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Dans ce cours, c’est la méthode ex cathedra qui sera utilisée, autrement dit le cours ne sera pas
dictée, mais exposé et discuté.
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IV. PREREQUIS
Economie Politique.
V. CONTENU DU COURS
Introduction Générale
Chapitre I : Le développement : Mesures et typologie
Chapitre II : Les obstacles au développement
Chapitre III : Les facteurs de production et développement
Chapitre IV : Les secteurs et le développement
VI. Références bibliographiques
INTRODUCTION GENERALE.
La pratique sociale, selon Pr Sloman, consiste en la consommation, en production, en la
distribution et en la répartition des produits dans un pays. C’est dans cette tétralogie qu’on
retrouve les éléments du développement et du sous-développement. Par définition :
- La production est l’acte intentionnel de produire quelque chose d’utile ou encore elle
est la création de l’utilité ;
- La distribution est l’ensemble des techniques et de personnes qui facilitent le transfert
des produits de la production à la consommation ;
- La consommation est l’activité qui consiste en l’obtention, en la destruction et en
l’élimination des produits ;
- La répartition est l’ensemble des ressources générées dans un pays et qui sont réparties
équitablement dans la population.
Ce sont les mauvaises performances de cette pratique sociale qui conduisent nombre de pays
soit, au sous-développement, soit dans la mauvaise gestion du développement.
Ce jour, les méfaits du développement et du sous-développement économique font d’une part,
la une des journaux. D’autre part, Depuis si peu, la presse audiovisuelle - la télévision et la
radio - bombardent systématiquement nos sens d’images et de récits à la fois sur les
conséquences du développement tel que le rejet de gaz à effet de serre (CO2, gaz
méthane) dans l’atmosphère et celles du sous-développement telle que l’épidémie d’EBOLA,
la malaria, le choléra.
Dans cette optique, que faut-il faire pour déclencher un développement digne de son nom dans
les différents pays ? Il faudrait pour ce cas une prise de conscience collective au niveau de la
nation. A ce titre, passons en revue quelques cas :
- L’Allemagne, en ruine après la deuxième guerre mondiale, il lui a fallu cinq ans
seulement pour refaire surface et devenir une puissance mondiale ;
- En ruine après la Seconde Guerre mondiale, le japon accède à la superpuissance
économique trente ans plus tard et défie la primauté industrielle américaine ;
- Généralement, dévaster après une guerre fratricide l’Angola, deux ans après est devenu
un pays fréquentable et émergent ;
- La R.D.Congo en 1960 pays envié par nombre d’Africains est devenu sous-développé
et non fréquentable ce jour en raison de l’absence de prise de conscience collective.
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1. Le concept développement
A. De la biologie
Le terme développement est apparu au XVème siècle1 pour désigner le bourgeon ou la fleur qui
s’ouvre, ou l’animal qui naît et grandit. Il était associé à la théorie de l’évolution naturelle.
B. Approche sociétale
Emprunté au langage de la biologie, le développement a été transposé dans le domaine social
pour décrire la transformation des sociétés qui passent des structures simples à des structures
complexes, qui apparaît comme un processus de changement inévitable à l’instar de l’évolution
naturelle.
C. Sur le plan politique
1
Petit Robert, Encyclopédia Universalis.
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a affirmé son unité lors de la Conférence de Bandoeng en 1955. Cette notion devient moins
pertinente dans le dernier quart du XXe siècle en raison de « l'éclatement du Tiers Monde », de
sa différenciation interne, et de la fin de la Guerre froide qui supprime l'opposition entre les
deux premiers mondes en 1989 (chute de mur de Berlin. Mais, nous ne pouvons pas aussi
oublier que dans la littérature économique antérieure, remontant à Adam Smith, Malthus et à
Ricardo, on s’était également penché sur le thème général de l’origine de l’enrichissement
social on dirait aujourd’hui la croissance économique sur les conditions nécessaires au maintien
de ce processus (DESCAMPS C., P. 11).
- La première va de 1900 à 1949 d’un côté, on parle des pays arriérés de l’autre pays à
économie moderne ;
- 1949-1960 c’est la naissance des concepts développement, sous-développement et
«Tiers Monde» ;
- Dans les années 1960- 1980, on parle des pays en voie de développement ou en
développement ;
- La troisième période de 1980 à 1990 il y a le terme émergent qui apparaît ;
- Et la dernière période allant de 1990 à nos jours c’est l’époque de développement
durable.
1.3. Définition du concept développement et sous développement
Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, trois dimensions ont été successivement
épinglées pour définir le contenu de ce concept de « développement », à savoir la dimension
quantitative, la dimension qualitative et la dimension écologique.
A. Dimension quantitative du développement
Au cours de 30 années qui ont suivi la seconde guerre mondiale, La croissance économique
était considérée comme une condition nécessaire et suffisante pour le développement. De ce
fait, points local des économies, des politiques et des institutions internationales était de savoir
comment obtenir des taux de croissance élevés. Dans cette optique, les programmes des
développements conçus jusqu’alors pour les PED étaient évalués à l’une de leur capacité à
générer des taux de croissance élevés quel que soit le coût à supporter. Ces programmes
mettaient donc l’accent sur les facteurs devant permettre à l’économie de réaliser des taux de
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Les expériences constatées de par le monde ont fini par prouver que la croissance économique
n’est pas la seule condition du développement. En effet dans la plupart des pays producteurs et
exportateurs de pétrole, on a observé des taux de croissance très élevés sur des longues périodes
sans qu’il ait pour autant une amélioration notable des conditions de vie de l’ensemble de la
société. Cela est dû aux inégalités observées dans la répartition du revenu national. Au finish
dans sa première définition :
2
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En conclusion, le développement peut être défini comme le processus par lequel une société
ou famille cherche à satisfaire les besoins qu’elle considère comme fondamentaux3- pour tout
être humain -.
D. Notion de sous-développement
Le sous-développement prend le sens rétrospectif, une fois atteint l’état de développement.
Cependant, le terme «pays sous-développés» étant considéré comme péjoratif, on a tendance à
le remplacer, en ces temps de rectitude politique, par les expressions «pays en voie de
développement» (PVD), «pays en développement» (PED), «pays de Sud» ou encore «pays de
la Périphérie». Néanmoins, tous les pays du Sud ne répondent pas forcément à ces critères, qui
sont de nature à la fois démographique, sociale et économique.
2. Le concept Economie du Développement
Comment expliquer le silence dans la littérature économique durant la période allant de 1943
à 1983 ? Et qu’est-ce qui s’était réellement passé ?
- D’une part, ces quatre décennies ont vu l’émergence de la spécialité de l’économie du
développement.
3
Notes de cours I. M Ouédraogo, Université d’Ouagadougou II.
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A. De la définition
Le rôle du marketing dans une économie est d’organiser une rencontre efficiente entre l’offre
et la demande de produits et services. Cette rencontre n’est pas spontanée, mais demande
l’organisation d’activités de liaison de deux types :
- L’organisation matérielle de l’échange, c’est-à-dire des flux physiques de biens depuis le
lieu de production jusqu’au lieu de consommation ;
- L’organisation de la communication, c’est-à-dire des flux d’informations qui doivent
précéder, accompagner et suivre l’échange, afin d’assurer une rencontre efficiente entre
l’offre et la demande.
