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2019

UNIVERSITE MOHAMMED V – AGDAL- ECOLE SUPERIEURE DE


TECHNOLOGIE –salle- Année :2019/2020

Filière :E.T.E

Rapport de travaux pratique


de l’électricité

Réalisé par :

Mouhcine
maouhoub
Encadré par :

Mr.Benbouya
EST salé T.P/ l’électricité

Le but des travaux pratiques d’électricité est de maîtriser


l’utilisation des appareils de mesure à savoir : Oscilloscope,
multimètre, fréquencemètre…

Le rapport suivant présente les manipulations suivantes :

 Mesure de déphasage à l’oscilloscope.

 Mesure de puissance en courant monophasé.

 Mesure des résistances.

 Prélèvement du facteur de puissance

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EST salé T.P/ l’électricité

La science de l’électricité s’est peu à peu constituée à partir


de simples observations des phénomènes de la nature. La boussole
en est la première application.
Electricité est un ensemble des phénomènes dus aux charges
électriques au repos ou en mouvement. Lorsque ces charges sont
immobiles, elles engendrent des champs électriques qui peuvent
influencer les corps environnants; lorsque les charges sont en
mouvement, elles génèrent des champs magnétiques.

L’électricité se divise en plusieurs branches : l’électrostatique,


qui s’intéresse aux corps électrisés, sans circulation de courants;
l’électrocinétique, qui étudie les courants électriques de manière
générale; l’électrodynamique, qui traite plus particulièrement des
actions dynamiques entre courants électriques;
l’électromagnétisme, qui analyse les actions réciproques des
aimants et des courants; l’électronique, qui utilise la structure
granulaire de l’électricité pour échanger de l’information, ou
encore l’électrochimie, qui s’intéresse aux transformations
d’énergie électrique en énergie chimique et réciproquement.

On disait au siècle dernier, a multiplie les miracles. Elle


domine notre vie et ses applications sont utilises dans tous les
secteurs. Elle est née pourtant d'une simple observation il y a bien
longtemps.
La possibilité de produire à volonté de l’électricité fut acquise
seulement au XVIIe siècle (machines statiques de Guericke et
Huygens), et, au début du XVIIIe siècle, la découverte d’électricités
différentes permit de classer ce « fluide » en deux catégories :
l’électricité vitrée (positive), l’électricité résineuse (négative).

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EST salé T.P/ l’électricité

Au XVIIIe siècle, l’expérimentation est suffisamment


développée pour que l’on puisse échafauder les premières théories
et, par des expériences et des mesures de plus en plus précises,
passer du qualitatif au quantitatif (Cavendish et Coulomb).
Mais l’électricité statique que l’on produit, et qui fait l’objet
des recherches, ne peut plus amener de grands progrès. En 1800, la
découverte de la pile (Volta) permet d’obtenir des courants
électriques (électricité dynamique).
Alors se fait la jonction des deux catégories, électricité et
magnétisme dans l’électromagnétisme. Des lois rigoureuses sont
établies (Ampère et Ohm, même année, 1827) et l’on découvre les
courants d’induction (Foucault, vers 1850).
Parallèlement à ces recherches, une longue série
d’observations et d’expériences sur la conductibilité de l’électricité
dans les gaz conduit à la mise en évidence des phénomènes de
rayonnements. Ainsi sont découverts successivement les rayons
positifs (Goldstein), les rayons cathodiques (Hertz, J. Perrin,
J. J. Thomson, P. Lenard) puis les rayons X (Röntgen) , ces derniers
ouvrant la voie à des applications remarquables tant en médecine
que dans la connaissance de la constitution de la matière.
Les équations de Maxwell permettent la découverte des ondes
hertziennes (Hertz), à l’origine de la radiotechnique. Alors naît la
théorie de Lorentz (1892-1895) où, à l’échelle microscopique, on
associe aux charges en mouvement un champ électrique et un
champ magnétique.

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EST salé T.P/ l’électricité

Mesure de déphasage à l’oscilloscope

I- Oscilloscope :

Définition

Oscilloscope est instrument électronique qui


permet de visualiser les variations de tension, ou de
courant, d'un circuit électrique ou électronique au
cours du temps. Un faisceau d'électrons émis par un tube
cathodique, accéléré puis dévié par un champ électrique, frappe un écran
luminescent. La courbe représentative des variations de la grandeur mesurée se
dessine alors. Cette trace informe l'observateur sur la forme, la phase et la
fréquence du signal. Certains appareils peuvent fournir plusieurs courbes à la fois.
Les oscilloscopes sont largement utilisés dans les laboratoires industriels et
scientifiques pour tester et régler les équipements électroniques. Ils sont capables
de suivre des changements se produisant en l'espace de quelques milliardièmes de
seconde. Des convertisseurs spéciaux reliés à un oscilloscope peuvent convertir les
vibrations mécaniques, les ondes sonores et d'autres formes de mouvements
oscillatoires en impulsions électriques pouvant être observées sur l'écran du tube
cathodique. Contrairement à l'oscillographe, l'oscilloscope ne possède pas de
dispositif d'enregistrement de la courbe.

