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UNIVERSITÉ PROTESTANTE DE LUBUMBASHI


FACULTÉ DES SCIENCES ECONOMIQUES ET MANAGEMENT

COURS DE COMPTABILITÉ DE GESTION

LICENCE 2

Pr Pascal SEM MBIMBI (PhD)


Docteur en sciences de gestion
Expert-Comptable Agré é ONEC/EC/448

ANNÉE ACADÉMIQUE 2021-2022

Pr Pascal Sem Mbimbi, PhD


Expert comptable agréé ONEC/EC/448
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PLAN DU COURS
Chapitre I. Les Généralités
Chapitre II. L’Étude des éléments constitutifs des coûts
Chapitre III. Le Calcul des coûts
Chapitre IV. Le budget

Bibliographie
1. CHARDONNET LEO (2004), Comptabilité analytique, Edition J. DELMAS, Paris
2. KINZONZI MVUTUKIDI NGINDU (1998), Comptabilité analytique : gestion et
développement, Edition Comptabilité et finances, Kinshasa
3. MARGERIN JACQUES et AUSSET GERARD (2013), Comptabilité analytique, outil
de gestion et aide à la décision, Edition d’organisation, Paris
4. PIGET PATRICK (2018), Comptabilité analytique, Edition Economica, Paris

Objectifs du cours
Objectif général :
1) Apprendre aux étudiants l’usage, l’analyse et le traitement de l’information en
comptabilité analytique, outil dans la prise de décision dans une entreprise ou une
organisation.
2) Permettre à de futurs responsables de programmations et de réseaux de dialoguer
efficacement avec les comptables et de familiariser avec l’information comptable.
Objectifs spécifiques
1. Calculer les couts
2. É tablir une fiche de stock
3. Calculer le salaire
4. Calculer la taxe sur la valeur ajoutée (TVA)
5. Calculer l’intérêt sur le capital
6. Calculer les amortissements
7. É tablir un budget

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Expert comptable agréé ONEC/EC/448
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CHAPITRE I. LES GÉ NÉ RALITÉ S

1.1. Définition :
La comptabilité de gestion, jadis comptabilité analytique, est :
- un système de traitement d’information,
- une méthode comptable quantitative de gestion,
- une technique d’analyse détaillée des charges et des produits

1.2. Objectifs :
1. Déterminer les coûts
2. Contrôler les conditions internes d’exploitation
3. Etablir les prévisions et analyser les écarts
4. Maitriser l’activité et aider à la prise de décision

1.3. Parallélisme :

Critères Comptabilité Comptabilité de


générale gestion

Nature des flux Externes Internes

Analyse des charges Par nature Par destination

Période Annuelle Mensuelle

Objectif Financier et fiscal Economique

Horizon Passé Présent et avenir

Vision Globale Détaillée

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Optique Synthétique Analytique

Principes Rigide Souples

Normes Conforme à la loi Pas de normalisation

Règlementation obligatoire Facultative

Information Certifiée et formelle Rapide et pertinente

1.4. Notion de charge et de produit


1. Une charge est une consommation des ressources
2. Les frais sont des sommes versées ou à verser à des tiers, soit en contrepartie de
fournitures, travaux, services soit exceptionnellement sans contrepartie ; et nécessite un
décaissement de fonds.
3. Le produit est une accumulation ou un accroissement des richesses
4. Le coût est l’ensemble des charges
5. Le coût de revient est l’ensemble des coûts
6. Le chiffre d’affaires est l’ensemble des ventes d’une période

La comptabilité de gestion distingue :


 Les charges incorporables
 Les charges non incorporables
 Les charges supplétives
 Les charges directes
 Les charges indirectes
 Les charges variables
 Les charges fixes
1) Les charges incorporables :
Sont des charges qui interviennent directement dans le calcul des coûts. Ces charges intéressent
la comptabilité analytique.

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2) Les charges non incorporables :


 sont des charges enregistrées en comptabilité générale mais qui n’interviennent pas dans
le calcul des coûts selon la période ou leur nature.
3) Les charges supplétives :
 Il s’agit d’éléments supplétifs qui ont un caractère plus économique que comptable,
 Elles correspondent à des éléments qui échappent la comptabilité générale mais
incorporés dans le calcul des coûts par ce qu’elles correspondent à des conditions
normales d’exploitation (charges de substitution).
4) Les charges directes :
• sont des charges qu’il est possible d’affecter immédiatement et sans ambiguïté, càd sans
calcul intermédiaire, au coût d’un produit.
5) Les charges indirectes :
• sont des charges qui nécessitent un calcul intermédiaire (répartition) pour être imputées
aux coûts.
6) Les charges variables :
 appelées charges proportionnelles, charges opérationnelles ou charges d’activité.
 Il s’agit de charges qui sont liées à l’activité, au fonctionnement de l’entreprise et qui
n’existent donc que dans la mesure où l’entreprise est en activité.
 Elles sont fonction notamment du degré d’utilisation et l’intensité dans l’emploi des
capacités et des moyens disponibles.
 Elles sont « variables » en fonction du niveau d’activité, sans que cette variation soit
proportionnelle.
7) Les charges fixes :
• appelées charges de structure, sont celles qui, à court terme, ne sont pas liées au volume
d’activité mais à la structure de l’entreprise.
• Elles sont indépendantes et irréversibles à court terme car on ne peut en modifier le
montant une fois qu’il a été engagé.
• Elles sont souvent liées aux décisions d’investissement ou au changement de structure.

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Vocabulaire utilisé en comptabilité analytique :


 L’incorporation
 L’imputation
 L’affectation
 La ventilation
a) L’incorporation :
 c’est la prise en compte ou l’inscription d’une charge en comptabilité analytique. On
parle des charges incorporables.
b) L’imputation :
C’est l’inscription des différentes charges indirectes aux différents coûts des fonctions ou des
produits fabriqués.
c) L’affectation :
On parle de l’affectation lorsqu’il s’agit d’inscrire les charges directes dans les coûts.
d) La ventilation :
C’est la répartition des charges indirectes dans les différents coûts. La répartition est soit
primaire ou secondaire en fonction des fonctions principales et auxiliaires.

Imputation et affectation des charges

1.5. Différentes fonctions


 Une fonction est un ensemble d’activités visant la réalisation d’un objectif limité.
 Pour atteindre cet objectif (production, vente), les activités de l’entreprise sont reparties
par fonction dans les services.
 Il existe des fonctions principales et les fonctions auxiliaires.

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a) Les fonctions principales


 Sont celles qui concourent directement à l’objet de l’entreprise.
 Il s’agit notamment :
- Pour une entreprise commerciale : - fonction achat (approvisionnement) – fonction
vente (distribution)
- Pour une entreprise industrielle : fonction appro, fonction production et fonction
distribution
- Pour une entreprise de service : fonction de vente des services
b) Les fonctions auxiliaires ou secondaires
 Sont celles qui jouent le rôle d’appui aux fonctions principales
- Il s’agit notamment de la fonction : Administrative, Financière, Comptable,
Ressources humaines, Logistique ; Sécurité….
Les charges de la comptabilité analytique peuvent être analysées selon les critères suivants :
 Analyse par fonction : on retient les charges qui ont le même but donc la même fonction
Analyse par produit : on retient les charges qui entrent dans le processus de fabrication de
produit.
Exemple (2) É tapes de fabrication de la bière

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É tapes de fabrication de pain

1.6. La valeur ajoutée :


Il est le solde obtenu en soustraction des consommations intermédiaires sur la marge brute.
Ensemble de charges engagées (salaire, électricité, eau, transport, publicité, emballages…) par
l’agent économique pour donner une valeur nouvelle ou supplémentaire aux éléments acquis de
l’extérieur ou en provenance des tiers.
La comptabilité analytique a pour objet fondamental la détermination de la valeur des biens et services
économiques produits et vendus par l’entreprise.

Le coût de revient ou la Valeur finale des marchandises achetées ou des biens produits ou d’un service
est égal à la somme :
– De la valeur d’acquisition des éléments constitutifs ;
– De la valeur ajoutée par l’action de l’entreprise parvenus au stade final de la
livraison aux clients.

COUT DE REVIENT = VALEUR D’ACQUISITION + VALEUR AJOUTÉ E

 La valeur d’acquisition des éléments constitutifs correspond au coût d’acquisition des éléments
en provenance des tiers càd le coût d’achat des matières utilisées ou mises en œuvre en vue
d’assurer la production des biens économiques faisant l’objet de son activité courante. Le
concept « éléments constitutifs » représente les matières premières et/ou consommables
composant la structure physique ou chimique des biens produits.

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 La valeur ajoutée par l’action de l’entreprise est l’ensemble de charges engagées (salaire,
électricité, eau, impôts, assurance, transport, publicité, emballages, amortissement …) par
l’agent économique pour donner une valeur nouvelle ou supplémentaire aux éléments acquis de
l’extérieur ou en provenance des tiers.

Ce solde de gestion est important car il permet de mesurer ou d’apprécier les possibilités de
croissance d’une entreprise, il sert de base à la détermination du PIB en comptabilité nationale et il
permet de rémunéré les facteurs de production (travail : charge du personnel ; capital étranger :
intérêt, machines et équipement : amortissement, nature : impôts et taxes…). La valeur ajoutée est le
revenu primaire de base pour tout agent économique.