Etude de la demande et de l’offre
Q Circuit direct Q
Satisfaction / Insatisfaction 7
- Cet élargissement du marché suscite des investissements nouveaux qui engendrent des
économies d’échelle et qui permettent le développement de produits améliorés ou
nouveaux.
3. La Comptabilité
La comptabilité est par, essence, la discipline qui se rapproche plus de l’Economie Politique et
à l’Economie du Développement. Tout comme la comptabilité, l’Economie du Développement
se préoccupe de mesurer la valeur et les résultats des agents économiques dans leur ensemble
et principalement le P.I.B qui en est la mesure indispensable de développement économique
d’un pays.
On sait, à ce sujet, que les relations entre les deux disciplines sont constantes. Il est vrai
qu’on pourrait soutenir que l’économiste serait plutôt un macroéconomiste tandis que le
comptable est un microéconomiste ; cette vision est doublement fausse : l’économiste comme
le comptable peut être un comptable «national» qui peut s’intéresser aussi bien à la
microéconomie qu’à la macroéconomie donc au développement économique.
Il est vrai qu’on entend dire que l’économiste établit des lois d’équilibre de l’économie tandis
que le comptable se contente de les mesurer. Le comptable, principalement celui qui se soucie
de la mesure de l’efficacité des agents économiques, doit réfléchir à la conception de cette
efficacité avant de mettre en place les moyens de mesure appropriés.
Travaux pratiques
1. Pourquoi disons-nous que les méfaits de développement doivent être considérées à la fois
du côté des pays développés et de ceux sous-développés ?
2. Quels sont les défis à relever pour qu’il y ait développement ?
3. Quel est l’élément primordial pour qu’un pays déclenche le développe rapidement ?
4. Quel est l’apport du marketing ou de la comptabilité en Economie du Développement ?
5. Comment pouvons expliquer le rapport entre l’Economie Politique et l’Economie du
Développement ?
6. L’Economie du Développement science ou art ? Expliquer
7. Quels sont les points saillant du sous-développement ?
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Développement Sous-développement
- Prépondérance du secteur industriel - Prépondérance du secteur primaire
- faible pression démographique (agriculture et mine)
- société de consommation de masse - faiblesse de l’industrie
- Revenu élevé par habitant - forte pression démographique
- Importante épargne nationale - sous-alimentation et malnutrition
- Fort appareil éducatif et de formation - faiblesse du revenu par habitant et
pauvreté
- Faiblesse de l’épargne nationale
- faiblesse de l’appareil éducatif et de
formation
1.2. Les nouveaux pays Industrialisés (NPJ)
Il s’agit des pays qui ont connu une industrialisation rapide depuis 20 à 30 ans. On distingue :
2.1. P.I.B
PIB = Σ VA
La valeur ajoutée d’un bien correspond à la différence entre la valeur du bien ou du service et
la valeur des biens intermédiaires (inputs matériels) qui ont été nécessaires pour le réaliser.
Calculer le PIB à partir de la somme de valeurs ajoutées permet d’éviter de compter plusieurs
fois les produits intermédiaires.
B. Optique de la dépense
Le PIB mesure le revenu d’une année, mais ce revenu va aussi être dépensé. Or, au niveau du
pays dans son ensemble, la dépense va être égale au revenu. On peut donc mesurer le PIB
indirectement en mesurant les dépenses. Une autre façon de présenter la même idée consiste à
dire qu’on va mesurer la richesse au moment où elle va être utilisée.
Dans les deux cas on peut dire que le PIB va être égal à la somme des dépenses ou des
utilisations. On dit que le PIB est égal à la somme des demandes finales.
- La consommation ;
- Des investissements ;
- Des dépenses publiques ;
- Et des exportations auxquelles on soustrait les importations.
Le PIB calculé par l’optique de la dépense est donc égal à la somme de la consommation finale,
de l’investissement (ou formation brute de capital fixe), de la variation des stocks et des
exportations nettes.
Lorsque la richesse a été produite, elle doit être distribuée. Une troisième façon de la mesurer
consiste donc à calculer la somme des revenus des facteurs de production (salaires, revenus du
capital…).
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Plus précisément le PIB sera la somme des rémunérations des salariés versées par les unités
résidentes (revenus du travail) et des excédents bruts d’exploitation des unités résidentes
(revenus du capital), auxquels on ajoutera les impôts liés à la production et on soustraira les
subventions d’exploitation (revenus nets de l’Etat liés à la production).
Ce que nous venons de calculer est ce qu’on appelle le PIB au prix du marché. En effet, nous
avons utilisé les prix de vente des biens sur le marché pour calculer les valeurs ajoutées. On
calcule aussi un PIB au coût des facteurs. Pour l’obtenir, on soustrait les impôts et on réintègre
les subventions au PIB au prix du marché. Ainsi :
Le PIBcf est une meilleure mesure de la production que le PIBpm parce qu’il est insensible aux
variations des prélèvements et subventions publics. En augmentant les impôts indirects, l’Etat
fait augmenter le prix des biens, ce qui augmente le PIBpm sans augmenter la quantité de biens
produite. Le PIBcf reste quant à lui constant dans les mêmes circonstances.
En effet, la production de blé a été divisée par deux et la production d’acier n’a augmenté que
d’un tiers. L’augmentation du PIB nominal est donc largement due à l’augmentation très
importante des prix. Pour se faire une véritable idée de l’évolution des quantités produites, on
doit neutraliser l’inflation. On va pour cela définir le PIB réel.
La méthode est simple, on choisit une année de référence, l’année de base, et on utilise les prix
de cette année pour les appliquer aux quantités produites pendant les autres années. On obtient
ainsi le PIB réel de chaque année au prix de l’année de base. Par commodité, on se contente de
parler du taux de croissance du PIB, mais il faut entendre taux de croissance du PIB réel.
Partons de la définition du PIB par la dépense. Dans une économie fermée et sans Etat, le PIB
est utilisé soit pour la consommation soit pour l’investissement. Dorénavant, nous noterons Y
le PIB, C la consommation agrégée et I l’investissement. On peut alors écrire :
Y ≡ C + I (1)
Cette égalité est une définition, d’où le signe « ≡ ». Elle est donc toujours vraie. On va
compléter cette première égalité par une autre qui définira l’épargne. Par analogie avec le cas
d’un consommateur individuel, l’épargne (S) est définie par la différence entre le revenu et la
consommation (C). Or on sait que le PIB (Y) est aussi égal à la somme des revenus. Par
conséquent :
S ≡ Y − C (2)
Comme il s’agit aussi d’une définition, cette deuxième égalité est, elle aussi, toujours vraie.
Par conséquent, si on combine les deux définitions, on obtiendra une expression toujours vraie.
On remplace alors Y par sa valeur dans (2) :
S = (C + I) − C
=>S = I (3)
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On obtient alors l’identité comptable fondamentale en économie fermée sans Etat. Comme elle
résulte de la combinaison de deux égalités toujours vraies, elle est aussi toujours vraie. Elle
traduit le fait que la production est répartie entre les consommateurs et les entreprises. Ce qui
n’est pas consommé, donc épargné, peut être investi et vice versa.
