3
Charpentes diverses
(S = surface de l'unité) 4 kg/m2

PIPE RACKS Masse moyenne de rack de tuyauteries – portée standard


MÉTALLIQUES de 12 m (tuyauterie non comprise)

Largeur 1 nappe 2 nappes 3 nappes rehausse

2m 300 kg/mL

4m 350 kg/mL 500 kg/mL 650 kg/mL 190 kg/mL

6m 500 kg/mL 700 kg/mL 850 kg/mL 250 kg/mL

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2- RENDEMENTS HORAIRES MOYENS POUR CHARPENTES MÉTALLIQUES

Fabrication Montage

Rack avec aérocondenseurs 18 heures/tonne 20 heures/tonne

Charge 5 tonnes/m2

Bâtiments 20 heures/tonne 25 heures/tonne

Structure 1 tonne/m2
Racks sans aérocondenseurs

Structures légères 30 heures/tonne 35 heures/tonne

Charge 120 kg/m2


Profilés

Platelages 40 heures/tonne 50 heures/tonne

Garde corps, escaliers, échelles


Divers

3- COÛTS UNITAIRES MOYENS DE CHARPENTES MÉTALLIQUES

Charpentes (comprend fabrication, montage et peinture) Coût par unité d’œuvre


Structure 5 €/kg
Pipe racks 4 €/kg
Caillebotis 130 €/m2
Bardage et toiture (comprend fabrication et montage)
Couverture acier prélaqué ou polyester 55 €/m2
Bardage acier prélaqué (y compris isolation) 70 €/m2
Bardage acier double peau (y compris isolation) 120 €/m2

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IV - LEVAGE
Importance relative du poste « levage » pour un projet d’investissement

Ratio au coût du matériel principal 7%

Ratio au coût direct 2%

1- RENDEMENTS HORAIRES DES OPÉRATIONS DE LEVAGE, DE MONTAGE ET


D'INSTALLATION DES ÉQUIPEMENTS PRINCIPAUX

TYPE D'ÉQUIPEMENT Rendement

Fours et chaudières

- expédié en une seule pièce 15 heures/tonne


- assemblé sur site, y compris le réfractaire 80 heures/tonne

Réacteurs et ballons 10 heures/tonne

Colonnes 9 heures/tonne

Plateaux et internes de colonnes 90 heures/tonne

Échangeurs 6 heures/tonne

Aérocondenseurs 18 heures/tonne
+ 30 heures par moteur électrique

Groupes pompe – moteur 20 heures/tonne


+ 50 heures par moteur électrique

Compresseur et moteur avec accessoires, tuyauterie 90 heures/tonne


utilités et contrôle local

Turbines avec accessoires, tuyauterie utilités et contrôle 100 heures/tonne


local

2- COÛTS UNITAIRES MOYENS DE LEVAGE

Levage d’équipements 1,8 €/kg


Coût de démontage d’équipements 0,7 €/kg
Mise en place de plateaux 220 €/m2
Mise en place de garnissage 140 €/m3

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3- LOCATION D'ENGINS DE LEVAGE


Les tarifs incluent le grutier et le carburant. Les coûts du chef de manœuvre, de l'élingueur et des
aides ne sont pat compris.

TYPE D'ENGINS (LEVAGE& MANUTENTION) Durée minimale Prix Unité

Grues de 18 à 40 tonnes 3 heures 130 € heure


- flèche télescopique de 18 m à 24 m
- flèche avec fléchette de 35 m à 45 m

Grues de 45 et 50 tonnes 3 heures 170 € heure


- flèche télescopique de 24 m à 30 m
- flèche avec fléchette de 38 m à 50 m

Grue de 60 tonnes 3 heures 200 € heure


- flèche télescopique de 40 m
- flèche avec fléchette de 56 m

Grue de 70 tonnes (mêmes flèches) 4 heures 230 € heure


Grue de 90 tonnes 6 heures 280 € heure
- flèche télescopique de 42 m
- flèche avec fléchette de 62 m

Grue de 120 tonnes 8 heures 330 € heure


- flèche télescopique de 42 m
- flèche avec fléchette de 62 m

Mobilisation de la grue de 120 tonnes - 1500 € unité


Grue de 160 tonnes 8 heures 380 € heure
Mobilisation de la grue de 160 tonnes - 1800 € unité
Grue de 200 tonnes 8 heures 440 € heure
Mobilisation de la grue de 200 tonnes 2200 € unité
Semi-remorque - plateau de 12 m 4 heures 90 € heure
Chariot élévateur sans chauffeur 8 heures 130 € heure
Grue mobile 7 tonnes 1 heure 75 € heure
Camion bras 2 heures 90 € heure

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V- TUYAUTERIE
Importance relative du poste « tuyauterie » pour un projet d’investissement

Ratio au coût du matériel principal 30 à 140 %

Ratio au coût direct 15 à 35 %

1- MÉTHODES D'ESTIMATION
Le poste tuyauterie est l'un des plus important, aussi bien pour la fourniture du matériel, que pour la
préfabrication, le montage et la réception.

Il existe de nombreuses méthodes pour estimer les coûts de ce poste en fonction des documents et
des informations disponibles. Six méthodes sont décrites ci-dessous :

a - L'estimation factorielle

Elle est basée sur des ratios statistiques tirés d'expériences précédentes à partir de l'estimation du
coût des équipements principaux. Cette méthode peut être appliquée uniquement sur les projets de
construction de nouvelles unités.

Données : Cej = coût de l'équipement de catégorie j

et kmj et kcj = coefficients spécifiques s'appliquant à l'équipement de catégorie j

Coût des fournitures de tuyauterie = ∑ kmj Cej

Coût de la fabrication et du montage de la tuyauterie = ∑ kcj Cej

Ratios fournitures, prefabrication & montage de la tuyauterie par rapport au


coût des équipements principaux
Equipements principaux

Compresseurs centrifuges
Pompes volumétriques
Échangeurs tubulaires

Pompes centrifuges
Ballons horizontaux

Aérocondenseurs
Ballons verticaux

Réservoirs

Colonnes

Fours

Montage 26% 40% 26% 40% 40% 15% 26% 26% 20% 15%
Préfabrication & montage 39% 60% 39% 60% 60% 23% 39% 39% 30% 22%

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b - L'estimation préliminaire

Elle peut compléter l'estimation factorielle, lorsqu'un plan d'implantation de l'unité de procédé est
disponible. Elle est basée sur une densité de matériel de tuyauterie, y compris les accessoires et la
robinetterie, par rapport à la surface totale de l'unité pour laquelle il existe des statistiques.

Estimation du diamètre moyen et de la masse globale du matériel


(longueurs droites, accessoires et robinetterie confondus)

À titre d'exemple :
Densité du matériel de tuyauterie, accessoires et robinetterie = 80 kg/m² d'unité
Ratio masses accessoires et robinetterie/masse longueurs droites
Détermination du diamètre moyen et schedule
Estimation de la masse globale du matériel
Estimation des coûts sur base de prix moyens au kg
Application des rendements horaires de préfabrication et de montage
selon le diamètre moyen

Ratios moyens de la masse du matériel de tuyauterie

Unités procédé Utilités Pipe racks


Acier carbone % % %
Longueurs droites 100% 100% 100%
Accessoires 30% 25% 8%
Robinetterie 35% 25% 2%
Total 165% 150% 110%
Acier inox % % %
Longueurs droites 100% 100% 100%
Accessoires 50% 35% 12%
Robinetterie 75% 60% 5%
Total 225% 195% 117%

Le coefficient de complexité mesure le ratio de la masse des accessoires (coudes, tés, réductions,
brides, etc.) à la masse des longueurs droites (tubes nus).

Ce coefficient est plus élevé dans les unités compacte et complexe, donc il est plus élevé dans une
unité "type FCC" que dans une unité "type gaz plant". La part du montage est donc
proportionnellement plus forte lorsque le coefficient de complexité augmente. Par expérience, on
trouve que le coefficient de complexité varie très peu pour des unités semblables mettant en œuvre le
même procédé.

Dans l'exemple du tableau ci-dessous, le coefficient de complexité d'unités de procédé vaut 1,3 pour
l'acier carbone et 1,5 pour l'acier inoxydable.

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c - L'estimation budgétaire (devis sur base de coûts unitaires au kg)

Elle est basée sur les métrés de longueurs droites à partir des P&ID's préliminaires des unités, des
plans d'implantation des équipements principaux et des plans de masse de la plate-forme.

Estimation des longueurs droites

Calcul de la masse totale des longueurs droites

Établissement des ratios "accessoires" et "robinetterie" selon


les données statistiques disponibles et l'expérience

Calcul de la masse des accessoires et de la robinetterie

Estimation des coûts de la fournitures sur base de


prix moyens au kg

Application des rendements horaires de préfabrication et de montage

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d - L'estimation budgétaire sur base de coûts unitaires au mètre

C’est une variante adaptée à l'estimation des travaux de maintenance qui est également basée sur les
métrés de longueurs droites à partir des P&ID's des unités de procédés et des plans d'implantation.

Estimation des longueurs droites par diamètre et classe de tuyauterie

Établissement de prix unitaires des fournitures par mètre linéaire, par diamètre et par classe
de tuyauterie pour tout le matériel de tuyauterie, accessoires et robinetterie confondus

(le prix de la robinetterie peut toutefois être estimé séparément)

À l'aide des bordereaux utilisés par l'entreprise, établissement de coûts unitaires de dépose,
préfabrication et repose par mètre linéaire de tuyauterie, par diamètre et par classe de
tuyauterie sur base de tracés isométriques typiques

Estimation des fournitures et des travaux de maintenance sur base des coûts unitaires établis
par mètre linéaire, par diamètre et par classe.

Nombre moyen de mètres linéaires par équipement


60 à 80 mL/équipement
(mL/équipement) en unité
COÛTS RAPPORTÉS À LA LONGUEUR DÉVELOPPÉE DE TUYAUTERIE EN UNITÉS DE
PROCÉDÉ (comprend fournitures, préfabrication et montage)
Diamètre de tuyauterie DN 50 DN80 DN 100
Acier carbone 330 €/mL 430 €/mL 480 €/mL
Acier inoxydable 570 €/mL 730 €/mL 820 €/mL
Tuyauteries plastiques 520 €/mL 660 €/mL 760 €/mL
COÛTS RAPPORTÉS À LA LONGUEUR DÉVELOPPÉE DE TUYAUTERIE SUR PIPE RACKS
(comprend fournitures, préfabrication et montage)
Diamètre de tuyauterie DN 50 DN80 DN 100
Acier carbone 170 €/mL 210 €/mL 240 €/mL
Acier inoxydable 290 €/mL 360 €/mL 420 €/mL
Tuyauteries plastiques 260 €/mL 330 €/mL 380 €/mL

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e - L'estimation intermédiaire

Elle est établie en cours des études de détail de projets de construction nouvelles unités. Elle est
basée sur des métrés de longueurs droites mesurés à partir des P&ID's de procédé approuvés, des
plans de tuyauterie (de la maquette plastique ou de la maquette virtuelle conçue par ordinateur en
3 dimensions), sur les tracés isométriques des lignes critiques déjà sortis et sur les schémas des
circuits de distribution des utilités.

À partir des plans de Comptage de la robinetterie, par type de vannes,


tuyauterie (ou la par diamètre et par classe de tuyauterie
maquette virtuelle en
3D) Estimation des longueurs droites

Calcul de la masse des longueurs droites

Application du coefficient "accessoires"


Calcul de la masse des accessoires

Application des rendements horaires

de préfabrication et de montage

À partir des tracés Utilisation du bordereau d'unités d'œuvre de tuyauterie pour l'établissement
isométriques des du devis de préfabrication et de montage
lignes critiques
Estimation des fournitures sur la base de prix unitaires pour chacun des
composants du matériel

f - L'estimation définitive

Elle est basée sur les métrés détaillés des tracés isométriques approuvés "bons pour construction",
sur lesquels sont repérés les soudures en position et la construction des tronçons préfabriqués
(spools)

Consolidation des Estimation définitive des fournitures sur la base


métrés détaillés des de prix unitaires des fournisseurs
tracés isométriques pour chacun des composants du matériel
des lignes de (longueurs droites, accessoires, robinetterie, supports)
tuyauterie
Utilisation du bordereau d'unités d'œuvre de tuyauterie pour l'établissement
du devis définitif de fabrication et de montage

Comme il existe de nombreuses variantes de bordereaux d'unités d'œuvre, certains simples, d'autres
plus complexes, il est très important que le donneur d'ordre et les preneurs d'ordres
(soumissionnaires) s'accordent sur la version spécifique du bordereau qui est utilisé pour établir le prix
définitif du marché de fabrication et de montage de la tuyauterie.

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2- FOURNITURES, PRÉFABRICATION ET MONTAGE


Les coûts des tableaux s'appliquent principalement aux estimations préliminaires de la tuyauterie pour
des unités de procédé et les pipe racks.

Fournitures - Préfabrication &


Répartition des fournitures et
tuyauteries montage
travaux -Matériaux de Total
accessoires &
construction de la tuyauterie :
robinetterie
Acier carbone 30 % 70 % 100%
Acier inoxydable 45 % 55 % 100%

Coûts moyens rapportés à la masse – DN 80 à 100 - Sch 40


Unité procédé Pipe racks

ACIER CARBONE €/kg €/kg


Longueurs droites (fourniture) 3 3
Accessoires (fourniture) 7 7
Robinetterie (fourniture) 24 24
Préfabrication (sans robinetterie) 8 -
Montage 11
Coût total moyen 25 8

ACIER INOXYDABLE 316L €/kg €/kg


Longueurs droites 9 9
Accessoires 15 15
Robinetterie 60 60
Préfabrication (sans robinetterie) 14 -
Montage 11 5
Coût total moyen 44 16

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3- RENDEMENTS HORAIRES MOYENS POUR TRAVAUX DE TUYAUTERIE


Les rendements horaires moyens de préfabrication et de montage présentés dans le tableau ci-
dessous concernent la préfabrication et le montage de la tuyauterie en acier carbone dans des unités
neuves (source Mannesman)

Tuyauterie Sch 40 Sch 60


Diamètre Préfabrication Montage Démontage Préfabrication Montage
en pouces heures/tonne heures/tonne heures/tonne heures/tonne heures/tonne
1/2" 365 292
3/4" 290 232
1" 252 203
11/2" 220 176
2" 205 164 200
3" 165 132 100
4" 147 119 75
6" 125 100 50
8" 110 88 50 97 79
10" 90 72 50 72 59
12" 72 59 50 55 44
14" 62 51 47 39
16" 47 39 35 28
18" 32 27 20 16
≥ 20" 20 16 20 16

Tuyauterie Sch 80 Sch 120 Sch 160


Diamètre Préfabrication Montage Préfabrication Montage Préfabrication Montage
en pouces heures/tonne heures/tonne heures/tonne heures/tonne heures/tonne heures/tonne
1/2" 300 240 275 220
3/4" 262 211 240 192
1" 235 188 217 175
11/2" 205 164 290 152
2" 187 151 167 135
3" 150 120 135 108
4" 135 108 125 100 117 95
6" 110 88 95 76 85 68
8" 85 68 65 52 55 44
10" 62 51 45 36 25 20
12" 45 36 20 16 20 16
14" 32 27 20 16 20 16
16" 20 16 20 16 20 16
18" 20 16 20 16 20 16
≥ 20" 20 16 20 16 20 16

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18

4- TRAVAUX DE SOUDURE
Le ratio “heures par pouce diamètre” est une méthode rapide pour estimer la durée des travaux de
soudure de tuyauteries. Il permet de déterminer le nombre d’heures du personnel d’exécution (le
soudeur + son aide) mais n’inclut pas les heures indirectes (comme par exemple le temps du chef
d’équipe ou du superviseur de travaux).

Le ratio de 1 heure par pouce est typiquement utilisé pour les travaux sur le terrain. Application :

- 4 soudures chantier à réaliser sur une ligne de 6 pouces (DN150)

- 4 x 6 x 1 = 24 heures, soit, pour une équipe de 2 personnes, une durée de travail de


12 heures, incluant la préparation de la ligne et du matériel, le pointage, les soudures, le
repli et le nettoyage du chantier Il ne comprend pas les temps d’attente anormaux pour mise
à disposition de l’équipement, la mise en place des accès spéciaux (échafaudage par
exemple), le contrôle par radios, et les traitements thermiques éventuels

Ce ratio s’applique bien pour des soudures acier carbone faites sur le terrain, et ne nécessitant pas de
précautions spéciales. Il est toutefois considéré comme trop conservatif pour les soudures faites en
atelier, pour lesquelles ce temps peut être diminué de 30 %.

À l’inverse, pour l’inox et les autres aciers spéciaux, il peut s’avérer insuffisant.

Certains grands donneurs d’ordre de la pétrochimie indiquent que, même pour les travaux sur le
terrain, ils considèrent ce ratio comme un peu conservatif, et que l’application de techniques de
soudage performantes et l’optimisation des pratiques de maintenance permettent pour l’acier au
carbone de diminuer ce temps de l’ordre de 25 %.

Enfin, la mise en place de bordereaux pour les travaux de tuyauteries permet au donneur d’ordres de
s’affranchir du temps passé à la réalisation des soudures.

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VI - TRAVAUX SUR ÉQUIPEMENTS STATIQUES

1 - TRAVAUX DE PLATINAGE
(Pose + dépose de platines, y compris mise en place de joint définitif)

Série 150 Série 300 Série 600 ≥ Série 900


Sans ARI 0,5 h/pouce 0,5 h/pouce 0,5 h/pouce 1 h/pouce
Avec ARI 1 h/pouce 1 h/pouce 1 h/pouce 2 h/pouce
Sans ARI avec
outillage
dynamométrique 2 h/pouce

2- POSE + DÉPOSE DE BRIDES PLEINES

DN tuyauterie en pouce Série 150 Série 300 Série 600 Série 900
≤ 1 1/2" 0,5 h 0,5 h 0,5 h 1h
2" 1h 1h 1h 1,5 h
3" 1,5 h 1,5 h 2h 2h
4" 2h 2h 2,5 h 2,5 h
6" 2,5 h 3h 3,5 h 4h
8" 3,5 h 4h 5h 5,5 h
10" 4,5 h 5h 6h 7h
12" 5h 6,5 h 7,5 h 8,5 h
14" 6h 7,5 h 8,5 h 10 h
16" 7h 8,5 h 10 h 11,5 h
18" 8h 9,5 h 11,5 h 13 h
20" 9h 10,5 h 12,5 h 14 h
24" 10,5 h 13 h 15 h 17 h
30" 16 h 19 h 22 h 25,5 h

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20

3- OUVERTURE + FERMETURE DE TROUS D'HOMME

Type d'appareil Type d'ouverture DN en pouce Série 150 Série 300

Ballon Trou d'homme 16" & 18" 5h 5h

Colonne Trou d'homme 16" & 18" 6h 6h

Ballon Trou d'homme 20" et 24" 7h 7h

Colonne Trou d'homme 20" et 24" 8h 8h

Ballon & colonne Trou de poing 6" 3h 3h

Ballon & colonne Trou de poing 8" 4h 4h

Ballon & colonne Couvercle 0,33 h/pouce

4- DÉPOSE + REPOSE DE SOUPAPES

Série 150 Série 300 Série 600 ≥ Série 900

Sans ARI 1 h/pouce 1 h/pouce 1 h/pouce 0,5 h/pouce

Sans ARI + pose tampons 1,5 h/pouce 1,5 h/pouce 1,5 h/pouce 0,75 h/pouce

Avec ARI + pose tampons 2,5 h/pouce 2, 5 h/pouce 2,5 h/pouce 1,25 h/pouce

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04466_A_F
5-
∅ en pouces
30

28
Pour série 300 RF (PN 50)
26 compter le même temps pour
un diamètre inférieur de 20 %
24
II
I
22

20 III

18
21

16

14 SÉRIE 150 RF (PN 20)

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I– Casser ou façonner un
12 jointde bride
TABLEAU DE TEMPS POUR TRAVAUX DE MONTAGE

Poser ou déposer une


10 bride pleine

8 II – Poser ou déposer des


palettes tout compris
6 III – Poser ou déposer des
vannes (tout compris).
4 Pour vanne auto compter
+ 10%
2

0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
D MEQ 3088 A
Durée en heures • hommes
22

6- DÉPOSE + REPOSE DE VANNES DE RÉGULATION


(Répartition : 47 % pour la dépose et 53 % pour la pose)

DN vanne en pouce Série 150 Série 300 Série 600 Série 900
2" 3h 3h 4h 5h
3" 4,5 h 5h 6h 7h
4" 5h 6h 7h 8h
6" 7h 8,5 h 10 h 11,5 h
8" 10 h 11 h 12,5 h 14,5 h
10" 11 h 13 h 15,5 h 17,5 h
12" 13 h 15,5 h 18 h 21 h
14" 15 h 18 h 21 h 24 h
16" 17 h 20,5 h 24 h 27 h
18" 19 h 23 h 26,5 h 30,5 h
20" 21 h 25 h 29 h 33,5 h