La valeur ajoutée peut être calculé par deux méthodes à savoir :

1. La méthode soustractive s’obtient en soustraction de la marge brute des consommations externes ou


consommations intermédiaires dans les entreprises commerciales.

VALEUR AJOUTÉ E = MARGE BRUTE – CONSOMMATIONS INTERMÉ DIAIRES

Dans les entreprises industrielles et des prestations de services on soustrait de la production


vendue les consommations intermédiaires.

VALEUR AJOUTÉ E = PRODUCTIONS – CONSOMMATIONS EXTERNES

2. La méthode additive basée sur l’analyse des charges d’exploitation en consommations


internes augmentées du résultat brut d’exploitation.

VALEUR AJOUTÉ E = CONSOMMATIONS INTERNES + EXCÈ DENT BRUT D’EXPLOITATION

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CHAPITRE II. L’ÉTUDE DES ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DES COÛTS

2.1. Les matières :


Il s’agit des matières premières et matières consommables dans ses trois : états solides, liquides
et gazeux.
Les matières…
 Elles sont utilisées dans la production de produits finis ou comme source d'énergie.
 Ces matières sont considérées comme consommations intermédiaires dans le processus
de production.
La gestion des matières :
Les matières sont gérées par une comptabilité qui s’applique aux quantités et aux valeurs en
distinguant les flux entrants des flux sortants en inventaire permanent ou en inventaire
intermittent.
1. L’inventaire intermittent :
Est un dénombrement, article par article, pièce par pièce, qui se déroule par moment càd chaque
fois qu’on a besoin de connaître le niveau du stock.
2. L’inventaire permanent :
Est un dénombrement qui se déroule au jour le jour par une méthode spécifique de gestion de
stock.
- Le stock a pour rôle de parer à l’irrégularité, la continuité de la production et de la
distribution.
Gérer le stock :
 C’est maintenir le stock nécessaire et suffisant à moindre coût (le stock constitue une
charge).
 Il est donc rationnel d’éviter une accumulation injustifiée des stocks.
Gestion rationnelle de stock :
Analyse journalière du stock et la connaissance permanente du niveau de stock en quantité et en
valeur par la tenue d’une fiche de stock.
Formules sur le stock :
(1) SORTIES = STOCK INITIAL + ENTREES - STOCK FINAL
(2) ENTREES = SORTIES + STOCK FINAL – STOCK INITIAL
(3) STOCK INITIAL = SORTIES + STOCK FINAL – ENTREES
(4) STOCK FINAL = STOCK INITIAL+ ENTREES – SORTIES

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É valuation des entrées : Les matières entrent en stock à la valeur d’acquisition, au coût
d’achat càd au prix d’achat augmenté des frais accessoires d’achat.
Valorisation des sorties : En principe, les matières sortent du stock au coût auquel elles sont
entrées, càd au coût d’acquisition.
La fiche de stock :
1. Les méthodes de coût moyen pondéré :
a) Coût moyen pondéré des entrées :
CMPE = Valeur entrées/Quantités entrées
b) Coût moyen pondéré des entrées augmenté du stock initial :
CMPE+SI = Valeur (Entrées +SI)/Quantité (Entrées+SI)
c) Coût moyen pondéré mobile
CMPm = Valeur entrée mobile/Quantité entrée mobile
2. Les méthodes d’épuisement de lot :
a) FIFO (first in first out)
b) LIFO (last in first out)

a) LES MÉ THODES DE COUT MOYEN PONDÉ RÉ

1. LA MÉ THODE DU COUT MOYEN PONDÉ RÉ DES ENTRÉ ES DE LA PERIODE : on


enregistre le stock d’ouverture et les entrées en quantité et en valeur et les sorties sont actées uniquement
en quantité. Il est calculé à la fin de la période, le coût unitaire moyen pondéré basé sur le total des
entrées de la période.

CUMP des entrées = les entrées en valeur


Les entrées en quantité

Pour valoriser les sorties en fin de période : sorties en valeur = CUMP X Quantités sorties en stock.

Exemple : Soit une entreprise commerciale ETS MUTATSHI à Lubumbashi dont le stock de
ciment au début du mois de janvier était de 3.000 sacs à 12 $ l’unité. 10 Janvier : achat de 7.000
sacs 15$ / sac. 20 Janvier : achat de 10.000 sacs à 16$ / sac. On a vendu : le 15 janvier : 8.000
sacs et le 25 janvier 8.000 sacs.
T.D. : Faites la valorisation des sorties des ciments en stock par toutes les méthodes.

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FICHE DE STOCK

Date ENTREES SORTIES STOCKS


Quantité P.U. P.T. Quantité P.U. P.T. Quantité P.U. P.T.
1/1 3.000
10/1 7.000 15 105.000 10.000
15/1 8.000 2.000
20/1 10.000 16 160.000 12.000
25/1 8.000 4.000
31/1 20.000 301.000 16.000 15,50 248.000 4.000 15,50 62.000

265.000
C.U.M.P = = 15,5 Sorties en stock = 16.000x15,5 = 248.000
17.000

b) LA MÉ THODE DU COUT MOYEN PONDÉ RÉ DES ENTRÉ ES DE LA PÉ RIODE AVEC LE


CUMUL DU STOCK INITIAL :

CUMP des entrées + SI = SI + Entrées (en valeur)


SI + Entrées (en quantité)

Pour valoriser les sorties en fin de période : sorties en valeur = CUMP + SI X Quantités sorties en stock.

FICHE DE STOCK

Date ENTREES SORTIES STOCKS


Quantité P.U. P.T. Quantité P.U. P.T. Quantité P.U. P.T.
1/1 3.000
10/1 7.000 15 105.000 10.000
15/1 8.000 2.000
20/1 10.000 16 160.000 12.000
25/1 8.000 4.000
31/1 20.000 301.000 16.000 15,05 240.800 4.000 15,05 60.200

36.000+ 265..000
C.U.M.P+SI = = 15,05 sorties en stock = 16.000x15,05 = 240.800
3.000 + 17.000

c) LA MÉ THODE DU COUT MOYEN PONDÉ RÉ MOBILE : il s’agit du coût moyen pondéré


effectif calculé à chaque entrée en stock. Les sorties journalières sont constatées en quantité et en
valeur.
FICHE DE STOCK

Date ENTREES SORTIES STOCKS


Quantité P.U. P.T. Quantité P.U. P.T. Quantité P.U. P.T.
1/1 3.000 12 36000
10/1 7.000 15 105.000 10.000
15/1 8.000 14,10 112.800 2.000
20/1 10.000 16 160.000 12.000
25/1 8.000 15,68 125.440 4.000

31/1 20.000 301.000 16.000 238.240 4.000 15,68 62.720

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CMP Mobile1 : 36000+105000 = 14,10


3000+7000
CMP Mobile2 : 28200+160000 = 15,68
2000+10000

e) LA MÉ THODE FIFO (first in first out) : « les premiers entrés – premiers sortis ». Cette méthode
est basée sur la conception d’un écoulement continu provoquant la rotation de la totalité du stock en
magasin ; ce faisant il est admis que les unités en stock sont prises à la sortie dans l’ordre de leur entrée.

FICHE DE STOCK
Date ENTREES SORTIES STOCKS
Quantité P.U. P.T. Quantité P.U. P.T. Quantité P.U. P.T.
1/1 3000 12 36000

10/1 7.000 15 105.000 3.000 12 36.000


7.000 15 105.000
15/1 3.000 12 36.000 2.000 15 30.000
5.000 15 75.000

20/1 10.000 16 160.000 2.000 15 30.000


10.000 16 16.000

25/1 2.000 15 30.000


6.000 16 96.000 4.000 16 64.000
31/1 20.000 301.000 16.000 237.000 4.000 16 64.000

d) LA MÉ THODE LIFO (last in first out) : « les derniers entrés- premiers sortis ». cette méthode est
basée sur la valeur de la dernière entrée pour valoriser la première sortie. Il consiste à faire sortir en
premier lieu du magasin les lots les plus récents, les lots les plus anciens restant en stock.

