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Compte Rendu

Electrocinétique
Réalisé Par :
 MOHAMMED
EL MONADY
N°30

Encadré Par :
 Mr BENBOUYA

GEII.

1
Sommaire

- Introduction

Manipulation 1 : INITIATION AUX APPAREILS


DE MESURE APPLICATION : MESURE DE
DEPHASAGE A L’OSCILOCOPE

Manipulation 2 : MESURE DE PUISSANCE EN


COURANT MONOPHASE

Manipulation 3 : MESURE DE RESISTANCES :

 A L’AIDE DE L’OHMMETRE
 PAR LA METHODE VOLTAMPERMETRIQUE

Manipulation 4 : RELEVEMENT FACTEUR DE


PUISSANCE
Manipulation 5 : MESURE DES TENSIONS
ET INTENSITES EN COURANT THRIPHASE

2
Introduction :
L'électrocinétique est la branche de la physique qui a pour
objet l'étude du courant électrique. Selon leur nature, les
applications pratiques sont classées dans les domaines de :

L’électrotechnique : le courant électrique est


essentiellement utilisé comme véhicule de l'énergie, les
puissances mises en jeu sont importantes.

L’électronique : le courant électrique est essentiellement


utilisé comme véhicule de l'information, les puissances mises
en jeu sont en général faibles.

En électrocinétique, on distingue les régimes continus, dans


lesquels toutes les grandeurs électriques sont indépendantes
du temps, des régimes sinusoïdaux pour lesquels les
grandeurs électriques sont des fonctions sinusoïdales du
temps.

Ces deux régimes sont dits permanents.

La durée, limitée dans le temps, pendant laquelle un circuit


passe d'un régime permanent à un autre est appelée régime
transitoire.

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M1 : INITIATION AUX APPAREILS DE MESURE
APPLICATION : MESURE DE DEPHASAGE A
L’OSCILOCOPE

But : l’objet de ce TP est de familiariser avec le matériel actuellement utilisé en électricité :


oscilloscope, fréquencemètre, multimètres numériques.

1) Utilisation de l’oscilloscope.

 Figure : coupe longitudinale d’un oscilloscope.

L’oscilloscope :
– L’oscilloscope est utilisé en mesure physique pour l'observation des grandeurs

variant rapidement dans le temps. C’est un voltmètre amélioré, tandis qu’un

voltmètre il permet de mesurer des valeurs quadratiques moyennes des tensions

sinusoïdales ou continues (valeurs efficaces). L’oscilloscope donne des valeurs

instantes des tensions el les visualisant sur un écran oscilloscope en fonction du

temps. C’est un appareil qui permet de mesurer la fréquence des tensions

périodiques ainsi que le déphasage entre deux tensions périodiques de même

fréquence.

Générateur de basses fréquences (GBF) :

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Un générateur de basses fréquences est un appareil utilisé dans le domaine de

l'électronique à des fins de test ou de dépannage de cartes électroniques. Un GBF

permet de délivrer un signal avec la fréquence désirée sous forme de sinusoïdes, de

créneaux, ou de triangles. Ce signal peut être observé grâce à un oscilloscope en

effectuant un simple montage électrique.

Signal carré :

- Un signal carré est une sorte d'onde non–sinusoïdale que l'on rencontre le plus

souvent en électronique ou dans le cas du traitement du signal. Un signal carré

idéal alternerait régulièrement et instantanément entre deux niveaux.

- Après la réalisation de montage (signal carré), on mesure la tension efficace

par voltmètre, la fréquence par l’oscilloscope et on trouve :

T= 4.10-3 s, F=1/T= 250Hz, Ueff=0.998 V

- D’après oscilloscope la valeur maximale d’une tension carré : Umax= 1V

Donc, nous comparons la valeur maximale et efficace de la tension :

𝐔𝐦𝐚𝐱
≈1  on déduit que Umax = Ueff
𝐔𝐞𝐟𝐟
Conclusion :
Le rapport Umax / Ueff de la valeur maximale d’une tension carré à sa valeur
efficace est constant aux incertitudes de mesure près. La valeur maximale Umax
d’une tension carré est égal sa valeur efficace Ueff .

