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Droit Civil des Contrats

Les Manuels : VOIR FICHES DE TD


Examen : Cas pratique ou commentaire d’arrêt (ici on veut as seulement comprendre
l’arrêt on veut une critique positive ou négative (VALEUR + portée ici))
Sur les arrêts : lire des jurisprudences et des commentaires sur ces derniers pour
avoir du fond. Dans les revues juridiques ; JCP + dalloz etc.. Voir fiches TD
Préparer les arrêts ça peut tomber partiels ou galop.

Introduction

Le droit des contrats sert dans l’étude des droits des obligations. Or le droit des obligations a connu
d’importantes réformes ces dernières années. C’est donc un droit en mouvement. Sans être exostif il
faut étudier 3 réformes :

- Droit de la préscription LOI 17 Juin 2008


- Réforme importante droit des contrat et régime général des obligations avec ordonnance 10 février
2016 ratifiée par une loi du 28 Avril 2018
- Le droit de la responsabilité pas encore réformé mais deux projets : Mars 2016 et Avril 2017
22 Janvier 2020 pas de suites ici

Droit Extra Patrimonial ⇒ droit des personnes + droit de la famille


Droit Patrimonial ⇒ Droit des biens ( droit de propriété droit de servitude etc) et droit des
obligations (Droits personnels = droits de créance)

Section 1 Premier domaine sur les obligations.

Définition juridique de l’obligation

→ D’un point de vu juridique ⇒ liens de droit entre deux ou plusieurs personnes en vertu duquel le
créancier peut demander au débiteur une prestation ou même une abstention.
Du point de vu des créancier l’obligation est une créance et donc un élément d’actif de son
patrimoine. L’obligation pour le débiteur constitue une dette et donc un élément passif de son
patrimoine. Si le débiteur n’exécute pas son obligation alors le créancier pourra le contraindre en
exerçant une action en justice.

I/ Le caractère des obligations

Un liens personnel Contraignant et patrimonial

A) Un liens personnel

→ On parle ici de deux choses : d’abord cela signifie que l’obligation est un droit personnel (qui
s’exerce sur une personne le créancier d’une somme d’argent exerce son droit de créance sur le
débiteur donc droit personnel) et non un droit réel (qui s’exerce directement sur une chose droit de
propriété par exemple)
Ensuite l’obligation est un droit individuel cela signifie que l’obligation n’engage que le débiteur et
non pas le groupe social auquel il appartient. La dette d’une personne physique par exemple
n’engage que cette personne et non pas sa famille. La dette d’une société n’engage par principe que
cette société et non les autres sociétés du groupe. Cela ne signifie pas que l’obligation ne peut pas
engager plusieurs personnes ou ne peut pas profiter à plusieurs personnes. L’obligation peut être
plurales (plusieurs débiteurs ou créanciers) Il existe une solidarité entre les époux pour les dettes
ménagères.

B) Un liens contraignant

L’obligation est contraignante et alors cela la distingue de l’obligation naturelle qui n’est pas
contraignante. Celle ci peut avoir des conséquences juridiques tout de même

1. Obligation civile contraignante (juridique)

Droit contraignant. Obligation juridique = obligatoire et donc le créancier peut saisir le juge afin de
sanctionner le non respect d’une obligation. Les modes de contraintes ont évolué. Dans les droits
primitifs la contrainte est exercée sur la personne physique. Lois des 12 tables par exemple
constitue le premier corpus de lois romaines écrites le débiteur défaillant était réduit en esclavage au
profit de son créancier et il était attaché par une corde d’un poids minimum de 15 Littres. Et à
défaut d’arrangement amiable avec son créancier le débiteur était présenté à trois marchés
consécutifs et à la fin du 3ème il était soit vendu au-delà du tibre soit condamné à la pein capitale
donc mort. Si plusieurs créanciers alors son corps devait être partagé en autant de parts que de
créanciers.
En France jusqu’à une loi du 22 Juillet 1867 le débiteur d’une dette pvée d’origine civile ou
commerciale pouvait en cas de défailliance être emprisonné. La contrainte par corps.
Ojd elle a été abandonnée
Ojd seul subsiste à l’article 749 du Code de procédure pénale la contrainte judiciaire en cas
d’inexécution volontaire d’une condamnation à une peine d’amende prononcée en matière
criminelle ou en matière correctionnelle.

Mais le créancier dispose ojd de moyen de contrainte très importants qui avec autorisation du juge
vont s’exercer sur le patrimoine du débiteur : par exemple le créancier peut procéder à une saisie de
certains biens du débiteur et il peut aussi se faire consentir une hypothèque ou un cautionnement.

2. Obligation naturelle non contraignantes

Elles ne sont pas assorties d’une sanction juridiques. Mais cette approche n’est pas suffisante.

a) Les conceptions d’obligation naturelle

Le code civil à l’origine n’a pas donné de définition de l’obligation naturelle. Donc c la doctrine qui
précise ses contours. Première analyse (Aubry et Rau) l’obligation naturelle → obligation civile
imparfaite ou avortée qui a perdu son caractère obligatoire en raison d’une disposition législative ou
d’un vice lors de sa formation ou d’un événement postérieur. Comme l’obligation n’est pas
obligatoire elle ne peut qu’être naturelle.
Ex Obligation civile prescrite du fait d’écoulement du temps : par principe une obligation
contractuelle se prescrit par 5 ans et cela signifie que si au bout de 5 ans le créancier ne demande
pas le remboursement de sa dette celle ci est prescrite et alors le créancier ne peut plus agir. Mais
l’obligation du débiteur demeure du point de vu de la morale comme obligation naturelle. Mais
juridiquement on ne peut plus rien demander.
Autre exemple Art 1965 CC la loi n’accorde aucune action pour une dette de jeu ou pour le
paiement d’un pari. Autrement dit par principe les dettes de jeu à payer ne peuvent faire l’objet
d’une action en justice (au poker on perd gros si on paye pas on ne peut être poursuivi)
Mais alors comment marche le CASINO ? ↔ cela relève peut être du droit commercial puisque
t’achète un ticket et t’as donc des droits… cela est à voir.
Obligation naturelle ici mais pas juridique
Dérogation à la règle 1966 qui vise certains jeux.

Seconde analyse début du 20ème siècle par Georges Ripert règle morale
L’obligation naturelle correspond donc à un devoir moral mais ce devoir moral peut monter à la vie
juridique. Ainsi lorsqu’une personne s’engage volontairement à exécuter un devoir moral ce dernier
monte à la vie juridique. Transformation donc en obligation juridique.
Ex Le code civil ne reconnaît pas d’obligation alimentaire entre les frères et sœurs donc
juridiquement pas besoin d’aider mais si l’on s’engage et alors si une sœur aide son frère dans le
besoin son engagement sera perçu comme l’exécution d’une obligation naturelle qui se transforme
immédiatement en obligation civile et le frère pourra la contraindre à respecter son engagement.
Cette conception a été consacrée par la réforme du 10 février 2016 → Art 1100 al 2 CC dispose que
les obligations peuvent être de l’exécution volontaire ou de la promesse d’exécution d’un devoir de
conscience envers autrui. Arrêt de cassation17 Oct 2012 où la Cour estime que la Cour d’appel n’a
pas suffisamment recherché le caractère obligatoire d’une promesse qui a été faite. Par ailleurs,
cette promesse ne peut devenir obligatoire que si elle a un caractère licite.
Pas de liste d’obligation naturelle et donc problème

b) L’origine juridique de l’obligation naturelle

Obligation naturelle ne peut faire l’objet d’une exécution forcée mais si le débiteur s’engage à le
faire alors elle se transforme en obligation juridique et le créancier pourra donc en demander
l’exécution forcée (une sœur aide son frère une fois elle s’engage et donc faut s’exécuter)
1100 al 2 donc le prévoit

Seconde règle : obligation naturelle ne peut faire l’objet d’une restitution qu’à l’exécution
volontaire 1302 al 2 CC dispose que la restitution n’est pas admise à l’égard des obligation naturelle
qui ont été volontairement acquittée. Donc le débiteur d’une obligation naturelle qui s’exécute ne
peut demander la restitution de la somme versée. La sœur ne peut demander restitution à une
somme versée volontairement. Néanmoins si un individu reçoit quelque chose qui ne lui est pas dû
il doit le rembourser même article al 1.

C) Un liens patrimoniale

L’obligation par principe évoluable en argent et elle va constituer un élément actif ou passif du
patrimoine du créancier du débiteur. L’obligation s’oppose aux droits extra patrimoniaux mais la
frontière est ici mince, déllue on ne peut pas passer d’une calification à une autre par exemple la
violation d’un droit extra patrimoniale comme le droit au respect de la vie privée donne l’essence à
une obligation juridique de réparer qui prend la forme de dommage intérêts.

II/ La classification des Obligations

On peut les classer en fonction de leurs contenues ou leurs sources

A) Classifications fondées sur le contenu des obligations

→ ICI il faut envisager trois classification : Obligation de faire affaire contrat et nature

1. Les obligations de faire pas faire et de donner


Cette première classification a été retenue par les anciens articles 1120 et 1126 CC. Ce dernier issu
de 1804 CC disposait en effet tout contrat a pour objet une chose qu’une partie s’oblige à donner ou
à faire ou à ne pas faire. On distingue bien ces trois obligations.
10 Février 2016 → Pas reprise cette classification. Cependant cette distinction demeure pertinente

L’obligation de faire est l’obligation positive d’accomplir une prestation. Ex il s’agit du salarié qui
doit travailler pour son employeur.
L’obligation de ne pas faire en revanche est l’obligation négative de s’abstenir. Le débiteur ne doit
pas faire telle ou telle chose obligation de non concurrence par exemple. Ancien salarié qui quitte
l’entreprise ne peut concurrencer son ancien employeur. Non divulgation d’information.
L’obligation de donner enfin transférer la propriété d’une chose une vente donation ou échange.

Comme nous le verrons l’intérêt de la distinction résidait essentiellement dans les modes de
sanctions en cas d’inexécution. L’ancien article 1142CC disposait toute obligation de faire ou ne pas
faire se résout en dommages et intérêts en cas d’inexécution de la part du débiteur. Autrement dit il
ressortait de cet article que les obligations de faire ou de ne pas faire ne pouvait pas faire l’objet
d’une exécution forcée et ne pouvait que donner lieu à dommage et intérêts. Interprétation
jurisprudenctielle ici.
Mais en revanche seule l’obligation de donner pouvait être forcée.

Cette classification tripartite a fait objet de critiques doctrinales fortes on a fait remarqué que
l’obligation de donner n’était pas une réelle obligation mais il s’agirait d’un mythe. Parce qu’en
droit français le transfert de propriété s’effectue par le seul échange de consentement « solo
consensus ».
Alors à partir du moment ou l’acheteur et le vendeur sont d’accord sur la vente le transfert est
automatique. Peut être pour ça pas repris en 2016
Certains auteurs ont affirmé qu’il existerait à côté de cette obligation de faire ou ne pas faire une
obligation « de praestare » qui serait l’obligation de mettre un bien à la disposition d’autrui. Par
exemple un bien vendu loué échangé etc.

L’ordonnance de 2016 a pris en compte ces critiques


En effet l’obligation de donner a disparue du CC et le transfert de propriété est désormais envisagé
aux article 1196 et suivant du CC aux titres de l’effet translatif de contrat. Donc on a aussi supp
faire et pas faire mais on peut penser que cette dernière disparition présente encore un intérêt dans
le cadre de la responsabilité contractuelle à l’article 1122 – 23 ? CC

2. Opposition entre obligation en nature et obligation monétaire

Cette opposition

Obligation monétaire → transfert au profit du créancier. Elles peuvent toujours faire l’objet d’une
exécution forcée mais par ailleurs ces obligations sont soumises à la dépreciation monétaire liée à
l’inflation. Et donc 100 euros perdent de la valeur au cours du temps et alors pour corriger cet effet
les partiss peuvent toujours insérer dans leurs contrats une clause d’annéxation.

L’obligation en nature et l’obligation d’accomplir une prestation. Et ne peuvent pas toujours faire
l’objet d’une exécution forcée car celle ci peut se heurter à la protection des libertés du débiteur.
Parfois il est impossible de contraindre une personne d’exécuter une obligation naturelle. On ne
peut forcer un artiste peintre à réaliser le portrait qu’on lui a commendé s’il refuse de le faire. Alors
cela se transforme en obligation monétaire.

3. Obligation de moyen et de résultats


20ème siècle dégagé par la jurisprudence et la doctrine. On oppose ici l’obligation de résultats et de
moyen pas repise en 2016 mais l’ordonnance n’a pas voulu nier l’existance de cette distinction. Ici
on renvoyait la question à la réforme du droit de la responsabilité civile. Cette distinction passerait
alors à la trappe mais distinction shématiquement importante

Obligation de moyen → le débiteur s’engage à mettre tous les moyens en œuvre pour parvenir à une
résultat. Ex du médecin qui s’engage à soigner son patient doit tous mettre en œuvre pour guérir son
patient. Il ne garantis pas mais il essaie. La responsabilité du débiteur ne peut être engagée qu’en
démontrant q’uil n’a pas tout mis en œuvre pour tenter d’arriver au résultat. Et C’est à la victime
créancière de rapporter la preuve.

L’obligation de réusltat elle se caractérise par le fait que le débiteur s’engage à un résultat précis par
exemple un transporteur s’engage à livrer une chose à son déstinataire.
Le débiteur est responsable de plein droit si le résultat n’est pas atteint et ici la preuve n’est pas
nécessaire on doit simplement démontrer que le résultats n’a pas été atteint.

B) La classification selon les sources des obligations

1100 CC il existe 4 sources d’obligation. Acte juridique fait juridique la loi (on parle ici de
responsabilité civile) et l’exécution ou la promesse d’exécution.

Développer ici l’acte et le fait juridiques

1. Acte juridique

Selon l’article 1100 – 1 les actes juridiques sont des manifestations de volontés destinées à produire
des effets de droit. Ils peuvent être conventionnels ou unilatéraux. Ils obéissent en temps que de
raison aux règles qui gouvernent les contrats.

Acte peut être conventionnel ou unilatéral donc :

Conventionnel → résultat d’un accord de plusieurs volontés en vu de produire des effets (ex le
contrat est un acte conventionnel)

Unilatéral → résulte de la manifestation d’une seule volonté qui va produire des effets de droit (ex
le Testemment)

Finalement les deux actes se distinguent par leurs conditions d’existence au-delà la distinction
présente un intérêt limité car l’article 1100 -1 CC aligne le régime de l’acte collatéral sur celui de
l’acte conventionnel. Il prévoit ici que les actes collatéraux obéissent en temps de raison pour leurs
effets aux règles qui gouvernent les contrats.

2. Faits juridiques

Le fait juridique ART 1100-2 CC cet article dispose que les faits juridiques sont des agissements ou
des événements auquel la loi attache des effets de droit et dit que les faits juridiques conduisent à la
création d’une obligation régie soit par les dispositions relatives à la responsabilité extra-
contractuelle soit par les dispositions relatives aux quasi contrats

Tout d’abord le fait jurdique qui est la source d’une resp extra contrat et un fait illicite qui a causé
un dommage à autrui et il serait injuste de ne pas réparer les conséquences de ce fait illicite et en ce
sens c le comportement fautif d’une personne qui a causé un dommage à autrui. La faute donne
essence à une obligation de réparer art 1240 CC

Les quasi Contrats les faits juridiques ici sont des faits licites qui entrainent un transfert de valeur
illégitime entre deux personnes qu’il convient de corriger

Il s’agit par exemple : gestion d’affaire qui est un quasi contrat envisagé aux article 1300 et suivants
du CC ⇒ celui qui gère volontairement et utilement les affaires d’autrui à l’insu de celui ci peut
demander sur le fondement de la gestion d’affaires remboursement de tous les faits qu’il a causé
Le voisin qui prend l’initiative d’appeler la police lors d’un cambriolage de la maison en face alors
si frais il peut se faire rembourser.

Paiement de l’indu autre exemple → loin d’être rare idée ici que dans la mesure où tout paiement
suppose une dette ce qui a été reçu par une personne sans être dû est soumis à une destitution. 1302
et suivants du CC

Ex : Droit des assurences il est fréquent qu’une compagnie d’assurence verse une indémnité à un
assuré alors qu’il n’était pas tenu par le contrat. L’assureur peut agir derrière et se faire rembourser
Assurence vie une compagnie verse le bénéfice de l’assurence vie à une personne non bénéficiaire
erreur alors on peut exercer une répétition de l’indu et se faire rembourser.

Quasi contrat : enrichissement sans cause : ou injustifié 1303 et suivant du CC


Il peut être invoqué en cas de transfert injustifié de valeurs entre deux personnes mais qu’à titre
subsidiaire si pas de contrat et donc pas d’infraction.
On peut illustrer 1ère Ch Civ 25 Fév 2003 en espèce un éphade avaitpris en charge un couple de
personnes agées et ces derniers pas d’argent alors les enfants et les petis enfants ont été sollicité au
titre de leur obligation alimentaire et un jugement est intervenu fixant la créance alimentaire du
couple à l’égard de l’enfant

Mais le jugement n’a jamais été exécuté les enfants n’ont jamais versé la pension et alors l’ephade
n’a pas mis à la porte le couple donc sans être payé
Il a pu ensuite se retourenr coontre les enfants en invoquant un enrichissement injustifié car
l’éphade s’était appovri et les enfants avaient économisé
Appovrissement et Enrichissement coércitifs
Pas de contrats ici entre enfants et couple

Section 2 évolution droit des contrats

I/ La définition du contrat

1804 1201 CC le contrat est une convention par laquelle une ou plusieurs personne s’oblige à faire
ou ne pas faire ou donner quelque chose.
Donc ici le contrat été l’espèce appartenant au genre constitué par les convention. La Convention
été le genre et le contrat etait l’espèce.
Le contrat avait pour seul effet de crée des obligations
Depuis 2016 les choses sont simple art 1100 CC le contrat est un accord de volontés entre 1 ou
plusieurs personnes destinées à crée modifier transmettre ou eteindre les obligations. Définition ici
plus large . Le contrat ne créer pas seulement des obligation il peut les transmettre les modifier ou
les éteindre.
Ojd Créance = Contrat alors qu’avant seulement convention.
II / La conception du contrat

10 fév 2016 → ratifiée 20 Avril 2018 ⇒ quelles sont les orientations ici ?

A) Les orientations générales de la réforme

→ Ces orientations ont été mises en avant par le rapport du pdt de la rép présentant l’ordonnance de
2016. Il en ressort que la réforme poursuit deux objectifs principaux :

- la sécurité juridique ⇒ il faut rendre le droit des contrats plus lisible et plus accessible. Comment ?
Dans cette optique les articles du CC ont été réécrits et donc plus accessible pour les non juristes
Par ailleurs le plan a été rendu plus simple et logique. De même les notions obscures (notion de
cause par ex) ont été abandonné pour des notions plus simples comme le but du contrat. Dans le
même temps pour renforcer la sécu jurdique les évolution jursiprudencielle ont été intégrée dans le
code civil. Ainsi elle ne bouge plus et pas de nouveaux virements. Encore faut il ne plus modifier.

- Renforcer l’attractivité du droit français au plan éco politique culturel. On compare ici avec
d’autres systèmes juridiques. On veut consacrer les mécanismes développés par la pratique et le
législateur a aussi crée une règle pour rendre le droit plus attractif. Par exemple le leg a introduit en
droit français la possibilité de réviser le contrat en cas d’imprévision. Cela veut dire en cas de
bouleversement de l’équilibre contractuel en raison d’un imprévu total. Par ailleurs la promotion de
l’attractivité du droit passe par une plus grande protection des parties au contrat.
Par ex : la reconnaissance de l’abus de dépendance éco ou encore de l’extension de la protection
contre les clauses abusives.

B) L’affirmation des principes fondamentaux des contrats

→ Innovation de 2016 encore qui met en avant dans un chapitre nouveau intitulé dispositions
liminaires trois principes fondamentaux du droit français des contrats : certains de ces principes
existaient déjà en 1804 mais la réforme les a modifié.

- La liberté contractuelle : art 1102 CC l’article précise que la liberté contractuelle ne permet pas de
déroger aux règles qui ont été élaborée sous l’ordre public. (Le contenu est quand même encadré
(clauses obligatoires)) Ce principe existait avant la réforme de 2016 mais ne figurait pas dans le CC
ojd il est consacré et cette consécration est plus pertinente d’autant plus que le conseil
Constitutionnel après des hésitations a reconnu valeurs constitutionnelle à la liberté contractuelle
par une décision du 13 Juin 2013. Cette décision a été rendue en matière de prévoyance collective et
salariale. Concrétement une entreprise souscrit un contrat d’assurance du grp au profit de ses
salariés. Ceux ci bénéficient d’une complémentaire santé qui vient compléter les préstations de la
sécu sociale. Or pour obtenir de meilleurs tarifs de la part des compagnies d’assurance les
partenaires sociaux avaeint pris l’habitude de négocier directement auprès des compagnies
d’assurance pour en sélectionner une seule et ensuite imposer à toutes les entreprises de leurs
secteurs la souscription d’un contrat auprès de cet organisme choisis. Cette obligation prenait forme
d’une clause de désignation. La conséquence était donc réelle pour les entreprises des secteurs. Ce
système était validé pendant un certain temps mais en 2013 le CC dit que c’est contraire à la liberté
d’entreprendre et la liberté contractuelle. Tout cela lors d’une réforme législative le CC censure et
se repose sur la liberté contractuelle et l’article 4 de la DDHC (il rattache les valeurs ici) liberté
individuelle on est libre de choisir avec qui on contracte.