Une fois cette identité comptable comprise, on peut par le même raisonnement l’étendre au cas
d’une économie ouverte avec un Etat, qui est beaucoup plus réaliste. On part de la définition
du PIB par la dépense qui donne à présent :
Y ≡ C + I + G + X-M (4)
Où G représente les dépenses publiques et X-M les exportations nettes, c’est-à-dire les
exportations moins les importations.
S = Y − C − T (5)
Il n’y a plus qu’à remplacer le revenu par sa valeur dans l’expression de l’épargne :
S = (C + I + G +M-X) − C − T (6)
(S − I) + (T − G) = X-M (7)
avait connu un certain succès dans les années quatre-vingts lorsque les Etats-Unis avaient vu
augmenter parallèlement leur déficit budgétaire et leur déficit commercial.
3.1. La santé/longévité
La longévité est mesurée par l'espérance de vie à la naissance, qui permet de mesurer la
satisfaction des besoins matériels essentiels tels que :
- L'accès à une alimentation saine exemple la consommation de cinq fruits différents par
jour, à l'eau potable et à l’énergie ;
- L’hygiène exemple une toilette pour 15 personne et les soins médicaux ;
- Impact démographique de l’épidémie du sida, covid-19 ;
3.2. Le savoir-faire ou niveau d'éducation
Il est mesuré par la durée moyenne de scolarisation pour les adultes de plus de 25 ans et la
durée attendue de scolarisation pour les enfants d'âge scolaire. Il traduit la satisfaction des
besoins immatériels tels que la capacité à participer aux prises de décision sur le lieu de travail
ou dans la société.
Logarithme du revenu brut par habitant en parité de pouvoir d'achat), afin d'englober les
éléments de la qualité de vie qui ne sont pas décrits par les deux premiers indices tels que la
mobilité ou l'accès à la culture ;
Tous deux du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) pour évaluer le
niveau de développement humain des pays du monde. L'IDH se fonde sur trois critères
majeurs :
- La longévité et la santé ;
- Le savoir-faire et le niveau d'éducation ;
- Et le niveau de vie.
4.2. Principe
L'IDH est un indice composite, sans dimension, compris entre 0 (exécrable) et 1 (excellent).
4.3.1. Formules
Initialement basé sur une moyenne arithmétique, l'IDH se base aujourd'hui sur une moyenne
géométrique. L'objectif est d'éviter qu'un très mauvais score sur l'une des composantes de
l'indice puisse être intégralement compensé par un bon résultat sur une autre des composantes.
A. Formule de 2005
,
Où A, D et E étaient respectivement les indices de longévité, niveau d'éducation et niveau de
vie.
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Valeur
Indice Mesure Valeur maximale Formule
minimale
B. Formule de 2011
Où I Vie, I Éducation et I Revenu sont respectivement les indices de longévité, niveau d'éducation
et niveau de vie.
Niveau de vie Revenu national brut par habitant (en PPA en $) 100 107 721
Une fois que les valeurs minimales et maximales sont définies, les sous-indices se calculent de
la manière suivante.
(1)
Pour l’éducation, nous utilisons l’équation 1 pour chacune des deux composantes, puis nous
calculons la moyenne géométrique des indices résultants, et finalement nous appliquons de
nouveau l’équation 1 à la moyenne géométrique des indices, en utilisant 0 comme valeur
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minimale et, comme valeur maximale, la valeur la plus élevée des moyennes géométriques des
indices obtenus pour la période considérée. Cette méthode revient à appliquer directement
l’équation 1 à la moyenne géométrique des deux composantes.
Chaque indice dimensionnel servant d’indicateur des capacités dans la dimension
correspondante, la fonction permettant de convertir le revenu en capacités est susceptible
d’avoir une forme concave (Anand et Sen 2000). Dans le cas du revenu, nous utilisons donc le
logarithme népérien des valeurs minimales et maximales utilisées.
Les besoins fondamentaux portent sur l’alimentation, l’habillement et le logement, mais aussi
sur les services collectifs de base comme les soins de santé, l’éducation, l’eau potable, le
sanitaire, l’énergie et les transports en commun. Leur satisfaction peut être mesurée grâce aux
indicateurs sociaux et elle est susceptible d’accroître la productivité humaine. Mais la
satisfaction des besoins essentiels est souhaitables en soi, quelles que soient les valeurs de la
société ou l’importance pour la productivité.
Elle correspond au seuil en dessous duquel même les besoins les plus élémentaires ne sont pas
satisfaits. La Banque Mondiale estime que l’équivalent de 1,25 dollar par personne et par jour
est le seuil de la pauvreté absolue, 25% de la population du tiers-monde, soit 1,4 milliards
d’hommes, femmes et enfants, vit en dessous de ce seuil. La proportion est en diminution
rapide depuis 1981 mais le nombre reste très élevé.
Les principaux moyens dans le domaine des politiques nationales peuvent être les suivants :
- Des investissements publics dans les services collectifs bénéficiant aux pauvres ;
- Des politiques de développement plus favorables à l’emploi ;
- Des politiques de redistribution des actifs comme par exemple la réforme agraire
redistribution des terres ;
- La redistribution des droits : les privilèges sociaux, les barrières entre classe, l’accès à
l’éducation réservée à une minorité ;
- Depuis une vingtaine d’année un nombre croissant de pays expérimente avec des
transferts conditionnels aux familles à bas revenus.
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Ces objectifs stratégiques correspondent aux normes internationales du travail qui ont été
adoptés par les Etats-membres de l’OIT, à savoir essentiellement l’interdiction du travail forcé,
l’interdiction de discrimination, l’interdiction du travail d’enfants, la liberté syndicale et le droit
aux négociations collectives.
des pays pauvres. La distinction la plus tranchée est celle que l’on fait entre économies
arriérées et avancées ou entre économie traditionnelle et Moderne.
L’économie arriérée, traditionnelle ou pauvre se caractérise par le rapport économique
traditionnel. Mais les termes auxquels on recourt plus volontiers aux fins des classements,
placent tous les pays dans un processus continu fondé sur leur niveau de développement. Ainsi,
évoquons-nous les distinctions qui séparent pays développés et pays sous-développés ou pour
reconnaître la permanence du changement pays développés et pays en voie de développement
(PVD).
4. Selon la Banque Mondiale
La banque mondiale a affirmé dichotomie pays pauvres par opposition à pays riches qui repose
sur le niveau de revenus et classe les pays en cinq parties. On distingue selon le revenu :
Tableau 1 : Classification des pays selon le revenu national brut par tête en 2004 ($U
- Pays émergents ;
- Les Tiers-Monde.
6. Selon SEN AMARTYA et ANTOINE VAN AGTMAIL
Le concept de « pays émergents » apparait dans les années 1980 avec le développement des
marchés boursiers dans les pays en développement. Le premier à utiliser le terme « marchés
émergents » en 1981 est ANTOINE VAN AGTMAEL, économiste néerlandais à la Société
financière internationale, pour parler « de pays en développement offrant des opportunités pour
les investisseurs », de ce fait, la classification des pays se fera de la manière suivante :
L’IDH est calculé par une équipe du PNUD, un département des NU. L’IDH constitue une
alternative utile au PIB/Habitant, l’indicateur économique classique du bien-être humain.