Le balayage d’un oscilloscope


Lorsque l’on allume un oscilloscope, apparaît au centre de l’écran un
point lumineux appelé spot. Si on enclenche le balayage de
l’oscilloscope, le spot se déplace de la gauche à la droite de l’écran.

Visualisation d’une tension continue


Branchons aux bornes d’un oscilloscope un générateur de tension
continue ; le spot dévie verticalement. Plus la tension appliquée est
grande, plus la déviation verticale est importante : la déviation verticale
est donc proportionnelle à la tension appliquée.

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EST salé T.P/ l’électricité

Le bouton de l’oscilloscope appelé « sensibilité verticale » (noté V/div) indique


à combien de volts correspond une division verticale. Il devient ainsi facile de
mesurer la tension appliquée aux bornes de l’oscilloscope.

Exemple : avec une sensibilité verticale réglée sur 2V/div, si le spot se


situe à 3 divisions verticales au-dessus de l’axe central, la tension
appliquée est 2 × 3 = 6 V.

Visualisation d’une tension alternative

Branchons maintenant aux bornes de l’oscilloscope un générateur de


tension alternative. La courbe obtenue n’est plus une ligne horizontale et
elle prend des valeurs positives et négatives. Comme dans le cas d’une
tension continue, la déviation verticale varie proportionnellement à la
tension du générateur. Différents types de tensions alternatives existent :
sinusoïdales, triangulaires ou en créneaux.

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II- Manipulation :

II-1- UTILISATION DE L’OSCILLOSCOPE :

On relie l'oscilloscope et le fréquencemètres et on utilise les signaux :


sinusoïdal, carré, triangulaire puis on mesure les paramètres à l'aide des
divers fonctions de l'oscilloscopes on les compares avec les valeurs
données par le fréquencemètres.

Démonstration de la relation entre Umax et Ueff :

On a la formule générale est: U eff = 1/T 0T U²(t) dt

Pour un signale carré Pour un signale triangulaire Pour le courant sinusoïdal


U²eff = 4/T0TU²(t)dt On a:U(t) = a t + b U(t) = Umax sin( t + )
= 1/T0T U²maxdt et pour t[0,T/4] Donc :
= U²max/T [T] a=4Umax/T ; b = 0 U² eff = 1/T 0T U²(t) dt
= U²max Alors : = U²max /T 0T sin2( t + ) dt
D’où : U(t) = 4 Umax t /T = U²max /2T 0T 1-cos(2( t + )) dt
D’autre part :
U eff = Umax U² eff = 4/T 0T/4U²(t)dt = U²max /T [T/2]
= (4/T)3 U²max 0T/4t2dt
= U²max/3 = U²max /2
D’où : D’où : Ueff = Umax/2
Ueff = Umax/3

Conclusion :
On a constaté après la comparaison qu’on a faite que les résultats
théoriques sont approximativement égaux aux résultats expérimentaux.

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II-2- MESURE DE DEPHASAGE A L’AIDE DE L’OSCILLOSCOPE :

L’objet de cette manipulation est de comprendre le fonctionnement


de l’oscilloscope, et par la suite déterminer le déphasage entre i(t) et v(t).

Pour cela on utilise principalement le matériel suivant :

 Un oscilloscope

 Un G.B.F

 Une Résistance

 Une bobine.
Schéma du montage

MESURE DIRECTE MESURE EN LISSAJOUS Théoriquement


On obtient le déphasage entre i(t) Sur l’écran d’oscilloscope on obtient
et u(t) par cette méthode à l’aide une ellipse de Lissajous ; la forme de
de la relation suivante : cette ellipse dépend du déphasage entre on a
i(t) et v(t). Pour les mêmes valeurs de la relation :
 = 2t/T R, on calcule le déphasage par : tg() = L/Rt
Avec
sin () =AB/H Rt = R + Rbobine

φ = 2π.f.L /R+Rb

CONCLUSION :
On a constaté que les mesures de déphasage par les différentes méthodes
précédentes sont égaux quelle que soit la valeur de R, avec une
incertitude du à l’opérateur et au matériel utilisé.

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Mesure de puissance en courant


monophasé
Dans ce TP, on va mesurer la puissance active consommée par un
récepteur, dans un réseau monophasé de tension efficace U et de
fréquence f=50Hz.

Définition : La puissance est effectivement consommée par le récepteur


est appelé puissance active, et s’exprime en watts, c’est la valeur
moyenne de la puissance instantanée P=UI, mise en jeu à chaque instant
dans le récepteur. On montre que si le déphasage entre le courant
traversant le récepteur et la tension à ses bornes a pour valeur la relation
entre P et S est :P=S.cosФ
S : puissance apparente.