7- RÉFECTION DE PRESSE-ÉTOUPE DE VANNES


(Pour les vannes vapeur, multiplier le rendement horaire par un coefficient 1,3)

DN tuyauterie en pouce Série 150 Série 300 Série 600 Série 900
≤ 3/4" 1h 1h 1h 1h
1" 1h 1h 1h 1,5 h
11/2" 1,5 h 1,5 h 1,5 h 1,5 h
2" 1,5 h 1,5 h 1,5 h 2h
3" 1,5 h 1,5 h 2h 2h
4" 2h 2h 2,5 h 2,5 h
6" 2h 2h 2,5 h 2,5 h
8" 2,5 h 2,5 h 3h 3h
10" 2,5 h 3h 3h 3,5 h
12" 3h 3h 3,5 h 4h
14" 3h 3,5 h 4h 4h
16" 3,5 h 4h 4h 4,5 h
18" 3,5 h 4h 4,5 h 5h
20" 4h 4,5 h 5h 5,5 h
24" 4,5 h 5h 5,5 h 6h

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8- ENTRETIEN DE NIVEAUX À GLACE


(L'entretien comprend la dépose, la pose, le nettoyage, la visite des vannes et l'épreuve)

Nombre de glaces par 2 glaces 4 glaces 6 glaces 8 glaces


appareil

Entretien de base 9h 11 h 13 h 14 h

Remplacement de 2
glaces et 4 joints + 1,5 h + 1,5 h + 1,5 h + 1,5 h

9- ÉPREUVE HYDRAULIQUE
(Temps pour le remplissage, la mise en pression et la vidange)

Volume Temps Volume Temps Volume Temps


Serpentin 6h 50 m3 25 h 600 m3 60 h

2 m3 15 h 100 m3 36 h 700 m3 65 h

5 m3 16,5 h 300 m3 41 h 800 m3 70 h

10 m3 18 h 400 m3 47 h 900 m3 75 h

20 m3 20 h 500 m3 55 h 1000 m3 80 h

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24

10 - DÉMONTAGE ET REMONTAGE DE PLATEAUX ET DE MATELAS


(Rendement horaire par plateau)

plateaux à plateaux à plateaux à plateau matelas


Diamètre Surface clapets hors clapets avec cloches hors étanche à dévésiculeur
déversoir déversoir déversoir cheminées avec grilles
heures par heures par heures par heures par heures par
mètre m²
plateau plateau plateau plateau matelas
0,6 0,283 - - - - 10 h
0,8 0,502 8h 11 h 12 h 16 h 12 h
0,85 0,530 9h 12 h 14 h 18 h 13 h
1 0,785 11 h 14 h 17 h 22 h 15 h
1,2 1,130 12 h 16 h 19 h 24 h 18 h
1,3 1,310 13 h 17 h 20 h 26 h 18 h
1,5 1,765 15 h 20 h 23 h 30 h 19 h
1,6 2,010 17 h 22 h 26 h 34 h 20 h
1,8 2,543 19 h 24 h 28 h 38 h 22 h
1,9 2,820 20 h 26 h 30 h 40 h 24 h
2 3,140 21 h 27 h 32 h 42 h 25 h
2,2 3,800 23 h 30 h 35 h 46 h 28 h
2,3 4,152 26 h 33 h 39 h 52 h 30 h
2,5 4,900 29 h 38 h 44 h 58 h 35 h
2,7 5,710 33 h 43 h 50 h 66 h 40 h
3 7,060 37 h 48 h 56 h 74 h 48 h
3,5 9,616 46 h 60 h 69 h 92 h 54 h
4 12,560 58 h 75 h 87 h 116 h 60 h
4,5 15,896 67 h 87 h 101 h 134 h 63 h
5 19,625 82 h 107 h 123 h 164 h -
5,5 23,746 96 h 125 h 144 h 192 h -
6 28,260 114 h 148 h 171 h 228 h -
7 38,465 149 h 194 h 224 h 298 h -
7,5 44,156 172 h 224 h 258 h 344 h -
8 50,240 201 h 261 h 302 h 402 h -
8,5 56,716 234 h 304 h 351 h 468 h -
9 63,600 272 h 354 h 408 h 544 h -
9,5 70,846 314 h 408 h 471 h 628 h -
10 78,520 364 h 473 h 546 h 728 h -
D MEQ 1220 A

Plateaux à cloches ou à calottes

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25

11 - REMPLACEMENT DE CLAPETS SUR PLATEAUX À CLAPETS

Position Heure par clapet Minutes par clapet


Plateaux démontés au sol, hors colonne 0,04 h 2,4 min
En place, dans la colonne 0,10 h 6,0 min

D MEQ 1257 A
Plateau à clapets - détails de différents types de clapets

Trappe Zone morte en dessous


de visite du déversoir amont
Zone active
du plateau

Barrage

Plaques
démontables
constituant Plaque du
la surface déversoir
du plateau

Couronne de supportage Poutre de


soudée sur la virole soutènement

Plaques de fixation
du déversoir

Support
de poutre
D MEQ 2206 A

Virole de
la colonne

Vue éclatée des différentes pièces constitutives d'un plateau

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26

Fixation de la trappe de visite

Fixation entre éléments de plateau

Fixation avec crapaud

Fixation de la plaque déversoir


Barre de
déversoir

D MEQ 1396 A

Montage de plateaux perforés – détails


D MEQ 1202 A

Plateau étanche à cheminées collecteur de liquide

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27

Plateau étanche à cheminées distributeur de vapeur

12 - GARNISSAGE
(Utilisation éventuelle d'une grue non comprise)

DESCRIPTION DE L'OPÉRATION Rendement


Vidange, nettoyage, tri et remplissage d'anneaux Rashig 10 heures par m3
Remplissage garnissage structuré "MELAPACK" 0,40 heure par m²
Remplissage garnissage structuré "MELAPACK" 7 heures par m3
Récupération et remplissage garnissage structuré "MELAPACK" 0,80 heure par m²
Récupération et remplissage garnissage structuré "MELAPACK" 14 heures par m3

Note : coût de la grue et du grutier en supplément

Garnissage première génération Rashing ring Garnissage première génération Selles de Berl
(diamètre = rayon)

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Garnissage deuxième génération Pall ring

Différents types de garnissage structuré

13 - ANTI-VORTEX ET TRAPPES DE VISITE


(Utilisation éventuelle d'une grue non comprise)

DESCRIPTION DE L'OPÉRATION Rendement

Dépose et repose anti-vortex 6 à 10 heures par anti-vortex

Ouverture et fermeture de trappes de visite dans cloison 6 heures par trappe

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29

14 - RÉPARATION DE PAROIS - INSTALLATION DE TUILES DE CLAD


(Temps de pose de tuiles de "clad", y compris l'épreuve des tuiles - fournitures exclues)

Description de l'opération Rendement

Pose de tuile sur virole 43 heures/m²

Pose de tuiles sur fond de l'appareil 50 heures/m²

Pose de tuiles sur plafond d'appareil 52 heures/m²

15 - MANUTENTION DE CATALYSEUR
Exemple n°1 : Réacteur d'hydrodésulfuration de gazole

Distributeur entrée

Passage canne
Gaz thermométrique

Liquide Cheminée
Liquide
LT
Plateau distributeur
Billes d'alumine 150
∅3/4"
Paniers

Lit catalytique
Acier au carbone

Placage 18 Cr 8 Ni
LT
45°
Billes d'alumine
150
∅1/4"
Billes d'alumine
∅3/4"

Collecteur sortie
D MEQ 015 B

Orifice de vidange

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Exemple n°2 : Réacteur radial de reformage catalytique

Acier au carbone

Diffuseur

Bouclier

Ciment
réfractaire

Acier inox
Céramique

Catalyseur

Tube
central
Grille

Toile
métallique

Céramique
D MEQ 045 A

Voir les figures 1, 2 et 3 en annexe concernant le chargement et la manutention du catalyseur avec


trémie.

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Travaux Travaux
Description de l'opération Unité
sans ARI sous azote

Dépose, repose plateaux


- à clavettes par plateau 3h 4h
- boulonné, diamètre < 2,5 m par plateau 6h 7h
- boulonné, diamètre > 2,5 m par plateau 9h 11 h
- à jupe (platforming) par plateau 12 h -

Dépose, repose paniers paniers 40/h 30/h

Vidange de catalyseur par gravité, sans criblage


m3 6 m3/h 6 m3/h
- en fûts
m3 10 m3 /h 10 m3 /h
- en flow-bins
Vidange de catalyseur par gravite, avec criblage m3 5 m3/h 3 m3/h

Vidange catalyseur par aspiration, sans criblage


- en fûts m3 5 m3/h 4 m3/h
- en flow-bins m3 6 m3 /h 5 m3 /h

Finition vidange fond


- diamètre < 2,5 m durée 1,5 h 2h
- diamètre > 2,5 m durée 3h 4h

Criblage séparé de catalyseur m3 3 m3/h -

Pré-bagging m3 5 m3/h -

Autres travaux
- dépose/repose scallops 20 scallops 7h -
- dépose/repose cheminée 1 cheminée 3h -
- dépose/repose crépine 1 crépine 3h -

Remplissage de billes m3 2 m3/h 1 m3/h

Remplissage de catalyseur
- à la chaussette m3 10 m3/h 8 m3/h
- en dense m3 8 m3/h 6 m3/h

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VII - INSTRUMENTATION
Importance relative du poste « instrumentation » dans un projet d’investissement

Ratio au coût du matériel principal 20 à 80 %


Ratio au coût direct 4 à 18 %

1- COÛT DES FOURNITURES


Les éléments du tableau ci-dessous permettent d'approcher les prix de la fournitures des instruments
et du matériel d'instrumentation, départ usine, matériels non emballés, avec une précision de l'ordre de
+ 35 %/- 20 %.
Calcul du nombre de boucles équivalentes
Nombre de vannes de régulation classiques X1
Nombre de vannes motorisées TOR (Tout ou rien) X2
Nombre de boucles équivalentes N = (X1 + 0,5 X2)

Coût des fournitures k€/boucle équivalente


Instruments, appareils en ligne, appareils locaux 18
Matériel en salle de contrôle – SNCC - Automates de sécurité 28
Matériels de montage 6
Sous-ensemble, matériels divers 4
Total 55

Lorsque le nombre de vannes de régulation et le nombre de vannes TOR n’est pas encore connu, on
peut prendre un ratio du tableau qui suit.
Ratio nombre de boucles par équipement Mini Moyen Maxi
(procédés batch ou continu)
Nombre de boucles par équipement 0,1 à 0,3 0,3 à 0,5 0,5 à 0,6
Nombre de vannes TOR par équipement 0,2 à 0,9 0,4 à 1,6 0,9 à 2,2
Ration nombre moyen de boucles équivalentes par
équipement 0,7

2 – COÛT DU MATERIEL SPÉCIFIQUE


Matériel Coût moyen matériel (selon type)
Compteur liquide 3 à 10 k€
Compteur gaz 15 à 30 k€
Pesage électronique 25 à 35 k€
Chromatographe (sans son abri) 60 à 130 k€
pH-mètre 15 k€
Analyseur industriel, y compris son abri 130 à 200 k€
Analyseur oxygène 40 k€
Analyseur Infrarouge 40 k€
Analyseur HCI 50 k€

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33

3 - COÛT DU MONTAGE

Coût moyen du montage 40 % du coût des fournitures

4- RENDEMENTS HORAIRES MOYENS POUR MONTAGE

Catégorie de matériel Nombre d'heures de montage


Boucles y compris tout le matériel 300 heures par boucle équivalente
Analyseurs industriels 600 heures par analyseur

INSTRUMENTATION - RÉGULATION

Vapeur

mesure SALLE DE CONTRÔLE


Charge du niveau
CONSIGNE
VARIABLE Mesure DE NIVEAU
LRC
REGLÉE REGULATEUR ET par
TRANSMETTEUR ENREGISTREUR DE l'opérateur
le niveau DE LA MESURE NIVEAU
du ballon
Action du REGULATEUR
VANNE
AUTOMATIQUE Liquide

VARIABLE le débit
REGLANTE du liquide

BOUCLE DE RÉGULATION

1ère lettre 2ème lettre 3ème lettre


F débit C régulateur C régulateur
L niveau I indicateur
P pression R enregistreur
T température
A analyseur

IDENTIFICATION DES INSTRUMENTS

PI Vapeur

TI PRC
TI FIC

Charge
D PCD 387 A

LRC
TRC
TI

Liquide

MISE EN ŒUVRE DE LA RÉGULATION

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VIII - ÉLECTRICITÉ
Importance relative du poste « électricité » par rapport au coût du matériel principal dans un projet
d’investissement.

% des installations électriques par rapport au coût du matériel principal 15 à 20 %


Répartition des postes principaux
Transformation et distribution de la puissance 40 à 50 %
Éclairage 25 à 35 %
Liaisons équipotentielles – réseaux de mise à la terre 5à 6%

1- COÛT DES FOURNITURES


Les éléments du tableau ci-dessous permettent d'approcher les prix de la fournitures d'équipements
électriques et du matériel électrique, départ usine, matériels non emballés, avec une précision de
l'ordre de + 35 %/- 20 %.

Voir schéma Matériels % €/kW


Génération Alternateur + moteur diesel 400
Alternateur + turbine 500
Distribution Transformateur 10 % 8
Tableaux 60 % 48
Câbles 30 % 24
----------- -------
Total 100 % 80
HT BT HT BT
Utilisation Transformateur 20 % 10 % 30 70
Tableaux 50 % 40 % 75 280
Câbles 30 % 30 % 45 210
Equipements secondaires 20 % 140
-------- --------- --------- --------
Total 100 % 100 % 150 700
Éclairage Densité des points lumineux 1 point/25 m² d'unité
Prix du point lumineux, y compris transformateur, tableau, 400 €/point
câbles et armatures d'éclairage

Voir le schéma de distribution électrique type à la page suivante.

2- COÛT DU MONTAGE
Coût moyen du montage 40 % du coût des fournitures

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35

3- COÛTS MOYENS

Distribution électrique
Le coût moyen comprend :
- le départ du tableau MCC
- les liaisons de puissance du tableau MCC au moteur
- les liaisons de commande/signalisation entre le tableau et la salle de contrôle - depuis le
récepteur jusqu'au poste électrique
Exclusions :
- le moteur électrique
- la partie amont de distribution et transformation.
Puissance - basse tension Par 100 mL de cheminement
0 kW - 11 kW 5 k€/100 mL
15 kW - 37 kW 8 k€/100 mL
40 kW – 90 kW 10 k€/100 mL
100 kW – 180 kW 18 k€/100 mL
Puissance - haute tension Par 100 mL de cheminement
50 kW – 500 kW 45 k€/100 mL
500 kW – 1000 kW 50 k€/100 mL
1000 kW – 2000 kW 60 k€/100 mL
Eclairage en unité et bâtiments 60 à 70 €/m2
Traçage électrique 120 à 150 €/mL

Prix de transformateurs secs HT/BT (20 kV/380V) ex usine


Puissance 60 kVA 1000 kVA 1600 kVA 2000 kVA
Coût 25 k€ 35 k€ 40 k€ 50 k€
Prix d’Onduleurs ex usine
Puissance 10 kVA 20 kVA 40 kVA 80 kVA 140 kVA
Coût 35 k€ 40 k€ 50 k€ 100 k€ 130 k€
Prix de groupes électrogènes ex usine
Puissance apparente 300 kVA 350 kVA 1250 kVA
Coût 80 k€ 90 k€ 800 k€

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36

IX - ÉCHAFAUDAGES

1- BORDEREAU TYPE

Montage et démontage d’échafaudages Valeur du point


Volume en m3 1 point par m3
Majoration pour volume de l’échafaudage Coefficient de majoration
V ≤ 20 m3 2,50
20 m3 < V ≤ 50 m3 2,30
50 m3 < V ≤ 100 m3 1,80
100 m3 < V ≤ 200 m3 1,40
200 m3 < V ≤ 400 m3 1,10
400 m3 < V 1,00
Majoration pour hauteur moyenne de l’échafaudage Coefficient de majoration
h≤5m 1,00
5 m < h ≤ 10 m 1,15
10 m < h ≤ 20 m 1,20
20 m < h ≤ 30 m 1,30
30 m < h 1,40
Échafaudage monté à partir d’un niveau élevé H Coefficient de majoration
H ≤ 10 m 1,00
10 m < H ≤ 30 m 1,40
30 m < H ≤ 50 m 1,65
50 m < H 1,85
Échafaudage monté dans un espace confiné Coefficient de majoration
colonnes, ballons, réservoirs, fours, chaudières 1,35
Location (hors montage et démontage) Valeur du point
Durée en jour (hors montage et démontage) 0,01 points par m3 et par jour

Valeur typique du point : 4 €

2- RENDEMENTS HORAIRES MOYENS POUR MONTAGE ET DÉMONTAGE

Montage et démontage d’échafaudages Rendement


Volume en m3 5 à 10 m3 par heure

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37

X- CALORIFUGE

Importance relative du poste « calorifuge » par rapport au coût du matériel principal dans un projet
d’investissement.

% par rapport au coût du matériel principal Mini Moyen Maxi


Unités types pétrochimie, plastiques 5% 12 % 20 %
Unités types engrais, chimie minérale 3% 7% 10 %

1- SURFACE MOYENNE DE CALORIFUGE

Nombre de m2/tonne (moyenne)


Équipement 3 m2/tonne d’équipements calorifugés
Tuyauterie 28 m2/tonne de tuyauterie calorifugée

2- COÛTS UNITAIRES MOYENS DE CALORIFUGE PAR UNITÉ D’ŒUVRE

Calorifuge chaud Calorifuge froid


Équipements 130 €/m2 200 €/m2
Tuyauterie 80 €/m2 150 €/m2
Tuyauterie – Diamètre moyen DN 50 50 €/mL 100 €/mL

3- RENDEMENTS HORAIRES MOYENS POUR POSE


Équipements en général, y compris 1 heure/m2
colonnes, ballons, échangeurs, réservoirs pour épaisseur moyenne de 30 mm
Tuyauterie 2 à 3 heures/m2
(π x diamètre x longueur équivalente) pour épaisseur moyenne de 30 mm

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38

4- BORDEREAU TYPE POUR POSE DE CALORIFUGE

POSE DE CALORIFUGE SUR ÉQUIPEMENTS


Le nombre de points intègre les découpes pour les accidents de forme (piquages, supports, accessoires,
etc.) et les collerettes correspondantes
Base : épaisseur de calorifuge 30 mm revêtu Unité Calorifuge chaud Calorifuge froid
de tôle inoxydable Points/m2 Points/m2
Surface plane – bacs de stockage de grand
diamètre m2 1,20 2,4

Ballons de petit diamètre – échangeurs


(calandre et boîte de distribution) m2 1,68 3,36

Fonds bombés ou hémisphériques – capots


démontables de machines m2 2,16 4,32

POSE DE CALORIFUGE SUR TUYAUTERIES


Le nombre de points n’intègre pas les accessoires de tuyauterie
Base : épaisseur de calorifuge 30 mm revêtu de tôle inoxydable
Diamètre de la tuyauterie Unité Calorifuge chaud
en pouce Points/m2
½ m2 13,1
¾ m2 8,88
1 m2 6,78
1½ m2 4,81
2 m2 4,01
3 m2 3,19
4 m2 2,59
6 m2 1,86
8 m2 1,70
10 m2 1,56
12 m2 1,51
14 m2 1,37
16 m2 1,30
18 m2 1,24
20 m2 1,20
22 m2 1,16
24 m2 1,13
26 m2 1,11
28 m2 1,08
30 m2 1,06
32 m2 1,05
34 m2 1,03

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39

TABLEAU DES LONGUEURS ÉQUIVALENTES DE TUYAUTERIE POUR CALORIFUGER


LES ACCESSOIRES

Jeu de Arrêt de
Coude, Vanne y
Diamètre de brides tôle, cap,
cintrage Té Réduction Casse Support compris
la tuyauterie isolé sur collerette,
à 90° brides
ligne découpe

½" à 1"1/2 1,0 m 1,0 m 0,20 m 1,6 m 0,5 m 0,3 m 0,5 m 2,5 m
2" à 3" 1,2 m 1,0 m 0,25 m 2,0 m 0,6 m 0,3 m 0,5 m 3,0 m
4" à 6" 1,4 m 1,2 m 0,30 m 2,2 m 0,7 m 0,3 m 0,5 m 3,5 m
8" à 12" 2,0 m 1,5 m 0,50 m 2,7 m 1,0 m 0,3 m 0,5 m 4,0 m
14" à 20" 2,5 m 1,8 m 0,75 m 3,0 m 1,25 m 0,3 m 0,5 m 4,5 m
22" et + 3,5 m 2,0 m 1,00 m 3,4 m 1,75 m 0,3 m 0,5 m 5,0 m

COEFFICIENTS DE MAJORATION POUR ÉPAISSEUR DU CALORIFUGE


Épaisseur du calorifuge en mm Coefficient de majoration d’épaisseur
30 1,00
40 1,09
50 1,18
60 1,29
70 1,40
80 1,52
90 1,66
100 1,80
110 1,96
120 2,13
130 2,32
140 2,53
150 2,75
160 2,99
170 3,25
180 3,54
190 3,65
200 4,19
210 4,60
220 4,96
230 5,40
240 5,87
250 6,39