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5. L’esprit d’entreprise
JOSEPH SCHUMPETER, économiste Allemand avait publié en 1911 son ouvrage intitulé :
The théory of economic development.
5.1. Définition
Selon JOSEPH, l’homme d’entreprise ou esprit d’entreprise est une personne qui peut prendre
une nouvelle découverte technique ou une nouvelle méthode de gestion pour lui donner une
application pratique dans une usine ou dans une affaire.
5.2. Innovation
C’est une bonne chose de mettre au point une technique ou une innovation novatrice mais, en
moins que quelqu’un ne la mette effectivement en pratique, cette technique n’aurait qu’un
impact minime sur le développement économique.
5.3. Exemples
- Mutwangiyo ;
- Mupikiyo ;
- Moulin d’arachide.
6. L’instabilité politique
Pour les entreprises modernes, privées ou publiques, au minimum il faut éviter la guerre civile,
une insurrection prolongée ou une invasion par des forces hostiles.
Ainsi, la Bolivie a-t-elle eu 150 gouvernements depuis son indépendance en 1825 ; les
investisseurs ne placeront pas leur argent dans des projets uniquement rentables à long terme.
Là où l’instabilité sévit, une solution appliquée par les riches consiste à cesser d’investir dans
l’économie locale et à transférer une partie importante de leurs avoirs dans les banques suisses,
ou à se livrer.
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L’échange des produits entre deux pays se fait dans un certain rapport, qui a retenu l’attention
des économistes classiques depuis Stuart Mill et à toujours suscité un grand intérêt : on appelle
ce rapport « les termes de l’échange ». Ce terme a été utilisé pour la première fois par A.
Marshall. Les termes de l’échange ont été étudiés chez les classiques d’un double point de vue :
- Ils servent à mesurer les gains qu’un pays obtient ou les pertes qu’il subit dans l’échange
international ;
- Ils ont un élément essentiel du mécanisme d’ajustement des balances des paiements.
- L’expression couramment utilisée est le moyen d’importation et d’exportation pour
tous les biens et services qui sont l’objet d’un échange.
avoir payé leur alimentation et leur logement. Ce sont précisément des produits de luxe qui
donnent lieu à l’importation. Et les investisseurs Etrangers ont intérêt à assurer le maintien
d’une répartition inégale des revenus, ceci permettant le maintien d’une demande pour les
produits qu’ils sont seuls à pouvoir fabriquer. La classe dirigeante locale partage cet intérêt,
dans la mesure où elle bénéficie des inégalités de la répartition.
D’où la notion de formule de remplacement pour favoriser le développement économique d’un
pays
TRAVAUX PRATIQUES
1. Pourquoi certains pays ont-ils commencé à se développer plus tôt que d’autres ?
2. Quels sont les facteurs qui empêchent certains pays d’accéder au développement
économique ?
3. Les facteurs qui freinent le développement résultent-ils de conditions internes au pays où
viennent-ils des forces extérieures ?
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Introduction
Pour enclencher leur croissance économique, les pays du Sud peuvent mettre en œuvre quatre
facteurs, à savoir les ressources naturelles, les ressources humaines, les ressources financières
et les ressources technologiques.
I. Les ressources naturelles ou la nature (N)
et vivant en zone rurale, mais aussi l’une des principales sources de recettes publiques et de
richesse nationale.
Dans des circonstances appropriées, l’essor des ressources naturelles peut être un moteur
essentiel de la croissance et du développement. En effet, lorsque l’approche retenue est
adéquate, de vigoureuses hausses des cours du pétrole, du gaz et des autres minéraux peuvent
permettre aux pays qui en sont pourvus de développer leurs exportations de ressources
naturelles et, partant, d’accroître nettement leurs revenus, source substantielle de recettes
publiques essentielles au financement du développement.
Malheureusement, dans bien des pays africains riches en ressources naturelles par exemple,
cette abondance s’accompagne de mauvaises performances économiques et d’une détérioration
des conditions de vie de la population. Le Nigeria (pétrole) et la R.D. Congo (minéraux), qui
comptent parmi les pays les plus pauvres du monde, en constituent une illustration
spectaculaire. Il s’agit là de ce qu’il est convenu d’appeler la « malédiction des ressources
naturelles », situation dans laquelle un pays dispose d’un secteur des ressources naturelles
tourné vers l’exportation, qui génère de substantielles recettes publiques mais qui,
paradoxalement, engendre stagnation économique et instabilité politique. Cette expression fait
référence à la relation inverse entre développement et abondance des ressources naturelles.
Cependant, l’essor du secteur des ressources naturelles n’a pas toujours abouti, d’un point de
vue historique, à une détérioration des performances économiques et a même pu favoriser la
mutation de l’économie, conduisant à une expansion de la croissance.
C’est notamment le cas de l’Europe, de l’Australie, du Canada et des Etats-Unis. Aujourd’hui,
certains pays du Sud riches en ressources, tels que les Emirats arabes unis, le Koweït ou le
Qatar, puisent dans les recettes tirées de ce secteur pour moderniser leur infrastructure, créer
des emplois et instaurer un système de protection sociale généreux. De même, le cas du
Botswana est, en Afrique, remarquable, car, tirant quarante pourcent de son PIB des diamants,
ce pays se classe à la seconde place en Afrique pour les dépenses publiques consacrées à
l’éducation et enregistre la croissance la plus élevée au monde depuis 1965. Son PIB par
habitant est dix fois supérieur à celui du Nigeria.
3. Les facteurs de la malédiction des ressources naturelles
Lorsque la richesse provenant des ressources naturelles ne débouche pas sur la croissance et le
développement économiques attendus, plusieurs facteurs sont en cause, à savoir : les
dysfonctionnements de l’Etat, la prédation étatique, les économies (parallèles) de guerre
dominées par les rebelles, les intérêts acquis des acteurs régionaux et internationaux.
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On peut citer comme exemples les conflits autour des « diamants du sang » en Sierra Leone et
en Angola, du « bois de conflit » au Liberia, du pétrole au Nigeria et au Soudan, et des minerais
en R.D. Congo.
3.4. Les intérêts acquis des acteurs régionaux et internationaux
Le pillage des ressources naturelles n’est pas toujours le fait des seuls groupes en lutte à
l’intérieur d’un Etat fragile donné, mais aussi des Etats voisins et des multinationales.
En ce qui concerne les Etats, ils cherchent souvent à profiter de leurs voisins richement pourvus
en ressources naturelles en intervenant militairement pour soutenir soit le gouvernement en
place, soit les insurgés armés. En échange, ils sortent en contrebande d’immenses quantités de
ressources naturelles par mineurs ou entrepreneurs informels interposés (ex : Sierre Leone,
R.D.C., etc.).
S’agissant des multinationales, surtout minières, elles n’hésitent pas, grâce à leurs énormes
capacités financières, à recruter des mercenaires, à fomenter des coups d’Etat ou à apporter un
appui financier, militaire et logistique aux forces rebelles pour déstabiliser les pouvoirs en place
qui refusent de leur céder les entreprises publiques (privatisation) et de déréguler l’économie
afin de leur permettre d’accéder à vil prix aux métaux rares et précieux dont elles ont besoin.