- Principe de la force obligatoire du contrat art 1103 CC qui reprend la formule de base 1134 cc de
1804 qui dit donc « les contrats légalement formé tiennent lieu de droit à ceux qui les ont faits ».
Un contrat qui respecte toutes les conditions légales d’existance est valable et a donc même valeur
que la loi entre les partis. On doit dès lors qu’on s’est engagé respcter le contrat

- La bonne foi principe large 1104 CC les contrats doivent être négocié formés et exécutés de bonne
foi. Cette disposition est d’ordre public. Cet article reprend la règle de l’ancien article 1134 al 3
mais il étend le domaine de cette règle. En effet l’ancien article 1134 disposait que les conventions
doivent être exécutées de bonne foi donc on ne visait que l’exécution du contrat la jursiprudence
avait étendu mais la loi non. Ojd on vise aussi la négociation la formation et l’exécution on irrigue
ici toutes les phases du contrats. (Définition de Bonne foi. La "bonne foi" est la croyance qu'a une personne de se
trouver dans une situation conforme au droit, et la conscience d'agir sans léser les droits d'autrui. C'est une notion
fréquemment utilisée dans notre législation pour atténuer les rigueurs de l'application de règles positives )

On s’est interrogé sur la portée de ces dispositions liminaires car à l’origine au stade de la
préparation de la réforme on avait envisagé l’introduction des principes directeurs dans le code
civil. La réforme n’a pas retenu la définition de principes directeurs mais de dispositions liminaires.
Pas le même niveau de force ici. On est plus dans l’introduction et non la direction. Les rédacteur de
2016 n’ont pas souhaité dirigé l’interprétation des juges et en ce sens le rapport du pdt de la
république souligne que ces règles générales ne constituent pas des règles de niveau sup à celles qui
suivent et sur lesquelles les juges pourraient se fonder pour justifier un interventionnisme accru. Ce
que l’on a voulu éviter c’est que les juges se servent de ces règles pour créer de nouvelles règles de
droits. On veut canaliser les juges. Il s’agit plutôt de principes destinés à faciliter l’interprétation
des règles applicables aux contrats et aux besoins à en combler les lacunes. Donc on vise à soutenir
les différentes règles les interpréter.

Section 3 Classification et notion des contrats

On va ici constater qu’il existe plusieurs classification des contrats.

Plusieurs classification des contrats :


des classifications qui existaient dès 1804 et d’autres crées en 2016.

Les reprises de 1804 :

- Distinction entre contrats synallagmatiques et les contrats unilatéraux

→ Cette distinction est mentionnée à l’article 1106 cc : syna lorsque les contractants s’obligent
réciproquement les uns envers les autres (les plus répendus) contrats de ventes puisque je dois payer
mais on doit me livrer. Le contrat unilatéral lorsqu’une ou plusieurs personnes s’obligent envers une
ou plusieurs autres sans qu’il y ait d’engagement réciproque de celle ci ce qui manque ici c’est la
réciprocité. Contrat de donation par exemple.

→ cette distinction a des conséquences du point de vu juridiques


Sur le fond d’abord : dans un contra syna ls obligations réciproques se servent mutuellement de
garanti d’exécution. Principe de l’exception d’inexécution ; si une des partis n’exécute pas son
obligation l’autre peut refuser d’exécuter son engagement. Cette idée ne se retrouve pas dans les
contrats unilat.
Ensuite sur le terrain de la preuve : idée ici que la preuve écrite des contrat syna et unilat n’est pas
la même ; l’article 1375 du cc exige pour les contrats syna sous signature privée la preuve la
formalité du double original autrement dit pour que l’exemplaire écrit du contrat sois reçu comme
preuve écrite il faut établir qu’il y a eu autant d’originaux que de partis. Sauf si les partis se sont
mises d’accord pour remettre un exemplaire unique à un tiers de confiance. Pour les unilat cette
règle n’existe pas donc un seul exemplaire c OK. (TOUJOURS lier l’existence du contrat et la
preuve de contrat toujours prouver son droit sinon il n’existe pas)

- La distinction des contrats à titre onéreux et titre gratuit 1107 CC ⇒ le contrat est à titre onéreux
lorsque chacune des partie reçoit de l’autre un avantage en contrepartie de celui qu’elle procure.
Donc ici onéreux lorsque chacune des parties reçoit un avantage en échange de sa préstation. (ex
contrat de vente on paie pour acheter quelque chose). Le contrat est à titre gratuit lorsque une des
parties procure un avantage sans attendre ni recevoir de contrepartie. L’acte gratuit désinterressé la
donation par exemple.
L’intérêt de la qualification réside dans une différence de régime. Idée que les contrats à titre gratuit
sont sujets à plus de causes de nulités que les contrats à titre onéreux. Pourquoi ? On estime qu’il
faut protéger le débiteur celui qui s’engage gratuitement. Y a une bienveillance donc on le protège
et on peut remettre facilement en cause.

- Distinction entre contrat commutatif et aléatoires : cette distinction est mentionnée à l’article
1108cc et il s’agit en réalité d’une sous division des contrats à titre onéreux. L’avantage ici est
regardé comme équivalent de ce qui a été reçu le contrat ici est commutatif (justice commutative)
Les prestations sont connues par les partis et elles sont équivalentes. Pas égales mais équilibrées.
Aléatoire ⇒ lorsque les partis acceptent de faire dépendre des parties du contrats quant aux
avantages et les pertes qui en résulteront d’un événement incertain. Ici la prestation d’une partie
dépend dans son existence et dans son étendue de la survenance d’un événement incertains. Aléa
dans le contrat. Les parties ont chacune une chance de gains ou de perte ( ex le contrat d’assurance
parce que le contrat d’assurance et son exécution dépend d’un aléa survenance ou non d’un
sinistre). Assurance incendie : on indémnise l’assuré que si incendie. Il encaisse les prix. Quels
enjeux ?

Cette distinction réside dans l’existence de règles propres au contrat aléatoire. Par exemple lorsque
le contrat est aléatoire on ne peut savoir s’il sera équilibré ou déséquilibré. En conséquence tous les
mécanismes qui permettent de remettre en cause les contrats déséquilibrés lors de la formation sont
écartés. La lésion par exemple. « l’aléa chasse la lésion ».

Les distinctions par l’ordonnance de 2016 maintenant :

→ on créé ici 4 nouvelles distinctions.

- Contrats Consensuel sollanels et réel

→ art 1109 cc. 3 catégories et intérêts à voir.


Consesnsuel → lorsqu’il se forme que par le seul échange des consentements quelqu’en soit le
mode d’expression. Aucune formalité supplémentaire n’est requise pour l’existence du contrat.
Principe du Consensualisme ici.
Par opposition le contrat est solannel lorsque sa validité est subordonnée à des formes déterminées
par la loi. Ainsi le contrat est solannel lorsque sa validité est soumise à la rédaction d’un écris
ex contrat de donation doit être rédigé par écrit (acte notarial) ou encore le régime matrimonial.
Si la formalité n’est pas respectée le contrat n’existe pas.
Le contrat enfin réel : lorsque sa formation est subordonnée à la remise d’une chose donc échange
de consentement et remise de la chose. Donc pas d’existence de contrat en suspend. Contrat de
d’épôt et de prêt. Pas de nullité du contrat mais l’inexistence ici

- Contrat de gré à gré et d’adhésion


→ distinction ancienne par la doctrine 20ème siècle Raymond Saleilles
De façon shématique : les contrats de gré à gré sont des contats négociés. On discute
En revanche les contrats d’adhésion ne sont pas négocier et dont les clauses ont été rédigés par une
seule partie. (contrats d’internet et abonnement téléphoniques etc.) Contrats ici dangereux. Le
régime juridique sera ici différents. C’est une réalité du 20ème siècle même sans internet.
Le code civil de 1804 on avait pas envisagé cette distinction. Car pour le cc chacun est libre et apte
à préserver ses propres intérêts. On visait la liberté. Donc on avait pas envisagé cette distinction. Ce
mouvement de contractualisation de masse n’avait pas été en réalité envisagé. Par cet aspect le droit
civil a laissé la place au droit de la consommation qui donc a progressé pour protéger les
consommateurs contre les dirigeants. Code de conso donc OK mais le droit civil réagit avec la
réforme du droit des contrats et a pris en compte donc cette contractualisation de masse et s’est
approprié ce mouvement. Et cela pourrait crée des frittements entre les deux codes. Art 1110 cc
contrats gré à gré contrat d’adhésion. Contrat gré à gré pas de difficulté c celui dont les stipulations
sont négociables par les partis. LA notion de contrat d’adhésion a suscité des difficultés. Car
malgré le travail en effet l’ordonnance de 2016 corrigée en 2018 avait défini le contrat d’adhésion
d’une manière difficile à comprendre comme « celui dont les conditions générales, soustraites à la
négociation, sont déterminées à l’avance par une des partie ». On se demande ce qu’est les
conditions générales… pas de définition ici. Dans quel cas de telle conditions pouvaient être
regardées comme soustraites de la négociation ? Belle formule mais en pratique cette formule est
difficile à mettre en œuvre. Cette définition a donc été corrigée en 2018 par la loi de ratification du
20 Avril ordonnance gouvernement (loi de ratification parlement) donc enjeu entre législatif et
exécutif. Dorénavant, depuis l’entrée en vigueur de cette loi le premier Octobre 2018 1110 al 2 du
cc dispose que les contrats d’adhésion est celui qui comporte un ensemble de clauses non
négociable déterminée à l’avance par une des parties.
On ne se réfère plus aux conditions générales il suffit ici un ensemble de clauses non négociables et
par ex contrat d’adhésion des contrats de masses comme les contrats d’assurance de crédit dans
lesquelles les parties ne disscutent pas du contenu des contrat.
LA DEFINITION DU CONTRAT D’ADHESION A EVOLUE et donc problème d’application de
loi dans le temps. Concrrétement :

Les contrats conclus entre le premiers Octobre 2016 et du 30 Septembre 2018 doivent être qualifiés
en application des règles de l’ordonnance.

Les contrats conclus à compter de 1er Octobre 2018 sont soumis aux règles de la nouvelles
ordonnance.

Cela crée du contentieux.


Contrat d’adhésion = règle spéciale et dans le CC on a cette différence dans le droit commun des
contrats. Par exemple art 1171 cc s’applique aux contrats d’adhésion et il pprotège les partis contre
les clauses abusives çàd un déséquilibre significatif. On protège ici la partie faible. 1190 cc que les
contrats d’adhésion et l’interprétation des contrats. Y a deux corpus de règles et c’est fondamental.

- Distinction entre les contrats cadres et les contrats d’application.

→ art 1111 cc ⇒ le contrat cadre est l’accord par lequel les parties conviennent des caractéristiques
générales de leurs relation pour leurs relations contractuelles futures : des contrats d’application en
précise les modalité d’exécution.
Cadre → accord destiné à fixer par avance les relations contractuelles à venir. Par exemple contrat
de distribution. Suivi de contrat d’exécution. Quel intérêt ici ?
Existence de règles spéciales pour les contrats cadre 1164 Cc institue une règle dérogaatoire pour
les contrats cadre et il n’est pas nécessaire qque l’objet soit déterminés dans le contrat cadre ainsi
donc les prix ne doit pas être fixé… ???

- Contrat exécution instantané et successif


Art 1111-1 cc instantané ⇒ contrat dont les obligations peuvent s’exécuter en une prestation unique
(contrat de vente et de donation par exemple).
Par opposition contrat exécution successive est le contrat dont les obligations d’une des parties
s’exécute en plusieurs prestations échelonnées dans le temps. Ex Contrat de travail. Contrat de
location.
Les enjeux ici : le CC ne présente pas ici les conséquences de cette distinction même s’il y en a.
Successif → on a une dimension temporelle durée déterminée ou indéterminée OR le droit français
prohibe les engagement perpetuels nul ne doit pouvoir être tenu d’une obligation perpetuelle et alors
les contrat CDI sont librement résiliables. (règle spéciale ici) Par ailleurs les contrats successif
s’inscrivent dans le temps et alors ils sont sensibles aux évolutions éco changement de
circonstances. Il est possible que ces contrats à exécution successive ne soient plus adaptés en
raison de bouleverseent éco imprévus à leur échelle. Alors des clauses sont fréquemment introduites
dans ces contrats pour essayer de palier ces bouleversement. Clauses de révision de prix de
renégociation du contrat mais le législateur a aussi adopté lors de la réforme de 2016 le mécanisme
de révision de contrat.

PARTIE 1 LA FORMATION DU CONTRAT

TITRE 1 : L’existence du contrat

Le droit français repose sur le principe du consensualisme et donc consentement par principe
nécessaire pour caractériser l’existence du contrat. Pas d’autres formalités par principes. Comment
s’effectue cet accords des volontés ?

Chapitre 1 : le shéma classique de la rencontre des volonté

La réforme de 2016 a comblé une important lacune du CC de 1804 car celui ci ne comportait
aucune disposition relative à un accord de volonté et c’est donc la jurisprudence qui s’en était
chargé mais pouvaient évoluer. Ojd 1113cc. L’article dispose que le contrat est formé par la
rencontre d’une offre et d’une acceptation par lesquels les parties manifestent la volonté de
s’engager.

I/ Offre

→ L’offre ou encore la pollicitation se définit comme une proposition de contracter qui comprend
tous les éléments du contrats projeté. L’offre exprime le consentement de son auteur au contrat. Il
faut s’attarder sur les caractères de l’offre la forme et …

A) Le caractère de l’Offre

1114 cc → l’offre comprend les éléments essentiels du contrats envisagés…


On va étudier l’article ici : article bref en effet avant la réforme de 2016 la juris estimait que l’O
devait être ferme et précise OR ces termes ne se retrouvent pas dans l’article 1114. Il les reprend
néanmoins en substance. On peut dire que l’O doit être ferme et précise et que si elle ne l’est pas
alors y a invitation à entrer en négociation.

1) La précision de l’O

L’O est destiné à donner naissance à un contrat à la seule condition d’être acceptée et donc il suffit
de dire OK
Donc l’O doit être suffisamment précise pour que l’acceptation en porte la conclusion du contrat et
c pour cela que l’article indique qu’elle doit comporter au minimum les éléments essentiels du
contrat. Ce étant quels sont les éléments essentiels ?
Ici les éléments essentiels sont ceux en absence desquels il serait impossible de déterminer quelle
sorte de contrat est envisager par l’Offrant et par les parties. Lorsque le contrat est nommé çàd
lorsqu’il est réglementé par des dispositions légales spécifiques il suffit de se référer à ces
disposition pour identifier les dispositions spécifique : contrat de vente 1183 cc la chose vendue doit
être determinée et le prix fixé. Donc les éléments essentiels ce sont le prix et la chose.
Lorsque le contrat est innommé et donc pas de dispositions spéciales. La détermination des
éléments essentiels est incertaines et donc en cas de litige il appartient au juge de déterminé
retrospectivement si l’offre présentait tous les éléments essentiels.

2) La fermeté de l’Offre

L’O est ferme si l’auteur a l’intention d’être engagé par sa proposition et d’être lié en cas
d’acceptation. L’O doit être sérieuse. Mais difficulté car en cas d’Offre avec réserve ?
Que reserve ? Et quels effets ?

Reserve → limite apportée par l’auteur de l’Offre à sa volonté de contracter la resevre peut être
d’abord expresse et alors expressémment formulée par ‘auteur de la décision (ex proposition de
contracter avec la mention après acceptation du dossier ou prix à débattre prix pas déterminé ici
donc resrev expresse) mais la réserve peut aussi être tacite çàd qu’elle résulte de circonstence
extérieure
Lorsque le contrat est « institu persone » l’auteur se resevre implicitement la faculté de choisir son
co contractant le contrat de travail est toujours conclu sous la reserve implicite de l’agrément du
salarié par l’employeur. L’O de marchendise sur catalogue est faite sous la reserve implicite de
l’épuisement de stock
on vend mais si en a plus on vend pas alors. Deux variantes donc.
Quel est le fait de la reserve ?

La reserve n’a pas pour effet de disqualifier systématiquement l’offre en invitation à entrer en
négociation. Deux hypothèses :

- La resèreve disqualifie l’O en simple invitation à entre en négociation si elle permet à celui qui la
mentionnée de choisir son co contactant resèrve subjectif. Dans ce cas le proposant peut toujours
refuser la conclusion du contrat. Par exemple il s’agit de l’O d’emploi. On veut conclure un contrat
de travail institu persone on choisit son co contractant. On disqualifie toujours l’O
- La reserve ne disqualifie pas l’O si elle ne permet pas de choisir son co contractant dans ce cas là
il s’agit d’une reserve objective elle est contrôlable par un tiers qui peut vérifier si les conditions de
la reserve sont remplies ou pas ? O de marchandise en quantité limité. Tant que marchendise alors
acceptation OK mais si pas de marchandise bah le contrat ne peut être fait. On ne disqualifie pas
l’O. Elle peut emporter la conclusion d’un contrat cette reserve limite l’offre.

B) Les formes de L’Offre

Deux points : d’abord l’O peut être express (écrite ou Orale extérieurisée par un écrit ou orale) ou
tacite (en ce sens l’O peut être réduite à comportement qui en vertu d’un usage est perçu comme
une offre comme la manifetstion d’une intention de contracter) ; ex le commerçant installe sa
marchandises en vitrine offre tacite. Ou le chauffeur de taxi sur la station.

Ensuite l’Offre peut être adressée à une personne determinée mais aussi au public. Lorsque l’O est
fait au public il s’agit d’une véritable Offre si l’identité de l’acceptant est indifférente Offre de vente
de marchandises. Offre de récompense pareil l’identité du bénéficiaire importe peu dès lors qu’il
fournit la chose etc. Le contrat est formé avec la première perssonne qui forme l’O et la première
qui l’accèpte.
En revanche l’offre public est disqualifiée en simple entrée en négociation lorsque le composant
garde la faculté de choisir son cocontractant. Ex d’of d’emploi au public.

C) La valeur juridique de l’Offre

Deux questions il faut d’abord s’interroger sur la rétraction de l’Offre ? Et puis sur les cas de
caducité de l’Offre ?

1. La rétractation de l’O

Question : l’O peut elle etre librement révoquée ou au contraire doit elle être maintenue avant
qu’une acceptation ait été donnée. Autrement dit l’offrant a t il l’obligation de maintenir pendant un
certain temps son Offre ? Sommes nous libre si pas d’accpetation ou doit on attedre ?

Liberté contractuelle de prime à bord on doit aboutir à autoriser l’offrant a rétracter librement son O
si pas d’acceptation. Parce que faut se raccrocher liberté de ne pas contracter et donc on peut.

Pour autant cette solution qui repose sur la liberté contractuelle ne s’est pas imposée en
jurisprudence ou dans la réforme de 2016 alors c’est ce que nous allons voir :

Ojd rétractation réglementée aux article 1115 et 1116 CC. D’abord si l’O n’est pas parvenue à son
destinataire elle peut selon 1115 CC être librement rétractée. Donc principe de la libre rétractation a
un domaine limité. La rétractation est libre lorsque l’Offre est faite à distance. Un temps de
réception ici. 1115 cc indique que L’offre ne peut être contractée que temps qu’elle n’est pas
parvenue à son destinataire. Donc tous les mots ont un sens il suffit que l’offre soit parvenue à son
destinataire pour que le principe soit écarté. Pourquoi ? Dès lors que l’O est parvenue il importe peu
que le déstinataire en ait pris connaissance ou pas. Si parvenue à son adresse on est OK. (Donc dans
le cas il suffit que l’offre soit parvenu et dans le cas si) 1115cc et dans le projet initial d’ordonnance
2015 la règle était différente l’article 1115 prévoyait que l’O peut être librement rétractée temps
qu’elle n’est pas parvenue à la connaissance de son destinataire. Il fallait une connaissance effective
ici de l’O. La réforme n’a pas retenu cette lecture. On en déduit que le domaine du principe est
assez réduit.

Si l’O est parvenue à son destinataire il faut effectué une subdivision :

- Offre avec délais ⇒ Si l’auteur stipule un délais il doit maintenir son offre pendant le délais. 1116
CC. Solution affirmée en 2016 consacrée par la jurisprudence par un arrêt 7 Mai 2008 1ere ch
civile.

- Offre sans délais ⇒ En l’absence de délais précisé l’Offre doit être maintenue pendant un délais
raisonnable. La loi ne le définit pas. On apprécie au cas par cas par les juges qui se réfère à la nature
du contrat au contenu du contrat (plus simple plus le délais doit être bref).
Cette règle du maintient de l’offre consacre une solution jurisprudentielle une évolution plutôt.
Traditionnellement on avait tendance à affirmer que l’Offre sans délais était librement révocable à
tout instant sauf lorsque l’offre était faite à une personne déterminée auquel cas elle devait être
maintenue pendant un délais raisonnable. Arrêt de la 3ème ch civ 20 Mai 2009 la Ccass pose une
règle très générale affirmant « qu’un délais raisonnable est nécessairement contenu dans toute offre
(déterminée ou publique) non assortie d’un délais précis. » Consacrée à l’article 1116 cc
Les choses sont claires si O → destinataire il faut maintenir pendant le délais fixé ou raisonnable.
Alors dcp reflexe quelle sanction en cas de non respect de cette obligation de maintenir ?

Il faut réfléchir. Jurisprudence et lég font un choix.


Deux solutions :

- La révocation est privée d’effet et qu’elle ne peut pas empêcher l’acceptation d’entrainer la
conclusion du contrat. Obligation de 10 Jours retractation de 5 jours 7 jours offre de contrat alors on
peut dire que la retractation n’a pas d’effet la proposition emporte la conclusion du contrat.
(conclusion forcée de la demande de l’acceptant).

- On peut penser que la violation de l’obligation de retenir l’offre constitue une faute et que cette
faute sera sanctionnée par la responsabilité civile délictuelle. Dans ce cas la rétractation fautive sera
sanctionnée uniquement par des dommages intérêt mais pas par l’exécution forcée du contrat.

Quel choix faire ?

Jurisprudence n’accordait que des dommages intérêts aux detinataires de l’Offre déçus. Solution
doctrinale et jurisprudentielle instable masi un arrêt 7 avril 2008 rendu à rpopos d’une offre avec
délais la 3ème ch civ a jeté le trouble. En effet dans cette affaire la Ccass reproche à une cour
d’appel d’avoir retenue la validité d’une rétractation en affiramnt que si une offre d’achat peut en
principe être librement rétractée temps qu’elle n’a pas été acceptée il en est autrement aux cas où
l’offrant s’est engagé à ne pas la retirer avant une certaine époque. Mais la Ccass a sensuré la
décision de la CA au visa de l’article ex 1134 CC qui était à l’époque le siège de la force obligatoire
du contrat. Certains auteurs ont déduit de ce visa que la Ccass avait implicitement indiquée que le
contrat avait été valablement formé par la rencontre de l’O et l’acceptation. Donc peut être qu’ici la
Ccass avait pris position en faveur de l’exécution forcée du contrat.

Deux solutions il faut trancher. Finalement le législateur par l’ordonnance de 2016 a considéré que
la rétractation a toujours pour effet d’empêcher la conclusion du contrat. L’offrant fautif engage
simplement sa responsabilité délictuelle 1116 cc dans les codnitions du droit commun sans l’obliger
à compenser la perte des avantages attendus du contrat.

D’abord la révocation ojd est fautive de l’O avec délais mais efficace. La rétractation empêche la
rencontre des volonté de l’offre et de l’acceptation. Le destinataire de l’Offre ne pourrait obtenir
que des dommages intérêts. Ces derniers ne pourront pas correpondre à l’avantage qu’il épérait
retirer du contrat.