FICHE DE STOCK

Date ENTREES SORTIES STOCKS


Quantité P.U. P.T. Quantité P.U. P.T. Quantité P.U. P.T.
1/1 3.000 12 36.000
10/1 7.000 15 105.000 3.000 12 36.000
7.000 15 105.000

15/1 7.000 15 105.000


1.000 12 12.000 2.000 12 24.000

20/1 10.000 16 160.000 2.000 12 24.000


10.000 16 160.000

25/1 8.000 16 128.000 2.000 12 24.000


2.000 16 32.000

31/1 20.000 301.000 160 245.000 2.000 12 24.000


2.000 16 32.000

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2.2. La charge du personnel


 La comptabilité de paie est celle qui est liée aux charges du personnel.
 Il s’agit de l’ensemble des charges supportées ou engagées par l’entreprise sur base d’un
contrat de travail et des conventions qu’elle a conclu avec son personnel.
2.2.1. Définition
 La rémunération est l’ensemble des gains, dus par l’employeur à son employé en vertu
d’un contrat de travail, susceptible d’être évalués en monnaie et déterminé sur base des
conventions ou des disposition légales et réglementaires.
La comptabilité de paie s’articule autour des éléments suivants :
1. le salaire de base (calculé par heure, jour, semaine, mois)
2. Les primes et heures supplémentaires
3. les indemnités (logement, transport, maladie…)
4. les autres avantages sociaux (allocations familiales…)
5. les retenues (IPR, INSS, INPP, avances…)
6. la rémunération due au personnel

Remarque : Catégories de prime : prime de rendement, de ponctualité, de caisse, de risque, de


congé…elle est individuelle ou collective. On distingue :
Les systèmes de prime : système de Rowan, Towne- halsey, Gant, Bedeaux et Taylor
2.2.2. Les systèmes de prime
1. Système Rowan :
P = st(T-t)/T
T : temps de travail prévu,
t : temps effectivement presté
s : salaire horaire
(T-t) : exprime l’économie de temps

2. Système Towne Halsey :


P = k.s(T-t)
k: cœfficient de difficulté,
s : salaire horaire normal garanti,
T : temps de travail prévu,
t : temps effectivement

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3. Système Gant :
P = k.t.s
k : cœfficient de difficulté,
t : temps presté,
s : salaire horaire
4. Système Bedeaux :
P = k.s(n’ – n)/n
k : coefficient de difficulté
s : salaire horaire,
n : nombre de point prévu,
n’: nombre de point réalisé
5. Système Tylor :
P = p.n
p : prime payée pour chaque bonne pièce,
n : nombre de bonne pièce produite.
2.2.3. Heures supplémentaires :
- 6 premières heures rémunérées à 30%
- Les heures suivantes : 60%
- Les dimanches, jours de repos et fériés légaux : 100%
Exemple :
• Monsieur Jean Marie Banza, cadre chez Forrest, a travaillé pendant le mois de janvier
2013 pendant 26 jours, son salaire horaire est de 12,5$; son indemnité de logement est
de 750$, de transport 300$, il a une prime de 2,5$ par heure prestée, l’allocation
familiale est de 150$/enfant/mois, il a 4 enfants. Il a presté 17 heures supplémentaires
avec 1 dimanche et 2 jours fériés.
• TD. Calculer son salaire mensuel

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Fiche de paie de Mr JM Banza

Les retenues

IPR 30% 1526,25

INSS 3,5% 178,00

Total retenues (2) 1704,25

Net à payer 3383,25

Total charge du personnel

Rémunération nette 3383,25

INSS 9% QPP 511,00

INPP 3% QPP 170,00

Total charge du personnel 4064,00

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2.3. La charge d’impôt


 2.3.1. L’impôt
 Est un prélèvement obligatoire, une prestation pécuniaire requise des particuliers par
voie d’autorité, à titre définitif et sans contrepartie, en vue de la couverture des charges
publiques (Gaston Jèze)
Types d’impôt :
a) l’impôt direct (ou impôt réel qui touche la richesse et le revenu). Exemple : l’impôt foncier,
sur le bénéfice, sur le revenu salarial, locatif…

b) l’impôt indirect
Qui touche la consommation où il y a un contribuable : celui qui paye l’impôt et le redevable :
celui qui collecte l’impôt pour le compte du trésor).
Exemple : la taxe sur la valeur ajoutée
2.3.2. La taxe :
 Est une contribution en espèce ou en nature payée au pouvoir public en contrepartie des
services rendus.
 Exemple : vignette ou taxe sur la circulation routière, péage…
2.3.4. La taxe sur la valeur ajoutée TVA
• La taxe sur la valeur ajoutée (Maurice Lauré, 1954) est un impôt indirect sur la
consommation qui concerne la plupart des biens et services consommés dans le territoire
national.
• Cet impôt est calculé sur les ventes hors taxes (assiette fiscale).
• C’est ainsi que cet impôt est inclus dans le prix à payer, est collecté par les entreprises
pour le compte de l’Etat.
Principe de la TVA
 Le principe central de la TVA est d'éviter les impositions cumulatives dites « en cascade
». En effet, taxer la dépense à chaque stade de la commercialisation d'un bien ou d'un
service, sur la base de la valeur dépensée, revient à intégrer dans l'assiette de l'impôt la
valeur de taxes déjà récoltées au stade précédent.
 la TVA n'est pas calculée sur le montant des ventes, contrairement à la plupart des
systèmes de taxes indirectes qui ne sont basés que sur le seul chiffre d'affaires.

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Mécanisme de la TVA
• Le mécanisme de la TVA fait que l’entreprise doit encaisser pour le compte de l’Etat la
TVA sur ses ventes (TVA collectée) et doit payer la TVA incluse dans les prix de ses
achats de matières, fournitures, marchandises, services…(TVA déductible)
Calcul de la TVA :
 La TVA collectée (sur les ventes)
 La TVA déductible (sur les achats)
 La différence donne la TVA à verser au trésor.
Exemple :
• Au mois de Janvier 2016, la Boulangerie Nazem achète la farine de froment à 60.000
(prix hors taxe); après fabrication des pains, elle vend ces pains à 100.000 (prix hors
taxes).
• TD. Calculer la TVA à payer à l’Etat au taux de 16%.

Solution :

TVA Collectée 100000 x 16% 16000

TVA Déductible 60000 x 16% 9600

TVA à verser 6400

Valeur ajoutée

Ventes de pains 100000

Achat de la farine de froment 60000

Valeur ajoutée 40000

TVA due 6400


(40000 x 16%)

Deux critères délimitent le champ d’application de la TVA : les opérations imposables et les
personnes assujetties. Il s’agit des opérations soumises par leur nature (livraison de biens ou
prestations de services sur le territoire national : activité commerciale, industrielle, agricole,

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libérale) et les opérations soumises en vertu d’une disposition légale (livraison à soi-même, les
importations et les acquisitions intra-communautaires) et les personnes assujetties
(commerçants, industriels, agriculteurs, le libéraux…).

Cependant de nombreuses exonérations existent : les opérations réalisées dans le cadre d’une
activité ne présentant pas un caractère économique (médecine, service public, association sans
but lucratif), les exportations de biens et services, les opérations exonérées par une disposition
légale.

2.4. La charge financière


 Un emprunt est une opération financière qui, pour une personne physique ou morale,
consiste à solliciter la mise à disposition d’une somme d’argent pour une durée définie
(échéance), à un taux de remboursement déterminé (taux d’intérêt, le loyer du capital).
 C’est un contrat entre le prêteur et l’emprunteur.
 La comptabilité d’emprunt concerne les sommes à rembourser et les intérêts (le loyer
du capital).
 Est liée au service de la dette ou de l’emprunt à long, moyen et court terme.
 La conséquence de l’endettement est le payement de l’intérêt (avec le remboursement
du principal)
 L’emprunt ou le prêt s’octroie généralement par la banque commerciale
Calcul de l’intérêt
• Il existe deux types d’intérêt : l’intérêt simple et l’intérêt composé
• Avec C = Capital, r = le taux , n = le temps
• L’inté
• rêt simple i = (c x r x n)/100
• L’intérêt composé Va = C(1 + r)n
Soit i = Va - C
Exemple :
• Calculer l’intérêt d’un capital de 1.800.000$ emprunté auprès de Rawbank au taux de
5% l’an (intérêt simple et composé), remboursable dans 5 ans.

Pour l’emprunt obligation, l’annuité pour un montant d’emprunt peut se calculer par
la formule : a = Vo x t(1+t)n ou Vo x r
(1+t) n-1 1 – (1+r) -n
Ou t= taux d’emprunt et n = durée de l’emprunt.

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Exemple : soit un emprunt de 250 obligations de valeur nominale de 100 à 18% remboursable
en trois ans au pair, émis le 01/05/2006. Calculez l’annuité, dresser le tableau d’amortissement
et passez les écritures comptables.

Vo = 250 obligations x 100 = 25.000

a = 25.000 x 0.18x (1+0.18)3 = 25.000 x 0,4599237 = 11.498,092 annuité constante pendant 3


ans
(1+0.18)3-1

Le service d’emprunt :

1ère année
Annuité théorique 11.498,0920
Intérêt 18% sur 25.000 4.500,0000
Disponible pour remboursement 6.998,0920
Remboursement de 6.998,0920/100 = 69,98 obligations
Il y a lieu d’ajouter 1 unité, 70 x 100 = 7.000,0000
Reliquat négatif à soustraire l’année suivante -1,9080
Obligations vivantes 250 – 70 = 180 obligations

2ème année
Annuité 11.498,0920
Reliquat négatif - 1,9080
Annuité effective 11.496,1840
Intérêt : 18% de 18.000 - 3.240,0000
Disponible pour remboursement 8.256,1840
Remboursement : 8.256/100 = 82,56
Il y a lieu d’ajouter 1 unité 83 x 100 8.300,0000
Reliquat négatif - 43,8160

3ème année
Obligations vivantes
180 – 83 = 97
Annuité 11.498,0920
Reliquat négatif - 43,8160
Annuité pratique 11.454,2760
Intérêt 18% : 18.000 – 8.300 = 9.700 1.746,0000 .
Disponible pour remboursement 9.708,2760
Remboursement : 9.708,172 : 100 = 97,08172
97 obligations x 100 9.700,000
Reliquat positif 8,2760

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D’où le tableau d’amortissement suivant :

Années Capital à Obligations Obligations Intérêt Remboursement Reliquat


Rembourser vivantes à
rembourser
1 25.000 250 70 4.500 7.000 -1,908
2 18.000 180 83 3.240 8.300 -43,816
3 9.700 97 97 1.746 9.700 + 8,276
250 9.486 25.000

2.5. La charge d’amortissement :


 L’amortissement est une constatation comptable de la perte de la valeur d’un bien
immobilisé suite à l’usage, à l’usure, à l’obsolescence ou à la vétusté.
 La dépréciation doit en principe, s’étaler régulièrement sur toute la durée de vie prévue
de l’équipement.
Du point de vue financier : L’amortissement constitue une ressource interne (réserves
immunisées) et de ce fait faisant partie de l’autofinancement. Cette ressource devrait
normalement être suffisant pour renouveler l’outil de production usagé.
Du point de vue économique :
 L’amortissement constitue une charge normale d’exploitation qui doit être enregistrée,
bien qu’elle ne corresponde pas à une sortie de fonds.
 Par prudence, on constate une perte probable pouvant altérer l’outil de production, par
conséquent une réserve susceptible de le renouveler.
Ne sont pas amortissables :
1) Les immobilisations incorporelles
2) Le terrain
3) Les immobilisations encours
4) Les immobilisations financières
Méthodes d’amortissement :
1) Amortissement constant ou linéaire
2) Amortissement dégressif
3) Amortissement progressif
4) Amortissement proportionnel

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1. LA MÉTHODE D’AMORTISSEMENT LINÉAIRE OU CONSTANT

Cette méthode est fondée sur le fait que la faculté d’utilisation d’un bien reste le même jusqu’au
moment de sa mise hors d’usage. Le montant de l’annuité reste égal.

