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INTRODUCTION GENERALE
1. Présentation du sujet
Le choix de notre sujet se justifie par l’intérêt qu’il présente. Il a attiré notre
attention dans le fait que tout investissement consiste à mobiliser des capitaux, c'est-à-dire à
engager une dépense immédiate, dans le but d'en tirer le gain sur plusieurs périodes successives.
Cette dépense peut être engagée par un privé, un Etat ou mixte.
Dans cette perspective ce présent travail trouve son intérêt à trois niveaux dont
nous citons : L’intérêt social, l’intérêt scientifique et l’intérêt personnel.
1
Victor Kalunga TShikala : Rédaction des mémoires en Droit « Guide pratique » Lubumbashi, PUL, 2012 p19
3
a. Intérêt personnel :
b. Intérêt scientifique :
c. Intérêt sociétal :
Ce travail fait une étude sur l’avantage et les désavantages du financement dans
l’investissement en transport en commun qui pourra contribuer au développement de la RDC.
3. ETAT DE LA QUESTION
L’Etat de la question serait donc une étape qui expose l’originalité du travail
scientifique d’un chercheur, il s’agit de connaître ce que les prédécesseurs ont déjà dit sur le sujet
en fin de préciser la particularité où la nouveauté qu’on apporte.
NFIZI MPOKO OMAR dans son travail portant sur « l’apport de taxi -moto à
l’amélioration de niveau de vie de la population du Sud –Kivu »3 cas spécifique de la ville de
Bukavu. Sa question consiste à savoir si le transport par moto, peut –il avoir un impact significatif
2
G.BALLEYGUIE, la recherche en science humaines, éd, universitaire, paris, 1970, P22
3
NFIZI MPOKO Omar : l’apport de taxi à l’amélioration du Sud –Kivu, TFC, UOB, 2006 -2007, inédit.
4
Cependant dans son travail, il avait fait recours aux méthodes et techniques
telles que la méthode comparative, méthode statistique, et méthode historique mais aussi les
techniques documentaires d’enquête par questionnaire.
Ainsi, il aboutit aux résultats selon lesquels les motards peuvent arriver à gagner
plus que leurs patrons et ainsi l’exploitation de taxi motos contribue de manière significative à
l’amélioration du niveau de la population.
4
NGIRAMAHORA Evelyne : Transport en commun dans la ville de Bujumbura, Mémoire UOB, 2001. Inédit.
5
C.BITALE NYAKASANE : Etude comparative de transport en commun : l’investissement et contribution au trésor
public des taxis motos et taxis voitures dans la ville de Bukavu ; Mémoire, IPS, inédit 2008 -2009.
5
A cet effet, elle a fait recours aux méthodes analytique et statistique ainsi que
les techniques d’observation libre, documentaire, interview et elle est parvenu aux résultats selon
lesquels le pouvoir n’intervient pas dans le transport routier par manque d’engins mais aussi il n’y
pas d’organisation dans ce secteur.
Notre travail ayant comme objectif Analyse financière d’un investissement dans
le transport en commun cas du haut Katanga se ressemble de ces travaux ci –haut cités du fait
qu’il traite aussi de l’investissement dans le transport en commun, il se différencie de ces travaux
parce qu’il s’intéresse plus à l’analyse financière de cet investissement.
6
HABINAMA MUHINDO L. Impact du transport en commun sur la vie socio –économique de la population de
Bagira, TFC, UOB, 2009 -2010. Inédit.
6
4. PROBLEMATIQUE
- Comment protéger les investissements privés dans le secteur de transport en commun dans
la ville de Lubumbashi ?
5. HYPOTHESES
Les hypothèses sont des propositions des réponses qui ne sont que des simples
possibilités formulées en guise des réponses provisoires réservées aux préoccupations soulevées
par la problématique, ce sont des réponses provisoires qui seront à la lumière de l'analyse valide
ou invalide.8
Les hypothèses sont des réponses qu'on donne avant à une problématique et
qu'on viendra par la suite confirmer ou infirmer après l'évolution et l'analyse du sujet de votre
recherche de travail.