Deuxièmement, Cette solution présente l’avantage de la simplicité on ne fait pas de distinction entre
l’Offre sans délais et l’offre avec délais. En réalité cette solution législative défend le principe de la
liberté contractuelle dans la mesure où l’offrant qui rétracte son offre dans le délais ne sera pas
contraint de conclure le contrat avec la personne qui accepterait l’offre après. Cette solution
présente un autre intérêt car elle établit une hiérarchie entre l’offre avec délais qui peut être retractée
avec des dommages et la promesse unilatérale de contracter et qui elle ne peut pas être rétractée.
Qui repose sur un vrai contrat.

2. La caducité de l’Offre

Question importante car elle soulève une difficulté 1117 cc l’offre perd toute laveur et devient
caduque dans deux hypothèses :
- Selon l’article 1117 cc la caducité peut résulter de l’écoulement du temps par expiration du délais
fixé par l’offrant ou par expiration du délais raisonnable imposé par le législateur.

- Article 1117 frappe l’offre de caducité en cas de décès ou de déclaration d’incapacité de son
auteur. Tutelle curatelle ou habilitation familiale. Réforme de 2016 fait preuve de simplification.

Avant la réforme la jurisprudence avait établie une distinction entre offre avec délais et offre sans
délais express :

Pour l’offre avec délais elle affirmait que l’offre en cas de décès se transmettait aux héritiers de
l’offrant car l’offrant s’était engagé et donc cette obligation est transmmissible. 10 Décembre 1997

En revanche si pas de délais l’engagement meurait avec le gars. 25 JUIN 2014

Ojd les chose sont plus simple l’article de 2016 prive l’offre de tout effet en cas de décès ou
incapacité donc pas dhéritier pour te payer.

3ème cas : Le décès du destinataire de l’offre pas envisagée par l’ordonnance de 2016. et cette
question est apparue lors de l’examen du projet de loi de ratification.

La garde des Sceaux de l’époque a fait valoir qu’il faudrait distuinguer selon que la personnalité du
contractant est determinante ou non en ce sens si l’offre a été fait institu persone alors le décès du
destinaitaire rend l’Offre caduque.
En revanche si l’O pas institue persone alors l’offre sertai transmise aux héritiers.

Il faut avouer que cette distinction est subtile et les séntaurer s’yoppose en faisant valoir qu’elle
serait difficile à mettre en œuvre.

Alors article 1117 prévoit depuis 20 Avril 2018 que l’offre est caduque en cas de décès de son
destinataire. Soluition claire mais la pratique peut corriger cette solution en effet l’offrant peut
parfaitement mentionner dans son offre que son offre vaudra égalmement en cas du décès de
destinataire à l’égard de ses héritiers.

1117 → le décès emporte la caducité de l’offre. En effet le législateur n’a envisagé que le décès du
destinataire il n’a pas envisagé son incapacité. Différence : l’incapacité du destinataire n’entraine
pas la caducité de l’offre et ne fait pas obstacle de la formation du contrat. Est ce que ce choix est
judicieux ? Il peut y avoir une incidence en cas d’offre institu persone. Si offrant forme une offre en
fonction des qualités du destinataire alors il serait logique que l’offre soit frappé de caducité dès lors
que les qualités du destinataire ont été altéré par son incapacité. Mais si un artiste est frappé par une
maladie et qu’on lui offre de l’argent on peut être déçu. Faudarait il que le contrat se forme mais
que l’exécution soit impossible et dans ce cas résolution de contrat pour impossibilité fortuite

3ème hypothèse non envisagé par le législateur :

→ oubli que décider en cas de refus de l’offre par son destinataire. Le refus de l’offre entraine t il
caducité de l’offre ou laisse t il survivre l’offre jusqu’à l’expiration du délais express ou du délais
raisonnable ?

Altérnative importante : l’offre est caduque en cas de refus dans ce cas le destinataire ne peut pas se
raviser il ne peut pas revenir sur son refus.
Ddeuxième solution l’offre n’est pas caduque : cela signifie que le destinataire pourrait se repantir
revenir sur son refus et accepter l’offre. Point de vu pratique la question présente un réel intérêt !
La jurisprudence ne s’est pas prononcée à l’égard du droit nouveau mais dans le passé le refus de
l’offre la rendait caduque 6 Janv 2011 première ch civil Ccass
Refus de l’offre la rend caduque impératif de sécurité juridique. L’offrant qui a fomrulé une offre à
une personne déterminée doit pouvoir proposer son offre à quelqu’un d’autre si refus. Le silence du
législateur peut être parce que pas caduque. Peut être une tells solution peut être retenue mais faut
surtout nuancer.
En ce sens lorsque l’offre a été faite au public le risque de bloquer l’offrant en écartant toute
caducité n’existe pas. Affirmer la caducité pas d’incidence.
En revanche, il en irait différemment en cas d’offre à une personne déterminée le refus de la
caducité peut en effet bloquer l’offrant. En matière d’offre on donne une place à la liberté
contractuelle. La caducité devrait s’imposer ici.

II/ Acceptation

Il faut envisager les caractères de l’acceptation et les formes et la portée.

A) Les caractères d’acceptation.

Qu’est ce que c’est ? Acte unilatéral de volonté émanant du destinataire de l’offre qui va permettre
la rencontre des consentements et la formation du contrat.
Donc l’acceptation doit présenter des caractères pure et simple. Formulation traditionnelle.

Article 1118 L'acceptation est la manifestation de volonté de son auteur d'être lié dans les termes de
l'offre. Tant que l'acceptation n'est pas parvenue à l'offrant, elle peut être librement rétractée, pourvu
que la rétractation parvienne à l'offrant avant l'acceptation. L'acceptation non conforme à l'offre est
dépourvue d'effet, sauf à constituer une offre nouvelle.

- Le destinataire donne une acceptation mais modifie un des éléments de l’Offre pas d’accords de
volonté ici. Acceptation pas pure et simple y a une contre proposition. Autrement dit une nouvelle
offre en sens inverse. 1118 al 3 lorsqu’il indique que l’acceptation non conforme à l’offre est
dépourvue d’effet sauf à constituer une offre nouvelle.

→ D’abord la modification de l’offre initiale emporte son refus. L’offre initiale est elle caduque
pour autant. Caducité de l’offre en cas de refus.

→ L’acceptation modifiée de l’offre initiale peut constituer une offre nouvelle mais à la seule
condition qu’elle soit suffisamment ferme et précise. La contre roposition doit etre ferme et précise
aussi.

- Le destinataire de l’offre donne son accord sur certains éléments centraux du contrat mais des
modalités restent en négociation. Jurisprudence traditionnelle refuse de retenir un tel accord comme
constitutif du contrat. Dès lors que les modalités incertaines ne sont pas purement accesoires. Par ex
il a été jugé que l’accord sur le prix de vente ne suffit pas pour la formation de contrat dès lors que
les modalités de paiement restent discutées. L’accord sur un bail ne suffit pas temps que le point de
départ du bail n’est pas fixé.

Dans ces deux exemples y a un accords sur les éléments nécessaires du contrat (chose vendue et
prix) Mais parce que des éléments complémentaires sont encore en discussion y a pas de véritable
contrat. Il s’agit alors d’un accord de principes. Ill a des conséquences :

Il emporte une obligation contractuelle pour les parties de négocier de bonne foi.
B) les formes de l’acceptation.

Principe : l’acceptation peut être express (résulte de l’utilisation d’un moyen de communication) ou
tacite (résulte d’un comportement qui va être analysé comme une acceptation de l’offre le fait de
commencer à exécuter le contrat).
La question porte sur le silence. Est ce que le silence peut emporter acceptation ? Qui ne dit mot
consent ↔ l’adage ici ne s’applique pas le silence ne vaut pas acceptation. On ne peut contraindre
une personne à accepter ou à refuser expressemment une offre. Elle peut rester silencieuse. Très
intéressant par exemple les procédés de vente par envoie forcé en cas de désaccord sont pourvu de
tout effet. Ex une société de presse envoie un journal au titre d’un abonnement gratuit pendant
quelques semaines et elle previent qu’on sera abonné sauf en cas de refus express de notre part.
Le procédé est illicite le silence ne vaut pas acceptation. Pas de conséquence juridique. Cette règle
est d’origine jurisprudentielle art 1120 du code civil l’article prévoit que le silence ne vaut pas
acceptation. Ceci dit l’article prévoit des exceptions :

- La loi peut prévoir que le silence vaut acceptation. Droit des assurance art L112 – 2 du code des
assurance. « est considéré comme accepté la proposition de prolonger ou de modifier un contrat fait
par l’assuré si l’assureur ne refuse pas cette proposition dans les dix jours après qu’elle ait
parvenue ». Mesure de protection ici
- Un usage peut prévoir que le silence vaudra acceptation. Il faut imaginer que les deux parties
appartiennent à un milieu spécifique dans lequel il est admis par des usages commerciaux connus et
pratiquer par tous que le silence doit être regarder comme une approbation licite. Usage
commercial.
- Les relations d’affaire : cette hypothès renvoie à une habitude qui s’est crée non pas à l’échelle
d’un milieu professionnel comme pour les usages mais entre deux contarctants ayant conclu des
contratss répétés. La relation ancienne peut emener les juges ç estimer in concreto qu’entre ces
parties le silence valait approbation.
- Les circonstences particulières : 1120 cc on consacre une solution jurisprudentielle dégagée à
partir d’un arrêt 24 Mai 2005 1ère ch civ solution reprise régulièrement depuis. La ccass affirme
que le silence peut valoir acceptation lorsque les circonstances permettent de donner au silence la
signification d’une acceptation.
Cette solution a eu pour effet d’accroitre les exceptions aux principes. Reprise en 2016 Comment
comprendre cette hypothèse ? La formule retenue est souple car elle vise les circonstances
particulières. Cette formule peut correspondre à de nombreuses hypothèses et elle englobe
l’hypothèse des relation d’affaire et l’hypothèse de l’usage précédemment envisagées. Ça
n’aapporte rien. Au delà la notion de circonstances particulières peut renvoyer à l’existaance d’une
convention entre les parties. En effet, les parties peuvent parfaitement dans un contrat cadre par
exemple régissant par avance les grandes structues prévoir que le silence gardé face à une
proposition des unes des parties vaudra acceptation.

1120 question : avant réforme de 2016 la jurisprudence admet que l’offre dans l’intérêt exclusif de
son destinataire était nécessairement accepté par celui ci même s’il restait passif. Autrement dit dès
lors que l’offre était faite par intérêt du destinataire et il n’avait alors intérêt à écarter l’offre et son
silence vallait acceptation alors à quoi cette jurisprudnece se rattachait elle ?
Convention d’assistance bénévol → une personne est en difficulté une personne porte secours et ici
une offre dans l’intérêt exclusif dans la personne en difficulté celle ci l’a accepté nécessairement
conséquence convention d’assistance bénévol. Si assistant blessé il pourra en obteir préjudice.

Offre dans l’intéérêt exclusif pas reprise en 2016 mais elle se trouve englobée dans la 4ème
hypothèese celle des circinstacnes particulières.
C) La portée de l’acceptation

Deux questions à étudier

1. l’étendue de l’acceptation

→ l’acceptation suppose une connaissance de l’offre. Une clause contractuelle n’est obligatoire que
si elle a été accepté en connaissance de cause par le destinataire de l’offre. Tout élément oublié dans
l’offre ou plus fréquemment présentée de façon inintelligible ne peut être acceptée activée par
l’acceptation. Ceci étant dit l’ordonnance apporte des précisions 1119 cc on ne fait que de consacrer
la jurisprudence.

« Les conditions générales invoquées par une partie n’ont effet à l’égard de l’autre que si elles ont
été portée à la connaissance de celle ci et si elle les a acceptées. »

Conditions générales ⇒ difficulté : le texte ne donne aucune définition. 2016 on utilise pour définir
les contrats d’adhésion mais à ce propos c bien le reproche fait on avait pas définit ces conditions
générales. Alors il est vrai que toutes fois que l’offre de la discussion de projet de loi de ratification
2018 les parlementaires ont envisagé de définir dans la loi les notions de condition générale. L’AN a
proposé de les définir comme « un ensemble de stipulations non négociables déterminés à l’avance
par une des parties et destinées à s’appliquer à une multitude de personnes et de contrats. »Cette
définition n’a pas été adoptée. Ceci dit on peut s’inspirer et reprendre la définition.

Ex dans le droit des assurance conditions générale exclusion de garantie ici. Des franchises. Ces
règles ne seront opposables que si elles ont été portées à sa connaissance.

1119 apporte par ailleurs des précisions en ce qui concerne les hypothèses de conflits entre des
conditions contractuelles. D’abord en cas de discordance entre des conditions générales invoquées
par l’une et l’autre des parties. La règle dit que les clauses incompatibles sont sans effets.
2ème cas de figure : en cas de discordance entre conditions générales et conditions particulières les
particulières l’emportent sur les prmeières.Particuliers négociés et général non.

2. Rétraction et réflexion les délais

1122 cc assez large car délais de réflexion envisagé par la loi ou par un contrat.

Délais de réflexion ⇒ Article 1122 cc dispose que la loi ou le contrat peuvent prévoir un délais de
réflexion qui est le délais avant l’expiration duquel le destinataire de l’offre ne peut manifester son
acceptation. Il renvoie donc aux différents textes de droit spécial et droit conso qui imposent un
délais de réflexion aux destinataires de l’offre. On interdit d’accepter. Délais de réflexion de 10
Jours imposés pour les contrats de crédit immobilier. Qui est imposé par l’article N 313 – 1 code
cosno.

Art 1122 cc envisage idée d’une réflexion imposée par le contrat au destinataire de l’offre et non
pas par la loi. Cette hypothèse est assez rare pourquoi car en pratique si l’offrant veut accorder un
délais au destinataire il ne va pas lui imposer un délais de réflexion mais il met une date limite.
Offre avec délais. Conséquences :

→ existence de ce délais impose aux destinataires d’attendre l’expiration du délais pour accepter.
Donc une acceptation avant l’expiration du délais de reflexion sera privée d’effet.
Délais de rétractation 1122 cc prévoit que la loi des contrats peuvent prévoir un délais de
rétractation qui est le délais avant l’expiration duquel son bénéficiaire peut récontracter son
consentement. Bon enft l’article 1122cc explique le mécanisme prévu par certains textes spéciaux.
Alors on ne prend pas partie sur la controverse doctrinale. Il indique simplement que le délais de
rétractation peut être d’origine légale ou contractuelle. En visant les délais d’origine légale il les
renvoie aux codes de la consommation. Art L 221-18 prévoit un délais de rétractation de 14 jours
pour les contrats de ventes à distance.

Art 1122 délais de rétractation contractuelle. Faculté de d’édit octroyée à une des parties moyennant
l’abandonn d’une somme d’argent. Pratiques des arrhes acquéreur d’un bien peut renoncer à la
vente en abandonantn ls arrhes 1590 cc.

Chapitre 2 les aménagement au chéma classique

Les contrats entre absents

L’échange peut se faire en présence des parties mais il arrive que la rencontre des volontés
s’effectue en l’absence des parties du fait de la distance qui les sépare. Courrier ou un achat sur
internet. Dans ce cas il est nécessaire de déterminer le moment et le lieu de rencontre de ces volonté
et la formation de contrat. Des règle du droit commun et spécial du commerce électronique

A) Droit commun

deux solutions possibles → d’abord la théorie de l’émission. Selon cela le contrat n’est conclu
qu’au moment où l’acceptant s’est désaisi de sa déclaration de volonté autrement dit au moment où
il expédie la lettre donc selon cette théorie il suffit que le consentement ait été émis pour former le
contrat.)

Seconde théorie : de la réception → le contrat n’est formé qu’au moment où l’offrant a eu la


possibilité de prendre connaissance de l’acceptation. Autrement dit le moment où la lettre lui est
parvenue. Selon cette théorie il suffit qu’il ait rencontre des volontés dès lors que chacune des
parties ait pu connaître le consentement de l’autre. Dcp quelle est la théorie réceptionnée par le droit
français ?

Avant la réforme de 2016 la jurisprudence n’avait pas clairement tranché le débat et la Ccass disait
qu’il s’agissait d’une qst relevant du pouvoir souverain des juges puis on a kiffé l’émission 7
Janvier 1981 Ccass
Mais ensuite d’autres décisions → théorie de la réception. Décision 17 Sept 2014 + 7 Juin 2011
Il fallait que le législateur tranche en 2016 Article 1121 CC théorie de la réception.
Le contrat est conclu dès que l’acceptation parvient à l’offrant. Il est réputé l’être au lieu où
l’acceptation est parvenue. Stricto snesu ⇒ le contrat se forme dès que le message portant
l’acceptation est parvenue chez l’offrant. Pas nécessaire d’attendre une connaissance effective de
l’acceptation par l’offrant.

La rétraction est donc possible jusqu’à la réception. Il faut que la rétractation parvienne au
pollicitant avant l’acceptation.

Si l’offre est assortie d’un délais l’acceptation doit parvenir à l’offrant avant l’expiration du délais.
À défaut si l’acceptation et tardive elle sera privée d’effet car il faut une liberté contractuelle pour le
pollicitant. Ccass 1ère ch civile 6 Janvier 2021 qui a antcipé la réforme et a appliqué cette règle à un
contrat antérieur.
B) Le droit spécial du commerce électronique

Ex achat à internet → ces dispositions ont été traduites par une loi du 21 Juin 2004 pour la
confiance dans l’économie numérique. Cette ordonnance 16 Juin 2005 Complète la loi et les textes
ont été introduits aux article 1369-1 et suivants du CC. La réforme de 2016 dcp a repris quasiment
au mot prêt aux articles 1125 et suivants.

Ces textes concernent les contrats électroniques ⇒ ils ne définissent pas ce contrat électronique. Il
semble possible de déduire de ces textes que les contrats sou forme électronique sont ceux conclus
pour l’exercice de l’activité économique par voie électronique. Cette précision suggère que les
contrats électroniques sont ici proposés par les professionnels.

1. La forme de l’offre dans les contrats électronique

Elle est fixée par l’article 1127-1 CC qui réglemente conditionne la forme :

Il ressort de l’article 1127-1 al 1er que le professionnel doit mettre à dsposition les conditions
contractuelles applicables d’une manière permettant leur conservation et leur reproduction.
Faut pvrs les imprimer ou enregistrer.

L’article dans ses alinéas 3 et suivants à mentionner dans l’offre un certains nombre d’indications
liées au processus particulier de conclusion du contrat électronique.

- Il faut indiquer les étapes à suivre pour la conclusion du contrat.


- Il faut indiquer les moyens techniques permettant à l’utilisateur d’authentifier les erreurs de saisi
et de les corriger avant la conclusion du contrat
- Il faut indiquer les langues proposée dont le français.
- Il faut indiquer le cas échéant les modalité d’archivage du contrat par l’auteur de l’offre et les
conditions d’accès au contrat archivé donc si accepté concervé et possibilité d’accès pour l’autre
- Il faut indiquer les moyens pour consulter par voie électronique les règles professionnelles et
commerciales auxquelles l’auteur de l’offre entend se soumettre.

D’abord ces obligation d’inforamtion ne s’appliquent pas lorsque le contrat est conclu
exclusivement par échange de courriel électronique/ Mail. Et de même ces obligation d’infos
peuvent être écartés dans les contrats conclus entre professionnels 1127-3 CC.

Cette liste est surprenante car elle ne mentionne pas les caractéristiques essentielles du bien ou du
service. Une offre de contrat électronique ne sera véritablement une offre que si elle est ferme et
précise.

Enfin le texte ne prévoit pas de sanctions spécifiques. Si les obligations d’infos ne sont pas
respectées. Cela étant il faudrait estimer qu’une offre ne respectant ces règles ne constituerait pas
une offre.

2. La durée de validité de l’offre

réponse selon l’article 1127 -1 al 1er l’auteur d’une offre reste engagé par elle tant qu’elle est
accessible par voie électronique de son fait.
Règle qui connaît un tempéramment : il est possible de fixer un délais de validité dans l’offre.

L’acceptation des contrat sous forme électronique :


1127-2 CC pour que le contrat soit valable le destinataire de l’offre doit avoir eu la possibilité de
vérifier le détail de sa commande et de son prix total. On a rempli le panier on peut vérifier

Et ensuite de corriger d’éventuelles erreurs avant de confirmer celles ci pour exprimer l’acceptation.
(règle du double clic) d’abord enregistrement des biens et service désirés et ensuite confirmation.

1127-2 CC la confirmation exprime l’acceptation définitive de l’offre et en porte la conclusion du


contrat et la loi a aussi prévu que l’auteur de l’offre doit accuser réception sans délais injustifié par
voie électronique de la commande enregistrée.

Faut préciser que ces obligations ne s’appliquent pas lorsque le contrat était conclu exclusivement
par des courriels électroniques et la encore cette règle du double clic peut être écartée entre les
professionnels 1127-3 le prévoit.

II/ Les pourparlers

⇒ La distinction entre les deux responsabilités paraît simple. Alors que la responsabilité délictuelle est engagée par la
commission de tout fait contraire à l'ordre juridique, la responsabilité contractuelle exige une inexécution contractuelle

idée ici que le shéma est soit traditionnel (rencontre d’O et A) et ici les deux ont été précédés de
négociations contractuels qui peuvent être courtes (pas de pourparlers avec la boulangère).
Parfois ce shéma est écarté dans la mesure où le négociation peuvent être plus complexes et s’étaler
dans le temps. Contrat d’affaire par exemple.

La négociation peut être longue complexe et donc ces négociations peuvent donner lieu à des
pourparelr formalisé ou non.

A) Les pourparler non formalisés

la période des pourparler correspond à la période de négociation contractuelle. On commence à


discuter le futur contrat. Il peut se passer des choses pendant cette période mais jusqu’à 2016 le CC
était mué il ne comporter aucune disposition applicable à ces pourparlers à ces négociation
informelles. Et donc jurisprudence connaissait des situations comme la rupture des négociations et
alors ojd 1112 et suivants du CC reprend la jurisprudence.

Quelles règles ici ?

Un principe et une exception

1. Principe de liberté contractuelle

La période pré contractuelle est dominé par le principe de liberté contractuelle. (Contracter ou pas
choisir son co contractant) cette idée apparaît à l’article 1112 CC le déroulement l’initiative et la
rupture sont libre dans le pré contrat.
Cette liberté n’est pas sans limites

a) Obligation pré contractuelle d’information

L’article 1112 -1 CC impose une obligation pré contractuelle d’information afin de permettre
l’expression de consentement éclairée par les partis. On connaît exactement ce à quoi on s’engage.
À l‘origine lorsque les rédacteur ont envisagé cette obligation certains praticiens ont fait part de
leurs inquiètudes. Au motif que cette obligation pré cotractuelle serait générale mal identifieé et
pourrait être la source de contentieux. Alors le législateur a encadré cette obligation d’information :

- L’obligation ne porte que sur les informations dont l’importance est déterminantes pour le
consentement du co contractant. Article 1112 -1 précise dans l’al 3 ces infos déter sont des infos qui
ont un liens directe et nécessaire avec le contenu du contrat ou la qualité des partis. On restreint ici.