Signal sinusoïdale :

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Un signal sinusoïdal est un signal (onde) dont l’amplitude, observée à un endroit
précis, est une fonction sinusoïdale du temps.

La fonction sinus est une fonction qui permet de calculer le sinus d’un angle à
partir de la valeur de cet angle. Une sinusoïde est la forme que prend cette
fonction.

- Après la réalisation de montage (signal sinusoïdale), on mesure la tension

efficace par voltmètre, la fréquence par l’oscilloscope et on trouve :

T= 6.10-3 s, F=1/T= 167Hz, Ueff=0.7 V

- D’après oscilloscope la valeur maximale d’une tension sinusoïdale : Umax= 1V

Donc, nous comparons la valeur maximale et efficace de la tension :

𝐔𝐦𝐚𝐱
= 𝟏. 𝟒𝟏 = √2  On déduit que Umax = √2Ueff
𝐔𝐞𝐟𝐟
On obtient la même valeur par la méthode théorique :

On a la puissance absorbée en courant continu est P = R.I² = U² /R.

En courant alternatif, cette relation est vraie à chaque instant et on peut écrire :
p(t) = u(t)² /R.

L’énergie absorbée par la résistance de valeur R sur une période T a pour


expression : E = (U2 /R).T en tension continue.

E = 1/R ∫T0 u(t)².dt en tension alternative.

D’après la définition de la tension efficace, on peut donc écrire :

U² = 1/T ∫T0 u(t)².dt . Dans le cas d’une tension alternative sinusoïdale :

u(t) = Umax .sin ω(t), avec ω = 2π.f = 2π/T (f étant la fréquence de la tension
alternative sinusoïdale). En remplaçant dans la formule précédente u(t) par
Umax.sin.ω(t) , on obtient : U²= 1/T . ∫T0 [Umax .sin ωt]². dt

 U²= ( U²max /T). ∫T0 sin²ωt. dt , avec sin²ωt = (1-cos2ωt)/2


  D’où U² = ( Umax² /T).[(t/2) – (sin 2ωt/4ω) ]T0 Soit U² = (U² max /T) .(T/2)
 U²= Umax² /2 .  U = Umax . √𝟐 .

Conclusion :
Le rapport Umax / U de la valeur maximale d’une tension sinusoïdale à sa valeur
efficace est constant aux incertitudes de mesure près. La valeur maximale
Umax d’une tension sinusoïdale est proportionnelle à sa valeur efficace U. Dans

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le cas d'une tension sinusoïdale, le coefficient de proportionnalité vaut √𝟐 :
On peut donc écrire :
Umax = U. √𝟐

Signal triangulaire :

Un signal triangle est une sorte d'onde non sinusoïdale que l'on rencontre le
plus souvent en électronique ou dans le cas du traitement du signal. Il est
périodique, linéaire par morceaux et continu. Tout comme le signal carré, il ne
contient que des harmoniques impairs.
- Après la réalisation de montage (signal triangle), on mesure la tension efficace

par voltmètre, la fréquence par l’oscilloscope et on trouve :

T= X . calibre 1.78.10-3 s, F=1/T= 561Hz, Ueff=0.36 V

- D’après oscilloscope la valeur maximale d’une tension triangulaire :

Umax=0. 625V

Donc, nous comparons la valeur maximale et efficace de la tension :

𝐔𝐦𝐚𝐱
= 𝟏. 𝟕𝟑 = √3  On déduit que Umax = √3Ueff
𝐔𝐞𝐟𝐟

Conclusion :
Le rapport Umax / U de la valeur maximale d’une tension triangulaire à sa
valeur efficace est constant aux incertitudes de mesure près. La valeur
maximale Umax d’une tension triangulaire est proportionnelle à sa valeur
efficace U. Dans le cas d'une tension triangulaire, le coefficient de
proportionnalité vaut √𝟑 :
On peut donc écrire :
Umax = U. √𝟑

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2) Mesure de déphasage à l’aide de l’oscilloscope :

Le déphasage entre deux ondes est la différence entre leurs phases.