Valeur typique du point : 50 €

04466_A_F © 2013 - IFP Training


40

5- SURFACE ET MASSE DES FONDS BOMBES ELLIPTIQUES

50 (1) 5
40 (2) 4

Poids (kg)
30 3
Surface (m2)

20 2

10 100

60
5 50
4 40
3 30

2 20
Base :
Fond elliptiques 2/1
Nombre 2
1 10
Épaisseur 1 mm

0,5 5
0,4 4
0,3 3

0,2 2

D MEQ 2142 B
0,1
1 2 3 4 5 6 7
Diamètre virole (m)

XI - TRAVAUX DE REVÊTEMENTS RÉFRACTAIRES

Revêtement en briques réfractaires 20 heures/m3


Revêtement en béton réfractaire - gunitage 4 heures/m3
Remplacement de revêtement en béton - démolition 8 heures/m3

XII - TRAVAUX DE PEINTURE

0,6 heure par m2 de surface à peindre (incluant les 3 couches)

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41

XIII - NETTOYAGE INDUSTRIEL


Tarifs horaires en dépense contrôlée :

NETTOYAGE INDUSTRIEL UNITÉ PRIX


Chef d'équipe heure 45 €
Chauffeur heure 40 €
Nettoyeur heure 40 €
Combiné 14 m3 avec chauffeur et nettoyeur heure 150 €
Combiné 14 m3 seul heure 80 €
Citerne 20 m3 avec chauffeur heure 180 €
Citerne 20 m3 seule heure 140 €
Citerne 10 m3 avec chauffeur heure 140 €
Citerne 10 m3 seule heure 100 €
Fourgon heure 25 €
Tracteur routier avec chauffeur heure 80 €
Tracteur routier avec benne 30 m3 et chauffeur heure 90 €
Nettoyage HP 400 bars avec machiniste et 2 hommes heure 210 €
Travaux HP 1000 bars avec machiniste et 2 hommes heure 320 €
Travaux HP 2000 bars - décapage avec machiniste et 2 hommes heure 320 €
Travaux HP 2000 bars - découpe avec machiniste et 2 hommes heure 400 €
Pompe à membrane heure 35 €
Pompe à vis hydraulique heure 90 €
Pompe 500 m3/heure heure 25 €
Compresseur 5600 litres heure 40 €
Compresseur 3200 litres heure 40 €
Groupe hydraulique heure 60 €
Cuve de 25 m3 en acier inoxydable, hors coût du traitement des heure 120 €
déchets
Groupe électrogène avec moteur diesel heure 25 €
Génératrice 70 kVA heure 40 €
Éclairage ATEX avec coffret de distribution et 4 spots (hors heure 15 €
groupe électrogène)
Ensemble complet de ventilation heure 60 €
Groupe de soudure Lincoln autonome avec accessoires heure 20 €
Extracteur de faisceaux tubulaires (hors opérateur) jour 1200 €
Mobilisation d'un extracteur unité 1000 €

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42

XIV - TARIFS HORAIRES EN DÉPENSE CONTRÔLÉE

A - MAIN D'ŒUVRE POUR MAINTENANCE COURANTE UNITÉ PRIX


Mécanicien heure 35 €
Soudeur Heure 40 €
Tuyauteur Heure 35 €
Monteur Heure 35 €
Usinage (machine outil) Heure 65 €
Nettoyage manuel Heure 30 €
Électricien Heure 35 €
Instrumentiste Heure 40 €
Climatiseur Heure 40 €
Contrôle qualité Heure 45 €
Dessinateur DAO Heure 35 €
Manœuvre génie civil Heure 35 €
Coordonnateur / Planificateur Jour 500 €
Préparateur Jour 400 €

B - COEFFICIENTS DE MAJORATION POUR MAIN D'ŒUVRE POURCENTAGE


Heures supplémentaires au-delà de 7 heures + 35 %
Heures de nuit (de 20:00 à 05:00) + 100 %
Samedi + 60 %
Dimanche + 100 %
Jour férié + 100 %

C- COÛT D'ASTREINTE UNITÉ PRIX


Du lundi au vendredi jour 60 €
Samedi jour 100 €
Dimanche jour 130 €
Une semaine complète semaine 500 €

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43

XV - EXEMPLE DE CALCUL D'UN TAUX HORAIRE COMPOSITE

PRIX DE L’HEURE DE TUYAUTERIE - PRÉFABRICATION ET MONTAGE - Base 2005


% Chef Tuyauteur Monteur Aide
d'équipe Soudeur
Salaire base 39 heures : €/h 100 15 12 10 8
Incidences heures supplémentaires 3 0,5 0,4 0,3 0,2
Incidence heures perdues, maladie, primes 5 0,8 0,6 0,5 0,4
TOTAL 108 16,3 13,0 10,8 8,6
Charges sociales 75 12,2 9,8 8,1 6,5
Frais de déplacement 8,5 8,2 8,1 4.9
Coût total chargé (€/heure) 37 31 27 20

PRIX DE REVIENT HORAIRE D’UNE ÉQUIPE TYPE - hors environnement de chantier


1 Chef d'équipe 37 €/h 37 x 1 = 37 €/h
6 Tuyauteurs 31 €/h 31 x 6 = 186 €/h
3 Soudeurs 31 €/h 31 x 3 = 93 €/h
2 Monteurs 27 €/h 27 x 2 = 54 €/h
2 Aides 20 €/h 20 x 2 = 40 €/h
14 Intervenants 410 €/h / 14 = 29 €/heure

TAUX HORAIRE COMPOSITE DE L'HEURE DE TUYAUTERIE - Chantier moyen - France


Poste Rubrique Pourcentage
10Frais étude siège (Voir frais généraux) en %
21Supervision 0,0 %
24Encadrement 4,0 %
25Main d'œuvre productive 58,0 % (= 29 €/h)
(chef d'équipe inclus)
Directe et indirecte
26 Main d'œuvre improductive 2,0 %
31 Installations temporaires 4,0 %
32 Frais de fonctionnement des installations 1,0 %
temporaires
(communication, téléphone, informatique, etc.)
35 Engins et gros équipements 8,5 %
36 Petit outillage et consommables 4,0 %
Petit outillage 1,8 %
Consommables 2,2 %
37-38 Logement et repas 0,0 %
39 Fais administratifs, assurance et divers (Voir frais généraux)
50 Matériel incorporé (support) 3,0 %
Fais généraux & Bénéfice 15,5 %
100 %

Taux horaire composite (environnement de chantier inclus) 50 €/heure

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Raffinage-Chimie
———

UTILISATION DU BORDEREAU “TUYAUTERIE”


POUR ESTIMATION DÉTAILLÉE

— Exercice —

PR COU - 04206_A_F - Rév. 2 01/07/2014

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1

DESCRIPTION DE L’INTERVENTION

Remplacement d’un tronçon de tuyauterie selon l’isométrique ci-joint.

Coupe et soudure
en position
1200

DN
100

900

800
500

EL
4000

Bride welding neck


D CONS 1055 B

Bride SO (slip on)

Matière : acier inoxydable - Schedule 40

L'intervention est décomposée en 3 opérations :

- préfabrication tronçon en atelier


- dépose tuyauterie existante
- installation nouveau tronçon

04206_A_F © 2014 - IFP Training


2

La liste des tâches est la suivante :

Code Intitulé

10 Coupe de préfabrication sur tube

12 Coupe sur tube en position

20 Chanfrein de préfabrication sur coupe

22 Chanfrein sur coupe en position

110 Soudure de préfabrication sur chanfrein

120 Soudure en position sur chanfrein

130 Soudure de préfabrication sur bride plate (slip on)

140 Pose de tube (hors soudure)

150 Pose de bride ou collet (hors soudure)

160 Pose de coude (hors soudure)

180 Pose de Té (hors soudure)

200 Pose bride plein (hors façon joint)

210 Pose vanne à bride (y compris façon joint)

220 Façon joint plat ou annulaire

330 Dépose tube et accessoire

400 Dépose de vanne à brides

410 Dépose de joint

04206_A_F © 2014 - IFP Training


3

1. Repérer les tâches sur chacune des opérations.

a - Repérer les tâches de préfabrication sur le schéma

1200

DN
100

900

800
500

EL
400

D CONS 1055 C
0

b - Repérer les tâches de dépose


1200

DN
100

900

800
500

EL
400
D CONS 1055 C

04206_A_F © 2014 - IFP Training


4

c - Repérer les tâches de pose

1200

DN
100

900

800
500
EL
400

D CONS 1055 C
0

04206_A_F © 2014 - IFP Training


5

2- Quantifier chaque tâche dans le tableau suivant.

Description de l’opération N° de code Quantités

Préfabrication du tronçon en atelier

Dépose tuyauterie existante

Installation nouveau tronçon

04206_A_F © 2014 - IFP Training


04206_A_F
3-
BORDEREAU TUYAUTERIE

Secteur : Date : N° d'opération :


Poste technique : N° de plan / ISO :
Intervention :
intervention.

Valeur du
Code Intitulé Diamètre Valeur Matière - Schedule - Série PN Coefficient Quantité Points Prix (euros)
point

10 Coupe de préfabrication sur tube 4" 231 Schedule 40 1,0


12 Coupe sur tube en position 4" 346 Schedule 40 1,0
20 Chanfrein de préfabrication sur coupe 4" 255 Schedule 40 1,0
22 Chanfrein sur coupe en position 4" 383 Schedule 40 1,0
110 Soudure de préfabrication sur chanfrein 4" 798 Acier inoxydable - Schedule 40 1,2
120 Soudure en position sur chanfrein 4" 1197 Acier inoxydable - Schedule 40 1,2
130 Soudure de préfabrication sur bride plat (slip on) 4" 1815 Acier inoxydable - Schedule 40 1,2
6

140 Pose de tube (hors soudure) 4" 395 Schedule 40 1,0


150 Pose de bride ou collet (hors soudure) 4" 530 Série PN 20 ou PN 50 1,0
160 Pose de coude (hors soudure) 4" 570 Schedule 40 1,0

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180 Pose de Té (hors soudure) 4" 735 Schedule 40 1,0
200 Pose Bride Pleine (hors façon joint) 4" 425 Série PN 20 ou PN 50 1,0
210 Pose vanne à bride (y compris façon joint) 4" 2380 Série PN 20 ou PN 50 1,0
220 Façon joint plat ou annulaire 4" 990 Série PN 20 ou PN 50 1,0
330 Dépose tube et accessoire 4" 237 Schedule 40 1,0
400 Dépose de vanne à brides 4" 1428 Série PN 20 ou PN 50 1,0
410 Dépose de joint 4" 594 Série PN 20 ou PN 50 1,0

SOUS-TOTAL 1 : 0,055

Dossier constructeur (réglementaire) SOUS-TOTAL 2 : 200

TOTAL
Reporter tous les éléments sur la feuille de bordereau ci-après et estimer le coût total de cette
7

4- Autre méthode d'estimation de l'intervention. Pour cela utiliser le document "Estimation des
Travaux" (04466).

a - Estimer l'intervention en utilisant la méthode des "coûts unitaires au mètre linéaire" de tuyauterie.

b - Estimer l'intervention en utilisant la méthode du "ratio heures par pouce diamètre".

c - Comparer les 3 méthodes d'estimation.

Conclusion ?

04206_A_F © 2014 - IFP Training


Raffinage-Chimie
———

ESTIMATION DE TRAVAUX

— Application —

PR COU - 08706_A_F - Rév. 0 04/06/2014


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1

1. Fouilles : 10 m3 (incluant déblaiement/remblaiement) :

2. Engin de levage : grue 120 TON avec mobilisation :

3. Acier Inox : Tuyauterie 2’’ - 10 mL extérieur :

4. Épreuve hydraulique : ballon de 10 m3. Temps ?

5. Instrumentation : coût de la fourniture d’une boucle de régulation complète ?

Consigne locale

4 - 20 m A FRC 4 - 20 m A
signal de mesure signal de commande
Régulateur
FT
D IRA 2077 A

Organe de réglage
Capteur

Boucle de régulation analogique classique

08706_A_F © 2014 - IFP Training


2

6. Électricité : traçage électrique : 100 mL

7. Échafaudage : 10 m3. 10 jours de location

8. Calorifuge chaud : tuyauterie 2 TON

9. Nettoyage industriel : HP 2000 b décapage 2 heures

10. Dépense contrôlée : 1 instrumentiste + 1 préparateur pendant 2 jours ?

11. Travaux horaires composites de l’heure de tuyauterie ?

08706_A_F © 2014 - IFP Training


Raffinage-Chimie
———

BALLON DE PROPYLÈNE
— Analyse - Gamme - Planning —

— Exercice —

GM TXC - 05293_A_F - Rév. 1 14/05/2013


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1

Phase 1

C'est mardi …, il est 14 heures …

On a constaté une fuite sur le piquage de purge (n°6) de l'appendice nécessitant une réparation
immédiate. Vous êtes chargé de mener à bien cette opération dans sa globalité (préparation, planning,
contacts avec les entreprises et autres services, suivi de la réalisation, bilans, …).

Données techniques - Hypothèses de travail

Diamètre de l'appendice = 400 mm

Le ballon n'a pas de revêtement intérieur anticorrosion et ne nécessite pas de nettoyage interne.

La soupape ne comporte pas de vanne d'isolement et le réseau dans lequel elle "crache" reste en service
pour les autres unités restées en fonctionnement …

L'unité 4800 fait partie de toute une zone "rouge" hors feu.

L'environnement du ballon B4812 est moyennement éclairé …

Les brides de la partie supérieure du ballon ne sont pas accessibles en sécurité …

Sauf les exploitants qui travaillent en quart et les soudeurs (pour la réparation) qui pourront travailler en 3x8 h
si nécessaire, tous les autres corps de métiers ne travaillent qu'en 2x8 h (quarts du matin 6h00-14h00 et
d'après-midi 14h00-22h00).

Si c'est possible, les niveaux à glace et automatique seront nettoyés et révisés.

Tous les travaux sont sous-traités.

La soupape est à réviser.

L'arrêt de l'unité et la mise à disposition du ballon par l'exploitant nécessitent 16 heures. Dans la mesure où
les opérations d'assainissement présentent de sérieux risques, l'exploitant interdit tout travail sur place
durant ce temps.

Le ballon est donné isolé par vannes, non platiné, "propre" (pas de nettoyage nécessaire).

Après platinage et ouverture, une aération forcée (2 heures environ) est nécessaire.

Le ballon étant soumis, une épreuve officielle est faite après réparation et un dossier est établi.

Compte tenu de l'emplacement de la fuite (sur l'appendice sujet à de la corrosion due à la présence d'eau) et
de l'état constaté lors du dernier arrêt réglementaire du ballon, le service inspection préconise de remplacer
les 2/3 inférieur de l'appendice.

Par ailleurs il veut que toutes les soudures soient radiographiées 100 % avant recuit ; des radios après
recuit ne sont pas nécessaires a priori.

La préfabrication de cet élément est à lancer rapidement …

Les composants (tubes, caps, brides, …) sont disponibles au magasin ou dans un délai de 2 heures (à
l'extérieur).

Cette préfabrication nécessite 24 heures de travail y compris la radiographie des soudures.

Le recuit dure 12 heures environ et est effectué globalement sur place.

05293_A_F © 2013 - IFP Training


2

TRAVAIL DEMANDÉ
Phase 1

– Lister les renseignements dont vous avez besoin.

– Lister les documents que vous aurez, en tant que préparateur, à générer ou les renseignements que vous
devez fournir.

Phase 2

– Effectuer l'analyse du travail et le planning des opérations.

– Comment ces travaux seront-ils rétribués ?

05293_A_F © 2013 - IFP Training


3

N° Appareil : B4812
RÉSERVOIR DE STOCKAGE Unité : 48 SUD
– Fiche technique – Secteur : PROPYLÈNE

9 10 11 12 13

8B
1

Anti-vortex LG/LT
14 8A

7B
3 + 1250
LG
2 0,000 4 5
7A
6

RENSEIGNEMENTS TECHNIQUES Produit – Propylène - Propane


Constructeur : ACF Poids à vide : 17 540 kg
Capacité : 49,840 m3 Pression épreuve : 26 bar
∅ intérieur : 2654 mm T° de service : 46°C
App. soumis : Oui Non Matériaux : A 52 C1
Plan ISO isolet : Oui Non Calorifuge : Oui Non
Grue pour intervention : 5 t
Échafaudage : Oui Non

OBSERVATIONS :

Recuit de détentionnement 650°C

MATÉRIEL TIGES Isolement


Désignation Remarques
Série ∅
N° DN Joint L Nb Mat. Visite Epr.
PN
1 150 50 FS JS 20 130 12 Entrée P P
2 150 — — 20 130 12 Sortie P P
3 50 — — 16 90 8 Purge P P
4 65 — — 20 120 8 Pompage P P Antivortex
5 150 — — 20 130 12 Purge rapide P P
6 50 — — 16 90 8 Purge O
7 A/B 50 — — 16 90 8 Niv. à glace O P
8 A/B 50 — — 16 90 8 Niveau O P
9 50 — — 10 90 8 Évent P P
10 50 — — 10 90 8 Équillibre P
11 80 — — 20 110 8 Soupape P P
12 50 — — 10 90 8 Prise pression O N
13 450 — — 33 200 24 Trou d'homme O N
D T 3180 B

14 450 — — 33 200 24 Trou d'homme O N

05293_A_F © 2013 - IFP Training


05293_A_F
EVENT DN 50 ÉQUILIBRE DN 50 SOUPAPE DN 80 PRISE PRESSION DN 50 POMPAGE DN 65

Pose le par Pose le par Pose le par Pose le par Pose le par Pose le par Pose le par Pose le par Pose le par Pose le par

13
ENTRÉE DN 150
9 10 11 12
Pose le par Pose le par
8b
PURGE RAPIDE DN 150
1
Pose le par Pose le par
4

LG
Anti-vortex
14
PURGE DN 50

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Pose le par Pose le par 8a
+ 1250 7b
3 PURGE DN 50
4 LG
2 0,000 5 7a Pose le par Pose le par

6
SORTIE DN 150

Pose le par Pose le par (Toutes brides série PN 50 FS)

N° Appareil : B 4812 Isolement du : / /


Unité : 48 SUD
Secteur : PROPYLÈNE Cause :
D MEQ 2044 A
en pouces

05293_A_F
30

28
Pour série 300 RF (PN 50)
26 compter le même temps pour
un diamètre inférieur de 20 %
24
II
I
22

20 III

18

16
5

14 SÉRIE 150 RF (PN 20)


I– Casser ou façonner un

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12 jointde bride

Poser ou déposer une


10 bride pleine
– Tiré du bordereau tuyauterie –

8 II – Poser ou déposer des


palettes tout compris
6 III – Poser ou déposer des
vannes (tout compris).
TABLEAU DE TEMPS POUR TRAVAUX DE MONTAGE

4 Pour vanne auto compter


+ 10%
2

0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Durée en heures • hommes
D MEQ 3088 A
N° de la gamme N° appareil :

05293_A_F
GAMME DE COORDINATION de coordination : Unité :
Secteur :

N° BR/OT/... Demandeur : Préparateur : Objet : Unité de Date :


temps :

rise
total

nne
Activités Activités Contraintes gros
Liste des activités Sécurité Qualité

Corps
Du

d'état
antécédentes subséquentes matériel

Équipe


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D GEN 1013 D
05293_A_F
N° de fiche N° appareil :
PLANNING TRAVAUX Unité :
Secteur :

Planning calendaire
Corps
d'état Planning par rapport à J-0

N° d'ordre

Entreprise
N° activités
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D GEN 1013 C
05293_A_F
N° de la gamme N° appareil :
de coordination : Unité :
RÉSERVATION Secteur :

D.T. N° lieu Demandeur


Date de la demande
Livraison date Préparateur
Isolement Montage Épreuve Nom du demandeur limite

N° PLAN

re
N° CODE Date QUANTITÉ

rvice
ou dossier DÉSIGNATION MATIÈRE OBSERVATIONS

Nomb
MAGASIN réservation

Repè
en se re
technique Demandée livrée
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D GEN 1013 F
Préparation des travaux d’arrêt d’unités
Documents synthétiques

RPCI ‐ MT TXA ‐ 05736_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 06/05/2015

Sommaire
1. Rôle d’un arrêt
2. Dates et durées d’un arrêt
3. Contraintes imposées par un arrêt
4. Conditions et outils pour respecter ces contraintes
5. Organisation de la préparation d’arrêt
6. Le travail de la préparation
7. Conditions pour respecter les objectifs
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1 – Rôle d’un arrêt

 Nécessité de satisfaire aux obligations légales : visites,


requalifications, …
 Conservation des performances des unités : nettoyage,
régénération de catalyseurs, …
 Conservation d’un niveau de sécurité des installations
satisfaisant : usure des conduites, corrosion de parois de
récipients, …
 Nécessité de faire les opérations, réparations, etc…,
impossibles à réaliser en marche : réfractaire, circuits vitaux ou
uniques, …
 Réalisation de modifications, aménagements, dégoulottages,

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 Arrêts inter campagnes
 Arrêts programmés

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2 – Dates et durées d’un arrêt

 Durée
• Fonction des travaux à réaliser,
• Compromis entre coût de réalisation et coût du manque de production
• Résultats des habitudes, des us et coutumes …
• Volonté de travailler en journée normale pour des raisons de sécurité, de
suivi de travaux, de coût, …
• Fixée « arbitrairement » par une instance …
Marche des unités
 Dates
Travaux préparatoires à l’arrêt Travaux post arrêt
Finitions

Travaux d’arrêt
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Production arrêtée
Arrêt
Préparation Isolement Bilans
De l’arrêt Assainissement MAJ
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3 – Contraintes imposées par un arrêt

 Respect de la sécurité
• Définition de règles strictes
• (In)formation du personnel
• Délivrance d’un permis définissant les règles à observer
 Respect du coût
• Bien connaître les travaux à effectuer, et limiter les imprévus
• Optimiser le travail des entreprises
• Obtenir des prix de réalisation les plus intéressants, et maîtriser les surcoûts
 Respect des délais
• Coordonner les activités
• Réduire les pertes de temps
• Avoir la meilleure efficacité possible
 Respect de la qualité
• Contrôle sur le terrain
• Formalisation et mise en place de documents
• Réactivité

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 Respect de l’environnement
• Gestion des déchets (tri sélectif, DIB, Calorifuges, …
• Gestion des eaux de lavage, effluents dirvers, huiles de vidange, etc…

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4 – Conditions et outils pour respecter ces contraintes

Conditions

 Organiser la structure du service préparation  Planning/L.O.P.