- l’obligation d’infos ne pèse que sur le contractant qui connaît une telle information determinante
pour l’autre. Cela veut dire (volonté de réduire encore) approche subjective de l’obligation d’infos il
suffit de voir l’évolution de la rédaction de 2015 et ordonnacne 2016. Le projet avait envisagé de
faire peser cette obligation sur celui qui connait ou devrait conaitre une infos dont l’importance est
déterminante pour l’autre. On sanctionnait celui qui connaissait l’infos et qui ne l’avait pas
transmise mais également celui qui aurait du connaître l’infos déterminante pour l’autre.

Obligation de s’informer pour informer. 2016 on revient sur le projet de 2015 et l’ordonnance a
choisi de ne pas sanctionner celui qui aurait du connaître une infos determinante pour l’autre. On
sanctionne que celui qui connaissait.

- Du c^té du créancier l’obligation d’information ne s’impose qu’à l’égard d’un co contractant qui
légitimmement ignorait l’info ou faisait confiance à l’autre partie. Le lég a écarté toute obligation de
infos lorsque l’obligation était aisément accessible pour tous parec que largement diffusée dans le
ublic. Attention : il en dirait différemment si un lien de confiance particulier justifiait la
transmission d’infos. (ex si relation familiale ou d’affaire pré existante.)

- 1112-1 AL 2 : L’obligation d’infos ne porte pas sur l’estimation de la valeur de la prestation.


Impératif politique lié à l’économie de marché qui repose sur une certaine spéculation. L’évaluation
des biens et des services est par principe à la charge de chacun. Et pour être très concret cette
solution consacre la solution de l’arrêt Baldus de la Ccass 3 Mai 2001 écartant toute obligation
d’infos de l’acheteur sur la valeur du bien qu’il achète. Imaginer que l’on a une vente on voit un
tableau de grande valeur à un prix nul et si le vendeur ignorait la valeur on est pas obligé d’être
honnête.

b) L’obligation de confidentialité

Envisagée par l’article 1112-2 CC. Impose ici une obligation de confidentialité. Avant 2016 pas de
texte. La question de la confidentialité dans les pourparlers était réglés par la pratique et l’insértion
de clause de confidentialité ou de non divulgation inséré dans un contrat régissant les pourparler.
Ojd inutile.

- Quelles sont les personnes soumises à cette confidentialité ? On vise pas une catégorie précise de
personne ici. Il évoque simplement « celui qui utilise ou divulgue sans autorisation une infos
confidentielle obtenue à l’occasion des négociations. » Donc ici on inclut non seulement les futurs
partis au contrat mais aussi tous les tiers impliqués dans la négociation et on pense aux rédacteurs.

- Quelles sont les infos confidentielles qu’il ne faut pas divulguer ? Avant la réforme de 2016 la
pratique identifiait les obligation confidentielles dans la clause de confidentialité. Depuis 2016 il
faut constater que l’article 1112 – 2 n’identifie pas avec précision les infos confidentielles. Il
indique que ceux sont des infos obtenus à l’occasion des négociations. Alors faut il limiter les
obligations confidentielles à celles expressemment qualifiées comme telles par les parties ou faut il
qualifier d’infos confidentielles d’autres infos en fonction de leur nature ou de la qualité des parties
et ceux même si les aprtis ne les ont pas qualifiées de confidentielles.
Faudra t il écarter ce doute en utilisant toujours des clauses de confidentialité permettant d’identifier
ces confidentialités. Obligation d’infos entre les parties alors de nombreux échanges entre les
parties et alors il faut savoir quelles sont celles qui sont confidentielles.

- Quelle est la sanction du non respect de cette obligation ? Art 1112 -2 cc celui qui ne respecte pas
alors engage sa responsabilité délictuelle en absence de clause de confidentialité en revanche resp
contractuelle en présence d’une clause de confidentialité. Concretement cela signifie que la victime
pourra perçevoir des dommages intérêts mais cette réparation serait imparfaite car finalement
l’infos a été divulguée pas sur que ce soit adapté.

C) Exigence de bonne foi

Selon l’article 1104 CC contrat négocié de bonne foi ordre pub ici. Repris à l’article 1112 ici qui
indique que les négociations doivent impérativement satisfaire aux exigences de la bonne foi.
Concrétement quel serait le comportement contraire à la bonne foi ? Celui qui s’abstiendrait de
transmettre des infos utiles à son partenaire. Ex celui qui entamerait ou poursuiverait des
pourpalrers alors que la décision de ne pas conclure n’a pas encore été arrêté.

2. resp encourue lors des négociations

1112 al 2 curieusement il envisage de façon succincte la mise en œuvre de la resp de celui qui
commet une faute dans les négociations. En effet nous allons le voir il n’apporte aucune précision
sur la nature de la resp et celle de la faute. Il n’apporte que des précisions sur les préjudices
réparables.
Nature de resp → pas envisagé car en absence de contrat la resp ne peut etre que extra contractuelle
autement dit délictuelle

Le silence pblm en ce qui concerne la faute et le préjudice.

a) Le fait générateur de resp

l’article 1112 al 2 n’apporte aucune indication sur les circonstance permettant de caractériser la
faute dans les négociations. Deux interprétations :

d’abord lécture combinée des deux al de l’article 1112 en ce sens la faute ne peut résulter que d’un
manquement à la bonne foi plus précisémment le principe de la resp contractuelle écarte toute faute
sauf en cas de manquement à la bonne foi. Cette rupture marquerait une réstriction du domaine de la
resp civile encourue lors des neg par rapport aux jurisprudence s antérieure.

Une seconde analyse est préférable : elle repose sur la reprise des solutions jurisprudentielle
antérieure elle n’assosisie pas la faute à un comportement contraire à la bonne foi elle va au-delà.

Il ressort de la jurisprudence antérieure que si la rupture des porpalrers ne constituent pas en elle
^me une faute civile les modalités de la rupture peuvent être constitutives d’une faute délictuelle au
sens de l’article 1382 devenu article 1240 CC. Principe claire : rupture libre pas de faute mais les
circonstances peuvent en constituer des fautes. 20 Mars 1972 ch comm

Quel cas peut on caractériser une faute dans les circonsatnce de la rupture ?

→ la jp a tour prévu on peut retenir une faute lorsque la rupture est contaire à la bonne foi ou
lorsque la rupture constitue une violation de la confiance légitime d’autrui. La Jp a admis
l’existence d’une faute lorsque auteur de la rupture voulait nuire à son partenaire. De même JP a
retenu l’existance d’une faute lorsque l’auteur de la rupture agit avec une mauvaise foi ou même
lorsqu’il a fait preuve d’une legerté à l’aise dans la rupture. Il négociait mais enft pas.
Lorsque les porparlers étaeint suffisamment avancées pour faire croire légitimmemnt à l’autre partie
que l’auteur de la rupture avait à l’origine réellement l’intention de contracter.

La Ccass estimait que cette règle qui sanctionne les porupaler autorisait pas une partie à mener des
négociations avec un autre partenaire et cela ne costituait pas une faute en soit en absence d’accord
d’exclusivité. Corrélativement , situation tiers qui négocierait avec une partie le simple fait pour un
tiers de contracter même en connaissance de cause avec une personne ayant engagé des pourpalrer
avec une autre personne ne constiute pas en lui même et sauf dicté par une intention de nuire une
faute de nature à engager la resp de son auteur. 26 NOV 2003 ch comm.

c) préjudice réparable

règles de la resp délictuelle : qui figurent à l’article 1240 imposent de prouver une faute un
préjudice et un lien de causalité entre la faute et le préjudice. Ici seuls sont réparables les préjudices
qui présentent un lien de causalité avec la rupture du contrat. Qst : quels sont les préjudices
réparables ?
Certains préjudices n’ont jamais fait objet de contestation. Et la rupture abusive peut en effet
exposer des frais lors de la négociation déplacement expertises etc.

LA victime peut obtenir ici des réparations de même toujours préjudice non discuté préjudice moral
éventuellement subie en raison des circonstance vexatoire qu’a entrainé la rupture.
Ceci dit ces différents préjudices sont relativement faibles c pour cela que on arrive vers la 2ème
étape certaines victimes veulent en obtenir plus. En invocant des préjudices subies du fait de ne pas
avoir conclu le contrat. En effet certaines victimes à titre de dommages et intérêts le montant des
revenus et ce qui a été attendu du contrat. D’autres victimes ont cherhcé à obtenir réparation de
préjudcice constitué par la perte de chance de réaliser des profits. On veut réparation de la perte de
chance ici.

La jurisprudence a du trancher cette qst arrêt Manoukian 2003 ch comm

→ La ccass dans cet arrêt affirme que les circonstances constitutives d’une faute commise dans
l’exercice du droit de rupture unilatérale des pourpalrers ne sont pas la cause du préjudice consistant
dans la perte d’une chance de réaliser les gains que permettant d’espérer la conclusion du contrat.

Pour la Ccass le fait de rompre fautivement les pourparlers n’est pas la cause de la perte des
avantages attendus par la victime ni même la cause de la perte de chance de réaliser de tels gains.

La cause de cette perte de chance est la rupture laquelle n’est pas à elle seule fautive. Cette solution
inspire les rédacteurs de 2016 Art 1112 indiquait simplement uniquement qu’en cas de faute
commise dans les négociations la réparation de préjudice n’en résulte ne peut avoir pour objet de
compenser la perte des avantages attendus du contrat non cocnlu. Donc l’article 1112 cc ne visait
que la perte des bénéfice attendus en l’écartant et non pas la perte de chance de réaliser des profits.
Alors cette rédaction a interrogé. Enfin le législateur a choisi de préciser en 2018 que la faute
commise dans les négociations ou lors de celle ci ne pet conduire également à réparer la perte de
chance d’obtenir les avantages atendus du contrat. Donc la solution Manoukian OK.

La victime pourrait obtenir réparation du prééjudic né de la perte de chance de conclure un contrat


avec un tiers dans l’hypothèse où l’auteur de la rupture aurait inutilement prolonger les négociation
qu’il savait déjà condamnés.
28 Juin 2006 solution confirmé par l’article 1112 al 2 .
Les pourparlers formalisés

La contractualisation des pour parler peut intervenir de 2 façon:

- par la conclusion d’un contrat de négociation: il va fixer les règles de la négociation, il peut
rappeler des règles générales comme l’engagement de mener des négociations de bonne foi mais il
peut aussi contenir des règles spéciales comme l’interdiction d’engager pendant un délai d’autres
négociations ou comme l’obligation de ne pas divulguer certaines infos confidentielles.

Le non respect de ces obligations donnera lieu à l’engagement de la responsabilité contractuelle du


fautif.

- La contractualisation peut passer par la conclusion d’un contrat préparatoire ou d’un avant contrat.

Le contrat préparatoire = accords partiels de volontés qui préparent la conclusion du contrat


recherché et dans cette catégorie on trouve les promesses de contrat, les pactes de préférence mais
aussi les accords de principes.
L’accord de principe est une convention conclue pendant la période de négociation et qui fixe par
écrit les éléments d’un accord partiel, l’accord de principe ne porte jamais sur les éléments
essentiels du contrat sinon il n’y a pas conclusion d’un accord de principe mais conclusion d’un
véritable contrat → arret de la ch.commerciale du 28 février 2006.
Conséquence d’un accord de principe: portée assez limitée, il n’impose pas aux parties de conclure
le contrat projeté mais l’accord de principe met à la charge des parties une obligation de négocier de
bonne foi et la violation de cette obligation de bonne foi pourrait être sanctionné sur le terrain de la
responsabilité.

1) Les promesses unilatérales de contrat

Déf à l’art 1124 du cc -> la promesse unilatérale est définie comme le contrat par lequel une partie
(le promettent) accorde à l’autre (le bénéficiaire) le droit d’opter pour la conclusion d’un contrat
dont les éléments essentiels sont déterminés et pour la formation duquel ne manque que le
consentement du bénéficiaire.

La promesse unilatérale de contrat est un véritable contrat, en ce sens il y a une rencontre de


volontés entre le promettant qui a donné son consentement au futur contrat et le bénéficiaire qui
examine la proposition qui lui est faite et dispose ainsi d’un délai de réflexion à l’issu duquel il
pourra décider d’accepter ou non le contrat projeté en levant ou non l’option. La promesse est un
contrat unilatéral, seul le prometteur est engagé dans le contrat et non le bénéficiaire. Ex: promesse
unilatérale de vente: contrat par lequel le promettant s’engage immédiatement à vendre un bien à
autrui à des conditions déterminées. Le bénéficiaire de la promesse dispose d’un droit d’option
pendant un délai déterminé, il peut soit lever l’option soit ne pas lever l’option et le contrat ne sera
pas formé.

A) Les conditions de validité de la promesse

Il faut envisager les conditions de fond et les conditions de forme. Quelles sont les conditions de
fond de la promesse ? Tous les éléments essentiels du contrat projeté doivent être présents dans la
promesse puisque le contrat sera formé par la seule levée de l’option. La capacité contractuelle est
exigée au moment de la conclusion de la promesse. Faut-il déterminer un délai pour la levée de
l’option ? La réforme de 2016 n’a pas imposée la mention d’une durée donc pas de délai
obligatoire. Toutefois, la stipulation d’un délai est prudente, en présence d’un délai, une fois le délai
écoulé, la promesse est caduque donc il y a un gage de sécurité. Ceci-dit, la cour de cass a précisée
que le délai pour lever l’option peut etre explicite mais aussi implicite et respecter les circonstances
→ arret de la ch.comm du 27 janvier 2021.

Dans l’hypothèse ou il n’y a pas de délai, 3 règles:

- le promettant peut après un délai raisonnable mettre en demeure le bénéficiaire de la promesse de


choisir après un délai également raisonnable de lever ou non l’option sous peine de résilier le
contrat → art 1211 du cc: lorsque le contrat est conclue pour une durée indéterminée, chaque partie
peut y mettre fin à tout moment sous réserve de respecter le délai de préavis prévu ou à défaut un
délai raisonnable.

- Tant que le promettant n’a pas mit en demeure le bénéficiaire de choisir, le bénéficiaire dispose
d’un droit d’option mais ce droit d’option expire par prescription au plus tard 5 ans après la
promesse → art 2224 du cc qui prévoit une prescription de 5 ans pour les actions personnelles.

- Le tribunaux peuvent induire de circonstances particulières que le bénéficiaire à renoncé à son


droit d’option. Il est constamment rappelé par la cour de cass que la renonciation à un droit ne se
présume pas → elle ne peut résulter que d’une manifestation non équivoque de volonté. La
renonciation peut etre express mais également implicite. Elle peut résulter d’un silence mais ce
silence doit etre entouré de circonstances qui permettent de traduire une manifestation non
équivoque de volonté. Tout est question d’appréciation par les juges.

B) Les conditions de forme

La promesse unilatérale est soumise au principe de consensualisme donc pas de forme en théorie.
Mais l’art 1589 du cc impose l’enregistrement au service des impôt dans les 10 jours des promesses
unilatérales de ventre lorsqu’elles ont été réalisées par acte sous seing privé et lorsqu’elles portent
sur un immeuble, un fond de commerce ou un droit immobilier.

Au dela, la loi du 13 sept 2000 sur la solidarité et le renouvellement urbain a introduit un nouvel art
1589-1 dans le code civil, au termes de cet art Est frappé de nullité tout engagement unilatéral souscrit en vue
de l'acquisition d'un bien ou d'un droit immobilier pour lequel il est exigé ou reçu de celui qui s'engage un versement,
quelle qu'en soit la cause et la forme.

Cet art vise les engagements unilatéraux, de prime abord cette formule ne semble viser que l’offre
d’achat et le législateur a voulu sanctionner la pratique consistant à assortir un engagement d’achat
du versement d’une somme d’argent. Il semblerait que le législateur a envisagé les promesses
unilatérales d’achat, dans ce cas de figure, le promettant s’engage à acheter un bien si l’autre décide
de lui vendre donc serait nulle la promesses unilatérale d’achat consentie avec le versement d’une
somme d’argent par celui qui s’engage.

b) Les effets à l’égard du promettant

Le promettant a donné son consentement au contrat, pour autant peut-il rétracter son engagement ?
2 situations:

- la rétractation directe de la promesse

- La rétractation indirecte de la promesse.

La rétractation directe de la promesse: en ce sens, le promettant indique au bénéficiaire qu’il n’entend plus être lié
par la promesse et ceci avant que le bénéficiaire ait levé l’option. Le monsieur a privé le bénéficiaire de lever
l’option alors que faire ? Le bénéficiaire peut demander l’exécution forcée de la promesse et donc du contrat
malgré la rétractation du promettent ? Depuis la réforme de 2016 l’art 1124 dispose que « La promesse
unilatérale est le contrat par lequel une partie, le promettant, accorde à l'autre, le bénéficiaire, le
droit d'opter pour la conclusion d'un contrat dont les éléments essentiels sont déterminés, et
pour la formation duquel ne manque que le consentement du bénéficiaire.

La révocation de la promesse pendant le temps laissé au bénéficiaire pour opter n'empêche pas
la formation du contrat promis.

Le contrat conclu en violation de la promesse unilatérale avec un tiers qui en connaissait


l'existence est nul.
». Donc en claire la rétractation du promettant avant avant un temps soit conclu soit raisonnable est
privée de tout efficacité, le bénéficiaire peut lever l’option et le contrat promit sera conclue.
Solution logique dans la mesure ou le promettant a donné son consentement non seulement à la
promesse unilatérale mais aussi au contrat projeté. 3 observations sur cette règle:

- il faut se garder d’une interprétation a contrario maladroite de l’art 1124 al.2. En effet, cet art
indique la révocation de la promesse pendant le temps laissé au bénéficiaire pour opter n’empêche
pas la formation du contrat. Donc a contrario, on pourrait en déduire que la révocation du
promettant empêche la formation du contrat lorsqu’elle se réalise non pas pendant le délai pour
lever l’option mais avant le délai pour lever l’option. On retrouve ça dans un arret de la
ch.commerciale du 15 mai 2003. En pratique, il est fréquent que la promesse soit assortie d’une
période pour lever l’option. Par ex: une promesse unilatérale est conclue le 1er janvier, elle prévoie
cette promesse que le bénéficiaire ne pourra lever l’option qu’entre le 1er juillet et le 30 sept 2023.
Si on retient une lecture à, contrario, on pourra en déduire que le promettant peut se rétracter avant
le 1er juillet. Toutefois, cette solution serait contraire à l’esprit de l’art 1124 qui repose sur le
constat que le promettant s’est définitivement engagé au contrat projeté.

Cette lecture a contrario doit donc etre écartée, d’autant plus que ce n’est pas la solution que la cour
de cass a retenue dans un arret du 15 mars 2023 → ch.crim: la rétractation du promettant est
inefficace aussi bien pendant le temps laissé pour lever l’option que lorsqu’elle intervient avant le
temps pour lever l’option.

- Cette solution de l’art 1124 marque une différence avec la solution en cas de rétractation d’une
offre avec délai qui ne peut donner lieu qu’à des dommages et intérêts. Selon l’art 1124 du cc, la
rétractation d’une promesse peut faire lieu d’une exécution forcée.

- Cette solution de l’art 1124 s’oppose a celle qui avait été retenue par le juris antérieure. De base,
on estimait que le promettant avait donné son consentement de façon irrévocable et donc que la
rétractation était privée d’efficacité mais cette solution traditionnelle a été abandonnée par la cour
de cass dans l’arrêt Consorth Cruz de la 3eme ch.civ de 93 la cour de cass s’est prononcée contre
toute exécution forcée de contrat et donc la rétractation du promettant avant le délai se résolvait en
dommages et intérêts.

- 2 raisons ont été invoqués: l’obligation du promettant ne constitue qu’une obligation de faire or
selon l’anc art 1142 du cc, le non respect d’une obligation de faire ne pouvait être sanctionné que
par des dommages et intérêts. Cette raison était fausse puisque le non respect d’une obligation de
faire pouvait donner lieu à l’execution forcée. 2eme raison invoquée: elle prétend que la levée de
l’option postérieure à la rétractation excluait toute rencontre des volontés réciproques des parties.
La encore la cour de cass s’était trompée car le consentement donné est définitif donc la rétractation
devait être privée d’effet.
La cour de cass a confirmé cela par un arret de la 3eme ch.civ du 6 décembre 2018 mais avec une
nuance, c’est qu’elle a arrêté de viser l’obligation de faire. Elle a consolidée sa juris, dans le même
temps par un arrêt de la 3eme ch.civ du 27 mars 2008, la cour de cass a rappelé que les parties
pouvaient insérer dans leur promesse unilatérale une clause d’exécution forcée en nature. Pour
défendre cette juris certains ont invoqué « la rupture efficiente efficace du contrat: efficient breach
of contract » le plus souvent quelqu’un se rétracte parce qu’il a reçu une meilleure proposition d’un
tiers. Pas reprit par l’ordo de 2016. Quelle solution retenir pour les contrats antérieurs à la réforme ?
La chambre sociale de la cour de cass a très rapidement envisagé la réforme de l’art 1124 dans un
arret du 21 sept 2017. La 3eme ch.civ a maintenu sa juris dans un arret du 6Y décembre 2008 mais
a finalement opérée un revirement de juris par un arret de la 3 eme ch.civl du 23 juin 2021 et a
appliqué la réforme et depuis cette solution a été reprise par la ch.comm de la cour de cass dans un
arrêt du 15 mars 2023.