Souvent, on mesure cette différence de phases à un même instant pour les
deux ondes, mais pas toujours au même endroit de l'espace.
Dans l’installation industrielles le déphasage est généralement est un
déphasage retard du courant sur la tension.

Mesure du déphasage φ :

* Méthode directe : par l’oscillogramme :

Pour Rr = 100 Ω
On utilisant les deux courbes pour déterminé ∆T
On obtient que : ∆T = x . calibre=50 s
T = X . calibre  T= 50 *10 s
On déduire φ :
2π.∆T 2π.50
φ= = = 0.62rad
𝐓 𝟏𝟎∗𝟓𝟎

8
Pour Rr = 200 Ω
On utilisant les deux courbes pour déterminé ∆T
On obtient que : ∆T = x . calibre=42.5 s
T = X . calibre  T= 50 *10 s
On déduire φ :
2π.∆T 2π.42.5
φ= = = 0.52rad
𝐓 𝟏𝟎∗𝟓𝟎
* Méthode en Lissajous :
On passe en mode X-Y dans l’oscilloscope on obtient une
ellipse sur l’écran Comme le montre l'image suivante :

Pour Rr = 100 Ω
On déduire φ :
AA′ 1.2
On a Sin(φ) = = =0.6
𝐁𝐁′ 𝟐
Donc φ = ArcSin(0,6) = 0.64rad
Pour Rr = 200 Ω
On déduire φ :
AA′ 1
On a Sin(φ) = = =0.5
𝐁𝐁′ 𝟐
Donc φ = ArcSin(0,5) = 0.52rad

9
*Méthode de Fresnel :
La représentation de l’impédance Z du circuit R,L en série sur
le diagramme de Fresnel est le suivante :

Pour Rr = 100 Ω
On a Rr=100 et RL=350 Ω
On déduire φ :
L.ɯ L.2π.f 1.2π.50
On a Tan(φ) = = = = 𝟎. 𝟔𝟗
𝐑 𝐑 𝟑𝟓𝟎+𝟏𝟎𝟎

Donc φ = ArcTan(0,69) = 0.61rad


Pour Rr = 200 Ω
On déduire φ :
On a Rr=200 et RL=350 Ω
On déduire φ :
L.ɯ L.2π.f 1.2π.50
On a Tan(φ) = = = = 𝟎. 𝟓𝟕
𝐑 𝐑 𝟑𝟓𝟎+𝟐𝟎𝟎
Donc φ = ArcTan(0,57) = 0.52rad

Conclusion :

- Les valeurs de φ sont compatibles par les trois méthodes.


-Lorsque la résistance augmenté le déphasage diminue.

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M2 : MESURE DE PUISSANCE EN COURANT MONOPHASE

But : le but de ce TP se manifeste dans le fait de mesurer la puissance active


consommée par un récepteur.
Introduction :
Une machine électrique utilisant le courant
alternatif (moteur, lampe, transformateur,...) consomme
trois puissances :
• Une puissance active notée P.
• Une puissance réactive notée Q.
• Une puissance apparente notée S.
La puissance active se transforme intégralement
en puissance mécanique (travail) et en chaleur (pertes).
La puissance réactive apparaît lorsque l'installation contient
des récepteurs inductifs et des récepteurs
capacitifs (condensateurs, ...).
La puissance apparente correspond à la somme
vectorielle des deux puissances précédentes
(active et réactive).
C'est la puissance que demande un récepteur et qui
est délivrée par un générateur.