Introduction
L’homme joue un double rôle dans le processus de développement ; il est :
- le bénéficiaire ultime ;
- l’intrant essentiel.
Compte tenu de ce double rôle quelle attitude faut-il prendre à l’échelon de la famille, de la
nation et du monde à l’égard de la croissance démographique ?
- faut-il le croître parce que chaque humain supplémentaire augmenter la force de travail
et ajouter au dynamisme de la créativité ;
- faut-il le limiter parce qu’elle croît le nombre de bouche à nourrir et de corps à vêtir.
Il revient à l’individu de décider de nombre d’enfants qu’il aura. L’augmentation en faveur
d’une intervention consciente du pouvoir politique doit se fonder soit sur le raisonnement selon
lequel les couples ignorent comment atteindre la dimension familiale.
- taux d’accroissement naturel représente la différence entre le taux de natalité et le taux
de mortalité.
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- Espérance de vie se définit comme le nombre x donnée supplémentaire que des gens
d’un âge donné peuvent escompter vivre.
- La fertilité d’une population se rapporte à sa propension à avoir des enfants.
1.1. ADAM Smith et son Univers
Si Adam Smith est l’auteur le plus optimiste de son époque. Il est l’auteur qui a pu dire que
« le développement économique permet d’arranger la quotidien de toute la population ». Mais,
le fait avait invalidé ce propos, avec la crise apparue au XVIIIè siècle ou l’Angleterre avait mis
en place des lois pouvant protéger les pauvres tout en demandant aux paroisses d’alléger la
misère de ces pauvres.
Pour William Godwin disciple de Rousseau avait estimé que les terres sont tellement féconde
pour nourrir tout le monde mais la gestion des institutions et le gouvernant ne les permettent
d’où l’origine de la misère et de la pauvreté.
1.2. MALTUS et son Univers
Pour le Théoricien de la démographie le plus célèbre et le plus influent de tout le temps, Thomas
R. MALTUS 1766 – 1834 considérait que la passion sexuelle entraînerait une augmentation
démographique tant que la production alimentaire le permettrait. Les hommes ne limiteront pas
une procréation. Si leur salaire en venait à dépasser le niveau de substance ils se marieront à
un âge plus tendre et auront davantage d’enfants.
Dans un exemple célèbre, il soutiendra que les subsistances croissent selon une progression
arithmétique (additive) 2, 4, 6, 8 … tandis que la population se conforme à une progression
géométrique explosive (multiplicative) 2, 4, 8, 16….
1.3. Les mécanismes de réduction du taux de natalité
Par définition, trois modes d’évolution démographique peuvent influer sur le taux de natalité :
- Le premier est l’évolution de la structure de la population quant à ses groupes d’âge et
à sa répartition sexuelle. L’augmentation de la proportion des gens en âge et à sa
répartition de reproduire élèvera le taux de natalité : inversement, si la population
commence à compter de proposition importante des gens âgés, le taux de natalité
diminue. De même, du fait de la migration des mâles, réduira le taux de natalité ;
- Le deuxième type de mécanisme qui influe sur le taux de natalité et le changement de
la proportion des adultes mariés lequel peut tenir à la fois au nombre des adultes qui se
marient et restent mariés à un moment de leur existence ;
- Le troisième porteur est le taux de fécondité matrimoniale, le nombre des enfants issus
du couple marié moyen. Toutefois, l’âge tardif du mariage joue un rôle important
prédominant dans la baisse du taux de natalité.
P a g e | 36
Une chute significative de la fécondité matrimoniale dépend des trois conditions préalables
base :
- Il faut que la décision d’un couple quant au nombre d’enfants qu’il veut avoir, soit
acceptable par la société ;
- la réduction de la fécondité doit apparaître avantageuse sur le plan social et
économique ;
- il faut disposer des techniques efficaces de réduction de la fécondité dont les couples
soient informés et qu’ils acceptent d’utiliser.
1.4. Les théories modernes de la fécondité.
Les enfants procurent des avantages qui peuvent se répartir en atouts économique et
psychologique dans les quelques années qui suivent leur naissance, ils peuvent compléter les
gains Familiaux par leur travail. Les exploitations agricoles et les autres entreprises familiales
donnent habituellement la possibilité, même à un très jeune enfant, de travailler pour accroître
la production.
De plus, dans des nombreuses sociétés démunies, les enfants ont une activité salariale hors de
leur foyer. A plus long terme la progéniture assure une forme de sécurité sociale dans les
sociétés dépourvues de programme institutionnel d’aide aux personnes âgées. L’autre
argument réside du fait du taux élevé de la mortalité infantile et juvénile, incite les couples à
continuer à avoir des enfants.
1.5. Intervention sélective
On a proposé de nombreuses sélectives, c à d des politiques spécifiques susceptibles de réduire
la fécondité :
- Le développement de la formation féminine ;
- Etudes de systèmes officiels de sécurité sociale ;
- l’interdiction du travail des enfants ;
- la scolarité obligatoire ;
- l’élévation du statut des femmes ;
- recours à des incitations et des freins monétaires en fonction du nombre d’enfant
par famille ;
- diminution de la mortalité infantile ;
- pour certains pays, retarder l’âge légal minimum du mariage.
P a g e | 37
2. Le rôle du travail
Le personnel affecté à une activité économique peut s’interpréter à la fois comme un coût et
comme un profit :
- Comme un coût, il est indispensable de le payer ;
- Il est profitable de deux manières :
Les imperfections du marché permettent d’en accroître la production au moyen
des politiques qui organisent mieux la main d’œuvre disponible et par
l’adoption de la technique plus adaptée aux dotations en facteurs des PVD.
L’accroissement des emplois des démunis peut constituer une méthode efficace
et bon marché pour accroître part du revenu total.
2.1. La structure du marché du travail
Un pays VD typique pourrait se représenter au moyen d’une structure d’emplois à trois
niveaux :
- Le secteur urbain moderne est celui où tout le monde travaillait, et cela était possible.
Il comprend :
L’Administration et les grandes entreprises ; ce secteur moderne doit ses
principaux attraits aux salaires élevés qu’il propose et à la grande stabilité des
emplois offerts ;
- Le secteur urbain non structuré ; les boutiques et vente des productions fabriquent et
vendent une vaste gamme de biens et des services. En faisant parfois concurrence aux
entreprises de plus grande taille. Les salaires versés dans le secteur urbain non structuré
ont des chances d’être encore supérieurs à ceux perçus par les personnes qui travaillent
en dehors des villes, sur le marché de l’emploi rural. Cette différence de salaire est en
partie illusoire, car les habitants des villes doivent pour leur alimentation et leur
logement dépensé davantage que les ruraux, ils sont fréquemment contraints d’acheter
des biens que l’on trouve gratuitement.
3. L’éducation
3.2. Structures
Habituellement trois catégories majeures d’acquisition des connaissances sont identifiées :
- L’éducation officielle dispensée dans les écoles, les bénéficiaires sont pour la plupart
des gens jeunes sans expériences professionnelles.