La question de la rétractation indirecte :

→ elle repose sur la vente de la chose objet de la promesse à un tiers et non au bénéficiaire de la
promesse. À la précédente difficulté de la rétractation se rajoute la qst de savoir si le bénéficiaire
pourrait demander l’annulation de la vente consentie par le promettant en violation de la promesse à
un tiers. Réponse : article 1124 al 3 il dispose que le contrat conclu en violation de la promesse
unilatérale avec un tiers qui en connaissais l’existence est nulle. Il suffit que le tiers ait connaissance
de l’existence pour que le contrat soit annulé. La seule connaissance de la promesse suffit pas
besoin de collision frauduleuse ou une intention de nuire. On n’exige pas non plus la connaissance
par le tiers de l’intention du bénéficiaire de se prévaloir de la promesse. Autrement dit si le
bénéficiaire de la promesse n’arrive pas à démonter que le tiers avait connaissance de la promesse il
ne pourra pas obtenir la nullité du contrat. Dans ce cas le bénéficiaire pourrait obtenir toutefois des
dommages intérêts de la part du promettant puisque le contrat avec le tiers ne pourra pas être annulé
et le bénéficiaire ne pourra bénéficier de la promesse donc dédommagement.
Effet pervers de la réforme ⇒ le promettant ojd pourrait être incité à ne pas rétracter sa promesse
directement mais si meilleure offre à conclure immédiatement le contrat avec un tiers sans rien lui
dire de l’existence de la promesse.
On est lié si on se rétracte alors celle ci est inéficace et alors au lieu de se rétracter il faut chercher
quelqu’un d’autre et conclure directe le contrat avec un tiers de bonne foi.

La seule solution pourrait être l’insertion d’une clause pénale visant des dommages intérêts élevées
en cas rétractation directe ou indirecte.

c) Les effets à l’égard des bénéficiaires

L’indemnité de immobilisation :

Le bénéficiaire est parfois tenu de verser une indemnité d’immobilisation. Somme d’argent destinée
à rémunérer le promettant pour le service qu’il rend au bénéficiaire en s’engageant à immobiliser le
bien pendant toute la durée de l’option. L’indemnité d’immobilisation reste acquise par le
promettant en cas de non levée de l’option. Peut on obtenir une réduction de l’indemnité sur le
fondement de l’article 1231 – 5 al 2 du CC : le juge peut modérer le montant d’une clause pénale.
Ce pouvoir de modération ne s’applique pas à l’indemnité d’immobilisation car la clause prévoyant
l’indemnité d’indemnisation n’est pas une clause sanctionnant le non respect d’une obligation. Ce
n’est pas une clause pénale. Donc pas de pvrs de révision sur ce fondement.
Est ce que tout de même on peut prévoir une réduction pour « prorata temporis » écoulement du
temps. L’indemnité est la contre prtie de l’immobilisation qui peut être plus ou moins longue en
fonction du délais de réponse. Si on refuse rapidement l’option le délais d’immobilisation est faible
en revanche tris mois plus tard l’immobilisation est ici longue. Le montant de l’indemnité pourrait
correspondre au temps ;
Pour la Ccass tout dépend de la volonté des parties ; 5 décembre 1984 les juges du fond doivent
rechercher si l’indemnité a été fixée par les parties en fonction de la durée effective
d’immobilisation de l’immeuble faut rechercher la volonté des parties. Décision confirmée par un
arrêts de la 3 civ 1986 Cette recherche n’est pas nécessaire lorsqu’il est prévu par le contrat que
l’indemnité est acquise de plein droit au premier temps au titre de dommages intérêt. (pour le
promettant) raisonne à contrario ici.

La cession de la promesse

→ est ce que le bénéficiaire de la promesse peut céder son droit à un tiers. Il faut distinguer ici
selon qu’il y a ou non une clause de substitution dans le contrat :

-> aucune clause de substitution n’a été prévu dans le contrat -> le bénéficiaire peut céder son droit
à un tiers sauf volonté contraire du promettant. Le cessionnaire va recevoir le droit d’option et il
devra payer l’indemnité d’immobilisation s’il n’achète pas le bien, la cession doit être notifié au
promettant et elle est soumise aux formalités d’enregistrement lorsqu’elle porte sur un immeuble ou
un fond de commerce ou lorsque cela est possible.

-> une clause de substitution a été insérée dans le contrat, pour s’assurer du consentement du
promettant, les parties peuvent insérer une clause de substitution dans la promesse un unilatérale.
Selon la cour de cass l’exercice de cette faculté de substitution n’est pas une cession de créance
donc on appliquera pas les règles relatives à la cession de créance.

2) Les promesses synallagmatiques de contrat

Les promesses sont ici plus simples à aprhénder car dedans tus les éléments essentiels du contrat
sont réunis lors de la conclusion du contrat.
PSV → accord sur le consenteement la chose et le prix le contrat de vente est formé.
Comment distinguer promesse unilatérale et promesse syna ?

Dans les PUV une seule est engagée au contrat projeté seul le promettant ici.

Dans PSV les deux parties sont dors et déjà engagées dans le contrat. Distinction ici facile mais
alors en cas d’indémnité d’immobilisation. Si le montant est trop élevé c’est comme si on payer le
délire. Dans la mesure où la somme est perdue par le bénéficiaire s’il ne lève pas l’option le
bénéficiaire pourrait se trouver contraint de fait à lever l’option il n’aura pas de réel choix. La Ccass
a accepté alros de requalifier les promesse unilatérale en promesse syna dès lors que l’indemnité
était telle que il fallait en réalité estimer que lle bénéficiaire avait dors et déjà accepté de se porter
acquéreur. 13 Février 1978. Ch comm.
Arrêt 1er Décembre 2010 la première ch civile après avis de la troisième a retenu une autre solution
dans cet arrêt la Ccass affirme que les juges doivent s’en tenir à la volonté exprimée par les parties.
Donc elle en déduit que le montant elevé de l’indemnité ne peut emporter une requalification du
contrat en abscence de volonté des parties et en l’espèce l’indemnité correspodnait à 96 % de la
réalité du contrat.
La position de la Ccass reste incertaine car depuis la 3ème chambre civile dans un arrêt du 26
Septembre 2012 a irrigué une règles inédite et admet la requalification. Le législateur en 2016 n’a
pas apporté encore de solution affaire à suivre.

Il faut envisager le problème des promesses syna de vente ne valant pas vente.
Par principe une PSV vaut vente définitive dans la mesure où y a accord des parties sur la chose et
sur le prix c’est un compromis de vente en matière immobilière par exemple. Mais on peut
concevoir des PSV qui ne valent pas vente. Pour cela il suffit que les parties aient décider d’érriger
ou d’étendre la liste des éléments essentiels du contrat. En stipulant expréssemment que la vente ne
sera formée qu’après obtention d’une autorisation admin ou après la signature d’un acte
authentique. Dans cette hypothès la signature de l’acte authentique est irrigée en élément essentiels
de création du contrat et ainsi la promesse ne vaut pas vente.
Quel enjeu ?

Enjeu ici juridique sur le terrain de la sanction :

- PSV valant vente contrat fait conclu doit être exécuté et donc faut forcer l’exécution.

- PSV ne valant pas vente : le contrat n’a pas été formé il est impossible de demander l’exécution
forcée du contrat seul des dommages intérêts pourront être obtenus.

3) Le pacte de préférence

Ojd définit à l’article 1123 du CC. Le pacte est le contrat par lequel une partie s’engage à proposer
prioritairement à son bénéficiaire de traiter avec lui pour le cas où elle se déciderait de contracter.
Exemple : en maitère de vente en ce sens le propriétaire d’un bien promet dans un pacte de
référence de proposer le bien en priorité au bénéficiaire du pacte le jour où il se décidera à le
vendre. Pactes réglementés par le CC ojd mais bon faut préciser les effets.

a) Les conditions de validité

Pacte de référence n’entraine aucun engagement du promettant à conclusion du contrat. On donne


une priorité mais on ne vendre peut être pas. Pas nécessaire que les éléments essentiels soient
déterminés dans le pacte de préférence. Il ne faut pas déterminé le prix du contrat. Arrêt 3 ch civ 15
Janvier 2003 confirmé par la 1er Ch civ 6 Juin 2001

La stipulation d’un délais n’est pas non plus exigé. Solution affirmé de 2003 et 2001
Mais alors que se passe t il lorsque le pacte ne comporte aucune limite temporelle ?

Alors un constat : le contrat est à durée indéterminée par conséquent les parties disposent d’un droit
de résiliation latérale application de l’article 1211 du CC.

Mais faut il en tirer d’autres conséquences ? Est ce que le pacte de préférence sans précision durée
est soumit à la prescription ? Autrement dit est ce que pacte de pref sans durée s’eteint par
l’écoulement du temps ?

Dans un arrêt de la 1er ch civ 22 Déc 1959 Commenté par carbonnier on admet qu’un parcte de
préférence pouvait être opposé à des vendeurs 37 après sa conclusion. On en déduit que selon la
Ccass la prescription ne pouvait pas être opposé au bénéficiaire du pacte car le bénéficiaire était
nécessairement dans l’impossibilité d’agir temps que le promettant ne lui avait pas propsoer la
conclusion du contrat. Donc en clair on a déduit de cet arrêt que la prescription du pacte de
préférence ne commence à courir que lorsque le promettant a fait connaître au bénéficiaire sa
décision de conclure le contrat définitif. Mais temps que le promettant n’a pas fait connaître sa
décision pas de préscription.

b) la mise en œuvre du pacte de préférence.


Le pacte s’applique lorsque deux conditions sont réunies :

- Le contrat envisagé par le promettant doit être de même nature que le contrat projeté dans le pacte.
Il en résulte donc qu’une préférence consentie pour une vente ne joue pas dans l’hypothèse d’une
donation.

- L’objet du contrat envisagé doit être le même que celui du contrat projeté dans le pacte. Il en
résulte que si l’objet du contrat envisagé ne correspond que partiellement à celui du contrat projeté
dans le pacte la jurisprudence estime que le promettant n’est pas tenu par le pacte de préférence.
Arrêt 15 Déc 1971 3ème ch civ
En l’espèce proprio d’une agricole avait consenti un pacte de préférence sur un prêt. Sur un champs.
Ultérieurement il a décidé de vendre non pas le champs mais l’intégralité du champs. La JP a estimé
qu’il pouvait le vendre à un tiers. Car le pacte ne portait que sur le champs et non le domaine précis.

Le promettant doit informé le bénéficiaire et lui faire une offre :

Le bénéficiaire accepte l’offre et le contrat est formé


Sinon décline le promettant est libéré. Il peut proposer le bien à un tiers aux mêmes conditions en
revanche il ne peut pas proposer le bien à un tiers à des conditions plus avantageuses. S’il souhaite
le faire il doit reformuler l’offre au bénéficiaire.

c) En cas de non respect du pacte de préférence

Il y a 2 hypothèses du non respect du pacte de préférence :

- Le promettant conclut un contrat de même nature et portant sur le même objet avec un tiers sans
respecter le pacte.
- Le promettant conclut un contrat avec le tiers avec conditions plus avantageuses après refus initial
du bénéficier.

Ojd les sanctions sont encadrée par le CC : Article 1123 al 2 du CC le bénéficiaire peut obtenir en
cas de non respect la réparation du préjusidce subit. Le bénéficiarie obtient des dommages intérêts
sur le fondement de la resp Civile. Qui va verser ces dommages intérês. Il s’agit du promettant qui a
méconnu le pact sur le fondement de la resp Contractuelle

Ensuite et surotu le tiers peut être tenu de verser également des dommages intérêts mais à quelle
condition ? Resp Délictuelle … donc faut caractériser une faute au sens de l’article 1240 du CC.
Mais alors faut il démonter d’une part la connaissance du pacte par le tiers d’autre part la
connaissance par le tiers de l’intention du bénéficiaire de s’en prévaloir. Sur ce point pas de réponse
mais cette qst se pose car avant 2016 la Cour de cass avait estimé que la seule connaissance du
pacte par le tiers suffisait pour retenir sa resp délictuelle.
Arrêt inédit 29 Juin 2010 on remet cette idée en cause selon cet arrêt le teirs ne peut être condamné
que s’il a des connaissances de l’existence du pacte et s’il avait connaissance de l’intention du
bénéficiaire de s’en prévaloir. La double preuve était exigée.
Que décider ojd ? Pas d’articles la Jp hésitante alors selon la doctrine la décision de 2010 ne devrait
plus être maintenue puisque son maintient risquerait de retirer une bonne part de son intérêt à la
nouvelle action interrogatoire de l’article 1123 al 3.

Article 1123 al 2 prévoit aussi que lorsque le tiers connaissait l’existence du pacte et l’intention du
bénéficiaire de s’en prévaloir ce dernier peut également agir en nullité ou demander au juge de le
substituer au tiers dans le contrat conclu. Cette solution reprend ce qui avait déjà été rendu par un
arrêt de Ch mixte le 22 Mai 2006. Le bénéficiarie peut demander la nullité du contrat passé en
violation du pacte. Le contrat passé avec le tiers est à priori valable pourquoi ? Parce que le pacte de
préférence ne limite pas la capacité contractuelle du promettant. Donc puisque contrat valable la
mauvaise foi du tiers est nécessaire pour obtenir la nullité du contrat et pour la caractériser il faut
apporter la double preuve exigée par l’article 1123.

Quelques mots sur la substitutions :

depuis la réforme le bénéficiaire peut obtenir sa substitution au tiers dans le contrat conclu à la
condition d’apporter la double preuve exigée par la loi. Cette solution de 2016 est importante car
pendant longtemps la Cour de cassation avait refusé toute substitution du bénéficiaire dans les droits
du tiers. Au motif que le pacte de préférence ne mettreait à la charge du promettant qu’une
obligation de faire ou de ne as faire ne pas vendre à un tiers et qui ne peut se résoudre qu’en
dommages intérêt. Donc pas de substitution arrêt 30 Avril 1997.
Cette solution a été abandonné par la chambre micte 24 Mai 2006 et celle ci se retrouve à l’article
1123.

Il faut prouver la connaissance du pacte par le tiers et la connaissance du bénéficiaire de s’en


prévaloir cette double preuve est difficile à établir. « Probatio diablica »
Cette règle risque en pratique d’être rarement mise en œuvre mais il faut reconnaître que cette
preuve n’est pas impossible et certains arrêts ont admis la nullité de la substitution 3ch civil 14
Février 2007 ou 9 Avril 2014

d) l’action interrogatoire du tiers ayant connaissance du pacte.

Nouvelle action créée en 2016 et celle ci aa pour objectif de lever les incértitudes tenant à
l’intention du bénéficiaire du pacte de s’en prévaloir et cette nouvelle action figure à la’rticle 1123
al 3 et 4 depuis 1er Oct 2016 et compris pacte de ref …
Le tiers peut demander par écrit au bénéficiaire de confirmer dans un délais qu’il fixe et qui doit
être raisonnable l’existence d’un pacte de préférence et s’il entend s’en prévaloir. L’écrit mentionne
qu’à défaut de réponse dans ce délais le bénéficiaire du pacte ne pourra plus solliciter sa substitution
au contrat conclu avec le tiers ou même la nullité du contrat. Quelques mots : objectif → permettre
à tout tiers qui serait intéressé par le contrat concerné par le pacte de préférence de forcer le
bénéficiaire à exprimer ses intentions. Et à lever les incertitudes. Si le bénéficiaire souhaite se
prévaloire du pacte le tiers doit renoncer au contrat mais à l’inverse si le bénéficiaire décline son
intérêt ou s’il ne répond pas dans le délais raisonnable le bénéficiaire ne pourra plus exiger la mise
en œuvre de la substitution ou même la nullité du contrat. C’est bien cette action interrogatoire. Le
texte ne régle pas toute fois le sort d’une éventuelle clause de confidentialité stipulée dans le pacte
de préférence or il est fréquent dans les pactes d’actionnaires de prévoir un pacte de préférence et
une obligation de confidentialité. Dans ce cas le bénéficiaire en application de la clause de
confidentialité ne devrait pas pouvoir réponde à l’action interrogatoire car sinon viol de la
confidentialité. Alors incertitude existe. Que faut il prévaloir ici ?

TITRE 2 : La validité du contrat

1128 → plusieurs éléments nécessaire pour la validité du contrat ⇒ consentement des parties
capacité de contracter et un contenu licite et certain. Si on suit à la lettre cet article, il faut déduire
qu’il présente toutes les conditions de validité du contrat.
- Cet article st imparfait car le consentement des parties n’est pas une condition de validité du
contrat mais une condition de son existence. En réalité l’article renvoie à la qst de l’integrité du
consentement qui elle est bien une condition de validité.
- Cet article est incomplet en effet le code civil exige non seulement que le contrat ait un contenu
licite et certain mais aussi qu’il ait un but conforme à l’ordre public. C’est ce qui est prévu à
l’article 1162 cc. Alors il faut reprendre ces points. (faut être saint d’esprit mais on verra pas cela.

Chapitre 1 / La protection de l’integrité du consentement

Art 1130 cc → trois vices du consentements : erreur dol et violence. Dans ces trois hypothèses un
consentement a été donné mais ce consentement est vicié par une erreur.
Il faut préciser que selon 1131 CC les vices du consentements sont une cause de nullité relative des
contrats. QST Le choix de la nullité 1131 cc effectué par le législateur exclu toute autre sanction ?

Projet de 2015 exigeait une punition particulière pour l’erreur qui a été retirée en 2016. Il s’agissait
de l’adaptation du contrat. En ce sens le projet de l’ordonnance été novateur et prévoyait que
l’auteur de l’erreur pouvait proposer à la victime de l’erreur d’opter pour l’exécution des contrats
dans les termes qu’elle avait compris lors de sa conclusion. À côté de la nullité le projet
d’ordonnance prévoyait une correction du contrat destinée à le rendre conforme aux attentes de la
victime de l’erreur. Pas seule sanction possible la nullité 1178 cc al 4 indépendamment de la nullité
du contrat la partie laisée peut demander réparation du préjudice dans les conditions du droit
commun. Extra contractuelle resp civile. Comprendre que la victime d’un vice peut demander
dédommagement et ou la nullité du contrat.

I/ L’erreur

Erreur ⇒ fausse appréciation de la réalité. Un contractant a tenu pour vrai ce qui était faux et pour
faux ce qui était vrai.

Il faut envisager l’objet de l’erreur puis les caractères de l’erreur.

A) Les erreurs recevables (pour la nullité du contrat)

D’abords celles qui détruisent le consentements mais empêchent la formation du contrat erreur
obstacle.
Les secondes sont envisagée que dans le CC.

1. L’erreur obstacle

Création doctrinale non visée par le CC formule qui a un sens et qui désigne deux cas partiuliers
dans lesquels l’erreur est telle que la formation même du contrat est inconcevable.
D’abord l’erreur sur la nature du contrat : l’une des parties crois recevoir une donation mais l’autre
pensait conclure une vente. Erreur ici sur la nature du contrat. Une partie a cru acheter une maison
l’autre voulait louer. Erreur ici obstacle.

D’autre part il s’agit d’une erreur sur l’objet du contrat : peut porter sur l’identité de la chose on
veut vendre un immeuble determiné l’autre a cru acheter un autre immeuble.

La Jp par le passé a fourni quelques illustration de l’erreur obstacle 3ème ch civ 21 Mai 2008. Dans
cet arrêt la Ccass émet une erreur obstacle sur l’objet du contrat en précisant que dans cette
hypothèse il n’est pas nécessaire de vérifier si l’erreur commise était inexcusable alors que par
principe le caractère est recquis pour définir l’erreur.
26 Juin 2013→ on admet une erreur obstacle sur l’objet et affirme que la nullité était une nullité
relative dès lors que l’erreur invoquée ne portait pas atteinte à l’intérêt générale.

Précision intéressant car dans le passé on pensait qu’en présence d’une erreur obstacle la nullité et
absolue mais ici relative.

2. Erreur vice du consentement

Art 1132 cc erreur est une cause de nullité lorsqu’elle porte sur les qualités essentielles de la
prestation ou sur celles du co contractant. Il faut distinguer deux catégories :

a) erreur sur les qualités essentielles du co contractant

art 1132 cc laisse entendre que l’erreur sur ces qualités essentielles peut entrainer systématiquement
la nullité du contrat. Mais l’article 1134 limite le champs de cette nullité. Il précise le champs de
cette nullité en indiquant que l’erreur de cette nullité n’est une cause de nullité que dans les contrat
conclus en considération de la personne. Invoquée que dans les contrats conclus « institue
personae ». Rappel : institu personae se rencontre presque toujours dans les contrats à titre gratuit.
On ne rend pas service à n’importe qui donc amis famille etc. Mais l’institu personae se rencontre
aussi parfois dans les contrat à titre onéreux en particulier dans les contrats qui comportent des
prestations dont les qualités pirncipales garantissent la bonne exécution. Contrat de location contrat
de travail etc. Par cet aspect le législateur admet ce que disait la jp.

Mais la comparaison de 1132 avec 1110 du cc al 2 différence car avant simplement erreur sur la
personne et non l’erreur sur les qualités essentielles de la personne. Mais la doctrine avait élargi
cette formule de l’article 1110. Avant 2016 été sanctionnés deux types d’erreurs pour vice du
consentement :

- erreur sur la personne regroupant en réalité l’erreur sur l’identité civile du co contractant.
Nationalité nom age etc.

- erreur sur l’identité physique de la personne.

Autement avant 2016 erreur sur les qualités essentielles de la pers ayant determinées le
consentement talent compétence indep d’esprit.

Le nouval article 1132 cc ne vise ojd quel’erreur sur les qualités essentielles chéma inverse de
l‘ancien article. Faut il déduire que l’erreur sur la personne ne relève plus de la théroie du vice du
consentement ? Peut être de la catégorie de l’erreur obstacle.
D’un côté y aurait une logique à percevoir l’erreur sur la personne comme erreur obtacle qui repose
sur un mal entendu. Ainsi erreur sur la personne serait = sur l’erreur de la nature mais la réforme de
2016 ne consacre pas l’erreur obstacle. Donc malgré le silence de l’article 1132 cc les solutions
antérieures demeurent et on peut admettre que l’erreur sur la personne (identité civique ou
physique) relève bien de la théorie du vice du consnetnement oubli législatif ici.

b) erreur sur les qualités essentielles de la prestation.

1132 sanctionne par la nullité l’erreur portant sur les qualités de la prestation due. Complété par
1133 cc cela aboutit à la reconnaissance de l’existence de 5 règles :

- L’erreur ; cause du nullité du contrat doit porter sur une qualité essentielle de la prestation due. La
réforme de 2016 n’a pas voulu faire œuvre créatrice on a juste changé la términologie et on reprend
les solutions antérieures. En effet art 1110 al 1er anciennement limitait la prise en compte de l’erreur
à celle qui tombait sur la substance de la chose. Cette formule peu explicite donnait lieu à un gros
travail d’intetrprétation par la doctrine et Jp repris en 2016. En ce sens avant 2016 jp disait que
substance = interprétation objective et subjective
D’abord objective : substance désigne la matière dont est faite la chose chandeliers de Bothiers
acheteur croit acheter des chandeliers en argent alors qu’en vrai cuivre argenté. Erreur sur la
substance même de la chose et sa matière plus précisémment. Depuis 2016 tjrs lieu d’être
Ensuite une interprétation subjective : la substance désigne alors la qualité substancielle de la chose
çàd la qualité qui a déterminé le consentement de l’une des parties et alors en ce sens une des
parties n’auraient pas contracter s’il avait su que la qualité espérée n’existait pas. La mission de
cette conception ce sera l’authenticité d’un tableau et alors cela pose une autre qst : comment
apprécier le caractère déterminant de la qualité ? Soit in abstracto il s’agit de la qualité que la
majorité des personnes considéraient comme essentielle. Soit in concreto en fonction du contratant
demandeur. Jp est plutôtfavorable à une appréciation in concreto en ce sens le demandeur doit
démonter qu’il avait fait de la qualité attenue une qualité déterminate de son consentement. Par ex il
s’agit de l’autheniticité d’un tableau une œuvre d’art un caractère constructif d’un terrain.
Finalement c’est la première règle erreur peut porter sur la substance de la chose ou une qualité
subsatncielle determinante du cosentement.