 Connaître en détail les travaux à réaliser  L.T.A.

 Savoir qui fait ces travaux  L.T.A.

 Savoir quand ces travaux doivent se faire  Planning

 S’assurer que le matériel est disponible  Réservation/Commande


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 Fixer les règles de vie et conditions de chantier  L.O.C.


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5 – Organisation de la préparation d’arrêt

 Nécessité de définir
• La politique de sous‐traitance à mettre en place
• Les limites de responsabilités des personnes concernées
• Les méthodes de travail nécessaires (entre autre) à :
− Un recueil exhaustif des demandes et besoins
− Une analyse rationnelle des travaux (saisie informatique)
− L’établissement des dossiers « équipements et travaux »
− L’approvisionnement des matériels et leur stockage
− La consultation des entreprises et l’analyse des réponses
• En cas de sous‐traitance de la préparation, les documents qui serviront à
cette préparation, leur lieu de stockage, leur accès, …
• Les échéances de la préparation : planning et ressources
• Les moyens pour assurer la gestion financière de l’arrêt

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Ceci doit faire l’objet d’un certain formalisme, et peut constituer ce que l’on 
appelle parfois le livre d’organisation de la préparation (L.O.P.)
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6 – Le travail de la préparation d’arrêt

• « Récolter » la liste des travaux


• Faire une estimation globale « coût & temps »
• Figer la liste « définitive » des travaux R.D.T.
• Analyser les travaux demandés L.T.A.
• Etablir les plannings
• Spécifier les travaux pour les appels d’offre
• Rédiger les appels d’offre + Analyse propositions
• Passer les marchés avec les entreprises
• Etablir les documents de sécurité nécessaires
• Organiser les réunions préalables réglementaires
• Préparer le chantier (logistique) L.O.C.
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• Définir les travaux à réaliser avant l’arrêt


• Suivre le planning et le faire vivre lors de l’arrêt
• Faire le bilan de l’arrêt et mise à jour les divers dossiers
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7 – Conditions pour respecter les objectifs

 Pour le respect des contraintes diverses et objectifs (la plupart du


temps communs à tous), et dans une politique de progrès et
d’efficacité de tous, le « déroulement du « chantier » d’arrêt (y
compris les phases préparatoires) se fera correctement si un
certain de conditions sont remplies :
• Préparation de l’arrêt suffisante et démarrée suffisamment tôt, en
fixant dès le début les objectifs et les moyens (implication
nécessaire de tous les services)
• Planning rigoureux diffusé à temps à tous les services pour :
− « imprégnation du contenu
− Détection et étude préalable des problèmes
− Préparation à l’anticipation et à la réactivité nécessaires

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• Bonne connaissance des dossiers (liste de travaux, intervenants,
mode d’intervention, …)

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7 – Conditions pour respecter les objectifs

• Procédures claires et précises, connues de tous


• Définition précise du rôle de chacun, de sa mission, de ses moyens
• Adéquation entre les hommes et leur fonction (compétence,
pouvoirs, …)
• Compréhension et reconnaissance mutuelle réciproques entre
chaque partenaire
• Respect des engagements pris
• Formations sécurité appropriées et faites
• Contrôles et réceptions prévus à l’avance
• Diffusion adéquate et en temps voulu des informations (réunions,
participants, notes, destinataires, organigramme, …)
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Arrêt métal, modification d’unité

Comparaison des résultats de deux chantiers différents

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Sommaire
1. Contexte de l’étude
2. Analyse des postes budgétaires
3. Comparaison des avancements chantier
4. Comparaison des effectifs
5. Productivité de chantier
6. Prévision coût final
7. Estimation ‐ Extrapolation des coûts relatifs
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8. Conclusions

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1 – Contexte de l’étude
Objectifs étude

 Examen comparatif (a postériori) des résultats de deux


projets, à périmètres techniques et économiques identiques,
mais à politiques d’organisations différentes
 Mise en évidence des Similitudes/Différences des deux
projets
 Mise en évidence de l’influence des deux politiques
différentes
 Évaluation des coûts relatifs des deux projets
 Projection économique en croisant les organisations

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1 – Contexte de l’étude
Similitudes

Projet « A » Projet « B »

• Nature et proportion des travaux


• Proportion Travaux Neufs/Maintenance
• Environnement industriel
• Résultats finaux jugés positifs par donneur d’ordres
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1 – Contexte de l’étude
Différences

Projet « A » Projet « B »

• Politique générale du projet • Politique générale du projet


suivie par le donneur suivie par le donneur
d’ordres d’ordres
• Préparation et services de • Coût de la préparation
maîtrise des coût maximisés minimisé

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afin de contrôler
l’évènement

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1 – Contexte de l’étude
Périmètres respectifs

Projet « A » Projet « B »

Etudes et préparation Forte Minime


Type contrat études Remboursable Forfait
Type de contrat pour la Evalué dans la phase études Forfait simultané à l’étude
supervision de chantier Forfait négocié en suite
Durée d’arrêt 8,5 semaines 8,5 semaines
Retard/Avance ‐ 2 jours + 1 jour
Tenue du Budget Global Dépenses < Prévisionnel Dépenses > Prévisionnel
Qualité des documents Bonne Satisfaisante
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Sécurité au travail Aucun accident avec arrêt 1/10ème des stat. nationales

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2 – Analyse des postes budgétaires
Répartition Travaux Neufs / Maintenance

Projet « A » Projet « B »
Maintenance
21% Travaux neuf
79%

Travaux neufs
76
%
Maintenance

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24%
Deux projets semblables en terme de
répartition de la nature des travaux

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2 – Analyse des postes budgétaires
Répartition par Famille de dépense

Projet « A » Projet « B »
Préparation
Préparation maximisée Imprévus
Main d’œuvre Préparation minimisée
= 13,31%
3,86% =
Imprévus diminués 47,77%
Imprévus augmentés
Matériel
22,17%

Main d’œuvre Matériel
51,13% 35,06
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Imprévus Préparation
1,28% 25,42%
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3 – Comparaison des avancements chantier
Comparaison des Courbes d’avancement

Avancement 
physique à la 
remise en produit

98,35%
Avancement 
physique à l’arrêt 
94,58%
des unités

25,02%

94,58%

Durée arrêt
81/2 semaines

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3 – Comparaison des avancements chantier

 Les avancements physiques des deux chantiers suivent des profils de courbes
semblables (voir page précédente) : le projet « A » et le projet « B » ne sont
décalés que de quelques pourcents
 Mais l’avancement physique du projet « A » était de 25% à l’arrêt de l’unité,
contre seulement 19% pour le projet « B »
 A la remise en produit, les avancements physiques respectifs étaient de 98,4%
pour le projet « A », contre seulement 94,6% pour le projet « B »
 La clôture finale du projet « A » a été prononcée 5 semaines (S29 au lieu de S34)
avant celle du projet « B » ! ! !

Constat
Beaucoup plus de travaux du projet « B » se sont réalisés 
avec l’unité en redémarrage.
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=> Risque Sécurité

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3 – Comparaison des avancements chantier
Avancement réel moins avancement planifié

« B » a débuté  Durée arrêt
plus tardivement  81/2 semaines
la préparation

Aléas et imprévus dans la  …, mais la bonne 
MAD et le début de chantier  préparation du projet 

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se traduisent pour les deux  « A » lui permet de 
redresser la barre plus 
projets par des attentes, …
rapidement que « B »

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4 – Comparaison des effectifs

 La courbe des effectifs pour les deux projets montre un volume


de travail comparable (1220 personnes en pointe pour le projet
« A », contre 880 personnes pour le projet « B »)

 La mobilisation des effectif est plus lente, et la démobilisation


plus rapide pour le projet « A », que pour le projet « B » (la
préparation plus aboutie permet une meilleure anticipation)

 Deux considérations ressortent (Cf. figure suivante : comparaison


des effectifs planifiés et réels) :
• Dans les deux cas, dès la 2ème semaine d’arrêt, le chantier n’est
pas suffisamment alimenté en travail à réaliser => Sous‐effectif.
Ceci peut être du à :
− Sous‐estimation de l’effort nécessaire à la redéfinition du travail à
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faire suite aux visites ‐ inspections des appareils


− Difficultés dans la vidange et purge des équipements, lignes, etc..
provoquant des retards dans la MAD pour travaux
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4 – Comparaison des effectifs

• Plus de préparation permet de mieux contrôler les aléas et


imprévus en réaffectant les effectifs disponibles sur des activités
stratégiques
− Le sous‐effectif est beaucoup plus important dans le cas « A » que
dans le cas « B ». Cette réduction d’effectif « au bon moment » a
permis de maintenir une bonne productivité des travaux. La réduction
a été rendue possible grâce à la bonne connaissance et préparation
des travaux éventuels d’entretien
− Le sureffectif est bien plus important et tardif dans le projet « B »
(maintien d’effectifs nombreux pour faire face aux imprévus =>
méthode « pompier »), ce qui entrainera la chute de la productivité du
chantier « B » à ce moment là

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4 – Comparaison des effectifs

Projet « A » : Effectifs planifiés et réels

Sureffectif mieux 
amortis et maîtrisé 
plus rapidement

Durée arrêt
81/2 semaines

Sous‐effectif commun 
aux deux projets en 
début d’arrêt
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Sureffectif important 
et tardif ( => impact 
sur le coût)

Projet « B » : Effectifs planifiés et réels 14
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5 – Productivité de chantier

 Par expérience la préparation a une influence décisive sur la


productivité d’un chantier.
 L’allure des courbes de productivité cumulée des deux projets (Cf.
figure suivante), confirme de manière nette le lien entre degré de
préparation et productivité.
 Le chantier « B » est géré sur un mode correctif, et subit les aléas
et imprévus avec un effectif surabondant mais moins productif.

Profits et pertes de chantier
=

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Déterminés par
Qualité et la Profondeur de la Préparation

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5 – Productivité de chantier

Cumul heures prévues
Productivité cumulée =
Cumul heures réalisées

Fin chantier « A » :
+ 0,015
1

Fin chantier « B » :
‐ 0,22
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Durée arrêt
81/2 semaines

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6 – Prévision coût final

 Introduction de la notion de la précision des prévision par le critère


suivant, calculé bien sûr en fin de projet (Cf. Figure suivante) :
Delta prévision du mois = Prévision coût final du mois – Coût final réel + Variation étendue du travail à venir

 Comparaison entre :
• Prévisions bonnes à 6% pour le projet «A » à – 18 mois de la fin d’arrêt.
• Prévisions bonnes à 6% pour le projet «B » à – 2 mois de la fin d’arrêt

 Dans les deux cas le budget a varié en fonction des modifications


d’étendues des travaux d’arrêt décidées au fur et à mesure de
l’avancement du projet
 Pour le donneur d’ordres, la précocité et la fiabilité des prévisions du
coût final sont décisives pour une meilleure gestion financière
• La réduction des réserves pour « Imprévus », rend disponibles des fonds

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pour d’autres investissements productifs
• Une forte dépense de préparation augmente la précision et la sensibilité
des prévisions de coût

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6 – Prévision coût final

Delta prévision du mois = Prévision coût final du mois – Coût final réel + Variation étendue du travail à venir

25,00% Prévisions 
bonnes et stables 
20,00%
à 6%  dès – 18 
15,00% mois de la fin de 
l’arrêt 
10,00%

5,00%

Deltaprévision A
0,00%
Deltaprévision B
-5,00%

-10,00%
Prévisions 
-15,00%
bonnes et stables 
à 6%  à – 2 mois 
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-20,00%
de la fin de l’arrêt
-25,00%
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Mois de Projet

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7 – Estimation ‐ Extrapolation des coûts relatifs

 Extrapolation basée sur le Concept suivant :


• Nouveau projet « BA » :
= Coût total extrapolé du projet « B » dont :
Effort études‐préparation = celui du projet « A »
+ Productivité de montage = celle du projet « A »
+ Imprévus réduits à la proportion de ceux observés pour le projet «A »
Appliqués au périmètre du projet « B ».
• Nouveau projet « AB » :
= Coût total extrapolé du projet « A » dont :
Effort études‐préparation = celui du projet « B »
+ Productivité de montage = celle du projet « B »
+ Imprévus réduits à la proportion de ceux observés pour le projet «B »
Appliqués au périmètre du projet « A ».

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 Projet « A » plus couteux si la préparation avait été réduite ( « A »
< « AB » )
 Projet « B » moins couteux si la préparation avait été doublée pour
atteindre le niveau de celle du projet « A » ( « BA » < « B » )
RPCI ‐ GM TXA ‐ 05737_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 06/05/2015 19

7 – Estimation ‐ Extrapolation des coûts relatifs

Productivité Productivité Productivité Productivité


1,015 0,78 0,78 1,015

Total 100% Total 105,87% Total 100% Total 98,47%

=
=
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8 – Conclusions

 Un effort de préparation important et précoce permet de :


• Maîtriser les coûts
• Prévoir les échéances
• Réduire l’imprévu

…. , Sans pour autant augmenter le coût global

 Elle doit être :


• Intégrée avec la gestion des travaux
• Faite avec le concours de tous

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.… , et représente la meilleure garantie du succès d’un projet

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Application : décrire les différentes étapes 
de la Mise en service d’une installation, 
à partir de la fin des travaux
Travail demandé : compléter le tableau en page suivante

RC ‐ OP ADE ‐ 07309_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 06/05/2015

Application : phases de Mise en Service  
Fin des travaux de construction

Réception Réception
PHASE Précommissioning Commissioning Démarrage
Provisoire définitive

ACTIONS

RESPONSABLE
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Temps

RC ‐ OP ADE ‐ 07309_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 06/05/2015 1


Raffinage-Chimie
———

DÉFINITION DES PHASES DE LA MISE EN ROUTE

I - INTRODUCTION ........................................................................................................................ 1

II - LES DIFFÉRENTES ÉTAPES DE LA MISE EN ROUTE ........................................................... 2


1 - Présentation des étapes ...............................................................................................................2
2 - Découpage en systèmes et sous-systèmes ........................................................................................... 4
3 - Précommissioning - Fin des travaux de construction ............................................................................. 6
4 - Commissioning ......................................................................................................................................... 9
5 - Démarrage et mise sous produit (Oil-In) ............................................................................................... 11
6 - Essais de performance (Test Run) ........................................................................................................ 12
7 - Réception Provisoire .............................................................................................................................. 12
8 - Période de garantie mécanique ............................................................................................................. 13
9 - Réception définitive ................................................................................................................................ 13

III - RESPONSABILITÉS DES PARTENAIRES .............................................................................. 14


1 - L'organisation d'un projet ............................................................................................................14
2 - Le maître d’ouvrage ....................................................................................................................16
3 - Le maître d’œuvre .................................................................................................................................. 18
4 - Le bailleur de licence .............................................................................................................................. 19
5 - Les Exploitants ....................................................................................................................................... 19

IV - CONCLUSIONS ....................................................................................................................... 20

OP ADE - 07322_A_F - Rév. 2 10/03/2013


© 2013 - IFP Training
1

I- INTRODUCTION
Les activités de :
− commissioning (préparation au démarrage)
− démarrage
− réception provisoire
− et réception définitive

représentent les étapes ultimes de la réalisation d’un projet où il sera confirmé si ce dernier est un succès ou
un échec.

En général, ces étapes sont menées par des équipes indépendantes des équipes de construction.

Projet : des études à la réalisation

Il faut intégrer dans le planning du projet les séquences et les contraintes de démarrage dès l’avant-projet. Il
est donc toujours nécessaire de préparer ces étapes bien longtemps avant la fin de la construction.

Le planning détaillé du commissioning et démarrage est inclus dans le Plan d’Exécution du Projet (PEP).

La mise en route représente un volume très important d'opérations spécifiques et rigoureuses qui sont
effectuées après la fin du montage des équipements.

Ces opérations n'ont lieu qu'une fois dans la vie de l'installation et conditionnent non seulement la difficulté ou
la facilité de sa mise en production, mais en grande partie son comportement durant toute son
existence.

Définitions :

- le Maître d'ouvrage : propriétaire et exploitant de l'installation


- le Maître d'œuvre : responsable des études et de la construction de l'installation
- le Bailleur de licence : met à disposition le procédé et la technologie de l'installation

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2

II - LES DIFFÉRENTES ÉTAPES DE LA MISE EN ROUTE


1- PRÉSENTATION DES ÉTAPES
Les différentes étapes d’une mise en route sont :

− fin de la phase de construction - Précommissioning


− réception mécanique (Mechanical completion)
− Commissioning - Préparation au démarrage
− démarrage et Mise sous produit
− essais de performance (Tests Run)
− réception provisoire
− Période de garantie mécanique
− réception définitive

Il est important de définir de manière claire et exhaustive la répartition des responsabilités des
différents acteurs, en partant des études jusqu’au fonctionnement industriel de l’installation.

Cette répartition n’est pas reproduite d’un projet à l’autre car elle dépend du type d’organisation et des
contrats passés entre les sociétés.

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3

Différentes phases de la mise en route

Pré-Commissioning Commissioning Démarrage Tests de Période de Marche


Performance garantie commerciale
mécanique

Découpage en Levée de réserves Dernières Marche stable Suivi fiabilité Contractuel


systèmes vérifications des
Vérifications (tests Contractuel équipements
Vérification conformité opérationnels)
conformité statique dynamique des Vérification de Réparations et
des équipements équipements Désaération l’unité et des remplacement
performances de pièces
Essais et épreuves Nettoyages et Mise en produit en marche défectueuses
hydrauliques séchages stable
Mise en régime
Nettoyages de Tests d’étanchéité stable
circuits
Mise en service de
Vérifications des certains réseaux
PID’s (sécurité, fluides
auxiliaires,..)
Liste des réserves
(Punch-lists) Chargement
catalyseurs et
produits chimiques

Achèvement Permis de Produits aux Réception Réception


mécanique démarrage spécifications provisoire définitive

Pré-Commissioning Commissioning Start-Up Tests Run Mechanical Normal


warranty Operation
period

System breakdown Punch list closing Final checking Steady Equipment Contractual
(opérational operation reliability control
Static inspection of Dynamic inspection tests)
equipment of equipment Contractual Replacement or
Désaération repair of
Hydraulic tests Cleaning / flushing Plant defective parts
and dry out Oil-in Performance
Cleaning and flushing test run in
Leak tests Start-up to steady
Control based on steady state operation
PID’s Start up of specific conditions
networks (safety,
Punch-lists utilities,..)

Catalyst and
chemical product
loading

Mechanical Start-up permit On Spec Provisional Final


completion – – Ready for products acceptance acceptance
Ready for Start-up
Commissioning (RFSU) – Oil-in
(RFC)

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4

2- DÉCOUPAGE EN SYSTÈMES ET SOUS-SYSTÈMES


La décomposition en systèmes fonctionnels d'un projet a pour objectifs :

− un pilotage du projet (impliquant une "vue de projet") par systèmes fonctionnels permettant
ainsi à la maîtrise d'ouvrage de prendre ses décisions selon les fonctionnalités assurées par
ces systèmes
− un ordonnancement des tâches (études, approvisionnement, travaux, essais) qui permet de
s'assurer d'avoir l'installation disponible au moment du démarrage
− une structuration de l'ouvrage en systèmes fonctionnels, cohérente avec la vision de son
exploitation ultérieure
− une simplification du processus de réception. Elle assure la réception du projet au fur et à
mesure de l’avancement plutôt que l’ensemble du projet au dernier moment.

a - Définition de système et sous-système

Un système correspond à un ensemble d'équipements et de circuits, réalisant une fonction opératoire.


