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FORMATION 

PROFESSIONNALISANTE PRO/EXP4 GROUPE 1 

Ingénierie Gaz‐GNL  
Equipements statiques pour des applications 
spécifiques au GNL  

HMD / Base 24 –16‐21 mai 2015 
M. Christian FREY
Tubes acier
Matériels de tuyauterie et capacités

RC ‐ BE MTU ‐ 02126_A_F ‐ Rév.3 ‐ Tubes acier

Tubes acier

 Les tubes assurent l'écoulement des fluides

• Ils doivent répondre à :


− La résistance mécanique

− La résistance chimique

− La résistance thermique
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Tubes – Normes de fabrication

 Ils sont réalisés selon des normes Américaines ou Françaises :


• A.N.S.I. (American National Standard Institute)
− Code de construction destiné à la conception, à la mise en
œuvre des tuyauteries et à leur dimensionnement.
• A.P.I. (American Petroleum Institute)
− Organisme spécifiquement pétrolier. Il élabore des
spécifications pour le matériel
− Utilisé dans l'industrie du pétrole.
• ISO/N.F. (Normes Internationales/Françaises)

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Désignation complète d’un tube

 Définition d’un tube : diamètre, matériau et épaisseur

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Sommaire
I. Diamètre des tubes

II. Épaisseur des tubes

III. Supportage des tuyauteries

IV. Matériaux constituant les tubes

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I.1 – Expression du diamètre

 Dans les normes américaines ANSI :


• Les diamètres des tubes sont repérés par un nombre sans
dimension appelé Nominal Pipe Size (N.P.S.) exprimé en
“inches nominaux”

 Exemple :
• Appellation NPS : 1/2, 3/4, 1, 1 1/4, 1 1/2, 2, 3, 4" (inches
nominaux)
• L'abréviation OD signifie “Outside diameter” (diamètre
extérieur).
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I.1 – Expression du diamètre

En savoir plus
1 ‐ Normes américaines ANSI

 Il y a peu de temps, le diamètre était encore repéré par un nombre appelé Nominal Pipe Size NPS ou diamètre
nominal exprimé en pouce (“).

 Dans le cas d’un tube obéissant à ces normes, le diamètre extérieur correspond à une valeur qui peut être lue
sur catalogue ou sur les normes de tubes. Les tableaux en annexe donnent quelques exemples de relation entre
NPS et diamètres extérieurs réels.

 On peut observer qu’il n’y a pas de corrélation directe entre le NPS et le diamètre extérieur réel jusqu'au NPS
12” inclus.

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I.1 – Correspondance pouce/cm

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I.1 – Expression du diamètre en norme américaine

1 inch = 25,4 mm

 Pour un diamètre de NPS < 12’’  pas de correspondance directe


entre NPS et OD

 Pour un diamètre de NPS > 12’’  correspondance directe entre


NPS et OD

Exemples

 Un tube NPS 4’’ a un diamètre extérieur réel de 114,3 mm et non


de 4’’ x 25,4 mm = 101,6 mm

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 Un tube NPS 14’’ a un diamètre extérieur réel de 14’’ x 25,4 mm =
355,6 mm

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I.2 – Expression du diamètre en norme française

 Dans les normes françaises AFNOR :


• Les diamètres extérieurs des tubes sont exprimés par leur
dimension réelle en millimètres.

 Exemple : tube NF 60,3 Ø extérieur 60,3 mm


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I.2 – Expression du diamètre en norme française

En savoir plus
2 – Normes françaises AFNOR

 Dans la norme NF comme dans la norme ISO, le tube est repéré par la valeur réelle de son diamètre extérieur
exprimée en millimètres.

 Exemple : le tube NF 60,3 a un diamètre extérieur de 60,3 mm.

 Il faut noter que les anciennes normes françaises définissant les tubes par des diamètres nominaux DN,
dénomination à proscrire aujourd’hui.
 Il y a concordance entre les diamètres extérieurs des tubes aux normes américaines et aux normes françaises.

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I.2 – Expression du diamètre des composants de tuyauterie

 Dans les normes ISO


• Le diamètre des autres composants de tuyauterie (brides,
robinets, etc.) sont repérés par un nombre entier appelé
diamètre nominal (DN) suivi de la numérotation ISO.

DN = NS x ~ 25 
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En savoir plus
 Les américains dans le but de s’adapter au système métrique ont adopté récemment la normalisation ISO pour exprimer les diamètres nominaux
(DN) de leurs composants de tuyauterie en les repérant par des nombres entiers 15 (1/2”), 20 (3/4”) … 600 (24”).
 On peut remarquer que dans beaucoup de cas les DN sont obtenus en multipliant le nombre de pouces du NPS par 25.
 Exemple : l’ancienne dénomination NPS 14” devient DN 350.
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Sommaire
I. Diamètre des tubes

II. Épaisseur des tubes

III. Supportage des tuyauteries

IV. Matériaux constituant les tubes

En savoir plus

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 L'épaisseur des tubes est obtenue par un calcul faisant intervenir :
• Les conditions d'utilisation (pression, température)
• La nuance utilisée
• La surépaisseur de corrosion éventuelle
• La tolérance de fabrication
 Comme le diamètre, l’épaisseur des tubes est exprimée différemment suivant les normes américaines et les normes françaises.

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II.1 – Expression de l’épaisseur en norme américaine

 Dans les normes américaines ANSI :


• Dans le standard ANSI B 36‐10, on peut lire que l'épaisseur
des tubes à extrémités lisses normalisée est reliée au nombre
repère sans dimension appelé “Schedule Number” (Sch).
• Les Schedule Number sont définis par des nombres entiers
sans dimension : 10, 20, 30, 40, 60, 80, 100, 120, 140, 160 pour
l'acier au carbone et faiblement allié.
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II.1 – Expression de l’épaisseur en norme américaine

En savoir plus
 L’épaisseur est définie par un nombre repère appelé schedule. Il est nécessaire de consulter un catalogue ou une
norme pour trouver la valeur réelle de l’épaisseur du tube en fonction du diamètre nominal et du schedule.
 Pour un tube en acier au carbone la définition de son Schedule (Sch) est donnée par la relation suivante
SCH. = 1000 P / S
Avec :
P : pression intérieure sollicitant le tube
S : contrainte admissible par l’acier à la température maximale d’utilisation (même unité pour P et S)

 Cette relation est limitée à la détermination de l’épaisseur d’un tube ne subissant pas de phénomène de
corrosion.
 Par exemple, un tube supportant une pression de 40 bar et constitué d’un acier capable de supporter une
contrainte admissible de 1000 bar aurait un schedule minimum de 40.
 Les normes ANSI ont défini des valeurs standards de Schedules (10, 20, 30, 40, 60, 80, 100, 120, 140, 160). A
chaque diamètre nominal de tube sont attribuées plusieurs valeurs de Schedules donc d’épaisseurs.
 Les tableaux en annexe montrent les différents Schedules existants pour quelques diamètres nominaux.

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II – Schedule

 Tube de 3’’ de schedule 
40, 80, 160
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En savoir plus
 On observe qu’à diamètre nominal égal, plus le schedule est grand, plus l’épaisseur du tube est élevée

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II – Schedule 

 À diamètre nominal égal, plus le schedule est grand plus


l'épaisseur est élevée
• Exemple :
− Tube NS 14" pour le Sch 10 épaisseur 6,35 mm
− Tube NS 14" pour le Sch 80 épaisseur 19,05 mm

 À schedule égal, plus le diamètre nominal est grand plus


l'épaisseur est élevée.
• Exemple :
− Tube NS 3" pour le Sch 80 épaisseur 7,62 mm
− Tube NS 6" pour le Sch 80 épaisseur 10,973 mm

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II.2 – Expression de l’épaisseur en norme française

 Dans les normes françaises :


• Les épaisseurs des tubes sont exprimées en mm.
• Pour chaque norme de tube, des gammes d'épaisseurs sont
proposées en fonction :
− Du diamètre extérieur des tubes
− De la série
− Du numéro de la norme qui identifie le type de tube
− Des conditions de fabrication
− De livraison et d'utilisation
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 Exemple : tube 114,3 épaisseur courante 3,6

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II.2 – Expression de l’épaisseur en norme française

En savoir plus
2. Normes françaises
 L’épaisseur d’un tube est exprimée en millimètres. Des gammes d’épaisseurs sont proposées en fonction du
diamètre extérieur du tube et du numéro de la norme qui identifie le type de tube et ses conditions d’utilisation
et de livraison.

 Exemple : Tube 60,3 épaisseur 2,9 mm selon NF A 49111


Tube 60,3 épaisseur courante 2,9 mm selon NF A 49112
autres épaisseurs proposées 3,2 ‐ 4 ‐ 5 ‐ 6,3 et 8 mm

3. Correspondance entre les normes américaines et les normes françaises


 S’il y a concordance entre les diamètres extérieurs des tubes aux normes françaises et aux normes américaines, il
n’est pas possible de trouver une concordance sur les diamètres intérieurs car les épaisseurs sont différentes
selon les normalisations. Ceci pose des problèmes de reprise d’épaisseur (délardage), en cas de jonction de
tubes soumis à une normalisation différente.

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Sommaire
I. Diamètre des tubes

II. Épaisseur des tubes

III. Supportage des tuyauteries

IV. Matériaux constituant les tubes

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III – Supportage des tuyauteries

Pour la limitation des 
déformations et 
contraintes mécaniques

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III – Supportage des tuyauteries

En savoir plus
 Les tuyauteries sont soumises à différentes sollicitations :
• Poids de la tuyauterie vide, de ses accessoires et, éventuellement du liquide contenu
• Pression intérieure
• Effet du vent
• Coups de bélier, vibrations
• Effets dus à la dilatation

 Ces sollicitations engendrent des déformations et des contraintes mécaniques de traction, de flexion et de
torsion qu’il faut contenir dans des limites acceptables.

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III – Supportage des tuyauteries

Support guidé
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Support à ressorts

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III – Supportage des tuyauteries

En savoir plus
 On distingue principalement :
• Les supports de reprise de poids
− Sur tuyauterie horizontale, ils ont pour rôle de limiter la flèche
− Sur tuyauterie verticale, ils reprennent le poids pour éviter de fortes sollicitations mécaniques sur
les raccordements aux liaisons avec les appareils ou les machines tournantes
• Les guidages ont pour rôle d’assurer le libre déplacement de la tuyauterie dans une ou deux directions
tout en contrôlant et en limitant le déplacement dans les autres directions.
• Les ancrages ont pour rôle d’immobiliser la tuyauterie en un endroit appelé point fixe. La liaison entre la
tuyauterie et la structure sur laquelle est fixée l’ancrage doit être la plus rigide possible.
 D’autres types de supports peuvent équiper les tuyauteries par exemple les supports à réaction variable ou
constante appelés couramment supports à ressort. Ils ont pour but de reprendre le poids d’une tuyauterie pour
éviter les charges importantes sur les équipements tout en l’accompagnant dans son déplacement. C’est le cas
des supports pour les lignes chaudes dont la dilatation est importante.

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Sommaire
I. Diamètre des tubes

II. Épaisseur des tubes

III. Supportage des tuyauteries

IV. Matériaux constituant les tubes


1. Choix des matériaux
2. Conséquences d’un mauvais choix

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IV.1 – Choix des matériaux

 L’acier : le plus courant pour les tubes

 Dépend des conditions maximales d’utilisation :


• Pression : influence l’épaisseur du tube
• Température : influe sur la résistance mécanique des aciers
• Corrosivité : contraint à choisir un matériau de résistance chimique
adaptée
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IV.1 – Choix des matériaux

En savoir plus
L’acier au carbone non allié
 Utilisable entre – 29⁰C et + 425⁰C. Toutefois, cet acier ne résiste pas à l’oxydation à chaud, ni à la plupart des
agents chimiques, qui entraînent des phénomènes de corrosion.
Les aciers faiblement alliés
 Pour résistance mécanique à haute température : par addition de molybdène et de chrome dont la teneur reste
égale ou inférieure à 5 %, on obtient des aciers utilisables jusqu’à 590⁰C. Ces aciers sont aussi appelés aciers de
fluage (le fluage est le phénomène d’allongement progressif des tubes au cours du temps sous l’effet de la
température et des sollicitations mécaniques).
 Pour résistance mécanique à basse température : par addition de nickel (dont la teneur peut être inférieure ou
égale à 9 %), on obtient des aciers utilisables jusqu’à – 196⁰C. Ces aciers sont appelés aussi aciers de résilience
(la résilience est la résistance aux chocs).
Aciers fortement alliés ou inoxydables et les superalliages
 Ces aciers hautement alliés sont utilisés dans les cas suivants :
• Résistance mécanique à haute et très haute température
• Résistance chimique selon concentration et température des agents corrosifs
 Ils sont obtenus par addition de chrome et de nickel dont les proportions peuvent varier de 17 à 40 % pour le
chrome et de 8 à 50 % pour le nickel. D’autres éléments peuvent être ajoutés à ces aciers (cobalt, tungstène,

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vanadium, etc.). Suivant leur composition ils peuvent résister à des températures limites allant de + 1200⁰C à –
196⁰C.
 D’autres compositions d'alliages existent et sont utilisables pour des services particuliers. Ils sont parfois
désignés par des noms d'origine commerciale par exemple : Hastelloy ‐ Incoloy ‐ Uranus ‐ etc.

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IV.1 – Différents types d’aciers

Matériaux :

 Aux pressions et températures moyennes, on utilise les aciers au


carbone non alliés, s'il n'y a pas de problème face à la corrosion.

 Aux températures élevées, on utilise des aciers au molybdène


(0,5 %) et au chrome‐molybdène (0,5 à 1 % de Mo et 0,5 à 5 % de
Cr).

 Aux pressions et températures élevées, on fait appel à l'emploi


d'aciers fortement alliés au chrome nickel type 18‐8.

 Aux basses températures, il est souvent utilisé des aciers à 9 % de


chrome avec ajout de nickel favorisant la tenue face à la résilience.
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 Afin de lutter contre l'oxydation et la corrosion, on fait usage d'acier


à haute teneur en chrome et en nickel.
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IV.1 – Coûts 

COÛT d’un tube par rapport à l’acier

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IV.1 – Matériaux plastiques et composites

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Tuyauteries SVR sur réseaux d’eau

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IV.1 – Matériaux plastiques et composites

En savoir plus
Les matériaux plastiques et les composites
 A côté des aciers on rencontre de plus en plus, notamment dans l'industrie chimique, des tubes en matériaux
plastiques ou en matériaux composites.
 Ils sont réalisés en PVC, polyéthylène (PE) polypropylène (PP), polyfluorure de vinylidène (PVDF), stratifié verre‐
résine (SVR) ou Glass Reinforced Plastic (GRP).
 Le SVR est couramment utilisé dans les réseaux incendie.
 Leurs caractéristiques d'utilisation sont les suivantes :
• Bonne résistance aux agents chimiques
• Mauvais comportement à la température (jusqu’à 100⁰C maximum pour certains)
• Grand coefficient de dilatation (beaucoup plus que l’acier)
• Assemblage des pièces de raccord délicat
• Très mauvais comportement au feu (sauf SVR)
• Sensible aux à‐coups de pression et aux coups de bélier
 Pour des services sévères sur le plan de l’agressivité du produit on utilise des tubes en acier revêtus
intérieurement de matériaux résistants à la corrosion : émail vitrifié, résines époxy, graphite, zinc
(galvanisation).
Les tuyauteries sont dans ce cas conçues en éléments démontables fabriqués en atelier pour assurer la qualité

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du revêtement interne. Les interventions pour réparation sont délicates sur site et exigent une intervention
d’atelier.

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IV.2 – Conséquences d’un mauvais choix

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Ruptures de tuyauteries : 
incendie et pollution

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IV.2 – Conséquences d’un mauvais choix

En savoir plus
 Un mauvais choix du matériau ou des conditions process non respectées peuvent entraîner :
• Des corrosions
• Des ruptures de lignes
• Des fissurations
• …

 Avec pour conséquences :


• Incendie,
• Pollutions
• Émissions de produits toxiques ou corrosifs

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Raccords ‐ Brides ‐ Joints
Matériels de tuyauterie et capacités

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Les raccords
 Raccords SOCKET WELDING (SW) et vissés (T)
 Raccords à souder en bouts (Butt Welding)
 Coudes à coupes d’onglets

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Les raccords

En savoir plus
 Chaque raccord est caractérisé par son diamètre nominal, son mode de raccordement au tube, sa série et le
matériau constitutif :
• Le diamètre nominal est celui du tube sur lequel il se raccorde
• Le mode de raccordement
• La série traduit l’aptitude à résister à une pression intérieure à une température de référence (100⁰F
pour les raccords).
• Deux séries nominales ont été établies : 3000# et 6000#. Le sigle # signifie psi et correspond à la pression
intérieure maximum supportable à 100⁰F (37,8⁰C). Si la température est supérieure à 100⁰F, la pression
maximum supportable diminue.
• Le matériau constitutif. Comme pour les tubes, il doit être choisi en fonction des conditions opératoires
et de la corrosivité du produit.
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Raccords SW (Socket Welding)

Avec les types de raccordement SOCKET WELDING :
le tube pénètre dans le raccord et la liaison entre tube et raccord
est réalisée par un cordon de soudure extérieur

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En savoir plus
 Les raccords SOCKET WELDING (en français = emboîté‐soudé) sont utilisés pour des diamètres inférieurs ou égaux à 1 1/2”. Ils sont fabriqués par
forgeage ce qui leur confère des épaisseurs importantes et une variété dimensionnelle limitée.

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Raccords vissés

 Les types de raccordement SCREWED (angl.) = vissés (fr.) :


• L’extrémité du tube comporte un filetage conique qui s'engage dans
le taraudage du raccord. L’assemblage se réalise au blocage des
2 pièces. L’étanchéité peut être renforcée soit en incorporant une
feuille de néoprène entre les 2 filetages, soit en réalisant après
assemblage un cordon de soudure d’étanchéité extérieure
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Exemples de raccords

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Exemples de raccords

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Raccords à souder bout en bout

 Les raccords à souder bout en bout (BUTT WELDING)

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Raccords à souder bout en bout

En savoir plus
 Les raccords à souder bout en bout les plus courants sont :
• les coudes qui sont formés en partant d’un tube
• les tés extrudés à partir d’un morceau de tube
• les caps forgés à partir de plaques
• les réductions obtenues par rétreinte d’une portion de tube

 À partir de 2” ils sont soudés bout à bout avec le tube.


 Leurs caractéristiques dimensionnelles ainsi que le matériau constitutif sont identiques à ceux du tube.
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Coudes à coupes d’onglets

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En savoir plus
 Les coudes à coupes d’onglets sont réalisés à partir d’éléments de tube coupés suivant un angle qui correspond au nombre d’éléments désirés puis
assemblés par soudure.
 Ils sont utilisés pour les gros diamètres pour lesquels il n’existe pas toujours de coude préfabriqués cintrés. Ces derniers en effet sont fabriqués à la
demande et ne sont pas toujours disponibles dans des délais acceptables pour le chantier.

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Les brides
 Description

 Type de brides

 Faces de brides

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Description des brides

Description

 Le raccordement de tuyauteries
par des brides comprend :
• Deux brides : assurer la
transmission de l’effort de
serrage pour comprimer le
joint d’étanchéité
• Un joint : empêcher les fuites
de fluide
• La boulonnerie : provoquer
l’effort de serrage nécessaire à
la compression du joint
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Description des brides

En savoir plus
 L’assemblage constituant le raccordement des tuyauteries par des brides comprend :
• Deux brides dont le rôle est d’assurer la transmission de l’effort de serrage dans le but de comprimer le
joint d’étanchéité
• Le joint qui doit empêcher les fuites du fluide vers l'extérieur si la tuyauterie se trouve sous pression
intérieure ou les entrées d'air dans le cas de tuyauteries soumises au vide
• La boulonnerie dont la fonction est de provoquer l’effort de serrage nécessaire à la compression du joint
 Une bride se compose d’un plateau percé de trous pour le passage de la boulonnerie. Ce plateau comporte d’un
côté une face usinée pour le contact avec le joint et de l'autre côté une extrémité prévue pour le raccordement
avec le tube.
 Des précautions très particulières doivent être prises pour le serrage des brides afin de ne pas déformer le joint
et de garder le parallélisme des faces de contact. L’ordre de serrage dans le cas de 8 tiges filetées pourra être
celui représenté ci‐dessous.

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Caractérisation des brides 

 Les brides sont caractérisées par :


• Leur diamètre nominal qui est égal à celui du tube ou du raccord
tubulaire avec lesquels elles s'assemblent
• Leur série qui traduit leur aptitude à résister à la pression à une
température donnée.
 Les séries de brides sont données en valeurs de pression
maximum supportée exprimées en bars à la température de
100⁰F (37,8⁰C).
Désignation ISO Désignation ANSI
PN 20 150 #
PN 50 300#
PN 100 600#
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Ces valeurs correspondent à la norme  PN 150 900#


internationale I.S.O. et sont précédées  PN 250 1500#
des lettres P.N. (pression nominale).
PN 420 2500#

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Courbes de pression maximale d'utilisation 
en fonction de la température

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En savoir plus
 Les planches ci‐dessus montrent pour les différentes séries la dimension de la pression admissible en fonction de la température.

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Types de brides

 Brides “Welding Neck” (WN)


• Soudée en bout de tube
• Assemblage fiable avec le tube, radiographie aisée
• Très utilisée en particulier pour des conditions de service sévère © 2015 ‐ IFP Training

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Types de brides

 Brides “Slip‐on” (SO)


• Le tube pénètre à l’intérieur de l’alésage de la bride. La liaison tube‐
bride se fait par deux cordons de soudure l’un interne, l’autre
externe
• Utilisée pour des services modérés car le contrôle des soudures est
plus difficile

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Types de brides

 Brides “Lap Joint” (LJ)


• Le plateau de la bride est libre sur un collet soudé en bout de tube.
Le collet dans ce cas assure le contact avec le joint.
• Cette bride est essentiellement utilisée sur les circuits exigeant des
aciers alliés chers, car le plateau qui n’est pas en contact avec le
fluide peut être en acier au carbone bon marché.
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Types de brides

 Bride taraudée (Threaded)


• Relativement peu répandu, ce type de bride est surtout utilisé pour
les petits diamètres inférieurs à 2”.
• Il convient également pour les tuyauteries revêtues par exemple
galvanisées qui ne supportent pas les températures atteintes en
soudure.

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Types de brides

 Brides “Socket Welding” (Sw)


• Le tube pénètre dans la bride et n’est soudé qu’à l’extérieur.
• Elles sont utilisées surtout pour les diamètres inférieurs à 2” et sous
pression élevée. © 2015 ‐ IFP Training

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Types de brides

 Brides pleines “blind flange”


• Elles sont utilisées pour obturer une canalisation, pour protéger ou
renforcer l’étanchéité (notamment vis‐à‐vis de l'atmosphère)
derrière une vanne, pour ménager une extension future de la
canalisation.

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Types de brides

 Brides à orifice
• Ces brides sont des accessoires d’instrumentation et sont conçues
pour porter des plaques à orifice calibré destinés à faire des
mesures de débit par pression différentielle.
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En savoir plus
 Les prises de pression sont aménagées dans les plateaux. Ceux‐ci doivent être suffisamment épais, ce qui exige la série PN 50 au
minimum.
 Ces brides sont livrées par paire et équipées de vis de décollement qui facilite le changement de plaque à orifice sur un circuit.

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Faces de brides

 Face plate (FP) ou Plat face (FF)


• Le joint couvre toute la surface de la bride
• Pressions modérées

En savoir plus

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 Les faces de bride sont de différentes définitions en fonction du service et du type de joint monté dans l’assemblage.
 Le joint couvre toute la surface de la bride pour éviter la déformation des plateaux par flexion que ne supportent pas des matériaux
cassants comme la fonte ou certains alliages d’aluminium.
 Compte tenu de l’importante surface de contact la compression du joint n’est pas très importante ce qui limite l’utilisation de ces faces
aux conditions modérées de pression.

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Faces de brides

 Face surélevée (FS) ou Raised face (RF)


• Surface de contact réduite
• Différents usinages possibles

En savoir plus
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 Ce type de face est le plus répandu. La surface de contact est réduite, et peut recevoir différents usinages : faces lisses, faces striées à
rainures triangulaires, concentriques ou spiralées, à fond arrondi spiralées.
 Le choix de l’usinage se fait en fonction du type de joint : des joints durs exigent des faces lisses ou à rainures à fond arrondi, les joints
tendres correspondent à des faces striées à fond triangulaire.

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Faces de brides

 Face pour joint annulaire de type Ring Type Joint (RTJ)


• Joint = anneau métallique
• Convient aux températures élevées

En savoir plus

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 Le joint est dans ce cas un anneau métallique de section oblongue qui se loge dans deux gorges de forme trapézoïdale aménagées
dans les brides.
 En position opérationnelle le joint prend appui sur les flancs des gorges ce qui assure une double étanchéité linéaire.
 Cet assemblage convient notamment pour les températures élevées et/ou les hautes pressions, celles‐ci ne pouvant être supportées
par un joint non métallique.

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Faces de brides

 Face à emboîtement constituée :


• D’une bride à face mâle ou saillie
• D’une bride à face femelle ou creux
• Le joint
 Ce type de face est utilisé essentiellement dans les échangeurs de chaleur pour
l’assemblage des plaques tubulaires.
 On le rencontre également sur les assemblages de chapeau de corps de
robinet.
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En savoir plus
 L’assemblage à simple ou double emboîtement est constitué par une bride à face mâle ou “saillie”, une bride à face femelle ou “creux”
entre lesquelles est placé le joint.
 Ce type de face est utilisé dans les échangeurs de chaleur pour l’assemblage des plaques tubulaires. On le rencontre également sur les
assemblages de chapeau de corps de robinet ainsi que dans l'industrie chimique.
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Faces de brides

 Face pour joints lenticulaires


• Haute pression (1000 bar et plus)
• L’usinage de la portée de joint se fait dans le tube

En savoir plus

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 Elle est utilisée à haute pression (1000 bar et plus) et l’usinage de la portée de joint se fait dans le tube (épais compte tenu de la
pression) comme le montre le schéma ci‐dessus.
 Les plateaux de bride sont vissés sur le tube, le joint est de forme hémisphérique et les usinages dans le tube sont des cuvettes
tronconiques

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Les joints
 Joints tendres

 Joints métalloplastiques

 Joints métalliques

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Les joints

En savoir plus
1. Les joints tendres
 Ces joints tendres sont couramment utilisés dans les industries chimiques et pétrolières. Ce sont souvent des
joints composés d'un mélange d’élastomères, PTFE, fibres synthétiques.
 Pour améliorer la résistance mécanique, une trame métallique très fine peut être noyée à mi‐épaisseur au
moment de la fabrication.
 Il existe également des joints tendres moulés composés le plus souvent de polymères fluorés qui possèdent une
bonne résistance aux agents chimiques.
 Les substituts des joints amiante‐élastomère sont à fibres synthétiques + liant ou en graphite laminé armé ou
non. Ils sont utilisables à basse température et entre 200 à 550⁰C suivant leur nature. Les joints en polymères
fluorés sont limités à environ 200⁰C.
2. Les joints métalloplastiques
 Ils sont de deux types principaux :
• Les joints du premier type sont constitués d’une enveloppe métallique enrobant un composé élastomère formant l’âme du
joint
• Les joints spiralés sont constitués d’une bande de graphite, nonas, céramique, mica ou PTFE, enroulée en spirale en même
temps qu’un feuillard métallique généralement inox en forme de V.
3. Les joints métalliques
 Constitués en métal massif ou en feuilles minces ondulées, ils sont utilisés pour des conditions de service très
sévères en pression et en température. On en trouve quatre types principaux :
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• Les joints annulaires R.T.J. (massifs)


• Les joints plats : lisses, striés ou cannelés (massifs)
• Les joints minces ondulés avec ou sans garnissage (feuilles minces ondulées)
• Les joints lenticulaires (massifs)
 Certains de ces joints peuvent être remis en service après contrôle, contrairement aux joints tendres et
métalloplastiques qui doivent être systématiquement rebutés.

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La boulonnerie

 Boulons (vis et écrous)

 Tiges filetées avec deux écrous

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La boulonnerie

En savoir plus

1. Les boulons
 Ils sont utilisés pour des installations travaillant à faible pression et en particulier pour les tuyauteries
souterraines.
 Les boulons ne sont disponibles que pour certaines longueurs spécifiques. Il est donc nécessaire de disposer d’un
stock pour chaque longueur et pour chaque diamètre.

2. Les tiges filetées


 Elles sont produites en série et marquées en bout (norme ASTM).
 Elles existent dans des métaux spéciaux et peuvent être choisies en fonction de la température d’utilisation, de
l’effort de serrage ou du coefficient de dilatation.
 Elles permettent un démontage plus facile que les boulons, car quand un écrou est indesserrable on peut agir
sur le second.
 Ce type d’assemblage nécessite souvent des efforts de serrage très importants qu’il est difficile de réaliser avec
des moyens courants.
 La clé hydraulique est souvent utilisée pour faire face à ces efforts de serrage. Dans certains cas il est nécessaire
de contrôler l’effort de serrage. On fait alors appel à la clé dynamométrique, au chauffage des tiges filetées et
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aux “bolts tensioners” (prétention mécanique de la tige avant serrage des écrous).

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Robinetterie
Matériels de tuyauterie et capacités

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Sommaire
 Obturateurs de robinetterie
 Robinets
 Dispositifs de manœuvre des robinets
 Robinets particuliers : robinets cryogéniques
 Clapets de non retour
 Soupapes
 Disques de rupture
 Purgeurs
 Filtres
 Voyants de circulation
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 Obturateurs réversibles
 Joints de dilatation

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Obturateurs de robinetterie

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Obturateurs de robinetterie

 Vannes
à sièges obliques à sièges parallèles

monobloc ou à opercule à deux disques ou à libre dilatation à dispositif de blocage


simple à double opercule

 Soupapes
à siège plan à siège conique pointeau équilibrée
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D MEQ 2016 A

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Obturateurs de robinetterie

Commentaires sur la diapositive précédente
 La robinetterie est constituée par l’ensemble des appareils destinés à arrêter ou à contrôler le débit d’un fluide
dans une ligne de tuyauterie.
 Le type de robinetterie utilisé est fonction du rôle à remplir (réglage du débit ou sectionnement), de la nature du
fluide, des conditions d’opération.

 Dans un robinet, l’organe d’obturation est commandé de l’extérieur, soit manuellement (volant), soit par un
moteur ou servomoteur pneumatique ou hydraulique.

 En fonction de la nature de l’obturateur et du rôle du robinet on distingue plusieurs types de matériels.