C’est pourquoi, mener les recherches sur la question liée de financement d’un
investissement dans le transport en commun nous oblige d’apporter une pierre à l’édifice à travers
nos hypothèses ci-dessous lesquelles demeurent attaquables aussi longtemps que le Droit et
évolutif.
7
BINDUNGANGA MWENE SONGA : « comment élaborer un travail de fin de cycle », Lubumbashi, Médias Paul 2009,
p,34
8
KALUNGA MAWAZO, Cours des méthodes de recherche en sciences sociales, SPA, Unilu, 2009, pp 9-25.
7
Les investissements privés méritent d’être protégés étant donné que les privés
participent aussi à la réalisation de l’intérêt général. Le transport en commun est également un
service public qui mérite la protection.
- Supprimer certains services comme le bureau 2 qui arrête et amande les investisseurs
privés même pour des motifs non graves ;
- Offrir de bonnes conditions aux investisseurs, lesquels conditions qui permettent un bon
climat de travail ;
- Vulgariser davantage la loi libéralisant le secteur des assurances pour qu’il y ait beaucoup
d’assureurs en RDC et à Lubumbashi en particulier.
Telles sont à notre avis, les réponses à la question de départ qui est notre problématique.
1. La méthode exégétique :
2. La méthode comparative :
6.2.Techniques de recherche
Les techniques sont des procédés ou des moyens concrets utilisées par le
chercheur pour atteindre les vérités poursuivies sur une réalité ou phénomène à étudier.10
9
NKWANDA MUJINGA Simplice ; « Initiation à la recherche Scientifique en Droit » UNILU 2020-2021
10
NGOIE TSHIBAMBE ; « Syllabus de recherché guidée », G2 RI, UNILU, 1998-1999, P 13
11
NZONGO N, « Introduction à la science politique », éd. Mont noir, Lubumbashi, 1971, pp.15
9
Qui a mis à notre présence des documents supposés contenir des informations
recherchées d'autre part. Cela passe par là lecture des quelques œuvres matérielles
qu'immatérielles produit par les hommes vivant dans une société.
Entendu comme : « celle dont les questions visent à savoir directement ce que
les sujets enquêtés pensent, ressentent, désirent, savent, font ou sont ».12
Aussi dans notre travail, nous avons fait recours à la technique de Webographie,
qui nous permet de collecter les données de source écrites (article, publication, ouvrage, etc…).
À cela s’ajoute La technique d’observation qui nous a aidées à prendre le fait qui est notre objet
d’étude relevant d’une réalité sociale en qualité d’œil et microscope de la société.
7. DELIMITATION DU SUJET
La matière de la présente étude est vaste. Il nous parait assez déconcertant voir
prétentieux à pouvoir l'épuiser. A cet effet, pour éviter une recherche vague et imprécise, le mieux
serait de circonscrire notre cadre d`investigation.
Sur le plan temporaire :
Sur le plan spatial notre travail couvre uniquement les réalités rencontrées en
République démocratique du Congo dans la limite de ses frontières du 30 juin 1960.
12
MULUMBATI NGASHA Adrien, Sociologie Générale ; éd. Africa, P.24
10
8. DIVISION DU TRAVAIL
Les premiers hommes comptaient d'abord sur leurs pieds pour se déplacer. Leur
vitesse est donc très limitée, de même que la distance qu'ils peuvent parcourir. Au néolithique, il
y a environ 10000 ans les hommes commencent à élever et domestiquer les animaux : les bœufs
et l'âne plus le cheval deviennent ainsi les premiers moyens de transport. Ils peuvent également
tirer des traineaux et transport ainsi des marchandises.
13
Micro Robert, Transport en commun, Dalloz 2e Edition, 2018, p.572
12
2. MOYENS DE TRANSPORT
- Selon le milieu dans lequel on se déplace : transport terrestre sur la terre, maritimes sur la
mer et aérien dans les aires,
- Selon le mode traditionnel utilisé : force humaine (vélo, skis, traineau, bateau à rames,
pousse-pousse etc.) force animale (chenaux, chameaux, éléphant etc.),
- Selon les capacités : transport individuels (vélo, moto, automobile, etc.),
- Selon ce qui est transporté : transport de passagers (avion ou train de ligne, véhicule) et
transport de fret (avion-cargo, de train de marchandises) ; et
- Selon qu'on organise le transport : transport privé (organisé par le particulier ou des
entreprises privées. Transport publics organisé par l'Etat ou les collectivités, transport
militaires (organisés par l'armée).