Le découpage est tel qu'un système satisfait les conditions suivantes :

− cohérence autour d'un fluide ou d'une fonction donnée


− être une maille représentative pour l'exploitant

Vue extérieure d'une chaudière Réseau torche

Exemples de systèmes

Un système comprend tout ce qui concourt directement à sa fonction opératoire : équipements, lignes,
instruments de contrôle et de régulation, alimentations d'énergie correspondants, ...

Un sous-système correspond à une partie d'un système réalisant une fonction opératoire moindre,
avec peu ou pas d'interférence avec le reste du système ou de l'ouvrage.

Le découpage est tel qu'un sous-système satisfait les conditions suivantes :

− être le plus autonome possible


− être compatible avec l'ordonnancement des opérations de démarrage de l'ouvrage et donc
doit satisfaire à la logique procédé, la stratégie et les contraintes de projet

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5

Compresseur Stockage de GPL


Exemples de sous-systèmes

b - Quelques règles

Lorsqu'un élément concourt au fonctionnement de plusieurs systèmes, il est affecté dans le système
correspondant à sa fonctionnalité opératoire principale.

Le découpage en systèmes est exhaustif et un élément ne peut pas appartenir à plusieurs systèmes.

Par extension, l'aménagement de plate-forme, les bâtiments, ..., correspondant à l'environnement des
systèmes procédé et utilités sont listés comme des systèmes. Ils peuvent aussi être découpés en
sous-systèmes (ex : local compression d'air, aménagement d'une salle de contrôle).

c - Exemples de configuration de systèmes :

− 001 à 099 pour les systèmes "procédé" (distillation atmosphérique, la distillation sous vide,
hydrodésulfuration, hydrotraitement, isomérisation, reforming catalytique, alkylation, FCC,
viscoréduction, unité de séparation de soufre, gas plant, etc.)
− 101 à 199 pour les systèmes "logistique" (stockage, pipeline, chargement et déchargement,
etc.) et les systèmes "offsite ou support procédé" (tels le réseau torche, l’incinérateur, les
réseaux d’égouts, les bacs de slops, le traitement des eaux usées, etc.)
− 201 à 299 pour les systèmes de "production d’utilités" (génération de vapeur, la
cogénération, la station de compression et de séchage d’air, la préparation d’eau
déminéralisée, etc.)
− 301 à 399 pour les réseaux de "distribution d’utilités" (l’énergie électrique, les vapeurs HP,
MP et BP, l’azote, le gaz combustible, l’air d’instrumentation, l’air de service, l’eau de
réfrigération, l’eau de service, l’eau potable, etc.)
− 401 à 499 pour la sécurité et la protection incendie (la station de pompage de l’eau
incendie, le réseau de distribution de l’eau incendie et de mousse, les détecteurs de gaz
inflammables, les détecteurs de flamme et de fumée, les sirènes d’alarme et d’évacuation,
etc.)
- 501 à 599 pour les "systèmes instrumentés" (le système numérique de conduite centralisée,
les automates de sécurité, etc.)
- 601 à 699 pour les "systèmes d’information et de télécommunication" (réseau d’ordinateurs
et l’intranet, le courrier électronique, la gestion documentaire, les logiciels type SAP, le
téléphone, les communications radio, etc.)
- 701 à 799 pour les systèmes "bâtiments et génie civil" (bâtiment administratif, le laboratoire,
la salle de contrôle, les ateliers, le magasin, le garage des pompiers, etc.)

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3- PRÉCOMMISSIONING - FIN DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION


a - Objectif

L'objectif du pré-commissioning est de vérifier l’achèvement mécanique des systèmes et de


l’installation toute entière :

− l’installation a été découpée en systèmes et sous-systèmes


− en règle générale, c’est une phase de tests statiques des équipements
− à l’issue de cette phase, l’installation sera prête pour le Commissioning (RFC – Ready for
Commissioning)

Travaux de construction

b - Les activités

Les activités principales du pré-commissioning comportent :

− vérifications de l’assemblage correct de tous les équipements :

• la conformité aux plans, PID’s, spécifications, standards et autres documents


contractuels.
• les épreuves hydrauliques des lignes et des capacités
• les réglages statiques des équipements (alignement moteur/pompe par exemple)
• le repérage de tous les circuits : en particulier les traçages, avant la pose du
calorifuge. Numérotation des vannes vapeur et condensat à partir des nourrices
d'alimentation et de retour.
− vérification de la clarté des purges et évents
− nettoyages de certains circuits (réseaux d'utilités, …)
− vérification des soupapes : contrôle des pressions de tarage et du retrait de la vis de
blocage ainsi que le bon fonctionnement des interlocks s'ils existent
− vérification des équipements de lutte contre l’incendie : réseau d'eau incendie, rideaux
d'eau, mise en place des extincteurs

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7

− la vérification de tous les circuits procédés et utilités :

• toutes les tuyauteries, brides, joints (classes et séries)


• toute la boulonnerie
• les calorifuges
• les supports et les points d'ancrage (en tenant compte de la dilatation calculée)
• les sens de montage des vannes et clapets
• les connexions électriques
• toute l'instrumentation (orifices, vannes auto), etc.

c - Qui est responsable du précommissioning ?

− Le maître d’œuvre conformément à une ou plusieurs "check-lists" d’achèvement mécanique


− Les représentants du maître de l’ouvrage établissent en présence du maître d’œuvre la liste
des réserves et non-conformités (Punch-Lists)

Activités de Précommissioning

d - Réception mécanique : listes de réserves ou "Punch-Lists"

La réception contradictoire est organisée par les équipes projet (maître d’œuvre et client) avec la
participation de l’équipe de mise en route, de l’exploitant et du bailleur de licence

Réception des équipements

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On classe les réserves par ordre de criticité. Exemple dans le tableau suivant :

Classement
URGENCE
des réserves

A À résoudre par le maître d’œuvre avant l’achèvement mécanique du système considéré

À résoudre par le maître d’œuvre durant la phase de commissioning avant la signature


B du permis de démarrage autorisant la mise sous produit. Toutes les réserves
concernant la sécurité doivent être réalisées avant la mise en route.

Peuvent être terminés par le maître d’œuvre après le démarrage de l’installation, selon
C un calendrier établi de commun accord avec l’exploitant

Remarques, suggestions ou idées d’amélioration des installations proposées par le


personnel d’exploitation en charge des vérifications. Ces remarques ne font pas partie
D du cahier des charges du maître d’œuvre et ne résultent pas d’une observation
concernant la sécurité. Ces propositions d’amélioration seront examinées
ultérieurement.

Exemple de classement des réserves (Punch-Lists)

e - La réception des installations

La réception mécanique totale est prononcée lors de l’achèvement mécanique (Mechanical


completion) de tous les systèmes et de la réception de toute la documentation technique. Le maître
d’œuvre doit également fournir les plans "tels que construits" (as built).

Il est important de bien distinguer la réception mécanique de la fin des obligations du maître d'œuvre.
En effet le maître d’œuvre n’a pas nécessairement terminé toutes ses obligations lors de la signature
du procès verbal de réception mécanique.

Il reste encore à lever les dernières réserves (type B et C) selon le calendrier approuvé par l’exploitant
pendant la phase de commissioning tels que :

− derniers travaux de peinture ou calorifuge


− le démantèlement des installations provisoires de chantier

Réception des installations

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9

Lorsque les réserves sont levées, un procès verbal d’achèvement mécanique confirme la fin du
précommissioning pour chaque système.

D SEC 3674 A
Il est signé par :

− le chef de projet du maître de l’ouvrage


− le chef de projet du maître d’œuvre
− le responsable de la mise en service et/ou l’exploitant

Le système faisant l’objet du procès verbal est déclaré prêt pour la phase de "commissioning". Ce
procès verbal permet de formaliser la transmission de chacun des systèmes par l’équipe projet à
l’équipe de mise en route.

La liste des réserves (type B et C) restant à résoudre doit être annexée au procès verbal d’achèvement
mécanique avec un calendrier de résolution de ces réserves.

4- COMMISSIONING
Le commissioning est la préparation finale au démarrage de l’installation :

− en règle générale, c’est une phase de tests dynamiques des équipements


− à l’issue de cette phase, l’installation sera prête pour le démarrage (RFSU – Ready for
Start-Up)

La période de commissioning commence à partir de l’achèvement mécanique du premier système (fin


du pré-commissioning) et se termine lors de la signature du permis de démarrage (RFSUC : Ready for
start-up certificate).

Les principales opérations du commissioning sont :

− la mise en service du réseau incendie


− le nettoyage final des équipements et des circuits process
− les inspections après nettoyage
− les essais de fonctionnement des systèmes et dispositifs de sécurité ("Trip Tests")
− les essais à froid
− le chargement des catalyseurs et des produits chimiques
− le réglage dynamique de l’instrumentation et des boucles de régulation
− la mise en ligne de certains équipements
− la mise en service des réseaux Utilités (air, eau, vapeur, azote, …)
− les essais dynamiques des machines tournantes
− les tests d’étanchéité
− etc.

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10

Chargement de catalyseur Soufflage à la vapeur

Période de Commissioning de l’installation

Lorsque ces opérations sont terminées, l’exploitant, aidé des services de maintenance, d’inspection et
de sécurité, vérifie que les installations sont prêtes à recevoir la charge et à démarrer.

Qui est responsable du Commissioning ?

Dans la plupart des cas (mais cela dépend des contrats passés), le commissioning est réalisé par
l’équipe d’exploitation et/ou de mise en route des installations.

À la fin du commissioning, un permis de démarrage est signé par toutes les parties concernées.
D SEC 3674 A

L’unité est alors "prête à démarrer" (RFSU - "Ready for Start Up").

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5- DÉMARRAGE ET MISE SOUS PRODUIT (Oil-In)


Après la signature du permis de démarrage, l’exploitant est autorisé à introduire les matières premières
(Oil-In) dans les installations.

Durant cette phase, les capacités et les circuits sont remplis progressivement. Ils sont menés
graduellement à leurs conditions d’opération stable.

Les installations entrent en exploitation industrielle et commerciale lorsque leur marche est stabilisée et
que la qualité des produits obtenus est conforme aux spécifications.

D SEC 3675 A
Pompe verticale à barrel Pompe process

Démarrage des équipements

Pour les machines tournantes, il faut réaliser des essais dynamiques préliminaires couvrant l’ensemble
de leurs points de fonctionnement.

Ces essais permettent de couvrir l’enveloppe opératoire des machines, telle que définie aux cahiers
des charges, et non pas un seul point de fonctionnement. Une durée d’essai de 72 heures est
généralement nécessaire.

La participation des spécialistes des constructeurs de machines est requise.

Les principales étapes de la phase de démarrage sont :

− nettoyage et vérification finale des installations


− mise en ligne des équipements
− tests d’étanchéité (peuvent aussi être réalisés lors du commissioning)
− désaération (avec azote, vapeur, eau par exemple)
− remplissage des équipements
− mise sous gaz et démarrage des unités suivant les procédures de démarrage et le manuel
opératoire

Déplatinage Démarrage d'une unité

Activités de démarrage

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6- ESSAIS DE PERFORMANCE (Test Run)


Le personnel d’exploitation doit conduire les installations pendant les essais de performance en
présence :
− des spécialistes du bailleur de licence de procédé
− du représentant du maître d’œuvre
− du chef de projet du maître de l’ouvrage ou son délégué

Réunion de préparation D SEC 2064 S

Ces essais, basés sur une procédure détaillée et durant généralement 72 hrs, permettent de vérifier
contractuellement les paramètres d’exploitation garantis au cahier des charges, à savoir :

− démontrer que les installations ont une marche stable


− mener les machines à leurs points de fonctionnement
− vérifier la conformité de la qualité des produits aux spécifications garanties
− mesurer les consommations d’énergie, d'utilités et de produits
− mesurer la capacité de production et le rendement
− mesurer les émissions de polluants et les émissions sonores, vérifier qu’elles restent en
dessous des niveaux garantis, dans les limites fixées par l’arrêté préfectoral du permis
d’exploiter

7- RÉCEPTION PROVISOIRE
Le représentant du maître de l’ouvrage et l’exploitant confirment par écrit la réception provisoire des
installations lors de la réussite de tous les essais de performance. Les résultats techniques sont
enregistrés.

À la fin de la période de tests de fonctionnement, le maître de l’ouvrage et l’exploitant, le bailleur de


licence et le maître d’œuvre signent le procès verbal de réception provisoire.
D SEC 3674 A

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8- PÉRIODE DE GARANTIE MÉCANIQUE


Cette période sert à :

− vérifier la fiabilité et la disponibilité des machines


− vérifier la disponibilité de l’unité
− vérifier définitivement des rendements et consommations
− réparer les éléments défectueux ou les remplacer

Qui est responsable ? :

– le bailleur de licence
– le maître d'œuvre et ses fournisseurs

La période de garantie mécanique commencée lors de la mise en service des installations, se poursuit
généralement au delà de la réception provisoire.

Le maître d’œuvre, pour son propre compte et à travers lui pour le compte du bailleur de licence et des
fournisseurs, a l’obligation de remplacer ou réparer à ses frais tout matériel défectueux. Il doit aussi
corriger les défauts ou omissions résultant d’erreurs commises dans les études, la fabrication et la
construction jusqu’à l’expiration des garanties mécaniques.

9- RÉCEPTION DÉFINITIVE
À la fin de la période de garantie mécanique, le maître de l’ouvrage et le maître d’œuvre signent le
procès verbal de réception définitive par lequel le maître d’œuvre est déchargé de ses dernières
obligations contractuelles.
D SEC 3674 A

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III - RESPONSABILITÉS DES PARTENAIRES


1- L'ORGANISATION D'UN PROJET
Les parties en présence sont :

− le maitre d’ouvrage
− le maître d’œuvre - entreprise d’ingénierie et construction
− le bailleur de licence
− l’équipe de projet du maître d’ouvrage
− l’équipe de mise en route
− l’exploitant

Bailleur Maître
de licence d’œuvre

Engineering Construction

Maître
d’ouvrage
Eq.projet
Maître ouvrage

PréComm et Comm
Maître ouvrage

Mise en route
exploitants
D SEC 3664 A

Exemple d'organisation d’un projet jusqu'au démarrage

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Facteurs importants contribuant au succès d'un démarrage :

− tirer les leçons des expériences précédentes de démarrages


− identifier les problèmes et les contraintes associées au démarrage le plus tôt possible
− éviter au maximum les modifications de dernière minute
− décrire l’organisation et la planification des activités de commissioning et de démarrage
− expliquer et faire comprendre la méthodologie des opérations de mise en service
− anticiper les problèmes techniques, opérationnels, organisationnels et financiers associés aux
activités de mise en route, faire une analyse des risques et développer un plan d’actions
− préparation du planning de mise en service longtemps à l’avance
− intégrer toutes les phases du démarrage durant l’élaboration du cahier des charges qui
permettra la sélection du maître d’œuvre
− assurer une communication ouverte et efficace entre toutes les parties
− les représentants de l’exploitant doivent être impliqués dans la phase d’avant projet (description
du projet, planification, définition des systèmes)

Le Projet est organisé autour de contrats.

Ces relations contractuelles sont définies dans :


− un contrat de cession de la technologie du bailleur de licence du procédé
− un contrat pour la réalisation du projet, par lequel un client (maître de l’ouvrage) confie à
une entreprise d’ingénierie (maître d’œuvre) la réalisation du projet.
Il existe plusieurs liens possibles contractuels entre eux :
• contrat EPC (Engineering, Procurement and Construction) impliquant la prise en
charge et le droit d’usage des systèmes transférés par le maître d’œuvre (équipe de
projet) au client (équipe de mise en route - exploitant) lors du "procès-verbal de
réception mécanique"
• contrat EPCC (Engineering, Procurement, Construction and Commissioning)
impliquant la prise en charge et le droit d’usage des systèmes transférés par le
maître d’œuvre (équipe de commissioning) au client (exploitant) lors du Constat "prêt
pour démarrage"
• contrat EPCCS (Engineering, Procurement, Construction, Commissioning and Start-
Up) impliquant le transfert de responsabilité des installations après le démarrage et à
la fin des essais de performance lors du "procès-verbal de réception provisoire"

Le client détermine au contrat quand se fait le transfert de responsabilité.

Signature de contrat
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16

− dans un contrat clé en main EPCCS, le maître d’œuvre doit rester sur le site pour assurer
ses obligations et porter assistance technique au client avec ses fournisseurs et ses sous-
traitants jusqu’au "procès-verbal de réception provisoire ou définitive" quel que soit le
moment du transfert de responsabilité

HIS
TO
RA RIC
TIO AL
S

D SEC 1822 A
− selon la taille du projet, il peut exister d'autres formes de contrats : par exemple, les études
d'ingénierie sont réalisées par le maître d'œuvre, les achats (procurement) étant réalisés
directement par le maître d'ouvrage

2- LE MAÎTRE D’OUVRAGE
Le maître de l’ouvrage peut :

− soit acquérir la licence de procédé directement chez le bailleur de licence


− soit acquérir le droit d’utiliser la technologie d’un procédé chez un bailleur de licence par
l’intermédiaire de l’entreprise d’ingénierie (maître d’œuvre). C’est donc ce dernier qui
assumerait les responsabilités et les obligations du bailleur de licence de procédé au travers
du contrat d’ingénierie vis-à-vis du maître de l’ouvrage

Le manuel opératoire :

− il est en général, réalisé par le maître d’ouvrage en coordination avec le bailleur de licence

− on y décrit les opérations :


• de commissioning
• de démarrage
• d’exploitation transitoire
• d’exploitation normale
• d'arrêt de l'installation (arrêt normal - arrêt d'urgence)

Manuel  opératoire  :  CLAIR  ET  


PRÉCIS  !!  
D SEC 3676 A

Deux équipes composent l’organisation du maître de l’ouvrage :


− l’équipe de projet
− l’équipe de mise en route qui est souvent une équipe d'exploitants renforcée

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a - L’équipe projet du maître d’ouvrage

Ses principales responsabilités sont les suivantes :

− être le représentant du maître d'ouvrage vis-à-vis du maître d'œuvre et à ce titre il gère le


contrat de réalisation du projet
− vérifier la conformité des prestations du maître d’œuvre aux objectifs de sécurité, qualité,
fiabilité, prix et délais dans toutes les phases du projet afin d’assurer la conformité au cahier
des charges
− organiser la vérification et les essais de réception des installations (réception mécanique et
autres suivant type de contrat)
− signer le procès verbal d’achèvement mécanique de chaque système et le procès verbal de
réception mécanique des installations
− organiser les phases de préparation au démarrage (commissioning) et de démarrage

b - L’équipe de mise en route du maître de l’ouvrage

La mission de l’équipe de mise en route est définie dans le Plan d’Exécution du Projet (PEP). Dans la
plupart des cas, il s'agit d'une équipe d'exploitants qui auront la responsabilité de l'installation,
renforcée par des spécialistes.

Il est très important que l’exploitant participe activement aux activités de commissioning.

Les responsabilités de l’équipe de mise en route sont les suivantes :


− assiste l’équipe de projet pour vérifier la conformité des installations aux plans, schémas,
standards et spécifications dans la dernière phase des travaux de construction
− assure la formation de l'ensemble du personnel d'exploitation (selon le contrat la formation
peut aussi être réalisée par le maître d'œuvre)
− est responsable de l'organisation et de l’exécution du commissioning et du démarrage, tient
à jour le planning et l'avancement des opérations
− démarre les installations et est responsable de leur exploitation et maintenance
− mène les installations à la marche industrielle dans les délais les plus brefs
− supervise les essais de performance et signe le procès-verbal de réception provisoire

Démarrage de l'installation

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18

Un "Responsable de démarrage - Commissioning & Start-up Manager" dirige l’équipe de mise en


route. Il appartient à l’organisation du maître de l’ouvrage ou du maître d’œuvre selon ce qui a été
prévu au contrat.

L’équipe de mise en route regroupe :


− les exploitants
− des agents de sécurité
− des techniciens mécanique, instrumentation, …
− du personnel d'entreprises extérieures

3- LE MAÎTRE D’ŒUVRE
Le maître d’œuvre fournit au maître de l’ouvrage une installation industrielle, construite selon le cahier
de charges et à opérer avec le procédé du bailleur de licence.