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Obturateurs de robinetterie

 Tournants

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Obturateurs de robinetterie

 Clapets

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Robinets

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Robinet vanne à passage direct

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Robinet vanne à passage direct

Commentaires sur la diapositive précédente
 Robinet vanne
• Dans ce type de robinet, l'obturateur, commandé au moyen d'une tige, se déplace linéairement et perpendiculairement au
sens de circulation de la veine fluide ; ses deux portées d'étanchéité, appelées "portages", viennent s'appuyer en fin de
course de fermeture sur deux autres portées solidaires du corps de vanne, qui leur font face et appelées "sièges". Si les faces
des sièges sont parallèles, le déplacement de l'obturateur s'effectue parallèlement à leur plan ; si elles sont obliques,
l'obturateur se déplace alors dans un plan médian.
• C'est un robinet d'isolement qui de par sa construction ne peut réaliser de réglage de débit même en début d'ouverture, car
dans cette configuration d'utilisation, il se produit alors une érosion sur les bords des sièges et de l'obturateur, provoquant la
destruction des portées d'étanchéité. Les robinets à vanne se différencient les uns des autres par la constitution de leur
obturateur. Un robinet à vanne, appelé communément robinet‐vanne ou vanne, est constitué généralement des éléments
suivants :
− un corps prévu pour tenir aux effets de la pression de service et dont les extrémités sont en concordance avec les
impositions de la spécification de tuyauterie. Ce corps est élaboré par procédé de moulage, de forgeage ou en
construction mécano‐soudée. Il reçoit les sièges d'étanchéité, rapportés par vissage ou emboîtement et pointées
par points de soudure
− un couvercle ou chapeau qui obture le corps et qui est destiné à recevoir l'ensemble de manœuvre et son dispositif
d'étanchéité. L'étanchéité du plan de liaison avec le corps est réalisée par l'emploi d'un joint en matériaux souple
(matériaux de synthèse remplaçant les joints en amiante‐élastomère)
− une tige de commande avec son dispositif d'entraînement, ce dernier étant relié au chapeau par l'intermédiaire de
l'arcade. Cette tige de manœuvre est dans la majorité des cas à filetage extérieur, donc non soumise à l'action du
fluide ; cette tige se déplace linéairement à l'extérieur du corps par entraînement du volant de manœuvre et devient
ainsi un indicateur de position pour l'obturateur qui est à l'intérieur du corps. La tige monte ou descend, le volant
reste en position fixe. L'inconvénient de cette conception est de présenter, en position d'ouverture, un
encombrement important dans l'environnement du robinet à vanne. A l'autre extrémité de la tige de commande, le
dispositif d'attelage avec l'obturateur est équipé d'un ensemble d'étanchéité arrière dite de “back seating”

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− un dispositif d'étanchéité ou "presse‐étoupe" au droit du passage de la tige de commande. Dans la grande majorité
des constructions cette étanchéité est réalisée à partir d'un empilage de tresses, immobilisées entre une bague de
fond et le fouloir
− un obturateur, équipé ou non de bagues de portage, avec son dispositif d'accouplement à la tige de commande.
L'obturateur se présente sous la forme d'un coin usiné de façon à retarder au maximum le contact entre celui‐ci et
les sièges, afin d'en diminuer l'usure

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Robinet à soupape

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Robinet à soupape

Commentaires sur la diapositive précédente

 Robinet à soupape
• C'est un organe de robinetterie destiné à la réalisation d'opérations de réglage de débit, par création de
pertes de charge dans l'écoulement du fluide. Il est construit jusqu'au diamètre DN 150 à 200. L'obturateur
appelé soupape ou clapet, est commandé par une tige se déplaçant perpendiculairement au plan de son
siège et parallèlement à l'axe d'écoulement du fluide au droit de ce siège. L'étanchéité à la fermeture est
obtenue par application du clapet sur son siège, généralement à contre‐courant du sens de circulation du
fluide. C'est, en conséquence, un appareil à sens de circulation unidirectionnelle et la dissymétrie est à
observer lors de l'opération de montage. Les caractéristiques générales de construction des robinets à
soupape sont très proches de celles des robinets à vanne ; ils sont constitués de :
− un corps, destiné à contenir les effets de la pression et recevoir les internes et le siège rapporté en
matériau résistant très efficacement aux conséquences de l'abrasion causée par le laminage
pendant la phase de début d'ouverture. Les extrémités du corps sont équipées afin d'être en accord
avec la spécification de tuyauterie sur le mode de raccordement avec les tubes. Le corps est fermé
par le chapeau recevant l'arcade et le dispositif de manœuvre de la tige de commande ainsi que
l'ensemble destiné à assurer l'étanchéité au passage de cette tige
− la tige de commande, solidaire du clapet qui est lui‐même éventuellement guidé dans son
déplacement sur les grands diamètres et les fortes pressions. Dans ce type de robinet, le volant est
en général solidaire de la tige et se déplace avec les mouvements du clapet ; ce déplacement se
réalise sur une course beaucoup plus faible que dans les robinets à vanne.
• La conception du dispositif d'étanchéité est identique à celle décrite pour les robinets à vanne. Les
différents robinets à soupape se distinguent entre eux par la forme de leur clapet et de leur siège

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conjugué. L'écrou de tige est fixe car solidaire du chapeau ; en conséquence la tige et le volant se
déplacent lors des manœuvres. Pour les petits diamètres, le clapet prend une forme très conique et on
parle alors de robinet à pointeau. Pour les réglages très précis ce pointeau est appelé aiguille. Les robinets
à soupape sont équipés en général d'un système de back‐seating.

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Robinet à soupape inclinée

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Commentaires
C'est un robinet à soupape dont la direction de déplacement de l'obturateur est inclinée par rapport au sens de circulation du fluide, de
façon à limiter les changements de direction du fluide et donc à réduire les pertes de charge

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Robinet papillon

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Robinet papillon

Commentaires sur la diapositive précédente
 L'obturateur a la forme d'un disque circulaire, se déplaçant dans un mouvement de rotation perpendiculaire à la
direction du fluide. Pour les diamètres importants, le fluide ne changeant pas de direction, la perte de charge est
plus réduite qu'avec un robinet à soupape. On peut par profilage du papillon, diminuer encore cette perte de
charge.
 On distingue deux types de robinet à papillon :
• les robinets à papillon non étanche
Le contact de l'obturateur sur le corps est un contact métal sur métal et de ce fait, la fonction étanchéité
n'est pas assurée. Ils sont utilisés pour assurer la fonction de réglage sur des lignes de gaz, d'air et d'eau
sous faible pression et grand débit.
• les robinets à papillon étanche
La constitution de ce type de robinet est identique à la précédente, mais l'étanchéité à la fermeture est
obtenue par contact d'un élément souple sur un autre élément plus compact, grâce à la présence d'une
garniture déformable, en matériau compatible avec le fluide, qui est soit placé sur le pourtour de
l'obturateur, soit sous la forme d'un revêtement interne du corps pouvant assurer dans ce cas une
protection anticorrosion du corps. Cette garniture limite, en général, l'usage du robinet face à l'action de la
température.
Sur petit diamètre, la manœuvre s'effectue en prise directe par l'intermédiaire d'un levier ; sur les grands
diamètres, cette manœuvre est effectuée par l'intermédiaire d'un démultiplicateur.
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Robinet à tournant conique

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Robinet à tournant conique

Commentaires sur la diapositive précédente

 Souvent appelé "robinet à boisseau", ce type d'équipement est composé d'un corps (le boisseau) dans lequel
vient s'incorporer une pièce de forme conjuguée, l'obturateur (ou tournant) pièce mise en mouvement autour
de son axe de rotation qui est confondu avec l'axe de l'évidement du corps. Le boisseau et le tournant sont
percés d'orifices appelés lumières qui viennent se contrarier à la fermeture et se superposer à l'ouverture, selon
la position angulaire du tournant. La forme géométrique du tournant détermine la forme de la lumière,
rectangulaire pour les tournants cylindriques, trapézoïdale pour les tournants coniques et circulaire pour les
tournants sphériques. La disposition des tubulures est en général, dans les industries pétrochimiques, en
opposition mais il existe des robinets à trois, voire quatre tubulures.
 Les principales parties constitutives d'un robinet à tournant sont :
• un corps évidé sur lequel sont implantées des tubulures de raccordement aux tuyauteries
• un obturateur, prolongé d'une tige de commande dont l'extrémité est usinée afin de recevoir un carré de
manœuvre, dispositif dit "quart de tour" sur les modèles non motorisés
• un couvercle de fermeture qui reçoit le dispositif d'étanchéité de passage de la tige de commande
 En fonction de la forme du tournant on distingue :
• les robinets à tournant conique (plug valve) dans lesquels la lumière du tournant est trapézoïdale. Il en
existe deux types :
− le type standard ‐ petite base du tronc de cône en bas
− le type inversé ‐ petite base du tronc de cône en haut
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• les robinets à tournant cylindrique (plug valve cylindrical), dans lesquels la lumière du tournant est
rectangulaire
 Les robinets à tournants cylindrique et conique sont utilisés uniquement pour la fonction
sectionnement.
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Robinet à tournant sphérique

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Robinet à tournant sphérique

Commentaires sur la diapositive précédente
 Dans ce type de robinet, le tournant est une sphère percée d'un orifice circulaire. La conception de ce type
d'organe permet, sur certains, de pouvoir effectuer une opération de régulation de débit.
 La sphère peut être introduite dans un corps en éléments soudés (robinet indémontable sur les petits diamètres)
ou par la partie supérieure du corps (type top entry) ; sur d'autres conceptions le corps est en plusieurs parties
avec un plan de liaison perpendiculaire à l'axe principal du robinet (type end entry).
 L'étanchéité est assurée par des garnitures en matériau plastique (le plus souvent en PTFE) ce qui en limite
l'emploi face à la température. En cas d'utilisation sur des fluides inflammables, ils doivent être équipés de
sièges dit "sécurité feu", afin d'assurer, après destruction éventuelle par l'action de la température, une
étanchéité, par contact métal sur métal ; dans cette configuration ultime, il est à remarquer que la manœuvre en
est alors impossible.
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Robinet à piston

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Robinet à piston

Commentaires sur la diapositive précédente
 Ce type d'organe de robinetterie est un compromis entre le robinet à soupape (déplacement parallèle au sens de
circulation du fluide au niveau du siège) et le robinet à tournant (obturateur de forme cylindrique).
 Le piston en se déplaçant dans un anneau percé de lumières, appelées lanternes, permet le réglage du débit de
fluide. L'étanchéité externe est réalisée par des rondelles souples placées au‐dessus de la lanterne. L'étanchéité
interne est réalisée par des rondelles souples placées au‐dessous de la lanterne. La reprise des étanchéités, tant
interne qu'externe, se font en même temps par serrage des écrous de chapeau.
 Le serrage à la clé à vanne n'a donc aucun effet sur l'étanchéité mais détruit le robinet par rupture de la tige
filetée.
 Son emploi est sélectionné lors de service sur des réseaux de fluide tel que la vapeur, l'eau surchauffée et les
fluides thermiques. Ses conditions de service sont limitées à une température d'environ 340 à 400°C et pour
des diamètres de DN 200 (limité en pratique à DN 50 sur beaucoup de sites). Ce type de robinet est très souvent
connu sous son appellation commerciale de "Robinet à piston KLINGER".
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Robinet à membrane

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Commentaires
Dans ce type de robinet, l'obturateur est une membrane souple insérée entre le corps et le chapeau du robinet. La fermeture ou
l'ouverture sont réalisées par déformation de la membrane, sous l'action de la tige de commande. L'avantage de ce système est d'isoler
le mécanisme de commande du fluide, et de supprimer le presse‐étoupe.

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Dispositifs de manœuvre
des robinets

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Dispositifs de manœuvre des robinets

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Commentaires
Afin de faciliter la manœuvre des robinets placés à un niveau élevé, on utilise un volant à chaîne. Pour les vannes dont le volant est situé à un niveau
bas, la commande peut s’effectuer par l’intermédiaire d’une tige d’extension.
Sur les gros robinets‐vannes, la manœuvre peut être effectuée par l’intermédiaire d’un renvoi d’angle, et lorsque l’effort est trop important on utilise
une commande par réducteur ou par servomoteur parfois équipé d’un indicateur de position.

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Utilisation de la robinetterie

 Précautions à l’ouverture

 Précautions à la fermeture

 Contrôle des robinets peu utilisés

 Contrôle de l’étanchéité

 Lubrification des organes

 Tenue en température

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Utilisation de la robinetterie

Commentaires sur la diapositive précédente
 À l'ouverture du robinet : ouvrir l'opercule totalement jusqu'à sa position de butée. Dans le cas de commande par tige filetée et
volant, après manœuvre, fermer l'opercule d'un quart de tour afin de dégager le filetage et ne pas rester coincé en position
d'ouverture, ce qui permet une libre dilatation et le maintien en état du système "Back seating".
 À la fermeture du robinet : fermer l'opercule modérément, puis ouvrir légèrement cet opercule, afin de réaliser un court laminage
entre le siège et l'opercule pour assurer un autonettoyage de ce siège. Puis fermer complètement l'obturateur. L'emploi abusif de
clé de manœuvre peut détériorer irrémédiablement le siège d'un robinet. Ne jamais forcer la manœuvre de l'opercule, qui peut se
trouver bloqué par un objet étranger.
 Contrôle des robinets peu utilisés
• Il est important d'effectuer périodiquement dans la mesure du possible une manœuvre, même partielle de l'opercule des
robinets dont l'usage est réduit. Cela est nécessaire pour vérifier le bon fonctionnement éventuel du robinet en cas de
besoin.
 Contrôle de l'étanchéité
• Fuite au joint du chapeau : resserrer légèrement en service la boulonnerie, symétriquement, sinon changer le joint.
• Fuite à la garniture : resserrer légèrement les garnitures, en service si besoin est, par action alternée sur les tiges filetées et
fixation de la bride fouloir. Il est important que le fouloir ne pénètre pas dans son logement d'une profondeur supérieure à 2
anneaux de tresse.
• Si la fuite persiste en position ouverte, elle peut être étanchée par le dispositif de back seating afin d'éviter une érosion de la
tige de manœuvre au niveau de la garniture.
• En aucun cas ce dispositif d'emploi temporaire ne doit être utilisé pour effectuer un changement de garniture en service.
 Lubrification des organes
• Lubrifier avec des graisses adaptées, les écrous, les tiges de manœuvre et les engrenages pour diminuer les efforts lors des
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opérations d'ouverture ou de fermeture.


• Pour les robinets à tournant lubrifié, s'assurer que celui‐ci est garni de lubrifiant. Tenir la tige de poussée suffisamment
fermée sans excès, et ne pas graisser plus souvent que ne le demande le constructeur.
 Tenue en température
• Il faut prendre garde à la tenue en température des éléments d'étanchéité de certains appareils de robinetterie, notamment
ceux qui contiennent des éléments en PTFE.

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Robinets particuliers : 
robinets cryogéniques

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Robinetterie cryogénique

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Robinetterie cryogénique

Commentaires sur la diapositive précédente
 Pour les applications à basse ou très basse température, la robinetterie se singularise par :
• la conception de la vanne : l'utilisation d'un corps de robinet fortement allongé permet, en plaçant la garniture à
grande distance du corps de vanne, d'éviter le gel du presse‐étoupe. En effet, un passage de tige de vanne long et
étroit, placé en position verticale ou oblique, permet la vaporisation, par déperdition thermique vers l'extérieur,
du liquide véhiculé, ce qui crée un tampon isolant de vapeur sous la garniture
• la nature des métaux utilisés
• l'utilisation de PTFE, vierge ou chargé, pour la garniture de presse‐étoupe. Ce matériau a en particulier un très bon
comportement mécanique et chimique dans ces zones de fonctionnement.
 Le schéma ci‐dessus représente la conception d'un robinet cryogénique à soupape comparée à celle du robinet classique.
 Pour les applications à basse température sur les liquides volatils, les fuites au presse‐étoupe de la vanne se traduisent
par l'émission de gaz, ou Composés Organiques Volatils, dans l'atmosphère. Les contraintes environnementales imposent
de réduire ces émissions, ce qui amène à utiliser des technologies de PE adaptées :
• fouloirs de presse‐étoupe à tension ajustée en continu par rondelles‐ressort inversées
• orifice de récupération des fuites vers torche
• étanchéité arrière par portée sur épaulement de tige
• et, sur le modèle ci‐dessus, connexion pour extraction hydraulique de la garniture
 L'étanchéité arrière, entre l'enceinte sous pression du robinet, et la garniture, est assurée par une portée d'étanchéité de
la tige prenant appui sur un siège usiné dans le chapeau :
• jusqu'au PN100, bague en acier inoxydable sertie dans une gorge de la tige et prenant appui dans un cône de

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faible angle formant siège dans le chapeau
• cône usiné sur le collier porte‐opercule d'un robinet‐vanne
• cône usiné sur la tige
• et, pour les plus hautes performances, portée mobile sphérique s'ajustant sur un siège conique, plus soudures
étanches entre clapet et portée, ainsi qu'autour de la goupille de clapet.

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Clapets de non retour

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Clapets de non retour à battant

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Clapets de non retour à battant

Commentaires sur la diapositive précédente
Les clapets de non‐retour sont des organes de robinetterie possédant un obturateur libre dont les mouvements ne sont asservis qu'au
sens de circulation du fluide, et à son débit. De par leur conception, ceux‐ci ne laissent passer le fluide que dans un sens prédéterminé
et en conséquence leur montage est imposé par le sens de circulation des fluides.
Ils ne sont pas étanches. Ils n’isolent donc pas une tuyauterie.

 Clapets de non‐retour à battant


• Ils sont constitués par un corps comportant un siège et un obturateur libre, appelé battant, articulé autour d'un axe situé
très au‐dessus du centre de gravité de l'obturateur de telle sorte que sous son propre poids celui‐ci vienne se plaquer sur
son siège. La levée de l'obturateur s'effectue sous la poussée développée par la circulation du fluide.
• Utilisés en général pour des diamètres supérieurs à 2", ils sont raccordés à la ligne de tuyauterie par une jonction à brides.
• Ce type d'appareil est employé sur canalisations horizontales et verticales et dans ce dernier cas, le sens de circulation du
fluide doit être dirigé du bas vers le haut.
• Sur les clapets de non‐retour de grand diamètre, on peut diminuer "l'à‐coup" à la fermeture en équilibrant le battant par un
contrepoids extérieur, ou l'amortir par un frein hydraulique appelé dash‐pot

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Différents types de clapets de non retour

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Différents types de clapets de non retour

Commentaires sur la diapositive précédente
 Clapet de retenue à levée verticale
• La conception de ce type de clapet de non‐retour appelé aussi clapet à piston est identique à celle des
robinets à soupape, l'obturateur étant guidé dans son mouvement de levée à l'intérieur de l'appareil.
• Ils sont utilisés sur les circuits vapeur et lorsque les fréquences d'ouverture et de fermeture sont assez
grandes car ce système est plus résistant que le clapet à battant.
• Selon leur diamètre, les raccordements sont à brides ou vissés ou socket welding.
 Clapet à bille ou à boule, clapet à piston
• Ce type d'appareil est identique au clapet de retenue à levée verticale, mais l'obturateur est remplacé par
une bille, une boule ou un piston.
 Clapet sandwich
• C'est un clapet à battant dont l'encombrement, réduit au maximum, permet le montage entre brides et
contre‐brides.
 Clapet à double battant (duo‐check)
• Le battant est constitué par deux demi‐battants articulés dans l'axe de la tuyauterie, la fermeture est
facilité par l'action d'un ressort.
 Clapet de pied avec crépine
• Ils sont destinés à maintenir en charge la ligne d'aspiration d'une pompe, dans une capacité située à un
niveau inférieur. Leur conception est celle d'un clapet de retenue à levée verticale, dont l'orifice d'entrée

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est muni d'une crépine. Le clapet peut dans certains modèles être remplacé par une bille.

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Soupapes de sécurité

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Définition

 Une soupape de sécurité a pour but de protéger tout matériel ou


circuit sur lequel elle est implantée des excès de pression

Ressort

Clapet
D MEQ 2047 A

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Commentaires
Les soupapes de sécurité sont munies d'un clapet fermé par un ressort taré en général à 10 % au‐dessus de la pression de service. Le
fluide exerce une pression en dessous du clapet, imposant par là un sens de montage à respecter.

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Soupape de sécurité conventionnelle 

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Soupape de sécurité conventionnelle 

Commentaires sur la diapositive précédente
 Le schéma précédent décrit une soupape conventionnelle.
 Les soupapes sont constituées d'une façon générale par :
• un corps en acier moulé équipé de deux raccordements généralement à bride et d'équerre, un des orifices
de raccordement étant relié à l'équipement à protéger (le plus souvent sur une tubulure de celui‐ci),
l'autre étant raccordé à un réseau de torche ou à l'atmosphère
• un siège, vissé ou soudé sur le corps, en acier inoxydable à portée stellitée, associé à une ou deux bagues
de réglage d'ouverture
• un chapeau ou arcade supportant l'ensemble du dispositif antagoniste de force (ressort et son dispositif
de réglage) ; ce chapeau peut être complètement étanche sur les fluides de procédé ou à arcade ouverte
sur les réseaux de vapeur
• un équipage mobile constitué de la tige, avec le clapet à sa partie inférieure et du dispositif d'appui et de
réglage du ressort. Cet ensemble, ainsi que les divers éléments de guidage intermédiaire, étant construit le
plus souvent en acier inoxydable
• un ressort prenant appui sur la partie supérieure du chapeau et exerçant sa réaction sur le clapet par
l'intermédiaire d'une rondelle d'appui, plaquant ainsi le clapet sur son siège
• un bouchon obturateur à la partie haute de l'arcade assurant l'étanchéité du chapeau si besoin et
protégeant également le dispositif de vérification et d'essai en marche. Sur les soupapes ouvertes
(utilisées sur les réseaux vapeur), à la partie haute du chapeau, il est à noter la présence d'un levier de
décharge manœuvrable manuellement afin de s'assurer du bon état de fonctionnement de la soupape
(blocage éventuel par une action corrosive ou mécanique)
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Soupape de sécurité équilibrée à soufflet 

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Commentaires
Le schéma ci‐dessus décrit une soupape équilibrée. Elle est munie d'un soufflet qui protège le ressort et élimine l'effet des contre
pressions aval.
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Soupape de sécurité avec levier de manœuvre
(circuit vapeur d’eau)

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Commentaires
Les soupapes de sécurité placées sur les réseaux vapeur sont munies d'un levier permettant de décoller de temps à autres le clapet de
son siège.
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Interlock sur soupape de sécurité

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Commentaires
Lorsque plusieurs soupapes sont disposées en parallèle elles sont munies d'un dispositif de sécurité empêchant un isolement complet de la capacité
protégée. Les soupapes sont soumises à un contrôle périodique de tarage afin de s'assurer de leur bon état de fonctionnement.

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Disques de rupture

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Différents types de disques de rupture

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Différents types de disques de rupture

Commentaires sur la diapositive précédente
 Les disques de rupture constituent un dispositif de protection contre les surpressions ou les dépressions. Ils sont
constitués par un clinquant de métal ou de graphite calculé pour se rompre à une certaine valeur de surpression
ou de dépression.
 Les disques de rupture sont généralement installés en amont des soupapes, pour les isoler des produits
corrosifs.
 Ils peuvent également être installés seuls comme dispositifs de relâchement unique.
 Ils comportent généralement une indication de rupture du disque par mesure de pression, local ou relié en salle
de contrôle.
 Deux grandes catégories de matériaux sont utilisés :
• disques métalliques constitués d'une quinzaine de matériaux différents. Trois grandes conceptions
technologiques sont proposées :
− disque conventionnel dôme, le dôme est dans la direction de l'action de la pression de rupture et
se rompt sous l'action d'une force de tension
− disque dôme inverse, le dôme fait face à la direction de la pression de rupture et se rompt sous
l'action d'une force qui le gauchit, le plie ou le cisaille
− disque de rupture avec ligne de fente prédécoupée, il est alors constitué de deux ou plusieurs
couches, l'une d'entre elles étant fendue ou rainurée de façon à contrôler le plus exactement la
pression de rupture

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• disques de sécurité en graphite. Ils sont constitués par un disque en graphite comportant un voile de
rupture étalonné avec une grande précision de façon à obtenir une libération de la surface active quasi
instantanée en se déchirant sous l'action de la pression. Ils ont un tarage beaucoup plus précis au niveau
de la pression d'éclatement que les disques métalliques, mais présentent, lors de leur éclatement,
l'inconvénient de se pulvériser en petites particules dans toute la tuyauterie aval

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Purgeurs de condensats

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Définition

 Les purgeurs ont pour rôle d’éliminer automatiquement l’eau


condensée sans perte de vapeur.

Commentaires
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 Il existe une grande variété de purgeurs (voir ci‐après) :


• purgeurs à flotteurs
• purgeurs thermostatiques
• purgeurs thermodynamiques

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Purgeur à flotteur fermé

Principe basé sur la différence de  En présence d’eau : ouvert
densité entre l’eau et la vapeur En présence de vapeur : fermé

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Purgeur à flotteur fermé

Commentaires sur la diapositive précédente
 Dans ce type de purgeurs, le mécanisme s'apparente à celui d'une chasse d'eau.
 Ils sont utilisés sur des services où une grande variation de débit d'évacuation de condensat est recherchée, sans
toutefois dépasser sa capacité d'évacuation maximale.
 C'est un modèle de purgeur très fiable, peu sensible aux effets du gel, car à l'arrêt il ne contient, à l'intérieur du
corps, qu'une petite quantité d'eau.
 Par contre le flotteur, enceinte fermée, craint énormément les conséquences de l'action des coups de bélier et
de la corrosion des condensats, parfois agressifs.
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Purgeur à flotteur ouvert

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Purgeur à flotteur ouvert

Commentaires sur la diapositive précédente
 Dans ce type de purgeur, le flotteur est ouvert à sa partie inférieure et l'alimentation en condensats s'effectue à
l'intérieur de ce flotteur.
 Lorsque le condensat traverse le purgeur le flotteur reste sur la base inférieure du corps et permet l'évacuation
du condensat par l'orifice, alors ouvert, situé à la partie supérieure de ce même corps.
 Lorsque la vapeur arrive à l'intérieur du flotteur, elle le remplit provoquant son élévation, qui a pour
conséquence de fermer l'orifice d'évacuation.
 La vapeur contenue dans le flotteur se condense alors, diminuant la flottabilité de celui‐ci, qui dans sa chute
provoque la réouverture de l'orifice d'évacuation des condensats.
 À la partie supérieure du flotteur, un orifice de très petit diamètre a été percé afin de permettre l'évacuation des
incondensables qui pourraient se concentrer dans le flotteur et bloquer ainsi le fonctionnement du purgeur.
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Purgeur thermostatique à dilatation de métal

Principe basé sur la différence
de température qui règne à 
l’intérieur du purgeur

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Purgeur thermostatique à dilatation de métal

Commentaires sur la diapositive précédente
 Purgeurs thermostatiques
• Les purgeurs de cette famille s’ouvrent ou se ferment en fonction de la température régnant à l’intérieur
du purgeur. Ils séparent l’eau de la vapeur par différence de température.

 Purgeurs thermostatiques à dilatation de métal


• Ils sont constitués d’un empilement d’éléments composés de matériaux différents qui se dilatent sous
l’action de la température.
• En se dilatant sous l’effet de la température ,les élément soulève un clapet qui appuie sur du siège.
• La vapeur ne s’échappe donc pas. En se refroidissant la vapeur se condense, les éléments reprennent
leurs formes initiales, le clapets s’ouvrent et les condensats peuvent ainsi être évacués.
• Ce type de purgeur craint les coups de béliers et ne permettent pas de suivre des variations rapides de la
température malgré sa faible inertie.
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Purgeur thermostatique équilibré (dit à capsule)

Principe basé sur la différence
de température qui règne à l’intérieur 
du purgeur

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Purgeur thermostatique équilibré (dit à capsule)

Commentaires sur la diapositive précédente
 Purgeurs thermostatiques à soufflet équilibré
• L'élément fonctionnel est un soufflet monté dans le corps du purgeur. À la partie inférieure du soufflet est
monté un clapet, qui dans son déplacement, peut obturer l'orifice d'évacuation. Ce soufflet est rempli d'un
mélange d'eau et d'alcool qui possède un point d'ébullition inférieur à celui de l'eau. Lorsque la vapeur
arrive dans le purgeur, le liquide se trouvant dans le soufflet se vaporise sous l'action de la montée en
température et entraîne la dilatation du soufflet qui ferme alors l'orifice d'évacuation. Le clapet reste
fermé jusqu'à ce que la chaleur contenue dans le purgeur soit évacuée, principalement par convection,
afin de permettre grâce à la contraction du soufflet la réouverture de l'orifice d'évacuation. À froid ce type
de purgeur est en position d'ouverture totale, permettant ainsi un démarrage extrêmement rapide de
l'installation grâce à l'évacuation des condensats et des gaz ; il est donc très efficace en début de service.

• Ce type de purgeur est par contre très fragile face aux coups de bélier et il faut porter une attention très
grande à son contexte d'implantation afin d'éviter toutes les rétentions d'eau en amont, causée par une
longueur droite de tuyauterie trop importante ou par la présence d'un point bas ; de même il est
insensible aux effets du gel s'il est dans une situation où le drainage du corps est correctement effectué.
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Purgeurs thermodynamiques

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Purgeurs thermodynamiques

Commentaires sur la diapositive précédente
 Le corps du purgeur comporte un chapeau, un disque et deux sièges annulaires.
 Une seule pièce en mouvement : le disque
 Les condensats et l’air passent dans la chambre de réchauffage avant d’entrer dans la capsule. Ils repoussent le
disque vers le haut et s’écoulent vers l’orifice de sortie.
 Lorsque la vapeur arrive, sa grande vitesse crée une dépression sous la face inférieure du disque et exerce, par
sa pression , une force sur la face supérieure du disque. Celui‐ci est plaquée sur le siège empêchant le passage de
la vapeur vers l’orifice de sortie.
 Ce type de purgeur fonctionne par cycles. Le cycle de fonctionnement et fortement influencé par la température
extérieure. Il est très sensible à l’érosion et aux traces de pollution qui peuvent être contenus dans le condensat
ou la vapeur.
 Théoriquement, ce type de purgeur est apte à fonctionner dans toutes les positions, mais son rendement est
optimum en position d’installation horizontale.
 La contre pression admissible à la sortie est limité à 80 % de la pression entrée. Sur des purgeurs “haute
pression”, on peut descendre jusqu’à 50 %.
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Purgeur à orifice fixe

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Purgeur à orifice fixe

Commentaires sur la diapositive précédente
 Les condensats passent à travers l’orifice et s’évacuent normalement vers le ballon de récupération.
 Lorsque les condensats sont remplacés par de la vapeur, la perte de charge est si importante que seul un faible
débit massique de vapeur sort du purgeur.
 L’air est aussi évacuée en continu.
 Avantages :
• Pas de pièces mobiles
• Fuites de vapeurs très réduites
• Évacuation en continu des condensats sans à‐coups
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Filtres

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Différents types de filtres

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Différents types de filtres

Commentaires sur la diapositive précédente

Les filtres
 Ils sont de plusieurs types :
• filtres montés directement dans la tuyauterie : chapeau chinois, trapézoïdal
• filtre cartouche pour les petits diamètres Ø < 2 »
• filtre panier monté sur la tuyauterie pour les gros débits
• filtre en dérivation dans un té
 Ces filtres sont caractérisés par leur coefficient de passage qui doit toujours être supérieur à 3.
Coefficient de passage   =   Surface de vide du filtres/Section droite inférieure de la tuyauterie
 Les filtres sont le plus souvent installés en amont des pompes et des purgeurs pour les protéger des corps
étrangers qui pourraient les détériorer.
 Ils sont dits temporaires s'ils restent en place uniquement pendant la mise en marche d'une installation.
 Ils sont dits permanents s'ils restent en place pendant toute la durée de vie de l'installation.

 Les filtres doivent être surveillés périodiquement. Les petits filtres sont démontés et nettoyés régulièrement,
l'état d'encrassement des plus gros filtres peut généralement être suivi par un indicateur de pression
différentielle entre l'amont et l'aval du filtre.

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Voyants de circulation

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Voyants de circulation

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Commentaires
Ils permettent d'observer la circulation du fluide dans la tuyauterie. On les trouve souvent sur les retours de condensats des purgeurs et
sur les circuits de réfrigération et de lubrification des grosses machines.

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Obturateurs réversibles

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Obturateurs réversibles

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Obturateurs réversibles

Commentaires sur la diapositive précédente
 Placés entre deux brides, ils ont deux positions possibles. Dans l'une ils laissent passer le liquide, dans l'autre
position ils arrêtent la circulation. On les utilise chaque fois que l'on veut isoler un tronçon de tuyauterie avec
certitude qu'il n'y aura pas de fuite.

 Les joints "Hamer" se montent sur la tuyauterie comme un robinet à souder en bout et permettent une
manœuvre rapide de l'obturateur. Il suffit pour cela de desserrer la bride, de basculer l'obturateur, et de
resserrer la bride. On les trouve essentiellement sur les tuyauteries sous contrôle douanier.

 Les joints "ONIS" permettent une manœuvre encore plus aisée par simple manipulation d'un levier qui écarte ou
resserre les deux flasques en contact avec le joint.

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Joints de dilatation

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Joints de dilatation

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Commentaires
Ils permettent d'absorber des déformations axiales ou radiales ou des rotations lorsqu'une tuyauterie travaille à forte température. On
les utilise chaque fois que la souplesse naturelle de la tuyauterie ne permet pas d'absorber les efforts provoqués par les dilatations.

