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1. Le salaire de base
2. Les heures supplémentaires, jours de repos ou jours fériés
3. Les différentes primes, commissions, gratifications
4. Les congés payés (Maladie ou accident, etc.)
5. Déductions (CNSS, IPR, etc.)
6. Les avantages légaux (les allocations familiales, la contre-valeur logement, l’allocation de transport)
1. Le salaire de base
Le taux journalier du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) est fixé à 7075 Francs Congolais.
Les taux de salaire minima tels sont majorés de 3% au moins par année entière de service ininterrompu passé
par le travailleur dans la même entreprise.
Le salaire est calculé par jour et payé à la fin du mois avec généralement un acompte à la quinzaine. Le temps
effectif est l’élément très important. En effet, le nombre des jours prestés pendant la période considérée,
permet le calcul du salaire proprement dit ou du salaire de base.
La valeur hebdomadaire, mensuelle et annuelle du salaire, de l’allocution familiale et de la contre-valeur du
logement s’obtient en multipliant par 6, 26 et 312
Par exemple, vous vous avez un salaire de base de 10$ /jour et vous avez travaillé régulièrement pendant 26
jours:
Salaire : 26 x 10 = 260 $ qui constitue la base brute.
La maladies professionnelle est payée comme salaire de base au taux de 2/3.
• 30% : pour les deux premières heures au delà des 45 heures hebdomadaires,
• 60% : pour les heures suivantes,
• 100% : soit double salaire pour les heures supplémentaires prestées le jour de repos hebdomadaires
ou les jours fériés légaux.
Les gratifications
Ce sont les sommes d’argents remises par l’employeur pour marquer à son personnel sa satisfaction de travail
accompli. Elles peuvent prendre toute une série de forme : treizième mois, double mois, prime de vacance,
prime de fin d’année, participation aux bénéfices, prime pour événement familial (naissance, mariage, décès,…)
Les primes
Ce sont des sommes versées par l’employeur dans le souci d’obtenir un meilleur résultat, une production
accrue, continue, de meilleure qualité ou au moindre prix de revient.
Nous pouvons citer par exemple
La prime de technicité : vise à encourager un travailleur particulièrement compétent.
La prime de pénibilité : tient compte des conditions de travail,
La prime de rendement : consiste en un supplément proportionnel à l’évaluation de la production.
La prime tendant à récompenser la fidélité :
Prime d’ancienneté : visant la stabilité du personnel Prime d’assiduité : visant à combattre l’absentéisme.
La somme de tous ces éléments ci-dessous correspond au salaire brut.
Le congé annuel
Butin Banze
Auditeur Financier à Deloitte RDC/Analyste
Le travailleur a droit chaque année à un congé. La nécessité de celui-ci est à la santé du travailleur et ce dernier
ne peut y renoncer dans le but par exemple, d’obtenir une double rémunération pendant cette période.
Charges salariales
CNSS RDC: COTISATIONS SOCIALES ou cotisations salariales
Le taux des cotisations sociales dues à la Caisse nationale de sécurité sociale au titre de la branche des
prestations aux familles est fixé à dès Janvier 2019 est passé de 8,5% à 18% reparti entre l’Employeur 13% et le
Travailleur 5%.
Le taux des cotisations sociales dues à la Caisse nationale de sécurité sociale au titre de la branche des pensions
est fixé à 10 % réparti comme suit :
– 13 % à charge de l’employeur ;
– 5 % à charge du travailleur.
Il s’agit du barème annuel 2022. En aucun cas, l’I.P.R. ne peut être inférieur 2000 FC ni supérieur à 30% du
revenu imposable.
6. Avantages légaux
Allocations familiales : Le montant journalier minimum des allocations familiales par enfant est égal à 1/27ème
de celui du SMIG (soit 262 Francs Congolais).
Contre-valeur logement : Le montant journalier minimum de la quotité saisissable par l’employeur au titre de
contre-valeur du logement équivaut à 1/5ème du taux journalier des allocations familiales. Attention : si la
contre-valeur logement dépasse 30% de la rémunération brute, le montant excédentaire sera soumis à l’impôt
Professionnel sur les Rémunérations (IPR).
Allocations de transport : L’employeur est tenu d’assurer le transport de ses travailleurs lorsque ceux-ci
résident à plus de 3 km du lieu de travail. Le montant journalier de la charge résultant du transport des
travailleurs de leur résidence à leurs lieux de travail doit être égal au coût du billet pratiqué localement avec un
maximum de 4 courses de taxi pour les cadres et 4 courses de bus pour les autres membres du
Butin Banze
Auditeur Financier à Deloitte RDC/Analyste
personnel. Attention : si l’allocation de transport dépasse le prix des 4 courses, le montant excédentaire sera
soumis à l’impôt Professionnel sur les Rémunérations (IPR).
A côté des avantages légaux, il y a aussi les avantages en nature.
Ensuite, tous ces éléments ci-dessous vont figurer sur la fiche de paie ou bulletin de paie.