Les principales obligations et les responsabilités du maître d’œuvre (entreprise d’ingénierie


/construction) sont les suivantes :
− conduit et gère les activités de l’ingénierie, les études de détail, les approvisionnements et
la construction des installations
− fournit la documentation technique nécessaire à la construction, au démarrage, à
l’exploitation et à l’entretien des installations, les dossiers de réception "qualité" des
constructeurs et la documentation "tel que construit"
− choisit les entreprises de construction, coordonne et conduit les travaux de fabrication, de
montage et de construction sur le site
− choisit les fabricants et les fournisseurs le plus souvent en accord avec le maître d'ouvrage.
Il leur passe commande, suit et inspecte leur fabrication, réceptionne les équipements et le
matériel. S’assure de leur livraison et de leur stockage sur le site dans un délai compatible
avec le planning.
− vérifie l’achèvement correct des travaux et corrige les réserves dans les délais selon
l’annexe au procès verbal de réception mécanique
− fournit les pièces de rechange pour le démarrage et le début de la période d’exploitation
− apporte une assistance technique à l’équipe de mise en route pendant la phase de
commissioning et de démarrage
− peut participer à la réalisation des essais de performance des installations
− remplace les pièces défaillantes pendant la période de garantie mécanique
− peut assister le maître d'ouvrage pour la formation du personnel
− …

Le Maître d’Œuvre est aussi responsable de la réception mécanique des installations avec le
maître d’ouvrage

Réception mécanique sur le site

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4- LE BAILLEUR DE LICENCE
Les obligations et les responsabilités du bailleur de licence sont :

− il donne au maître d’ouvrage le droit d’exploiter le procédé et la technologie mise en œuvre


dans l’unité
− fournit les garanties de performance de l’unité en terme de capacité de production, qualité
des produits, consommations matières premières et l’énergie, rejets
− fournit un manuel de transfert de technologie, comprenant les descriptions techniques de
l’unité, bilans matière et énergétique, les instructions d’exploitation pour les différentes
phases de fonctionnement de l’unité
− durant la phase de réalisation, il surveille que le maître d’œuvre développe les études de
détail et construit les installations conformément aux paramètres de base du procédé et à
ses spécifications
− il participe à la formation du personnel d’exploitation du maître de l’ouvrage
− assiste l’équipe de mise en route pendant la phase de démarrage de l’unité de procédé et
participe à la réalisation des essais de performance

Les représentants du Bailleur de licence

5- LES EXPLOITANTS
Le personnel d’exploitation est étroitement associé aux opérations de préparation à la mise en route et
assure les opérations du premier démarrage sous la direction technique du responsable de
démarrage.

Il importe que les rôles des équipes d'exploitation et de mise en route soient bien définis.

Les opérateurs sont généralement intégrés dans l'équipe de mise en route.

Ils sont principalement chargés des activités normales d'exploitation nécessaires à la bonne marche
quotidienne des opérations, auxquelles se rattacheront des activités de contrôle ou de supervision et
de mise en service spécifique.

Les exploitants

07322_A_F © 2013 - IFP Training


20

IV - CONCLUSIONS
Les problèmes intervenant dans les démarrages se traduisent par différentes contraintes.

a - Contraintes pour les hommes :

− nombreuses opérations à effectuer rapidement et simultanément


− difficultés opératoires entraînant des risques d'erreurs préjudiciables pour la sécurité,
beaucoup de phases transitoires et instables de l’installation

Une méthode rigoureuse d'analyse des tâches doit être mise en place et être utilisée de manière identique
par tous les services.

Il faut faire un planning rigoureux, avec des phases claires et précises. Les consignes opératoires sont aussi
rigoureuses et précises

Démarrage des installations

b - Contraintes sur le matériel, qui sont dues :

− aux changements de régime conduisant les


machines à fonctionner dans des conditions
transitoires, parfois en dehors des plages de
mesures des instruments
− aux variations importantes de température
d'opération, entraînant des dilatations
inhabituelles et des chocs thermiques
− à la protection de certains matériels qui ne
supportent pas des conditions éloignées des
conditions opératoires normales

c - Contraintes sur les produits

- produits hors spécifications (slops, torche)


devant être comptabilisés et chiffrés

- dégradations ou vieillissement prématuré de


catalyseurs, performances réduites

07322_A_F © 2013 - IFP Training


Contrôle des équipements sous pression 
et nettoyage de base des équipements
Les activités de la phase de pré‐commissioning

RC ‐ OP ADE ‐ 07325_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2013

Sommaire 
1. Contrôle des équipements sous pression
a. Rappels réglementaires
b. Les risques liés aux épreuves

2. Nettoyage de base des équipements


a. Objectifs et préparation des nettoyages
b. Opérations de nettoyage

3. Cas général des machines tournantes


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4. La préservation

RC ‐ OP ADE ‐ 07325_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2013 1


1 ‐ Contrôle des équipements 
sous pression

©  2013 ‐ IFP Training
RC ‐ OP ADE ‐ 07325_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2013 2

Voici ce qui peut arriver  

 Une épreuve doit toujours être


considérée comme une opération
qui présente des risques car une
rupture peut intervenir même si les
conditions de l’épreuve (P,T) sont
respectées (défaut de construction
par exemple)
Défaillance d’une ligne
lors d’un test hydraulique
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Éclatement d’une ligne lors d’un test pneumatique
RC ‐ OP ADE ‐ 07325_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2013 3
1 ‐ Contrôle des équipements 
sous pression
a ‐ Rappels réglementaires

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Rappels réglementaires

 Ancienne réglementation française (1926 et 1943)


 Réglementation européenne – Directive 97/23/CE du 29‐05‐1997
 Transposée en réglementation française par décret du 13‐12‐1999
concerne :
• la conception et la fabrication des équipements sous pression (ESP)
• mais également l’exploitation
 Modalités d’exploitation précisées dans l’arrêté du 15‐03‐2000
modifié, en particulier les dispositions de contrôle en service des
ESP :
• inspections périodiques
• requalifications périodiques
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• interventions : réparations ou modifications “importantes” ou


“notables”
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Rappels réglementaires

Directive 97/23/CE Décrets du 2 avril 1926 et du
Equipements sous pression neufs 18 janvier 1943. 
destinés à être installés dans  Réglementent la construction et
l’Union Européenne. l’emploi en France des appareils
Définit : sous pression de vapeur ou de 
• Les exigences essentielles de sécurité gaz comprimés, liquéfiés ou dissous.
• Les procédures d’évaluation de leur conformité

Décret du 13 décembre 1999 modifié
• Transposition en droit français de la directive européenne
• Dispositions applicables aux ESP  installés en France

Arrêté du 15 mars 2000 modifié

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Définit les règles pour l’exploitation des ESP
Circulaire BSEI du 6 mars 2006
Définit les conditions d’application de l’arrêté de mars 2000

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Conception et construction  

 Un ESP est un équipement dont la pression


maximale de service est > 0,5 bar (il existe
des exceptions, comme les canalisations
par exemple)

 Fabrication réglementée
Citerne chez le fabricant
Marquage “CE”, apposé par le fabricant
dans l’Union Européenne garantit la
conformité de l’équipement

 Pour un équipement fabriqué hors UE, la


déclaration de conformité incombe à
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“l’importateur ou le responsable de la mise


Marquage CE
sur le marché”

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Conception et construction

 Contrôles par organisme “notifié” (en


France : Bureau VERITAS, Groupement
APAVE, ASAP, exemples dans d’autres pays
de l’Union : TÜV, SGS, DNV…)

 Déclaration de mise en service et


éventuellement contrôle à la mise en
service de l’ESP (par exemple : générateurs
de vapeur) Mise en service
de réacteurs sur site

 L’évaluation de la conformité se fait selon


des procédures (“modules”) définies dans

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la réglementation

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Contrôle à la construction par un organisme habilité 

 Exemples de points contrôlés pour


habilitation du marquage “CE” :
• Documentation technique (ou dossier
construction) :
− conception de l’appareil
− fabrication (CCPU : Certificat de Contrôle
du Produit en Usine), évaluation des
matériaux
− fonctionnement de l’ESP (plans,
schémas, normes, notes de calculs,
rapports d’essais, …)

 Agrément des modes opératoires


d’assemblage
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 Vérification de la qualification des


personnels Contrôle des plans d’un ESP

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Codes de construction 

 Références à des documents reconnus

Spécifications de l’utilisateur

CODAP: ESP non soumis à l’action de la flamme

COVAP: Générateurs de vapeur

CONCEPTION Codes ASME “American Society
FABRICATION of Mechanical Engineers”
CONTROLES
CODETI : Tuyauteries

API 530 : Fours

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Décret 13‐12‐99 et Arrêté du 15‐03‐00 sur les ESP

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Exploitation des ESP : Inspections périodiques 

 Elles font l’objet de procédures de contrôle écrites

 Vérification extérieure de l’ESP éventuellement complétée par des


contrôles non destructifs : examen visuel, ressuage, ultrasons,
gammagraphie, …

 Vérification des accessoires de sécurité (par


exemple soupapes, disques de rupture, …)

 Vérification intérieure de l’ESP dans certains


cas (récipients, générateurs de vapeur)

 Effectuée par organisme agréé ou Service


Inspection Reconnu (SIR) de l’utilisateur
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 Périodicité 12 à 40 mois suivant


équipement ou plan inspection du SIR (hors
Vérification de soupapes
dérogation)
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Exploitation des ESP : Requalifications périodiques  

 Inspection extérieure et intérieure avant épreuve hydraulique


 Nécessite la plupart du temps une “mise à nu” de l’équipement
(décalorifugeage, dépose des accessoires, …)
 Épreuve hydraulique sous contrôle d’un expert d’un organisme habilité
ou du SIR

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 Vérification des accessoires de sécurité (par exemple soupapes, disques
de rupture, …)

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Exploitation des ESP : Requalifications périodiques 

 Prévoit la réévaluation de l’équipement par un expert d’un organisme


habilité: examen documentaire des informations relatives à
l’exploitation de l’équipement
 Effectuée par organisme habilité ou Service Inspection Reconnu (SIR) de
l’utilisateur
 Contrôle par BSEI/DREAL (Bureau de la
Sécurité des Équipements Industriels)
 Périodicité 2 à 10 ans selon équipement
ou plan d’inspection du SIR (dérogation
possible)
 Requalification nécessaire après
réparation ou modification ESP
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 Marquage après requalification


satisfaisante (poinçon “Tête de cheval”)

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Aspect réglementaire 

 Dans certains cas, la réglementation DESP (99‐1046 du 13/12/99)


précise certaines alternatives
• “EPREUVE : La vérification finale des ESP doit comprendre un essai de
résistance à la pression qui prendra normalement la forme d’un essai de
pression hydrostatique à une pression au moins égale, lorsque cela est
approprié, à la valeur fixée au point 7.4* (…). Dans le cas où l’essai de
pression hydrostatique est nocif ou ne peut pas être réalisé, d’autres
essais d’une valeur reconnue peuvent être réalisés. Pour les essais autres
que l’essai de pression hydrostatique, des mesures complémentaires,
telles que CND ou d’autres méthodes d’efficacité équivalente, doivent être
mis en œuvre avant ces essais.”
• “*7.4. : Pression d’épreuve hydrostatique : Pour les récipients sous
pression, la pression d’épreuve doit être la plus élevée des valeurs
suivantes :
− La pression correspondant au chargement maximal que peut supporter

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l’équipement en service compte tenu de sa Pression Maximale Admissible et
de sa température admissible, multipliée par le coefficient 1,25.
− La pression maximale admissible multipliée par le coefficient 1,43”

RC ‐ OP ADE ‐ 07325_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2013 14

Aspect réglementaire 

 Il existe des alternatives à des épreuves hydrostatiques. Celles‐ci


doivent être impérativement approuvées par les autorités et le
responsable des tests
 Par exemple :
• Pour des ESP à basse pression de service (légèrement au dessus de 0,5 b),
on réalise des essais pneumatiques (air ou azote) à 1,1 PMS
• Dans d’autres cas, on réalise des CND qui peuvent être une alternative à
une épreuve hydraulique techniquement impossible à réaliser
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CND en cours 

RC ‐ OP ADE ‐ 07325_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2013 15


Les pressions dans un ESP 

Pression de rupture = ~50 b

Pression d’Epreuve (Requalification) 
= 1,5*PMS = 16,5 b

Pression Maximale de Service (PMS) 
= 11 b

Pression de Service = 10 b

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Exemple d’un ballon séparateur en service

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Épreuve hydraulique 

 Conditions de l’épreuve hydraulique :


• Réalisée en présence de l’expert (organisme habilité ou SIR)
• Pression d’épreuve déterminée en fonction de l’équipement
• Isolement et consignation de l’équipement (et éventuellement des
accessoires) au plus près au moyen d’obturateurs (joints pleins,
brides pleines) dont l’épaisseur est compatible avec la pression
d’épreuve
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Exemple d’épreuve en atelier
RC ‐ OP ADE ‐ 07325_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2013 17
Épreuve hydraulique 

 Exemple de consignation d’un ballon pour une épreuve

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1 ‐ Contrôle des équipements 
sous pression
b ‐ Les risques liés aux épreuves 
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Les risques liés aux épreuves  

 Réalisation de l’épreuve au moyen d’un liquide (eau dans la


majorité des cas) car l’énergie emmagasinée est généralement
faible en cas de rupture de l’ESP

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Exemple de rupture d’une canalisation
pendant une épreuve hydraulique

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Les risques liés aux épreuves

 Épreuve pneumatique interdite : énergie emmagasinée = 10 000


fois celle d’une épreuve hydraulique

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Exemple de destruction lors d’un test 
pneumatique à 120 bar sur des équipements
en cours de construction
RC ‐ OP ADE ‐ 07325_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2013 21
Les risques liés aux épreuves

 Comportement d’un métal ductile


• Est capable de s’allonger au‐delà de sa limite d’allongement
élastique F F

Allongement Allongement
élastique plastique
‐ Réversible ‐ ‐ Irréversible ‐

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F F
22
RC OP ADE 07325 A F Rév 3 10/03/2013

Les risques liés aux épreuves 

 Comportement d’un métal fragile


• Est incapable de s’allonger au‐delà de sa limite d’allongement
élastique F F

Allongement Rupture
élastique fragile
‐ Réversible ‐
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F F
RC ‐ OP ADE ‐ 07325_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2013 23
Les risques liés aux épreuves

 Température de transition ductile‐fragile


MÉTAL FRAGILE MÉTAL DUCTILE
T⁰ Transition 
F peut  F
augmenter
dans le temps
FROID CHAUD
Précautions à prendre :
Arrêt 
Épreuve hydraulique
Démarrage si OK

0⁰C pour les aciers alliés au Mo, Mo‐Mn et Cr‐Mo
0⁰C à ‐ 40⁰C pour les aciers carbone
< ‐ 196⁰C pour les aciers inox

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F F
TEMPÉRATURE
DE TRANSITION
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Les risques liés aux épreuves

 Respect de la température minimale d’épreuve sinon risque de


fragilisation du métal

Température en dessous de laquelle
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le métal devient fragile

Exemple de rupture d’une colonne par non 
respect de la température minimale d’épreuve
RC ‐ OP ADE ‐ 07325_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2013 25
Les risques liés aux épreuves

Autre exemple de rupture
d’une colonne

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2 ‐ Nettoyage de base
des équipements
©  2013 ‐ IFP Training

RC ‐ OP ADE ‐ 07325_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2013 27


2 ‐ Nettoyage de base
des équipements
a ‐ Objectifs et préparation du nettoyage

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Objectifs et préparation du nettoyage

 Éliminer tous les corps étrangers et notamment les déchets de


construction (morceaux de métal, de bois, chutes de baguettes de
soudures, etc.) se trouvant dans les équipements
Ces déchets pourraient provoquer, au cours du démarrage et de la
marche de l'unité, des troubles graves allant du bouchage des
tuyauteries à la destruction des pièces mobiles de pompes,
compresseurs, turbines
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Nettoyage à effectuer sur des lignes neuves
RC ‐ OP ADE ‐ 07325_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2013 29
Préparation des opérations de nettoyage

 L’instrumentation doit être isolée et


déposée :
• les prises de pression et de niveau
• lignes d’impulsion, plaque à orifice
pour débitmètre
• vannes automatiques déposées et
remplacées par des manchettes.
Ball valve endommagée 
 Le plan d’exécution du nettoyage comprend : pendant le nettoyage 
• la méthode de nettoyage pour chaque système
• les limites de chaque système marquées en couleur sur P&ID’s
• les fluides auxiliaires à utiliser
• la liste des appareils à déposer avant nettoyage

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• les critères de réception du nettoyage (visuelles, US, autres ….)
• l’analyse des risques liés à ces opérations

RC ‐ OP ADE ‐ 07325_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2013 30

Préparation des opérations de nettoyage
Purge / Drain

Dépose des 
Dépose filtre  niveaux du 
à l’aspiration  ballon
et injection 
d’eau
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Repérage sur PID du nettoyage de lignes d’aspiration de pompes
Purge / Drain
RC ‐ OP ADE ‐ 07325_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2013 31
Préparation des opérations de nettoyage

Purge / Drain

Injection d’eau de 

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lavage Circuit de lavage

Repérage sur PID du nettoyage de lignes
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Préparation des opérations de nettoyage

 Pour des raisons de sécurité, les nettoyages de certains circuits ou


équipements doivent être faits pendant la phase de
commissioning. Par exemple les nettoyages à la vapeur, les
nettoyages chimiques, utilisation de produits corrosifs, azote, ...

 Dans le cadre du pré‐


commissioning, on réalise
le nettoyage de base
présentant peu de risques
des réseaux ou appareils,
car certaines activités de
construction sont encore
présentes sur le site
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Travaux de construction
en cours de finition

RC ‐ OP ADE ‐ 07325_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2013 33


Préparation des opérations de nettoyage

 Les échangeurs doivent être by‐


passés et ne sont mis dans le
circuit qu'en fin de lavage. Une
attention particulière est à
apporter :
• aux échangeurs spéciaux (à
plaques, spiralés, …)
• côté tubes pour les échangeurs
tubulaires

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Échangeur à plaques à by‐passer
pendant le nettoyage
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Préparation au nettoyage : échangeurs tubulaires

 Il faut déposer les têtes des échangeurs qui n'ont pas été by‐
passés et les nettoyer

TYPE A
TYPE B

CHAMBRE DE DISTRIBUTION AVEC COUVERCLE DÉMONTABLE


Channel and removable cover
CHAMBRE DE DISTRIBUTION AVEC FOND DE FERMETURE
SOUDE ou BONNET
Bonnet (integral cover)

1 passe côté tubes 2 passes côté tubes


1 passe côté tubes 2 passes côté tubes
D MTE 325 A

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D MTE 324 A

4 passes côté tubes


4 passes côté tubes

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Préparation au nettoyage : échangeurs tubulaires

 En fin de lavage les échangeurs


sont remis dans le circuit

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Échangeurs démontés après lavage
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2 ‐ Nettoyage de base
des équipements
b ‐ Opérations de nettoyage
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RC ‐ OP ADE ‐ 07325_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2013 37


Opérations de nettoyage

 Diverses méthodes de nettoyage existent. Elles sont réalisées en


général pendant la phase de pré‐commissioning :
1. Circulation d’un volume d’eau à l’aide de pompes fixes ou
mobiles
2. Chasse à l’eau à partir d’une capacité sous pression
3. Utilisation de racleurs poussés avec de l’eau
4. Soufflage des circuits par un fluide auxiliaire, essentiellement l’air,
à l’aide d’un compresseur mobile ou par “gonflage” d’une capacité
5. Nettoyages spécifiques à la vapeur (ou N2). Ceux‐ci sont faits
pendant le Commissioning pour des raisons de sécurité
6. Utilisation de racleurs poussés avec de l’air

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Opérations de nettoyage

1. Nettoyage par circulation d’un volume d’eau :


• On fait circuler de l’eau avec une pompe mobile (si pompe fixe non
disponible)
• Prendre régulièrement des échantillons pour vérifier la clarté
• Drainer
• Sécher soigneusement les circuits
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Nettoyage à l’eau

 Nettoyage de lignes par circulation d’eau

JP
O

(3) F O F

Flexible
EAU

D PCD 1425 U
O Pompe mobile
F

Exemple de nettoyage de lignes par circulation d’eau 
au moyen d’une pompe mobile

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Remarque : cette méthode ne convient pas pour les circuits de grand diamètre
supérieur à DN200. Dans ce cas, le nettoyage doit se faire par tronçons

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Nettoyage par circulation d’eau

 La qualité de l’eau est importante : tous


les lavages à l'eau sont effectués avec
de l'eau propre et douce
 Dans certains cas, on peut rajouter un
inhibiteur de corrosion (colonnes, tubes
de four, etc.)
 Vérifier la compatibilité de la qualité de
l’eau avec les aciers inox. Utilisation
d’eau déminéralisée (ions chlorure)
Nettoyage d’une tuyauterie à l’eau
Vérifier la température de l’eau utilisée pour 
le lavage par rapport à la température de 
transition ductile/fragile
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Dans tous les cas, l’exploitant supervise les opérations de nettoyage et


approuve les résultats

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Nettoyage par chasse à l’eau

BP

2. Nettoyage par chasse à l’eau à partir Réseau


fermé F F
AIR COMPRIMÉ

d’une capacité sous pression BP


JP
O

Circuits et capacités sous pression à PG

nettoyer par chasse à l’eau : F JP

BP BP
• remplissage partiel de la capacité à BP

l’eau BP

• pressurisation à l’air comprimé


• ouverture rapide d’une vanne F
BP
BP
provisoire (protection par disque de Disque de rupture

rupture) et récupération dans un Branchement provisoire

ballon de réception

D PCD 2190 N5

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Nettoyage d’une capacité par 
chasse à l’eau

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Nettoyage à l’eau

3. Utilisation de racleurs poussés à


l’eau :
• l’efficacité du nettoyage à l’eau
d’une ligne peut être améliorée
par l’utilisation de racleurs
• ceux‐ci ne peuvent être utilisés
que si le profil de la ligne est
approprié (risque de blocage)
• il faut également vérifier que la
ligne et ses supports résistent au
poids de l’eau
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Mise en place d’un racleur pour 
le nettoyage d’une conduite
RC ‐ OP ADE ‐ 07325_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2013 43
Soufflage des lignes

4. Soufflage des circuits

Dans la majorité des cas le soufflage est effectué à l’air


comprimé, sec et exempt d’huile
• Dispositions à prendre avant
soufflage :
− déposer les vannes, robinets, etc.
− installer des manchettes de
remplacement
− isoler les instruments
− by‐passer si possible les équipements

Dépose d’équipements pour la 

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réalisation d’un soufflage

RC ‐ OP ADE ‐ 07325_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2013 44

Soufflage des lignes 

 Les principales techniques utilisées


sont :
• utilisation d'une capacité tampon que
l'on pressurise à l'air, puis que l'on
décomprime dans la ligne à souffler
• pressurisation de l'ensemble d'un circuit
puis dépressurisation en ouvrant une
vanne en début ou en extrémité de
circuit
• mise en place d'un disque d'éclatement
(carton ou plastique d'épaisseur calculée Capacité tampon utilisée 
appelé aussi “cardblast”) à l'extrémité pour le soufflage
d'un circuit, puis mise en pression à l'air
jusqu'à éclatement du disque. Le circuit
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se décomprime alors rapidement par la


déchirure

RC ‐ OP ADE ‐ 07325_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2013 45


Soufflage des lignes

 Exemples de soufflage par dépressurisation d’une capacité

Ouverture d’une vanne en  Ouverture d’une vanne en 

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extrémité de circuit ou disque  début de circuit ou disque 
d’éclatement d’éclatement

RC ‐ OP ADE ‐ 07325_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2013 46

Soufflage des lignes

 Utilisation d’un compresseur mobile d’air

Schéma de la production d’air sec Ensemble de compresseurs d’air mobiles 
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pour des opérations de soufflage

RC ‐ OP ADE ‐ 07325_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2013 47


Soufflage des lignes

 On distingue plusieurs qualités de l’air en fonction des


spécifications et des besoins Il est possible d’avoir 
des  spécifications 
Le tableau suivant en montre 2 exemples : différentes, par 
exemple la température 
du point  de rosée pour 
Air service Air instrument
air instrument < ‐ 40⁰C
Température 40⁰C 40⁰C
Pression normale 8 bar eff. 7,5 bar eff.
Pression minimale 6 bar eff. 4 bar eff.
Faible teneur en  Exempt d’huile,
Qualité
huile sec et filtré
Teneur en eau – < 35 ppm
Point de rosée correspondant – – 25⁰C à 7 bar eff.

