Electrocinétique
Réalisé Par :
MOHAMMED
EL MONADY
N°30
Encadré Par :
Mr BENBOUYA
GEII.
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Sommaire
- Introduction
A L’AIDE DE L’OHMMETRE
PAR LA METHODE VOLTAMPERMETRIQUE
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Introduction :
L'électrocinétique est la branche de la physique qui a pour
objet l'étude du courant électrique. Selon leur nature, les
applications pratiques sont classées dans les domaines de :
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M1 : INITIATION AUX APPAREILS DE MESURE
APPLICATION : MESURE DE DEPHASAGE A
L’OSCILOCOPE
1) Utilisation de l’oscilloscope.
L’oscilloscope :
– L’oscilloscope est utilisé en mesure physique pour l'observation des grandeurs
fréquence.
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Un générateur de basses fréquences est un appareil utilisé dans le domaine de
Signal carré :
- Un signal carré est une sorte d'onde non–sinusoïdale que l'on rencontre le plus
𝐔𝐦𝐚𝐱
≈1 on déduit que Umax = Ueff
𝐔𝐞𝐟𝐟
Conclusion :
Le rapport Umax / Ueff de la valeur maximale d’une tension carré à sa valeur
efficace est constant aux incertitudes de mesure près. La valeur maximale Umax
d’une tension carré est égal sa valeur efficace Ueff .
Signal sinusoïdale :
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Un signal sinusoïdal est un signal (onde) dont l’amplitude, observée à un endroit
précis, est une fonction sinusoïdale du temps.
La fonction sinus est une fonction qui permet de calculer le sinus d’un angle à
partir de la valeur de cet angle. Une sinusoïde est la forme que prend cette
fonction.
𝐔𝐦𝐚𝐱
= 𝟏. 𝟒𝟏 = √2 On déduit que Umax = √2Ueff
𝐔𝐞𝐟𝐟
On obtient la même valeur par la méthode théorique :
En courant alternatif, cette relation est vraie à chaque instant et on peut écrire :
p(t) = u(t)² /R.
u(t) = Umax .sin ω(t), avec ω = 2π.f = 2π/T (f étant la fréquence de la tension
alternative sinusoïdale). En remplaçant dans la formule précédente u(t) par
Umax.sin.ω(t) , on obtient : U²= 1/T . ∫T0 [Umax .sin ωt]². dt
Conclusion :
Le rapport Umax / U de la valeur maximale d’une tension sinusoïdale à sa valeur
efficace est constant aux incertitudes de mesure près. La valeur maximale
Umax d’une tension sinusoïdale est proportionnelle à sa valeur efficace U. Dans
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le cas d'une tension sinusoïdale, le coefficient de proportionnalité vaut √𝟐 :
On peut donc écrire :
Umax = U. √𝟐
Signal triangulaire :
Un signal triangle est une sorte d'onde non sinusoïdale que l'on rencontre le
plus souvent en électronique ou dans le cas du traitement du signal. Il est
périodique, linéaire par morceaux et continu. Tout comme le signal carré, il ne
contient que des harmoniques impairs.
- Après la réalisation de montage (signal triangle), on mesure la tension efficace
Umax=0. 625V
𝐔𝐦𝐚𝐱
= 𝟏. 𝟕𝟑 = √3 On déduit que Umax = √3Ueff
𝐔𝐞𝐟𝐟
Conclusion :
Le rapport Umax / U de la valeur maximale d’une tension triangulaire à sa
valeur efficace est constant aux incertitudes de mesure près. La valeur
maximale Umax d’une tension triangulaire est proportionnelle à sa valeur
efficace U. Dans le cas d'une tension triangulaire, le coefficient de
proportionnalité vaut √𝟑 :
On peut donc écrire :
Umax = U. √𝟑
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2) Mesure de déphasage à l’aide de l’oscilloscope :
Mesure du déphasage φ :
Pour Rr = 100 Ω
On utilisant les deux courbes pour déterminé ∆T
On obtient que : ∆T = x . calibre=50 s
T = X . calibre T= 50 *10 s
On déduire φ :
2π.∆T 2π.50
φ= = = 0.62rad
𝐓 𝟏𝟎∗𝟓𝟎
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Pour Rr = 200 Ω
On utilisant les deux courbes pour déterminé ∆T
On obtient que : ∆T = x . calibre=42.5 s
T = X . calibre T= 50 *10 s
On déduire φ :
2π.∆T 2π.42.5
φ= = = 0.52rad
𝐓 𝟏𝟎∗𝟓𝟎
* Méthode en Lissajous :
On passe en mode X-Y dans l’oscilloscope on obtient une
ellipse sur l’écran Comme le montre l'image suivante :
Pour Rr = 100 Ω
On déduire φ :
AA′ 1.2
On a Sin(φ) = = =0.6
𝐁𝐁′ 𝟐
Donc φ = ArcSin(0,6) = 0.64rad
Pour Rr = 200 Ω
On déduire φ :
AA′ 1
On a Sin(φ) = = =0.5
𝐁𝐁′ 𝟐
Donc φ = ArcSin(0,5) = 0.52rad
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*Méthode de Fresnel :
La représentation de l’impédance Z du circuit R,L en série sur
le diagramme de Fresnel est le suivante :
Pour Rr = 100 Ω
On a Rr=100 et RL=350 Ω
On déduire φ :
L.ɯ L.2π.f 1.2π.50
On a Tan(φ) = = = = 𝟎. 𝟔𝟗
𝐑 𝐑 𝟑𝟓𝟎+𝟏𝟎𝟎
Conclusion :
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M2 : MESURE DE PUISSANCE EN COURANT MONOPHASE
I) Mesure préliminaire
Après la réalisation de montage, on mesure la tension par le voltmètre, le
courant par l'ampèremètre, la puissance active par le wattmètre et on
trouve :
𝐜∗𝐧 𝐜∗𝐧 𝐜∗𝐧∗𝐜
I= 𝒏𝟎
=3.5 A , U = 𝒏𝟎
=220V, f= 50 Hz, 𝛚 = 2πf =314, P= 𝒏𝟎
=134.75 w
𝐔 𝟐𝟐𝟎
On a U = Z.I et Z= L.𝛚 U= I.L.𝛚 L= 𝐈.𝛚
= 𝟑.𝟓∗𝟑𝟏𝟒
= 0.2 H
𝐑𝐛 𝐏 𝐑𝐛 𝐏.𝐋.𝛚 𝟏𝟑𝟒.𝟕𝟓∗𝟎.𝟐∗𝟑𝟏𝟒
On a P=U.I. cos (φ) et cos (φ) = donc = 𝐙
Rb = = =11 Ω
𝐙 𝐔.𝐈 𝐔.𝐈 𝟐𝟐𝟎∗𝟑.𝟓
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Finalement en trouve :
Rb= 11 Ω et L = 0.2 H
𝐜∗𝐜∗𝐧 𝟓∗𝟐𝟒𝟎∗𝟏𝟔
1) A l’aide d’un wattmètre : P = = = 160 w
𝒏𝟎 𝟏𝟐𝟎
𝐜∗𝐧
Mesure de courant : I = =1.625 A
𝒏𝟎
𝐜∗𝐧
Mesure de tension : U= =220V.