- L’éducation non officielle dispensée à l’extérieure de l’école, suivie par des adultes,
très court et spécialisée.
- L’éducation marginale est l’acquisition des connaissances en dehors de tout cadre
institutionnel. Les gens apprennent beaucoup des choses importantes chez eux, à leur
travail, et dans la collectivité en générale.
3.3. Rôle de l’éducation dans le développement
- La formation est génératrice d’avantages civiques et constitue un préalable à la
démocratie politique ;
- L’amélioration de la productivité dans la production ce qui crée le progrès technique et
technologique.
4. Santé et nutrition
4.1. Définition
L’OMS la définit comme un état de bien être total, physique, mental et social. Pour la majorité,
la santé consiste simplement en l’absence de maladie et d’infirmité.
L’état de santé d’une personne peut se déterminer en moyen d’un examen clinique, effectuer
un médecin qualifié. Faute de pouvoir, généralement examiner des groupes nombreux, il faut
se fier aux statiques pour définir l’état sanitaire des populations entières. Ces statistiques sont
de deux sortes :
- Celle de la morbidité (maladie)
- Et celle de la mortalité (décès).
4.2. Structure et tendance
- Le taux de mortalité infantile de 100 pour 1000 enfants nés vivra à 12 ans à mesure que
l’on s’élève dans l’échelle des revenus.
- L’espérance de vie. Par exemple des enfants nés en 1980 dans les PVD peut escompter
une durée de vie moyenne de 53 ans tandis que ceux des pays riches nés au courant de
la même année ont la chance de vivre en moyenne 75 ans. Alors le taux de mortalité
baisse au fur et à mesure du développement national parallèlement, l’espérance de vie
s’élève.
P a g e | 40
Introduction
La stratégie qui met l’accent sur la formation de capital l’emporte en influence et en longévité
pour un certain nombre de raisons, à savoir :
- Elle se fonde sur des principes théoriques plus respectables :
- Le fondamentalisme du capital faisait écho aux objectifs et aux stratégies des donateurs
dans les années 1950 et 1960 en offrant un fondement explicable, précis à la
justification des besoins en matière d’ordre.
NB : Pour beaucoup, la pénurie de capital apparaissait comme un obstacle majeur à un essor
économique accéléré. L’intégration de la notion du capital humain a renforcé l’argument selon
lequel la formation de capital constituait le pivot du développement.
laboristique
La production capitalistique dans les pays pauvres en capital débouche :
- sur une baisse de taux de croissance des revenus,
- sur une forte réduction de la consommation ;
- sur une conjonction de ces deux résultats.
Il est plus utile d’utiliser dans ces pays des investissements à forte intensité laboristique.
1. De la technologie
1.1. Définition
La technologie est l’étude systématique des instruments, des procédés et des méthodes qui sont
employés dans les diverses branches de la technique. Celle-ci s’entend d’abord comme le
savoir pratique qui permet d’utiliser la nature, et ensuite comme le savoir faire pratique qui
permet la création des instruments grâce auxquels les hommes produisent les biens nécessaires
à leur subsistance (outils artisanaux, appareils, machines automatiques, etc.).
Ainsi entendue, la technologie (ou la technique) est un facteur important de la croissance.
Les pays en développement peuvent recourir, pour assurer leur croissance économique, soit au
transfert de technologie, soit à la mise au point de technologies appropriées.
1.2. Le transfert de technologie
Les pays en développement disposent de plusieurs canaux pour accéder à la technologie des
pays avancés, à savoir :
- L’achat d’un brevet d’invention, document qui, d’une part, crée une situation juridique
protégeant l’inventeur en lui conférant un droit exclusif d’exploitation sur son
invention, et, d’autre part, permet de tirer un profit financier de l’innovation brevetée
en organisant l’exploitation par un ou des partenaire(s) ;
- La concession d’une licence de fabrication, contrat par lequel le concédant autorise la
fabrication de son produit par un producteur étranger au moyen de sa technologie son
savoir-faire technologique et managériale moyennant paiement ;
- La formation d’entreprises conjointes ou coentreprises (joint venture), firmes distinctes
créées par des sociétés indépendantes les unes des autres (deux ou trois partenaires en
général), par transfert d’une fraction de leurs ressources (humaines, technologiques,
commerciales) en vue de la conduite d’une action commune (approvisionnement,
fabrication, commercialisation…) ;
- De telles entreprises permettent aux producteurs des pays du Sud d’acquérir une
certaine maîtrise des techniques que les producteurs des pays du Nord mettent en œuvre
;
- L’implantation des entreprises multinationales, firmes qui possèdent ou contrôlent des
unités de production dans plus d’un pays ; investissant une part significative de leurs
avoirs dans la recherche et développement, elles détiennent une bonne maîtrise de la
P a g e | 43
les produits locaux compétitifs, les conformer aux normes requises sur le marché mondial,
d’où, une fois encore, recours à la technologie de pointe du Nord.
1.3.2. Les techniques intermédiaires
Pour le deuxième courant, la technologie appropriée aux conditions spécifiques des pays du
Sud est celle dite « intermédiaire », car se situant à mi-chemin entre les méthodes agricoles et
artisanales traditionnelles et les techniques sophistiquées modernes.
Pour mettre au point ces techniques intermédiaires, il faut promouvoir la recherche scientifique
en vue d’approfondir les connaissances locales de manière à élaborer des techniques simples
mais améliorées et adaptées aux conditions locales.
Mais cela suppose une certaine capacité d’innovation ou une certaine créativité technologique
du système productif. En effet, la caractéristique fondamentale de la technologie est qu’elle se
renouvelle de façon incessante, faute de quoi elle risque de devenir rapidement obsolète. A ce
titre, les producteurs doivent être en mesure de susciter un flux permanent d’innovations qui
enrichissent et renouvèlent sans cesse la technologie. La création de cette capacité à innover
est elle-même principalement liée au niveau général d’éducation de la population et à
l’efficacité des méthodes de formation et de qualification de la main d’œuvre
2. De l’économie numérique
2.1. De la définition
L’économie numérique désigne le secteur de l’activité économique relatif aux technologies de
l’information et de la communication ; notamment de la production et la vente des biens,
services et contenus numériques. Au-delà des échanges de biens et services, c’est aussi c’est
aussi la capacité de mémoriser, de traiter et de transmettre de l’information numérisée. Par
conséquence, c’est la convergence de l’informatique, des télécommunications et de
l’audiovisuel.
2.2. Domaines d’application
il faut reconnaître qu’avec l’expansion de l’économie numérique tous les secteurs de la vie
sociale sont concernés : commerce, éducation, énergie, industrie, banque, administration, santé.
L’usage est très élevé en entreprise. Dans les statistiques publiques, l’économie numérique est
assimilée aux technologies de l’information et de la communication (TIC), et en particulier aux
secteurs producteurs. Le secteur des TIC regroupe les acteurs qui produisent des biens et
services supportant le processus de numérisation de l’économie, c’est-à-dire la transformation
des informations utilisées ou fournies en informations numériques. De façon élargie,
l’économie numérique englobe le secteur des télécommunications, de l’informatique et de
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l’électronique, mais aussi le commerce électronique, les services d’intermédiation sur internet
et les médias numériques.