3. . TYPES DE TRANSPORT
- Le transport routier ;
- Le transport fluvial ;
- Le transport maritime ; et
- Le transport aérien.
Dans le cadre de notre étude, nous retenons le premier type qui est couramment
utilisé pour le transport en commun. La route est l'infrastructure de transport terrestre la plus
simple et la plus souple, car c'est une infrastructure banalisée, c'est-ç-dire qu'elle est utilisable
pour les usagers des types différents. Les routes ont été rarement des formes de plus évolués, sur
les mêmes itinéraires (chemin de fer, routes dallées ou empierrées enfin macadamisées et
goudronnées). Le transport routier consiste en des véhicules utilisés pour le transport.
§2 : INVESTISSEMENT
On appelle investissement, l'acte d'acquérir un bien ou un droit à des fins
productives et ou en vue d'en tirer des revenus. L'investissement est donc à distinguer de la
consommation finale ou intermédiaire du fait qu'il ne s'agit pas d'un acte de destruction d'un bien.
Quand bien même il y aurait destruction, celle-ci ne procéderait pas de l'acte d'investissement lui-
même mais l'usage répété du bien à des fins productives usures ou encore de son obsolescence.
Un investissement se caractérise par une dépense initiale importante, suivie d'entrées et des sorties
de fonds échelonnées sur une longue période14.
Selon P. MASSE, « l'acte d'investir constitue l'échange d'une satisfaction immédiate et certaine
à laquelle on renonce contre une espérance que l'on acquiert et donc le bien investi est le
support.15
L'investissement est l'ensemble des biens et services acquis par les agents
économiques au cours d'une période donnée pour produire ultérieurement d'autres biens et
services. Il comprend les biens durables figurant au registre des immobilisations16 :
Pour une entreprise, investir c'est mettre en œuvre aujourd'hui des moyens
financiers pour, à travers des activités de production et de vente, générer des ressources financières
sur plusieurs périodes ultérieures17.
14
Corhay Albert et Mapapa Mbagala, Fondement de Gestion Financière, 5ème éd. Paris.,Bruxelles, PUF, Presses de
l' Université de Liège, 2010, p.414.
15
Masse P., Le choix des investissements critères et méthodes, Paris, Dunod, 1968. p.6,
16
Boughaba Abdallah, les critères d’investissements, PUF, 2005, p.1
17
Darbelet Michel et alii, mode d’investissements, Paris, 2006, p. 300
14
« Tout sacrifice des ressources fait aujourd'hui, dans l'espoir d'obtenir dans le
futur, des résultats, certes, étalés dans le temps mais d'un montant total supérieur à la dépense
initial. »19.
Il est rare qu'un investissement donne lieu à une dépense isolée. En général,
viennent se greffer d'autres dépenses (investissement de mise en place, formation...) liées à la
première dépense, c'est du fait de ces caractéristiques qu'on utilise au lieu du terme investissement
celui de projet d'investissement.
18
HUTIN Hervé, 2003, p. 290
19
Boughaba Abdallah, op.cit. page 50.
20
Koehl Jacky, L’investissement économique, 5e Edition, Dalloz, 2003, pp. 11-12
15
5. TYPES D'INVESTISEMENT
IN = IB – A
INVESTISSEMENT MATERIEL
C'est l'acquisition d'un actif physique à des fins productives dans la durée. Nous
prenons par exemple l'achat d'une machine, un outil ou un véhicule à des fins productives,
construction, matériel roulant, mobilier de bureau, terrains. Investissement matériel est aussi
appelé formation brute du capital fixe (FBECF) en comptabilité nationale.