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Soupapes de sécurité 
Matériels de tuyauterie et capacités

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Soupapes de sécurité

 Définition

Une soupape de sécurité a pour but de protéger tout matériel ou


circuit sur lequel elle est implantée des excès de pression © 2015 ‐ IFP Training

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Soupapes de sécurité

Soupape de sécurité
‐ conventionnelle ‐

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Soupapes de sécurité

Soupape de sécurité
— Équilibrée à soufflet —
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Soupapes de sécurité
Soupape de sécurité
— Avec levier de manœuvre —
( circuit vapeur d’eau)

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00899_C_F rév 2 du 28/10/2009 5

Soupapes de sécurité

Interlock sur 
soupape de sécurité

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Isolation et traçage
Matériels de tuyauterie et capacités

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Traçage

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Maintien en température des équipements et des 
tuyauteries

 Nécessité parfois de maintenir le produit en température pour


des raisons de sécurité ou d’exploitation (figeage, corrosion par
condensation, …)

 2 solutions :

 Calorifugeage : T° à maintenir proche de celle du fluide

 Traçage : en cas de risque de perte de température importante


• Vapeur
• Huile chaude
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• Eau tempérée
• Résistance électriques

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Traçage à la vapeur

 Utilisation d’un réseau de vapeur basse pression

 La vapeur est distribuée dans des petits tubes autour de la 
tuyauterie process ou des équipements

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Traçage à la vapeur

 Détails de disposition et de montage 

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Traçage à la vapeur

 Principe de l’installation 

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Tuyauteries à double enveloppe

 La ligne contenant le produit à maintenir en température est entourée d’une


seconde ligne créant ainsi une enveloppe de température uniforme
 Autre appellation : conduite chemisée
 Montages :

Pour longueur de tronçon de 6 m environ

Précautions :
‐Prévoir un poste de purge à chaque tronçon. 
‐ Les lignes sont posées avec une légère pente.
‐ Entrée de la vapeur en point haut
‐ Point de purge en point bas. 
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Tuyauteries à double enveloppe

Pour relier plusieurs tronçons 

Précautions :
‐ Ne pas dépasser une longueur de 24 à 30 m sous 
les climats tempérés et de 12m dans les zones 
froides
‐ Prévoir un pontage haut et bas de tous les 
tronçons intermédiaires 

Schéma de montage incorrect

Pourquoi?
Le passage du condensat contrarie  l’écoulement de 

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la vapeur

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Traçage électrique

 Principe de résistance électrique


 Méthode simple, assez économique, facile à mettre en œuvre
 Mais en concurrence avec la disponibilité de la vapeur BP

3 types :
‐Réseaux électriques classiques
‐ Réseaux auto‐régulateurs
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‐ Traçage par effet de peau

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Traçage électrique

 Traceurs à résistance électrique classique

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Traçage électrique

 Rubans auto‐régulants : câbles ou rubans munis d’une résistance


et recouverts d’une gaine en matière plastique.

Quand la 
température 
augmente, la 
résistance croît, 
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ainsi la chaleur 
fournie diminue

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Traçage électrique

 Traçage par effet de peau


 Conditions d’utilisation :
• Température maximale de maintien : 150 °C
• Longueur maximale du tuyau : 12 km
• Tension maximale d'utilisation : 3000 volts

Conducteur électrique en cuivre = 
câble porteur

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Comparaison des différentes méthodes de traçage

Double enveloppe Traçage à la vapeur Traçage électrique

Bonne Bonne
Efficacité Excellente (à très bonne avec ciment  (très bonne avec  ciment 
conducteur) conducteur)

Température d’équilibre de  Assez bien connue
Prévisible avec précision Mal connue (sauf avec ciment)
la tuyauterie (surtout si traceur auto‐régulant)

Limite connue
Consommation Prévisible, assez élevée Mal connue (assez élevée)
(faible si auto‐régulante)

Réglage Difficile Difficile Facile

Facile et rapide
Mise en service Longue Longue
(automatisation possible)

Exploitation Surveillance nécessaire Surveillance nécessaire Peu de surveillance


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Coût d’installation Très élevé Élevé Élevé

Coût d’exploitation Élevé Élevé Moyen

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Maintien en température par un fluide caloporteur

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Calorifugeage ‐ Isolation

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Calorifugeage
 Avec un matériau isolant

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Isolation type “conservation de la chaleur”
 Caractéristiques d’un isolant :
• un coefficient de conductivité thermique aussi bas que possible
• une résistance à l'encrassement suffisante pour éviter toute détérioration
du matériau mis en œuvre

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Isolation type “conservation de la chaleur”

 Quelques mesures à prendre pour conserver dans le temps la qualité de


l'isolation :
• maintenir la structure fibreuse de l'isolant et pour cela ne pas dépasser la
température limite d'emploi
• le matériau doit adhérer parfaitement à la surface à isoler
• sur les appareils, l'isolant est fixé par des aiguilles ; sur les tuyauteries, les
coquilles sont fixées par feuillards, à l'exclusion de toute ligature en fil de fer
• la protection extérieure doit être suffisamment rigide pour assurer la
géométrie de l'isolant
• la protection doit être étanche à l'eau ; l'humidification de l'isolant modifie
profondément le coefficient de conductivité. La nature de la protection doit
être compatible avec le milieu ambiant (éviter une corrosion prématurée)
• les recouvrements sont suffisants et les moulures doivent être
judicieusement placées (serrage par effet ressort, fixation par vis ou rivets)
• aux endroits de pénétration dans le calorifuge, l'étanchéité est assurée par
un mastic souple ; on peut mettre en place des déflecteurs au‐dessus de
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toute pièce démontable

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Isolation type “conservation du froid”

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Matériel thermique

Matériel thermique   

PRESENTATION
 Lois de transfert de chaleur
 Application aux échangeurs de chaleur
 Technologie de différents types d’échangeurs
• tubulaires
• à plaques
• aéroréfrigérants
• fours
• vaporiseurs
• électriques
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 Recommandations pour le choix d’un échangeur de chaleur

Matériel thermique    2
Lois de transfert de chaleur

Conduction
Convection
Radiation
Chaleur spécifique, chaleur latente

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Matériel thermique    3

Principes fondamentaux

 Energie intrinsèque au fluide


• Nommée enthalpie H en Joule/tonne
• Dépend de la pression et de la température

 Transfert d’énergie
• D’un fluide à haut niveau thermique vers un fluide à plus bas niveau
thermique, transfert d’autant plus grand que la différence de température
est grande

 Modes de transfert d’énergie


• Conduction
• Convection
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• Radiation

Matériel thermique    4
Conduction
 Loi de Fourier Conductivité thermique (W/m.K)

Epaisseur (m) Surface (m2)

 La chaleur est transmise grâce à l’excitation réciproque de molécules adjacentes


immobiles ou en faible mouvement
 Résistance au transfert de chaleur : Rcond = x / k
 C’est le mode de transfert de chaleur principal au sein des solides
 Aussi un mode de transfert très fréquent au sein des liquides circulant avec de faibles

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débits

Matériel thermique    5

Quelques rappels sur les unités

 L’énergie thermique s’exprime officiellement à l’aide du Joule


 la calorie (cal) est encore très utilisée : elle correspond à la quantité d’énergie thermique nécessaire
pour élever la température de un gramme d’eau de 15°C à 16°C.
• 1 kilocalorie (kcal) = 1000 cal
• 1 thermie (th) = 1000 kcal = 1 000 000 cal

 Equivalence entre unités :


• 1 cal = 4,185 J 1 kWh = 0,8604 th
• 1 kcal = 4,185 kJ = 860,4 kcal
• 1 th = 4,185 MJ ‐ 1 thermie = 1,162 kWh
• 1 BTU = 1055 J = 1,055 kJ
• 1 BTU = 252 cal = 0,252 kcal

 La puissance thermique s’exprime officiellement à l’aide du Watt1 W = 1 J/s


• 1 kcal/s = 4,185 kW
• 1 kcal/h = 1,162 W ou 1 W = 0,860 kcal/h
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• 1 th/h = 1,162 kW ou 1 kW = 0,860 th/h

Matériel thermique    6
Conductivité thermique (λ) 

 Métaux
• Cuivre 400 W/m.K
• Aluminium 235 W/m.K
• Fer 80 W/m.K
• Acier 55 W/m.K
• Inox 304 15 W/m.K

 Verre
• Plaque de verre 1.3 W/m.K
• Laine de verre 0.04 W/m.K

 Divers
• Eau 0.6 W/m.K

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• Poussières 0.14 W/m.K
• Polystyrene expansé 0.035 W/m.K
• Air 0.024 W/m.K
Matériel thermique    7

Convection

Température paroi
(°K)

Température
ambiante (K)

Coefficient de convection (W/m2.°K)


 La chaleur est transmise grâce au mouvement des molécules

 Résistance au transfert de chaleur : Rconv = 1 / h

 L’efficacité du transfert dépend du régime hydraulique (laminaire


ou turbulent)
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 C’est le mode de transfert le plus fréquent pour les échangeurs


fluide/fluide
Matériel thermique    8
Coefficient de convection (h)

 En général
•hgaz < hliquide
•hHC visqueux < hHC non visqueux
•hHC < heau
 Convection naturelle W / m² . °K
• Air (ambiance calme) 5 ‐ 10
• Air (avec un vent de 40 km/h) 40
• Fumées (zone de convection) 50

 Convection forcée
• Gaz 25 – 250 (mais augmente rapidement avec la pression)
• Liquide 50 ‐ 20 000

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 Convection avec changement de phase
• Vaporisation ou condensation 2 500 ‐ 100 000

Matériel thermique    9

Radiation

 Loi de Stephan‐Boltzmann

Emittance Stephan‐Boltzmann constant
5.6704 x 108 W/m2.K4

 Mode de transfert qui existe uniquement à très haute température


− Fours, chaudières
− Réchauffeurs indirects
− Torches
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 Chaleur dégagée par la combustion


• C + 02  CO2 + 94,05 kcal, pour 1 mole ou 12 g de C
• Fuel Oil n°2 : PCI=9650 kcal/kg
• Fuel Gas : 11100<PCI<12900 kcal/kg selon la composition (rapport C/H)
Matériel thermique    PCI : eau formée récupérée à l'état vapeur 10
En pratique

Le transfert de chaleur global est souvent la 
combinaison de ces 3 modes de transfert : 
conduction, convection et radiation !

Convection

Conduction Conduction
Radiation

Convection

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Radiation

Matériel thermique    11

Chaleur sensible / chaleur latente


 Réchauffage ou refroidissement d’un fluide sans changement
d’état = CHALEUR SENSIBLE Chaleur spécifique  ‐ ( kJ/kg.K )

Duty (kW) Q  M  C p  T
Différence de température 
Débit massique  (kg/s) entrée/sortie (°K)
Duty 
(kW) Q  M  Chaleur latente    ‐ Kj / Kg 
Débit massique  (kg/s)
 Vaporisation ou condensation d’un fluide (changement de phase) = CHALEUR
LATENTE
• Chaleur latente = différence d’enthalpie entre la phase liquide et la phase vapeur
CHALEUR 
CHALEUR SPECIFIQUE (Cp)  SPECIFIQU
CHALEUR LATENTE
DE GAZ E (Cp) DE 
kJ/kg
kJ/kg.K LIQUIDES
kJ/kg.K
Méthane 2.20 ‐ 510
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Ethane 1.75 4.02 489


Propane 1.62 2.59 432
Octane 1.61 2.21 301
Méthanol 1.36 2.48 1077
Ammoniac 2.08 4.69 1371
Eau 1.86 4.18 = 1 kcal/kg.K 2257
Air 1.00 ‐ 205
Matériel thermique    12
Description succinte d’un échangeur
tube/calandre
Principe de fonctionnement
Plaques tubulaires fixes 
Têtes flottantes
Intérêt des têtes flottantes?

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Matériel thermique    13

Échangeur tube/calandre – Principe

Tube

Plaque de distribution

Boîte de retour
ou fond de 
Calandre calandre

Plaque tubulaire Chicane
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Boîte de distribution

Matériel thermique    14
Échangeur tube/calandre – Plaque tubulaire fixe

CHICANES

BOITE DE CALANDRE
DISTRIBUTION BOITE DE
RETOUR
T1 t2

t1

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T2

PLAQUES TUBULAIRES

Matériel thermique    15

Échangeur tube/calandre – Tête flottante

CHICANES

BOITE DE BOITE DE
DISTRIBUTION CALANDRE RETOUR

T1 t2

CLOISON

t1
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T2 TETE
FLOTTANTE
PLAQUES TUBULAIRES

Matériel thermique    16
Échangeur tube/calandre – Intêret d’une tête flottante

 Technologie à plaques tubulaires fixes
• Avantages : Construction simple, économique et compacte
• Inconvénients : Expansion thermique du faisceau proscrite
Nettoyage chimique uniquement (tubes en U)
• Domaine application
• Fluide propre côté calandre
Fluide non corrosif uniquement
• Faible DT entre les tubes et la calandre (<50°C)

 Technologie à tête flottante
• Avantages : Nettoyage mécanique possible
• Expansion thermique du faisceau permise

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• Conséquences ‐ Technologie très fréquemment utilisée

Matériel thermique    17

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Technologie des échangeurs de chaleur

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Matériel thermique    19

Différents types d’échangeurs de chaleur

 Tubes et calandre
 Double tube Échangeurs de chaleur tubulaires
 Plaques démontables
 Plaques ailetées‐brasées / soudées
Échangeurs à plaques
 Cryogéniques bobinés
 Packinox

 Aéroréfrigérants
 Réchauffeurs directs et fours
 Échangeurs pour vaporisation de gaz naturel liquéfié et d'azote liquide ‐ Open Rack
Vaporizer (ORV)
 Submerged Combustion Vaporizers (SCV)
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 Électriques, WHRU, serpentins…

Matériel thermique    20
Échangeurs tubes / calandre

 Faisceau de tubes intégré dans une calandre

 Modes de circulation très larges : possibilité de passes multiples

 Standard de construction selon TEMA

 Facilité en opération, échangeurs démontables

 Domaine d’application très large :


• haute pression
• température entre ‐20°C et 450°C

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Matériel thermique    21

Échangeurs tubes / calandre – Vue externe

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Matériel thermique    22
Échangeurs tubes / calandre – Faisceaux de tubes

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Matériel thermique    23

Échangeurs tubes / calandre – Chicanes 

Le plus fréquent
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Helixchanger

Matériel thermique    24
Échangeurs tubes / calandre – Types de calandre

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Matériel thermique    25

Échangeurs tubes / calandre – Standard TEMA 


Types de boites de retour (ou fond de calandre)
FOND FLOTTANT A 
PASSAGE DIRECT

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Matériel thermique    26
Échangeurs tubes / calandre – Standard TEMA 
Types de boites de retour (ou fond de calandre)

FOND FLOTTANT AVEC 
CONTREBRIDE 
DEMONTABLE

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Matériel thermique    27

Échangeurs tubes / calandre – Standard TEMA 


Types de boites de retour (ou fond de calandre)

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Matériel thermique    28
Échangeurs tubes / calandre – Maintenance

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BOUCHONS

Matériel thermique    29

Échangeurs tubes / calandre – Encrassement

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Matériel thermique    30
Design des échangeurs tubes / calandre
Passes multiples

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Matériel thermique    31

Design des échangeurs tubes / calandre
Espacement entre les chicanes

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Matériel thermique    32
Design des échangeurs tubes / Calandre
Approche ou potentiel thermique

 Approche = écart de température entre fluide chaud et froid (=


potentiel thermique à la sortie)
Fluide chaud approche
Croisement (pour 
approche contre‐courant)
Fluide froid
Chaleur échangée Chaleur échangée
Désurchauffe Sous‐ Ecart
condensation
refroidissement
Pinch Fluide froid
Chaleur échangée Chaleur échangée

 Écart = approche à l’intérieur de l’échangeur

 Ex : fluide de refroidissement à une température moyenne de


25°C / Approche 10°C
 Fluide process refroidi à 35°C

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Matériel thermique    33

Design des échangeurs tubes / calandre – Approche

 Approche
• Ne peut pas être égale à zéro – sauf surface d'échange infinie
• Recommandations pour le dimensionnement d'échangeurs
• Permet d'estimer la température minimale à atteindre

 Approche optimale
• Approche = approche optimale si toute surface additionnelle ne peut
pas être rentabilisée en récupération d'énergie
• Dépend de la technologie de l'échangeur, du duty, des hypothèses
de coût d'amortissement
− Faisceau et calandre 8°C ‐ 10°C
− Echangeurs à plaques 2°C ‐ 5°C
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− Aéroréfrigérants 10°C ‐ 28°C

Matériel thermique    34
Design des échangeurs tubes/calandre – Pas des tubes

 Pas triangulaire

Flux calandre
‐ Plus de tubes (+15%)
‐ Nettoyage chimique

 Pas carré

Flux calandre

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‐ Nettoyage mécanique

Matériel thermique    35

Design des échangeurs tubes/calandre – Pas des tubes

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Matériel thermique    36
Design des échangeurs tubes / calandre
Choix du fluide côté tubes – Calandre

 Côté tube
• Fluide sous la plus haute pression
• Fluide haute température
• Fluide salissant
• Fluide corrosif
• Fluide entraînant dépôts, sédiments – eau de mer
• Vapeur

 Côté calandre
• Le fluide de plus haute viscosité
• Le fluide qui doit être vaporisé

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• Le fluide de plus fort débit

Matériel thermique    37

Design des échangeurs tubes / calandre – Implantation
Zone Maintenance

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Matériel thermique    38
Double tubes

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Matériel thermique    39

Échangeurs double tube

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Matériel thermique    40
Échangeurs double tube

Tube extérieur

 AVANTAGES
• Economique
Tube intérieur
• Entretien facile
• Robuste
• Pression & température : pas de limitation

 INCONVÉNIENTS
• Faibles débits uniquement
• Surface d'échange limitée : 10 m² ‐ 15 m² maximum
− tube intérieur: 1" 1/4 ‐ 3"
− tube externe : 2" ‐ 4"
− longueur de tube: 12 ft ‐ 20 ft

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• Encombrement au sol

Matériel thermique    41

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Échangeurs cryogéniques bobinés 
Spiral Wound Heat Exchangers (SWHE)

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Matériel thermique    43

Échangeurs cryogéniques bobinés application typique
FLASH GAS
(Fuel Gas)
‐150°C ‐160°C + NITROGEN
EXEMPLE D'UN PROCÉDÉ DE LIQUÉFACTION DE GAZ C3‐
45  1   
MR (avec l'accord APCI) bar  bar 
LNG
CYCLE  Faisceau 
PROPANE froid

faisceau 
chaud

GAZ 30°C

50 
bar 
‐ 35 °C
Echangeurs tubes ou plaques  
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CYCLE REFRIGERANT  
(N2, C1, C2, C3)
Matériel thermique    44
Échangeurs cryogéniques bobinés technologie

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Matériel thermique    45

Échangeurs cryogéniques bobinés fabrication

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Accord de LINDE
Matériel thermique    46
Échangeurs cryogéniques bobinés en fabrication

Autorisation LINDE Autorisation LINDE

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Autorisation LINDE Autorisation LINDE

Matériel thermique    47

Échangeurs cryogéniques bobinés en opération

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mche ‐ arun

Matériel thermique    48
Échangeurs cryogéniques bobinés – Caractéristiques

 Taille (pour ~3MTPA of LNG):


• Hauteur : 200 ft
• 510 t en opération
• Jusqu'à 15ft de diamètre (17ft pour APCI)
 Matériau
• APCI : tubes et calandre en aluminum
• Linde : tubes en aluminum, calandre en acier inox ou aluminum (option)
 Aspect
• Forme cylindrique (APCI toujours, Linde‐ sur demande)
• Forme parallélépipédique
 Pression :
• Perte de charge côté tube : 6 à 8 bars
• Perte de charge côté calandre : quelques centaines de mbars
• Pression design : 60 bar + côté tube
 Approche : 2°C

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 Configuration des flux
• Opération verticale
• Plusieurs fluides côté tubes, un seul côté calandre

Matériel thermique    49

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Échangeurs à plaques

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Matériel thermique    51

Plaques démontables
 Ensemble de plaques métalliques
 Joints d'étanchéité périphérique déterminant les canaux
de circulation et la surface effective d'échange

PRESSION MAXIMALE : 25‐30 bar
TEMPERATURE MAXIMALE : 250°C
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Coefficient eau/eau : 2 330 ‐ 5 820 W/m2 °C


SURFACE MAXIMALE  : 2 500 m2
DEBIT MAXIMAL : 1 000 m3/h 
Matériel thermique    52
Plaques démontables

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Matériel thermique    53

Plaques démontables

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Matériel thermique    54
Plaques démontables 

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Matériel thermique    55

Plaques démontables 

 AVANTAGES
• Très compact (faible rétention de liquide, moins de matériau, peu d'espace pour les
opérations de maintenance)
• Performance adaptable en cours d'exploitation par modification de la surface (adjonction de
plaques) ou de l'efficacité (changement du groupage)
• Coefficient d'échange élevé
• Possibilité d‘utiliser un seul échangeur pour le transfert thermique de plusieurs fluides
simultanément
• Faible approche (2 to 5°C)
• Bonne résistance à l'encrassement

 LIMITATIONS
• Utilisation limitée à des conditions de pression et température peu sévères
• Bouchages potentiels des canaux
• Design breveté

 Utilisations répandues
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• Eau de refroidissement / eau de mer


• Échangeur amine riche /pauvre

Matériel thermique    56
Plaques démontables – Applications 

Glycol  Gaz vers pipeline ou 
contacteur recyclage

S & T  S & T  S & T 


intercooler intercooler intercooler
Gaz

1er étage  2nd étage  3ème étage 


compression compression compression
Condensat Condensat Condensat Condensat
Condensat

Échangeurs à plaques

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Matériel thermique    57

Plaques soudées

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Matériel thermique    58
Plaques soudées

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Matériel thermique    59

Plaques soudées

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Compabloc (Alfa Laval) Alfarex (Alfa Laval)

Matériel thermique    60
Plaques soudées

Avantages :
 Bonne étanchéité
 Utilisation possible de fluides corrosifs
 Plage d'utilisation plus large par rapport aux plaques démontables :
• T° : de ‐50°C jusqu'à +300°C
• Pression : jusqu'à 40 bars

Limitations :
 Ne résiste pas aux fortes P (par exemple arrêts‐redémarrages fréquents)

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Matériel thermique    61

Échangeur à plaques spiralées

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Matériel thermique    62
Échangeur à plaques spiralées

 Avantages
•Température : jusqu'à 400°C
•Adapté aux fluides chargés
•Surface d'échange élevée pour un faible encombrement
au sol
•Peu de maintenance : auto‐nettoyant par entraînement
de dépôts
•Pas de pollution croisée entre canaux

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 Limitations
•Pression inférieure à 20 bar
•Risque de bypass en cas de défaillance joints

Matériel thermique    63

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Aéroréfrigérants

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Matériel thermique    65

Aéroréfrigérants – Technologie

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Matériel thermique    66
Aéroréfrigérants – Tubes ailetés

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Matériel thermique    67

Aéroréfrigérants – Boites de distribution

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Matériel thermique    68
Aéroréfrigérants
Tirage forcé Tirage induit

AVANTAGES : AVANTAGES :
 Faisceau protégé par hotte, à l’abri des précipitations
 Le ventilateur n’est pas dans l’air chaud,
 Meilleure répartition de l’air à travers le faisceau
 Plus faible consommation de puissance
 Convection naturelle plus importante
 Plus grande facilité d’entretien  Meilleure accessibilité au faisceau
 Arbre court

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LIMITATIONS :
LIMITATIONS :  Ventilateurs dans l'air chaud
 Tubes soumis aux intempéries  Assemblage plus difficile

Matériel thermique    69

Aéroréfrigérants – Performances 

 Faible coefficient U  Tubes ailetés pour augmenter la surface d'échange

SURFACE AILETEE
= 7 à 20
SURFACE NUE

 Approche : 15°C (11°C to 28°C)

 Régulation par
• Volets ajustables
• Ventilateurs à pas variable
• Recirculation de l'air chaud
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• Serpentins vapeur (rampe de chauffage de l'air)

Matériel thermique    70
Aéroréfrigérants – Caractéristiques

 AVANTAGES
• Simple
• Air très accessible

 LIMITATIONS
• Faible coefficient d'échange thermique  surface importante au sol
requise
• Approche élevée
• Température de l'air
• Recirculation d'air chaud

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Matériel thermique    71

Échangeurs, fours et chaudières
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Matériel thermique    72
Réchauffeurs indirects
 Chaleur générée par la combustion de fuel

 Tube de chaudière localisé dans une capacité contenant un liquide (eau, ..)

 Fluide à réchauffer passe à travers un faisceu de tubes immergés dans le liquide


intermédiaire (bain‐marrie)

 Utilisations typiques
− Gaz de tête de puits (prévention des hydrates)
− Transport du gaz (prévention des hydrates)
− Brut (traitement émulsion, dégazage)
− Vaporisation des GPL ou GNL(SCV)
− Rebouilleur (colonne de stabilisation du brut…)

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Matériel thermique    73

Réchauffeurs indirects – Principe

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Matériel thermique    74
Réchauffeurs directs et fours
 Pas de bain intermédiaire

 Applications : rebouilleurs, traitement des effluents de tête de puits, générateurs de vapeur

 Domaine d’utilisation :
• Puissance thermique importante
• Températures élevées

 Différents types
• Cabine
• Cylindrique vertical

 ORDRES DE GRANDEUR CLASSIQUES


• Cylindrique : Q < 60 000 000 kcal/h / Diamètre < 11 m
• Cabine : Q > 30 000 000 kcal/h / Grandes dimensions
• Flux thermique en radiation : 20 000 to 40 000 kcal/m² h
• Coefficient de convection : 40 kcal/m²h°C
• Température des fumées T°process + 50°
> 120°C = T°rosée H2SO4 si présence de Soufre dans le

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combustible (corrosion)

Matériel thermique    75

Fours – Technologie 

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Type VERTICAL CYLINDRIQUE Type CABINE
Matériel thermique    76
Fours – Technologie 

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Type VERTICAL CYLINDRIQUE Type CABINE

Matériel thermique    77

Fours – Technologie 

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Matériel thermique    78
Fours – Performances

Énergie absorbée
Efficacité...E=‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐
Énergie apportée
• Efficacité zone de radiation : 50 to 55%
• Efficacité globale (Convection + Radiation) : 75 to 90%
 Energie apportée par le combustible
• PCI : Pouvoir Calorifique Inférieur  Quantité d’énergie libérée par la combustion
• PCS : Pouvoir Calorifique Supérieur = PCI + chaleur condensation de la vapeur produite par la
combustion
 Perte énergétique
• À travers la paroi ~ 1 à 2%

• Au travers des fumées chaudes – 5 à 20 % selon :


− Débit de fumées (Excès d’air)
− Température des fumées

 Excès d’air
• Par rapport à la stœchiométrie de la réaction de combustion. ~ 2 ‐ 3% O2 dans les fumées
• Optimum à trouver pour assurer une combustion complète et limiter les pertes énergétiques

Tirage 

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Tirage forcé
naturel
Fuel Oil 20‐25% 5‐15%
Fuel Gas 10‐15% 5‐10%

Matériel thermique    79

Chaudières – Technologie 

• technique la plus classique pour la production de 
vapeur. 
• La vapeur est générée en chauffant un important 
volume d’eau, au moyen de fumées produites par 
combustion de gaz ou fioul et circulant dans des 
tubes immergés. 
• Production souvent inférieure à 25 t/h, générant de 
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la vapeur saturée à une pression inférieure à une 
vingtaine de bar

À TUBE DE FUMÉES À TUBES D'EAU
Matériel thermique    80
Chaudières à tubes d'eau – Technologie 

Eau admise par le ballon supérieur

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Circulation naturelle via la différence 
de densité

Matériel thermique    81

Chaudières  à tubes d'eau – Technologie 

Surchauffeur
Ballon supérieur

Zones d'échange
Chambre de
brûleurs combustion

Surchauffeur

Ballon inférieur
brûleurs
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Matériel thermique    82
Vaporiseurs de GNL

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Matériel thermique    83

Open Rack Vaporizers (ORV)

 Vaporisation du GNL avec de


l’eau de mer

 Système
d’approvisionnement en eau
de mer important (pompes,
tuyauteries…)
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Matériel thermique    84
Submerged combustion vaporizers (SCV) 

 Vaporisation du GNL au travers d’un


bain d’eau chaude

 ~1.5% autoconsommation   
énergétique

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Matériel thermique    85

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Réchauffeurs électriques

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Matériel thermique    87

Réchauffeurs électriques

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Matériel thermique    88
Recommandations
pour le choix d’un échangeur thermique

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Matériel thermique    89

Échangeurs de chaleur – Critères de sélection

 Disponibilité de moyens de chauffage/ refroidissement

 Charge thermique

 Approche thermique
Materiau Facteurs
 Pression et température Acier 1.0
Inox 3.0
Incoloy 7.0
 Exigences de nettoyage Titanium 10.0

 Type de fluide

 Coût : Type d'échangeur Facteurs


Tube U 0.75
Plaque fixe 0.85
Tête flottante 1.0
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Matériel thermique    90
Échangeurs de chaleur – Applications

 Faisceau et calandre
• Tous types d'applications (les plus utilisés)
• Température d'approche 8‐10°C (min.)
 Double tube
• Idem ci‐dessus mais limité aux faibles charges thermiques
• contre courant vrai = croisement de température possible
 Plaques
• Eau de mer / eau de refroidissement
• Température d'approche 2‐5°C
• Faible pression
 plaques ailetées brasées Aluminum
• applications cryogéniques (« boîte froide »)
 Plaques spiralées
• Unités de liquéfaction (essentiellement échangeurs cryogéniques ‐ MCHE)
 Aéroréfrigérants
• Toutes applications de refroidissement
• Pas d'eau de refroidissement
• Température d'approche 10 min – 28°C

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 Électrique
• Flare drum heater
• Rebouilleur TEG

Matériel thermique    91

Échangeurs thermiques – L'essentiel

 Principes
• Q = U * A * DTM = U * A * (F * DTLMcc)
• Différence de Temp plus élevée  Plus de Transfert thermique
• Vitesse plus élevée – Coefficient de transfert amélioré
• Surface élevée – transfert thermique favorisé
• Résistance = somme des résistances
• Flux thermique entrant = flux thermique sortant

 Échangeurs
• Standard Industriel – Tubes & calandre – vérification du design
simple
• À plaques – plus petit, plus léger, pression plus élevée
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• Aéroréfrigérant – plus grand – pas de moyen de refroidissement


(l'air est disponible et gratuit!)

Matériel thermique    92
Stockages atmosphériques

Stockages atmosphériques

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Aspects de technologie communs 
aux différents types de bacs

 Principaux éléments constitutifs


 Fond de bac
 Robe de bac
 Ceinture

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 Toit

Stockages atmosphériques 3

Principaux éléments constitutifs

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Réservoir à toit fixe – Type GIS

Stockages atmosphériques 4
Fondations des réservoirs

 Avant d'entreprendre l'étude et la construction des fondations, il


convient d'effectuer une étude géotechnique poussée afin de
déterminer la stratigraphie et les propriétés physiques du sol sur
l'ensemble du site.

 Il est recommandé que les zones entourant les réservoirs de


stockage soient correctement drainées pour éviter l'accumulation
d'eau, autour des fondations.