2.3. Impact l’économie numérique dans les activités économiques
U = chômage ;
Y = productivité.
2.3.5. Réduction des dépenses de l’Etat
Cette réduction concerne d’abord les échanges téléphoniques et de l’internet, les coûts
administratifs sont réduits. En effet l’audit physique et biométrique des agents de l’Etat a
comme objetif global la maîtrise des effectifs de la fonction publique et de la masse salariale,
par l’identification physique de l’ensemble des agents de l’Etat ce qui a facilité la bancarisation.
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I. L’agriculture
1. Différence entre l’agriculture et les autres secteurs
Pour comprendre le développement, il faut appréhender la nature de l’agriculture. L’agriculture
ne constitue qu’un secteur d’activité parmi des nombreux autres mais, c’est un secteur
spécifique :
- Tout d’abord, dans un pays se trouvant dans la première phase de son développement,
elle emploi beaucoup plus des gens que d’autres activités ; ainsi dans le PVD les plus
démunis elle occupe au minimum 60 % à 70% de la population active locale ;
- En second lieu, les activités agricoles remontent à plusieurs milliers d’années quand
l’humanité a abandonné la chasse et la cueillette d’où elle tirait l’essentiel de sa
subsistance. Ce long passé vaut à l’économie rurale le qualificatif fréquent de
traditionnelle ;
- L’importance majeure du sol en tant que facteur de production.
2. Liaison l’agriculture et Industrie dans le développement.
II. Industrie
Pendant la première moitié du XIXe S. on a souvent considéré le concept de développement et
industrialisation comme synonymes. De cette époque à aujourd’hui, le critère essentiel du
développement a été la hausse du revenu individuel dont l’industrialisation a été la source
principale. Mais l’industrie cause une autre économie externe qui a reçu beaucoup d’attention
dans la dernière décennie : la pollution et notamment celle qui frappe le milieu Urbain. Dans
les pays avancés, la protection de l’environnement a constitué l’un des facteurs déterminants
des coûts et de l’implantation des investissements dans les industries lourdes et dans les
industries de production d’énergie.
1. Entreprises publiques
Aux USA, il faut vraiment chercher pour trouver des Entreprises publiques. Dans les pays en
voie de développement, les entreprises d’Etat sont courantes et répondent suivant le cas, aux
appellations d’Entreprises d’Etat ou parapubliques.
1.1. Entreprise d’Etat
Au sens large, ce sont des entités publiques qui fournissent des biens et des services à
l’ensemble des citoyens. Ex : le service de secours, de vulgarisation agricole, la police,
soigneurs pompiers. Au sens strict, ce sont des entreprises qui créent avant tout pour faire des
profits, bénéficient d’une grande liberté après mise en place pour fonctionner en appliquant des
méthodes identiques à celles des firmes privées. En général, on considère une entreprise comme
entreprise d’Etat si elle répond à trois critères :
- L’Etat en est le principal actionnaire ou dispose d’autres moyens pour exercer son
contrôle sur les politiques d’ensemble de l’Entreprise et pour nommer ou remplacer les
dirigeants ;
- L’Entreprise se consacre à la fourniture de biens ou de revenus qu’elle vend au public
ou à d’autres sociétés privées ou publiques ;
- L’Entreprise doit dégager des recettes ayant un certain rapport avec ses coûts.
1.2. Croissance des Entreprises d’Etat.
Pendant la décennie qui a immédiatement suivi la guerre, les Entreprises d’Etat se sont limitées
dans les pays en voie de développement aux monopoles dit naturels (Services publiques aux
coûts décroissants), petites Entreprises monopolistiques d’articles de luxe (alcool, bière, tabac).
Et de produit de base. (Sels, allumette) transport (chemin de fer, compagnies aériennes) et aux
banques.
P a g e | 53
A l’inverse de ce qui s’est produit au début du XXe S., les Entreprises publiques sont
aujourd’hui courantes, et parfois prépondérante dans l’industrie manufacturière, bâtiment et les
travaux publics, les services, les ressources naturelles, voire l’agriculture.
Le rôle fortement accru des Entreprises publiques n’apparaît nulle part avec plus d’évidence
que dans les secteurs d’activités liés aux ressources naturelles pour les minerais durs, les
grandes firmes d’Etat assurent plus de deux tiers de la valeur annuelle de la production en
République Démocratique du Congo. Ex : GCM, SNCC, SODIMICO, MIBA, KILOMOTO.
2. Motif de la création des Entreprises d’Etat.
Il y a deux raisons :
- Raison économique ;
- Raisons sociopolitiques.
2.1. Raisons économiques
- La mobilisation de l’épargne ;
- Objectifs d’emploi.
2.2. Raisons sociopolitiques
- Pour le développement, les secteurs de l’économie dont les port stratégiques sont si
importants et qui génèrent des liaisons si essentielles qu’il est impossible de les laisser
sous contrôle des privés, nationaux ou étrangers : La décolonisation, Objectifs sociaux.
Redistribution des revenus.
4. La maturité du concept
4.1. Le sommet de la terre de Rio en 1992
En juin 1992, à Rio de Janeiro (Brésil), la Conférence des Nations Unies sur l'environnement
et le développement a adopté une déclaration qui a fait progresser le concept des droits et des
responsabilités des pays dans le domaine de l'environnement. La Déclaration de Rio sur
l'environnement et le développement témoigne de deux grandes préoccupations :
- La détérioration de l'environnement, notamment de sa capacité à entretenir la vie, et
l'interdépendance de plus en plus manifeste entre le progrès économique à long terme
et la nécessité d'une protection de l'environnement ;
- En fait, la Déclaration de Rio est un compromis entre la position des pays industrialisés
et celle des pays en développement :
Les premiers souhaitaient que soit adoptée une brève déclaration réaffirmant la
Déclaration de Stockholm (1972) et soulignant la nécessité de protéger la
planète ;
Les seconds désiraient que leurs sujets de préoccupation propres soient évoqués
de manière plus détaillée, notamment qu'on souligne leur droit souverain au
développement, qu'on reconnaisse que les pays industrialisés sont les
principaux responsables des problèmes écologiques actuels et qu'on établisse
que de nouvelles ressources et techniques sont nécessaires pour permettre aux
pays en développement de ne pas appliquer des modes de développement aussi
polluants que ceux des pays développés.
4.2. L’apport des économistes
Dans les années 90, faisant écho aux principes opérationnels proposés par Herman Daly (1990),
Lester Brown (1992, p. XIX) précisera que le développement durable est un développement «
qui reposerait sur une utilisation modérée des ressources non renouvelables, un usage des
P a g e | 56
ressources renouvelables respectant leur capacité de reproduction et une stricte limitation des
rejets et déchets à ce qui peut être recyclé par les processus naturels ».
Inspirés par les travaux de Nicholas Georgescu-Roegen, deux courants vont s’emparer du
concept du développement durable :
- Le premier courant s’est rangé sous la bannière de l’écologie industrielle (Frosch,
Gallopoulos 1989 ; Erkman 1998) ;
- Le second courant de pensée, s’est regroupé autour d’un certain nombre d’auteurs - tels
que Ivan Illich (1973, 1975), André Gorz (1975, 1977, 1991) ou Nicholas Georgescu-
Roegen (1978, 1993) - que l’on range dans les rangs de l’écologie politique ou dans
ceux de la bioéconomie.