𝒏𝟎
Rt = R + Rb = 50 + 11 = 61 Ω
Conclusion :
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M3 : MESURE DE RESISTANCES
- A L’AIDE DE L’OHMMETRE
- PAR LA METHODE VOLTAMPERMETRIQUE
But : cette manipulation a pour objectif est de mesurer une résistance R en appliquant :
La loi d’ohm
en utilisant un ohmmètre
Introduction :
Un appareil de mesure perturbe le circuit. En effet, un ampèremètre possède une
résistance interne et introduit une chute de tension dans un circuit lorsqu’il est
courant du fait de sa résistance interne qui n’est pas infini. Ces perturbations
génèrent des erreurs systématiques sur les mesures que l’on peut calculer et
éliminer.
Tableau de résultat :
Ces erreurs accidentelles que l’on vient d’estimer ne peuvent être corrigées,
elles sont dues à la précision des appareils.
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la traversant (multimètre en position ampèremètre). A l’aide de la loi d’ohm (U=RI
Donc, nous allons comparer deux méthodes de mesure (montages courte et longue
systématiques).
Tableau de résultat :
Valeur de R Uv (V) I (mA) Rm=ua/I (Ω) ∆ R=| Rm-R | ∆ R/ Rm %
( Ω)
R1=10 5 0.17 12 2 16
R2=100 5 40 125 25 20
On constate que l'erreur systématique introduite par la résistance de 10Ω est
plus précise que celle de 100 Ω.
Le montage courte dérivation est donc adapté aux petites résistances
comparées à la résistance interne du voltmètre (R<<Rv).
2.2) Montage amont (longue dérivation) :
Détermination de l’erreur systématique introduit par l’ampèremètre dans le
montage longue dérivation.
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Tableau de résultat :
Valeur de R Uv (V) I (mA) Rm=ua/I (Ω) ∆ R=| Rm-R | ∆ R/ Rm %
(Ω)
R1=10 5 350 14.3 4.3 30
R2=100 5 51 98 2 2
Conclusion :
- Sur l'exemple de la mesure de résistance (hors circuit partie 1, ou dans un
de la première partie).
deuxième partie).
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M4 : RELEVEMENT FACTEUR DE PUISSANCE
P 80
P = U.I.cos(ϕ) : cos(ϕ) = =
𝐔.𝐈 𝟑∗𝟐𝟐𝟎
ϕ ‘ = ArcCos(0.8)= 0.64
f= 50 Hz 𝛚 = 2πf =314
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Finalement C ≈35 µF
𝐜∗𝐜∗𝐧
D’après le wattmètre la valeur de la puissance active : P= = = 180 w
𝒏𝟎
𝐏 𝟏𝟖𝟎
Donc cos(ϕ) = = = 0.82 < 1
𝑼.𝑰 𝟐𝟐𝟎∗𝟏
Conclusion :
Passer d’une valeur cos (φ1) < 0.8 à une autre valeur cos (φ1) < 1
qui produisent l’énergie réactive dont les récepteurs ont besoin localement et
facteur de puissance.
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M5 : MESURE DES TENSIONS ET INTENSITES
EN COURANT THRIPHASE
Montage étoile :
En étoile, chaque dipôle est soumis à la tension simple V et est
traversé par le courant en ligne I.
𝐔 𝟑𝟖𝟎
= = √𝟑 𝐔 = √𝟑. 𝐕
𝐕 𝟐𝟐𝟎
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Autre méthode : U 2V cos 30 soit U 2V
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finalement : UV 3
I 1 I 2 I 3 I J 0.11A
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On déduit donc : dans le couplage étoile l'intensité du courant de ligne
égale à l’intensité du courant dans la phase.
Le courant dans le fil neutre est nul. Le fil neutre n’est donc pas nécessaire.
On déduit que pour un système triphasé équilibré, le fil neutre ne sert à rien.
Montage triangle :
phase (on retrouve les mêmes représentations de Fresnel que pour les
tensions).
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