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Exemples de qualité d’air
Mesure du point de rosée à 
l’extrémité d’une tuyauterie
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Soufflage des lignes

Dispositif de protection à 
l’extrémité d’un soufflage

Débris 
après 
soufflage
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Exemple de soufflage à l’air avec projection d’eau (pendant/après)
RC ‐ OP ADE ‐ 07325_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2013 49
Soufflage des lignes

 Efficacité du soufflage : elle est


généralement suivie en disposant une
plaque témoin métallique lisse à la
sortie d'air et en vérifiant le nombre
d'impacts. Le soufflage est poursuivi
tant que l'on trouve des impacts sur la
plaque témoin

 Dans les cas de soufflages “exigeants”


et le plus souvent à la demande de
certains constructeurs (compresseurs, Exemple de plaque 
turbines), les plaques témoins sont témoin après soufflage
numérotées, datées et classées

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Soufflage des lignes

 On peut prévoir également l’utilisation


de silencieux

 En pratique, l'exécution de ces soufflages


se fait en dehors des heures de travail
normales

 Ces opérations nécessitent des flexibles,


des raccords provisoires, des vannes, des
disques de ruptures et des réservoirs
pour collecter les débris chassés et pour Silencieux
conserver l’aire de travail propre
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Soufflage des lignes

 Les tuyauteries d’un diamètre supérieur à DN200 doivent être


nettoyées par tronçons

Bride à ouvrir
pour soufflage

 On peut utiliser un compresseur mobile pour les souffler avec de

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l’air comprimé au sol dans une zone balisée avant montage.

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Nettoyages spécifiques à la vapeur

5. Nettoyages spécifiques à la vapeur. Solution adaptée par


exemple pour des lignes de vapeur :
• Vérifier que les évents/purges sont ouverts
• Décoller la vanne d’admission vapeur et
laisser monter progressivement en
température (40⁰C/hr)
• Contrôler la tenue des supports, points fixes,
dilatation des lignes
• Lorsque l’ensemble du circuit est chaud
(température supérieure à la température
de condensation de l’eau à la pression P),
faire des chasses à fort débit de vapeur
pendant environ 10 minutes
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• Arrêter la chasse et préparer le circuit


suivant

RC ‐ OP ADE ‐ 07325_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2013 53


Soufflage des lignes 

6. Utilisation de racleurs soufflés à l’air


• L’utilisation de racleurs propulsés par de l’air comprimé est une
opération dangereuse et ne doit être effectuée qu’après une
analyse de risques rigoureuse

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Principe d’une gare racleur
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Risques liés au nettoyage

 L’énergie emmagasinée par l’air comprimé est telle que le racleur


peut se transformer en missile

Extrémité d’une tuyauterie soufflée à  Le racleur transformé en missile 
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l’air comprimé + racleur renverse un engin de chantier

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Risques liés au nettoyage

Fondation du réservoir

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 Le gonflage non prévu d’un petit réservoir par de l’air comprimé
l’arrache de sa fondation et le projette en hauteur dans la
superstructure de l’unité
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Risques liés au nettoyage

 Lors du nettoyage d’un bac par remplissage à l’eau, le débit de


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remplissage trop important entraine une surpression dans le


réservoir et provoque l’arrachage du toit

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3 ‐ Cas général des machines 
tournantes 

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Cas général pour les machines tournantes

 Avant la mise en service des pompes, prendre les précautions


suivantes :
• Essai de rotation de l'arbre à la main, dans le sens normal de
rotation, pour s'assurer qu'il n'existe aucun point dur, essai à vide
du moteur (en présence du fournisseur)
• Lancer le moteur quelques secondes puis l'arrêter. Observer le sens
de rotation et le libre arrêt de l'arbre indiquant qu'il n'y a pas de
point dur
• S'assurer de la pose des filtres provisoires à l’aspiration de la
pompe. Diamètre des mailles en fonction des préconisations du
constructeur
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Cas général pour les machines tournantes

 Vérification du circuit de refroidissement des paliers. Il est


important que la circulation de l’eau de refroidissement se fasse
librement

 Il existe généralement des indicateurs de débit d’eau sur ces


lignes

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Cas général pour les machines tournantes

 Le lavage des pompes se fait en deux temps


1. Les lignes d'aspiration des pompes sont déconnectées et déposées :
− toutes les capacités sont remplies d'eau à l'aide de flexibles ou
tuyauteries provisoires
− ces capacités sont vidées par gravité en ouvrant en grand les vannes aux
points bas. Les plus gros déchets sont ainsi éliminés
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Manchettes d’aspiration à déposer pour 
lavage des lignes 
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Cas général pour les machines tournantes

2. Lavage par circulation d'eau :


− les tuyauteries d'aspiration des pompes sont
remontées
− les filtres provisoires mis en place
− l'alignement des pompes est vérifié
− les pompes sont mises en route et la circulation
est établie sur les circuits à laver

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Remise en conformité
des pompes

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Cas général pour les machines tournantes

 Durant les opérations de nettoyage, les


pompes sont étroitement surveillées et
tout échauffement anormal, vibration,
etc. doivent être détectés

 Les filtres sont nettoyés chaque fois que


cela est nécessaire, puis remis en place
Surveillance de pompes 
pendant nettoyage

L’efficacité du lavage est


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donnée par la fréquence et


la rapidité de colmatage
des filtres des pompes.

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Inspection, remontage des accessoires déposés

 Bien contrôler que chaque circuit est rétabli dans sa situation


initiale et que les accessoires en ligne, tels que instrumentation,
clapets, robinets et vannes de régulation sont bien remontés en
conformité avec les P&IDs

Le clapet anti‐retour est‐il remonté 
dans le bon sens d’écoulement ?

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4 ‐ La préservation
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Préservation

 En fin de nettoyage, il faut :


• remonter les éléments d'équipement déposés lors des opérations
de nettoyage
• fermer définitivement les trous d'homme des capacités
• vérifier avec précision la remise en conformité des circuits
• protéger les zones nettoyées des risques de pollution

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Protection plastique
Ligne mal préservée après nettoyage
sur brides
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Préservation

Par la suite, les circuits doivent être préservés par désaération


à l’azote et maintenus sous légère surpression d’azote ou air

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Préservation par mise sous azote de l’équipement

RC ‐ OP ADE ‐ 07325_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2013 67


Unité de stabilisation des essences
Application : Vérification du matériel installé sur site

RC ‐ OP ADE ‐ 07328_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 26/05/2011 

Application : réception matériel 

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Débutaniseur projet initial
RC ‐ OP ADE ‐ 07328_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 26/05/2011  1
Application : réception matériel 

 Ce travail se fait à partir des


documents remis concernant l’unité de
Stabilisation des essences
La nouvelle unité est en cours de
construction. Le découpage en
systèmes et sous‐systèmes a été fait.
Les équipements ont été montés et
vous devez réaliser la réception du
matériel sur site

 Travail demandé
1. Répondre au questionnaire en pages

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suivantes

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Application : réception matériel 

 Par rapport à une soupape conventionnelle, une soupape


équilibrée à soufflet a les avantages suivants

Avantages Vrai Faux

Elle s’ouvre plus rapidement

Le soufflet protège le ressort et l’ensemble mobile, 
par exemple en cas de fluide corrosif

Elle permet d’avoir une pression de tarage inférieure

Elle permet d’éliminer l’effet de la contre‐pression 
aval
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Elle se démonte plus facilement

RC ‐ OP ADE ‐ 07328_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 26/05/2011  3


Application : réception matériel 

 Vous devez vérifier la soupape suivante. Pouvez‐vous agir sur la


vis de réglage ?

Oui Non

 Justifiez votre réponse

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Application : réception matériel 

 Que représente la photo ci‐dessous ?


Un arrête‐flamme
Un disque de rupture
Une soupape de respiration à double effet
Une soupape d’expansion thermique

 Un disque de rupture est toujours utilisé en lieu et place d’une


soupape. Justifier

Oui Non
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Application : réception matériel 

 Pour chaque matériel représenté ci‐après, indiquer son nom, faire


figurer au moyen d’une flèche le sens du fluide, indiquer la position de
montage
Nom :  Nom :  Nom : 

Position de montage :  Position de montage :  Position de montage : 


Horizontale Horizontale Horizontale
Verticale Verticale Verticale
Indifférente Indifférente Indifférente

Nom :  Nom : 

Position de montage :  Position de montage : 

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Horizontale Horizontale
Verticale Verticale
Indifférente Indifférente
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Application : réception matériel 

 Dans quelle position peut se monter un clapet à battant ?

 Compléter le schéma ci‐dessous pour pouvoir mettre à


disposition la vanne auto en toute sécurité sans interrompre le
procédé
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Application : réception matériel 

 Dessiner symboliquement le matériel suivant :

Robinet vanne Purgeur

Robinet soupape Joint à lunette

Robinet membrane Clapet monté sur bride

Vanne papillon Robinet vanne soudé

Disque de rupture RO

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Soupape Tuyau tracé à la vapeur

Filtre Tuyau tracé électriquement


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Application : réception matériel 

 Le supportage de la ligne est‐il correct ? Justifier


Oui Non

Support à ressorts

Support guidé
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Application : réception matériel 

 Les schémas ci‐après représentent des montages de double


enveloppe de tuyauteries. Indiquer le meilleur montage. Justifier

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Application : réception matériel 

Question Vrai Faux


1. Une lyre sert à éliminer les vibrations

2. Un traçage de ligne sert à repérer si la ligne se tord sous l’effet de la to

3. Le calorifugeage sert à conserver de la chaleur ou du froid selon l’application

4. Un élément de  robinetterie ne doit jamais être calorifugé (gêne manœuvres)

5. L’entrée d’eau dans un calorifuge abîme ce dernier

6. Un traçage à la vapeur doit comporter des purgeurs

7. La laine de verre est un bon isolant pour les très basses températures

8. La mousse de polyuréthane est un bon isolant pour les très basses to
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9. Les tôles extérieures de calorifuge isolent les tubes de la to extérieure

10. Le traçage électrique est la plus coûteuse des techniques de traçage

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Application : réception matériel 

Ligne 
d’alimentation 
vapeur

Alimentation 
vapeur d’un 

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échangeur

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Application : réception matériel 

Schéma de 
principe d’un poste 
de purge

Agencement d’un 
poste de purge sur 
un échangeur
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RC ‐ OP ADE ‐ 07328_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 26/05/2011  13


Application : réception matériel 

 Suivant le schéma joint, la tige doit‐elle
dépasser de l’écrou de chaque côté ?
Si oui, de combien ?

 Doit‐on graisser les tiges filetées dans le cas des produits suivants ?
Un hydrocarbure
Vapeur
Eau

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Oxygène

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Application : réception matériel 

Question Vrai Faux


1. L’inscription 10’’ sur une bride indique le diamètre approximatif de la 
tuyauterie en pouces

2. Une bride DN 150 correspond à un diamètre 6’’

3. Il existe des brides iso PN 50 DN 50 
4. Si l’on peut observer l’inscription 100 sur une bride, c’est obligatoirement 
l’indication de son DN
5. Une bride série 150 peut résister à 150 Bar à la température ambiante

6. Une bride PN 20 peut résister à 20 Bar jusqu’à 400oC

7. Toutes les brides possèdent des faces surélevées

8. Une bride PN 50 peut se raccorder à une bride série 300 si celle‐ci possède 
le même DN et le même type de face
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9. En cas d’urgence, il est possible de monter un joint spiralé sur des brides
RTJ

10. Le Viton résiste bien aux hydrocarbures

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Application : réception matériel 

Quels sont les contrôles à effectuer sur les 
assemblages par brides ?

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Commissioning, démarrage et 
réception des installations

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1 ‐ Commissioning

 Le transfert du Pré‐commissioning vers le Commissioning est


formalisé par la signature du certificat “Mechanical Completion”,
“Ready for Commissioning ‐ RFC” (Réception Mécanique ‐ Prêt
pour Commissioning)

 L’équipe du commissioning est responsable de cette activité

 À ce stade, les dernières étapes du Pré‐Commissioning sont


terminées
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RC ‐ OP ADE ‐ 07336_C_F ‐ Rév. 0 ‐ 18/02/2013 1


Commissioning

MEC

ELEC

INST
Sub/System 
Dossier

PIPING

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Telec
om

RFC Certificate
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Commissioning

 Les principales étapes du


commissioning sont :
• La vérification DYNAMIQUE des
systèmes et de l’ensemble de
l’installation
• Le séchage des équipements (si
spécifié)
• La vérification de l’étanchéité
des circuits
• La désaération de l’installation
pour éviter la formation d’ATEX
• La Mise en ligne de l'ensemble
des circuits
• La préparation finale pour le
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démarrage
• …

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Unité découpée en Systèmes et Sous‐Systèmes

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Systèmes

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Planning Commissioning

 Les durées des activités de Pré‐Commissioning et Commisioning sont


généralement sous‐estimées pendant la phase Projet
 L’équipe Commissioning doit établir un planning afin d’évaluer
l’avancement de cette activité. Celui‐ci :
• Tient compte du découpage en systèmes et sous‐systèmes
• Inclut toutes les tâches à réaliser pendant cette phase
• Permet d’établir les courbes d’avancement (Courbes en “S”) et suivre ainsi
la réalisation par rapport au temps estimé
• est basé sur le temps de Main d’œuvre et non pas par tâche ou système
qui n’est pas représentatif du temps effectif
PR O G R ESS _O F_C O M M IS SIO NING _DO C UM EN TS/D ATA BA SE (as of 19 A ug 2005)

100%

90%

80%

72,1%
70%
© 2013 ‐ IFP Training

63,6%
60%

54,1%
50%
47,7%

41,1%
40%

34,4%
30% 28,9%
24,1%
20% 18,7%
15,1%

10% 10,5%

4,8%

0% 0,6%
9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1 2 3 4 5

RC ‐ OP ADE ‐ 07336_C_F ‐ Rév. 0 ‐ 18/02/2013 5


I ‐ Tests d’étanchéité

Séchage des équipements

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RC ‐ OP ADE ‐ 07336_C_F ‐ Rév. 0 ‐ 18/02/2013 6

Séchages des équipements

 Avant l’introduction des fluides dans l’installation, des opérations


spécifiques doivent être réalisées sur la plupart des équipements

• Le séchage
• Les tests d’étanchéité
• La désaération
• Remplissage et démarrage

 Les équipements peuvent contenir de l’eau suite à des essais


hydrauliques, mauvaise préservation ou présence d’humidité.
Cette eau doit être évacuée en utilisant des procédures de
séchage, qui font partie intégrante du Commissioning
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RC ‐ OP ADE ‐ 07336_C_F ‐ Rév. 0 ‐ 18/02/2013 7


Séchages des équipements

 Plusieurs méthodes de séchage existent


1. Balayage à l’air
2. Balayage à l’azote
3. Circulation avec sécheurs
4. Séchage par le vide

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Exemple d’équipements à sécher

RC ‐ OP ADE ‐ 07336_C_F ‐ Rév. 0 ‐ 18/02/2013 8

Séchages des équipements

1. Séchage par balayage à l’air


• La quantité d’eau présente dans l’air dépend de P et T
• L’air sec passe à travers l’équipement, se sature en eau et part à
l’atmosphère
• Le volume d’eau évacué par le volume d’air injecté dépend :
− du débit d’air : le volume d’eau évacué évolue avec le débit d’air de
balayage
− de la pression : plus la pression est basse, plus le volume d’eau évacué
est important
− de la température : plus la température de balayage est haute, plus le
volume d’eau évacué est important
− du point de rosée initial : plus le point de rosée initial est bas, plus le
volume d’eau évacué est important
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RC ‐ OP ADE ‐ 07336_C_F ‐ Rév. 0 ‐ 18/02/2013 9


Séchages des équipements

 Exemple de procédure par balayage à l’air


• Choisir les conditions P,T d’air pour un séchage optimal
• Drainer l’eau de tous les circuits
• Ligner les circuits pour intégrer tous les bras morts dans le séchage
• Injecter l’air et faire circuler à travers les évents, purges, drains, en
partant des points les plus proches de l’injection vers les points les
plus éloignés
• Ne pas oublier les points morts, les by‐pass de vanne, etc.
• Le séchage est terminé quand le point de rosée de l’air atteint
l’objectif fixé à tous les points de mesure
• Avec cette méthode, il est possible d’atteindre des points de rosée
de l’ordre de :

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– 15⁰C en mode standard
– 60⁰C avec sécheurs

RC ‐ OP ADE ‐ 07336_C_F ‐ Rév. 0 ‐ 18/02/2013 10

Séchages des équipements

2. Séchage par balayage à l’azote : ce type de


séchage est identique à celui avec de l’air.
Cependant, il est possible d’atteindre les
spécifications suivantes :
• Point de rosée à – 30⁰C en standard
• Point de rosée à – 80⁰C avec azote pur

3. Séchage par circulation, qui consiste à :


• faire circuler de l’azote à l’aide d’un
compresseur
• utiliser des sécheurs dans la boucle
• Sécher le circuit
• Refroidir
• Ballon de retour avec purge/drainage de l’eau
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 On peut atteindre des spécifications de point


de rosée allant jusqu’à – 100⁰C

RC ‐ OP ADE ‐ 07336_C_F ‐ Rév. 0 ‐ 18/02/2013 11


Séchages des équipements

4. Méthode de séchage par mise sous


vide. Le principe est le suivant :
• La pression du système est réduite, et fixée
en dessous de la pression atmosphérique
• L’eau vaporisée est alors éliminée
• Pour faire le vide, on utilise :
− Pompes à vide
− Éjecteurs

 La mise sous vide se fait pas à pas, en


plusieurs étapes de façon à éliminer le
maximum d’eau
 En fin de séchage, repressurisation de
l’équipement de façon à éviter une rentrée
d’humidité à l’intérieur

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 ATTENTION (!)
• L’équipement doit être construit pour
résister au vide
• L’équipement est jointé avec des platines
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III ‐ Tests d’étanchéité
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2 ‐ Tests d’étanchéité sous pression

 On pressurise l'installation avec :


• de l'air
• de l'azote
• du gaz naturel ou du fuel gas
• de l'hélium

 La pression maxi est la pression de calcul de l’équipement et est


généralement limitée à quelques bar

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2 ‐ Tests d’étanchéité sous pression

 Le test d’étanchéité n'est pas un test de résistance de l’équipement, et


ne doit pas être confondu avec les “épreuves hydrauliques”, dont les
conditions sont strictement réglementées !!!