- Erreur cause de nulité suppose que la qualité essentielle est une qualité convenue. La règle se
comprend aisément l’adoption de la conception subjective de l’erreur sur la qualité essentielle
oblige le juge a rechercher la volonté de la victime de l’erreur pour savoir si cette qualité était
déterminante pour elle. Mais en rechercheant la volonté du contractant victime on risque
d’introduire une insécurité juridique et une instabilité pour le contrat. Car l’une des parties pourrait
toujours prétendre après conclusion que telle qualité particulière absente était en réalité
détermiannte pour son consentement et alors on bz le contrat. Pour éviter une remise en cause trp
facile du contrat, la jp avant 2016 avait exigé que l’erreur soit commune. Cette formulation
étaitmaladroite car elle sou etend que l’erreur doit etre commise par les deux parties mais il fallait
enft comprendre que la nullité devait être prononcée que si les deux parties connaissaient le
caractère essentiel de la qualité défaillante. Par ex il fallait connaître l’importance de l’authenticité
du tableau pour l’acheteur les deux parties devaient connaître et autrement dit dans le champs
contractuel il devait y avoir dans le contrat et en 2016 on reprend cette idée de l’inclusion de qualité
essentielle.
1132 précise que qualité essentielle convenue peut être une qualité expréssement ou tacitement
convenue donc deux situations :
→ Il existe une mention spécifique dans le contrat en ce sens les parties intègrent expréssement
dans le chps contractuel une qualité. Il est certains ici que le co contractant ne pouvait pas ignorer le
caractère déterminant de cette qualité ce étant faut que la clause soit claire et prréise.
→ Pas de mention spécifique dans le contrat et la qualité n’a pas fait l’objet d’une mention
spécifique dans le contrat. Dans ce cas deux hypothèses : d’abord s’il s’agit d’une qualité qui
compte tenu des circonstances serait tenue comme déterminante par toutes personne placée dans la
même situation on présumera que ce caractère a été connue du co contractant par ex : une personne
va acheter un meuble de Louis 16 il n’est pas mentionné dans le contrat que l’autheniticité soit
détermiantne mais on eout s’attendre quand même à ce que l’acheteur veuille du vrai. Ensuite s’il
s’agit d’une qualité qui compte tenu des circonstances ne serait pas normalement tenue comme
déterminante du consentement par tute personnes placées dans la même situation on présumera à
l’inverse que le co contractant a ignoré le caractère déterminant de cette qualité. Par ex un
particulier fait débarrasser son grenier par un chifonnier lechifonier trouve un objet de valeur on ne
pourra pas remettre en cause le contrat et donc des deux côté pas d’objets de valeurs.

- L’erreur cause de nullité suppose que la qualité essentielle soit une qualité en considération de
laquelle les partis ont contracté. Art 1133 cc source d’interrogation. Stricto sensu → il faut deux
conditions cumulative la qualité essentielle doit être une qualité excplicitement ou tacitement
convenue. D’autre part les deux parties ont du contracté en considération de cette qualité. Cette
seconde condition réduit considérablement le domaine de l’erreur susceptible de justifier la nullité
du contrat car si on suit cette analyse il faut que les deux parties ait contracté en considération de la
qualité et alors il faut retenir que si une seule des parties a contracté en considération d’une qualité
qu’elle considérait comme essentielle la nullité ne pourrait pas être retenue. Est ce que cette
interprétation est retenue ? Lecture loin d’être certaine et il faudra attendre l’interprétation
jurisprudentielle. LA doctrine retint que la connaissance du caractère essentiel d’une qualité pour
l’autre devrait suffire.

- L’erreur peut porter sur la prestation reçue ou sur la prestation fournie art 1133 al 2
L’erreur peut émaner du destinataire de la prestation (prestation reçue) une personne achète un
tableau en le croyant authentique en réalité c’est une copie.
L’erreur peut aussi émaner de l’auteur de la prestation (prestation fournie) 20 Fév 1978 erreur sur la
prestation fournie célèbre affaire poussin. Une personne vend un tableau de Nicolas Poussin et
après on a découvert qu’il s’agissait d’un tableau authentique. Erreur ici sur la prestation fournie.
Est ce qu’on peut parler de dol si jamais la chose achetée n’a pas été définie au départ ? On le verra
Seule l’erreur inexcusable peut justifier la nullité du contrat.

- L’aléa chasse l’erreur sur les qualité essentielles. Lorsque les parties étaient conscientes de
l’incertitude qui planner sur la qualité de la chose une partie ne peut par la suite prétendre avoir
commis une erreur une fois que l’incertitude admise a été dissipée. l’aléa chasse l’erreur 1133 al 3
du code civil. Cette règle n’est que la consécration de la célèbre jurisprudence fragonard qui ne peut
se comprendre qu’avec l’arrêt Sergant. 24 Mars 1987 un tableau attribué à Fragonard. Y avait donc
une incertitude quant à l’authenticité de ce tableau ultérieurement l’authenticité du tableau a été
constaté on a alors demandé la nullité du contrat mais ici la Cour de Cassation refuse cette nullité
car la mention attribué à introduisait un doute sur l’authenticité du tableau et lors les vendeurs
avaient accepté la vente du tableau avec le risque que ce soit un authentique Fragonard.
Ceci dit position de principe mais par la suite il a été complété par l’arrêt Sargent. 28 Mars 2008 en
l’espèce plus complexe un portrait de Claude Monnet réalisé par Sargent a été vendu.
L’acquéreur agit en nullité pour une erreur au motif qu’il avait un doute sur l’authenticité de
l’oeuvre l’aquéreur avait un doute que le tableau soit réalisé par Sargent. Une transaction a quand
même été confirmée entre acheteur et vendeur et confirme la vante car le prix est réduit à moitié et
attribué à Sargent dcp on sait pas si c Sargent on accepte qu’il peut l’être.

La vendeuse découvre que le tableau était présenté dans une nouvelle édition comme un
autoportrait de Claude Monnet. Plus grande valeur ici. Nullité de la vente exige la dame
La CA applique Fragonard avec l’aléa.

Sauf que la Cour de Cassation Casse et annule cet arrêt. En effet elle affirme que la Cour D’appel
aurait du recherché si la réduction du prix intervenu dans la transaction n’était pas exclusive de
l’attribution possible du tableau à un peintre ayant une notoriété plus grande que Sergant.

En clair pour la Ccass deux choses :

- la réduction du prix n’était pas exclusive de l’attribution d’un peintre plus côté dans ce cas l’aléa
accepté par les parties était total et pas d’erreur admise. Ici les parties avaient dit attribué à mais on
savait pas si plus côté ou moins.

- L’aléa était exclusif de l’attribution du tableau à un peintre plus côté dans ce cas l’aléa accepté
était partiel et ne portait que sur l’attribution du tableau à Sargent ou à un peintre moins côté. En
revanche dans l’esprit des parties il était certains que le tableau ne pouvait pas être attribué à un
peintre plus côté comme Claude Monnet.
En résumé : l’aléa interdit l’erreur dans la mesure de ce qui a été envisagé par les parties.

B) Les erreurs indifférentes

Celles ci sont celles qui ne permettent pas d’annuler le contrat. Deux erreurs :

Sur la valeurs et les motifs

1. Motifs

Art 1135 cc
⇒ principe et deux exceptions

Principe : erreur sur les motifs est indifférente même s’ils ont été déter du consentement et connu de
l’autre partie car c une erreur qui porte sur les raisons personnelles. Ex on achète une maison dans
la croyance d’une mutation pour le W. Manque de bol pas muté il ne peut pas demandé la nullité de
l’achat de la maison. Impérative de sécurité juridique protégé ici.

Exception classique : erreur peut être admise si les parties se sont mises d’accord pour faire entrer
ces motifs dans le champs contractuel. Stipulation expresse ici l’information simple ne suffit pas. Il
faut que l’autre partie accepte cette condition du contrat qui dit clairement les motifs.

Deuxièmement l’article 1135 al 2 prévoit que l’erreur sur les motifs d’une libéralité (donation) en
absence dequelle son auteur n’aurait pas disposer est une cause de nullité. Dans le domaine des
libéralité une erreur sur un motif déterminant suffit pour entraîner la nullité du contrat de l’acte
juridique. Pas nécessaire que le motif ait été intégré dan l’acte juridique ici. Justifié par le fait que
l’impératif de sécurité juridique est moins présent car il s’agit par principe d’acte à titre gratuit.
Erreur sur un lien biologique par exemple pour l’héritage.

2. Erreur sur la valeur

Art 1136 cc → principe et une exception.

Principe ⇒ solution retenue par la jursiprudence antérieure à 2016 en ce sens l’erreur sur la valeur
de la chose est indifférente. Dès lors que la victime a été informée des qualités et des défauts de la
chose de la prestation et qu’elle a mal fixé son prix. Donc autrement dit celui qui paye trop cher ou
qui ne se fait pas assez payer pour une chose ou une prestation ne peut obtenir la nullité pour erreur.
s’il découvre ensuite la véritable valeur de l’objet de la prestation. Ce qu’il faut comprendre que
l’erreur sur la valeur indifférente repose sur une appréciation économique érronée effectuée à partir
de données exacte erreur sur le prix et non les caractéristiques de la chose. Le fondement de droit ⇒
indifférence en droit frnçais de la lésion (déséquillibre dans les prestations) dans une éco de marché
il est nécessaire de laisser la possibilité de faire de bonnes affaires. Erreur indifférente donc ici.

Exception (pas si étonnante) → erreur sur la valeur est recevable lorsuq’elle est la conséquence
d’une erreur sur la qualité essentielle de la chose. Ex l’erreur sur l’authenticité d’un tableau entraine
une erreur sur la valeur affaire poussin ici donc la nullité du contrat pourra être obtenue mais dans
ce cas là pas prononcée pour une erreur sur la valeur mais sur l’authenticité. Par le passé ce
raisonnement a pu justifié dans certaines hypothèse l’appréciation de l’erreur sur une réalité eco
admise par contrat.
Par principe l’erreur sur la rentabulité eco ne peut jsutifier la nullité du contrat car erreur sur la
valeur. Cela dit une jp s’est développée pour les contrat de franchise (contrat par lequel une
entreprise franchiseur va aborder avec une autre entreprise franchisée le droit d’exploiter son
enseigne et son savoir faire dans le but de commercialiser certains produits ou services.)
Certains franhcisée ont regretté leur engagement compte tenu de l’écart entre CdA esperé et réel et
alors on tente d’obtenir la nullité du contrat au motif d’une erreur sur la rentabilité eco. Démarche
prospéré car Ccass acueille la demande dans un arrêt comm 4 Oct 2011 confirmé par ch Comm 12
Juin 2012.
On admet l’erreur sur la rentabilité eco pas une simple erreur sur la valeur mais sur la substence du
contrat de franchise pour lequel l’espérence de gains est déterminante.

II / Les caractères de l’erreur justifiant la nullité du contrat

Classiquement l’erreur doit présenter certains caractère pour donner nullité du contrat. Elle doit être
déterminante du consentement doit être excuable et constiuter une erreur de fait et de droit.
Caractère déterminant se confond en pratique avec le caractère essentiel de la qualité de la
prestation ou du co contractant.

A) Une erreur excusable

principe et exceptions

1. le principe

la nullité du contrat ne peut être obtenu que si l’erreur est excusable ojd Art 1132 al 1 er. Cela signifie
qu’à l’inverse la nullité pour erreur ne peut pas être prononcée lrosque l’erreur résulte d’une
négligence excessive ou d’une légerté l’erreur est alors inexcusable. Inexcusable erreur fautive qui
la conséquence de la propre faute de la victime de l’erreur s’il s’est trompé c’est de sa faute.

Mais comment apprécie t on le caractèrer inexcusable ou excusable de l’erreur

→ apprécié in concreto çàd en fonction des capacités personnelles de l’intéressé et ses capacités
professionnelles
par ex erreur inexcusable : erreur sur la situation juridique d’un immeuble / Authenticité d’une
œuvre d’art commise par un hypoticaire ou un commissaire priseur. Elle repose sur une obligation
de se renseigner de la part de la victime. Or cette qualité de professionnel ne rend pas
systématiquement l’erreur inexcusable.
Ex 8 Décembre 2009 partout dans le monde de l’art un antiquert avait acheté une coupe de cristale
sur un socle en bronze mais l’anthiquert a refusé de payer le prix de la coupe de cristal en raison de
son mauvais état. Il a invoqué ici erreur.

Les juges du fond ont écarté car en sa qualité de professionnel l’aquéreur connaissait parfaitement
les précaution à prendre avant d’acheter. La Ccass casse et annule en effet la Ccass estime que la
CA aurait du recherché nonobstant la qualité professionnelle de l’aquéreur si celui ci se fondant sur
les indications du catalogue la photo de l’objet et les réponses données par le commisssaires
priseurs ne s’étaient pas porter acquéreur dans la croyance erronée que l’onjet était dans un bon état.
Peut être ici erreur excusable de l’erreur.
La qualité de pro n’entraine pas nécessairelent la qualification d’erreur inexcusable à l’inverse la
qualité de profane ne justifie pas nécessairement la qualification de l’erreur excusable dans un arrêt
de la 1er Ch Civ 30 Octobre 2008 en l’espèce un particulier fait rue de vente d’objet d’art avait
acheté des antiquités en étant assisté d’experts personnels le particulier a ensuite prétendu être
victime d’une erreur sur l’authenticité et a demandé la nullité de certains contrats de vente. La Cour
cass a ici admis l’erreur sur l’authenticité en estimant que la qualité d’amateur d’art était
insuffisante pour caractériser une erreur inexcusable. Donc ici la Ccass est sévère qualification
restrictive de l’erreur inexcusable l’amateur d’art assisté pouvait se prévaloir d’une erreur excusable
mais la solution n’est pas toujours celle qui est retenue.

2. L’exception

par excetion l’erreur inexcusable n’interdit pas la nullité du contrat dans deux cas déterminés :

D’abord lorsque l’erreur en cause est une erreur obstacle solution de la 3 Ch Civ 21 Mai 2008
En son présence l’erreur peut être excusable ou inexcusable

Ensuite lorsuque l’erreur est la conséquence d’un dol le dol rend toujours l’erreur excusable. Ceci
relève du régime du dol.

B) Une erreur de fait ou de droit

Art 1132 al 1 il ne faut pas distinguer entre erreur de fait et de droit. Donc l’erreur peut trouver sa
source dans une mauvaise appréciation de la réalité. Mais aussi dans une méconnaissance d’un règle
de droit ce qu’on appelle une erreur de droit. On remarque que l’adage « nul n’est sensé ignorer la
loi » ne fait pas obstacle à la prise en considération de l’erreur de droit. Cet adage signifie
simplement qu’une personne ne peut pas échapper à la loi sous pretexte qu’elle ignore la loi.
Pour que la nullité soit cependant prononcée il faut que l’erreur de droit donne naissance à une
erreur sur les qualités essentielles de la prestation ou le co contractant. Alors par exemple erreur
sur le statut juridique d’une personne. La jp a pu admettre la nullité d’une vente consentie à une
personne alors que le vendeur croyait que cette personne bénéficiait d’un droit de préemption en
vertu de la loi. Erreur ici de droit à l’origine sur la qualité statut juridique ici.

Une erreur sur l’existence la nature ou l’étendu des droits objet du contrat par exemple un héritier
cède des droits en se croyant mi propriétaire alors qu’il était plein propriété.

Section 2/ Le dol

Le dol désigne un comportement destiné à enduire une personne en erreur pour la décider à
contracter. Erreur provoquée ici. Celles précédentes étaient spontanées.

Le dol est envisagé à l’article 1137 cc nullité relative du contrat sur le fondement de l’article 1131.
Psychologie : erreur excusable ou non sur qualité essentielle ou pas ? L’erreur est tournée vers la
victime. Le dol en revanche implique une appréciation du co contractant.

Le dol = vice du consentement mais il n’écarte pas la conception Romaine du dol qui l’assimilait à
un délit.

I/ Les conditions tenant à l’auteur du dol

Nous retrouvons l’origine romaine du dol qui le pèserait comme un délit. En ce sens le dol suppose
de la part de son auteur un acte de déloyauté dans la conclusion du contrat. Cette idée fait apparaître
un élément matériel et intentionnel.

A) Matériel
1137 CC → solution dégagées par la jp avant 2016 sur l’ancien article 1116. Cet article 1137
arffirme que le dol implique des maioeuvres des mensonges ou la dissimulation d’une information
de la part du co contractant. Il faut préciser quelles sont les main œuvre mensonge et réticence et
ensuite savoir l’origine du dol.

1. Les mainoeuvre mensonges et rétissences

a) Main oeuvre et mensonges

⇒ l’élément matériel du dol peut être caractérisé par ces derniers. Les main œuvre : actes positifs
de tromperie des artifices des mises en scènes pour tromper le contractant.

Les mensonges → peut constituer à lui seul un dol mais traditionnellement on disait que tout
mensonge n’est pas constitutif d’un dol et il faudrait que le mensonge soit d’une certaine gravité. En
revanche on tolère les petits mensonges. (Petit mensonges → marchand qui vente ses produits de
façon exagérée.)

à l’instar du droit romain il faut distunger le dolus bonus et le dolus malus.

Ce tempéremment traditionnel est en recule sur l’impulsion du développement des droits des
consommateurs. Par exemple la publicité mensongère longtemps considérée comme un dolus bonus
est ojd sanctionnée sous le couvert de la lutte contra les pratiques commerciales trompeuses.

b) La réticence

question : le fait de ne rien dire de ne pas renseigner son co contractant constitue t il un dol ? Pas de
mensonge pas de main œuvre ici.
Les juges ont hésité en effet il existait au début que des obligations légales d’information donc dans
certains cas et donc en dehors de ces hypothèses d’obligation d’information légale les juges
estimaient que le silence était autorisé. Le silence était permis si la loi n’imposait pas l’inverse.

La Cour a progressivement admis 3 ch Civ 15 Janvier 1971 ⇒ dol peut être constitué par le silence
d’une partie dissimulant à son co contractant un fait qui, s’il avait été connu par lui l’aurait empêché
de contracter. Admet que le silence puisse justifier le dol.

Reprise par l’article 1137 al 2 du code civil. Dipsosant constitue également un dol la dissimulation
intentionnelle par l’un des contractants d’une info dont il sait le caractères déterminant pour l’autre
partie.
Cette législation modifie la vision sur le dol. La reticence dolosive peut jusitifer la nullité du contrat
mais alors la reticence ne provoque pas une erreur mais exploite une erreur de l’autre partie.

La réticence suppose la dissimulation d’une info déterminante pour l’autre partie. Alors cette
formulation de l’article est essentielle car il faut revenir à l’ordonnance de 2016 qui a consacré à
l’article 1112 – 1 une obligation pré contractuelle d’infos avec cerrtaines conditions. Or initialement
le projet d’ordonnance avait l’obligation du 1112 – 1 et la réticence dolosive

En effet le projet avait lié les deux. En ce sens la réticence n’était consituée que par la dissimulation
intentionnelle d’une information qu’un contractant devait fournir à l’autre conformément à la loi.
Doc la réticence était nécessairement rattaché à cette obligation. Donc si pas d’obligation d’infos y
avait pas de réticence dolosive. L’ordonnance de 2016 n’a pas suivi le projet elle a déconnecté la
réticence dolosive de l’obligation pré contractuelle d’infos çàd du droit légal. L’obligation obéit à
des conditions propres et la réticence c’est pareil on ne peut superposer.
Deux idées donc ici : D’abord le manquement à l’obligation pré contractuelle d’information peut
conduire mais pas systématiquement à une réticence dolosive. Cette première idée apprait 1112 -1
al 6 cc outre la resp de celui qui en est tenu le manquement à ce devoir d’infos peut entrainer
l’annulation du contrat dans les conditions prévues aux articles 1130 et suivants du CC. Donc
nullité pour dol ici aussi.

Évidemment le manquement d’obligation peut justifier cette nullité mais en effet nous verrons que
le manquement à cette obligation d’infos doit avoir un caractère déterminant sur la conclusion du
contrat. Il faut prouver que le contractant victime n’aurait pas contracter s’il avait connaissance de
l’info dissimulée. Il faut apporter la preuve de l’élément intentionnel du dol.

La réticence dolosive est possible même en absence du devoir pré contractuel d’information.
En absence de renvoi dans l’article 1137 à une obligation légale d’information il faut en déduire que
la non délivrance de toutes infos qu’elle soit ou non imposée par la loi peut conduire à une
réticence dolosive. Il faut simplement savoir si l’information dissimulée était déterminante pour
l’autre partie donc en réalité la réticence dolosive peut apparaître comme la sanction d’un
manquement au devoir général de loyauté.

Ce qui compte ici c’est que une partie ait intentionnellement dissimulé une infos déterminante pour
l’autre. Autrement dit qu’elle ait intentionnellement profité de l’ignorance de l’autre partie. Et il faut
revenir sur l’obligation pré contractuelle d’obligation. L’article 1112 – 1 impose une obligation pré
contractuelle d’infos mais le législateur a encadré cette obligation légale d’information. Il en a mis
des gardes fou. L’obligation légale d’information ne s’impose qu’à l’égard d’un contractant qui
légitimement ignorait l’information ou faisait confiance à son co contractant en raison de liens
particuliers. Donc si nous nous sommes pas dans une liaison de confiance justifiée par des liens
particuliers aucun manquemet à l’obligation légale d’infos ne peut être reporché à l’autre partie si
l’infos était aisément accessible.