 Pour les réservoirs de stockage Il convient d’utiliser l’un des types


de fondation suivants :
• Galette
• Anneau de béton

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• Anneau de pierre concassée ou de gravier
• Radier béton
• Radier béton sur pieux
Stockages atmosphériques 5

Fond de bac

 Plaques de tôle soudées  Support de fond


• Galette de gravier ou de sable
 Vidange aussi complète que • Revêtement enrobé 
possible : eau et dépôts bitumineux
• Petits bacs : fond concave
• Grands bacs : fond convexe
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Stockages atmosphériques 6
Détection fuites sous réservoir

 Les fuites à travers le fond des réservoirs doivent être détectable par
l'observation à la périphérie du réservoir

 Si une fuite est détectée, elle doit être collectée Anneau béton


Puit 
Robe réservoir détection 
Liner Membrane flexible fuite

Fond réservoir Sable 

Ligne détection 
Ligne détection fuite
fuite
Couvercle
Gravier drain Anneau béton
Puit détection 
fuite

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 Anneau en béton avec système de 
détection périphérique de fuites
Ligne détection fuite

Stockages atmosphériques 7

Détection fuites sous réservoir
Réservoir

Couvercle Fondation 

Puit détection 
fuite Au moins 8 lignes avec espacement 
max 10m autour fondations

1 ligne au centre  
Ligne détection fuite

Ligne de 3m intérieur fondation
1.  Détection réalisée en matériaux
non corrosifs  (ex. : PVC ou 
fibre de verre) et ont des fentes 
le long des tuyaux afin de maximiser 
les chances de détecter les fuites 
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2.  Pipe de 50 mm 

3.  Chaque extrémité de détection de fuite doit avoir un puits de contrôle

Stockages atmosphériques 8
Fonds, double fonds de réservoir

 Les réservoirs conçus avec un simple fond sauf spécification contraire


 Le but du double fond est qu'une fuite dans le fond supérieur, conteneur effectif
du produit, ne conduise pas à un écoulement du produit dans les fondations et
dans le sous‐sol
 Il est recommandé que les fuites éventuelles puissent être détectées pendant
l’exploitation du réservoir
 Il convient que la pente des fonds des réservoirs ne soit pas supérieure à 1:100
1 Robe du réservoir 5 Anneau de fondation
2 Fond supérieur 6 Fond inférieur
3 Sable, petit gravier
4 Membrane en élastomère 7 Structure en acier

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Stockages atmosphériques 9

Fonds, double fonds de réservoir

 Recouvrement des tôles de fond


 Dispositions types des tôles de fonds pour
les réservoirs
 Les caractéristiques mécaniques du
matériau de cette bordure annulaire
doivent être similaires à celles du matériau
de la virole à laquelle elle est fixée

1 Tôle de robe (virole)
2 Bordure annulaire
3 Tôle de fond
4 Plat de soutien
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Stockages atmosphériques 10
Tôles de fond en 
cours de pose

Plaque de tôles se recouvrant 

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et soudées entre elles

Stockages atmosphériques 11

Robe de bac

 Empilage vertical de 
bandes de tôle soudées
• Largeur : 1,8 à 2,4 m
• Longueur : jusque 10 m

 Résistance
• Pression latérale d’eau
• Vent latéral
• Tremblement de terre
• Dépression : quelques 
mbar
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Stockages atmosphériques 12
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Stockages atmosphériques 13

Ceinture de renforcement / Toit

 Toit
• Toit fixe ou flottant
• Bac de stockage d’eau : toit souvent 
supprimé 

 Ceinture : conservation de la forme


(exposition aux vents violents)
• Bac à toit fixe : plaques de toit fixés
sur la ceinture
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Stockages atmosphériques 14
Bacs à toit fixe

 Toit fixe

 Autres équipements

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Stockages atmosphériques 15

Toit fixe

 Toit conique, en ombrelle,


ou en parasol

 Toit supporté
• Poteaux intérieurs

 Toit autoportant
• Supporté à la périphérie
• Petits diamètres Toit conique supporté
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Toits fixes autoportants
Stockages atmosphériques 16
Bacs à toits fixes

 Affectation
• Stockage d’eau, d'hydrocarbures peu 
volatiles du type brut dégazé, fuel ou 
bitumes qui génèrent de faibles 
émissions à l'atmosphère (pression 
interne en marche normale est quasi 
nulle) 
• Pression de stockage – 5 à 25 mbars

 Conception
• Toit légèrement conique ou sphérique autoportant, dimension
limitée par poids de la charpente
• Toit légèrement conique ou sphérique sur poteaux avec ou sans

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charpente. Dimensions illimitées mais < 60 000 m3
• Toit sphérique : 0.8 x Diamètre < Rayon toit < 1.5 x D (général ~ 1.2D)
• Le plus économique à installer, construction simple
Stockages atmosphériques 17

Réservoir à toit fixe

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Réservoir à toit fixe – Type GIS

Stockages atmosphériques 18
Les évents

 Remplissage du réservoir : 
attention à la surpression ! 

 Vidange du réservoir : 
attention à la mise sous vide !

 Variation de température : 
dilatation

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Stockages atmosphériques 19

Les soupapes de respiration
Résistance (en mbar) à :
Groupe Appellation Type de produits stocké
la pression la dépression
Basse pression
G1 (conique) 5 – 2,5 non volatils (gazole)
toits coniques
Moyenne 
G2 (bombé) 25 –5 volatils (essence)
pression © 2015 ‐ IFP Training

Stockages atmosphériques 20
Les moyens de protection contre les suppressions 
accidentelles

 Membrane de sécurité

 Clapet d’explosion

 Tôle de déchirure
• Tôle assemblée faiblement – Se déchire en cas de surpression

 Cordon d’étanchéité
• Entre le toit et la cornière supérieure

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Stockages atmosphériques 21

Les arrête‐flamme

 Placé entre le bac et l’évent ou la soupape

 Empêche tout retour de flamme dans le bac


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Stockages atmosphériques 22
Protection contre les rejets atmosphériques

 Produits volatils
• Sécurité
• Environnement

Trou de jauge échantillonnage toit fixe

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Stockages atmosphériques 23

Bacs à toits fixes : incidents types (1/2)

 Débordement (LT, LAH défectueux)

 Gonflement (pare‐flammes évents bouchés, gaz)


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Stockages atmosphériques 24
Bacs à toits fixes : incidents types (2/2)

 Débordement (LT, LAH défectueux)

 Gonflement surpression (pare‐flammes évents bouchés, gaz)

 Collapse (pare‐flammes, soupapes de respiration bouchées)

 Percements fond (corrosion fuite)

 Percements toit (risque foudre)

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Stockages atmosphériques 25

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Bacs à toit flottant

 Toits flottants
 Béquilles
 Évacuation des eaux pluviales
 Systèmes de joint

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 Aspiration flottante

Stockages atmosphériques 27

Bacs à toits flottants

 Affectation : bac destiné au 
stockage des HC les plus volatiles
 Conception : bac sans toit fixe 
dans lequel est placé une structure 
qui flotte à la surface du liquide 
pour éviter la formation d'un ciel 
gazeux
 Conduite entrée et sortie du produit souvent unique
 Espace vapeur en surface est éliminé
 Maintien d’un volume d’eau pour fonctionnement anodes. Barrage de 1
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m environ devant conduite remplissage / vidange

Stockages atmosphériques 28
Toit flottant

 Avantages
• Réduction des
pertes par évaporation
• Diminution
des risques d’incendie
• Diminution de la
pollution atmosphérique

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Stockages atmosphériques 29

Types de toit flottant

 Simple pont (pont annulaire)


• Ponton annulaire formé de caissons compartimentés

• Les caissons recouvrent jusqu’à 50 % de la surface du liquide

• Caissons : matelas d’air isolant


− Limite la vaporisation
• Tôle : libre de gonfler
• Drainage des eaux de pluies
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Stockages atmosphériques 30
Types de toit flottant

 Double pont
• Flottabilité (surcharge)
• Drainage (eaux de pluie)
• Vulnérabilité aux vents
• Isolation thermique

 Toit simple
• Écran intérieur : évaporation du 
produit réduite
• Toit fixe : protège des 
intempéries

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Stockages atmosphériques 31

Béquilles

 Béquille : supporte le toit lorsque le niveau du liquide est


insuffisant

 2 types de béquilles
• Béquilles à réglage fixe
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Stockages atmosphériques 32
Béquilles

• Béquilles casse‐vide

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Stockages atmosphériques 33

Soupapes automatiques, casse vide 

Bonne position 
‘’basse’’:
Toit posé

Mauvaise position 
‘’haute’’

Bonne 
position 
‘’basse’’
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Stockages atmosphériques 34
Évacuation des eaux pluviales

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Stockages atmosphériques 35

Drain d’évacuation des eaux de pluie / Drain secours

Évacuation eau 
Crépine évacuation eau de pluie
de pluie

Drain secours
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Stockages atmosphériques 36
Systèmes de joint

 Étanchéité entre la toit flottant et la robe du bac


• Joint mécanique • Joint liquide

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Stockages atmosphériques 37

Systèmes de joint

 Joints secs

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Stockages atmosphériques 38
Joint d'étanchéité toit / robe 

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Stockages atmosphériques 39

Aspiration flottante

 But : éviter l’entrainement de corps étrangers décantés

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Stockages atmosphériques 40
Protection contre les risques 
d’incendie des bacs

 Dispositif d’arrosage des bacs

 Dispositif d’injection de mousse

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Stockages atmosphériques 41

Dispositif d’arrosage des bacs

 Arrosage de la robe ou d’un toit (fixe)

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Stockages atmosphériques 42
Dispositif d’injection de mousse

 À l’intérieur du bac à toit fixe

 À l’extérieur d’un bac à toit 
flottant, sur le joint d’étanchéité

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Stockages atmosphériques 43

Barrage & dispositif mousse toit flottant

Injection automatique 
mousse

Boite à 
mousse
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Injection à l’extérieur du bac à toit flottant sur le joint. La 
barrière soudée sur le toit permet de retenir la mousse 
sur la périphérie et recouvrir le joint
Stockages atmosphériques 44
Dispositif d’injection de mousse

 Par la couronne d’eau de refroidissement

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Stockages atmosphériques 45

Barrage & dispositif mousse toit flottant

Boite mousse

Pièges ‘’à cailloux’’ réseau 
incendie et pré mélange
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Entrée air

Stockages atmosphériques 46
Dispositif d’injection de mousse

 Par le flexible (bac à toit flottant)

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Stockages atmosphériques 47

Bacs à toits flottants : Incidents types

 Stagnation d'eau sur le toit, (enfoncement du toit, inclinaison toit)

Déformation toit
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Stockages atmosphériques 48
© 2015 ‐ IFP Training © 2015 ‐ IFP Training
49
Perte du toit

Stockages atmosphériques
Réchauffage – Maintien en 
température

 Les systèmes de réchauffage

 Les serpentins de réchauffage

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Stockages atmosphériques 51

Les systèmes de réchauffage

 Circuit d’eau chaude sous pression

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Stockages atmosphériques 52
Les systèmes de réchauffage

 Circuit d’huile chaude

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Stockages atmosphériques 53

Les serpentins de réchauffage

 Disposé le fond du bas sous forme


• Hélice

• Épingle
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Stockages atmosphériques 54
Matériel d’homogénéisation

 Objectif de l’homogénéisation

 Techniques d’homogénéisation

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Stockages atmosphériques 55

Objectif de l’homogénéisation

 But : obtenir une qualité constante du produit


• Stratifications des différents produits injectés dans un bac

• Variations de température au sein du réservoir

• Hétérogénéité naturelle (produits non miscibles ex : eau et


d’hydrocarbures ou particules solides)
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Stockages atmosphériques 56
Techniques d’homogénéisation

Malaxage par hélico‐agitateur

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Stockages atmosphériques 57

Techniques d’homogénéisation

 Recirculation par pompage

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Stockages atmosphériques 58
 
H1‐2 STOCKAGE DES GAZ LIQUÉFIÉS EN 
SPHÈRES
Réception ‐ Mélange

RC ‐ PP STT ‐ 01362_B_A

Sommaire

 Sphères atmosphériques

 Sphères sous talus


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RC ‐ PP STT ‐ 01362_B_A 2


Introduction

 Les hydrocarbures liquéfiés se trouvent alors stockés sous leur


propre tension de vapeur et la pression de stockage dépend
uniquement :
• de la nature du produit stocké
• de la température de stockage

 Le stockage est le plus souvent à la température ambiante, la


pression de stockage est dans ce cas directement liée à la
température atmosphérique et elle est d'autant plus forte que
celle‐ci est élevée, suivant la courbe de tension de vapeur

 Quelquefois le stockage est réfrigéré pour diminuer la pression


mise en jeu

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RC ‐ PP STT ‐ 01362_B_A 3

Sphères atmosphériques

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RC ‐ PP STT ‐ 01362_B_A 4


Sphères atmosphériques

 Le schéma ci‐dessous représente les principaux équipements 
d’un réservoir sous pression

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RC ‐ PP STT ‐ 01362_B_A 5

Sphères sous talus

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RC ‐ PP STT ‐ 01362_B_A 6


Sphères sous talus

 La sphère repose sur un “coquetier” en béton. Cette dalle


repose sur 84 pieux forés à 30 m de profondeur. La sphère est
abritée sous un cocon autoporteur (mélange de sable et de fils
polyester à raison de 130 km de fil par m2) recouvert de terre
végétale

 L’ensemble des équipements est positionné sur trois trous


d’homme de 30” de diamètre situés au sommet de la sphère. Le
transfert vers les autres sphères du dépôt s’effectue par une
tuyauterie de 8” en phase liquide et 4” en phase gazeuse

 Une première application du concept de la sphère sous talus a


été réalisée sur une sphère de 1000m3 à Frontennex en Savoie

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RC ‐ PP STT ‐ 01362_B_A 7
Corrosion et protection contre la corrosion

Corrosion et protection contre la corrosion

Enjeu de la corrosion dans l’industrie
 Effets direct et indirect

 Coût
• Directs: dégradation des installations
• Indirects: arrêt des installations  pertes de production

 Sécurité des personnes


• Ruptures d’équipements, fuites de gaz ou de liquide combustible,...

 Environnement
• Pollution

Chaque année,  ¼ de l’acier
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produit est détruit par la 


corrosion, cela représente 5 
tonnes par secondes

Corrosion et protection contre la corrosion 2
Enjeu de la corrosion dans l’industrie

Exemples…

Fuite de gaz

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Fragilisation par corrosion

Corrosion et protection contre la corrosion 3

Enjeu de la corrosion dans l’industrie

Exemples…

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Explosion d’un pipeline de gaz due a 
une corrosion sous contrainte

Corrosion et protection contre la corrosion 4
Enjeu de la corrosion dans l’industrie

Exemples…

Réservoir de stockage percée due a 

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une corrosion interne

Corrosion et protection contre la corrosion 5

Enjeu de la corrosion dans l’industrie

Exemples…

Rupture de l’assise d’un fond de bac suite


à corrosion des tôles de fond
Épandage de 37000 m3 de pétrole brut

Rupture de la coque d’un navire pétrolier


 Pollution des côtes par 10000 m3 de
produits divers
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Corrosion et protection contre la corrosion 6
Définition

 Dégradation d’un matériau (métallique, non métallique) suite à


une réaction avec le milieu environnant

 Retour d’un métal à son état originel (oxyde, sulfure,…) 


phénomène naturel

 Réaction chimique ou électrochimique

 Réaction d’oxydo‐réduction

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Corrosion et protection contre la corrosion 7

Définition

Corrosion : retour à l ’état originel ‐ cas du fer

ACIER TUBE

ENERGIE

OXYDE DE
FER

Raffinage de l'oxyde: réduction Corrosion de l'acier: oxydation


Fe2O3 + 3CO = 2Fe + 3CO2 Fe --> Fe++ + 2e-
Fe++ + 2OH- = Fe(OH)2
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Corrosion et protection contre la corrosion 8
Processus de corrosion

 3 processus de corrosion peuvent être distingués pour les métaux:


• Corrosion humide
− Métal en contact avec eau liquide
• Corrosion sèche
− Métal en contact avec des gaz corrosifs
• Corrosion biochimique ou micro‐bactériologique
− Cette corrosion résulte de l’attaque d’un certain type de bactéries dans le
puits et les tuyaux sous terre

 Dans l’Oil & Gas, les températures sont en général en dessous 200oC
 Corrosion (corrosion humide) ne se produit que lorsque:
− Métal en contact avec l’eau liquide
− ET les espèces corrosive sont présente dans l’eau

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Corrosion et protection contre la corrosion 9

Processus de corrosion
Cellule électrochimique

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Corrosion et protection contre la corrosion 10
Processus de corrosion
Cellule électrochimique
 AGENT RÉDUCTEUR : le métal
Fe, Cu, Al, Zn,..
Le métal est oxydé à l ’anode → Corrosion

Le courant électrique sort de l ’anode vers l ’électrolyte

 AGENT OXYDANT : le milieu


• proton H+
• oxygène O2
L ’agent oxydant est réduit à la cathode → Pas de corrosion
Le courant électrique entre à la cathode

 Ions (particules chargées) se déplacent dans l’électrolyte (solution aqueuse)


afin d’équilibrer le déplacements des électrons.

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 L’anode se corrode tandis que la cathode non. Il y a une différence de
potentiel entre l’anode et la cathode.
Corrosion et protection contre la corrosion 11

Potentiels normaux d ’électrode à 25°
(mesures par rapport à l ’électrode à hydrogène)

Au 3+ + 3e‐  Au 1,50 v

Pt 2+ + 2e‐  Pt 1,19 v

O2 + 4H+ + 4e‐  2H2 1,23 v

Ag + + e‐  Ag 0,80 v

Cu2+ + 2e‐  Cu 0,34 v


POUVOIR OXYDANT

2H+ + 2e‐  H2 0,00 v

Pb2+ + 2e‐  Pb ‐0,13 v

Ni2+ + 2e‐  Ni ‐0,25 v

Fe2+ + 2e‐  Fe ‐0,44 v


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Zn2+ + 2e‐  Zn ‐0,76 v

Al3+ + 3e‐  Al ‐1,66 v

Mg2+ + 2e‐  Mg ‐2,36 v


Corrosion et protection contre la corrosion 12
Facteurs de corrosion

Production pétrolière : paramètres de corrosion
 PARAMETRES PRINCIPAUX
• Oxygène: O2 → O2 + 4H+ + 4e‐  2H2O

• Gaz carbonique CO2


− CO2 + H2O  H2CO3
− H2CO3  H+ + HCO3‐ → 2H+ + 2e‐  H2

• Hydrogène sulfuré H2S


− H2S  H+ + HS‐ → 2H+ + 2e‐  H2
− De plus:
» HS‐ avide de Fe++ (→ FeS)
» HS‐ favorise la corrosion par fissuration hydrogène
• Chlorures Cl‐

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− → Piqûration des aciers inoxydables en présence de O2
• Couplages galvaniques / courants vagabonds
Corrosion et protection contre la corrosion 13

Facteurs de corrosion
 PARAMÈTRES SECONDAIRES
• température
• pression
• pH
• minéralisation
• vitesse de circulation
• présence de certaines bactéries
• contraintes dans le matériau (corrosion sous tension)
• géométrie des assemblages
• présence dans l'écoulement de particules solides (sable par
exemple)

De plus, dans le cas d ’écoulement diphasique (eau / huile )


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• pourcentage eau / huile


• régime d ’écoulement (turbulent, laminaire, horizontal,
vertical)
Corrosion et protection contre la corrosion 14
Différents types de corrosion

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Corrosion et protection contre la corrosion 15

Différents types de corrosion
Corrosion généralisée – Corrosion avec O2

 Réaction chimique ou électrochimique uniforme

 Vitesse de corrosion: facilement prévisible(en général).

Exposition à l’air humide
• Exemple: acier au carbone En contact avec l’eau de mer
Effluent contenant de l’eau mis en contact à 
l’air ou l’eau aéré

• Exemple: réaction redox du fer:


Fe + H2O + O2  Fe(OH)2
Hydroxyde ferreux
… suivi par une nouvelle oxydation
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Fe (OH)2 + H2O + O2  2 Fe(OH)3


Hydroxyde ferrique(rouille)
O2 (air) pénétrant le procédé doit être 
évité autant que possible
Corrosion et protection contre la corrosion 16
Corrosion généralisée

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Corrosion et protection contre la corrosion 17

Différents types de corrosion
Corrosion Galvanique

 Une différence de potentiel existe entre différent métaux


immergé dans un électrolyte (milieu conducteur aqueux). Si ces
métaux sont en contact, un courant électrique est crée.
 Le métal le moins noble 
(ou resistant le moins à la 
Contact
corrosion) est l’anode et 
est celui qui se corrode

Contact
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Corrosion Galvanique

Corrosion et protection contre la corrosion 18
Différents types de corrosion 
Corrosion Galvanique

 Exemple de corrosion galvanique

Exemples: Exemple
Tube en 
acier inox

• assemblage de bride avec 2 métaux 
différent
• assemblages soudés hétérogènes et 
mixtes
• Canaux d’échangeur de chaleur en 
acier et tubes en laiton Chicane en acier 
au carbone

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Corrosion et protection contre la corrosion 19

Différents types de corrosion
Corrosion Acide (CO2 et H2S corrosion) 

 Les Acides attaquent généralement les métaux ferreux


• Acide + métal  sel métallique + dégagement d’hydrogène
• Acides commun: H2S and CO2 produits des réservoirs et de l’eau
dissoute
 Exemples:
• “Corrosion Douce"
Fe + 2 CO2 + 2 H2O  Fe2+ + 2 HCO3‐ + H2

• “Corrosion Acide"
Fe + H2S  Fe2+ + S2‐ + H2
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 Les Bases, n’attaquent pas directement les métaux mais peuvent


engendrer des problèmes métallurgiques
Corrosion et protection contre la corrosion 20
Différents types de corrosion
Corrosion Acide (CO2 et H2S corrosion) 

Exemples…

Corrosion de brides par le CO2

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Corrosion de tubings de puits 
par le CO2
Corrosion et protection contre la corrosion 21

Différents types de corrosion
Corrosion Acide (CO2 et H2S corrosion)

 Paramètres influant la corrosion par CO2 et H2S


• Conditions opératoires: pression et température
• Paramètres de production
− Diamètre du tube de puit, débit, régime de l’écoulement
− Water cut (BSW), ratio gaz/huile (GOR) et ratio gaz/eau (GWR)
• Nature chimique de l’effluent
− % CO2, % H2S, composition du brut
• Nature chimique de la formation d’eau
− alkalinité, acides organique, teneur en calcium

 Le pH de l’eau un facteur clé, qui dépend de plusieurs


paramètres:
• % CO2 and H2S
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• Acides organique, alcalinité


• pression, température
• salinité
Corrosion et protection contre la corrosion 22
Différents types de corrosion
Top‐Of‐Line (TOL) corrosion

Iron carbonate

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Corrosion speed: 1 to 2.5 mm/year 

Corrosion et protection contre la corrosion 23

Différents types de corrosion
Top‐Of‐Line (TOL) corrosion

 Paramètre favorisant la corrosion TOL:


• Ecoulement laminaire inhibiteur de corrosion (dans l’eau) ne
protège pas le haut du tuyau
• Haute température (> 50°C) et refroidissement externe
• Haute teneur en CO2 (PCO2) et teneur en acide organique

 Quand la corrosion TOL apparait:


• Injection d’inhibiteur de corrosion par Batch
− Toutes les 2 semaines par exemple
• Injection continue de MDEA (inhibiteur de corrosion) pour
augmenter légèrement le pH  utilisation de « racleur à spray »

 Le suivi de la corrosion TOL est essentiellement faite en utilisant


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des racleurs intelligent

Corrosion et protection contre la corrosion 24
Différents types de corrosion
Corrosion Microbiologique (MIC)

 Bactéries produisant des sulfides peuvent se développer dans les


tuyaux en aciers lorsque les conditions sont favorable:
• Manque d’oxygène
• pH neutre ou très proche
• Température entre 20 and 80oC

 Entrainant de sévère corrosion par crevasse localisée :

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Corrosion et protection contre la corrosion 25

Différents types de corrosion
Corrosion Microbiologique (MIC)

 Bactéries produisant des sulfides les plus fréquente:


• Bactéries Réductrice de Sulfate, qui produisent H2S (S2‐) à partir des
ions sulfate
 Entrainant des crevasses de 2 à 3 mm de profondeur/an

 Conditions favorisant le risque de MIC:


• Injection d’eau de mer dans le réservoir  risques d’« acidité » dû à
l’injection d’eau contaminée
• Utilisation d’eau non traitée pour le lavage interne des
équipements

 Prévention de la MIC:
• Injection de Chlore dans les pompes de relevage d’eau de mer
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• Injection de Biocide dans l’eau traitée avant de l’injecter dans le


réservoir
• Monitoring régulier de l’activité microbiologique
Corrosion et protection contre la corrosion 26
Protection contre la corrosion

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Corrosion et protection contre la corrosion 27

Protection contre la corrosion
Considérations de design

 Epaisseur du pipe:
• Design mécanique + corrosion premise défini par les règle d’engineering et
qui dépendent de la pression de service, du matériau et de la température

 Règle de Design toutes les sortes d’hétérogénéité sont à éviter:


MAUVAIS BON MAUVAIS BON
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Corrosion et protection contre la corrosion 28
Protection contre la corrosion
Revêtement

 Revêtement Anti‐corrosion :
• Ils constituent une barrière physique entre le milieu agressif et le
métal à protéger

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Corrosion et protection contre la corrosion 29

Protection contre la corrosion
Injection d’Inhibiteurs

 Inhibiteur de corrosion = faible dosage chimique permettant une


réduction significative de la vitesse de corrosion des aciers
• Dosage fonction de la concentration en ppm
• Tests en laboratoire obligatoire afin de choisir l’inhibiteur adéquate

 2 types de produits:
• Bases neutralisante
− Dérivé d’Amine comme MDEA  augmentation du pH
• Bases formant un film
− Amines grasses absorbe à la surface du métal, création d’un film
protecteur
Plus fréquemment utilisés dans O&G
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 Les inhibiteurs de corrosion doivent être très soluble dans l’eau

Corrosion et protection contre la corrosion 30
Protection contre la corrosion
Injection d’Inhibiteurs

 Injection Continue
• Méthode d’injection la plus commune
• Points d’injection
− Le plus tôt possible dans le système production  fond de puit
− Dans les réseaux d’huile, de gaz et d’eau
• Dosage typique
− 5 à 15 L/ Mm3 de gaz pour les condensats des tuyaux de gaz
− 10 ppm/eau pour tuyaux de pétrole avec des T < 40°C
− 20 to 30 ppm/eau pour des T < 60°C
− 50 ppm/eau pour des T < 90°C
− 100 to 150 ppm les T plus grandes ou quand la BSW > 50 %
• Le dosage d’inhibiteur est majorée lorsque la BSW est faible

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− Car une proportion significative d’inhibiteur est en fait dissoute dans le
pétrole là où il n’est pas utile.

Corrosion et protection contre la corrosion 31

Protection contre la corrosion
Injection de Biocide 

 Protection contre la Corrosion Microbiologique (MIC)

 Rôle du Biocide:
• Tue la majorité des bactéries présente dans l’eau

 Principe de l’injection de Biocide :


• Dosage élevé: ≈ 500 ppm/eau
• Discontinue: pendant 5 heures toute les 2 semaines
• Alternance du type de biocide afin d’éviter l’acclimatation des
bactéries un type de biocide en particulier

 Point Injection :
• A l’aspiration des pompes d’injection d’eau
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Corrosion et protection contre la corrosion 33
Protection contre la corrosion
Protection Cathodique

 Protection cathodique par anode sacrificielle


Anodes Galvanique

Pipeline enterré protégé par l’utilisation d’anode  Tête de puits montées avec anodes 
sacrificielle sacrificielles

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Corrosion et protection contre la corrosion 34

Protection contre la corrosion
Protection Cathodique
 Types d’anodes
• anodes à base de zinc
• anodes à base d ’aluminium
• anodes à base de magnésium

 Applications : principalement pour des structures compactes, de faible volume


/ surface à protéger:
• protection contre la corrosion externe des structures
immergées (plate‐formes, canalisations, coques de bateau,
structures portuaires,…)
• protection contre la corrosion interne des capacités
• protection contre la corrosion externe de petites structures
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enterrées (réservoirs)

Corrosion et protection contre la corrosion 35
Protection contre la corrosion
Protection Cathodique
Exemples d’installation d’anodes sacrificielles

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Corrosion et protection contre la corrosion 36

Protection contre la corrosion
Protection Cathodique

 Protection Cathodique par courant imposé

• Le métal à protéger est relié au


pole négatif du générateur de
courant continu.
• Le pôle positif est relié à une
anode auxiliaire

• Puisque la tension est fournie par


le générateur de courant continu,
l’anode n’a pas besoin d’être plus
active que la structure à protéger
 L’anode n’est pas « sacrifiée » car
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elle ne cède pas ses électrons

Corrosion et protection contre la corrosion 37
Protection contre la corrosion
Protection Cathodique
Protection Cathodique par courant imposé
 Masses anodiques utilisées
• structures enterrées: acier, ferro‐silicium, graphite
• Structures offshore: titane/platine, nobium/platine,
tantale/platine

 Exemple:

canalisation enterrée

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Corrosion et protection contre la corrosion 38

Protection contre la corrosion
Protection Cathodique
Critères de protection
 Acier dans le sol: potentiel < ‐0,85 v / électrode Cu/CuSO4
 Acier en eau de mer: potentiel < ‐0,80 v / électrode Ag/AgCl
(Des valeurs plus basses sont recommandées si possibilité d ’activité de BSR)

Remarque:

La protection cathodique vient en complément de la protection par


peinture ou revêtement (protection dite « primaire »)
Elle permet de contrôler des corrosions qui pourraient se développer sur
des défauts de revêtement ou suite au vieillissement naturel de celui‐ci
(porosités, fissures,..)
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Corrosion et protection contre la corrosion 39
Protection contre la corrosion
Vitesse de Corrosion

 Vitesse de corrosion exprimée en mm/an

Vitesse de Corrosion (mm/an) Commentaire


< 0,05 Excellente
0,05 to 1,130 Bonne
1,130 to 1,25 Satisfaisante
> 1,25 Pas Satisfaisante

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Corrosion et protection contre la corrosion 40

Corrosion par crevasse
Exemple 1

Corrosion d ’une face de bride, sous le joint

Acier inoxydable X2 CrNi 18.9 (AISI 304 L)


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Corrosion et protection contre la corrosion 41
Corrosion par crevasse
Exemple 2

Corrosion par crevasse à une soudure de mauvaise qualité

Acier inoxydable X2CrNiMo17.12.3 (AISI 316L)

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Corrosion et protection contre la corrosion 42

Corrosion par piqure
Exemple 1: microphotographie

Corrosion d ’un tube DN 100 en acier inoxydable X2CrNiMo17.12.3


(AISI 316L)

Fluide: eau oxygénée avec 50 ppm de chlorures


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Corrosion et protection contre la corrosion 43
Corrosion par piqure
Exemple 2
Tube en acier inoxydable X6Cr17 (ferritique à 17% Cr)

(AISI 430 )

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Corrosion et protection contre la corrosion 44

Corrosion par piqure
Exemple 3

Soudure de tôle de bac en acier X2CrNi18.9 (AISI 304L)

Produit: eau oxygénée + Chlorures


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Corrosion et protection contre la corrosion 45
Corrosion par piqure
Exemple 4

Opercule de vanne 1/4 tour en acier X7CrNi18.10 (AISI 304)

Environnement: HCL à 10%

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Corrosion et protection contre la corrosion 46

Corrosion intergranulaire
Exemple 1

Acier inoxydable X7CrNiMo 17.12.2 (AISI 316)

Milieu: HNO3
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Corrosion et protection contre la corrosion 47
Corrosion sous contraintes
Exemple 1

Corrosion sous calorifuge d’un acier X2CrNiMo17.12.2 (AISI 316L )

Température 50‐90°c, 60 ppm de chlorure d’ans l’eau ayant pénétré


dans le calorifuge.

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Corrosion et protection contre la corrosion 48

Corrosion sous contraintes
Exemple 2

Tube en acier X2CrNi18.9 (AISI 304L)

Attaque externe par eau chlorurée, température 50‐60°c. © 2015 ‐ IFP Training

Corrosion et protection contre la corrosion 49
Fatigue / corrosion
Exemple
Réduction soudée en acier Duplex 2205 au refoulement d ’une pompe triplex.

Milieu: eau à 50 g/l de NaCl, température: 90°c.

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Corrosion et protection contre la corrosion 50

Fatigue / corrosion
Exemple 2

Piquage 3/4 "


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Corrosion et protection contre la corrosion 51
Pollution ferreuse
Exemple

Tube en acier X2CrNiMo17.12.2 (AISI 316L) pollué par copeaux de fer

Milieu: atmosphère

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Corrosion et protection contre la corrosion 52

Corrosion érosion
Exemple1

Coude acier carbone

Milieu: solution sodique, température 60°c.