21
Alain Cotta, L’investissement financier, 2e Edition Paris, 1977, p. 86
16
INVESTISSEMENT IMMATERIEL
Il s'agit des droits acquis dans l'intention d'en tirer profit sous quelques formes
qu'il soit. Il s'agit ici généralement des dépenses qui ont pour but de développer durablement la
capacité de production, elles ne sont pas liées aux cycles d'exploitation en ce sens qu'elles
produisent leurs effets au-delà du cycle d'exploitation, nous citerons a titre exemplatif ; la
formation du personnel, les logiciels ou encore la publicité, les licences et les brevets.
L'investissement matériel ou immobilisations corporelles et l'investissement immatériel ou
immobilisations incorporelles constituent un investissement en capital fixe.
INVESTISSEMENT FINANCIER
1. DENOMINATION SOCIALE
2. SITUATION GEOGRAPHIQUE
3. STATUT JURIDIQUE
Le fondateur de cette société est Monsieur Patrick MULAND qui est à ce jour
actionnaire majoritaire, les associés minoritaires sont au nombre de deux : Madame Yvette et
Monsieur KENY.
4. LES EFFECTIFS
MULYKAP Sarl compte à ce jour plus ou moins 400 travailleurs en son sien.
5. OBJET SOCIAL
L'objet social est l'activité économique pour laquelle la société est créée. Il peut
s'agir d'une activité commerciale (si elle rentre dans les catégories d'activités commerciales telles
qu'énumérées à l'article 3 de l'acte Uniforme relatif au Droit Commerciale Générale. Ou d'une
activité non commerciale. L'entreprise MULYKAP Sarl est une société commerciale, dont les
activités principales sont :
Aussi, elle aide- t- elle les sociétés congolaises en leur offrant des services de
6. VISION DE L'ENTREPRISE
8. LES OBJECTIFS
MULYKAP Sarl transporte près de 4000 personnes par jour et importe plus de
2500 m3 de carburant par mois. MULYKAP Sarl est également bien positionnée sur le marché
de lubrifiant avec la marque SASOL, à côté d'une dizaine d'autres opérateurs actifs dans l'ex
province du Katanga. Et dans le domaine de transport des personnes et des biens, MULYKAP
Sarl détient une part importante du marché.
19
Elle dispose de trois (3) gros tanks d'une capacité de 500m3 chacun, l'équivalant
de 500000 litres, et de six citernes (6) d'une capacité de 50m3 l'équivalant de 50000 litres. Un
tank et deux citernes servent à stocker du gasoil ou mazout et deux tanks et quatre citernes servent
pour stocker le super carburant ou essence. Elle dispose en plus d'un parking moderne de plus de
100 bus.
13. LA MAINTENANCE
1. HISTORIQUE
1.1.AVANT
Le GR NOKA & FILS est une entreprise privée de droit congolais. Il a été créé
en 1997 par Monsieur Numbe Omasombo René, de nationalité Congolaise. Le GR NOKA & FILS
est situé au numéro 62, Avenue SENDWE dans la commune de Lubumbashi, son siège social. Il
évolue actuellement avec deux succursales qui sont situées aux adresses ci-après :
Motivé par les multiples besoins des entreprises de construction, des entreprises
minières et industrielles ainsi que ceux de la population locale, le Groupe NOKA et FILS a
faiblement commencé et s'est investi dans la recherche des solutions adéquates pouvant satisfaire
à juste valeur, son estimée clientèle. Fort de ses nombreuses années d'expériences dans son
domaine, le Groupe NOKA et FILS s'est doté des structures internes bien organisées et d'un réseau
des fournisseurs et des producteurs fiables en Afrique Australe, en Asie et Outre-mer.
1.2.PENDANT
Ayant débuté ses activités au mois d'aout 2014 avec 10 bus de 65 places chacun,
la société TRANSKAT est la première à avoir ces longs bus pouvant transportés autant des
personnes et une capacité de bagage de 1500 KG dans les soutes. Dans sa phase de lancement,
21
TRANSKAT a dû faire appel à une main d'œuvre Zimbabwéenne et chinoise pour les raisons
suivantes :
- Le Zimbabwe étant un pays avec une longue expérience dans la conduite de bus ultra
long et possède des écoles spécialisées pour la maintenance et la conduite des grands
bus. Le constructeur chinois a également participé à la formation de la main d'œuvre
congolaise.