I) Mesure préliminaire
Après la réalisation de montage, on mesure la tension par le voltmètre, le
courant par l'ampèremètre, la puissance active par le wattmètre et on
trouve :
𝐜∗𝐧 𝐜∗𝐧 𝐜∗𝐧∗𝐜
I= 𝒏𝟎
=3.5 A , U = 𝒏𝟎
=220V, f= 50 Hz, 𝛚 = 2πf =314, P= 𝒏𝟎
=134.75 w

𝐔 𝟐𝟐𝟎
On a U = Z.I et Z= L.𝛚  U= I.L.𝛚  L= 𝐈.𝛚
= 𝟑.𝟓∗𝟑𝟏𝟒
= 0.2 H

𝐑𝐛 𝐏 𝐑𝐛 𝐏.𝐋.𝛚 𝟏𝟑𝟒.𝟕𝟓∗𝟎.𝟐∗𝟑𝟏𝟒
On a P=U.I. cos (φ) et cos (φ) = donc = 𝐙
 Rb = = =11 Ω
𝐙 𝐔.𝐈 𝐔.𝐈 𝟐𝟐𝟎∗𝟑.𝟓

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Finalement en trouve :

Rb= 11 Ω et L = 0.2 H

II) La puissance active consommée par le montage


suivant avec trois méthodes :

𝐜∗𝐜∗𝐧 𝟓∗𝟐𝟒𝟎∗𝟏𝟔
1) A l’aide d’un wattmètre : P = = = 160 w
𝒏𝟎 𝟏𝟐𝟎

2) L’utilisation d’un cosphimètre :

𝐜∗𝐧
Mesure de courant : I = =1.625 A
𝒏𝟎

𝐜∗𝐧
Mesure de tension : U= =220V.
𝒏𝟎

Mesure de cos (φ) = 0.45

 La puissance est égale : P= U.I. cos (φ) = 1.625*220*0.45=160w

1) Par la mesure de la résistance totale et du courant I :

Rt = R + Rb = 50 + 11 = 61 Ω

La puissance est égale : P= Rt.I²= 61* 1.625²=160 w

Conclusion :

- Les valeurs de la puissance sont compatibles par les trois méthodes.

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M3 : MESURE DE RESISTANCES

- A L’AIDE DE L’OHMMETRE
- PAR LA METHODE VOLTAMPERMETRIQUE
But : cette manipulation a pour objectif est de mesurer une résistance R en appliquant :
 La loi d’ohm
 en utilisant un ohmmètre
Introduction :
Un appareil de mesure perturbe le circuit. En effet, un ampèremètre possède une

résistance interne et introduit une chute de tension dans un circuit lorsqu’il est

placé en série. De même, un voltmètre placé en dérivation introduit une chute de

courant du fait de sa résistance interne qui n’est pas infini. Ces perturbations

génèrent des erreurs systématiques sur les mesures que l’on peut calculer et

éliminer.

1) Mesures à l’aide d’un ohmmètre :


Utilisé en mode ohmmètre, il permet une mesure directe de résistances hors
circuit.

Tableau de résultat :

Valeur de R (Ω) R m (Ω ) ∆ R=| Rm-R | ∆ R/ Rm %


R1=10 13 3 23
R2=100 90 10 11
 On conclure que la résistance de 100Ω est plus précise que celle de 10 Ω.

 Ces erreurs accidentelles que l’on vient d’estimer ne peuvent être corrigées,
elles sont dues à la précision des appareils.

2) Mesures par la méthode volumétrique :


Lorsque la résistance est alimentée au sein d’un circuit, l’utilisation d’un ohmmètre

n’est plus envisageable. La mesure de la résistance se fait de façon indirecte :

mesure de la tension à ses bornes (multimètre en position voltmètre) et du courant

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la traversant (multimètre en position ampèremètre). A l’aide de la loi d’ohm (U=RI

en convention récepteur), on en déduit la résistance.

Donc, nous allons comparer deux méthodes de mesure (montages courte et longue

dérivation) afin de déterminer à quelle catégorie de résistances elles sont

adaptées (détermination et comparaison des erreurs accidentelles et

systématiques).

2.1) Montage aval (Courte dérivation) :


Détermination de l’erreur systématique introduit par le voltmètre dans le montage
court dérivation.