Mais cette règle n’exclut pas une éventuelle réticence car dans la mesure où l’erreur provoquée par
le dol est toujours excusable on peut admettre une réticence dolosive portant sur une infos
facilement accessible dès lors qu’elle a été intentionnellement dissimulée et déterminante pour le
consentement. On voit bien que la réticence repose sur un devoir général de loyauté contractuelle.
En dol on peut excuser donc ici l’erreur de celui qui ne connaît pas et enft ici on sanctionne
l’exploitation de la simple méconnaissance d’une règle et non pas le manque d’infos principe de
bonne foi.

L’exigence de loyauté est plus prononcée dans les rapports professionnels et profanes que dans les
rapports entre professionnels où on pourrait avoir des resèrves. La jp va apporter une précision
mais il faut retenir que 2016 déconnecte la réticence dolosive de l’obligation d’information.

Que faut il déduire de cette dualité de situation sur le terrain de la charge de la preuve ?

1353 cc la victime doit apporter la preuve de l’élément matériel. Comme il faut apporter un fait
juridique la ppreuve se fait par tout moyen. Mais cette règle doit se ccombinner avec les règles
relatives à la charge de la preuve en matière d’obligation d’informations. Art 1112 -1 al 4 il incombe
à celui qui prétend qu’une information lui était du de prouver que l’autre partie la lui devait à
cehrge de l’autre partie de prouver qu’elle l’a fournie.

Lorsque la réticence dolosive trouve son origine dans un manquement à l’obligation d’infos il
apartient au débiteur de cette obligation d’infos d’apporter la preuve de la communication de
l’information. Il y a donc un renversement de la chaleur.
Si en revanche la réticence trouve son origine dans un manquement au devoir de loyauté et non pas
celle de ‘l’obligation d’information. La règle de l’article 1112 -1 al 4 ne peut pas s’applqieur donc à
priori il appartient à la victime de la réticence de prouver que l’autre partie ne lui a pas communiqué
‘lifos déterminante de son consentement. On eut se demnder si l’obligation de loyauté va jusqu’à
imposer une obligation d’infos sur la valeur de la chose ou la prestation de l’autre.

Question sur la valeur de la chose. Avant 2016 la jp avait dégagé deux règles :

- par principe l’acquéreur d’un bien même professionnel n’est pas tenu à l’égard de son vendeur
d’une obligation d’information sur la valeur d’un bien acquis. Cette solution a été affirmée par deux
arrêts : 3 Mai 2000 Arrêt Baldus l’acheteur n’a pas à informer le vendeur du fait que le prix
demandé serait trop faible par rapport à la valeur réelle de la chose vendue pas d’obligation de
loyauté ici. Une pers avait vendu 150 Photos de Baldus au prix de 1000 francs chacune.
Ultérieuremmet le vendeur vend 35 nvlles photos au même prix. Puis le vendeur découvre que
Baldus enf c hard et grande valeur il se sent bz. Nullité en dol. Il le savait. La CA a ordonné des
dommages intérêts. Se fonde ici sur le dol. Cassation par la Cour de cass et aucune infos
d’obligation ne pèse sur l’acheteur. Aucune obligation d’infos sur la valeur pour l’acqéreur non
professionnel.

Cette solution a été confirmé 17 Janvier 2007 et étendue : contrat passé avec un professionnel
promesse unilatérale de vente sur un immeuble à un marchand de bien qui était le bénficiaire. Le
contrat a eu lieu et le vendeur se rend compte que le bien avait une valeur supérieure
Dol à nouveau
CA Admet la réticence dolosive car le gars n’était pas pro alors que l’autre si. Donc loyauté
contractuelle impose d’être loyale
Mais Ccass casse et reprend baldus et affimre même professionnel l’acqéreur n’est pas tenu d’une
obligation d’infos sur la valeur du bien acquit au profit du vendeur.
Décision interéssante car avec ces décisions on peut plus dire que les comportements à l’origine
d’un dol sont équivalents car un invesissement froduleux de la valeur d’un bien ou un mensonge sur
la valeur d’un bien reste uen cause de nullité en revanhce le silence sur la valeur d’un bien ne
constitue pas une cause de nullité et il faut distinguer les mensonges et la réticence pour a valeur.

- 2ème règle antérieure à 2016. L’acqéreur peut être tenu d’obligation d’infos sur la valeur du bien
rçu dans un cas spé lorsqu’il existait des liens particuliers entre les co contractants de nature à
imposer un devoir de loyauté des plus poussés. Cette solution a été affirmée par un arrêt Vilgrain ch
comm 27 Fév 1996 et confirmé par 25 mars 2010.

Ces arrêts : faits proches ; dirigeants de sociétés tenus d’un devoir de loyauté vis à vis des ses
associés donc s’il propose à l’un d’entre eux de lui racheter les actions de la société il doit
l’informer s’il a des raisons de penser que ces actions valent plus que le prix proposé. Obligation ici
d’information. Lies de confiances justifie cela.

Quid de l’ordonnance de 2016 ?

Reprend pas la solution Baldus. Au contraire le reprochement des articles 1137 et 1139 cc
conduisaient à la conclusion selon laquelle la réticence dolosive est une cause de nullité en présence
d’une erreur sur la valeur. Et enft le raisonnement reposait sur le syllogisme juridique implccabale.

1139 dispose « le dol sur la valeur est une cause de nullité »


Or la réticence dolosive et selon l’article 1137 un dol.
La réticence sur la valeur est toujours donc une cause de nullité.
FINI les Bonnes Affaires.

Incohérence quand même art 1112-1 avait exclu du champs d’obligation pré contractuel l’info la
valeur sur la prestation

En effet l’article 1112-1 dispose le devoir d’infos ne porte pas sur l’estimation de la valeur de la
prestation. BONNES AFFAIRES ICI

Et dans le même temps les articles 1137 et 1139 sanctionnent la réticences dolosive fondée sur un
silence relatif à la valeur de la chose

Cette incohérence a été corrigée en 2018 20 Avril 3ème alinéa à l’article 1137 au termes duquel il
est affirmé « ne constitue pas un dol le fait pour une partie de ne pas révéler au co contractant son
estimation de la valeur de la prestation. Jurisprudence Baldus de retour ICI Bonne AFFAIRE
OEEEE

Question que décider pour les contrats entre 2016 et 2018 ?

La jp pourrait soit appliquer laa lecture de 1137 anti baldus ou essayer de maintenur la solution
baldus.

Quant est il de la jurisprudence Vilgrain 96 Confirmée en 2010 ?

Eh bien aucune reserve n’apparait dans l’article 1137 cette resreve n’a pas été reprise en 2018 on
pourrait donc dire que cette jp a été emportée par la réforme mais d’une autre côté on peut aussi
penser que 1137 al 3 ennonce une règle générale qui peut être écartée lorsqu’il existe un devoir de
loyauté particulièrement fort autrement dit l’interprétation pourrait maintenir cette jp. Cette jp a été
reprise depuis 2016 mais que pour des affaires antérieures.

Un seul sujet Cas pratique. Programme jusqu’à dol et violence.


Pas de code civil les articles seront en annexe

2. L’origine du dol

art 1137 du code civil → le dol est une cause de nullité du contrat s’il émane du co contractant. Idée
que la nullité pour dol est non seulement la sanction d’un vice du consentement mais aussi la
sanction du comportement réprehensible du co contractant qui a commis des mainoeuvres
dolosives.
Donc il en résulte que le contractant ne doit pouvoir se voir imposer la nullité que s’il a lui même
commis les faits reprochés. Cela signifie que le dol d’un tiers ne peut donner lieu à la nullité d’un
contrat. Il peut tout ou plus engagé la responsabilité civile délictuelle du tiers et le contraindre à
dédommager mais pas de nullité.

Ce principe connaît un tempéramment :


application des règles de l’erreur : si l’erreur provoquée par le tiers au contrat est une erreur sur les
qualités essentielles de la prestation ou du co contractant la victime de l’erreur pourra obtenir la
nullité du contrat sur le fondement de l’erreur mais non sur le fondement du dol.

Les exceptions :
Art 1138 prévoit que le dol d’un tiers peut justifier la nullité du contrat si celui ci est le représentant,
gérant de l’affaire etc. Ou encore un tiers de Convivance ; complice.

Ex le mensonge d’un agent immobilier ment sur la vente et on peut annuler la vente pour dol par
l’agent.

B) L’élément intentionnel du dol.

Le dol est une tromperie il faut donc caractériser un élément intentionnel plus précisément pour
retenir le dol il faut établir l’intention frauduleuse de tromper émanant de l’auteur du dol. Autrement
dit l’auteur du dol devait avoir conscience que les mainoeuvre et mensonges commises allaient
insiter l’autre à contracter. Il faut distinguer les mainoeuvre et mensonge et la réticence de l’autre.

Les mainoeuvre ou mensonge ⇒ la preuve de l’élément intentionnel est assez facile. En effet s’il est
nécessaire d’apporter la preuve de l’intention frauduleuse le juge pourra éventuellement présumer
cette intention frauduleuse à partir de l’illicéité des moyens mis en œuvre dès lors qu’il existe u lien
de causalité suffisant.

Les réticences ⇒ l’élément intentionnel ne peut se déduire du simple silence. Il faut établir que le
silence a été gardé dans l’intention de tromper. Cette solution est la position de la JP. Mais par le
passé certaines solutions ont semé le doute laissant entendre que l’élément intentionnel pouvait être
observé présumé à partir de la seule inobservation d’une obligation d’information. C’est ce qui
ressort 1ch civ 13 Mai 2003. En l’espèce un contrat de cautionnement conclu entre banque et une
caution pour garantir la dette d’un tiers. Dans cette affaire la Ccass a jugé que la banque avait
commis une réticence dolosive à l’origine de l’engagement de la caution en réstant silencieuse sur
la situation compromise du débiteur.
Élément intentionnel ici semble avoir disparu.

11 Mai 2005 réaffirme cela.

Réforme 2016 → l’article 1137 al 2 met l’accent sur la dissimulation intentionnelle de


l’information. Donc à suivre cet article la preuve de l’élément intentionnel semble requise.
Autrement dit on a balayé la JP contraire au principe. Laa victime doit donc apporter la preuve de
l’élément intentionnel.

La preuve ici : deux élément intentiojnnel et matériel ⇒ il faut combiner les éléments matériel
Si la réticence est un manquement à une obligation légale d’infos : dans ces cas là la charge de la
preuve incombe à l’auteur de la prétendue réticence car il est débiteur de l’obligation d’infos.
En revanche la charge de la preuve de l’élément intenitionnel incombe à la victime.

Si la réticence dolosive ne correspond pas à un manquement à une obligation légale d’infos mais à
un manquement à la déloyauté contractuelle, la charge de la preuve de l’élément matériel et
intentionnel incombe alors à la victime. Puisque la réticence dolosive n’est pas systématiquement
réttahcée à 1112-1 cc.

II/ Les conditions tenant à la victime du dol

Qualité du vice du consnement du dol ici. En ce sens la tromperie doit avoir provoqué une erreur
dééterminante du consentement de l’une des parties. Il faut caractériser une erreur provoquée et
déterminante du consentement

A) l’erreur provoquée
La tromperie doit avoir provoqué une erreur. Mais l’erreur ici est entendue de façon bcp plus large
que dans le cadre de l’article 1132. En effet 1139 l’erreur provoquée par le dol, n’est pas
nécessairement une erreur sur les qualités essentielles ou sur celles du do contractant. Toutes les
erreurs ici sont admise. Toutes les erreurs sont prises en compte et par ailleurs l’erreur provoquée
par le dol sera toujours considérée comme excusable. Cette solution se justifie par la volonté du
législateur de sanctionner l’auteur du dol.

B) le caractère déterminant du dol.

Il ressort du 1130 du cc ue les vices du consentements doivent avoir un caractère déterminant en ce


sens le dol ne peut entrainer la nullité du contrat que s’il a déterminer le consentement d’une des
parties. Donc la victime demandeur à la nullité doit prouver que s’il n’avait pas été trompé il
n’aurait pas contracté ou il aurait contracté à des conditions différentes.

C’est là qu’une qst apprait par le passé avant 2016. La Doctrine avait tendance à distanguer le dol
principal et le dol incident. Le dol principal était défini comme celui sans lequel la victime n’aurait
pas contracter. Dol déterminant du consentement. Incident → on aurait contracté mais à des
conditiosn différente l’incident était alors une tromperie de moindre enverguieure. On a contrat
quand même et la doctrine disait que le dol incident ne permettait pas d’obtenir la nullité du contrat
mais seulement des dommages intérêts ou une réduction du prix. La JP pendant un temps a adopté
cette différence.

3 ch civ 29 Juin 2005 → on abandonne cette distinction ccass dit que les réticences dolosives
pouvaient entrainer la nullité de la vente dès lors que si l’acheteur avait connu certaines
dissimulation il aurait à tout le moins acquis à un prix inférieur. Autrement dit on dit ici que le dol
incident est sanctionné par la nullité du contrat.

Réforme 2016 → il faut regarder les textes : on peut penser à la lecture de 1130 que la distinction
entre dol principal et d’incident existe tjrs car le texte envisage la nullité du contrat dans l’hypothèse
où la victime n’aurait pas contracté ou aurait contracté à des conditions substantiellement
différentes. Alors selon certains auteurs ces deux hypothèses seraient qualifiées de dol principale
susceptible d’engager la nullité du contrat.

Mais en visant les conditions substantiellement différentes l’article 1130 exclut l’hypothèse dans
laquelle la victime aurait contracté malgré le dol à des conditions légèrement différentes. Dans ce
contexte la victimme ne pourrait donc annuler le contrat mais que dédommagement. Dol incident
retrouvé dans ce mépris. Il suffit de démonter que la faute du co contractant a causé un préjudice
pour obtenir des dommagees intérêt par 1240 cc.

Ex : Une personne achète une maison autour d’un lac et cette maison est doté d’un pontont privatif.
Le ponton est inutilisable car construi par le vendeur en violation des règles d’urbanisme. L’aqéreur
peut il obtenir la nullité du contrat ? Mais alors le pponton était il déterminant ?

- S’il voulait pêcher nullité pour dol possible

- mais s’il a peur de l’eau tout ça alors il voulait seulement avoir l’air du lac le dol n’a pas été ici
déterminant de son consentment mais il aurait légèrement changé le prix il aurait quand m^mee
contracté. Dédommagement ici.

III/ La sanction du dol.


Distinction qui a ses limites car le choix de la sanction appartient à la victime du dol. La victime du
dol peut demander soit la nullité relative du contrat 1131 cc. Soit demander uniquement des
dédommagement sur le fondement de l’article 1240 cc.
Enfin la vicctime peut demander la nullité et des dommages Î.

Quel est le préjudice réparable ici. Réparation intégrale qui gouverne la resp extra contractuelle.
Donc les dommages î réparent tout le préjudice mais rien que le préjudice la ccass avant la réforme
précisait que Ch civ 25 Mars 2010 confirmé par comm 5 Juin 2019 la victime ne peut obtenir
réparation que de la seule perte de chance de contracter dans de meilleures conditions ou de la perte
de chance de ne pas contracter.

Section 3 / La violence

Envisagée aux articles 1140 à 1143 du code civil. La violence correspond à une pression exercée sur
un contractant pour le forcer à donner son consentement au contrat. C’est la contrainte qui vice le
consentement. Le consentement est dépourvu de liberté. La violence peut ojd prendre deux grandes
formes :

- la violence peut être perçue comme une contrainte physique ou morale.

- La violence peut correspondre à l’abus d’un état de dépendence.

Distinguer les deux ici.

I/ La violence classique (contrainte physique ou morale)

Art 1140 à 1142cc. La violence y est définie comme une contrainte ayant engendré chez la victime
la crainte d’un mal considérable.

A) une contrainte

1. La forme de la contrainte

1140 violence = contrainte


Celle ci peut prendre la forme d’une violence physique en pratique rare et relève de la sanction
pénale aussi.
Mais la contrainte peut aussi prendre la forme d’une violence morale : menace chantages pressions
psychologiques visant à forcer qq’un à contracter.

2. L’auteur de la contrainte

Parallèle avec le dol 1142 précise que la violence peut être exercé par une partie ou par un tiers
cette solution marque une différence avec le dol puisque le dol n’est cause de nullité que s’il émane
de l’autre partie. Cette différence est elle logique ?

Du point de vue de la victime du dol on peut en douter. Si le dol émane d’un tiers le résultat est le
m^me que lorsque la violence émane d’un tiers son consentement est vicié.

La justification de la différence du traitement se trouve du côté de la société et de son intérêt


notamment pour préserver la sécurité juridique le droit admet le maintient d’un contrat conclu à la
suite du dol d’un tiers. En revanche dès lors que la tromperie laisse la place à la violence ce qui est
un stade supérieur il en vas différemment la justice contractuelle imposant la nullité du contrat
l’emporte sur la sécurité juridique. La violence est plus grave que des tromperies.

3. L’illégitimité de la contrainte

la Jp a exposé ce fait. Seul la violence illégitime peut justifier la nullité du contrat. À contrario cette
solution laisse une place à la violence légitime. En 2016 le législateur a choisi de ne pas irriger
l’illégitimité de la contrainte en élément constitutif de la violence. Mais elle a choisi de consacrer la
voie de droit à l’article 1141 cc. Qui constitue donc une contrainte légitime. L’article 1141 du cc
dispose ainsi que la menace d’une voie de droit ne constitue pas une violence. Mais lorsque la voie
du droit est détournée de son but ou lorsqu’elle est exercée pour obtenir un avantage manifestement
excessif il y a abus de la menace de voie du droit et la nullité du contrat pourra être prononcée pour
causse de violence.

B) une crainte

il faut que la violence soit source d’une crainte pour la vcitime. Il faut savoir quelle est l’objet et
l’intensité de la crainte.

1. L’objet de la crainte

Art 1140 cc la violence physique ou morale peut porter sur la personne que sur le bien du co
contractant. Mais la victime de la violence peut aussi être un proche du co contractant. C’est la
formule utilisé par l’article 1140. Cette expréssion de l’article 1140 est plus large que l’ancien
article 1113 qui visait non pas un proche mais le conjoint les descendants et les ascendants.
Idée suivante : une menace violence contrainte peut insiter une personne à contracter alors même
que la menace ne la concerne pas mais elle concerne des personnes qui lui sont proches avec
lesquelles elle entretient des liens particuliers.

On peut penser que l’article 1140 énonce une solution curieuese. En effet l’article limite finalement
le champs de la violence cause de nullité en réalité on peut parfaitement envisager une personne
contracte parce que l’autre partie menace de tuer le premier venu. Dans ce cas là le permier venu
n’est pas un proche du contractant qui a signé. Si on suit à la lettre l’article 1140 il faudrait refuser
la nullité du contrat dans ce cas de figure. Un couple dans une boutiqque quelqu’un veut faire signer
à l’un un contrat il rentre il braque la femme en disant mari signe alors violence mais dcop il prend
le premier client qui arrive et alors dans ce cas pas de violence. Donc cette règle a peut être une
faiblesse la JP a évidemment une vision plus large. Peut être faut il penser que l’article 1140 n’est
qu’illustratif d’une règle d’une règle plus générale.

1140 se contenterait de présuer que la crainte pour approche impréssionne autant que laa crainte
pour sa propre personne. Mais qu’il n’interdirait pas pour autant au contractant victime de la
violence de prouver que la crainte pour un tiers aute qu’un proche l’a déterminé à contracter.

La victime n’est pas forcéement une personne physiue elle peut aussi être morale.

2. L’intensité de la crainte

1140 → la violence doit inspirer la crainte d’exposer sa personne sa fortune ou celle de ses proches
à un mal considérable. Le terme considérable insiste sur la gravité de la violence. La victime n’avait
pas d’autres choix. La violence à du être déterminante du consentmenet. In concreto.

L’abus d’un état de dépendance :


La réforme de 2016 a consacré cette nouvelle forme de violence caractérisée par un abus de l’état
de dépendance, mais cette réforme s’inscrit dans une évolution jurisprudentielle antérieures.

Avant 2016

→ on s’est toujours demandé si la violence pouvait également résulter de circonstance évenements


extérieurs et par le passé, assez rapidmeent la Ccass admis dans ce cas précis que la violence
pouvait résulter de circonstance ex domaine maritime : un bateau coule le capos d’un autre navir
propose son aide mais contrairement aux règles du droit mritime il propose son aide moyennant la
remise de la totalité de la cargaison. Dans une telle hypothèse il n’y a pas nécessariement chantage
c’est une pression résultant de circonstance et la Ccass a admis la nullité de la convention
d’assistance en raison d’un vice de violence.

Avant 2016 la jp admis que la contrainte économique pouvait être sanctionnée par le biais de la
violence. Ccass affirme cela dans un arrêt 30 Mai 2000 propos : transaction conclue entre un
assureur et son assuré à la suite de l’incendie de l’immeuble. Ccass affirme que la contrainte éco se
rattache à la violence et non à la lésion.

On définit pas les codnitions tout de même jusqu’au 3 Avril 2002 : selon cet arrêt le critère se trouve
dans l’exploitation abusive d’une situation de dépendace économique faite pour tirer profit de la
crainte d’un mal menaçant directement les intérêts légitimes de la personne.

Depuis 2016

→ article 1143 cc consacre cette évolution jp admettant la violence économique il dispose en effet
« il y a également violence lorsqu’une partie abusant de l’état de dépendance dans lequel se trouve
son co contractant à son égard obtient de lui un engagement qu’il n’aurait pas souscrit en l’absence
d’une telle contrainte et en tire un avantage manifestement excessif. »

D’abord un état de dépendance → dans sa rédaction issue de l’ordonnance de 2016 l’article 1143
sanctionnait simplement la violence résultant de l’abus de l’état de dépendance dans lequel se
trouvait l’autre partie. Cette formule était source de deux interprétations :

- sens stricte ⇒ état de dépendance visait la situation d’une personne perdu son autonomie par
rapport à une autre. (dépendance éco technique financière ou même affective)

- Sens large ⇒ l’état de dépendance vise la vulnérabilité intransèque d’une personne.


En ce sens les personnes psychologiquements fragiles malaes agées sans être dans un état de
dépendance nécessairement auraient pu bénéficier de la protection de l’article 1143 du cc. En réalité
ici serait un état de vulnérabilité et le domaine était trop vaste

Le législateur s’est rendu compte du caractère large de cet article et de la violence la loi de 2018 a
indiqué que l’état de dépendance devait être apprécié à l’égard du co contractant auteur de l’abus.
Interprétation stricte.

Deuxième condition il faut que la violence ait présenté un caratère déterminant en ce sens comme
tous les autres vices du consentements.

Dernièrement un avantage manifestement excessif : réduit ici le champs de la nullité pour violence
en ce sens la dépendaance éco ne suffit pas pour caractériser la violence il faut que l’autre partie ait
abusé de cette dépendance. Condition évidente toutes les personnes qui ont ccontracté en état de
dépendance ne sont pas nécessairement mal honnêtes.