Ex. : Vo = 10.000 Nbre d’année = 5 ans Année d’acquisition = 1996

100 = 100 = 20 %
Taux = Nombre d’année 5
=
Vo Vo 10.000
a= ou = = 2.000
t n 5

Tableau d’amortissement

Exercice ou Base de Taux Annuité Cumul Valeur Nette Comptable


Année calcul d’amortissement
1996 10.000 20 % 2.000 2.000 8.000
1997 10.000 20 % 2.000 4.000 6.000
1998 10.000 20 % 2.000 6.000 4.000
1999 10.000 20 % 2.000 8.000 2.000
2000 10.000 20 % 2.000 10.000 0

2. LA MÉTHODE D’AMORTISSEMENT PROGRESSIF :

Il s’agit de la méthode croissante : le montant de l’annuité va de plus petit au plus grand.


Son application est rare et dépend de circonstance.
Formule : a = 2Vo
N ( n+ 1 ) à l’annuité de la première année : a1x 1, 2ème année : a1x 2 , 3ème année :
a1 x 3…

Ex : Vo = 90.000, nombre d’années = 5 ans a = 2.900.000 = 180.000 = 6.000


5(5+1) 30

Tableau d’amortissement
Année Valeur de base Base d’annuité Annuité Cumul V.N.C.
d’amortissement
1 90.000 6.000 6.000 84.000
2 84.000 12.000 18.000 72.000
3 72.000 18.000 36.000 54.000
4 54.000 24.000 60.000 30.000
5 30.000 30.000 90.000 0

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3. LA MÉTHODE D’AMORTISSEMENT DÉGRESSIF

Il s’agit de la méthode décroissante : le montant de l’annuité va de plus grand au plus petit.


Ce système correspond plus à la réalité; en effet, un Immobilisé perd beaucoup plus de sa
valeur du fait qu’il n’est plus neuf (donc dans ses premières années), et avec le temps, la perte
de valeur s’atténue.

On distingue :
 L’amortissement dégressif par la méthode de pourcentage fixe sur la valeur nette.
 L’amortissement dégressif par la méthode de la somme des années.

a) Méthode de pourcentage fixe :

GARNIER estime que pour obtenir le taux d’amortissement dégressif, on multiplie le taux
d’amortissement linéaire correspondant à la durée des biens par l’un des coefficients suivant :
1,5 : pour les biens amortissables au maximum 4 ans de vie
2 : pour les biens amortissables en 5 ou 6 ans de vie
2,5 : pour les biens amortissables au plus de 6 ans

Cela dans le but de ne pas prolonger les années d’amortissement de l’Immobilisation par
rapport à sa durée de vie normale.

Ex. : Vo = 10.000 nombre d’année = 5 ans ;


Coefficient multiplicateur = 2. Taux dégressif = taux constant x 2 = 20% x 2 = 40 %

Tableau d’amortissement
Exercice Base de calcul Taux Annuité Cumul / V.N.C.
Annuité
1996 10.000 40 % 4.000 4.000 6.000
1997 6.000 40 % 2.400 6.400 3.600
1998 3.600 40 % 1.440 7.840 2.160
1999 2.160 40 % 864 8.704 1.296
2000 1.296 - 1296 10.000 0

Pour ne pas charger la dernière année, un principe à observer « Dès que l’annuité devient
inférieure au quotient de la valeur résiduelle (V.N.C.) par le nombre d’années restant à courir,
l’amortissement devient linéaire : les annuités deviennent égales à ce quotient ».

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Pour notre cas : en 1998 : VNC = 2160 et base de calcul en 1999, Annuité 1999 = 864.
D’où Amortissement 1999 = 864 VNC en 1998 2160 et reste 2 ans d’amortissement ou 864 <
1080
L’amortissement devient linéaire : 2160 = 1080 pour chaque année qui reste.

Exercice Base de calcul Taux Annuité Cumul V.N.C.


d’amortissement
1996 10.000 40 % 4.000 4.000 6.000
1997 60.000 40 % 2.400 6.400 3.600
1998 36.000 40 % 1.440 7.840 2.160
1999 2.160 - 1.080 8.920 1.080
2000 1.080 - 1.080 10.000 -

b) Méthode de la somme des années :

Cette méthode est désignée sous le sigle Anglo – saxon SOFTY (Sum Of The Year’s digits) est
utilisée plus aux USA et en Allemagne. Dans cette méthode la somme des années est utilisée
comme base de la répartition de la valeur en différentes annuités.

Exemple : Pour l’Immobilisation à amortir pour 3 ans les annuités seront déterminées sur base
de la somme de 3 ans : 1 + 2 + 3 = 6, ou formule : somme = n ( n + 1 )
2
 331 = 12 = 6
2 2

Tableau d’amortissement
Année Valeur de base Base d’annuité Annuité Cumul V.N.C.
d’amortissement
1 30.000 3/6 15.000 15.000 15.000
2 30.000 2/6 10.000 25.000 5.000
3 30.000 1/6 5.000 30.000 -

4. LA MÉTHODE D’AMORTISSEMENT PROPORTIONNEL :

Cet amortissement est proportionnel à l’activité effectué par le bien immobilisé et à


l’annuité qui permet de mesurer cette utilisation.
Pour le véhicule : le Km parcouru, Machine : nombre d’heures d’utilisation.

a = valeur d’acquisition x Km parcouru Machine = Nombre d’heure d’utilisation


Km prévus.

Ex. : Valeur d’acquisition : 100.000 $ d’un camion remorque en 2002

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Prévision kilométrage à parcourir : 250.000 km

= 0,4 $ /km/250.000
Amortissement au kilométrage : 100.000

Km parcourus pendant l’année 2002 : 60.000 km ; Annuité d’amortissement : 60.000 km X 0,4


$/km = 24.000 $
V.N.C. = 100.000 – 24.000 = 76.000
Km parcourus pendant l’année 2003 : 75.000 km ; Annuité d’amortissement : 75.000 X 0,4
$/km = 30.000 $
V.N.C. = 76.000 – 30.000 = 46.000
Km parcourus pendant l’année 2004 : 115.000 km, annuité d’amortissement : 115.000 x
0,4$/km = 46.000 $
V.N.C. = 46.000 – 46.000 = 0

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CHAPITRE III. LE CALCUL DES COÛ TS ET COUT DE REVIENT

L’entreprise est une personne morale et vivante composée de plusieurs organes ; ces organes
sont des agents de différentes fonctions. On définit une fonction par le caractère commun ou la
finalité commune des tâches liées à une activité majeure de l’entreprise et à la responsabilité
correspondante. Elle est un compartiment dans laquelle s’exerce principalement (fonction
principale) ou accessoirement (fonction auxiliaires ou fonction d’appoint) les diverses activités.
Une fonction peut être subdivisée en section ou atelier ou centre de responsabilité.
Pour hiérarchiser le coût, il faut distinguer les deux fonctions puis déterminer en regroupant les
différentes charges par rapport à leur degré d’avancement dans le processus d’élaboration et
commercialisation / réalisation d’un produit ou d’un service.

Les coûts hiérarchisés sont calculés par paliers suspensifs da la base au sommet et sont
généralement des coûts cumulatifs intégrant en eux le coût des stades précédents. Cette
hiérarchisation se fait dans le compte ou tableau d’exploitation fonctionnel ou différentiel.
Dans le tableau d’exploitation fonctionnel, on peut distinguer les encours de production qui sont
des produits dont la transformation se poursuit en atelier de fabrication à la fin ou au début de la
période de calcul des coûts. Ils peuvent être constatés au début ou la fin de la période.

