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BRUTE
PRIMES, AVANTAGES EN NATURE,
INDEMNITÉ
Dans le Live précédent nous avons vu:
Rapel
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Les heures complémentaires:
La prime d’assiduité :
Cette prime est liée à la présence du salarié dans l’entreprise.
Si le salarié est absent, la prime sera réduite, voire supprimée. Elle entre dans le calcul de l’indemnité
des congés payés et est soumise aux cotisations sociales et à l’impôt sur le revenu. La prime est
attribuée mensuellement.
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La prime d’ancienneté
Une prime peut être versée en fonction de l’ancienneté du salarié. Ce sont les accords
collectifs qui sont à l’origine de cette prime. Mais elle peut être mise en place par les
employeurs.
Son calcul se fait en fonction de la durée écoulée depuis la date d’entrée du salarié.
Elle est calculée soit forfaitairement, soit en fonction d’un pourcentage du salaire de base.
La prime d’ancienneté entre dans le calcul de l’indemnité des congés payés si elle est
payée annuellement. Elle n’entre pas dans le calcul des majorations pour les heures
supplémentaires.
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■ prime De sujétion :
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Ce sont des primes attribuées aux salariés en fonction de leurs conditions de
travail difficiles. Il s’agit par exemple des primes de froid, des primes de travail dangereux,
etc.
Elles sont soumises aux cotisations sociales et à l’impôt sur le revenu. Elles entrent
dans le calcul de l’indemnité de congés payés.
■ prime de rendement:
Appelée aussi prime de productivité est une somme versée aux salariés en
contrepartie du travail réalisé et des résultats obtenus. On distingue deux types de
primes de rendement :
la prime de rendement individuel ;
la prime de rendement collectif.
La prime de rendement individuel est versée uniquement aux salariés ayant atteint leurs
objectifs,
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La prime est à inclure dans la base de calcul des heures supplémentaires lorsqu’elles
récompensent l’intervention directe du salarié dans le travail.
La prime peut alors être individuelle ou collective. Dans ce dernier cas, l’intervention du salarié
sur le rendement collectif doit être directe
La prime de rendement collectif est versée à l’ensemble des salariés lorsque les objectifs
de l’équipe sont atteints.
Elle n’est pas incluse dans la base des heures supplémentaires et l’indemnité des congés
payés.
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Les primes qui ont un impact sur les heures
supplémentaires :
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Explication :
Pour trouver les 17,38€ de taux horaire pour les heures
supplémentaires
■ Salaire de base + prime de rendement + la prime de sujétion
■ 2000+50+60
■ =2110€ BRUT
■ 2110/151,67=13,91€
■ 13,91*25/100=3,47€
■ 13,91+3,47
■ =17,38€ taux horaire à appliquer
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Les primes de départ :
La prime de précarité : Elle est due pour les contrats de travail à durée déterminée sauf pour
les contrats saisonniers. Elle représente 10 % du montant des salaires bruts perçus
pendant la durée du contrat de travail, (fin de contrat) (avec indemnité de CP)
La prime de licenciement : Elle est à la fois réparatrice et dissuasive. Son montant varie avec
l’ancienneté du salarié. La loi en fixe le minimum, pour tout salarié ayant au moins un an
d’ancienneté : 1/4 de salaire mensuel par année d’ancienneté, avec majoration de 1/3 pour les
années au-delà de la dixième.
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Exemple : La prime de précarité, fin de CDD (dans le brut)
Un salarié à un contrat de 3 mois, du 01/11/n au
31/01/n payé 12€ de l’heure, pour calculer sa prime de
précarité et indemnité de CP
■ SALAIRE DE BASE : 1820.04€
■ PRIME DE PRECARITE : (1820.04*3) = 5460.12€
■ 5460.12*10/100=546.01€
■ « INDEMINITE CP »: (1820.04*3) + 546.01=6006.13€
■ 6006.13*10/100=600.61€ (ATTENTION CE N’EST PAS UNE PRIME MAIS DANS LE
BRUT QUAND MEME)
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Exemple : La prime de licenciement
(dans le net)
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EXEMPLE :
■ Notification du licenciement au 1/11/2021, le salarié à 13 ans d’ancienneté dans l’entreprise
■ ET
■ Les 3 derniers mois du 01/08/2021 au 31/10/2021 = 4700€
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Pour le calcul :
■ salaire de référence*1/4*nombre d’année ancienneté jusqu’à 10 ans + salaire de
référence*1/3*nombre d’ancienneté >10 ans
■ Exemple :
■ (2166*1/4) *10+(2166*1/3)*3
■ =5415+2144.34
■ =7559.34€
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Les Avantages en Nature :
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La différence entre les deux, les frais professionnels ne sont pas soumis à charges parce qu’ils ne constituent
pas une rémunération on les rajoute directement au NET A PAYER
Les avantages en nature sont considérés comme une rémunération donc on les rajoute au BRUT afin de
calculer les charges sociales pour ensuite les déduire du NET,
Véhicule acheté
L’employeur prend en charge le = Résultat obtenu en additionnant les trois valeurs listées ci -dessus,
carburant multiplié
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Exemple :
Un employeur a mis à la disposition d’un salarié un véhicule acheté pour 19 500
€ TTC. Les dépenses annuelles d’entretien s’élèvent à 1 250 € et l’assurance à
970 €. Le carburant est pris en charge par l’entreprise.