4.3. Les travaux de Nicholas Georgescu-Roegen
Les thèses de NGR ont été résumées dans un ouvrage intitulé « Demain la décroissance :
entropie, écologie et économie », parue en 1979 (réédition 1995). L’auteur y mentionne l’erreur
fondamentale de la pensée économique occidentale, à savoir que la science économique a été
construite dans le cadre du paradigme mécaniste (Newton – Laplace), autrement dit sur le
modèle de la science classique, au moment même où les découvertes de l’évolution biologique
(Darwin) et de la Révolution thermodynamique (Carnot) introduisent un autre paradigme, celui
du devenir de la nature, du temps irréversible…
A. De la thermodynamique
La thermodynamique nous enseigne que, dans le processus de production, la quantité d’énergie
est conservée (premier principe de la thermodynamique). Mais, sa forme changé, de l’énergie
libre (ou énergie utilisable) s’est transformée en énergie liée (ou énergie inutilisable), (le
deuxième principe de la thermodynamique), principe dit de Carnot-Clausius, encore appelé loi
d’entropie. Pour le dire autrement, le processus économique transforme nécessairement de
l’énergie (basse entropie) en déchets et rejets (haute entropie).
B. La biologie révèle la vraie nature du processus économique.
La biologie souligne que l’homme, comme toutes les espèces naturelles, a toujours utilisé ses
organes biologiques afin de puiser la basse entropie de l’environnement.
De tels organes propres à chaque espèce vivante sont, selon la terminologie d’Alfred Lotka
(1945, 1956), les organes endosomatiques. Mais progressivement, les êtres humains se sont
distingués de la plupart des animaux en faisant appel à d’autres instruments qualifiés
d’exosomatiques.
Avec ces organes détachables, principalement des outils et des équipements techniques
énergétivores, l’espèce humaine serait parvenue à accomplir de nombreuses réalisations («
P a g e | 57
L’homme peut maintenant voler dans le ciel ou nager sous l’eau bien que son corps n’ait ni
ailes ni nageoires ni branchies », Georgescu-Roegen, 1995, p. 116).
L’évolution exosomatique aurait toutefois imprimé à l’espèce humaine deux transformations
fondamentales et irrévocables :
- La première se manifeste par le conflit social ;
- La seconde réside dans l’état de dépendance de l’homme vis-à-vis de ses instruments
exosomatiques.
C’est en raison de cette dépendance que Nicholas Georgescù-Roegen (1971, 1986, 1995)
considère que la seule voie pour l’humanité consiste à réorienter son développement
exosomatique en intégrant les générations futures. La prise en compte des générations présentes
et futures doit se traduire par la mise en place d’un programme bioéconomique minimal,
symbolisant la montée des valeurs sociétales et de l’éthique.
5. Huit points sont susceptibles d’atteindre cet objectif
- L’interdiction de la guerre et de la production de tous les instruments de guerre ;
- L’aide aux nations sous-développées pour qu’elles puissent parvenir aussi vite que
possible à une existence digne d’être vécue mais dénuée de luxe ;
- La diminution de la population jusqu’à un niveau où une agriculture organique suffirait
à la nourrir convenablement ;
- Une réglementation destinée à éviter tout gaspillage d’énergie (excès de chauffage, de
climatisation, de vitesse, d’éclairage…) ;
- Une désintoxication de « notre soif morbide de gadgets extravagants, si bien illustrés
par cet article contradictoire qu’est la voiture de golf, et de splendides mammouths
telles les grosses voitures » (NGR, 1995, p. 133) ;
- L’abandon des effets de la mode (« C’est… un crime bioéconomique que d’acheter une
nouvelle voiture chaque année et de réaménager sa maison tous les deux ans », 1995,
p. 134) (7) la nécessité que les marchandises restent durables et réparables ;
- La guérison du cyclondrome du rasoir électrique qui « consiste à se raser plus vite afin
d’avoir plus de temps pour travailler à un appareil qui rase plus vite encore, et ainsi
de suite à l’infini » (ibid).
Nicholas Georgescù-Roegen reste cependant pessimiste sur les chances de réussite d’un tel
programme, il a en effet conscience que son modèle de « décroissance » sera difficile à mettre
en œuvre (« L’humanité voudra t’elle prêter attention à un quelconque programme impliquant
des entraves à son attachement au confort exosomatique ? Peut être le destin de l’homme est-
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il d’avoir une vie brève mais fiévreuse, excitante et extravagante, plutôt qu’une existence
longue, végétative et monotone », 1995, p. 135).
6. De la bioéconomie
Tous ses espoirs sont ainsi contenus dans la fusion de l’économie et de l’écologie (c’est
toutefois l’économie qui devra être absorbée par l’écologie) « L’un des principaux problèmes
écologiques posé à l’humanité est celui des rapports entre la qualité de la vie d’une génération
à l’autre et plus particulièrement celui de la répartition de la dot de l’humanité entre toutes
les générations. La science économique ne peut même pas songer à traiter ce problème. Son
objet, comme cela a souvent été expliqué, est l’administration des ressources rares; mais pour
être plus exact, nous devrions ajouter que cette administration ne concerne qu’une seule
génération » (NGR [1979], p. 95). - La nouvelle science économique, promulguée par Nicholas
Georgescu-Roegen, la bioéconomie, modifie la compréhension du processus économique du
développement.
L’enjeu est l’émergence d’une nouvelle vision des rapports entre l’ensemble des êtres vivants
et la biosphère.
Il n’est pas anodin de rappeler qu’à l’occasion du Rapport Brundtland (1987) et de la
préparation de la Conférence de Rio (1992), la Conférence de Rome a pris connaissance d’un
texte de NGR, dans lequel on trouve une critique virulente de la nouvelle doctrine
internationale du développement durable. NGR parle de « charmante berceuse ».
NGR, comme Hermann Daly (1991), rappelle qu’il ne faut pas confondre croissance et
développement, qu’il ne peut y avoir , à l’échelle écologique globale du monde fini de la
biosphère, de croissance mondiale durable.
D’une certaine manière, NGR ne fait que rappeler la distinction entre croissance et
développement établie par son maître, Joseph Schumpeter (NGR a été l’élève de Schumpeter
à Harvard de 1934 à 1936). La croissance, c’est produire plus; le développement, c’est produire
autrement. Dans sa perspective bioéconomique, la croissance économique (et démographique)
doit non seulement être stabilisée, mais inversée, autrement dit « Demain la décroissance », si
l’humanité souhaite sauvegarder durablement l’habitabilité de la biosphère (Grinevald, 2005).
P a g e | 59
4.3.2. Exemple établi sur la formule de 2011 ................. Erreur ! Signet non défini.
6. L’instabilité politique..................................................................................................... 28
II. Obstacles internationaux au développement ............................................. 29
3. L’éducation ......................................................................................................................... 38
1. De la technologie .......................................................................................................... 42
4. La maturité du concept............................................................................................. 55
6. De la bioéconomie ........................................................................................................ 58