3.1. Le compte d’exploitation fonctionnel :


 Les coûts hiérarchisés sont calculés par paliers successifs et sont généralement des coûts
cumulatifs intégrant en eux le coût des stades précédents.
 Cette hiérarchisation se fait dans le compte d’exploitation fonctionnel.
Remarques :
1) La différence entre le chiffre d’affaires et un coût donne une marge
2) La différence entre le chiffre d’affaires et le coût de revient donne le résultat
3) Le compte d’exploitation fonctionnel peut ressortir les différents coûts et les différentes
marges.
Le compte d’exploitation fonctionnel
1. Entreprise commerciale

É léments constitutifs valeur %

Ventes des marchandises


- RRR accordées

= Chiffre d’affaires net (1)

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Achat des marchandises


- RRR obtenues

= Achat net des marchandises (2)

+ Frais accessoires d’achat


+ Frais direct d’achat
+ Frais indirect d’achat

= Coût d’achat des marchandises achetées (3)


+ Stock initial
- Stock final

= Coût d’achat des marchandises vendues (4)

Frais direct de distribution


+ frais indirect de distribution

= Coût de distribution (5)

Coût de Revient : (6) = (4) + (5)


Résultat d’exploitation (7) = (1) – (6)

(7) Marge sur coût d’achat des marchandises achetées = (1) –(3)

(8) Marge sur coût d’achat des marchandises vendues =


(1) – (4)

(9) Marge sur coût de distribution = (1) –(5)

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Différentes marges :

(7) Marge sur coût d’achat des marchandises achetées = (1) –(3)

(8) Marge sur coût d’achat des marchandises vendues =


(1) – (4)

(9) Marge sur coût de distribution = (1) –(5)

2. Entreprise industrielle :
É léments constitutifs

Production vendue
- RRR accordées

= Chiffre d’affaires net (1)

Achat des matières (premières et consommables)


- RRR obtenues

= Achat net des matières (2)

+ frais accessoires d’achat


+ frais direct d’achat
+ frais indirect d’achat

= Coût d’achat des matières achetées (3)

+ stock initial des matières


- Stock final des matières

= Coût d’achat des matières utilisées (4)

+ frais direct de production


+ frais indirect de production
+ encours initial de production
- encours final de production

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= Coût de production des produits finis fabriqués (5)

+ stock initial des produits finis


- Stock final des produits finis

= Coût de production des produits finis vendus (6)

Frais direct de distribution


+ frais indirect de distribution
= Coût de distribution (7)

= Coût de production des produits finis fabriqués (5)

+ stock initial des produits finis


- Stock final des produits finis

= Coût de production des produits finis vendus (6)

Frais direct de distribution


+ frais indirect de distribution
= Coût de distribution (7)

Coût de revient (8) = (6) + (7)

Résultat d’exploitation (9) = (1) – (8)

Différentes marges :
(10) Marge sur coût d’achat des matières achetées : (1) – (3)
(11) Marge sur coût d’achat des matières utilisées : (1) – (4)
(12) Marge sur coût de production de produits finis fabriqués (1) –
(5)

(13) Marge sur le coût de production des produits finis vendu : (1) – (6)
(14) Marges sur le coût de distribution : (1) – (7)

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Le compte d’exploitation différentiel :


Il regroupe les charges selon leur variabilité en les imputant dans le coût d’activité (variable) et
le coût de structure (fixe).
Les charges d’exploitation :
• Sont regroupées en :
• Cout variable : charges directes et indirectes
• Cout fixe : charges directes et indirectes
• Cout total = coût variable + cout fixe

Le compte d’exploitation différentiel

Eléments constitutifs valeur %

Chiffre d’affaires
- Coût variable

Marge sur coût variable


- Coût fixe

Résultat d’exploitation

Ce regroupement des charges permet de calculer le «Chiffre d’affaires critique », le seuil de


rentabilité, le point mort ou the « break even point ».
Le seuil de rentabilité :
• permet de faire une recherche prévisionnelle du volume du chiffre d’affaires que
l’entreprise devra nécessairement réaliser pour couvrir les charges variables puis les
charges fixes.
Il s’agit d’un chiffre d’affaires prévisionnel pour lequel l’entreprise :
• couvre toutes les charges d’exploitation (variable et fixe)
• ne réalise ni perte ni bénéfice c’est-à-dire le résultat nul
• la marge sur coût variable égalise le coût fixe.

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Trois relations :

Relation 1 : SR (=) CAC = charges variables + charges fixes

Relation 2 : SR (=) Résultat =0

Relation 3 : SR (=) Marge sur coût variable = coût fixe

Calcul du seuil de rentabilité :


1. Solution arithmétique : on utilise la règle de proportionnalité entre la marge sur coût variable
et le chiffre d’affaires.
MCV CA
1 MCV CA/MCV
Or la MCV = CF
CF (CA x CF)/MCV

Seuil de rentabilité =
• (Chiffres d’affaires x Coût fixe)
• Marge sur coût variable
Le taux de marge sur coût variable (t) exprime le rapport entre le MCV/CA
Or son inverse est CA/MCV ou encore 1/t
La formule du SR devient :
• SR = CF x 1/t
Ou encore :
• SR = CF /t
2. Solution algébrique :
Permet de définir les équations des différentes droites avec la relation SR (=) MCV=CF
• Coût fixe→ y1
• Marges sur CV→ y2 = tx
• Avec x représentant le chiffre d’affaires et t taux de MCV
• Au seuil de rentabilité, on a y1 =y2
• Et donc : y1 = tx

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CHAPITRE IV. LE BUDGET

4.1. Definition
• Le budget est un état prévisionnel qui indique les dépenses et les recettes d’une entité
ainsi que leur origine et destination pour une période donnée
 Contribue à la coordination et à l’exécution des programmes.
 Il couvre les aspects, tant financiers que non financiers, et tient lieu de feuille de route
pour l’entreprise.
 Le budget est l’expression quantitative du programme d’actions proposé par la direction.
Remarques :
 Faire un budget, c’est établir une prévision des faits probables qui vont intervenir au
cours d’une période déterminée.
 Lorsqu’on fait budget, on prévoit pour une période à venir les dépenses qu’on doit
effectuer en tenant compte des possibilités (le fonds dont on dispose) et des exigences
(dépenses absolument indispensables) en établissant un ordre de priorité.

4.2. Objectifs budgétaires


1) Dans une entreprise, le premier c’est le chiffre d’affaires, les études de marché sont à
cet égard d’un grand secours.
2) Le second, c’est le niveau de production à atteindre et le montant des achats à réaliser.
3) Le troisième, c’est de déterminer à partir des données de la comptabilité rétrospective,
les charges d’exploitation à engager.
4) Le quatrième, c’est de déterminer les investissements.
5) Le cinquième, est faire ressortir la trésorerie nécessaire pour l’ensemble des résultats

4.3. Principes budgétaires


1) Principe d’annalité : la période budgétaire est d’une année ou moins et 18 mois. Les
crédits budgétaires propres à l’exercice ne peuvent pas servir au paiement des dépenses
des exercices antérieurs.
2) Principe d’unicité : il y a un seul budget général de l’organisation qui regroupe des
budgets particuliers.
3) Principe d’universalité : toutes les prévisions de recettes et de dépenses doivent figurer
au budget.

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4) Principe de spécialité : la délimitation des recettes et des dépenses de l’organisation tant


dans leur libellé que dans leur montant. les crédits de dépenses ne peuvent être utilisés à
d’autres fins que celles que leur assigne le budget.

4.4. Technique budgétaire


• La technique budgétaire comprend deux parties distinctes à exécuter dans un ordre
déterminé :
– la prévision qui suppose un choix des objectifs à atteindre,
– l’établissement des budgets selon une typologie « objectifs/moyens ».

4.5. Elaboration des budgets…


 Définir les besoins pour le réaliser : dois-je recruter, combien et de quelle qualité ?
 Quel type d’investissement correspond à l’activité, est ce que mon outil de production
est suffisant ?
 Dois-je investir dans de nouvelles machines ...
 Quels sont les besoins définis pour couvrir le projet,
 Voir l’état de fonds propres ou faire appel à l'emprunt…
Les acteurs
Les responsables de départements ou de services
La direction générale
Les contrôleurs de gestion
Les sources d'informations

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Exemple 1. Supposons que les chiffres d’affaires d’une entreprise minière ont été pour les six
derniers exercices (en milliers de dollars) : 512, 530, 550, 600, 610 et 615. Comment faire des
projections de ces chiffres d’affaires jusqu’en 2015?
Solution arithmétique

Période % (CAn+1 – CAn)/CAn

2006-2007 soit (530-512)/512 0,06 soit 6%

2007-2008 soit (550-530)/530 0,037 soit 3,7%

2008-2009 soit (600-550)/550 0,0909 soit 9,09%

2009-2010 soit (610-600)/600 0,016 soit 1,6%

2010-2011 soit (615-610)/610 0,008 soit 0,8%

En prenant la moyenne des taux d’accroissement, on trouve en %


(6+3,7+9,09+1,6+0,8)/5=4,23%, arrondi à 4%; les chiffres d’affaires prévisionnels suivant (par
extrapolation) :

Période Chiffre d’affaires prévisionnel

2012 639,60

2013 665,18

2014 691,79

2015 719,46

Solution statistique
 Ajustement analytique par la méthode des moindres carrés ordinaires : Il s’agit de
rechercher les paramètres de la fonction Y’i=f(x) qui rendent la plus faible possible la
somme des carrés des distances entre la valeur observée Yi et sa valeur ajustée Y’i.
 La fonction est de la forme y=ax+b