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■ Lorsque l'employeur fournit le logement à son salarié, cet avantage est fixé sur la base
d'une évaluation forfaitaire mensuelle selon un barème intégrant les avantages
accessoires (eau, gaz, électricité, chauffage, garage).
■ La valorisation de l’avantage en nature « logement » peut être faite selon deux méthodes :
■ Méthode de l’évaluation réelle :
■ Valeur locative servant à l’établissement de la taxe d’habitation + valeur réelle des
avantages accessoires.
■ Méthode de l’évaluation forfaitaire :
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Par pièce principale
Rémunération brute mensuelle Pour 1 pièce
(si plusieurs pièces)
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Exemple : Un salarié touche un salaire de 2250€, avec un logement de
fonction de 3 pièces.
■
Un avantage en nature ne se
calcule pas sur un autre avantage
en nature
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L’Avantage en nature
"nourriture"
Lorsque l’employeur fournit ou met à disposition un repas à ses salariés à un prix inférieur à la valeur
réelle, il y a un avantage en nature nourriture. L’avantage repas doit être intégré dans le salaire brut
sur le bulletin de paie et entre dans l’assiette des cotisations.
Le dirigeant d'entreprise peut également convenir de chiffres supérieurs d'un commun accord avec
ses salariés. Dans ce cas, ce sont ses chiffres qu’il convient d’utiliser pour la constitution de la
base de calcul.
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L'évaluation de l'avantage en nature est forfaitaire et est fixée, depuis le 1er janvier 2022, à 5€
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Exemple dans le net du bulletin d’un
avantage en nature (salarié avec logement
3 pièces)
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Les frais de véhicules
■ Lorsque le salarié est contraint d’utiliser son véhicule personnel à des fins professionnelles,
l’employeur peut l’indemniser par le versement d’allocations forfaitaires. Ces allocations
peuvent être exonérées de cotisations sociales dans la limite des montants fixés par le
barème fiscal des indemnités kilométriques en vigueur.
■ L’employeur doit pouvoir justifier :
- du moyen de transport utilisé par le salarié,
- de la distance parcourue,
- de la puissance du véhicule,
- du nombre de trajets effectués chaque mois.
■ Le salarié doit attester ne transporter aucune autre personne de la même entreprise
bénéficiant des mêmes indemnités.
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■ La fraction des indemnités kilométriques excédant les limites d'exonération constitue un
complément de rémunération qui doit être soumis à cotisations.
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7 cv et plus d x 0,601 (d x 0,340) + 1 301 d x 0,405
Ces indemnités sont destinées à compenser les dépenses supplémentaires de nourriture, logement et petit
déjeuner engagées par le salarié empêché de regagner chaque jour sa résidence habituelle, en raison
d’un déplacement professionnel, lorsque :
- la distance qui sépare son lieu de travail de sa résidence est au moins égale à 50 km (trajet
aller)
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- ET lorsque les transports en commun ne lui permettent pas de parcourir cette distance
en moins d’une heure trente minutes. Les indemnités de grand déplacement, en métropole, ne
sont pas soumises à cotisations dans les limites indiquées ci-dessous*.
EXEMPLE :
*Un déplacement sur Niort (+50 kilomètres) mais le train fait moins de 1H30, donc
ce n’est pas un grand déplacement,
*Un déplacement sur Bordeaux (+50 Kilomètres) mais le train fait plus d’1H30 DONC
c’est un grand Déplacement,
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Les indemnités, frais de kilomètres,
vont s’installer dans le net du bulletin….
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