- Former la main d'ouvre congolaise dans la maintenance. Cette tâche a été effectuée par
le constructeur chinois qui avait envoyé une équipe des spécialistes.
1. APERÇU HISTORIQUE
Qui sommes-nous?
Classic Coach est une compagnie de taille qui connait un certain succès en
Afrique et particulièrement en RDC. Avec un parc automobile suffisant répondant aux
internationales pour le voyage et un personnel administratif, mécanique qualifié. La compagnie
transport annuellement des milliers des passagers venant d'un pays à un autre, d'une ville à une
autre dans des conditions venant d'un pays à un autre. En partenariat avec des entreprises de la
place, Classic Coach propose d'autres services en plus de voyages tels que la location des camions
arroseuse, la location des bus pour le transport du personnel, les transports et expéditions de colis.
2. OBJET DE L'ENTREPRISE
Classic Coach est de loin le mode de transport le plus facile pour voyager en
RDC. Nos tarifs de bus à bas prix permettent aux clients de voyager à travers le Congo en
particulier et l'Afrique en générale quel que soit leur budget et en traversant l'Afrique en bus ils
bénéficient d'une liberté et d'une flexibilité qu'aucun autre moyen de transport routier africain ne
leurs propose. Nos bus relient presque toutes les grandes villes de RDC et plusieurs autres cités et
villages. (Lubumbashi, Kolwezi, Kalemie, Uvira, Kasaji, Dilolo, Mpweto, Likasi, Fungurume) et
ayant dans son cahier de chargé l'objectif de couvrir d'autres villes dont Kamina, Kindu, Kinshasa,
Goma et partout ailleurs. Notre horaire des voyages a été conçu de manière à ce que le voyage de
nos clients soit une expérience agréable et relaxante.
Classic Coach transporte les marchandises des catégories différentes entre autre :
- Les déchets ;
- Les matières de construction et produits miniers
3. IDENTITE DE L'ENTREPRISE
Classic Coach est une SPRL et c'est sous l'initiale de Monsieur AMIR RASHID
ABDALLAH de nationalité tanzanienne que l'agent de transport a été créée dans de faciliter le
déplacement de la population. Signalons que le premier bus de transport au pays avait fait la ligne
Lubumbashi-Kolwezi un mercredi 20 Février 2007. Et son siège social est situé au n°1567 avenue
Kasavubu commune de Lubumbashi, un autre siège secondaire des opérations est situé au numéro
503. Avenue Moero commune Lubumbashi.
3.3. INFRASTRUCTURES
La Direction localisable sur l'avenue Kasavubu est constituée d'un local pour la
Direction Manager, un deuxième pour le secrétariat de Direction communication d'entreprise, un
troisième pour le Directeur des RH, un quatrième pour le département de finances. Viennent
ensuite une salle d'attente, une salle de réunion et enfin une salle pour stockage des données et
dépôt des documents.
24
Cette étude reconnait que l'analyse des projets devrait être entreprise selon une
approche intégrée reposant notamment sur une évaluation complète des caractéristiques physiques
économiques et financières. Cela étant, dans notre étude, nous distinguons deux types de projet
d'investissement, dont les projets d'investissement non générateur des revenus d'une part, et les
projets d'investissement générateurs des revenus d'autre part.
Nous comprenons que ces types des projets du secteur public, ils ne sont pas
soumis à un tes de variabilité financière. A cet effet deux approches d'analyse ou de l'évaluation
22
Groupe de la banque Africaine de développement, 2004, p. 18
25
sont courantes pour ces genres de projets, d'une part nous avons l'analyse de la rentabilité et
l'analyse des coût-utilité de projets d'autre part.
- Les projets d'investissement indépendants dont la rentabilité de chacun d'entre eux n'est
pas sensiblement affectée pour la réalisation ou non réalisation des autres projets ;
- Les projets incompatibles qui sont mutuellement exclusifs. La réalisation de l'un rend la
réalisation de l'autre impensable ou inutile ;
- Les projets concurrentiels ou des concurrents sont compatibles mais visent les mêmes
objectifs les mêmes besoins ;
- Les projets complémentaires la réalisation de l'un exige la réalisation simultanée de l'autre.