Tableau de résultat :
Valeur de R Uv (V) I (mA) Rm=ua/I (Ω) ∆ R=| Rm-R | ∆ R/ Rm %
( Ω)
R1=10 5 0.17 12 2 16
R2=100 5 40 125 25 20
 On constate que l'erreur systématique introduite par la résistance de 10Ω est
plus précise que celle de 100 Ω.
 Le montage courte dérivation est donc adapté aux petites résistances
comparées à la résistance interne du voltmètre (R<<Rv).
2.2) Montage amont (longue dérivation) :
Détermination de l’erreur systématique introduit par l’ampèremètre dans le
montage longue dérivation.

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Tableau de résultat :
Valeur de R Uv (V) I (mA) Rm=ua/I (Ω) ∆ R=| Rm-R | ∆ R/ Rm %
(Ω)
R1=10 5 350 14.3 4.3 30
R2=100 5 51 98 2 2

 On constate que l'erreur systématique introduite par la résistance de 100Ω est


plus précise que celle de 10 Ω.
 Le montage longue dérivation est donc adapté aux petites résistances
comparées à la résistance interne du voltmètre (R>>RA).

Conclusion :
- Sur l'exemple de la mesure de résistance (hors circuit partie 1, ou dans un

circuit alimenté partie 2).

- La mesure directe d’une résistance nécessite de la mettre hors circuit. Si

cela est possible, il s’agit de la méthode la plus rapide et pratique (objectif

de la première partie).

- Si l’on ne peut couper l’alimentation du circuit, la mesure indirecte d’une

résistance à l’aide de la loi d’ohm reste la seule possible.

- La détermination des erreurs systématiques (perturbation dues aux

résistances internes du voltmètre et de l’ampèremètre) et leur comparaison

aux erreurs accidentelles nous a permis de déterminer le type de montage

adapté à la mesure des grandes et des petites résistances (objectif de la

deuxième partie).

- Il faut alors choisir le montage qui minimisera les erreurs systématiques

introduites par les instruments de mesure.

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M4 : RELEVEMENT FACTEUR DE PUISSANCE

But : Rôle de condensateur

Introduction sur le condensateur :


Un condensateur est un composant électronique élémentaire, constitué de
deux armatures conductrices (appelées « électrodes ») en influence totale
et séparées par un isolant polarisable (ou « diélectrique »). Sa propriété
principale est de pouvoir stocker des charges électriques opposées sur
ses armatures.

Après la réalisation de montage, on mesure la tension par le voltmètre, le


courant par l'ampèremètre et on trouve :
𝐜∗𝐧 𝐜∗𝐧
I= = 3A ,U= = 220V
𝒏𝟎 𝒏𝟎

D’après le wattmètre la valeur de la puissance active : P = 80 w

On applique la relation de puissance active :

P 80
P = U.I.cos(ϕ)  : cos(ϕ) = =
𝐔.𝐈 𝟑∗𝟐𝟐𝟎

On déduit cos(ϕ) 0.12<0.8


Alors ϕ = ArcCos(0.12)= 1.44

On veut passer à cosϕ’ = 0,8 AR

ϕ ‘ = ArcCos(0.8)= 0.64

f= 50 Hz 𝛚 = 2πf =314

𝐏(𝐓𝐚𝐧𝐠 𝛟 − 𝐓𝐚𝐧𝐠𝛟′) P(𝐓𝐚𝐧𝐠 𝟏.𝟒𝟒− 𝐓𝐚𝐧𝐠 𝟎.𝟔𝟒)


C= =
𝛚𝐔 ² 𝟑𝟏𝟒∗𝟐𝟐𝟎²

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Finalement C ≈35 µF

On branche dans le montage un condensateur de C= 35 µF en

parallèle avec la charge et on calcule cos (ϕ) :

On a P = U.I. cos (ϕ)

Après la réalisation de montage, on mesure la tension par le voltmètre, le


courant par l'ampèremètre et on trouve :
𝐜∗𝐧 𝐜∗𝐧
I= =1 A ,U= =220V
𝒏𝟎 𝒏𝟎

𝐜∗𝐜∗𝐧
D’après le wattmètre la valeur de la puissance active : P= = = 180 w
𝒏𝟎

𝐏 𝟏𝟖𝟎
Donc cos(ϕ) = = = 0.82 < 1
𝑼.𝑰 𝟐𝟐𝟎∗𝟏

Conclusion :

On déduit par cette manipulation le rôle de condensateur :

Correction du facteur de puissance ; améliorant le cos (φ).