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Tableau d’ajustement

Année, Xi CA, Yi X’i = Xi - X Y’i = Yi - Y X’i . Y’i (X’I)2

1 512 -2,5 -67,5 168,75 6,25

2 530 -1,5 -37,5 56,25 2,25

3 550 -0,5 -17,5 8,75 0,25

4 600 0,5 32,5 16,25 0,25

5 610 1,5 42,5 63,75 2,25

6 615 2,5 47,5 118,75 6,25

21 3405 432,5 17,50

• Moyenne X = 3,5 soit (21/6) et Moyenne Y = 567,5 soit (3405/6)


• a = ∑ x’iy’i = 432,50 = 24,71
∑ (x’i)2 17,50
• Dans la droite y=ax+b ; ou y-y’=a(x-x’) ;
• y-567,5=24,71(x-3,5)
• soit y=567,5 -86,48+ 24,71x ;
• Donc y=24,71x+4 81 ,02

Période Chiffre d’affaires prévisionnel

2012 653,99

2013 678,7

2014 703,41

2015 728,12

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Exemple2. Le budget de trésorerie


Les prévisions d’achat et des ventes de la boulangerie La Brioche pour les 6 premiers mois en
2013

Période 1 2 3 4 5 6

Achats 250 300 400 150 200 350

Ventes 600 650 550 700 650 700

Les données complémentaires


 Les clients payent 10% au comptant, le reste à 30 jours fin de mois alors que les
fournisseurs sont payés pour moitié au comptant, le reste à 60 jours fin de mois.
 Les salaires mensuels nets s’élèvent à 100$ et sont payés à la fin du mois ; les charges
sociales se montent à 60% du salaire net et sont payées le mois suivant.
 Le 1/1/2012, l’entreprise compte acheter une voiture pour 2400$, amortissable en 5 ans.
Elle paye 1200$ au moment de l’achat, l’autre moitié sera remboursée par des
mensualités de 105$, pendant un an, à dater du mois de janvier 2012.
Les données complémentaires
 En outre, l’entreprise est propriétaire d’un hangar qu’elle donnera en location pour un
loyer mensuel de 60$, à partir du mois de mars 2012. Le loyer est dû le 25 du mois
précédent.
 Aucune opération de 2011 ne donne lieu à des encaissements ou décaissements en 2012.

Tableau des décaissements

Période 1 2 3 4 5 6

Achat de janvier 125 125

Achat de février 150 150

Achat de mars 200 200

Achat d’avril 75 75

Achat de mai 100

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Achat de juin 175

Salaire net 100 100 100 100 100 100

Charges sociales 60 60 60 60 60

Camion (paiement comptant) 1200

Camion (mensualité) 105 105 105 105 105 105

Total 1530 415 590 490 565 515

Tableau des encaissements

Période 1 2 3 4 5 6

Vente de janvier 60 540

Vente de février 65 585

Vente de mars 55 495

Vente d’avril 70 630

Vente de mai 65 585

Vente de juin 70

Loyer reçu du hangar 60 60 60 60 60

Total 60 665 700 625 755 715

Budget de trésorerie

Période 1 2 3 4 5 6

Trésorerie d’ouverture 1500 30 280 390 525 715

Décaissement 1530 415 590 490 565 515

Encaissement 60 665 700 625 755 715

Trésorerie de clôture 30 280 390 525 715 915

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EXERCICES D’APPLICATION

Exercice 1. Soit une entreprise familiale dénommée « QUIN MUTATSHI » qui a comme
activité Achat et Vente des ciments. Le stock des ciments au début du mois de janvier était de
3.000 sacs à 12 $ l’unité.
 10 Janvier : achat 7.000 sacs 15$ / sac.
 15 janvier : vente de 8.000 sacs
 20 Janvier : achat de 10.000 sacs à 16$ / sac
 25 janvier : vente de 11.000 sacs
Travail demandé : Faites la valorisation des sorties en établissant la fiche de stock avec la
méthode de CMPE, CMPE +SI, CMP mobile, FIFO et LIFO

Exercice 2. La société Ma Maison de Lubumbashi, NRC 1523, ID. Nat. B1241N125, Avenue
sendwe n°246, est une entreprise qui distribue des produits dans le domaine de l'électronique au
grand public.
Le 01/05/2014, elle a effectué la vente suivante (facture n° 8324, au client Maloba de Likasi) :
14 tables à 80$ la pièce, 85 chaises à 15$ la pièce, 45 congélateurs à 150$/congélateurs, 600
ventilateurs à 7,5$ la pièce, 200 lecteurs CD à 115$ la pièce, 10 douzaines de fer à repasser à
25$ la pièce.
Des remises de 5 % sont accordées sur tous les articles commandés et une ristourne de 2%. Un
escompte de 1 % est accordé pour règlement comptant. La TVA sur la vente est de 16%.
Travail demandé : É tablir la facture N°125/15 de l'entreprise Ma Maison

Exercice 2. Un commerçant de Lubumbashi Mr Moulacom (avenue Kasai, n°152) achète un lot


de 300 téléviseurs au prix brut hors taxe de 700 $ la pièce en Chine (Chez Samsung à Guang
Zhou). Il obtient auprès de son fournisseur une remise de 5 % et un escompte de règlement de 2
%; avec une TVA de 16%.
Le frais de transport est de 3$ la pièce, le frais de douane 5$ la pièce, le frais de manutention
600$, péage 300$, frais d'assurance 1000$ et autres frais 250$.
Moulacom fixe le prix de vente hors taxe d'un téléviseur avec une marge de 20% de bénéfice et
il vend à la fin du mois d'avril tous les téléviseurs.

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Travail demandé :
1. Calculer le prix d’achat net HT et (TTC).
2. Calculer le coût d’achat des téléviseurs (total et unitaire rendu Lubumbashi).
3. Calculer le chiffre d'affaire sur la vente des téléviseurs (HT) et TCC (si la TVA est de
16%)
4. Calculer le bénéfice net réalisé dans cette opération.
Exercice 3. Le prix d'un ordinateur MACBOOK chez UTC est de 3.200 $ TCC tandis que chez
BUST BUY est de 2.900$ HT. Si vous achetez chez UTC, vous obtiendrez une réduction de 5
% sur le prix d'achat. La TVA étant de 16%.
Calculer : Chez qui préférez-vous acheter l'ordinateur et pourquoi ?

Exercice 4. Au cours du mois de Septembre 2014, les mouvements suivants ont été enregistrés
dans le magasin boisson - bière de l'Hôtel Karavia :

01/09 Stock initial 1.500 bouteilles à 2.500 FC l’unité


01/09 Entrée 3.800 bouteilles à 2.600 FC l’unité
02/09 Sortie 2.050 bouteilles
03/09 Sortie 1.250 unités
04/09 Entrée 6.800 bouteilles à 2.100 FC l’unité
05/09 Sortie 950 unités
07/09 Sortie 3.240 unités
08/09 Sortie 1.954 unités
09/09 Entrée 4.500 bouteilles à 2.000 FC l'unité
10/09 Sortie 8.950 unités
11/09 Entrée 12.956 bouteilles à 2.050 FC l'unité
11/09 Sortie 9.500 bouteilles
12/09 Sortie 3.500 bouteilles

Travail à faire
Valoriser les sorties et déterminer le stock de clôture selon que l’on utilise :
- la méthode du CMPE

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- la méthode du CMPE + SI
- la méthode FIFO
- la méthode LIFO.
Exercice 5. La matière Riz pour fabriquer la bière chez Brasimba est stockée, dans un magasin.
Pour le mois de Mai 2015, le stock d'ouverture et les mouvements concernant cette matière sont
les suivants :
1/5 stock d'ouverture 80 tonnes à 765 $ la tonne.
3/5 entrée 120 tonnes à 755,5 $ la tonne
5/5 sorties 135 tonnes
9/5 entrées 100 tonne à 760 $ la tonne
11/5 sorties 105 tonnes
18/5 sortie 50 tonnes
20/5 entrée 170 tonnes à 772,5 $ la tonne
25/ sortie 150 tonnes
Travail demandé :
É tablir la fiche de stock :
1. Par le procédé FIFO
2. par le procédé LIFO
3. par le procédé du coût moyen des seules entrées du mois
4. par le procédé du coût moyen des entrées du mois avec cumul du stock initial au début
du mois
Exercice 6. Au cours du mois de Novembre 2014, les mouvements suivants ont été enregistrés
dans le dépôt de JAMBO MART pour la farine de maïs "Bunga" :

01/11 Stock d'ouverture 4.000 sacs à 9,8$ l’unité


02/11 Entrée 12.000 sacs à 10,5$ l’unité
03/11 Sortie 15.000 unités
05/11 Entrée 20.500 sacs à 11,25$ l’unité
10/11 Sortie 9.000 unités
15/11 Sortie 8.795 unités
20/11 Entrée 5.800 sacs à 12$ l'unité
25/11 Sortie 9.205 unités

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Travail à faire
Valoriser les sorties et déterminer le stock final selon que l’on utilise :
- La méthode du CMPE
- La méthode du CMPE + SI
- La méthode FIFO
- La méthode LIFO.