Ils permettent d'avoir une synergie entre les deux projets ;
- Projets d'investissement de remplacement ou de renouvellement, destinés à maintenir
inchangé le potentiel de production de l'entreprise ;
- Projets d'investissement de modernisation ou de productivité. Ces investissements visent
essentiellement à baisser les coûts de production à améliorer la rentabilité ;
- L'investissement d'expansion ou de capacité liés à la croissance de l'entreprise ils sont
appelés à développer la production et la commercialisation des produits existants ou
encore à permettre une diversification de l'activité de l'entreprise.
23
Bermeto Pascal et Georges, Finances et application, 2ème édition, Paris, Dunod, 2009. P.55
26
Après avoir appréhension ces quelques notions sur les projets d'investissement
mettent quelques piliers tout en discutant sur la notion de la rentabilité.
§2 : LE FINANCEMENT INTERNE
§3 : LE FINANCEMENT EXTERNE
Dans certains cas, l'investissement peut être réalisé sur fonds propres en partie
et le reste par emprunt.
24
Bodie Zvi et Robert Merton, Finances publiques, 2ème édition, Paris, 2007.page 235.
27
1) L'indentification du projet qui consiste a porté le choix sur une activité dont l'entrepreneur
dispose. Ici, nous analysons l'opportunité de l'activité à entreprendre ;
2) La récolte des informations relatives aux forces et faiblesses du projet, cette étude permet
à l'entreprise de comprendre le monde qui l'environnement et de s'y adapter ;
3) L'étude de faisabilité technique et commercial qui consiste à analyser les capacités de
production et de vente à travers des études techniques du marché ; c'est l'étude de
faisabilité et d’affectibilité qui est mise en exergue ;
4) L'étude de faisabilité financière qui repose sur l'ensemble des dépenses d'investissement a
engagé, les flux futurs qui seront engendrés ainsi que la durée de vie du projet.
25
Corhay Albert et Mapapa Mbagala, Fondement de Gestion Financière, 5ème éd, Paris., Bruxelles, PUF, Presses de
l'Université de Liège, 2010. p. 113
28
Le flux de trésorerie du projet est défini par la différence entre l'excédent brut
d'exploitation et la variation du besoin en fonds de roulement26. Ceci signifie qu'en plus des
dépenses d'investissement, la réalisation d'un projet d'investissement engendre des charges, à côté
de ces charges figurent toutes les recettes (produits) engendrées par le projet. Et la différence entre
ces produits et ces charges engagées donnent lieu au revenu réalisé par ce projet qui peut être
appelé résultat brut d'exploitation (opérationnel en come) ou Excédent brut d'exploitation.
Il sied de signaler que si le projet ne comprend pas des charges et des produits
exceptionnels et financiers qui doivent être additionnés et soustraits, et en l'absence d'impôt des
sociétés, le résultat trouvé porte le nom de cash-flow brut lorsqu'il est positif et de cash Drain
lorsqu'il est négatif.
Partant de cette définition, nous constatons que le flux de trésorerie traduit bien
la capacité de remboursement d'un projet, contrainte majeure de tout investissement28. Et dans ce
cas, il est une notion voisine de celle de la marge brute d'autofinancement et de capacité
d'autofinancement.
Un projet est étalé sur une période de temps. Il court un risque majeur de ne pas
atteindre les prévisions par suite d'un certain nombre d'aléas du à son environnement ou à la
concurrence. Ce risque peut n'être atténué que si le projet est bien conçu au départ.
26
Albert et Mapapa Mbangala, op.cit. p. 47
27
KNEIPE P., Théorie et finances d'entreprises, 3ème édition, Bruxelles, De Boeck & Larcier, 1997. P.49.
28
Balada et J.P Coile, Outils et mécanismes de gestion financière, Paris, Ed. Maxima, 1996. P333
29
investissements physiques utilisés par le projet doivent être évalues en fonction de leur durée
économique. Comme il n'est pas toujours aisé de déterminer la durée de vie économique de
l'investissement, on utilisera sa durée d'amortissement comptable.