I-Le premier montage :

On détermine L et Rb de la bobine :
U=235V et I=1,5A
Pour la puissance :
P=4,9*2,5*240 /120=24,5W

On a ω=314Rad/s

P=UIcos Ф c’est à dire cos Ф =P/UI donc cosФ =0,07

on a U =ZI donc Z=1156,67 Ω


Rb=Z.cos Ф donc Rb=11 Ω
L= Z.sinФ /ω donc L=0,497H

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II-le deuxième montage

Le calcul de la puissance :

Par la mesure directe le wattmètre donne P=110w


Dans la 2éme méthode on utilise le cosphimètre pour calculer la
puissance d’après la relation P=I U cosφ

Avec Ieff=1,36A
Ueff=235V
Cosφ=0,34
Donc
P=108,66w

3éme méthode par la mesure de la résistance totale :


On a RT =R +Rb
avec R=58 Ω
donc Rt=48,4+11=59,4 Ω

d’après la théorème de Boucherot :

Donc P=Rt*I²=59,4*(1,36)²

P=109,86w

Conclusion :

On a constaté que les résultats trouver par les trois méthodes


sont approximativement identiques si on prend en compte les
erreurs comprises lors de lecture sur les appareilles et les
approximation des calcules.

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MESURE DES RéSISTANCES :


A l’AIDE DE L’OHMMèTRE
Par le VOLTaMPERMETRIQUE

Cette manipulation a pour but de mesurer une résistance R en


appliquant la loi d’Ohm par deux méthodes différentes :
Par l’ohmmètre
Par la méthode voltampermètrique

I- Par l’ohmmètre

1- Etude théorique
On mesure la résistance R par un ohmmètre ;
La tension U est mesurée par un voltmètre ;
L ‘intensité I est mesurée par un ampèremètre ;
En déduire : R= U/I

2- Etude pratique :

Le schéma du montage :

a- Mesure à l’aide d’un ohmmètre :


Le montage réalisé est le suivant :
La valeur de R est donnée directement
par l’ohmmètre

b - Tableau de mesure R Rm( R =Rm- R/Rm


() ) R 
10 10.1 0,19 1,86%
9
0,81
100 99,19 0,23%
Conclusion :
Cette méthode est plus précise pour r=10, en général cette est
plus précise pour les faibles résistance.

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II - Méthode voltamperimétrique :

1-Montage courte dérivation du Montage Aval


I I
A
A
I
v
U R
v V

2-LES MESURES :

R() Uv(v) IA(mA) Rm() R=Rm-R R/Rm

10 4,65 460 10,1 0,1 1%


100 4,85 50 97 3 3,1%

Conclusion :
D’après les résultats obtenus du tableau de ce montage Aval, les petites
résistances ont une faible incertitude, par contre les grandes résistances
ont une incertitude assez grande (le rapport R/Rm augmente) .
On en déduit que la résistance est plus précise pour des petites valeurs de
R

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RELEVEMENT DU FACTEUR DE
PUISSANCE

Ce TP a pour but de relever le facteur de puissance et étudier la


puissance réactive en relation avec le facteur de puissance.

I-Caractéristiques du condenseur

Le condensateur est un composant passif qui se distingue de la


résistance tant par son usage et son fonctionnement que par sa fabrication
.
Le montage en parallèle d’un condensateur additionne l’inverse
des capacités .
Le montage en série d’un condensateur additionne directement les
capacités
La tension appliquée au borne de chaque condensateur reste variable
ce qui affirme les relations suivantes :
U = q/c et q = di/dt
q : charge en coulomb
c : capacité en farads
U : différence de potentiel en volts.
Le condensateur a le pouvoir de fournir une puissance réactive, on
branchera dans le circuit, un condensateur, de façon que celui ci fournit
au circuit de l’énergie réactive.

II-Mesure de facteur de puissance


Matériel utilisé :
 Ampèremètre
 Voltmètre
 Wattmètre
 Résistance
 Inductance
 Condensateur

Les principes de mesure : Schéma du montage


La tension U est mesurée par un voltmètre ;
L ‘intensité I est mesurée par un ampérmétre ;
La puissance est mesurée par un wattmètre ;
En déduire : P = UIcos  cos = P/UI

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Conclusion :

Selon la relation P = UIcos, on déduit qu’il existe une certaine


proportion entre P (la puissance active)et cos.
En ce qui concerne la puissance réactive Q, elle est proportionnelle avec
sin parce que Q = UIsin.

En effet, si cos a une grande valeur implique que sin est de petite
valeur. Ce qui signifie que P est grande et Q est faible. Par contre si cos
a une petite valeur alors, sin a une grande valeur, ce qui implique que P
sera faible et Q sera grande. Cependant, il faut brancher un condensateur
pour obtenir une valeur de cos grande proche de 1 de telle sorte a faire
diminuer la valeur de la puissance réactive Q consommer dans les
installations industriels par les moteurs, les transformateurs…

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Permettez-moi, cher professeur


Mr.benbouya de vous adresser mes
vifs remerciements pour tous les
efforts que vous avez déployés afin
de nous aider.

Sincèrement, grâce à votre


généreux travail, leT.P a été bien
acquis.

Ce T.P qui nous a familiarisé avec


les composantsde électricité , voir
La structure de ses composants,
de satisfaire ma curiosité et m’a
permis d’approfondir mes
connaissances technique sur ces
composants.

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