 Passer d’une valeur cos (φ1) < 0.8 à une autre valeur cos (φ1) < 1

 0.8 <cos (φ) <1

 La puissance réactive augmente (compensation de l’énergie réactive)

Donc, pour ce raison elle se fait par l’installation de batteries de condensateurs

qui produisent l’énergie réactive dont les récepteurs ont besoin localement et

partiellement, ce qui réduit l’énergie réactive fournie par le réseau : c’est le

principe de la compensation de l’énergie réactive ou de l’amélioration du

facteur de puissance.

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M5 : MESURE DES TENSIONS ET INTENSITES
EN COURANT THRIPHASE

But : Découvrir le courant triphasé et le type de montage dans un courant


triphasé (étoile & triangle)

Définition tensions triphasées :


Un système de tension triphasée est un ensemble de trois tensions alternatives, de
même valeur efficace, décalées l’une par rapport aux autres de 120°.

Un système triphasé peut servir à produire du monophasé (bipolaire)

• 220 V (entre un conducteur polaire et un conducteur neutre)

• 380 V (entre deux conducteurs polaires)

Montage étoile :
En étoile, chaque dipôle est soumis à la tension simple V et est
traversé par le courant en ligne I.

- D'après la mesure des tensions :

Les tensions simples entre le neutre et la phase égale :


𝐜∗𝐧
V1=V2=V3=V= = 220 volts
𝐧𝟎

Les tensions composées entre deux bornes de phases égales :


𝐜∗𝐧
U1=U2=U3=U= =380 volts
𝐧𝟎

 On déduit donc la relation entre la tension simple et la tension composée :

𝐔 𝟑𝟖𝟎
= = √𝟑  𝐔 = √𝟑. 𝐕
𝐕 𝟐𝟐𝟎

3
Autre méthode : U  2V cos 30 soit U  2V
2

finalement : UV 3

- D'après la mesure des courants des lignes :

I 1  I 2  I 3  I  J  0.11A 

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 On déduit donc : dans le couplage étoile l'intensité du courant de ligne
égale à l’intensité du courant dans la phase.

Montage étoile équilibré :


Lorsque les trois dipôles sont identiques.

Dans le cas général d’un système 4 fils on aura :

Si le système est équilibré soit

 Le courant dans le fil neutre est nul. Le fil neutre n’est donc pas nécessaire.

 On déduit que pour un système triphasé équilibré, le fil neutre ne sert à rien.

Montage étoile déséquilibré :

Lorsque les trois dipôles sont différents : I1  I 2  I 3  I N

Montage triangle :

En triangle, chaque dipôle est soumis à la tension

composée U et est traversé par le courant par phase J.

- D'après la mesure des courants :


𝐜∗𝐧
Les courant simples : I1=I2=I3=I= = 180 mA
𝐧𝟎
𝐜∗𝐧
Le courant composé égale : J1=J2=J3=J= = 104 mA
𝐧𝟎

On déduit donc la relation entre le courant simple et le courant


composée :
𝐈 𝟏𝟖𝟎
𝐉
= 𝟏𝟎𝟒 = √𝟑  𝐈 = √𝟑. 𝐉

Relation entre les valeurs efficaces du courant en ligne et du courant par

phase (on retrouve les mêmes représentations de Fresnel que pour les

tensions).

Montage triangle équilibré :


Comme il s’agit des mêmes impédances, i1  i2  i3  0 et j12  j23  j31  0

 Ici en aucun cas le fil neutre n’est nécessaire.

Montage triangle déséquilibré :

Comme il s’agit de différentes impédances I1  I 2  I 3  I N

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