§8 : COEFFICIENT DE VARIATION
Les entreprises sont exposées à des nombreux risques pouvant modifier soit des
préférences des consommateurs et de la demande, la variation des coûts des matières premières,
les départs de salariés essentiels pour le bon fonctionnement de l'entreprise, le risque d'accident
industriel etc. 30
Gérer les risques, c'est prévoir à moindre coût les ressources financières
nécessaires et suffisantes en vue de leurs manifestations éventuelles. Il existe plusieurs types de
risque auxquels les investissements des entreprises sont confrontés.
1. RISQUE D'AFFAIRE
Le risque d'affaire est en relation avec la variabilité possible des profits avant
l'intérêt et avant l'impôt généré par les opérations normales de l'entreprise. Ce type de risque est
souvent lié à la conjoncture économique, au marché ou à l'efficacité de production.
29
Bodie Zvi et Robert Merton, Finances, 2ème édition, Paris, 2007.
30
Jonathan Berk-Peter Demarzo, Financement d'entreprise, Nouveaux Horizon, Paris 2008, p.930
30
2. RISQUE FINANCIER
3. RISQUE D'INVESTISSEMENT
Ce risque est attribuable à la variation des flux monétaires générés par les projets
d'investissement acceptés par l'entreprise. Dépendant de l'ampleur des projets, ce genre de risque
peut avoir un impact considérable sur la valeur du marché de l'entreprise.
4. RISQUE DE PORTEFEUILLE
Lorsque l'entreprise emprunte, elle doit payer des intérêts. Une hausse des taux
d'intérêt alourdit le coût des emprunts passés à taux variables et à tous les emprunts futurs.
6. RISQUE DE CHANGE
La gestion des risques est stimulée par l'aversion croissante aux risques, relayée
par des nouvelles réglementations. Plusieurs approches permettent d'accéder à une gestion des
risques dont les assurances et autres techniques pour les risques plus mature. Les entreprises
doivent mettre en place un programme de gestion des risques dont l'objet serait de
progressivement maitriser les risques.
Étant exposées à des risques dans certains nombre de directions principales, une
analyse du coût et de la fréquence des sinistres permet de classer les risques ; Dans ce cas les
31
risques peuvent être transférables, maitrisables, valorisables. Ces natures déterminent les
principes de gestion de risque à mettre en œuvre.
31
Shier Guillaume., Apport et Limites des options réelles à l'évaluation du projet d'investissement, Paris, Edition Vie
et Sciences de l'entreprise, 2005. P.236.
32
CONCLUSION
- Supprimer certains services comme le bureau 2 qui arrête et amande les investisseurs
privés même pour des motifs non graves ;
- Offrir de bonnes conditions aux investisseurs, lesquels conditions qui permettent un bon
climat de travail ;
- Vulgariser davantage la loi libéralisant le secteur des assurances pour qu’il y ait beaucoup
d’assureurs en RDC et à Lubumbashi en particulier.
Telles sont à notre avis, les réponses à la question de départ qui est notre problématique
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE
I. OUVRAGES
- Balada et J.P Coile, Outils et mécanismes de gestion financière, Paris, Ed. Maxima, 1996 ;
- Bermeto Pascal et Georges, Finances et application, 2ème édition, Paris, Dunod, 2009 ;
- Masse P., Le choix des investissements critères et méthodes, Paris, Dunod, 1968 ;
- MULUMBATI NGASHA Adrien, « Sociologie Générale », éd. Africa ;
- NZONGO N, « Introduction à la science politique », éd. Mont noir, Lubumbashi, 1971 ;
- Shier Guillaume,Apport et Limites des options réelles à l'évaluation du projet
d'investissement, Paris, Edition Vie et Sciences de l'entreprise, 2005 ;
- Victor KALUNGA TSHIKALA : Rédaction des mémoires en Droit « Guide pratique »
Lubumbashi 2012.
IV. WEBOGRAPHIE
- www.wikipédia.investissment.com page consulté le 15 octobre 2022.
35