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Corrosion et protection contre la corrosion 53
Corrosion érosion
Exemple 2

Réduction en acier inoxydable X6CrNiTi18.10 (AISI 321)

Milieu: hydrocarbures avec HCl

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Corrosion et protection contre la corrosion 54

Cavitation 
Exemple 1

Bride de vanne en acier carbone

Milieu:eau 170°c, 8 bar © 2015 ‐ IFP Training

Corrosion et protection contre la corrosion 55
Cavitation 
Exemple 2
Aubage de pompe centrifuge en fonte au nickel

Milieu : eau à 150°c

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Corrosion et protection contre la corrosion 56

Cavitation 
Exemple 3

Aubage de pompe centrifuge en acier X7CrNiMo17.12.2 (AISI 316)

Milieu: lait écrémé, température: 70°c © 2015 ‐ IFP Training

Corrosion et protection contre la corrosion 57
Corrosion par les ferro‐bactéries
Exemple

Tube en acier au carbone. Amas d ’oxydes ferriques

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Corrosion et protection contre la corrosion 58

Cloquage par l ’hydrogène
Exemple

Acier au carbone

Milieu: eau à pH acide (présence de CO2) © 2015 ‐ IFP Training

Corrosion et protection contre la corrosion 59
Fissuration due aux acides polythioniques
Exemple

Acier inoxydable AISI 304

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Corrosion et protection contre la corrosion 60

Corrosion par ammoniaque
Exemple
Robinet en bronze

Milieu: eau contenant O2 et NH4 © 2015 ‐ IFP Training

Corrosion et protection contre la corrosion 61
Fissuration intergranulaire
Exemple

Tube en acier X4CrNi18.10 (AISI 304)

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Corrosion et protection contre la corrosion 62
 
Électrotechnique
Fondamentaux

EP ‐ 22355_a_F_ppt_01 ‐ Fondamentaux d'électrotechnique

SOMMAIRE
1. Fondamentaux d’électrotechnique

2. Notion de réseau électrique

3. Production électrique : l’alternateur

4. Les moteurs – Moteur asynchrone

5. Équipements de réseau électrique


• Transformateurs
• Équipements de protection
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• Redresseurs
• Onduleurs
• Batterie

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1. Fondamentaux d’électrotechnique

LE COURANT ÉLECTRIQUE

 Si l’on arrive à déplacer les électrons par un moyen quelconque,


on produit alors un courant d’électrons appelé courant électrique

 L’intensité du courant est la quantité d’électricité (nombre


d’électrons) qui circule dans un temps donné (par analogie, débit
d’un fluide). Elle est désignée par la lettre « I » et s’exprime en
Ampère (A)

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 Une intensité de 1 A correspond à un débit d’environ 6x1018
électrons/sec

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1. Fondamentaux d’électrotechnique

LE COURANT ÉLECTRIQUE

 Lorsque les électrons se déplacent toujours dans le même sens,


nous avons un courant continu

 Lorsque les électrons se déplacent alternativement dans un sens


puis dans l’autre, nous avons un courant alternatif

 Les sources de courant susceptibles de déplacer les électrons sont


appelés générateurs
• Génératrices (ou dynamos) pour le courant continu
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• Alternateurs pour le courant alternatif

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1. Fondamentaux d’électrotechnique

LES SOURCES DE COURANT

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1. Fondamentaux d’électrotechnique

ANALOGIE AVEC L’HYDRAULIQUE

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1. Fondamentaux d’électrotechnique

ANALOGIE AVEC L’HYDRAULIQUE

HYDRAULIQUE ÉLECTRICITÉ
 Pression – Chute de pression  Tension – Chute de tension
 Débit  Intensité
 Pour deux tuyaux, la résistance   Pour deux conducteurs, la 
opposée au passage de l’eau  résistance opposée au passage 
est fonction : du courant dépend :
• De la qualité du  • Du matériau (Cu, Al.)
matériau(frottements) • De la longueur
• De la longueur • De la section
• De la section
À section et longueurs égales, l’aluminium est 

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environ 1,6 fois plus résistant que le cuivre

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1. Fondamentaux d’électrotechnique

LE COURANT CONTINU

 La loi d’Ohm : Loi de base de l’électricité


U = R.I ou encore I = U/R 
U = tension en Volts, I = intensité en Ampères, R = résistance en Ohms

• Cela signifie que pour un circuit d’une résistance donnée, l’intensité du


courant qui le traverse est proportionnelle à la tension
• Si un réseau de tension fixe donnée on branche deux résistances, la plus
faible absorbera plus de courant
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1. Fondamentaux d’électrotechnique

EFFET JOULE – PUISSANCE


 Le passage de courant dans une résistance s’accompagne toujours par
un dégagement de chaleur connu sous le nom d’effet joule
 Cette énergie calorifique est proportionnelle au carré de l’intensité
• Elle s’exprime par la loi de Joule : W = R.I².t
• ou R= résistance en Ohms, I = intensité en Ampères, t = temps en secondes
• W = énergie calorifique ‐ l’unité est le Joule (J)
 La puissance est l’énergie dissipée en une seconde
P = W / t

 La loi de joule peut être utilisée pour calculer la puissance dissipée dans un
appareil :
P = W/t = R.I².t/t = R.I²

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P = Puissance ‐ l’unité est le WATT (W) est ses multiples très couramment
utilisés que sont le KILOWATT (KW = 1000W) et le MÉGAWATT (MW = 106W)

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1. Fondamentaux d’électrotechnique

EN RÉSUMÉ

• Loi d’Ohm U = R.I I= U/R R=U/I

P= R.I² P=U.I P= U²/R


• Loi de Joule

GRANDEUR DESIGNATION UNITE SYMBOLE

INTENSITE I Ampère A

TENSION U Volt V
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RESISTANCE R Ohm 

PUISSANCE P Watt W

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1. Fondamentaux d’électrotechnique

LE COURANT ALTERNATIF
La tension alternative « pousse » les électrons dans un sens puis 
dans l’autre à intervalles de temps régulier

• Le courant est alors appelé courant périodique alternatif

• La période est le temps total de déplacement des électrons une


fois dans un sens puis une fois dans l’autre

• La période usuelle des courants industriels est : 1/50 s ou 1/60s


c’est à dire que les grandeurs électriques se retrouvent à la même
valeur 50 ou 60 fois par seconde, donc à une fréquence « f » de 50

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ou 60 Hertz (symbole : Hz)

• La période est donc l’inverse de la fréquence : T=1/f


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1. Fondamentaux d’électrotechnique

LE COURANT ALTERNATIF

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1. Fondamentaux d’électrotechnique

NOTION D’IMPÉDANCE

 En courant continu, la loi d’Ohm ne tient compte que de la


résistance (U=R.I)
 En courant alternatif, interviennent deux autres caractéristiques
qui influent sur le courant
• L’inductance (ou SELF) notée « L »
• La capacité, notée « C »
 La combinaison de ces caractéristiques donne l’impédance,
notée « Z » et exprimée en Ohms
 La loi d’Ohm en courant alternatif devient donc

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U = Z.I

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1. Fondamentaux d’électrotechnique

NOTION D’IMPÉDANCE

 Influence des différents types d’impédances : résistance


• Quand la tension change de sens (passage par zéro), les électrons
changent de sens instantanément
On dit que le courant est en phase avec la tension
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1. Fondamentaux d’électrotechnique

NOTION D’IMPÉDANCE

 Influence des différents types d’impédances : inductance


• Définition : on appelle inductance L (une self), le coefficient de
proportionnalité qui lie la variation du courant circulant dans une
bobine, et la tension induite que ces variations font apparaître
entre ses bornes. L’unité d’inductance est le Henry [H]
• Quand la tension change de sens, les électrons ne changent de sens
qu’après un certain décalage dans le temps appelé déphasage
On dit que la tension est en avance sur le courant

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1. Fondamentaux d’électrotechnique

PUISSANCE EN COURANT ALTERNATIF
 En courant continu, une seule intensité  une seule puissance : P=U.I
 En courant alternatif, 3 sortes d’intensité  3 puissances :
• La puissance apparente (S) :
calculée avec l’intensité apparente : S =U x I Unité : Voltampère (VA)
• La puissance active (P) :
calculée avec l’intensité active : P = U x Ia Unité : Watt (W)
• La puissance réactive (Q) :
calculée avec l’intensité active : Q = U x Ir Unité : VoltAmpère Réactif (VAR)
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Le terme cosϕ est appelé facteur de puissance
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1. Fondamentaux d’électrotechnique

COURANT ALTERNATIF TRIPHASE


 Dans un système triphase les circuits sont alimentés simultanément par TROIS
tensions alternatives (on dit trois phases)
 Les trois phases sont de même fréquence et de même tension, mais elles sont
déphasées d’un tiers de période

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1. Fondamentaux d’électrotechnique

LE COURANT ALTERNATIF TRIPHASE


 Comme les tensions composées, les trois tensions simples sont égales

 La relation entre les tensions simples V et composées U est : U  V  3 © 2015 ‐ IFP Training

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1. Fondamentaux d’électrotechnique

PUISSANCE EN TRIPHASE

 Les formules d’un circuit monophasé s’appliquent au circuit triphasé


 Pour avoir directement la puissance de l’ensemble des trois phases, on
multiplie par le facteur 3

 Puissance active P  3  U  I  cos

 Puissance réactive Q  3  U  I  sin

 Puissance apparente S  3  U I

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1. Fondamentaux d’électrotechnique

NOTION D’ÉLECTRO‐MAGNÉTISME

 Autrefois, l'électricité et le magnétisme étaient deux concepts


bien distincts et ils le restent d'ailleurs toujours pour le non
spécialiste: quoi de plus différent, à priori, que la force qui
déplace l'aiguille d'une boussole et l'électricité qui allume nos
lampes ?
 En 1820, Oersted montre que le passage d'un courant électrique
dans un fil conducteur fait dévier l'aiguille d'une boussole placée
à côté : le courant électrique crée un champ magnétique
 Inversement, le mouvement alternatif d'un aimant dans une
boucle de fil conducteur crée un courant électrique : c'est le
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principe bien connu de la dynamo

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1. Fondamentaux d’électrotechnique

NOTION D’ÉLECTRO‐MAGNÉTISME

 L'aimant produit un champ magnétique permanent. Le fait de


l'approcher de la bobine entraîne une variation de flux F.
C'est cette variation de flux qui produit la tension détectée par le
voltmètre
 Ce phénomène s'appelle l'induction électromagnétique, il y a création
d'un courant induit dans la bobine et par conséquemment d'une
tension induite

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2. Notion de réseau électrique

RÉSEAU DE DISTRIBUTION ÉLECTRIQUE

 La distribution est l’ensemble des moyens permettent de transporter


l’énergie électrique depuis les sources jusqu’aux récepteurs
• On trouvera :
− Des liaisons (Câbles, lignes aériennes ...)
− Des transformateurs (Adaptation de la tension aux utilisateurs)
− De l’appareillage (Fonctions de commande et protection)

 Ces équipements sont disposés de la façon la plus adaptée aux besoins


selon des critères tels que
• La disponibilité requise
• Les coûts d’investissement (CAPEX)

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• Les coûts d’exploitation (OPEX)
• La sécurité
• …

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2. Notion de réseau électrique

CONSTITUTION D’UN RÉSEAU

 Le réseau électrique complet d’une installation industrielle comporte


plusieurs « niveaux de tension » adaptés aux différents utilisateurs :
• HAUTE TENSION (HT) : Transport 20kV ‐ 30kV
Production, consom. 
Fortes puissances 6.6kV ‐11kV
• BASSE TENSION (BT) : Production, force motrice (~<250kW) 400V
• BASSE TENSION (BT) : Éclairage, réchauffage, bâtiments 230V
• BASSE TENSION (BT Continu) : Relayage, contrôle, instrumentation, radio 24V ‐ 48V
• BASSE TENSION (BT Continu) : Balisage, éclairage de Sûreté 12V

 La représentation globale d’un réseau se trouve sur un schéma unifilaire


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2. Notion de réseau électrique

CONSTITUANTS D’UN RÉSEAU

 Le réseau électrique complet d’une installation industrielle


comporte plusieurs types d’équipement assurant chacun une
fonction précise :
• Source d’énergie AC Alternateurs
• Transformation Transformateurs 6.6kV ‐11kV
• Entrainement Moteurs
• Distribution Tableaux de distribution
• Commande ‐ Protection Appareillage ‐ Relais
• Conversion Onduleurs ‐ Redresseurs
• Stockage Chargeurs‐batteries ‐ Batteries

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2. Notion de réseau électrique – Exemple

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2. Notion de réseau électrique – Exemple

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3. Production électrique : l’alternateur

ALTERNATEURS

 Un alternateur est une machine tournante qui transforme


l’énergie mécanique en énergie électrique

 Un alternateur est constitué de :


• Une partie tournante : le rotor
• Une partie fixe : le stator
• Une partie auxiliaire : l’excitation (excitatrice)
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Dans un alternateur triphasé, la partie fixe de la machine, ou stator, est constituée par un
ensemble de trois bobinages décalés entre eux d’un angle de 120 degrés ; la partie mobile,
ou rotor, constitue l’électro‐aimant

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3. Production électrique : l’alternateur

ALTERNATEURS
 Le Rotor est un empilement de tôles qui forme les pôles et portent un
Bobinage destiné à produire un champ magnétique tournant. Il tourne à
l’intérieur du stator
 L’excitatrice fournit un courant continu qui alimente le bobinage rotor,
généralement au moyen d’un plateau redresseur à diodes tournantes
 Le stator est constitué d’une couronne de tôles magnétiques empilées
qui comportent des encoches dans lesquelles sont logés 3 bobines ou
enroulement statoriques
 La rotation du champ magnétique à la vitesse du rotor induit des
tensions dans les enroulements du stator

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En réglant le courant d’excitation, on fait varier le champ magnétique,
donc la tension induite dans le stator

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3. Production électrique : l’alternateur

ALTERNATEURS

 Par construction, les alternateurs peuvent avoir un nombre de


pôles variable (2, 4, 6, 8…) en fonction de la vitesse et de la
fréquence
• Celles‐ ci sont liées par la relation :
N =  60 x f
p
p = nombre de paires de pôles
N = vitesse en tours/minute
f = fréquence en Hertz

• Ex : pour fournir une tension alternative à 50Hz, un alternateur ayant 2 paires de


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pôles devra être entraîné à 1500tr/min

EP ‐ 22355_a_F_ppt_01 ‐ Fondamentaux d'électrotechnique 30


3. Production électrique : l’alternateur

ALTERNATEURS

 La puissance d’un alternateur s’exprime toujours par sa puissance


apparents S :
S  3  U  I (en KVA)

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4. Les moteurs 

MOTEURS

 Machine tournante transformant l’énergie électrique absorbée au


réseau en énergie mécanique restituée sur son arbre

Énergie électrique Énergie mécanique 
Moteur
fournie utile

Pertes d'énergie

 Deux types de moteurs existent :


• Moteurs à courant continu (très peu utilisés dans le monde pétrolier)
• Moteurs à courant alternatif (très utilisés dans le monde pétrolier)
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4. Les moteurs 

MOTEURS

 Moteur à courant alternatif


• Deux principaux types de moteurs synchrone et asynchrone
• Constitution générale
− Une parie tournante : le rotor, supportant un enroulement rotorique
Le rotor peut être bobiné ou de type cage d’écureuil
− Une partie fixe : le stator qui est un empilage de tôles constituant le
circuit magnétique recevant dans des encoches les bobinages de
phases

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4. Les moteurs 

MOTEURS

 Fonctionnement

• Les bobines réparties sur la périphérie du stator engendrent des flux


variables en intensité et en sens. La résultante des flux s'appelle le champ
tournant

• Cette résultante tourne à une vitesse dépendant de la fréquence du


réseau et du nombre de paires de pôles (paires de bobines statoriques)
selon la relation :

N= 2.f.60/p = vitesse de synchronisme en tour par minutes
p étant le nombre de pôles
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Exemple de machine à 4 pôles, fonctionnant à 50 Hz sa vitesse sera


de 1500 tr/min

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4. Les moteurs 

MOTEURS
 Fonctionnement du moteur synchrone

• Les enroulements du rotor sont alimentés en courant continu par le


collecteur
• Ces pôles magnétiques du rotor sont accrocher sur les pôles du champ
tournant du stator ‐ ils ont donc exactement la même vitesse de rotation.
La rotation est synchrone
• Le moteur synchrone ne tourne qu'à la vitesse du champ tournant
• Pour le démarrer, il faut l’amener à une vitesse proche du synchronisme
par un moyen auxiliaire (moteur auxiliaire, fonctionnement en asynchrone
au démarrage, entraînement mécanique). Il n'a pas une accélération
suffisante

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• exemples d'utilisation : vitesse variable (avec des commandes à onduleurs
à thyristor‐ pour des puissances > 1000 kW)

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4. Les moteurs – Moteurs asynchrone

MOTEURS

 Fonctionnement : Moteur asynchrone

• C’est le moteur le plus répandu dans l’industrie : 80% des moteurs sont
des moteurs asynchrones
− Le plus simple
− Le plus robuste
− Le moins onéreux
• Leur gamme de puissance s’étale de quelques watts à une dizaine de
mégawatts
• Moteur dit à cage d’écureuil (ou à rotor en court‐circuit)
− Le rotor est constitué de barres conductrices (Cu ou Al)
− Elles sont Disposées suivant les génératrices d’un cylindre
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− Elles sont court‐circuitées à leurs extrémités. Elles sont noyées dans le fer du
rotor

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4. Les moteurs – Moteurs asynchrone

MOTEURS : LE ROTOR

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4. Les moteurs – Moteurs asynchrone

MOTEURS : STATOR

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4. Les moteurs – Moteurs asynchrone

MOTEURS : FONCTIONNEMENT DU MOTEUR ASYNCHRONE


 Si l’on dispose trois bobines décalées de 120°, alimentées par un réseau
triphasé de fréquence f, le champ magnétique résultant à l’instant t, est
la somme vectorielle des trois champs créés à cet instant par les trois
courants i1(t) , i2 (t), i3 (t)

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 Le champ magnétique résultant « tourne » à la même fréquence f que
le courant

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4. Les moteurs – Moteurs asynchrone

MOTEURS : FONCTIONNEMENT DU MOTEUR ASYNCHRONE


 La machine asynchrone est constituée d’un stator semblable à celui
d ’une machine synchrone
 Les bobines du stator alimentées en alternatif triphasé produisent
chacune un flux magnétique : c'est l'inducteur
 La résultante de ce flux magnétique est un champ tournant
 La cage du rotor disposée au centre du stator est balayée par le champ
tournant statorique qui y induit des courants rotoriques qui à leur tour
engendreront un flux induit
 Un effet dynamique se crée entre les deux flux qui entraîne la mise en
rotation du rotor par l’action des forces électromagnétiques
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 Le rotor ne peut jamais atteindre la vitesse synchrone (vitesse de


rotation du champ tournant) car il n'y aurait plus de variation de flux
dans les conducteurs rotoriques donc plus de force électromagnétique
(et par conséquent plus de couple)
EP ‐ 22355_a_F_ppt_01 ‐ Fondamentaux d'électrotechnique 40
4. Les moteurs – Moteurs asynchrone

MOTEURS
 Caractéristiques : moteur asynchrone
• L’attraction/répulsion mutuelle entre pôles statoriques et
rotoriques développe le couple moteur; ce couple est le couple
électromagnétique
• Le couple électromagnétique résulte des courants induits, et donc
des variations de flux
• À vide, la vitesse du rotor est très proche de la vitesse du champ
tournant, mais reste toujours inférieure d'ou le nom de machine
asynchrone
La vitesse diminue avec la charge
• L’écart entre la vitesse réelle et le synchronisme est le glissement
(de l’ordre de 2%)

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• Le moteur asynchrone démarre seul

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4. Les moteurs – Moteurs asynchrone

MOTEURS

 Moteur asynchrone : courant de démarrage


• Lors du démarrage, un fort courant est absorbé au réseau
• Démarrage direct sous pleine tension: Id = 6 à 10x Inominal

• Avantages
− Simplicité
− Couple maximal au démarrage
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• Inconvénients
− Courant d ’appel
− Chute de tension aux bornes des équipement voisins
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4. Les moteurs – Moteurs asynchrone

MOTEURS : EXPLOITATION ET MAINTENANCE

 Nombre de démarrages
• Le nombre de démarrages consécutifs autorisés des machines en
ligne directe dépend essentiellement des caractéristiques de la
charge (courbe de couple en fonction de la vitesse de rotation,
inertie) ainsi que du type et de la conception de la machine
• Des démarrages répétés trop proches ou avec une charge trop
importante augmentent la température de façon anormale ainsi
que les contraintes de la machine, ce qui raccourcit sa durée de vie
et peut entraîner même des pannes
• Sur les moteurs HT, les relais de protection « calculent » l’état
thermique du moteur et peuvent interdire un démarrage tant que
la machine n’est pas suffisamment refroidie

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• En règle générale, le nombre maximum de démarrages consécutifs
d’un gros moteur est de 3 à froid et 2 à chaud et le cumul des
démarrages sur un an est de 1000
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4. Les moteurs – Moteurs asynchrone
Plaque signalétique

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4. Les moteurs – Moteurs asynchrone
Plaque signalétique

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5. Équipements de réseau électrique – Transformateurs

TRANSFORMATEURS

 Un transformateur est destiné 
à adapter le niveau d’une 
tension alternative à son 
utilisation
• Transformateur élévateur
• Transformateur abaisseur

 Constitution
• Un circuit magnétique (noyau), fait d’un assemblage de tôles feuilletées
ayant de bonnes propriétés magnétiques
• Deux enroulements indépendants appelés primaire et secondaires
bobinée sur un noyau magnétique communs
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• L’ensemble est immergé dans une cuve contenant un liquide diélectrique


(huile) assurant l ’isolement et le refroidissement
• Autres types : Transformateurs secs : imprégnés ‐ enrobés
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5. Équipements de réseau électrique – Transformateurs
Construction

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5. Équipements de réseau électrique – Transformateurs

TRANSFORMATEURS
 Fonctionnement
Tension alternative appliquée 
à un enroulement :
Création dans le noyau d’un flux 
alternatif de même fréquence
Ce flux provoque l’apparition d’une tension induite aux bornes du
second enroulement, également de même fréquence
− Si le premier enroulement (primaire) contient N1 spires et qu’on lui
applique la tension U1
− Si le second enroulement (secondaire) contient N2 spires. Alors aux
bornes de ce dernier apparaîtra une tension U2 telle que :
U2 N2
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U1 N1
Le rapport U2/U1 =k est appelé rapport de transformation (il est aussi
égal au rapport des intensités I1 / I2)

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5. Équipements de réseau électrique – Transformateurs

TRANSFORMATEURS
 Caractéristiques principales
• La puissance nominale : Elle est toujours donnée en kVA (ou MVA)
• Les tensions nominales : Primaire et Secondaire A VIDE
• Les intensités nominales : Primaire et Secondaire
• La tension de court‐circuit (donné en % de la tension nominale)
• Le rendement : Très élevé sur les gros transformateurs (> 98%)
• Le refroidissement : Les enroulements sont parcourus par de fortes
intensités, d’où un échauffement par effet Joule qu’il faut évacuer
• Il y a plusieurs moyens de refroidissement que l’on peut combiner
Circulation d’air, naturelle ou forcée ‐ Circulation d’huile, naturelle ou forcée ‐
Hydro‐réfrigérant

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• Les huiles sont : de l’huile minérale (le + fréquent) – de l’huile aux silicones
(inflammabilité + basse mais…) – des esters synthétiques (encore peu répandu)

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5. Équipements de réseau électrique – Transformateurs
Transformateur immergés

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À remplissage intégral Respirant 

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5. Équipements de réseau électrique –
Tableaux de distribution

TABLEAUX DE DISTRIBUTION ‐ APPAREILLAGE

 Ensembles préfabriqués qui rassemblent dans un même volume


l’appareillage de sectionnement, de commande et de protection de
l’installation électrique

 Ensemble d’unités fonctionnelles : les cellules

 L’enveloppe des cellules assure


• La protection de l’appareillage contre les chocs mécaniques et autres
agressions extérieures
• La protection des personnes contre les chocs électriques

 Deux types de construction

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• Tableaux fixes
• Tableaux débrochables

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5. Équipements de réseau électrique –
Tableaux de distribution

Tableaux terminaux

Tableau secondaire

Tableau HT fixe
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Tableau général BT débrochable
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5. Équipements de réseau électrique –
Tableaux de distribution

APPAREILLAGE

 Rôle
• Raccordement des lignes aux sources d’énergie
• Raccordement des utilisateurs

 Fonctions assurées
• Sectionnement : Isolement/coupure : garantit la mise hors tension

• Commande : Interruption rapide et volontaire du courant


Mise en ou hors service des utilisateurs par action
(coupure/fermeture) de leur alimentation
• Protection : Mise hors service immédiate sur apparition d’un défaut
ou l’apparition d’un seuil critique d’un paramètre

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5. Équipements de réseau électrique –
Tableaux de distribution

APPAREILLAGE

Sectionnement Protection Commande


‐ Sectionneur ‐ Fusibles ‐ Interrupteur
‐ Disjoncteur  ‐ Disjoncteur ‐ Contacteur
débrochable ‐ Différentiel ‐ Relais auxiliaires
‐ Interrupteur à ‐ Relais thermique
coupure visible
‐ Prise de courant
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5. Équipements de réseau électrique –
Tableaux de distribution

APPAREILLAGE
 Choix de l’appareillage
Il dépend de la fonction a assurer et des caractéristiques du réseau :
• Tension nominale ‐ Fréquence de manœuvres ‐ Courant nominal – Calibres ‐
réglages ‐ Pouvoir de coupure ‐ …
 Le sectionnement
• Pour Isoler un circuit, il faut couper tous les pôles
• La coupure doit se faire à vide (un sectionneur n’a pas de pouvoir de coupure)
• Elle doit être visible (sécurité)
 La commande
• Appareils qui permettent la coupure en charge par action volontaire
• Interrupteurs : pouvoir de coupure égal au minimum au courant le plus fort en
exploitation normale du circuit

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• La manœuvre peut être manuelle ou automatisée par l’adjonction de relais de
protection

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5. Équipements de réseau électrique –
Équipements de protection

APPAREILLAGE

 La protection
• Appareils possédant l’une des fonctions suivantes
− Coupure des courants dus aux surcharges ou aux courts‐circuits
− Surveillance d’une grandeur électrique dans un circuit

• Disjoncteurs : combinent les fonctions de coupure, protection


surintensité et protection courts‐circuits
− Manœuvre manuelle ou automatique
− Pouvoir de coupure au moins égal au courant de court‐circuit au point
du réseau ou il est installé
− Supporte un nombre de manœuvres plus faible qu’un contacteur
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• Discontacteurs : ressemble à la fois au contacteur par sa conception


et au disjoncteur pour ses fonctions de protection

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5. Équipements de réseau électrique –
Équipements de protection
Exemple de cellule HT: 
(5,5 à 20 kV) MCSET SCHNEIDER

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5. Équipements de réseau électrique –
Équipements de protection
Exemples de 
disjoncteurs

Modulaires
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BT MASTERPACT HT Discontacteur
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5. Équipements de réseau électrique –
Équipements de protection

APPAREILLAGE

 Appareils de protection

 Les fusibles
• Éléments fusibles capables d’interrompre un circuit en cas de
surintensité
• Très fort pouvoir de coupure et temps d’action très rapide
• On les associe à d ’autres appareils (contacteurs, interrupteurs,
disjoncteurs) pour assurer la protection contre les courts‐circuits
• pour les petites puissances (éclairage) ils peuvent assurer la
protection contre surcharges ET courts‐circuits (fusible dit gG)
• Ils ne sont pas conçus pour les fonctions de commande

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5. Équipements de réseau électrique –
Équipements de protection

LES RELAIS DE PROTECTION

 On considère ici ceux qui équipent les disjoncteurs et


discontacteurs :
• Les relais magnétiques : basés sur le principe de l ’électro‐aimant
dont le noyau vient agir mécaniquement sur le dispositif de
déclenchement lorsqu’un seuil prédéterminé de courant est atteint
(réglable ou non selon les appareils)
• Les relais thermiques : basés sur le principe de la déformation d ’un
bilame sous l’effet de la chaleur provoquée par le passage du
courant (loi de Joule)
− Plus le courant est fort, plus l’échauffement est rapide
• Les Relais magnéto‐thermiques : combinaison des deux protections
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précédentes
− Adapté notamment aux départs moteurs : l’inertie du thermique laisse
passer la pointe au démarrage et le magnétique protège des fortes
surintensités
EP ‐ 22355_a_F_ppt_01 ‐ Fondamentaux d'électrotechnique 60
5. Équipements de réseau électrique –
Contacteurs 
APPAREILLAGE
 Contacteurs : pouvoir de coupure égal au minimum au courant le plus
fort en exploitation normale du circuit
 La manœuvre est commandée électriquement par une bobine de
commande
 Ils sont conçus pour un très grand nombre de manœuvres

Exemples  Exemples de 
d’interrupteurs contacteurs

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5. Équipements de réseau électrique –
Redresseurs

REDRESSSEURS
 Un redresseur associé à une batterie est communément appelé
“Alimentation à courant Continu sans coupure”, le plus souvent
désigné par “DC UPS” (abréviation anglaise de DC Uninterruptible
power supply DC)
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5. Équipements de réseau électrique –
Onduleurs

ONDULEURS

 L’ensemble onduleur est généralement constitué :


• D’un dispositif de conversion du courant continu en courant
alternatif constitué, en fonction de la puissance et du schéma
utilisé, de transistors ou de thyristors
• Des circuits de commande et de protection
• Des circuits de régulation et éventuellement de contrôle de
paramètres indispensables à certaines fonctions (couplage réseau,
mise en parallèle, …)
• Un filtre assurant la mise en forme du signal si une onde sinusoïdale
est nécessaire en sortie
• Un transformateur, si nécessaire, pour adapter la tension de sortie

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aux caractéristiques de la charge ou assurer un isolement
galvanique entre utilisation et batterie

EP ‐ 22355_a_F_ppt_01 ‐ Fondamentaux d'électrotechnique 63

5. Équipements de réseau électrique –
Onduleurs

ONDULEURS

 Schéma de principe
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5. Équipements de réseau électrique –
Onduleurs
ONDULEURS
 Un onduleur associé à une batterie est communément appelé
“Alimentation AC sans coupure”, le plus souvent désigné par “AC UPS”
(abréviation anglaise de AC Uninterruptible power supply)

Voie By‐pass 
composée d’un 
transformateur + un 
interrupteur statique

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5. Équipements de réseau électrique –
Batteries
BATTERIES

 Une batterie est un appareil qui convertit de l'énergie chimique


en énergie électrique et réciproquement. En effet si les piles
habituelles ont une décharge irréversible l'accumulateur lui se
recharge avec de l'énergie électrique

 Principe
• Une cuve isolante contenant un électrolyte – un acide dilué par
exemple – contient deux électrodes dont les surfaces vont
chimiquement se combiner avec l'électrolyte
• À ce stade, il n'y a pas de différence de 
potentiel entre elles
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5. Équipements de réseau électrique –
Batteries

BATTERIES
 Sur nos installations, le courant continu est utilisé pour
• Les auxiliaires de commande
• Le contrôle et la signalisation
• L’instrumentation (SNCC, capteurs…)
• Les équipements devant assurer la sécurité sécurité (balisage, protection
incendie, télécommunications….
• Certaines installations sont exclusivement alimentées en courant continu
quand il n’est pas possible ou pas économiquement justifié d’installer une
source alternative

 Les batteries emmagasinent de l’énergie électrique qu’elles restituent


lorsqu’elles sont sollicitées
• En cas de pertes des sources principales, les batteries doivent permettre

© 2015 ‐ IFP Training
de conserver l’installation dans de bonnes conditions pour le redémarrage
et d ’assurer leur mise en sécurité en cas de problème important
• Il est primordial qu’elles soient parfaitement entretenues

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5. Équipements de réseau électrique –
Batteries

BATTERIES
 Une batterie est caractérisée par
• Son type
− Batteries au plomb
− Batteries alcalines
− Pour chaque type, il y a des éléments ouverts et étanches (dits à
recombinaison de gaz)
• Sa capacité
− C’est la quantité de courant qu’elle peut restituer pendant un temps t
− La capacité s’exprime en général en ampères‐heures à un régime de
décharge donné
• Sa tension par élément :
− 2 Volt pour une batterie au plomb
− 1.4 Volt pour une batterie alcaline
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• Une batterie complète est en fait constituée de plusieurs éléments


connectés en série pour obtenir la tension désirée

EP ‐ 22355_a_F_ppt_01 ‐ Fondamentaux d'électrotechnique 68


5. Équipements de réseau électrique –
Batteries

BATTERIES
 La batterie est un équipement réversible
 On peut la recharger plusieurs fois avec un chargeur (cycles charge/décharge)
 Le nombre de cycles et la façon dont ils sont effectués influent sur la durée de
vie, ainsi que leurs conditions d’installation (température ambiante)
 L’entretien doit être correctement effectué
• Surveillance du niveau d’électrolyte
• Surveillance de la densité de l’électrolyte
• Propreté des connexions
 Précautions
• Ventilation des locaux
• Bacs de rétention (acide)

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• Vêtements protecteurs, gants lunettes pour leur manipulation
• Ne jamais utiliser les mêmes outils pour des batteries d’électrolytes différents

EP ‐ 22355_a_F_ppt_01 ‐ Fondamentaux d'électrotechnique 69


 
Instrumentation & contrôle

EP 20302_f_A_ppt_00 Introduction à l'Instrumentation et Contrôle de Procédé

Instrumentation & Contrôle de procédé

 L'instrumentation est une branche scientifique qui traite de


mesure et de commande pour augmenter l'efficacité et la
sécurité au travail.