Exercice 7. La société minière Boss mining produit 2.000 tonnes de cuivre le mois de juin 2013
qui coûte : charges variables 10.000.000 $ et les charges fixes 6.000.000 $. Sur le marché
international, le prix de vente unitaire du cuivre est de 8.680 $ la tonne. Au mois de juillet 2013,
l’entreprise reçoit une commande supplémentaire de 800 tonnes de cuivre au prix de vente de
9.200 $ la tonne.
Première hypothèse : la fabrication n’entraîne pas de frais fixes supplémentaires
Deuxième hypothèse : la fabrication entraîne une majoration des coûts fixes de 400.000 $.
Travail demandé :
1. Calculer le seuil de rentabilité significatif et dire à quelle quantité de cuivre vendu
l’entreprise serait au point mort.
2. Calculer la marge de sécurité absolue et la marge de sécurité relative significatives.

Exercice 8. Soit la série suivante à propos des ventes mensuelles de 2013 de QUIN MAT de
Lubumbashi :
Période 1 2 3 4 5 6 7
Ventes 2.400 3.600 3.800 4.200 4.800 5.500 6.000

Travail à faire :
1. Déterminer l’équation de la droite de tendance et calculer le r.
2. Déterminer la prévision pour les mois 8, 9, 10, 11 et 12.

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Exercice 9. Soit la série de données suivante de la boulangerie Brioche de Lubumbashi :


Années Xi Yi
N-5 1 1300
N-4 2 1700
N-3 3 2300
N-2 4 2100
N-1 5 2 400
N 6 2 900

Travail à faire : Déterminer les ventes prévues en année 7, 8, 9 et 10

Exercice 10. Hyper Psaro vous fournit les informations suivantes relatives à ses ventes au cours
des périodes 1 à 7.

Xi Yi
1 360
2 465
3 546
4 606
5 660
6 705
7 720

Travail à faire :
1. Déterminer la droite de tendance de cette série et calculer le r.
2. Prévoir les ventes pour la période 8, 9, 10, 11 et 12.

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Exercice 11. Au cours des années précédentes, l'entreprise BELL EQUIPMENT a vendu le
nombre de machines suivantes :
Années Rang Xi Nombre de machines vendues
yi
N-8 1 80
N-7 2 120
N-6 2 130
N-5 4 170
N-4 5 180
N-3 6 230
N-2 7 260
N-1 8 300
N 9 330

Travail à faire :
1. Rechercher l’équation de la droite d’ajustement par la méthode des moindres carrés et calculer le r.
3. Déterminer les ventes prévisionnelles pour 10, 11, 12, 13 et 14.

Exercice 12. Soit une entreprise industrielle mono-produit SOTEXKI dont les coûts fixes
annuels sont relatifs à : - une machine d'une valeur de 400.000 $ amortie sur 4 ans ; - des loyers
d'un montant total de 6.000 $; - des charges de personnel de 72.000 $;
- une consommation d'énergie de 2.000 $.
Le coût variable unitaire du produit comprend :
-10 $de consommation d'énergie ;
- 5 $ de consommation de matières premières.
Le prix de vente unitaire du produit fabriqué est de 35 $.
Travail demandé : Déterminer le seuil de rentabilité en volume à partir de l'équation de
résultat. Déterminer le seuil de rentabilité en valeur à partir de l'équation de résultat.

Exercice 13. L’entreprise SONY a produit 2000 articles. Le coût de production correspondant est de
5000 €.
Durant le processus de fabrication, 2 tonnes de ferraille mêlée ont pu être triées et « mises de côté » car
elles valeur marchande. Le prix d'achat, par un ferrailleur, de ferraille mêlée est de 100 € la tonne.
TD. Déterminer le coût de production définitif des produits finis.

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Exercice 14. Une boutique d'habillement ALITALIA CALZATURE commercialise trois modèles de
pantalons. Elle a vendu cette année : 700 modèles Fashion à 34 € l'un ; 600 modèles Classic à 40 € l'un et
400 modèles mort à 35 € l'un. Les coûts variables unitaires respectifs sont de : 16 €, 34 € et 23 €.
TD. Présenter le compte de résultat différentiel. Commenter.

Exercice 15. Pour un chiffré d'affaires de 1500000 €, l'entreprise dégage une marge sur coût variable de
450000 € (taux de marge sur coût variable de 30 %).
TD. Quel chiffre d'affaires permet de dégager une marge de 260000 € (montant des charges fixes) ?

Exercice 16. Pour compléter la gamme des produits proposés £t soutenir leur politique de croissance, une
société veut lancer un nouvel engin. Mais se pose le choix de l'équipement à acquérir pour sa fabrication et
celui de l'effort publicitaire devant accompagner le lancement. Le nouvel engin serait vendu au prix
unitaire hors taxes de 105 €, le budget de dépenses publicitaires est fixé à 200000 € par an.
Deux équipements sont envisagés ; ils seraient amortis linéairement sur 5 ans :
- le matériel A d'un montant HT de 1400000 €, coût variable unitaire 65 €;
- le matériel B d'un montant HT de 2000000 €, coût variable unitaire 60 €.
TD. Déterminer le seuil de rentabilité pour chaque matériel envisagé.
Dans l'hypothèse où 24000 nouveaux engins seraient fabriqués et vendus en N+1, quel serait l'indicateur
de sécurité et le coefficient de volatilité associés à chaque matériel ?

Exercice 17. Une entreprise MANOAH génère un chiffre d'affaires de 1.500.000 $, dispose d'un taux de
marge sur coût variable de 30 % et de 260.000 $ de charges fixes. Le montant du seuil de rentabilité de
866.667 $ est atteint le 28 juillet. Supposons que l'entreprise ait une activité saisonnière répartie ainsi :
Mois J F M A M J J A S O N D
% CA 6 6 8 8 18 18 15 10 3 4 4

TD. Déterminer la date à laquelle le seuil de rentabilité est atteint.

Exercice 18. Le chiffre d'affaires annuel HT de l'entreprise THE ICON GROUP CONGO en millions de
dollars réalisé pendant la dernière décennie vous est fourni dans le tableau suivant :

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Période (xr) 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

CA(yi) 110 120 130 145 138 162 170 167 195 198

Travail demandé :
1) Calculer le coefficient de corrélation. Conclure.
2) Calculer la droite de régression selon la méthode des moindres carrés.
3) Calculer le chiffre d'affaires prévisionnel pour les années 11, 12, 13, 14 et 15.

Exercice 19. Monsieur MALUMALU ingénieur informaticien finaliste à l’UPL ; dans ses
travaux de recherche il parvient à mettre en place un logiciel de gestion de stock dénommé
« MATOS ». Trois possibilités lui sont offertes :
1. Le premier choix consiste à vendre le brevet de son logiciel à l’entreprise HYPER
PSARO pour une valeur de 20.000 $ US pour 5 ans.
2. Le second choix consiste à utiliser ce logiciel dans une entreprise familiale « MALU
MALU et Frères » où il sera associé. Ce logiciel peut procurer à cette entreprise
familiale un avantage mensuel équivalent à 750 $US avec le coût de structure et le coût
proportionnel (variable) équivalent respectivement à 100 $US et 250 $US. Dans le cas
où l’entreprise réalise un résultat analytique d’exploitation bénéficiaire, la moitié lui est
réservée comme dividende.
3. Le troisième choix consiste à créer sa propre entreprise ou il pourra utiliser ce logiciel.
Pour l’utilisation de ce logiciel, la marge sur coût variable étant évalué mensuellement à
500 $US et le coût de structure représente 10% de l’avantage pouvant procuré ce
logiciel estimé à 600 $US.

Travail demandé : Quel choix rationnel peut opérer Monsieur MALUMALU dans l’optique
où il cherche à maximiser son utilité. N.B. : Expliquez son choix avec une démonstration
comptable.

Exercice 20. Le groupe JAMBO MARKET achète et revend de la farine de froment chez
National milling zambie. Au cours du mois de mars 2008, on dispose les éléments suivants :
- Stock au début du mois : 1200 sacs de farine 42$/sac

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- Achats de la période 3800 sacs à 42,5$/sac avec une remise de 3,5%, les frais accessoires
d’achat étant : transport 1,5 $/sac ; assurance 5700$, manutention 500$.
- Vente de 4350 sacs à 50$/sac avec une remise de 2%.
- Les charges par nature engagées : matières et fournitures consommées 8900, transport
consommé 985, autres services consommés 10420, assurances 598, charges du personnel
24450, impôts et taxes 775, dotations aux amortissements 16040.

T.D. Calculer la valeur ajoutée par la méthode soustractive et additive.

Exercice 21. Une entreprise minière MCK exploite au début du mois de mars 2008 un produit
minier après traitement d’une matière première X en atelier de concassage puis en atelier de
concentration. Les éléments comptables ont été les suivants : stock matières 134000, stock PF
184200, charges d’exploitation : matières et fournitures consommées 32000, transport
consommé 88000, autres services consommés 240000, charges et pertes diverses 24500,
charges du personnel 92500, impôts et taxes 50100, intérêt payé 13400, dotations aux
amortissements 31000.
- Achats matières premières 23 tonnes valant 206320, frais accessoires : transport sur achat
36000, assurances matières 24000, commission sur achat 13200 et manutention 4800.
- stock final 82520, produits finis 151700
- ventes de 21 tonnes à 45000$/tonne avec rabais et remise accordés 33500 et 29500
- la production de l’entreprise pour elle-même s’élève à 166500.
T.D. calculer la valeur ajoutée par les deux méthodes

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Exercice 22. Au cours du mois d'Août 2014, les mouvements suivants ont été enregistrés dans
le stock d’AKILI MALI pour les cahiers :

01/08 Stock initial 50.000 unités à 2.500 FC l’unité


02/08 Sortie 17.500 unités
03/08 Sortie 20.950 unités
04/08 Entrée 30.258 unités à 2.100 FC l’unité
05/08 Entrée 60.640 unités à 2.050 FC l'unité
06/08 Sortie 40.950 unités
08/08 Sortie 11.600 unités
10/08 Sortie 9.890 unités
11/08 Entrée 45.693 unités à 2.000 FC l'unité
15/05 Sortie 36.975 unités
20/05 Sortie 16.980 unités

Travail à faire
Valoriser les sorties et déterminer le stock clôture selon que l’on utilise :
- la méthode du CMPE
- la méthode du CMPE + SI
- La méthode de CMPmobile
- la méthode FIFO
- la méthode LIFO.