 Le but est de détecter les fuites potentielles

 Attention ! Dans le cas d'un test avec un gaz, en cas de rupture brutale,
l’énergie emmagasinée est 10 000 fois plus importante qu’avec un
liquide
10 bar abs. 10 bar abs.

V = 10 m3 V = 10 m3

AIR EAU
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E = 2,3 x 10 7 J (1) E = 2 x 10 3 J
D TH 1244 A

Soit 5,1 kg de TNT !! Soit 0,4 g de TNT !!
(1) : 1 kg de TNT  4,5 x 10 6 J

Énergie emmagasinée dans un équipement
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2 ‐ Tests d’étanchéité sous pression

 La détection des fuites se fait :


• en vérifiant une chute de pression : l'étanchéité peut être considérée
comme suffisante si la chute de pression n'est pas trop importante. De
l’ordre de 0,1 à 0,2 bar pendant 8 h
• à l’œil nu (test en vapeur), ou parfois “à l'oreille”
• au moyen d'une solution savonneuse appliquée sur les brides, raccords,
bouchons, presse‐étoupe
• au ruban adhésif collé sur les brides (on perce le ruban et on badigeonne
le trou avec de l'eau savonneuse)
• avec un détecteur à ultrasons
• à l'explosimètre (test aux gaz combustibles)

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Recherche de fuites après mise en service
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3 ‐ Test sous vide 

 Il s'effectue sur de petites


sections d’unité :
• unités sous vides
• unités catalytiques

 Après s'être assuré de la tenue à


la pression, un test sous vide est
réalisé

 L'étanchéité est jugée


satisfaisante si la perte de vide
est par exemple de 10 mmHg/h
pour un vide de 40 mmHg
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IV ‐ Désaération

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2 ‐ Désaération à l’azote

a. Désaération par effet piston


• Dans le cas d'une canalisation, comportant peu de coudes, le dégazage par
injection continue de gaz inerte (azote) agit par effet piston
• La dilution reste faible, il se forme un front inerte à l'avant du volume
d'azote
• Le volume d'azote nécessaire correspond approximativement au volume
de la canalisation

b. Désaération d’une canalisation


• Vérifier la concentration d’oxygène
après désaération et arrêter
l’opération lorsque la concentration
d’oxygène est ≤ 1000 ppm par
exemple
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• Par la suite fermer le circuit et


maintenir une légère surpression
d’azote (100 millibars)

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2 ‐ Désaération à l’azote

c. Désaération d’une capacité par


dilution‐balayage
• L’azote dilue l’oxygène à éliminer. Le
mélange air‐azote est évacué par les
évents et les purges le plus loin possible
du point d’injection.
• Cette méthode est peu recommandée
dans les cas suivants :
− équipements complexes, présentant des
passages préférentiels, des bras morts
− des points d'injection ou de dégazage
mal positionnés qui ne permettent pas
d’obtenir une dilution homogène
• Elle nécessite des mesures en tout point
d'évacuation

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2 ‐ Désaération à l’azote

 Estimation de la quantité d’azote nécessaire à la désaération


d’une capacité :
C1 = C0 e(‐N)
» C1 = concentration résiduelle d’oxygène après dilution en % volume 
» C0 = concentration initiale d’oxygène à éliminer (20,8 % volume)
» N = nombre requis de renouvellements du volume de la capacité
» = volume d’azote utilisé / volume de la capacité

C0/C1 2 5 10 20 50 100 200 500 1000


N 0,7 1,61 2,31 3,00 3,92 4,61 5,30 6,22 6,91

• Ceci permet d’estimer la quantité minimale d’azote nécessaire pour


diluer l’air jusqu’à une concentration d’oxygène suffisamment
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basse pour éviter la formation d’une atmosphère explosive lors de


l’introduction de produits inflammables dans la capacité pour
autant que cette dernière ne comporte pas de bras morts

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2 ‐ Désaération à l’azote

 Procédure générale de balayage à l’azote :


• injecter l’azote. L'air est chassé aux purges et aux évents
• à la fin de la désaération, contrôler la concentration d’oxygène
résiduel avec un oxygènemètre. Répéter la mesure d’O2 après une
heure. Si la concentration d’oxygène résiduelle a augmenté, il est
nécessaire de reprendre la désaération
• isoler ensuite la capacité et la maintenir une légère surpression
(100 millibars)

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2 ‐ Désaération à l’azote

Application : calculer le volume d’azote nécessaire à cette désaération 

• Réservoir de 1500 m3 contenant de l’air


• Concentration initiale de l’O2 : soit 20 %
vol.
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• Concentration finale de l’O2 à obtenir :


< 0,4 % volume
• (Concentration initiale / concentration
finale) = ? Détermination du volume d’azote
requis pour une désaération
RC ‐ OP ADE ‐ 07336_C_F ‐ Rév. 0 ‐ 18/02/2013 23
2 ‐ Désaération à l’azote

 Désaération par cycles compression ‐ Détente


• Pour les équipements sous pression, dans le cas où la forme de
l'équipement présente des bras morts et ne permet pas une
désaération par “balayage” efficace, la désaération peut s'effectuer
par plusieurs mises en pression et décompression d'un mélange de
plus en plus pauvre en oxygène
• La pression de compression doit rester inférieure à la pression
maximale d’opération de l’équipement

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RC ‐ OP ADE ‐ 07336_C_F ‐ Rév. 0 ‐ 18/02/2013 24

2 ‐ Désaération à l’azote

 Cette méthode est donc plus adaptée pour les appareils


contenant des bras morts, des plateaux, du garnissage ou des
matières poreuses (par exemple : Pall rings dans colonne de
distillation, tamis moléculaire dans les sécheurs, etc.)
PSV PSV
PSV
O O O
F  P atm. F F
10 bar abs.  P atm.
O O F O O O
F PD F PC F PD
AZOTE AZOTE
AZOTE

F O F
PG PG
PG
F F F
O O O
Oxygène 20,8 % vol Oxygène 2 % vol Oxygène 2 % vol
F O O LSH O LSH F
Azote 98 % vol O Azote 98 % vol O LSH

LG LC LG LC LG LC
O O O
O = ouvert O = ouvert O = ouvert
F F F = fermé F = fermé F = fermé
D PCD 2190 J6

F F F F F
F
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COMPRESSION DÉTENTE

Exemple de concentration d’O2 après un cycle
de compression‐détente
RC ‐ OP ADE ‐ 07336_C_F ‐ Rév. 0 ‐ 18/02/2013 25
2 ‐ Désaération à l’azote

 Application
1. Déterminer le nombre de cycles requis pour éliminer l’air d’un ballon et
réduire la concentration d’oxygène à 1000 ppm.
− C0 = 20,9 % volume
− C1 = 1000 ppm
− PC = 4 bar relatif
− PD = PATM
− n = cycles

2. Déterminer le volume d’azote en Nm3 requis pour réduire l’oxygène du


ballon contenant 25 Nm3 d’air aux conditions normales par balayage

• V = Nm3

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− Déterminer le volume d’azote en Nm3 requis pour réduire l’oxygène du même
ballon contenant 25 Nm3 d’air aux conditions normales par la méthode de
cycles de compression ‐ détente

• V = Nm3 
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3 ‐ Désaération à la vapeur d’eau

 Cette opération est aussi


appelée “Steam Out”. La
vapeur est injectée et les
condensats sont évacués par
les purges en points bas :
• la vapeur est injectée
latéralement
• l'air est chassé par les purges
et les évents
• laisser la vapeur s'échapper
pendant plusieurs heures (en
fonction du volume de
l'installation et du temps de
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mise en température)

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3 ‐ Désaération à la vapeur d’eau

 ATTENTION ! !
• En cas d’alimentation insuffisante
au cours de l'opération, ou lors du
refroidissement, la vapeur se
condense et la pression baisse : il
y risque de mise sous vide !

• Ouvrir immédiatement toutes les


entrées d'air possibles car la mise
sous vide de l‘équipement est
extrêmement rapide

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4 ‐ Désaération à l’eau

 L’eau est injectée en point bas PSV

si possible : Réseau
fermé F

• l'air est chassé par les évents EAU

O
• remplissage jusqu'à O
débordement aux évents en F
PG

points hauts Air


O

• fermeture au fur et à mesure O O O LSH

pour limiter la consommation


LG LC Eau
d'eau O
O = ouvert
F F F = fermé
• veiller à l'absence de pièges
ou bras morts
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Flexible d'eau si
pas de ligne fixe

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V ‐ Démarrage

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1 ‐ Maîtrise des risques liés aux modifications

 Les modifications et améliorations demandées doivent être maitrisées tout au long du


processus. Une procédure doit impérativement être mise en place et appliquée par le
maître d’ouvrage, le maître d’œuvre et le bailleur de licence
 Maîtrise des risques liés aux modifications : management of change (MOC) ‐ selon OSHA
Standard 29CFR ‐ Part 1910.119
 Processus de la procédure MOC :
• Évaluation des risques liés à la modification :
− Méthodes : Check‐list, What‐if ou HAZOP
• Approbation
− Impact opération ‐ par le “Process Safety” et
l’exploitant
− Impact procédé ‐ par le “technologue” et le
bailleur de licence
− Impact projet ‐ par l’équipe projet du maître
d’ouvrage et du maître d’œuvre, …
• Mise en œuvre de la modification
• Information et formation du personnel
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d’exploitation
• Vérification de la conformité du changement
et validation
• Archivage sur site

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2 ‐ Démarrage 

 Avant de mettre en service l’installation, il faut :


− procéder à une dernière vérification
− s’assurer que le personnel de démarrage est prêt à démarrer et opérer l’unité
en toute sécurité, à gérer toute marche dégradée et à faire face à toute
situation d’urgence.

 Quand l’installation est déclarée “PRÊTE Pour LE DÉMARAGE” (Ready For


Startup ‐ RFSU), une revue de sécurité avant démarrage est indispensable
(PSSR : Pre‐Startup Safety Review selon OSHA Standard 29CFR‐Part 1910.119).
Toutes les recommandations des revues HAZOP sont clôturées

 Permis de démarrage (RFSUC) : ce document certifie


l’état de préparation des installations et autorise le
responsable de l’unité à démarrer. La signature du
permis de démarrage est une étape clé de la procédure
de mise en service

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 Par leur signature, les représentants certifient qu’ils ont tous vérifié l’état de
préparation des installations pour assurer un démarrage dans les meilleures
conditions de sécurité.
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2 ‐ Démarrage : exemple de Permis de Démarrage
Liste de contrôle n° 1 EXPLOITATION

Points à vérifier O S.O. Réserves

1. Les essais préléminaires de réception ont‐ils été faits ?


Les signataires ont pris connaissance des listes de contrôle no 1.1. Rinçage à l'eau, test d'étanchéité effectués ? .......… ... .......................………… ....... .......
............
1 à 14, de la feuille de réserves, et donnent leur accord au 1.2. Les soupapes sont‐elles normalement disposées ?.........................…………….. ....... .......
............
....... .......
............
démarrage de l'installation. 1.3. Les télécommandes ont‐elles été essayées ?.................................………………
....... .......
............
1.4. Les sécurités ont‐elles été testées ?..........................................………….……..
....... .......
............
1.5. Le matériel nouveau a‐t‐il été nettoyé et passivé ?........................…………….. ....... .......
............
1.6. Tous les flexibles de manoeuvres sont‐ils démontés....................………………. ....... .......
............
Chef du service exécutant les travaux Signature : 1.7. L'installation a‐t‐elle été inertée ? (contrôle d'oxygène)................……………... ....... …….
............
(ou Ingénieur d'affaire) 1.8. Le repérage du matériel est‐il effectué ?....................................……………….. ....... .......
............
1.9. A‐t‐on vérifié la conformité aux plans PCF ?...........................……………….. ....... .......
............
....... ..
............
Service : 1.10 Les platines de travail ont‐elles été enlevées ?............................……………….
....... .......
............
1.11 Les brides pleines prévues et les trous d'homme sont‐ils en place ?...……..……
..........
Nom : ....
2. Le planning de démarrage est‐il publié en salle de contrôle ?....................………... ....... ....... .........
3. Le planning d'enlèvement des platines ultimes a‐t‐il été fait ?....................………... ...... ....... .
4. Le Service d'Exploitation est‐il en possession du planning des travaux
Chef du service Signature : résiduaires exécutables pendant le démarrage ou la marche ?...................………... ...... ....... ............
….. ….. ..……….
Sécurité/Hygiène/Environnement 5. La liste des permis de travaux non clôturés est‐elle publiée en salle de
…… …..
contrôle?…. ..………
....... ……
6. Le matériel inutile pour le démarrage et la marche a‐t‐il été retiré ?............………. …………
....... ……
7. Existe ‐t‐il de nouvelles connexions sur la torche………………………………….. …… …… …………
Nom : 8. Les réseaux torche internes à l'atelier et réseau torche usine sont‐ils disposés ....... ....... …………
?…… ....... ....... …………
9. Le gestionnaire de la torche a‐t‐il donné son accord ?……………………………… …… …… ………

10. Les égoûts sont‐ils en état et connectés………………………………………….. ..………


11. Les pare‐feux, cloches, avaloirs sont‐ils propres et en place ?....................………. ..………
Chef de Fabrication Signature :
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..………

Le signataire certifie que tous les points ci‐dessus ont été vérifiés et que, en ce qui le concerne, l'unité
Nom : peut être démarrée.

Date Signature
L'ingénieur d'Exploitation ‐ M. .....................................

RC ‐ OP ADE ‐ 07336_C_F ‐ Rév. 0 ‐ 18/02/2013 33


2 ‐ Démarrage 

 La mise en marche normale implique un réglage des paramètres


opératoires (températures, pressions, débits et niveaux) et la remise
dans les circuits appropriés des différents produits jusqu'à ce que
l'unité atteigne des conditions opératoires stables

 L'introduction de la charge est réalisée


progressivement. Il est nécessaire
d'arriver rapidement à un débit
correspondant au débit technique
minimum de l'installation
(généralement 50 à 60 % du débit
nominal, appelé mini‐technique)

 Les produits obtenus sont analysés


régulièrement. Ces analyses

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permettent d'ajuster les conditions de
fonctionnement pour obtenir les
produits aux conditions recherchées
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2 ‐ Démarrage 

 Précautions opératoires de base :


• Éviter les coups de béliers liés aux masses de liquide entraînées à haute
vitesse par un gaz ou une vapeur : ouvrir lentement les vannes manuelles
pour éviter les surpressions
• Attention à la fiabilité des indicateurs et alarmes
(notamment les niveaux). Un remplissage trop
rapide peut faire déborder la phase liquide dans
un circuit
• Mettre les échangeurs en service en commençant
toujours par faire circuler le circuit le plus proche
de la température ambiante avant le second
circuit
• Augmenter lentement la température à 40⁰C/hr
afin d’éviter les chocs thermiques
• Ne pas vaporiser les gaz liquéfies par détente brutale dans une capacité
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vide à basse pression (par exemple : pression atmosphérique). Les très


basses températures fragilisent les métaux : engazer et pressuriser la
capacité avant d’introduire le gaz liquéfié
RC ‐ OP ADE ‐ 07336_C_F ‐ Rév. 0 ‐ 18/02/2013 35
VI ‐ Réceptions

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1 ‐ Stabilisation

 Lorsque les produits fabriqués sont


conformes aux spécifications et que
les opérations sont stabilisées, on dit
que l’installation a atteint sa “marche
industrielle”

 On maintient alors un fonctionnement


stable de l'installation aux environs de
80 % du débit nominal de charge
(appelé minimum technique)

 Lorsque tous les problèmes


(mécaniques, procédé,
instrumentation, etc.) sont résolus,
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l'installation est prête pour les tests


de performance (Tests Run)

RC ‐ OP ADE ‐ 07336_C_F ‐ Rév. 0 ‐ 18/02/2013 37


2 ‐ Tests Run

 Les “tests Run” conditionnent la réception provisoire de l'installation


par le client (maître d’ouvrage)
 Ce test a pour objet de comparer les performances réelles de
l'installation aux valeurs garanties contractuellement. Des clauses de
pénalité sont prévues, et beaucoup plus rarement des clauses de bonus

Sa durée (en général 72 heures) et les modalités


de déroulement sont définies au contrat. Tous les
points garantis doivent être vérifiés

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RC ‐ OP ADE ‐ 07336_C_F ‐ Rév. 0 ‐ 18/02/2013 38

2 ‐ Tests Run

 Les garanties de performance couvrent en général :


• la marche stable
• le taux de disponibilité des installations
• la capacité de production et la qualité des produits
• la quantité et la qualité des rejets et effluents gazeux, liquides et solides
• la consommation de matières premières et la consommation d’énergie
• la consommation des fluides auxiliaires (utilités)
• la durée de vie des catalyseurs …

À l'issue du test, s'il est positif, la réception provisoire de


l'installation est normalement acceptée par le client
(éventuellement avec réserves).
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La mise en route est alors terminée. Un procès verbal de


réception provisoire est signé par les différentes parties

RC ‐ OP ADE ‐ 07336_C_F ‐ Rév. 0 ‐ 18/02/2013 39


3 ‐ Garanties mécaniques et Réception définitive

 Les garanties mécaniques s’étendent généralement sur une période de


12 à 18 mois après le démarrage des installation, ou de 18 à 24 mois
après la réception mécanique des installations. C’est le service
maintenance qui gère cette période du point de vue technique
 Un procès verbal de réception définitive est signé par les deux parties à
l’expiration de la période de garantie mécanique. Le maître d’œuvre est
alors libéré de toutes obligations contractuelles, à l’exception de ses
obligations légales (garantie décennale, vices cachés, etc.)

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RC ‐ OP ADE ‐ 07336_C_F ‐ Rév. 0 ‐ 18/02/2013 40
Raffinage-Chimie
———

MISE EN SERVICE VAPEUR DE STRIPPING


— Exercice —

STRIPPER

6 5 1
VAPEUR DE
STRIPPING

9 FT

3 2

FCV
D PCD 2684 A

8 7

Partant d'une situation "À L'ARRÊT" de la ligne de vapeur :

1 - décrire la mise en service

2 - justifier les manœuvres

3 - justifier les différents équipements

OP ADE - 02191_B_F - Rev. 0 07/05/2015


© 2015 - IFP Training
Commissioning et démarrage : 
Questionnaire final
Lire attentivement les questions et cocher la ou les cases correspondantes à
la bonne réponse.
Il peut y avoir plusieurs réponses correctes par question.

RC ‐ GM STR ‐ 07360_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 26/05/2011

Commissioning et démarrage : Questionnaire final

1. Qui doit définir et garantir les performances d’une unité


industrielle ?
 Le bailleur de licence du procédé
 Le Maître de l’ouvrage
 L’exploitant
 Le Maître d’Œuvre

2. Quels sont les documents à utiliser pendant la phase de


réception mécanique (pré‐commissioning) pour vérifier la
conformité des circuits ?
 Les plans d’implantation et de tuyauteries
 Les PID’s
© 2011 ‐ IFP Training

 Les plans isométriques des tuyauteries


 Les schémas de procédé
 La liste des lignes process
RC ‐ GM STR ‐ 07360_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 26/05/2011 1
Commissioning et démarrage : Questionnaire final

3. Un inspecteur vérifie la longueur d’une tuyauterie droite de


longueur 200 m et de DN200 en AC, à 20oC. Quelle est la
longueur de la tuyauterie lorsque la température atteint la
valeur de service de 420oC ?

4. Les équipements sont à température ambiante avant leur mise


en service. Quelle montée en température peut‐on admettre
pendant la phase de démarrage pour amener ces équipements à
leur température de service ?
 + 20oC/heure

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 + 40oC/heure
 + 60oC/heure
RC ‐ GM STR ‐ 07360_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 26/05/2011 2

Commissioning et démarrage : Questionnaire final

5. Numéroter les activités suivantes par ordre chronologique, selon


la séquence correcte des phases de construction et de démarrage
d’une nouvelle unité
 Les essais de performance de l’unité
 La fin du pré‐commissioning
 La période de garantie mécanique
 L’obtention des produits conformes aux
spécifications
 Le procès verbal de réception définitive
 Le démarrage des installations
 Le procès verbal de réception provisoire
 Le commissioning
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 Le permis de démarrage
 Le procès verbal de réception mécanique
RC ‐ GM STR ‐ 07360_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 26/05/2011 3
Commissioning et démarrage : Questionnaire final

6. Lister au moins 5 activités qui sont réalisées pendant la phase de


Commissioning




7. Lister au moins 5 points importants à vérifier avant d’autoriser le


démarrage d’une nouvelle unité industrielle

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RC ‐ GM STR ‐ 07360_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 26/05/2011 4

Commissioning et démarrage : Questionnaire final

8. Quel fluide peut‐on utiliser pour nettoyer les lignes de


distribution du réseau « Air instrumentation » ?
 Vapeur surchauffée
 Azote sec et exempt d’huile
 Air sec et exempt d’huile
 Gaz naturel sec et exempt d’huile

9. À quoi sert le « Target test plate » lorsqu’on souffle une ligne ?


Quel fluide utilise‐t‐on ?
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10. Qu’est‐ce qu’un permis de démarrage ?

RC ‐ GM STR ‐ 07360_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 26/05/2011 5

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