 L'instrumentation est une spécialité qui travaille en


collaboration étroite et constante avec les spécialistes Procédé,
Exploitation et Sécurité à chaque instant de la durée de vie
d'une unité de procédé.
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EP 20302_f_A_ppt_00 Introduction à l'Instrumentation et Contrôle de Procédé 2
Pourquoi devons‐nous contrôler le procédé ?

 Parce qu'il est intrinsèquement instable

 Parce qu'il peut devenir dangereux

 Pour contrôler la qualité du produit

 Pour optimiser la production et réduire les pertes de production

 Pour réduire la charge de travail de l'opérateur (automatismes)

 Pour surveiller les données de production

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EP 20302_f_A_ppt_00 Introduction à l'Instrumentation et Contrôle de Procédé 3

Domaines
 Capteurs procédé

 Capteurs Feu & Gaz (fixes)

 Vannes de régulation

 Actionneurs vannes TOR

 Automatismes électriques, pneumatiques, hydrauliques

 Bancs de comptage, jaugeage

 Analyseurs en ligne

 Informatique industrielle
• Systèmes de contrôle
• Systèmes de sécurité
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 (Soupapes)
Implication en Engineering, Construction, Commissioning et Operation
EP 20302_f_A_ppt_00 Introduction à l'Instrumentation et Contrôle de Procédé 4
Mesures process

 Niveau  Densité

 Débit  Composition: Gaz, fumée

 Position  Pouvoir calorifique

 Pression
 Viscosité
 Température
 Point éclair
 Vibration
 Pression de vapeur
 Radiation: UV/IR

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 Point de trouble

EP 20302_f_A_ppt_00 Introduction à l'Instrumentation et Contrôle de Procédé 5

Documents de base

 PIDs

 Logigrammes de sécurité

 Matrices causes/effets

 Notes process

 Directives, réglementations

 Normes (ISA, API..)

 Référentiel Compagnie
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EP 20302_f_A_ppt_00 Introduction à l'Instrumentation et Contrôle de Procédé 6
Documents produits

 Base de données (Intools, S4I…)


• Liste instruments
• Data sheets (specifications)
• Schémas de boucle
• Carnets de câbles
• Plans de borniers
• Liste entrées/sorties SNCC

 Analyses fonctionnelles

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EP 20302_f_A_ppt_00 Introduction à l'Instrumentation et Contrôle de Procédé 7

Identification des instruments

GS EP INS 102 (Total)
Base ISA‐5.1

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EP 20302_f_A_ppt_00 Introduction à l'Instrumentation et Contrôle de Procédé 8
Identification des instruments

Plan de Circulation des fluides ‐ Piping & Instrumentation Diagram (P&ID) 

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EP 20302_f_A_ppt_00 Introduction à l'Instrumentation et Contrôle de Procédé 9

Abréviations

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EP 20302_f_A_ppt_00 Introduction à l'Instrumentation et Contrôle de Procédé 10
Identification des instruments

Examples

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EP 20302_f_A_ppt_00 Introduction à l'Instrumentation et Contrôle de Procédé 11

P&ID ‐ Exemple

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Signaux standards

 Pneumatique
• 0.2‐1barg
• 3‐15psig

 Electrique analogique
• 4‐20mA

 Electrique TOR
• 0‐24Vdc

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Signaux standards
EXEMPLE

Un transmetteur de température avec une échelle de 160°C aura les signaux de sortie suivants

Transmetteur électronique:

Température
0 40 80 120 160
(deg C)
Signal en sortie 
4 8 12 16 20
( mA) 

Transmetteur pneumatique:

Température
0 40 80 120 160
(deg C)
Signal en sortie 
0.2 0.4 0.6 0.8 1
( barg) 
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(psi) 3 6 9 12 15

EP 20302_f_A_ppt_00 Introduction à l'Instrumentation et Contrôle de Procédé 14
Exercice

PT‐A  et PT‐B sont 2 transmetteurs de pression . 
Leurs signaux sont additionnés par le sommateur PY.
PI‐C affiche le résultat.
Compléter le tableau

PT
A

PY PI
C
C = A+B
PT
B
Pression Sortie Sortie Echelle
entrée pneumatique électrique transmetteurs

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(BAR) (BAR) (MILLIAMPS)
A 22 ? ? 0‐100 bar
B 14 ? ? 0‐40 bar
C ? ? ? ?

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Boucle de régulation

BOUCLE MANUELLE BOUCLE AUTOMATIQUE

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Éléments constituant une boucle de régulation

Exemple : Boucle de contrôle de niveau

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Boucle de régulation
Réaction du Procédé

Premier ordre sans temps mort

Second ordre sans temps mort
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Boucle de régulation

Point de consigne

Mesure procédé Régulateur Élément final

Régulateur
Point de consigne Signal sortie

Mesure
procédé
I
Capteur P

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Vanne de contrôle

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Boucle simple de contrôle‐commande (régulateur PID)

Représentation de la même 
boucle de contrôle sur le 
schéma P&I
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Fonctions du régulateur

 Fonctions du régulateur
• Procédé
» Maintenir une valeur à son "Point de consigne" (prédéterminé)
» Atténuer l'impact des perturbations du procédé

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Fonctions du régulateur

 Fonctions du régulateur
• Opérateur
» Donner les informations et permettre les commandes

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EP 20302_f_A_ppt_00 Introduction à l'Instrumentation et Contrôle de Procédé 22
Fonctions du régulateur

Vue des paramètres
d’un régulateur de débit

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Régulateur

Point de
consigne

PID Algorithme

Erreur Command  K  (t ) P
 (t )    ( t ) dt
d  (t )
I
 D
dt
Mesure

Commande

Capteur Vanne
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analogique

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Paramètres du contrôleur

 Terme proportionnel

Le terme proportionnel, le gain, vient modifier la sortie par une valeur proportionnelle à la valeur 
actuelle de l'erreur. 

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PV tracé en fonction du temps pour trois valeurs de Kp 
(Ki et Kd maintenus constants)

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Paramètres du contrôleur

 Terme intégral

La partie intégrale (parfois aussi appelée RAZ) est proportionnelle à la fois à la grandeur et à la durée 
de l'erreur

Iout
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PV tracé en fonction du temps pour trois valeurs de Ki 
(Kp et Kd maintenus constants)

EP 20302_f_A_ppt_00 Introduction à l'Instrumentation et Contrôle de Procédé 26
Paramètres du contrôleur

 Terme dérivé

Le taux de modification de l'erreur de procédé est calculé par la détermination de la pente 
de l'erreur en fonction du temps (soit sa dérivée première par rapport au temps) et par 
multiplication de ce taux de modification par le gain dérivé Kd. 

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PV tracé en fonction du temps pour trois valeurs de Kd 
(Kp et Ki maintenus constants)

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Paramètres du contrôleur : points clés

Récapitulatif des effets du PID

 Kp: Gain proportionnel – un Kp très élevé signifie généralement une réponse plus
rapide car, plus l'erreur est grande, plus la compensation du terme proportionnel
est grande. Un gain proportionnel beaucoup trop grand entraînera l'instabilité et
l'oscillation du procédé.

 Ki: Gain Intégral – un Ki très élevé implique que les erreurs d'état stabilisé sont
éliminées plus rapidement. Le compromis est largement dépassé : une erreur
négative intégrée pendant une réponse transitoire doit être remplacée par une
erreur positive avant d'atteindre l'état permanent.

 Kd: Gain dérivé – un Kd très élevé diminue la différence, mais ralentit la réponse
transitoire et peut entraîner une instabilité due à l'amplification du bruit du signal
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dans la différenciation de l'erreur.

EP 20302_f_A_ppt_00 Introduction à l'Instrumentation et Contrôle de Procédé 28
Réglage des paramètres du contrôleur

 Essais et erreurs

• La méthode de réglage par les essais et les erreurs est basée sur la méthode par
tâtonnement.
− Dans cette méthode, l'action proportionnelle est le contrôle principal, alors que les actions
intégrales et dérivées l'affinent.
− Le gain du contrôleur, Kc, est ajusté avec les actions intégrales et dérivées maintenues à un
minimum, jusqu'à l'obtention du rendement souhaité.

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Réglage des paramètres du contrôleur

 Méthode de réglage d'une boucle fermée Ziegler‐Nichols
Basée sur une réponse transitoire à échelon d'un système. 
La détermination de la valeur du gain ultime, Ku, est réalisée en trouvant la valeur du gain 
proportionnel pur qui fait osciller indéfiniment la boucle de contrôle en conditions 
stabilisées.  © 2015 ‐ IFP Training

EP 20302_f_A_ppt_00 Introduction à l'Instrumentation et Contrôle de Procédé 30
Réglage des paramètres du contrôleur

 Méthode de réglage d'une boucle ouverte Ziegler‐Nichols


Basée sur une réponse transitoire à échelon d'un système.

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Paramètres du régulateur PID
Action Proportionnelle (seule)
Différents gains

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EP 20302_f_A_ppt_00 Introduction à l'Instrumentation et Contrôle de Procédé 32
Paramètres du régulateur PID

Action Proportionnelle (seule)
Gain trop élevée

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Paramètres du régulateur PID
Paramètres P,I
Même réglage, différentes condition de procédé

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EP 20302_f_A_ppt_00 Introduction à l'Instrumentation et Contrôle de Procédé 34
Paramètres du régulateur PID
Action Dérivative 
Risque d’instabilité

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EP 20302_f_A_ppt_00 Introduction à l'Instrumentation et Contrôle de Procédé 35

Boucle complexe

BOUCLE SIMPLE CASCADE

Analysons l’effet d’une augmentation de pression dans le ballon:

- DP vanne de cont:rôle

- débit liquide - DP vanne de contrôle

- niveau ballon: - débit liquide:

- LC005 l’ouverture de la vanne -FC008 l’ouverture de la vanne avant que le niveau


commence à baisser
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- niveau ballon

- Contrôle RAPIDE LENT - Contrôle: RAPIDE LENT


- Niveau STABLE INSTABLE - Niveau STABLE INSTABLE

EP 20302_f_A_ppt_00 Introduction à l'Instrumentation et Contrôle de Procédé 36
Boucle complexe
Voir Changement de pression

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EP 20302_f_A_ppt_00 Introduction à l'Instrumentation et Contrôle de Procédé 37

Complex control loop

Split‐range (1)
 Plage fractionnée
• Configuration "engazage ‐ dégazage"

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EP 20302_f_A_ppt_00 Introduction à l'Instrumentation et Contrôle de Procédé 38
Boucle de contrôle complexe

Plage fractionnée (2)

Au fur et à mesure que le signal de sortie du contrôleur de pression augmente, la vanne d'exportation

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(vanne 1) commence à s'ouvrir et continue à s'ouvrir jusqu'à ce qu'elle soit ouverte à 50 %.
Pendant les premiers 50 % du signal de sortie du contrôleur, la vanne de torche (vanne 2) reste fermée et
ne commencera à s'ouvrir que lorsque le signal de sortie du contrôleur aura dépassé les 50 %.
La vanne 2 est saturée totalement ouverte avec un signal de sortie du contrôleur de 100%
39
EP 20302_f_A_ppt_00 Introduction à l'Instrumentation et Contrôle de Procédé 39

Boucle complexe

Contrôle de proportion

Fuel Gas
A/F ratio 14:1

FT
X
* 14
SP
FC
PV
Y1 FT

Air  de combustion
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Le point de consigne du régulateur de débit d’air est 14 fois le débit de fuel‐gas

EP 20302_f_A_ppt_00 Introduction à l'Instrumentation et Contrôle de Procédé 40
Capteurs & transmetteurs

EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs

Capteur

Le capteur transforme la valeur physique du procédé en une grandeur 
mécanique pouvant être détectée et ainsi mesurée.

Capteur de:

Pression Niveau Débit Température


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Niveau à glace Plaque à orifice Thermomètre

EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 2
Chaîne de mesure

Conversion 
du signal

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 3

Caractéristiques des capteurs

 Précision et exactitude (l’incertitude)

 Fidélité / Répétabilité

 Temps de réponse

 Linéarité

 Hystérésis

 Dérive

 Bruit
Le capteur doit être sensible au paramètre à mesurer
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Le capteur doit être insensible aux autres paramètres


Le capteur ne doit pas influencer le procédé

EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 4
Caractéristiques des capteurs

Linéarité Hystérésis

Temps de réponse

Mobilité

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 5

Capteurs numériques

Smart transmitters / capteurs intelligents

 Conversion analogique digitale faite dans le transmetteur

 Meilleure précision

 Nombreuses informations d’état du capteur disponible

 Signal 4‐20mA habituel disponible

 Informations numériques disponibles en direct (fieldbus) ou superposées 
au 4‐20mA

 Télé réglage
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 Possibilité de contrôleur intégré

EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 6
Capteurs numériques

 Le module de communication permet : 
 De régler le transmetteur à distance ; 
 De brancher plusieurs transmetteurs sur la même ligne. 

 Le microcontrôleur permet : 
 De convertir la mesure en une autre grandeur, appelée grandeur secondaire. Par 

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exemple, il peut convertir une mesure de différence de pression en niveau.
 De corriger l'influence des grandeurs d'influence sur la mesure. 

EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 7

Capteurs numériques

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 8
Protection des instruments

ATEX : ATEX (ATmosphères EXplosibles) Deux


directives européennes (94/9/CE en 1994 pour
les équipements et 1999/92/CE en 1999 pour
les personnes et les organisations)

Les directives ATEX s'appliquent aux gaz, aux


particules, aux atmosphères électrique,
mécanique..., tous les équipements et aux
systèmes de protection.

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 9

Protection des instruments

Méthode de protection  Marquage Ex Principe de la protection 

Contient l'explosion & prévient la propagation 
Enveloppe antidéflagrante  d
des flammes 

Sécurité accrue  e Pas d'arcs, d'étincelles ou de surfaces chaudes 

Sans étincelles n Pas d'arcs, d'étincelles ou de surfaces chaudes

Énergie limitée de la température de surface et 
Sécurité intrinsèque i
des étincelles  
source d’ignition maintenue constamment 
Immersion dans l'huile  o
immergée dans l'huile 
Enveloppes à surpression 
p Le gaz protecteur contient une source d"ignition 
interne 
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Du remplissage fin enrobe la source 
d‘inflammation de telle sorte qu'un arc qui se 
Remplissage de sable  q
forme dans le carter ne peut pas enflammer 
l'atmosphère combustible environnante

EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 10
Précautions minimales

 Spécification correcte (fiche de données)

 Technologie adaptée

 Mise en oeuvre correcte

 Maintenance adaptée

 Étalonnage périodique

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 11

Principales mesures

I. Pression

II. Température 

III. Débit (couvert par le module de formation  Comptage & Allocation)

IV. Niveau
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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 12
I. Mesure de pression

©  2015 ‐ IFP Training
EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 13

I. Mesure de Pression

 Définition pression

 Pressions relative et absolue
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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 14
I. Mesure de Pression

 Système SI 

 Unités usuelles
− bar 100 000 pascal
− Atm 101 300 pascal
− mm Hg 133.3 pascal
− mCe 9810 pascal
− psi 6900 pascal  (0.069 bar)

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(1 bar=14.5 psi)

EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 15

I. Mesure de Pression

1. MANOMÈTRES HYDROSTATIQUES

Tube en U

Connexion Connexion Connexion


au procédé au procédé au procédé © 2015 ‐ IFP Training

P = Patm P > Patm P < Patm

EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 16
I. Mesure de Pression

2. MESURE PAR DÉFORMATION D’UN CORPS SOLIDE

Manomètre à Manomètres métalliques (indicateurs locaux)
Manomètre membrane
classique

A : tube BOURDON

B : tube hélicoïdal

C : membrane plate

D : membrane ondulée

E : capsule

F : soufflet

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Manomètre pressostat
Manomètre électronique

KOBOLD
EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 17

I. Mesure de Pression

2. MESURE PAR DÉFORMATION D’UN CORPS SOLIDE

Capteurs électroniques (transmission)

Élément primaire)
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Capteurs piezorésistif ou jauge de contrainte
La résistance d’un filament varie avec la pression
EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 18
II. Mesure de Pression

2. MESURE PAR DÉFORMATION D’UN CORPS SOLIDE

Capteurs électroniques (transmission)

Armature 
mobile

Armatures 
fixes

Huile pour 
transmission 
pression

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P = Patm P > Patm

Capteurs capacitifs

EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 19

I. Mesure de Pression

2. MESURE PAR DÉFORMATION D’UN CORPS SOLIDE

Capteurs électroniques (transmission)

c
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Capteurs capacitifs

EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 20
I. Mesure de Pression

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 21

I. Mesure de Pression

2. Mesure par déformation

Capteurs électroniques (transmission)
 Pressostats

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 22
I. Mesure de Pression

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 23

I. Mesure de Pression

Dispositifs de protection

Vibration Fluides corrosifs
Connection flexible
Fluides chauds membrane

huile capillaire
Tube
flexible

huile

Surpression
Membrane
clapet
manomètre

Ressort réglage
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Ecrou 
réglage
Clapet

Procédé

EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 24
I. Mesure de Pression

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 25

I. Mesure de Pression

© 2015 ‐ IFP Training

EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 26
II. Mesure de température

©  2015 ‐ IFP Training
EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 27

II. Mesure de température

PUITS THERMOMÉTRIQUE THERMO‐ÉLÉMENT

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Raccordé à une conduite  Intégré dans le puits 
ou une capacité du  thermométrique
procédé

EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 28
II. Mesure de température

Mesure par expansion thermique

 Dilatation de liquide

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 29

II. Mesure de température

1. THERMOMÈTRES À DILATATION THERMIQUE

DILATATION THERMIQUE D'UN SOLIDE

Capteur bimétallique droit

L'augmentation de la température 
provoque une déformation par 
dilatation thermique différentielle
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Thermomètres bimétalliques

EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 30
II. Mesure de température

Mesure par expansion thermique

 Dilatation de métal
On utilise deux lames de métaux différents collées ou soudées dans 
le sens de la longueur. Les métaux utilisés doivent avoir des 
coefficients de dilatation très différents pour avoir une 
déformation maximum.

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 31

II. Mesure de température

1. THERMOMÈTRES À DILATATION THERMIQUE

DILATATION THERMIQUE D'UN LIQUIDE

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Thermomètres à dilatation de liquide
EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 32
II. Mesure de température

2. TEMPERATURE SENSORS FOR TRANSMISSION

SENSORS BASED ON THERMOCOUPLE

Hot point Cold point

Voltage measurement

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Measurement principle

EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 33

II. Mesure de température

Mesure par effets électriques

 Thermocouples

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 34
II. Mesure de température

Mesure par effets électriques

 Montage des thermocouples

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 35

II. Mesure de température

Mesure par effets électriques

 Nature des couples/différence de potentiel

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 36
II. Mesure de température

Mesure par effets électriques

− Thermocouples

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 37

II. Mesure de température

Mesure par effets électriques

 Utilisation thermocouples

− Avantages 
» Robuste et économique
» Résiste aux vibrations
» Réponse très rapide
» Très hautes température

− Inconvénients
» Nécessite câble de compensation
» Nécessite une compensation de soudure froide
» Mesures très ponctuelles
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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 38
II. Mesure de température

Mesure par effets électriques

 THERMORÉSISTANCE ‐ SONDE Pt 100
• Fil de platine
• T augmente   longueur du conducteur augmente
 résistance augmente 
R=R0(1+t)

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 39

II. Mesure de température

2. TRANSMETTEURS DE TEMPERATURE PAR TRANSMISSION DE COURANT ELECTRIQUE

Mesure par effets électriques

Exemples de résistances en platine
© 2015 ‐ IFP Training

Thermorésistence 
Pt100 ROSEMOUNT Détails du capteur

EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 40
II. Mesure de température

Mesure par effets électriques

 Avantages des RTD

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 41

II. Mesure de température

© 2015 ‐ IFP Training

EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 42
II. Mesure de température

© 2015 ‐ IFP Training
EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 43

© 2015 ‐ IFP Training
III. Mesure de débit 

(couvert par le module de formation  Comptage & 
Allocation)

©  2015 ‐ IFP Training
EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 45

III. Mesure de débit

MESURE DÉBIT  VOLUMIQUE DELTA P

© 2015 ‐ IFP Training

Principe
Perte de pression statique due à la mise en 
vitesse du fluide dans la restriction

EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 46
III. Mesure du débit

DEBITMÈTRES À PERTE DE CHARGE STATIQUE

Plaques à orifice

© 2015 ‐ IFP Training
Type Venturi 

Différents types d'orifices
EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 47

III Mesure de débit

DÉBITMÈTRE À PRESSION DYNAMIQUE

Tube de Pitot / Annubar

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 48
III Mesure de débit

DÉBITMÈTRE À SECTION VARIABLE

Le flotteur est stabilisé sous

F : Pression dynamique du
fluide

A : Force d’Archimède

W W : Poids

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Rotamètre

EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 49

III. Mesure du débit

DÉBITMÈTRES ÉLECTROMAGNÉTIQUES

Connexion
électrique

La tension induite dans un conducteur se 
déplaçant dans un champ magnétique est 
proportionnelle à sa vitesse

Le conducteur est le fluide lui‐même, qui 
Mesure de la 
© 2015 ‐ IFP Training

doit présenter une conductibilité 
tension induite
électrique suffisante.
Revêtement
isolant
Génération d'un 
champ 
EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs
magnétique 50
III. Mesure du débit

DÉBITMÈTRES À ULTRASONS

Émetteur/Transmetteur A Émetteur/Transmetteur B

Débit
fluide

Une onde sonore évolue plus rapidement dans le sens du 
débit que dans le sens opposé au débit.

© 2015 ‐ IFP Training
Principe de la mesure (effet DOPPLER )
Types ULTRAFLUX 

EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 51

III. Mesure du débit

DÉBITMÈTRES À VORTEX 

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Le fluide est dévié vers les deux côtés de la barre 
introduite dans la conduite, ce qui génère des 
turbulences en vortex. 
La fréquence d'apparition des vortex est directement 
proportionnelle à la vitesse du débit.
EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 52
III. Mesure du débit

DÉBITMÈTRES MASSIQUES CORIOLIS

pas de débit

type MICRO‐MOTION

forces CORIOLIS  à un débit donné

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 53

III. Mesure du débit

DÉBITMÈTRES À TURBINE 

Les débitmètres à turbine utilisent l'énergie mécanique du fluide pour faire tourner un rotor dans l'écoulement
du flux. Les pales du rotor transforment l'énergie du flux en énergie rotationnelle. L'arbre du rotor tourne sur les
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paliers.
Le mouvement des pales est détecté magnétiquement, chaque pale produisant une impulsion. Lorsque le
déplacement du fluide s'accélère, cela génère plus d'impulsions. Le transmetteur électronique traite le signal
de l'impulsion pour déterminer le débit du fluide.

EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 54
III. Mesure du débit

DÉBITMÈTRES VOLUMÉTRIQUES

© 2015 ‐ IFP Training
Les débitmètres volumétriques piègent le fluide pour mesurer son débit.

EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 55

III. Mesure du débit

TECHNOLOGIES DÉBITMÈTRES – AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 56
IV. Mesure de niveau

©  2015 ‐ IFP Training
EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 57

IV. Mesure de niveau

 Détermination de la position de la surface de séparation entre 2 éléments, généralement
• Liquide/gaz
• Liquide/liquide (interface)

par rapport à un point de référence

 La mesure peut se faire par le plein (référence basse) ou par le creux (référence 
haute)
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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 58
IV. Mesure de niveau

 Remplissage
• Mesure directe du niveau (jaugeage du réservoir)
• Vases communicants (indicateur de niveau)
• Principe d'Archimède (flotteurs, plongeur)
• Principe hydrostatique
• Condensateur 
• Radioactif 

 Creux
• Radar
• Ultrasons

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 59

IV. Mesure de niveau

1. MESURE DIRECTE DE NIVEAU

INDICATEUR DE NIVEAU

Vanne à boisseau 
sphérique
(isolement 
automatique en cas 
d'endommagement 
du verre)
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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 60
IV. Mesure de Niveau

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 61

IV. Mesure de niveau

2. MESURE PAR PRESSION HYDROSTATIQUE

 La hauteur est convertie en pression (poids)

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 62
IV. Mesure de niveau

2. MESURE PAR PRESSION HYDROSTATIQUE

CAS D’UN RESERVOIR OUVERT A L’ATMOSPHERE CAS D’UN RESERVOIR FERME

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 63

IV. Mesure de niveau

2. MESURE PAR PRESSION HYDROSTATIQUE

Vapeurs condensables

Transmetteur à 
membranes déportées

Colonne de 
référence

Condensation pot
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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 64
IV. Mesure de niveau

3. MESURE PAR LOI D’ARCHIMÈDE

Lecture directe à flotteur

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 65

IV. Mesure de niveau

© 2015 ‐ IFP Training

EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 66
IV. Mesure de niveau

3. MESURE PAR LOI D’ARCHIMÈDE

Niveau à plongeur

Mesure du poids apparent d’un plongeur partiellement immergé dans un liquide

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 67

IV. Mesure de niveau

3. MESURE PAR LOI D’ARCHIMÈDE

Niveau à plongeur
Transmetteur
Tube de 
torsion

Connexions 
à la capacité
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Plongeur
MASONELLAN type

EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 68
IV. Mesure de niveau

3. MESURE PAR LOI D’ARCHIMÈDE

Jauge à flotteur

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 69

IV. Mesure de niveau

4. CAPTEURS RADIOMÉTRIQUES
MANOMÈTRES ULTRASONORES DE NIVEAU

Mesure du temps "t" entre l'émission des pulsations par le capteur et leur réception après 
réflexion sur une surface liquide.

D=V.t/2    où V est la vitesse du son dans le gaz
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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 70
IV. Mesure de niveau

4. CAPTEURS RADIOMÉTRIQUES
CAPTEURS DE NIVEAU RADAR

Identique à la mesure aux ultrasons mais avec une fréquence 10 GHz au lieu de 50 kHz

Contrairement aux capteurs ultrasonores, la mesure 
ne dépend pas de la composition de la phase gazeuse

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 71

IV. Mesure de niveau

5. MESURE PAR RAYONNEMENT

Micro ondes guidées

Des trains d’ondes haute fréquence sont 
émis et suivent une tige métallique ou un 
câble. 
Les ondes sont réfléchies par la surface du 
produit et reviennent au point d’émission.
L’électronique mesure le temps d’aller‐
retour et le convertit en indication de 
niveau.
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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 72
IV. Mesure de niveau

4. CAPTEURS RADIOMÉTRIQUES
CAPTEURS DE NIVEAU RADIOACTIFS

L'absorption des rayonnements de la source radioactive dépend de
l'épaisseur et de la densité du produit

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 73

IV. Mesure de niveau

SONDE RAYON GAMMA

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 74
IV. Mesure de niveau

4. CAPTEURS RADIOMÉTRIQUES
CAPTEURS DE NIVEAU RADIOACTIFS

•Capables de "voir" la différence entre l'huile et l'eau beaucoup plus facilement que les sources de rayons 

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gamma normales, et capables de "voir" les couches de mousse.
•Information et position complète sur la densité des phases xx ‐ y compris (sans limitation) gaz, huiles, 
émulsions, eau, sable/solides, condensats, couches de chiffons?xx /complexes, mousses et mixtes.

EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 75

IV. Mesure de niveau

5. CAPTEURS DE CAPACITÉ

Mesure du changement de capacité d'un condensateur comme 
fonction de la constante diélectrique du fluide contenu entre ses électrodes.

Capacité du condensateur
Constante diélectrique 
Zone des électrodes du condensateur
Distance entre les électrodes
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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 76
IV. Mesure de niveau

5. CAPTEURS DE CAPACITÉ

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EP 20636_a_F_ppt_03 Capteurs 77
 
Vannes de régulation

EP 20304_e_A_ppt_00 Control Valves

La Boucle de régulation et ses éléments

Consigne

Transmetteur
Variable mesurée Régulation Récepteur

Régulateur
Consigne Signal de commande

La vanne régulatrice est l’organe


Signal de final d’une boucle de régulation
mesure
I
P
Appareil
de mesure
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Capteur + Alimentation
Transmetteur

Vanne régulatrice

EP 20304_e_A_ppt_00 Control Valves 2
Caractéristiques des vannes

 Coefficient de débit (Cv)

Le coefficient de débit Cv caractérise la capacité de débit d'une vanne à


ouverture donnée :

Nombre de gallons US d'eau, de densité 1, traversant la vanne par minute sous


une ∆P de 1 PSI.

Les constructeurs donnent le Cv d’une vanne à pleine ouverture. Le Cv varie


selon la caractéristique de la vanne.

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EP 20304_e_A_ppt_00 Control Valves 3

Vanne de régulation automatique

 Caractéristiques des vannes

Caractéristique à égal pourcentage :
Les obturateurs ont une forme telle que 
chaque incrément de la course de la vanne 
augmente le débit d'un certain 
pourcentage du débit précédent.

Caractéristique linéaire : 
Caractéristique de flux inhérente qui pour des 
incréments égaux de la course fournit des 
incréments égaux du coefficient de débit, 
Cv

Caractéristique Ouverture rapide : 
Un coefficient de débit maximum est réalisé 
avec une course minimale de l'obturateur
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EP 20304_e_A_ppt_00 Control Valves 4
Vanne à mouvement linéaire

Robinet à soupape
Membrane 

ACTIONNEUR 

Ressort

PARTIE 
CONNEXION

Dispositif 
d'étanchéité

Corps de vanne

Obturateur 

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CORPS DE 
VANNE
Siège 

EP 20304_e_A_ppt_00 Control Valves 5

Vanne à mouvement linéaire

À SIMPLE ORIFICE 

• Généralement, les vannes à simple orifice sont


spécifiées pour des applications avec des
exigences de fermeture strictes.

• Comme le fluide haute pression charge


normalement toute la zone du siège, la force de
déséquilibre créée doit être prise en compte
lors du choix des actionneurs
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EP 20304_e_A_ppt_00 Control Valves 6
Vanne à mouvement linéaire

À DOUBLE ORIFICE 

• La force dynamique sur l'obturateur tend


à s'équilibrer lorsque le débit ouvre un
orifice et ferme l'autre . Par conséquent, la
force dynamique réduite doit permettre
de choisir un actionneur plus petit que ce
qui serait nécessaire pour un corps de
vanne à simple orifice de capacité
similaire.
• La configuration à deux sièges et deux 
orifices ne permet pas d'assurer 
facilement l'étanchéité.