Exercice 23. Un atelier de fabrication des chaises en bois dénommé « Maison des jeunes DON
BOSCO » comprend 5 machines de transformation acquises à 800.000 $ chacune. L’atelier
emploie 42 agents rémunérés au taux horaire de 75 $/ agent et travaillant de 8 heures à 15
heures ; les charges sociales sur salaire valent 18%.
Au mois d’avril, la production a été de 400 chaises et le résultat net d’exploitation réalisé
correspond à 82.758$. Chaque machine subit deux entretiens hebdomadaires effectués par
l’atelier de l’entreprise et valant 1.325 $ chacun. La machine de finissage, tombé en panne le 17
avril, a été immédiatement réparée, par une firme spécialisée. Le cout de réparation a été de
62.000$. En outre, il a été payé un impôt d’exploitation de 480.000 $ couvrant toute l’année et

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une prime semestrielle d’assurance machine de 300.000$. Sachant que les machines de
production ont une durée de vie de 8 ans, Calculer la valeur ajoutée

Exercice 24. Un Atelier de confection dénommé « ET DIEU CREA LA FEMME » acquiert en


janvier 2008, les éléments ci-après en provenance de tiers : tissus, fils à coudre, boutons 8600
FC, matières consommables 7000 FC, frais directes d’achat sur matières premières 6400FC. En
outre, elle fournit les données complémentaires suivantes : stocks au début du mois : matières
premières 9000FC, matières consommables 5000FC, produits finis (robes et jupes) 13400FC ;
consommations intermédiaires : matières et fournitures consommées 11000FC, transport
consommé 4300FC, autres services consommés 7200FC.
Ventes du mois : 50 robes à 1000FC/robe ; 17 jupes à 19400FC le lot livré. Stock de clôture :
tissus, fils à coudre et boutons 4000FC, matières consommables 3.000FC. Sachant que les
travaux faits par l’agent économique pour lui-même et la valeur ajoutée globale se montent
respectivement à 6000FC et 18500FC.
T.D. Calculer le stock de « robes et jupes » se trouvant en magasin à la fin de la période.

Exercice 25. Voici les données relatives à une entreprise commerciale dénommée « MANOAH
INVESTMENTS » pour le mois de mars 2008 : frais de section approvisionnement 30000 ;
frais section distribution 20000 ; frais section administration 40000, frais section finance
30000 ; résultat net d’exploitation 60000.
Le stock initial emballages commerciaux 0 ; stock initial marchandises 180000 ; achat
emballages commerciaux 80000 ; achat marchandises 500000 ; stock final marchandises
140000. Cette entreprise vend trois types des marchandises, le chiffre d’affaires sur
marchandises X représente la moitié de celui sur marchandises Y. Le chiffre d’affaires sur
marchandises Z est le tiers de celui réalisé sur marchandises Y.
T.D. Calculer le chiffre d’affaires sur marchandises X.

Exercice 37. Une petite association lushoise d'aide aux chômeurs édite notamment un petit
ouvrage visant à aider à la réinsertion des chômeurs de longue durée. Pour cela, elle est aidée
financièrement par la mairie.
Elle reçoit un montant annuel de 12 000 $. En contrepartie de cette aide, la mairie lui demande
d'assurer son équilibre financier sur cette activité. Les coûts fixes mensuels de fabrication qui
sont imputés à l'ouvrage sont de 300 $.

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Les coûts fixes mensuels de distribution qui sont imputés à l'ouvrage sont de 200 $. Pour
chaque ouvrage, il faut compter un coût variable de4€ lié aux différentes matières premières
consommées. Le prix de vente est de 2 $.
TD. Combien de livres peuvent être édités et vendus au maximum chaque année par cette
association ?

Exercice 28. Les prévisions de la société AMCK pour le premier semestre de l’exercice 2013
se trouvent dans le tableau suivant :
Rubriques Janvier Février Mars Avril Mai Juin
Ventes TTC 60 000 60 0000 90 000 120 000 120 000 150 000
Achats 38 000 45 000 50 000 55 000 60 000 60 000
Autres charges 6050 8470 9075 9680 10890 10890
Salaires 15 000 15 000 18 000 18 000 18 000 18 000

Pour le premier semestre 2013 :


- Les clients paieront 50% dans le mois, 20% à 30 jours fin de mois et le reste 60 jours fin de
mois. Les créances commerciales au bilan seront payées moitié en janvier et moitié en février et
s’élève à 60.000.
- Les factures de fournisseurs de marchandises seront réglées à raison de 10% dans le mois,
40% à 30 jours fin de mois et le reste à 60 jours fin de mois. Les dettes fournisseurs au bilan
15.000 seront payées par les tiers en janvier, février, et mars.
- Les salaires seront payés à la fin de chaque mois. Les charges sociales représentent 50% des
salaires mensuels et sont payés au début du mois suivant. Les autres charges sont payées dans le
mois au cours duquel elles ont été réalisées.
- Un camion d’un montant de 100 000 sera acquis à crédit au mois de janvier, paiement à
mensualité de 10 mois.
T.D. É tablir le budget de trésorerie si le solde initial de trésorerie était de 5.000.

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Exercice 29. Au cours du mois de Mars 2015, les mouvements suivants ont été enregistrés dans
le magasin acide de MMG :
01/03 Stock initial 20.000 unités à 0,175$ l’unité
02/03 Sortie 15.950 unités
03/03 Sortie 1.300 unités
04/03 Entrée 25.8000 unités à 0,214$ l’unité
05/03 Sortie 14.000 unités
06/03 Sortie 2.650 unités
07/03 Sortie 4.690 unités
09/03 Entrée 19.655 unités à 0,199$ l'unité
10/03 Sortie 26.100 unités

Travail à faire
Valoriser les sorties et déterminer le stock de clôture au 10/03 selon que l’on utilise :
- la méthode du CMPE
- la méthode du CMPE + SI
- la méthode FIFO
- la méthode LIFO.

Exercice 30. Au cours du mois d'Avril 2015, les mouvements suivants ont été enregistrés dans
le stock de MULYKAP de carburant :

01/04 Stock initial 10.000 m3 à 40 $ l'unité


02/04 Entrée 150.000 m3 à 41,5 $ l'unité
06/04 Entrée 17.850 m3 à 39 $ l'unité
09/04 Sortie 50.000 m3
10/04 Entrée 12. 000 m3 à 42$ l’unité
15/04 Sortie 40.000 m3
21/04 Sortie 20.000 m3
29/04 Sortie 90.000 m3

Pr Pascal Sem Mbimbi, PhD


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Travail à faire
Valoriser les sorties et déterminer le stock final selon que l’on utilise :
- la méthode du CMPE
- la méthode du CMPE + SI
- la méthode de CMP mobile
- la méthode FIFO
- la méthode LIFO.

Exercice 31. Au cours du mois de Mai 2015, les mouvements suivants ont été enregistrés dans
le dépôt de QUIN MAT de ciment :
01/05 Stock d'ouverture 1.500 sacs à 12,5$ le sac
04/05 Entrée 20.800 sacs à 11$ le sac
10/05 Sortie 9.450 sacs
11/05 Sortie 3.600 sacs
12/05 Entrée 6.250 sacs à 13$ le sac
13/05 Entrée 5.300 sacs à 12,75$ le sac
15/05 Sortie 7. 000 unités
20/05 Entrée 3.000 sacs à 10$ le sac
25/05 Sortie 15.000 sacs

Travail à faire
Valoriser les sorties et déterminer le stock final selon que l’on utilise :
- la méthode du CMPE
- la méthode du CMPE + SI
- la méthode de CMPmobile
- la méthode FIFO
- la méthode LIFO.

Exercice 32. Au cours du mois de février 2015, les mouvements suivants ont été enregistrés au
magasin Dépôt de sucre HYPER PSARO :

Pr Pascal Sem Mbimbi, PhD


Expert comptable agréé ONEC/EC/448
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02/02 Stock initial 20.000 sacs à 22$ l’unité


03/02 Achat 5. 000 sacs à 21,5 $ l’unité
05/02 Vente 18.000 sacs
15/02 Achat 7.500 sacs à 25 $ l’unité
20/02 Vente 2. 000 sacs
22/02 Vente 3.000 sacs
25/02 Achat 12.000 sacs à 24$ l'unité
27/02 Vente 19.000 sacs

Travail à faire
Valoriser les sorties et déterminer le stock final selon que l’on utilise :
- la méthode du CMPE
- la méthode du CMPE + SI
- la méthode de CMP mobile
- la méthode FIFO
- la méthode LIFO.

Pr Pascal Sem Mbimbi, PhD


Expert comptable agréé ONEC/EC/448

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