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EP 20304_e_A_ppt_00 Control Valves 7

Vannes à déplacement linéaire

Types de clapets

DIFFERENTES GEOMETRIES DE CLAPETS CHARACTERISTIQUES DES VANNES

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EP 20304_e_A_ppt_00 Control Valves 8
Vanne à mouvement linéaire

Position par manque d'air
TYPES D'ACTIONNEURS ACTION DE L'OBTURATEUR 

Directe
Directe

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Inverse
Inverse

EP 20304_e_A_ppt_00 Control Valves 9

Vanne à mouvement linéaire

Position par manque d'air
 Actions à sécurité intégrée

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EP 20304_e_A_ppt_00 Control Valves 10
Vanne à mouvement linéaire

© 2015 ‐ IFP Training
SIMPLE SIÈGE ‐ ACTIONNEUR DIRECT SIMPLE SIÈGE ‐ ACTIONNEUR INVERSÉ
EP 20304_e_A_ppt_00 Control Valves 11

Vanne à déplacement linéaire Cage

Whisper 
Trim® 
Linear
characteristic

Quick opening
characteristic
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Exponential  Cavitrol® 
Characteristic Fisher types

Permet des réglages de débits sous de fortes chutes de pression


Bonne étanchéité.
EP 20304_e_A_ppt_00 Control Valves 12
Vanne à déplacement linéaire

Vanne à cage équilibrée

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EP 20304_e_A_ppt_00 Control Valves 13

Vanne à mouvement linéaire

Vanne de régulation 

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EP 20304_e_A_ppt_00 Control Valves 14
Vanne à déplacement linéaire 3 voies

mélange répartition

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EP 20304_e_A_ppt_00 Control Valves 15

Vanne à déplacement linéaire

Angle

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EP 20304_e_A_ppt_00 Control Valves 16
Positionneur

Le positionneur fixé à l’arcade de la vanne est relié à la tige de commande 
du clapet par un mécanisme recopiant sa position. 

Il nécessite sa propre alimentation pneumatique pour actionner la vanne.

Le but du positionneur est

- D’avoir une position précise de la vanne.


- D’accélérer la réponse de la vanne, le positionneur utilisant une
pression et un débit d’air supérieurs à ceux du régulateur.

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- De vaincre les efforts de friction de la tige au niveau du packing et
d’éviter une hystérésis importante.
- De répondre rapidement aux variations de position du clapet dues aux
variations de pression différentielles causées par le process.

EP 20304_e_A_ppt_00 Control Valves 17

Vanne papillon 

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NELES JAMESBURY

EP 20304_e_A_ppt_00 Control Valves 18
Vanne à obturateur rotatif excentré

L'obturateur excentré assure une fermeture étanche même dans


des applications à cycles élevés Le mouvement de la came de
l'obturateur excentré agit comme un balai pour enlever les

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grosses particules des surfaces de portée. Une fois le contact
avec le siège réalisé, une poussée supplémentaire de
l'actionneur produit une déformation élastique ou flexion du
bras de l'obturateur, créant ainsi une fermeture étanche fiable et
reproductible. (CAMFLEX‐Masoneilan)

EP 20304_e_A_ppt_00 Control Valves 19

Actionneurs

 Pneumatique
• Air instrument
• Gaz instrument

 Hydraulique

 Électrique
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EP 20304_e_A_ppt_00 Control Valves 20
Actionneurs

 Actionneur à membrane à enroulement

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EP 20304_e_A_ppt_00 Control Valves 21

Cavitation/vaporisation

Selon l'Équation de Bernoulli, le fluide


accélère au passage dans le
rétrécissement de la vanne de régulation
et la pression statique diminue. Section amont
Section de l'orifice
La vaporisation se produit quand la
pression statique locale d'un fluide
atteint un niveau inférieur à la pression
vapeur du liquide à température réelle.

La vaporisation en elle‐même ne
provoque pas de dégâts. Le risque pour la
vanne arrive quand la vapeur chute
presque aussitôt après l'évaporation
lorsque la vitesse diminue et que la
pression augmente.
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EP 20304_e_A_ppt_00 Control Valves 22
Cavitation/vaporisation

La cavitation peut être évitée en 


utilisant une vanne à détente 
étagée.

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EP 20304_e_A_ppt_00 Control Valves 23

Cavitation

Vanne à boisseau sphérique anti‐cavitation
Vanne Q-
trim®
Q-ball®

P1

Une plaque
Q-Trim®
P2
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Pas de Q-
Trim® Pv

EP 20304_e_A_ppt_00 Control Valves 24
Cavitation

Vanne linéaire anti‐cavitation
Obturateur étagé Cage à plusieurs étages

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EP 20304_e_A_ppt_00 Control Valves 25
 
Actionneurs de vannes Tor 
(Tout Ou Rien ou on‐off) 

EP 20638_a_F_ppt_03 Actionneurs vannes TOR

Utilisation

 Les vannes TOR (Tout Ou Rien) sont utilisées


 dans les boucles de sécurité comme éléments finaux pour isoler les équipements.
 dans les séquences opératoires pour aiguiller les fluides.

 Les actionneurs commandent les vannes en position pleine ouverture ou pleine


fermeture, il n’y a pas de position intermédiaire. © 2015 ‐ IFP Training

EP 20638_a_F_ppt_03 Actionneurs vannes TOR 2
Assemblage

 Une vanne TOR est constituée d’un ACTIONNEUR et d’une VANNE.
• La plupart des actionneurs sont pneumatiques, ils peuvent être électriques ou 
hydrauliques pour certaines applications.
• La plupart des applications se font avec des vannes plein passage (full‐bore) 
• Les actionneurs peuvent être quart de tour ou multi‐tours.
• Les vannes ouvertes ne doivent pas causer de pertes de charge. Elles doivent être 
étanches à la fermeture.  

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EP 20638_a_F_ppt_03 Actionneurs vannes TOR 3

Actionneurs pneumatiques

ACTIONNEURS SIMPLE EFFET

 La pression de l’air agissant sur le piston génère une 
force qui s’oppose au ressort et déplace la tige de 
l’actionneur. 
 En cas de perte de pression d’air le ressort ramène le 
piston à sa position de repos
 La tige est reliée à une crémaillère et un pignon 
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entraînant la vanne en rotation

EP 20638_a_F_ppt_03 Actionneurs vannes TOR 4
Actionneurs pneumatiques

© 2015 ‐ IFP Training
EP 20638_a_F_ppt_03 Actionneurs vannes TOR 5

Actionneurs pneumatiques

ACTIONNEURS DOUBLE EFFET

 Il n’y a pas de ressort de rappel.
 Il y a deux connexions pneumatiques, quand une est 
alimentée la seconde est mise à l’atmosphère et le 
piston se déplace.
 En cas de perte d’alimentation d’air le piston reste en 
position.
 La vitesse de déplacement du piston est 
proportionnelle à la pression d’air
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EP 20638_a_F_ppt_03 Actionneurs vannes TOR 6
Actionneurs hydrauliques

 Ils peuvent être à simple ou à double effet.

 Ils ne peuvent pas être dépressurisés localement et donc nécessitent une ligne de retour vers un 
réservoir hydraulique pour fonctionner en circuit fermé. 

 La pression opératoire est dans une plage de 30 à 300 bars (à comparer à l’alimentation 
pneumatique de 7 bars)

 Ils sont utilisés pour des vannes installées sur des process haute pression où des actionneurs 
pneumatiques seraient très encombrants.

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EP 20638_a_F_ppt_03 Actionneurs vannes TOR 7

Actionneurs électriques

 Un moteur électrique actionne  un ensemble de pignons qui entraîne la vanne.
 La vanne peut être quart de tour ou multi‐tours.
 Ils peuvent produire des couples importants avec des temps de fermeture important (10 à 
180 s).
 Ils peuvent être installés loin des commande de séquence (> 500 m). © 2015 ‐ IFP Training

Courtesy of BERNARD
EP 20638_a_F_ppt_03 Actionneurs vannes TOR 8
Accessoires

ELECTRO‐VANNE TROIS VOIES

Noyau magnétique Indicateur de pression

Ressort

Alimentation

Échappement

Energisé Dé‐énergisé

 Quand la bobine est alimentée le noyau magnétique est déplacé.
 Port P communique avec la sortie

 Quand la bobine n’est plus alimentée le noyau magnétique est 

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repoussé par le ressort .
 Port 3 communique avec l’échappement.
 Port air supply est fermé.

EP 20638_a_F_ppt_03 Actionneurs vannes TOR 9

Accessoires

ELECTRO‐VANNE QUATRE VOIES VOIES

 Quand la bobine est alimentée la tige du pilote se déplace vers la gauche et 
le ressort est comprimé
 Port : 1‐2; 4‐5 communiquent
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 Quand la bobine n’est plus alimentée le ressort repousse la tige vers la 
droite
 Port 1‐4; 2‐3 communiquent.

EP 20638_a_F_ppt_03 Actionneurs vannes TOR 10
Vanne TOR et système de sécurité

EXEMPLE AVEC ACTIONNEUR SIMPLE EFFET

 Une boucle de sécurité simple comprend:
• un capteur
• une sortie logique automate
• une vanne TOR (failed closed)

 Opération normale
• La sortie de l’automate est fermée, la LSOV est alimentée, l’air passe des ports  1 à 2 et la SDV est ouverte

 En cas d’arrêt
• La sortie de l’automate est ouverte, la LSOV n’est plus alimentée et l’actionneur est dépressurisé au travers des port 2‐3
La SDV  est fermée par le ressort de rappel

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 Perte des sources d’énergie
• En cas de perte d’air la SDV ferme au travers des ports 2‐1
• En cas de perte d’électricité la LSOV n’est plus alimentée et l’actionneur est dépressurisé au travers des port 2‐3

EP 20638_a_F_ppt_03 Actionneurs vannes TOR 11

Vanne TOR et système de sécurité

EXEMPLE AVEC ACTIONNEUR DOUBLE EFFET

 Opération normale
• LSOV est alimentée, l’air va à l’actionneur  au travers des ports 1‐2 alors que la 
chambre du bas est purgée par les ports 4‐5. La SDV est ouverte

 En cas d’arrêt
• LSOV n’est plus alimentée, l’air va à l’actionneur au travers des ports 1‐4 alors que 
la chambre du haut est purgée au travers de 2‐3. La SDV est fermée. 

 Perte des sources d’énergie
• En cas de perte du réseau d’air la SDV reste ouverte grace au secours de la réserve 
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d’air maintenue pressurisée par le clapet. Il est encore possible de fermer la vanne 
en cas de shutdown. 
• En cas de perte d’alimentation électrique la LSOV n’esy plus alimentée, l’air va à 
l’actionneur par les ports 1‐4 pour fermer la SDV.

EP 20638_a_F_ppt_03 Actionneurs vannes TOR 12
Capteurs feu & gaz

EP 20306_c_A_ppt_00 Fire Gas Detectors

Détection gaz

 Détection de la concentration de gaz
• Détecteurs de gaz catalytiques 

• Détecteurs de gaz à infrarouge (IR)

 Détection des fuites de gaz
• Signature de fuite ultrasonore

• Détecteurs de basse température 
Basés sur le principe qu'un débordement de gaz liquéfié est généralement plus froid que 
la température ambiante. 
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EP 20306_c_A_ppt_00 Fire Gas Detectors 2
Détecteurs de gaz
CAPTEURS CATALYTIQUES

 Le capteur se compose de deux enroulements de filaments de platine.

 L'un des d'eux est imprégné d’un catalyseur qui favorise l’oxydation, l'autre est
traité pour éviter l’oxydation.

 Un courant passe dans les filaments pour les amener à la température où


l’oxydation d’un gaz se produit sur un pellistor catalysé (500‐550°C).

 Le gaz combustible qui circule fait monter la température et augmente la


résistance du pellistor catalysé.

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EP 20306_c_A_ppt_00 Fire Gas Detectors 3

Détecteurs de gaz
DÉTECTEURS DE GAZ HYDROCARBURES À INFRAROUGE

 Basés sur la capacité des gaz hydrocarbures à absorber les rayons IR à 3,4µm 
environ.
Le détecteur IR mesure l'intensité de deux longueurs d'ondes: la longueur d'onde 
d'absorption du gaz cible et une autre à l'extérieur de cette dernière.

 La comparaison des deux signaux obtenus donne la concentration de gaz cible.
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EP 20306_c_A_ppt_00 Fire Gas Detectors 4
Détecteurs de gaz

DETECTEURS INFRAROUGES DE GAZ (HYDROCARBURES)

PONCTUELS INFRAROUGE BARRIÈRE INFRAROUGE

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EP 20306_c_A_ppt_00 Fire Gas Detectors 5

Détecteurs de gaz
DÉTECTEURS DE GAZ HYDROCARBURES À INFRAROUGE
10 % de
LIE
Détecteur à trajet ouvert Détecteur à trajet ouvert

30 % de 10 mètres
LIE

100 % de
LIE

Source de fuites Détecteur ponctuel

Relevé du détecteur ponctuel Relevé du détecteur à trajet ouvert
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 
• 100 % de LIE • %LIE/100 x d = 0.1 x 10 = 1 LIE.m

EP 20306_c_A_ppt_00 Fire Gas Detectors 6
Détecteurs de gaz
DÉTECTEURS DE FUITE ULTRASONIQUES

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EP 20306_c_A_ppt_00 Fire Gas Detectors 7

Détecteurs gaz toxique
INFRARED HYDROCARBON GAS DETECTORS

H2S LASER INFRAROUGE

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EP 20306_c_A_ppt_00 Fire Gas Detectors 8
Détection de gaz toxiques

Arrête-flamme
 Détecteur semi‐conducteur
Céramique
• Absorption spécifique du gaz par un semi‐conducteur à 
oxyde de métal (MOS)  Capteur

•  Modification de la conductivité d'un semi‐conducteur 
Chauffage
proportionnelle à la concentration du gaz
• Température maintenue au‐dessus de 100°C Thermistance
− Pour réduire les effets de la température ambiante et de 
l'humidité
• Réponse: en ppm de H2S
− Plage de concentration : 0 – 100 ppm H2S

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EP 20306_c_A_ppt_00 Fire Gas Detectors 9

Emplacement et positionnement des capteurs de gaz

INCORRECT

Source  Source  Source 


de la libération de gaz de la libération de gaz de la libération de gaz

Gaz lourd

CORRECT Gaz léger
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Source  Source 
de la libération de gaz de la libération de gaz
EP 20306_c_A_ppt_00 Fire Gas Detectors 10
Détecteurs de feu

Il existe trois moyens
principaux de détecter un feu

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EP 20306_c_A_ppt_00 Fire Gas Detectors 11

Détecteurs flamme

 Spectres

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EP 20306_c_A_ppt_00 Fire Gas Detectors 12
Détection incendie, la flamme

 Détection IR
 Détection UV
• Convient aux applications avec :
• Détecte tous les feux (H et/ou C)
− feux d’hydrocarbures
• Sensibilité (trop) élevée − environnements industriels (activités industrielles 
• Convient aux environnements intérieurs et  chaudes, sales)
contrôlés. − Applications avec de grandes quantités de 
• Ne pas installer dans des zones exposées à de  contaminants atmosphériques
hauts niveaux de contaminants atmosphériques  • Les détecteurs IR ne conviennent pas pour les feux non 
ou de vapeurs atténuantes ou d'huile sur les  hydrocarbures
optiques • Sensibles au rayonnement du corps noir (ex. 
échappements chauds)
 Détection UV/IR
 Triple IR (IR à triple gamme d'ondes)
• Intégrité optique automatique
• Performance garantie pour les différents combustibles 
• Faible susceptibilité aux déclenchements  dangereux
intempestifs
• Plage globale de détection accrue
• Ne pas installer dans des zones exposées à de  • Le cône de vision amélioré apporte une meilleure 

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hauts niveaux de contaminants atmosphériques  performance en dehors de l’axe du faisceau
ou de vapeurs atténuantes
• Les optiques chauffées augmentent les performances 
• Non recommandée pour la détection des feux  dans des conditions difficiles
d'hydrogène • Excellent rejet du rayonnement IR ambiant

EP 20306_c_A_ppt_00 Fire Gas Detectors 13

Détection incendie, la flamme

 Cône de vision
• La zone de forme conique s'étend au‐delà des optiques du détecteur 
• L'axe central assure la sensibilité la plus élevée
• La plage de détection maximale dépend du type de capteur & de combustible 
• Une protection optimale du dispositif ne laisse aucun vide dans l'implantation des cônes 
de vision.
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EP 20306_c_A_ppt_00 Fire Gas Detectors 14
Détection incendie, la flamme

 L'emplacement des détecteurs est critique à chaque fois que le vote est utilisé

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EP 20306_c_A_ppt_00 Fire Gas Detectors 15

Détecteurs incendie, la flamme
Vidéo‐détection de flamme par CCTV

 Système de détection entièrement autonome 
et indépendant ; il combine imagerie couleur, 
traitement numérique du signal et 
algorithmes logiciels pour traiter les images 
vidéo en direct et interpréter les 
caractéristiques d’une flamme.
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Détection incendie, la fumée

DÉTECTEURS DE FUMÉE À CELLULE PHOTOÉLECTRIQUE

En conditions normales, la lumière de la source de gauche a une trajectoire droite et manque le capteur. 
Mais lorsque la fumée entre dans la chambre, les particules de fumée dispersent la lumière et une certaine 
quantité de lumière touche le capteur :

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Détecteurs fumée

DÉTECTION DE FUMÉE PRÉCOCE

Capteur  Système 
Laser d’aspiration
Réseau de prélèvement
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Filtre

EP 20306_c_A_ppt_00 Fire Gas Detectors 18
Détecteurs fumée

DÉTECTEURS IONISATION

 Les détecteurs à ionisation contiennent une substance radioactive qui émet des particules 
alpha. 
 Ces particules, en se heurtant à l'oxygène et à l'azote dans l'air produisent des ions qui 
conduisent l'électricité et permettent la circulation continue d'un courant électrique entre deux 
électrodes. 

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 Les particules alpha sont absorbées par la fumée qui pénètre dans la chambre de détection, ce 
qui cause une baisse de courant et déclenche une alarme.

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Détection incendie, la chaleur

DÉTECTEURS À BOUCLE FUSIBLE

 Élément fusible mis sous pression avec de l’air instrumentation et fondant à une 
température prédéterminée (79 °C à 96 °C).
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EP 20306_c_A_ppt_00 Fire Gas Detectors 20
Détection incendie, la chaleur

DÉTECTEURS THERMOSTATIQUES (TS)

 Thermocontacteurs qui mesurent la température ambiante et enclenchent une


action lorsque la valeur seuil est atteinte (réglable de 40°C à 250 °C)

DÉTECTEURS THERMODYNAMIQUES (thermovélocimétrique ‐ ROR)

 Ce détecteur comporte une sonde thermique qui peut détecter un niveau de


changement de température entre 1 °C/min. et 20 °C/min.

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Div. ‐ Document de référence
EP 20306_c_A_ppt_00 Fire Gas Detectors 21

Détection d'incendie, choix du capteur (exemple)

Situation Type de détecteur
Têtes de puits FP xx
Procédé UV/IR ou IR3
Machines
Enceinte de turbines à gaz
UV/IR ou IR3 + RoR
tout équipement, en zone ouverte
UV/IR ou IR3
Équipement non HC, entraîné par un 
Fumée + RoR
moteur électrique

Bâtiments
Quartiers vie fumée + RoR
Enceinte Utilités fumée
Local électrique fumée + TS
Magasins & dépôts fumée + TS
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EP 20306_c_A_ppt_00 Fire Gas Detectors 22
 
Système Numérique de Contrôle 
Commande (SNCC)
Système Instrumenté de Sécurité (SIS)

EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System

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Système Numérique 
de Contrôle Commande
SNCC

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EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 3

Principes SNCC

 Un Système Numérique est un ordinateur spécialisé dans le contrôle d’installations


industrielles
Intranet/Internet

Contrôleur
Interface de 
communication

Mémoire
HM
programme
I
Unité centrale
Mémoire
données

Transmetteur de pression Vanne de contrôle
Vanne TOR
Transmetteur de température Interfaces Interfaces
d’entrées de sorties Moteur
contact
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Relais

EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 4
Principes SNCC

 A l’origine (années 70/80) 2 types de systèmes à fonctions différentes existaient


• SNCC (Système Numérique de Contrôle commande) ou DCS (Digital Control System)
− Régulation
− Présentation informations à l’opérateur
– privilégiaient les entrées / sorties analogiques
– entrées TOR utilisées uniquement pour infos opérateurs (alarmes)
• API (Automate Programmable Industriel) ou PLC (Programmable Logic Controller)
− Automatismes
– privilégiaient les entrées / sorties TOR (contact)

 La nécessité de combiner régulation et automatisme a poussé les fabricants des 2 types de


systèmes à développer des éléments capables de traiter la logique dans les SNCC et de faire
de la régulation dans les API

 SNCC et API ont fortement convergé, le choix de l’un ou l’autre dépend de l’application, des
importances relatives des automatismes et de la régulation et du volume d’information à
traiter.

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 Les systèmes de contrôle globaux d’installations sont constitués de SNCC auxquels sont reliés
des API

EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 5

Structure générale d'un S.N.C.C.

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Avantages  & inconvénients des SNCC

 Avantages
• Permet d’acquérir un nombre énorme d’informations
• Puissance de traitement
• Souplesse
• Possibilité de distribution des traitements
• Intégration dans le système global d’information

 Inconvénients
• Durée de vie fonction de l’évolution de l’informatique
• Inflation de données
• Risques de perte de compétences

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• Décalage opérateur/procédé

EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 7

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Éléments d’un système

 Hardware
• Poste de conduite (Human Machine Interface HMI)
• Contrôleurs
− Procédé
− Sécurité
• Réseau de communication
• Interfaces de communication, serveurs
• Poste de travail Engineering

 Software
• Operating System software
• Application software

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HMI (Interface Homme‐Machine)

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Contrôleur

Emerson Delta V

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Contrôleur

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EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 12
Topologie du réseau

Bus Avantages
 Connexion facile d'un ordinateur ou d'un périphérique à un bus linéaire.
 Requiert moins de longueur de câble qu'une topologie en étoile.
Inconvénients
 Tout le réseau s'arrête en cas de rupture dans le câble principal.
 Une terminaison doit être installée à chaque extrémité du câble vertical.
 Difficile d'identifier le problème en cas d'arrêt de l'ensemble du réseau.

Étoile 
Avantages
 Facile à installer et à câbler.
 Aucune interruption du réseau lorsque les appareils sont connectés ou
retirés.
 Facile de détecter les pannes et de démonter les composants.

Inconvénients d'une Topologie en étoile


 Requiert plus de longueur de câble qu'une topologie linéaire.
 Sile hub ou le concentrateur tombe en panne, les nœuds rattachés sont
désactivés.
 Plus coûteuse que les topologies de bus linéaires en raison du coût des

Arbre   concentrateurs.

Avantages

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 Câblage point à point pour les segments isolés.
 Soutenue par plusieurs vendeurs de matériels et de logiciels.
Inconvénients
 La longueur totale de chaque segment est limitée par le type de câblage
utilisé.
 Si la ligne verticale est rompue, tout le segment tombe.
 Plus difficile à configurer et à câbler que d'autres topologies.
EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 13

Structure générale d'un S.N.C.C.

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Système Instrumenté de Sécurité
SIS

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But d’un Système Instrumenté de Sécurité

 Réduire le risque engendré par un évènement accidentel:


• Limiter les pertes de confinement (ESDVs, SDVs)
• Éliminer les sources d’inflammation (Isolation électrique )
• Réduire les inventaires inflammables (dépressurisation)

• Rapidement et de manière ordonnée sans besoin de contrôle humain durant le


déroulement des séquences de mise en sécurité.

 Attention:
- Les systèmes de sécurité ne suppriment pas tous les dangers (par exemple points chauds)
- Les séquences de sécurité doivent être sures et conduire à un état final stable.
- Des cas particuliers (modes dégradés ou opérations simultanées ne peuvent pas être
toujours couvertes par des séquences automatiques.
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EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 16
Principe de base des risques

RISQUE
=
PROBABILITÉ x CONSÉQUENCES

PROBABILITÉ RÉDUITE
RISQUE
OU
RÉDUIT

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CONSÉQUENCES RÉDUITES

EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 17

Principe de base des risques

FRÉQUENCE DES ACCIDENTS


=
PFD x FRÉQUENCE DE LA
DEMANDE

PFD RÉDUIT
(PFD = Probabilité de défaillance à la demande) MOINS
OU
D'ACCIDENTS
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DEMANDE RÉDUITE

EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 18
Risques et Réduction des Risques

RISQUE RISQUE
RÉSIDUEL RÉEL TOLÉRABLE RISQUE INITIAL

Réduction des risques nécessaire Augmentation


des risque
Réduction des risques réelle

Risque partiel couvert par un


Risque partiel couvert par un SIS
système non SIS

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La réduction du risque est réalisée par des systèmes liés à la sécurité et les
installations externes de réduction des risques

EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 19

Protection multi‐couches

 Process Control System:  Principe protection multi‐couches


Control & alarmes (PCS)

USS
 Process Shutdown System:
Trips & actions associées (PSS) ESD / F&G

PSV HIPS
 Emergency Shutdown System:
Emergency SD actions (ESD) PSS

ALARMS
 Fire & Gas System:
F&G détections/actions CONTROL
SYSTEM

PROCESS
 Ultimate Safety System:
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Back‐up des actions ESD globales (USS)

EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 20
Système Instrumenté de Sécurité/Automate de sécurité

 Normes IEC

• Obligation de résultats, non de moyens.

• Introduction d’une méthodologie de développement prenant en compte le cycle de vie


du système.

• Approche probabiliste .

• Obligation d'une démarche d'analyse des risques, liée à l'application, conduisant à la


détermination des fonctions de sécurité et de leur SIL.

• Obligation de démontrer que le système de sécurité réalisé satisfait aux exigences


déterminées (fonctions de sécurité et SIL).

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• S’appliquent aux matériels et logiciels.

EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 21

Système de Sécurité SIS (Safety Instrumented Systems) 


/Automates du système de sécurité

 La boucle de sécurité couvre tous les éléments :


• Élément primaire (capteurs et transmetteurs)
• Solveur logique (logiciel et matériel)
• Alimentations (électrique, pneumatique, hydraulique)
• Organes finaux (généralement des vannes)

Champ Armoire SIS Champ

Entrée Sortie

PT PSHH Solveur logique

SDV
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EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 22
Système Instrumenté de Sécurité (SIS) /Automates du système 
de sécurité
 Niveau d'intégrité de sécurité (SIL)
• Les niveaux d'intégrité de sécurité sont des classes discrètes, numérotées de 1 (niveau le plus
bas) à 4 (niveau le plus élevé).
• Ils donnent une répartition artificielle en quatre classes des valeurs de l'intégrité de sécurité
requise par chaque fonction de sécurité (résultant de l'analyse des risques et des dangers).
• Le SIL est une exigence : la probabilité moyenne de défaillance à la demande (PFDavg) du
système physique de sécurité qui est supposé fonctionner selon cette exigence doit
correspondre à la bonne classe SIL.
• Il est totalement inacceptable d'indiquer le SIL d'un composant isolé. La PFDavg déterminée
pour l'ensemble du système, tel que construit, installé et en service est le seul critère
acceptable permettant de définir si le système satisfait ou non à l'exigence SIL initiale (et celle‐
ci doit être satisfaite pour chaque fonction de sécurité)
• Faire état du SIL d'un composant (n) est inepte et erronée. Le libellé correct est :

Ce système convient aux applications liées à la sécurité jusqu'au SIL 3 
(IEC 61508) et Cat.4 (EN 954‐1) considérant les résultats du test rapport‐
no.: 968/EZ 164.03/05 daté du 15‐09‐2005.

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EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 23

Système Instrumenté de Sécurité (SIS) /Automates du système 
de sécurité

Safety Integrity Level Average probability of failure


to perform on demand (PFD)
SIL 4  10-4 HIPS

SIL 3 10-4 <   10-3 ESD / F&G

SIL 2 10-3 <   10-2 PSS

SIL 1 10-2 <   10-1


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EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 24
Système Instrumenté de Sécurité (SIS) /Automates du système 
de sécurité
Contraintes architecturales
La PFD peut être améliorée par des tests plus fréquents

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Une redondance minimum du matériel est nécessaire pour pallier une fréquence d'essais 
irréaliste

EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 25

Système Instrumenté de Sécurité (SIS) /Automates du système 
de sécurité

Tolérances aux défauts

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EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 26
Architecture Typique 

PSD ESD causes 


ESD0 ESD1 F&G
CHAMP PKGE PB PB initiatrices
initiateurs
(1)
1 gauche
Actions Actions

Données(4)

solveurs
PCS 2 PSS ESD Données
F&G logiques
(4)

(3)
gauche

Éléments  PKGE moteurs  PKGE ESDV Sectionneurs Lutte HVAC


terminaux SDV BDV électriques anti‐incendie Éléments
CHAMP Gros moteurs terminaux
Réseau électrique
PKGE (2)

Contrôle de Procédé Sécurité du Processus Arrêt d'urgence Feu & Gaz

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Remarques: Seuls les Liaisons d' action sont représentées Légende: PKGE Packages
(1) Logement + Détecteurs de fumée de bureaux adressables  Liaison matérielle
(2) Arrêt des ensembles d'équipements chauffés Liaison série
(3) Un bus de données dupliqué est une alternative acceptable 1 bus de données simple
(4) Les liaisons PSS/ESD/F&G pour les données uniquement sont des liaisons série 
2 bus de données dupliqué
(bus de données dupliqué/multiplié par trois)

EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 27

Fiabilité‐Disponibilité

 Fiabilité
• Probabilité qu'un appareil remplira sa fonction dans les conditions spécifiées pour une
période spécifiée ou une demande spécifiée
– Comment augmenter la fiabilité ou réduire la probabilité de défaillance à la 
demande (PFD) ? PFD = f( ,T)
En sélectionnant un composant avec un faible taux de défaillance 
En réduisant l'intervalle de test T (par an)

 Disponibilité
• Proportion de durée totale pendant laquelle un composant, un équipement ou un
système fonctionne de la manière souhaitée
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EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 28
Système numérique dans son environnement

Configuré selon 
les specifications projet: Control logic,
Safety charts..Etc.
Alimentation  PLC ou Contrôleur
Electrique 
220VAC secourue Compresseur 
CPU
d’air ou 
Unité 
hydraulique
Entrée Entrée Output Output
Mod Mod Mod Mod
Analog Digital Analog Digital

Alimentation 
electrique 24VDC 
secourue
TT
I/P SOV

Capteurs analogiques
PT, FT, TT, ST…. Capteurs TOR
Detecteur F&G  PSL, LSL, 

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ZIO, ZIC,..

Vannes de contrôle Vannes TOR
PCV,TCV,FCV…. ESDV,SDV,….

EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 29

Architectures redondantes

 Redondance applicable
• Aux unités centrales
• Aux cartes entrées / sorties
• Aux cartes d’alimentation

 Redondance contrôleur illusoire si défauts de mode commun externe existent


• Distribution électrique
• Capteur ou actionneur
• Mauvaise affectation des entrées / sorties

 Certaines redondances intrinsèques sont insuffisantes, la réparation peut


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demander un arrêt de l’installation

EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 30
Redondances 
Canal simple

 Vanne de sécurité normalement énergisée (actionneur à simple effet)

Alimentation
électrique
Simple PLC ou Contrôleur 24 VCC
Chien de garde 
(surveillance)
Capteur A

Entrée  Sortie 
ANA
CPU
TOR
& Commutateur PLC 

Unité hydraulique
ou compresseur
Air instrument

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Marche normale commutateur PLC est FERMÉ
Arrêt commutateur PLC est OUVERT SOV

Vanne sécurité
normalement
sous tension
31
EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System FC

Redondances 
Canaux double

 Vanne de sécurité normalement énergisée (actionneur à simple effet)

24VDC
Alimentation 1oo2 logique de 
Single PLC or Controller
PLC Double ou Contrôleur secourue
Chien de garde 
votation
(surveillance)
Capteur A
Sortie 
Entrée 
CPU Numérique &
Mod Mod

Chien de garde 
(surveillance)
Capteur B
Entrée 
Sortie  Air Instrument
CPU Numérique &
Mod Mod
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marche Normal PLC switch est FERMÉ SOV


Arrêt PLC switch est OUVERT Vanne sécurité (FC) 
normalement 
sous tension
32
EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System FC
Redondances 
Canaux double

 Vanne de sécurité normalement énergisée (actionneur à simple effet)

24VDC
Alimentation 2oo2 logique de 
Single PLC or Controller
PLC Double ou Contrôleur secourue
Chien de garde 
votation
(surveillance
Capteur A
Sortie 
Entrée  Numérique 
CPU &
Mod Mod

Chien de garde 
(surveillance
Captueur B
Entrée 
Sortie  Instrument Air
CPU Numérique 
Mod &
Mod

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marche Normal PLC switch est FERMÉ SOV
Arrêt PLC switch est OUVERT
Safety Valve (FC)
Normally active
33
EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System FC

Redondances 
Vanne de sécurité normalement énergisée (actionneur à simple effet)
24VDC
Alimentation
2oo3 logique de
PLC Triple ou Contrôleur
Single PLCor
Dual PLC orController
Controller secourue votation
Chien de garde
(surveillance)
Capteur A
Sortie
Entrée
CPU Numérique &
Mod Mod

Chien de garde
(surveillance)
Unité
Capteur B
Sortie
hydraulique ou
Entrée compresseur
CPU Numérique &
Mod Mod Air instrument
Chien de garde
(surveillance)
Capteur C
Sortie
Entrée
CPU Numérique &
Mod Mod
SOV
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Safety Valve
Normally active
marche Normal PLC switch est FERMÉ
Arrêt PLC switch est OUVERT

EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 34
Système Instrumenté de Sécurité/Automate de sécurité

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EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 35

Système Instrumenté de Sécurité/Automate de sécurité

Cas particulier de SIS: HIPS

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« Solid state logic solver »

EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 36
Système Instrumenté de Sécurité/Automate de sécurité

Cas particulier de SIS: HIPS

250
80

E E

X1 X3 X2
I I

SFC
800

450

I*
1410

SYSTEM RACK
19 INCH X4
1575

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Armoire HIPS TOP VIEW

EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 37

SDV classique

Panneau de contrôle vanne 
sécurité HIPS
2 HIPS SOVs
2 PSS SOVs
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3 SOV TESTING OVERRIDE
RESET
LOCAL COMMAND
2 QEVs
PST 
FST
EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 38
Installation type SNCC

Arrangement Local technique Réseau A


fonctionnel équipement de
communication
Marshalling Cabinets
Réseau de  Fibre optique
0,8m
communication cheminements
redondant séparés
Contrôleur 
0,8m Cartes E/S Réseau B
équipement de
communication
Arrangement 
géographique Multipaires

JB JB

Site -Zone1

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Capteurs Vannes

Les marshalling cabinets sont très importants pour les revampings

EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 39

Exemple d’architecture: FPSO Girassol

Computer room
Control room

HMI
PDS Maint
Interfaces

PCS PSS  F&G  ESD  Packages Sub  Tele  HCS ECS Metering Analysers
[SIL2] [SIL3] [SIL3] CS sea metry

DCS

Locaux techniques
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Local Local Local Local


HMI HMI HMI HMI

EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 40
Exemple de réalisation: FPSO Girassol

Entrées sortie physiques (I/Os) 6000 (PCS+PSS+ESD+FGS)

Total tag numbers 32000

Displays 620

Durée Réalisation 89 weeks

Coût US$ (2000) 8M (system)

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Engineering 38000 h

EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 41

Évolutions

 Utilisation de matériels (PC, routeurs…), de systèmes d’exploitation (Windows) ou


d’architectures réseaux informatique bureautique

• Avantages
− Réduction des coûts
− Harmonisation de procédures de gestion
− Télémaintenance

• Inconvénients
− Tributaires des évolutions de Windows et des révisions de logiciels
− Durée de vie des matériels (PC) réduite
− Vulnérabilité accrue (virus)
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EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 42
Évolutions

E/S déportées (Remote I/Os)

Local technique
Technical rooms Réseau
ICSS A A
Network
équipement de
Communication
communication
Equipment
Marshalling Cabinets
Contrôleur Interface Redundant FO Cables
0,8m communication with separate
Réseau networks and
equipment pathways
Controlle
0,8m r Réseau B
ICSS Network B
IO Cards équipement de
Communication
communication
Equipment

Réseau local

JBJBs avec 
JB
cartes E/S
Site ‐Zone1

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Capteurs Vannes

EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 43

Évolutions

E/S déportées (Remote I/Os)

 Avantages
• Diminution des câbles multipaires
• Suppression de marshalling cabinets
• Réduction surface locaux techniques
• Réduction besoins HVAC

 Inconvénients
• Limitation d’utilisation en zones explosibles
• Maintenance en zones explosibles
• Compatibilité des matériels
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EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 44
Évolutions

Réseau de terrain (Fieldbus)

Local technique
Technical rooms Réseau A
ICSS Network A
équipement de
Communication
communication
Equipment

Controller Network
Interface
Interface
Réseau

Réseau B
ICSS Network B
équipement de
Communication
communication
Equipment

Local Field Bus
network

JBs with
Capteurs  I/O Cards Vannes
Smart Smart
Field -Zone1 Area
Site ‐Zone1

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Sensors Valves

EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 45

Évolutions

Réseau de terrain (Fieldbus)

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EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 46
Évolutions

Réseau de terrain (Fieldbus)

 Avantages
• Idem remote I/Os
• Possibilité de régulation locale

 Inconvénients
• Difficulté d’ingénierie
– Localisation des algorithmes de contrôle
– Définition des segments 
• Philosophie de contrôle hétérogène
– SIS
– Packages

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EP 20307_f_A_ppt_01 Digital Process Control Safety System 47
Banc de comptage 
commercial

EP   20682_a_F_ppt_01 ‐ Banc de comptage commercial

Comptage commercial huile : Principaux Objectifs

 Calcul des Volumes Net aux  conditions 
standard 
• Conditions Standard
− T°C: 15 °C et P: 1,01325 bar a 
− T°F: 60°F  et P: 14,696 psi a 
• 60°F  = 15.56 °c
• Volume Net standard = Vol Gross (brut) Standard – Eau 
– Sédiment 

 Mesure Qualité de l’huile 
• API (MV)
• BSW ou teneur en eau et teneur en sédiment
• RVP 
• Sel ..

 Émission du Bill of Lading avec volumes nets en  
Barils à 60 °F & 14.696 psi a , masse dans le 
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vide et poids dans l’air 
(Masse Volumique dans l’air kg/m3 = MV dans 
le vide kg/m3 – 1,1kg/m3)

EP   20682_a_F_ppt_01 ‐ Banc de comptage commercial 2
Conversion m3 / barils

 Table ASTM 52

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EP   20682_a_F_ppt_01 ‐ Banc de comptage commercial 3

Conversions

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EP   20682_a_F_ppt_01 ‐ Banc de comptage commercial 4
Méthode pour calcul volume commercial 

 Chiffres officiels donnés par le terminal

 Mesure statique : paramètres de réservoirs de stockage 
• Précision   
− 0.3 % ‐ 0.4 % réservoirs terrestres 
− > 0.5% citernes  F(P)SO (mouvements du stockage). 
− > 0.5% citernes  pétrolier (mouvements du stockage).
• Manque de flexibilité opératoire. Réservoirs immobilisés. 

 Mesure dynamique avec utilisation d’un banc de comptage avec compteurs à 
turbines. 
• Précision   
− 0.1 % ‐ 0.15 %

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EP   20682_a_F_ppt_01 ‐ Banc de comptage commercial 5

Parallèle : banc comptage / jaugeage réservoir

Banc de Comptage avec turbine Jaugeage Réservoir terre

Volume Mesure nombre tours compteur
Mesure hauteur liquide
Calibration compteur en usine : 
Mesure hauteur interface Eau/huile
obtention K facteur: tours / m3
Barémage réservoir; Table barème: m3 par cm
Température Mesure T° huile au compteur Mesure T° huile dans réservoir

Pression Mesure Pression huile au compteur Pas de mesure de P. 


P atmosphérique

Échantillon Échantillonnage automatique en ligne Échantillonnages sur réservoir  (3)


Échantillon représentatif par réservoir 

puis composite du chargement
Calibration Calibration périodique de chaque compteur  Barémage réservoir tous les 10 ans
avec boucle d’étalonnage.
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Epalement boucle étalonnage tous les 3 à 4 ans

EP   20682_a_F_ppt_01 ‐ Banc de comptage commercial 6
Banc de comptage : Schéma type  

Sortie
Tranquilliseur et Compteur
FCV
Filtre
PDI
FT
TI PI 3: Echantillonneur

FT
TI PI

PDI
1: Lignes comptage
FT
TI PI

Boucle 
2: Boucle 

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Entrée étalonnage
4: Calculateurs et 
superviseurs

EP   20682_a_F_ppt_01 ‐ Banc de comptage commercial 7

Banc de comptage : Description  

 Collecteurs entrée et sortie.

 Lignes de comptage (N+ 1 recommandé) 

 Chaque ligne comprend :
• Une vanne entrée
• Un filtre avec mesure DP
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EP   20682_a_F_ppt_01 ‐ Banc de comptage commercial 8
Banc de comptage : Description  

 Chaque ligne comprend :
• Une vanne entrée,
• Un filtre avec mesure DP,
• Un tranquilliseur de débit,

Tranquilliseur 
Compteur turbine 

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EP   20682_a_F_ppt_01 ‐ Banc de comptage commercial 9

Banc de comptage : Description  

 Chaque ligne comprend : Compteur 
• Une vanne entrée volumétrique
• Un filtre avec mesure DP
• Un tranquilliseur de débit
• Un compteur (turbines recommandées) avec 2 détecteurs
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EP   20682_a_F_ppt_01 ‐ Banc de comptage commercial 10
Banc de comptage : Description  

 Chaque ligne comprend :
• Une vanne entrée
• Un filtre avec mesure DP
• Un tranquilliseur de débit
• Un compteur (turbines recommandées) avec 2 détecteurs
• Capteurs de mesure Pression &
Température

TT

PT

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EP   20682_a_F_ppt_01 ‐ Banc de comptage commercial 11

Banc de comptage : Description
 Chaque ligne comprend :
• Une vanne entrée,
• Un filtre avec mesure DP,
• Un tranquilliseur de débit,
• Un compteur (turbines recommandées) avec 2 
détecteurs, 
• Capteurs de mesure Pression & Température,
• Vanne de contrôle du débit, 
• Vannes Double block & bleed sortie ligne et 
sortie vers boucle étalonnage.

Vanne étalonnage
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FCV
Vanne export
EP   20682_a_F_ppt_01 ‐ Banc de comptage commercial 12
Échantillonneur automatique

10 000 grabs, 

Unités d’échantillon de 
1 ou 1,5 cm3 récupérées

Soit total de 10 ou 15 litres

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EP   20682_a_F_ppt_01 ‐ Banc de comptage commercial 13

Banc de comptage : Description  

 Chaque ligne comprend :
• Une vanne entrée,
• Un filtre avec mesure DP,
• Un tranquilliseur de débit,
• Un compteur (turbines recommandées) avec 2 détecteurs, 
• Capteurs de mesure Pression & Température,
• Vanne de contrôle du débit, 
• Vannes Double block & bleed sortie ligne et sortie vers boucle étalonnage

 Un échantillonneur automatique. 

 Une boucle étalonnage des compteurs avec vanne 4 voies.
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EP   20682_a_F_ppt_01 ‐ Banc de comptage commercial 14
Boucle étalon et sphère

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EP   20682_a_F_ppt_01 ‐ Banc de comptage commercial 15

Vanne 4 voies

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EP   20682_a_F_ppt_01 ‐ Banc de comptage commercial 16
Banc de comptage : Description  

 Collecteurs entrée et sortie.

 N+ 1 lignes de comptage (recommandé) 

 Chaque ligne comprend :
• Une vanne entrée,
• Un filtre avec mesure DP,
• Un tranquilliseur de débit,
• Un compteur (turbines recommandées) avec 2 détecteurs, 
• Capteurs de mesure Pression & Température,
• Vanne de contrôle du débit, 
• Vannes Double block & bleed sortie ligne et sortie vers boucle étalonnage

 Un échantillonneur automatique. 

 Une boucle étalonnage des compteurs. 

 Calculateur de volume général, calculateur d’étalonnage. 

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 Superviseur pour gestion et conduite du banc de comptage. 

 Imprimantes pour: alarmes, rapports d’étalonnage, tickets.

EP   20682_a_F_ppt_01 ‐ Banc de comptage commercial 17

Calculateurs et superviseur
 Le système logiciel du banc se compose de: 
• Calculateurs Lignes, calculateur étalonnage et système de supervision

 L'architecture du système intègre trois niveaux:
• Niveau 1 ‐ Calculateurs Lignes, calculateur étalonnage 
• Niveau 2 ‐ système de supervision et OPC (Process Control Object) Server 
en charge de collecter et transférer des données depuis / vers les autres 
niveaux 
• Niveau 3 – ICSS Integrated Control and Safety System 

 Chaque niveau reçoit et / ou transmet des informations, valeurs, 
mesures, résultats de calcul ...…

LINE #1 LINE #2 LINE #3 LINE #4 PROVER


FLOW FLOW FLOW FLOW FLOW
Niveau 1  COMPUTER COMPUTER COMPUTER COMPUTER COMPUTER

Supervisory
Computer

Niveau 2
OPC
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Server

Niveau 3 ICSS

EP   20682_a_F_ppt_01 ‐ Banc de comptage commercial 18
Calculateurs et superviseur

 Le Flow Metering Superviseur est principalement en charge de:

• Communiquer avec calculateurs de ligne / étalonnage via double 
redondante lien

• Fournir un interface calculateurs, boucle étalon et échantillonneur,

• Organise les étalonnages,
LINE #1 LINE #2 LINE #3 LINE #4 PROVER
• Imprime / sauvegarde les rapports, FLOW FLOW FLOW FLOW FLOW
COMPUTER COMPUTER COMPUTER COMPUTER COMPUTER

• Archive les alarmes / évènements,
Supervisory
Computer
• Communique avec ICSS via le Serveur OPC,

OPC
• Contrôle les débits( total / lignes ) en fonction des quantités à charger, Server

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• Contrôle changement de ligne sur détection d’un défaut
ICSS

EP   20682_a_F_ppt_01 ‐ Banc de comptage commercial 19

Turbine comptage : pâle hélicoïdale 

Volume     Vi = N / K    avec:

N nombre impulsions; 
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K :  K factor (étalonnage usine)

EP   20682_a_F_ppt_01 ‐ Banc de comptage commercial 20
Calcul Volume : Volume Indiqué
Étape 1 

Vi = N/K 
 Exemple :  

• Nombre impulsions N: 117 480 pulses 
• Compteur K facteur : 24 pulses / m3
• Volume indiqué  Vi = 117 480 / 24 =  4 895,00m3

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Étalonnage : calibration des compteurs 

 Calibration, étalonnage: opération qui établit sous des conditions spécifiées du 
site, relation entre valeurs indiquées par le compteur et valeur indiquée par le 
volume de référence de la boucle (aux conditions standards).

 Résultat d’étalonnage est un facteur ( Meter Factor ). 
MF = Volume standard boucle / Volume standard Compteur
MF = Vp std15°c / Vm std15°C   (Vp Volume Prover / Vm Volume Meter)
• Vm15 = V standard Meter =cNn/K0 x Ctlm x Cplm x Ctsm x Cpsm
• Vreference15 = V standard Prover = Vp std15°c = Vp x Ctlp x Cplp x Ctsp x Cpsp

 Résultat d’étalonnage des compteurs sont enregistrés dans des rapports 
d’étalonnage, analysés et archivés dans le dossier de métrologie du terminal.

 Fréquence étalonnage (recommandation): 
• Un par chargement
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• Puis ex. un par mois si démonstration de la stabilité du MF

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Boucle étalonnage : Description  

Equipements principaux: Détecteurs 
sphère
 Vanne 4 voies.

 2 gares de sphère dont une à 
ouverture rapide pour visite sphère.

 Longueur de stabilisation de débit.

 Volume étalon entre détecteurs 
passage de sphère.

 Détecteurs passage de sphère (4 recommandés et décalés).

 Capteurs de mesure Pression & Température.

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 FCV pour contrôle débit avant et pendant étalonnage compteur.

 Piquages entrée et sortie boucle pour calibration de la boucle étalon.

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Principe étalonnage compteur

 Mettre en série le compteur à étalonner avec  un volume étalon de référence. Ici un bac avec 2 détecteurs 
de passage d’un piston. Le piston se déplace:
• du détecteur 1 Volume = 0, 
• jusqu’au détecteur 2=  volume étalon
 Mesurer (N,P,T) du compteur et calculer le volume standard donné par le compteur
 Mesurer (P,T) du volume étalon et Calculer volume standard étalon ( Volume étalon est connu)
 Comparer les 2  volumes standard MF (Meter Factor) = Vétalon15 / Vm15 (rapport très proche de 1). 

Piston
Détecteur 2 
Volume étalon
= Vol référence 
Détecteur 1 

T P
T P
FT
N
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Calculateur
étalonnage 
m: meter (compteur)
N – Plm ‐ Tlm

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Principe étalonnage compteur

• Lancement de l’’étalonnage

Volume étalon=Volume référence

Détecteurs sphère 
TI PI

N
FT
N = 0 TI PI

Plm       Tlm Plp   Tlp
Calculateur

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étalonnage stand‐by
m: meter (compteur)
p: prover (boucle étalon)

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Principe étalonnage compteur

TI PI
FT
N ‐ Plm ‐ Tlm TI PI

• Début run d’étalonnage: Calculateur Plp ‐ Tlp


 Début enregistrement N nombre de  étalonnage fonctionne
tours compteur, Plm et Tlm
 Début enregistrement Plp et Tlp

TI PI
FT N plus enregistré TI PI

Plm       Tlm Plp   Tlp
Calculateur
• Fin run d’étalonnage: étalonnage stand‐by
 Fin enregistrement N, Plm et 
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Tlm
 Fin enregistrement Plp et Tlp
m: meter (compteur)
p: prover (boucle étalon)
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Étalonnage : Principe 

Sens : ALLER
Compteur Vanne 
Fermée
PDI
FT
TI PI

Détecteurs de sphère Sphère calibrée

Sens: RETOUR
Volume étalon de 
référence TI PI
Vanne 4 voies

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Boucle étalonnage 

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Étalonnage : Principe 

Sens : RETOUR
Compteur Vanne 
Fermée
PDI
FT
TI PI

Détecteurs de sphère

Volume étalon de 
référence TI PI
Vanne 4 voies
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Boucle étalonnage  Sphère calibrée

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Étalonnage : Principe 

 Volume étalon Vp est souvent 2 fois le volume de la boucle localisé entre 2 détecteurs. 
Soit un aller et retour de la sphère. 

 Vp est mesuré en usine puis périodiquement re‐mesuré sur site par un organisme agréé. 
(5 ans maxi)

 Incertitude sur le volume 0.03 à 0.05%.

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 Procédure Standard selon API MPMS: 5 runs consécutifs  acceptables Répétabilité entre 
les runs : < à 0.05 % .

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Étalonnage : Principe 

Exemple de résultats d’étalonnage :

 Résultats des runs             MF 
− 1     0.9999    
− 2 0.9997
− 3 1.0005
− 4 1.0004
− 5 1.0001
− 6 1.0003
− 7 1.0002

 Les 5 derniers runs sont OK 

 MF est 1.0003
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Calcul Volume : Volume Mesuré Vm
Étape 2
Vi = N/K             Vm = Vi x MF = N/K x MF
Exemple  :   
• Nombre impulsions N: 117 480 pulses 
• Compteur K facteur : 24 pulses / m3
• Volume indiqué  Vi = 117 480 / 24 =  4 895,00m3
• MF =  1.0003
• Vm = 4 896,46 m3

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Calcul Volume : Volume Standard V15
Étape 3
Vi = N/K (étape 1)            Vm = Vi x MF = N/K x MF (étape 2)
Vm std15°C  = N/K x MF x Ctlm x Cplm x … x …  (étape 3)
Exemple :   
• Nombre impulsions N: 117 480 pulses 
• Compteur K facteur : 24 pulses / m3
• Volume indiqué  Vi = 117 480 / 24 =  4 895,00m3
• MF =  1.0003
• Vm = 4 896,46 m3
• Ctlm 0.97585
• Cplm 1.00152
• Volume standard Vstd 15= 4 785,48 Sm3
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• Il y a aussi correction pour l’influence de T°C et P sur l’acier (steel) du 
compteur Ctsm x Cpsm.

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Échantillonneur automatique
Norme ISO 3171

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Schéma de principe échantillonneur automatique
• 10 000 grabs (unités d’échantillon) de 1 ou 1,5 cm3), 
Banc de comptage
• Soit total de 10 ou 15 litres récupérés à la fin du chargement
• Volume à charger est saisi dans le calculateur (ex: 950 000 bbls)
• Calculateur divise gvolume à charger par 10 000 (ex: 950 000/10 000 = 95 bbls)
• 1 unité d’échantillon est récupérée à chaque 95 bbls passés

1 impulsion envoyée / 95 bbls)
LI
1 unité d’échantillon 
récupérée / 95 bbls) Calculateur banc
Superviseur
Calcul: du Vol. chargé du  
Nbre unités d’échantillon du PF
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m: meter (compteur)
PF: Ferformance Factor
LI: Level Indicator
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Échantillonneur automatique: Equipements 

Containeur, réceptacle

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Montage échantillonneur

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Procédures  échantillonnage 

 Échantillons représentatifs pour analyse laboratoire et parties (terminal, client …) 
• Teneur en (eau & Sédiment) BSW par centrifugation 
− ou Teneur en eau (méthode distillation ou Karl Fisher) et Teneur en Sédiment 
• Masse Volumique 
• API gravity 
• Teneur en sel
• Point écoulement
• RVP , tension de vapeur
• Teneur en produits toxiques ….
 Échantillonneur automatique proportionnel au débit (donné par banc de comptage 1 prélèvement 
tous les X barils) 
 ou échantillonneur automatique proportionnel  au temps (affichage période en manuel 1 
prélèvement tous les X secondes).
 Échantillonnage automatique selon norme ISO 3171.   
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 Mode de prélèvement:  10 000  prélèvements de ( 1cc or 1.5 cc ) pendant toute la durée du 
chargement. Soit un volume total de 10  ou 15 litres.

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Procédures  échantillonnage
 Pas d’eau libre : eau est en suspension.  Test de profil :
 Échantillonnage à différents points.
 Bon mélange si vitesse du produit au point   Passage d’un produit avec Teneur en eau 
de prélèvement > 1.8 m/s. connue et vérification des teneurs aux 
différents points échantillonnés.

Mélangeur

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Procédures échantillonnage 

 Pas d’eau libre, eau en suspension. 

 Bon mélange si vitesse du produit au point de prélèvement > 1.8 m/s.

 Échantillonnage avec sonde localisée dans le milieu de la conduite. 
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Procédures échantillonnage (2/2)

 Pas d’eau libre, eau en suspension. 
 Bon mélange si vitesse du produit au point de prélèvement > 1.8 m/s.
 Échantillonnage avec sonde localisée dans le milieu de la conduite. 
 Échantillonnage sous pression pour éviter vaporisation. 
 Critère d’un bon fonctionnement de l’échantillonnage, suivi en continu du facteur de 
performance de l’échantillonneur. 
• 0.9 < Facteur de Performance < 1.1 
• Performance Factor PF à l’instant t = 
Volume théorique à t  / Volume échantillonné et mesuré à t
Volume théorique à t = nombre de prélèvement à t X volume du prélèvement (1 ou 1.5 cc)

 Ce suivi permet de détecter un mauvais fonctionnement le l’échantillonneur:
• Communication Calculateur Echantillonneur en défaut (pas de remplissage, PF augmente bien au‐
delà de 1)

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• Sonde d’échantillonnage bouchée (pas de remplissage, PF augmente bien au‐delà de 1)
• Sonde d’échantillonnage fuyarde, passante (remplissage rapide, PF diminue en deçà de 1)

EP   20682_a_F_ppt_01 ‐ Banc de comptage commercial 39
Comptabilité matière
Mise en œuvre de compteurs

RPCI. ‐ PP STT 01487 AF

Sommaire

 Classification et technologie des compteurs

 Ensemble de mesurage

 Réglementation

 Étalonnage et courbe d’erreur

 Le comptage haute précision

 La performance des compteurs


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RPCI. ‐ PP STT 01487 AF 2
Classification et technologie des compteurs

 Compteurs étanches
• Les compteurs sont dit étanches quand la fuite interne est
extrêmement limitée par des joints (ensembles de mesurage routiers
des station services).

 Compteurs volumétriques à fuite interne


• L’étanchéité est assuré par la viscosité du produit (étanchéité
capillaire)
• Ils sont notamment utilisés pour mesurer les HC liquides usuels à des
débits généralement inférieur à 300 m3/h.
• Ils sont peu sensibles aux variations de viscosité du produit

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RPCI. ‐ PP STT 01487 AF 3

Classification et technologie des compteurs
 Exemples de compteur volumétrique à fuite interne
• Les compteurs à palettes

• Les compteurs à roues ovales

• Les compteurs birotors


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RPCI. ‐ PP STT 01487 AF 4
Classification et technologie des compteurs
 Compteur‐turbines
• Le liquide provoque la rotation d’un organe mobile
à pales avec une vitesse proportionnelle au débit.
• Un dispositif électronique (double) enregistre le
nombre de tour et par conséquent le volume de
liquide qui a traversé le compteur.
• Un tranquilisateur,en amont, de la turbine
redresse la veine fluide dont la rotation fausserait
la mesure.

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RPCI. ‐ PP STT 01487 AF 5

Généralités

 Le mesurage des liquides en mouvement est appelé mesurage


dynamique par opposition au mesurage statique effectué par
jaugeage des réservoirs.

 Ce mesurage est rendu possible grâce l’utilisation de compteurs

 Les applications sont nombreuses:


• Stations‐service
• Distribution mesurée (camion citerne
• Chargement (camion‐citerne, wagon, navire,…)
• Comptage sur pipe
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RPCI. ‐ PP STT 01487 AF 6
Classification et technologie des compteurs

 Débitmètres à ultrasons
• Il s’agit de mesurer le temps de propagation, entre 2 sondes,
d’ultrasons produits par un quartz
• Les mesures de TAB et TBA permettent le calcul de la vitesse moyenne
du produit:

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• Certains appareils fonctionnent par
réflexion du signal acoustique:
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Classification et technologie des compteurs
 Compteur massiques à effet Coriolis
• Mesure directe du débit massique.
• Egalement utilisables pour la mesure de d
• Un tube en « U » est mis en oscillation
(bobine électromagnétique), le fluide suit le
mouvement du tube. © 2015 ‐ IFP Training

• Pour limiter la perte de charge, des fabricants


proposent la technologie de « tubes droits »

RPCI. ‐ PP STT 01487 AF 8
Ensemble de mesurage

 Pour donner des résultats satisfaisants, les compteurs doivent être


correctement installés, ils sont toujours associés à des équipements
complémentaires, ce qui constitue l’ensemble de mesurage:

• Une pompe d ’alimentation


• Un filtre
• Un dégazeur ou un purgeur
• Un compteur
• Un indicateur et/ou une
électronique de comptage

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• Des organes de commande
• Des dispositifs de sécurité

RPCI. ‐ PP STT 01487 AF 9

Ensemble de mesurage

 Banc de comptage : arrivée d’un pipe‐line en dépôt

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RPCI. ‐ PP STT 01487 AF 10
Ensemble de mesurage

 Élimination des solides


• Pour les compteurs volumétriques, la filtration requise est généralement
de 170 µm
• Pour les compteurs turbines la filtration requise est moins sévère

 Élimination des gaz


• Les dégazeurs sont nécessaires lorsque l’aspiration de la pompe peut être
en dépression
• Ils permettent l’élimination des bulles de gaz ou d’air

Le dégazeur est inefficace pour les produits très visqueux, 
il convient dans ce cas de concevoir l’installation pour que 
les entrées d’air soient impossibles

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RPCI. ‐ PP STT 01487 AF 11

Ensemble de mesurage

 Les purgeurs
• Ils sont utilisés sur des stockages en charge pour protéger les compteurs
contre les passages d’air à la mise en route ou lorsqu’il n’y a plus de
liquide
• Ils évacuent aussi les éventuelles poches de gaz

 Les condenseurs
• Ils permettent de condenser les gaz qui se forment à l’arrêt: installation
de GPL
• Ils sont associés à des vannes de maintien de pression placées en aval du
compteur: pression de maintien 1 bar au dessus de la TV du produit.
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RPCI. ‐ PP STT 01487 AF 12
Ensemble de mesurage
 Constante de mesure
• Pour que l’indication du compteur soit égale à la quantité distribuée, il faut que
le volume de liquide dans la tuyauterie soit le même avant et après la
distribution. C’est ce que l’on appelle la constante de mesure
• Ils faut que la tuyauterie soit toujours
− Complètement vide
− Ou complètement pleine

Distribution tuyauterie Distribution tuyauterie vide
pleine

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Solution 
interdite

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Ensemble de mesurage

 L’installation d’un clapet anti retour (clapet taré) parfaitement


étanche est nécessaire pour éviter l’entrée d’air par la vanne de
chargement lorsque l’installation est à l’arrêt

 Limitation et régulation de débit


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• Pour fonctionner correctement, un compteur doit être utilise dans une


gamme de débit bien définie comprise entre: Q minimum et Q maximum

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Réglementation

 Les compteurs utilisés pour des transactions commerciales sont


soumis à réglementation

 Pour satisfaire à cette réglementation, ils doivent faire l’objet d’une


autorisation de mise en service
 L’administration dont dépend l’installation vérifie périodiquement
(1 fois/an) que la courbe d’erreur du compteur se situe bien à
l’intérieur de la tolérance légale

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Etalonnage et courbe d’erreur

 L’étalonnage est la détermination expérimentale de l’erreur de


justesse pour un certain nombre de valeurs de la grandeur à mesurer

 Pour un compteur, l’erreur de justesse est définie par:


Vc = volume lu sur le compteur
Vv = volume vrai du liquide ayant traversé le compteur

 On établit les courbes d’erreur en fonction du débit : courbes


d’étalonnage.
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Méthode d’étalonnage

 La détermination du volume vrai Vv est établie à partir d’un


étalon de référence dont les indications sont éventuellement
corrigées pour obtenir les conditions de température et de
pression régnant dans le compteur

 Les principaux moyens d’étalonnage sont:


• La jauge étalon
• Le tube étalon
• Le piston étalon
• La station d’étalonnage centralisée

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Méthode d’étalonnage

 Jauges‐étalon
• Elles sont couramment utilisées pour l’étalonnage des compteurs
(jusqu’à 200 m3/h).
• Pour l’étalonnage des compteurs de chargement des camions‐
citernes, elles ont généralement un volume de 5.000 l
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RPCI. ‐ PP STT 01487 AF 18
Méthode d’étalonnage

 Tubes‐étalon
• Il permettent de vérifier sous la pression d’essai, les compteurs sans qu’il soit
nécessaire d’arrêter l’écoulement, ils prennent le relais de la jauge‐étalon
lorsque:
− Le débit est important (jauge de trop grand volume)
− Produits spéciaux tels que GPL, FOL,..
− Compteur utilisé de façon permanente
− Le comptage se fait par un turbine: la turbine doit être étalonnée en continu
(sans arrêt de l’écoulement)

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Méthode d’étalonnage

 Tubes‐étalon (suite)
• Les tubes‐étalons peuvent être unidirectionnel ou bidirectionnel dans ce cas,
la sphère se déplace à l’intérieur du tube dans les 2 sens :
Emetteur d’impulsion

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Méthode d’étalonnage

 Pistons‐étalon (suite)
• Le volume de référence est déterminé par la course constante d’un piston
• L’intérêt est d’avoir un encombrement réduit, c’est pourquoi ils sont appelés
« compact provers »
• Leur volume de référence est beaucoup plus faible, il nécessite la méthode du
double chronomètre.

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Méthode d’étalonnage

 Station d’étalonnage centralisée


• Lorsque les débits d’utilisation sont supérieurs à 700m3/h (jusqu’à 4000m3/h
ou lorsque les contraintes d’exploitation l’exigent, les mesureurs sont
démonté et envoyés dans des stations d’étalonnage

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Comptage haute précision

 Les systèmes à microprocesseurs ont permis de réaliser des comptages


dits de « haute précision » qui effectuent les corrections suivante:

• Calcul du volume à 15°C en fonction 
de la masse volumique mesurée
• Correction de la dilatation du 
compteur en fonction de la 
température et de la pression
• Correction de compressibilité du 
produit
• Correction de l’erreur du compteur 
en fonction du débit ou du rapport 
débit/viscosité

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La performance des Compteurs

 La performance d’un compteur dépend avant tout de son installation,


de la fréquence et de la précision de son étalonnage

 L’objectif fixé est généralement:


• Comptage sur oléoducs: ±3‰= ± 0,3 %
• Autres ensembles de mesurage hors GPL: ± 5 ‰ = ± 0,5 %
• Comptage de GPL: ± 10 ‰ = ±1%
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