Violence que si abus donc. En ce sens l’auteur de la violence a cherché à obtenir et il l’a eu un
avantage manifesetement excessif. Adverbe manifestement possibilité d’abuser de la dépendance
d’autrui pour en tirer un profit. Seul le profit manifestement excessif est sanctionné ce qui laisse une
marge entre les deux pour l’interprétation des juges.

Chapitre 2 : le contenu du contrat

Le droit des contrats subordonne également la validité du contrat à l’existence d’un contenu certain et licite
( article 1128cc :

Sont nécessaires à la validité d'un contrat :


1° Le consentement des parties ;

2° Leur capacité de contracter ;

3° Un contenu licite et certain.

. Avant 2016 le cotnenu du contrat était apréhendé en deux options


1108 ancien → objet certain et une cause licite.

L’objet ⇒ terminologie de 1804 imprécise puisqu’elle renvoyait tant tôt à l’objet du contrat tant tôt
à l’objet de l’obligation. Cela dit l’objet désignait toujours la même réalité à savoir la prestation
qu’un contractant s’engager à fournir à un autre. En 2016 le terme se retrouve à l’article 1163 du
code civil qui parle d’objet de l’obligation en la rattachant à la notion de prestation. Donc en claire
l’objet ou la prestation peut être défini comme ce à quoi est tenu le débiteur réponse à la qst qu’est
ce qui est du ?

Dans le contrat de vente la prestation du vendeur est la chose vendue.

Sur la cause ⇒ d’abord on pouvait la définir comme la raison d’être de l’engagement elle répondait
à la qst pourquoi est il dû quelque chose ? Donc la cause permettait de remettre en cause un contrat
synallagmatique déporvu de contre partie ou un contrat poursuivant un but contraire à la morale ou
licite. Mais la notion de cause a été l’objet de vives controverses elle était mal perçue car elle n’est
pas connue des autres droits et a été abandonné par l’ordonnance de 2016 mais les choses sont plus
claires. La notion de cause subsiste encore mais sous d’autres appellations ainsi il est vrai que
l’article 1128 du cc parrait fusionner la notion de cause et d’objet dans celle du contenu du contrat.
Mais l’article 1162 du cc indique par ailleurs que le contrat doit avoir un but conforme à l’ordre
public.

Section 1 / Contenu certain du contrat

Le contrat en lui même doit respecter différentes conditions visant assurer la protection de l’intérêt
individuel de chaque contractant. Mais cette idée très générale de protection se traduit pas des séries
de règles : d’abord sur la prestation contractuelle envisagée en elle même indépendamment de sa
contre partie. Et on verra que cette première série de règles impose certaines conditions relatives à
la prestation notamment sa détermination.
Puis une seconde série de règles veille au respect ⇒ équilibre contractuel

I/ La prestation contractuelle

Art 1163 cc → l’obligation a pour objet une prestation présente ou future. Il indique ensuite celle ci
doit être possible et déterminée ou déterminable.
Dcp il ressort trois conditions.

A) La prestation présente ou future

Selon l’article 1163 al 1 l’obligation a pour objet une prestation présente ou future. La prestation
présente est une prestation existante au jour de la formation du contrat il s’agit de la chose objet du
contrat de vente. La prestation future est une prestation qui n’existera qu’au stade de l’exécution du
contrat il s’agit vente d’un immeuble à construire. Vente d’une récolte. Ce caractère future n’est pas
sans danger car le créancier de la prestation pourra plus difficilement mesurer la réalité et la portée
de son engagement. Alors nous verrons l’inexécution de la prestation future donne lieu en fonction
de la nature de l’inexécution : théorie des risque caducité ou dommage intérêt.

On peut aussi conclure des contrats aléatoires alors on a accepté un aléa quant à l’existence future
de la prestation et aucune sanction n’est evisageable. Achat du coup de filet du pêcheur. On achète
ce qu’il ramène et s’il ramène rien bah tant pis. (Contrat d’assurance par exemple

B) Possible

L’article 1163 al 2 indique que la prestation doit être possible cette exigence n’appelle pas bcp
d’observation : classiquement impossibilité absolue (n’importe quel débiteur s’en heurte obligation
de toucher le ciel du doigt elle fait alors obstacle à la validité du contrat et entraine sa nullité) et
relative (ne vise qu’un seul débiteur çàd qu’une autre personne dans la même situation pourrait
effectuer ces obligation toucher son orteil avec le doigt donc pas de nullité du contrat ici pas de resp
contractuelle on n’avait qu’à pas s’engager si on savait ne pas pouvoir faire)

C) prestation Déterminées ou déterminable

Article 1163 al 2 précise cela. Pas nouvelle exigence elle figurait à l’article 1129 ancien du CC qui
disposait il faut que l’obligation vise une chose au point déterminé quant à son espèce.

Prestations non monétaires :

→ faut présenter les règles de droit et leurs application

a) la présentation des règles de droit

⇒ alors selon 1163 la prestation doit être déterminée condition évidente le débiteur doit savoir à
quoi il s’engage et le créancier doit savoir ce qu’il peut exiger de l’autre. Mais la condition de la
détermination de la prestation connaît un assouplissement important. Une stricte détermination
immédiate n’est pas nécessaire. La prestation peut être simplement déterminable. La détermination
de la prestation peut être reporté à plus tard sans que la nullité du contrat soit remise en cause.
La prestation peut n’être que déterminable.

1163 al 3 précise les cas dans lesquels la prestation peut n’être que déterminable çàd que
assouplissement pas général. Article 1163 al 3 la prestation est déterminable lorsqu’elle peu être
déduite du contrat ou par référence aux usages ou aux relations antérieures des parties sans qu’un
nouvel accord soit nécessaire. En clair la prestation est déterminable si le contrat précise les
modalité de la prestation à accomplir. Par ex le contrat de vente porte sur la totalité de biens
entreposé dans un garde immeuble la prestation est déterminable sans être déterminés on sait pas ce
qu’il y a dedans mais la prestation porte sur tout peu importe ce que c’est.
La prestation est déterminable si des usages ou des relations antérieures permettent de compléter le
contrat et d’identifier l’objet de la prestation. (non monétaire ici quand même)

Autre règle de droit article 1166 du code civil introduit une nvlle règle concernant la qualité de la
prestation lorsque celle ci n’est ni déterminée ni déterminable en vertu du contrat. Avant la réforme
de 2016 l’ancien article 1206 du cc invitait à fournir une qualité moyenne. Lorsque la qualité n’était
pas définie par le contrat il fallait une qualité moyenne depuis la réforme l’article 1166 prévoit que
le débiteur doit offrir une prestation conforme aux attentes légitimes de parties (..)

Si le contrat ne comporte pas de prestation quant à la qualité de l prestation la qualité doit


correspondre à des critères objectif et subjectif de l’article pour déterminer la qualité de la
prestation.

b) L’application de ces règles

deux situations :

- la prestation ne porte pas sur un bien matériel il faut dire quel service et prestation ou quelle
abstention est attendue. Et avant la réforme de 2016 la Jp a pu affirmé que l’engagement de « faire
un gestes » en faveur de l’éditeur était nul pour une détermination de l’objet. 28 Fév 1983

- Si la prestation porte sur un bien matériel il faut faire une nouvelle subdivision première branche
des options la prestation porte sur un corps certains. Çàd une chose désignée individuellement un
immeuble œuvre d’art objet par ex.
Il y a aucun pblm mais la détermination de la chose doit être suffisante.

2ème branche de l’option si la prestation porte sur une chose de genre tangible de l’essence de riz
chose pas identifiée fongible on doit alors la déterminer dans son espèce sa quantité et
éventuellement sa qualité livraison de 5 tonnes de riz. Mais la quantité peut être simplement
déterminable par référence à la volonté des parties ou aux usages. Oui car convenu qu’il livre tous
les trois mois et la qualité de la restation peut être définie par rapport aux atteinte légitime des
parties 1166 cc.

Les prestations monétaires :

→ dans la mesure où l’article 1163 indique que la prestation doit être déterminée ou déterminable il
faut en déduire que le prix doit par principe être déterminé ou déterminable mais cette règle est
tempérée pour les contrats cadres (Comme son nom l'indique, le contrat-cadre est un contrat qui fixe les caractéristiques de la future
relation contractuelle entre différentes parties. Cette appellation juridique généraliste englobe différents types de contrats et s'utilise le plus souvent
dans des relations commerciales. Les contrats-cadres sont, la plupart du temps, signés entre un fournisseur et un prestataire, ou d'autres acteurs d'une
entreprise. Ils permettent d'offrir un cadre à la relation contractuelle grâce à l'intégration de différentes clauses. Ces clauses doivent toutefois respecter
un certain équilibre entre les parties et ne pas porter atteinte à la sécurité ou à la dignité humaine. ) et contrats de prestation de
service. (La prestation de service correspond à l’engagement d’un professionnel (prestataire de service
en freelance) à fournir un service à un client (association, collectivité, entreprise…) à titre onéreux. Elle est
formalisée par un contrat de prestation de service. Ce qui n’est pas toujours le cas lorsqu’une relation de confiance
s’installe entre le prestataire et le client donneur d’ordre. Cela donne lieu à des prestations de service sans
contrat.)

- Les contrats cadre art 1164 du code civil. Ici on consacre une importante évolution
jurisprudentielle avant de revenir sur le texte de l’ordonnance.

Avant l’ordonnance de 2016 on parlait des arrêts de revirement de l’ass plén 1er déc 1995.

Avant ces arrêts et après.


Avant 1995 il était acquis que l’exigence de détermination du prix s’imposait pour tous les contrats
en application de l’ancien article 1129 du code civil. Cette règle était inadaptée pour certains
contrats en particulier pour les contrats de fourniture et de franchisage. Ces contrats se caractérisent
par la conclusion d’un contrat cadre qui va organiser les relations futures entre les contractants et va
prévoir la fourniture périodique de produit au distributeur ou au franchisé sans que le prix en soit
précisé dans le contrat cadre. Et ce contrat cadre est suivi d’acte d’exécution correspondant à la
livraison de produits et la facturation des produits. Ces contrats cadres étaient ils valables alors que
le prix n’était pas fixé ? Pendant longtemps la JP validait ces contrats mais à partir des années 1970
les tribunaux remarquent que ces contrats peuvent donner des abus dans la détermination des prix à
l’égard des commerçants inférieurs alors on a annulé les contrats cadres pour indétermination sur le
fondement de l’ancien article 1129 du cc. Contrat de concession comportant une promesse
d’approvisionnement entre compagnie pétrolière ou des marques etc. Décision retenue ici. Étendu
plus tard aux contrats commerce.
La référence ou tarif du fournisseur rendait le prix indéterminé car le prix était fixé par le
fournisseur seul. Cette JP était problématique car elle avait pour conséquence de remettre en cause
tous les accords de distribution étant susceptibles de nullité. Et concrètement cette JP était pas
invoquée au cours du contrat mais plus souvent suite à l’extinction du contrat pour faire tomber
tout le contrat et notamment les clauses de non concurrence qui n’avaient aucun rapport.
Instrumentalisation de la JP ici sur le prix.

Cette JP a été abandonnée à la suite de l’intervention de l’ass plén 1er Déc 1995. 4 Arrêts la Ccass
affirmait que l’article 1129 ancien n’était pas applicable au prix dans les contrats cadres
La clause d’un contrat cadre faisant référence au tarif en vigueur au jour des commandes
d’approvisionnement n’affecte pas la validité du contrat. En revanche l’abus dans la fixation du prix
peut donner lieu à résiliation ou indemnisation. Avant on contrôlait l’existence du prix lors de la
formation du contrat elle a déplaçait ce contrôle difficile vers celui de l’exécution du contrat çàd
que plus prix dès la conclusion du contrat mais au stade de l’exécution on contrôle la fixation des
prix. Ceci dit la portée de ces revirements a suscité des interrogations : ces arrêts visaient les
contrats cadres mais l’un des arrêts de 1995 a retenu une formule très générale 4ème arrêt affirme
l’article 1129 ancien n’est pas applicable à la détermination du prix. On étendait cette solution à
tous les contrats ici. La Ccass a précisé sa pensée par des arrêts ultérieurs 12 Mai 2004 ch civ dans
cet arrêt l’article 1129 cc n’est pas applicable à la détermination des prix en toutes matières.

Donc il résultait que la solution de 1995 avait pour vocation d’être étendue à tous les contrats. Mais
pas exactement car la JP ne pouvait pas réécrire la loi c’est pour cela que les arrêts de 1995 et
postérieurs ont précisé que cette solution ne s’applique pas en cas de dispositions légale
particulières. Et en particulier était visé le contrat de vente puisque pour le contrat de vente le prix
doit être déterminé et déterminable pour le contrat de vente mais en dehors des dispositions légales
le prix n’a pas à être fixé au préalable.

OJD après l’ordonnance de 2016 le nouvel article 1164 a repris cette JP. Ce nouvel article prévoit
que les parties peuvent convenir que le prix de la prestation sera fixé unilatéralement par l’une des
parties sous reserve du contrôle judiciaire de l’abus qui sera sanctionné par la condamnation aux
paiements de dommages intérêts et ou la résolution du contrat.

Cet article est très important y a trois points pour préciser le sens de l’article :

Le domaine de l’article : le législateur était précis et a limité le domaine de la règle aux contrats
cadres. Le projet d’ordonnance de 2015 prévoyait d’étendre la règle aux contrats d’exécutions
successifs finalement cette extinction a été abandonnée en 2016 et cet abandon pourrait avoir des
conséquences dans la pratique des affaires car ojd elle pourrait être incitée à privilégier la voie des
contrats cadres au détriment de celle à contrat d’exécution successif pour laquelle la réglementation
est plus stricte on exige un prix (pas de prestation de services dans ces cas là art 1165cc.)

le contenu de la règle : 1164 se contente d’admettre la validité de la clause par laquelle les parties au
contrat cadre prévoient que le prix sera fixé unilatéralement par l’une d’entre elles. En revanche, à
la différence de ce qui est prévu pour les contrats de prestations de service 1165 le créanciers de
l’obligation monétaire ne peut pas déterminer unilatéralement le prix à défaut d’accord initial entre
les parties. 1164 les parties peuvent prévoir que le prix soit fixé unilatéralement mais par contre en
absence de clause le créancier peut pas
or si le contrat cadre ne contient aucune clause il serait considéré comme nul au regard des 1163 (on
veut un prix déterminé) et 1164 (on autorise une clause mais si pas clause contrat nul) du cc. Y a
peut être une solution lorsque le contrat cadre ne contient pas de clause (oubli sur le prix) en effet
1163 du cc prévoit qu’une prestation est considéré comme déterminable lorsqu’elle peut être
déduite du contrat mais aussi des usages des relations antérieures des parties or les clauses prix
catalogues ou cartes fournisseur rendant le prix déterminable peut paraître comme clause usuelle
dans certains contrats cadres notamment en matière de distribution. Si pas de clause : le prix est
déterminable voilà les usages etc.

La sanction : 1164 prévoit que le pouvoir de fixation latérale du prix est soumis à l’exigence de
loyauté on retrouve le contrôle de l’abus de 1995. Il est clair que pour les contrats cadres l’abus est
sanctionné. Plusieurs précisions :
1. L’article 1164 impose au maître du prix de justifier son montant en cas de contestation (cette
règle signifie que le maître du prix doit démontrer que le montant du prix n’était pas abusif,
autrement dit il faut comprendre que cette obligation de motivation est la contre partie de la fixation
unilatérale du prix) Règle importante car elle facilite grandement la tâche du demandeur de celui
qui se plaint d’un prix abusif sur qui pèse tjrs par principe la charge de la preuve. Le demandeur
doit démontrer ce qui est abusif mais comme le maitre doit motiver sa décision bah la charge de la
preuve est facile.
2. L’article 1164 l’abus est sanctionné par la location de dommages et intérêts. Même si discuté le
législateur n’a pas retenu la révision judiciaire du prix qui avait été envisagé en 2015. Il a retenu
seulement le dédommagement. Il faut comprendre qu’attribuer des dommages intérêts en cas d’abus
dans la fixation des prix ne revient pas à réviser le prix ce qu’il faut comprendre c’est que le
dédommagement répare un préjudice et c’est pour cela que verser des dommages intérêt n’équivaut
pas la révision du prix.

EX : Un contrat cadre portant sur la livraison de produit manufacturés il va être classiquement


l’aqéreur des biens achetait auprès du fournisseur des bines pour un prix de 200 et les revendait à
220. Le fournisseur augmente de façon abusive son prix donc l’achat devient 400 mais dcp c
inflation pour tout le monde car on peut pas revendre à 420 dcp on va faire à 401 et la marge se
retrouve réduite à 1 et non plus 20 et alors ici quand on va attribuer des dommages intérêt on révise
pas lr prix et ici on va corriger le préjudice çàd la marge çàd 19 ici.
On ne se réfère pas au juste prix mais le préjudice subit.

Si on était dans la révision judiciaire le juge il aurait révisé le prix et dcp il aurait peut être rabaissé
à 250 on revient ici à un prix juste.

3. 1164 prévoit également que l’abus peut « le cas échéant être sanctionné par le juge par la
résolution du contrat ». Pour cela il faut que les conditions de la résolution judiciaire soit respectée
(ART 1224cc : La résolution résulte soit de l'application d'une clause résolutoire soit, en cas d'inexécution suffisamment grave, d'une notification du
créancier au débiteur ou d'une décision de justice. ) il faudra démonter que l’abus dans la fixation du prix constitue une
inexécution suffisamment grave du contrat rendant sans avenir la relation contractuelle. Recours au
juge facultatif donc il est tjrs possible de résilier le contrat par la simple notification art 1226.
- Les contrats de prestation de services art 1165 cc.

Il permet dans les contrat de prestation de service qui correspondent à des contrats de garagistes ou
architecte permettent une fixation unilatérale du prix uniquement par le créancier. Ce qu’il faut
surtout savoir ici c’est que le prix était difficilement fixé au moment de la conclusion de ces
contrats puisque l’on ne pouvait savoir à quoi allait ressembler la prestation ou encore l’étendue des
moyens mis en œuvre pour la rendre effective.

Contenu ⇒ à la différence des contrats cadres ce mode de fixation des prix par le créancier n’a pas
besoin d’être prévu dans le contrat, le prix n’est pas une condition de validité de ce type de contrat.
Cette solution n’est qu’une consécration de la JP antérieure qui admettait que la détermination du
prix n’était pas une condition de validité dans les contrat d’entreprise. Parce que dans ces contrats il
est difficile d’évaluer les prix au jour de la conclusion des contrats. Mais la solution de 1165 se
démarque de celle retenue par le droit antérieur ; en effet auparavant en l’absence de détermination
contractuel du prix dans les contrats d’enteprise il appartenait au juge de déterminer le prix du
contrat. Donc auparavant le juge pouvait fixer unilatéralement le prix du contrat dans les contrats
d’entreprise. Désormais la règle de l’article 1165 prévoit que le créancier du prix (celui à qui on le
doit) peut lui même déterminer le prix du contrat. En revanche le juge ne peut plus fixer le prix du
contrat.

Domaine ⇒ on parle de contrat de prestation de service ici. La difficulté est la suivante le cc ne


définit pas cette catégorie de contrat donc on ne sait pas quels sont les contours des contrats de
prestation de service. De prime à bord sont visés les contrats d’entreprise. Mais au-delà les contrats
mixtes qui prévoient un transfert de propriété et une prestation de service que décider pour ceux ci ?

Faudra t il sans doute procéder à un découpage ; Le prix du matériel devra être fixer dans le contrat
en revanche le prix de l’entretient du matériel devra être fixer ultérieurement.
Dans le droit européen de consommation la prestation de service est entendue largement en ce sens
que cette notion constitue une catégorie résiduelle regroupant tous les contrats qui ne sont pas des
contrats de vente.

Récent arrêt de la Cour de cassation comm 9 Sept 2023 en substance cet arrêt affirme que l’article
1165 du cc ne s’applique pas aux prestations des experts comptables car il existe des dispositions
spéciales issues d’un décrets du 30 Mars 2012 applicable aux contrats d’expertises comptables et
ces dispositions exigent un écrit définissant la mission de l’expert comptable et précisant les droits
et obligations de chacune des parties. Il faudrait déduire de ce décret de 2012 que les obligations des
parties doivent être fixés dans le contrat et donc que les prix doivent être déterminés dans le contrat.
Alors que l’article 1165 permet que le prix ne soit pas déterminé dans le contrat pour prestation de
service et alors la justification réside dans l’article 1105 du cc « les règles spéciales dérrogent aux
règles générales ». VOIR DES COMMENTAIRES

Quelles conséquences ? Ccass : dès lors que l’article 1165 ne s’applique pas le juge peut fixer le
prix. Et pour justifier cette décision on vise l’article 4 du cc. Le risque ici c’est qu’à terme le
domaine de 1165 cc soit réduit à peu de choses car d’autres contrats et textes du droit de la
consommation ou des droits spéciaux imposent directement ou indirectement la fixation d’un prix
donc le raisonnement dans cet arrêt 2023 pourrait être transposé. Par ailleurs il faut observer que
l’avenir même de 1165 est incertain car en effet il y a un projet de réforme des droits des contrats
spéciaux avant projet déposé et celui ci envisage de supprimer l’article 1165 du cc et en revanhce de
réintroduire un texte visant le contrat d’entreprise et permettant au juge à nouveau de fixer le prix
en cas sans accords des parties.
Critiqué car pas clair et va à l’encontre des contrats d’entreprise et alors ccass veut remédirer mais
bzr...

Sanction ⇒ créancier peut fixer le prix unilatéralement dcp risque d’abus encore. Et à nouveau le
législateur a prévu deux sanctions ; dommages intérêts pas de pouvoir de révision du prix du juge
encore ici. Cette solution s’oppose à la JP ancienne qui avait reconnu au juge la possibilité de
réviser le montant des honoraires excessifs fixés unlatéralement par le créancier
OJD le juge ne peut attribuer que des dommages intérêts.

Cette analyses où le juge ne peut plus réviser les prix, ne fait pas l’unanimité en doctrine. Pour deux
raisons :

Analyses pas conforme à l’intention exprimée dans le rapport au pdt de la république puisque le
rapport présente 1165 comme la consécration de la JP antérieure donc à voir.

Ensuite la Ccass par le passé a tjrs justifié ce pouvoir judiciaire de révision par la difficulté de
déterminer à l’avance l’étendu et la qualité de la prestation de service et la justesse de son prix. Pvrs
de révision à posteriori ?

Le pouvoir de modération du juge a disparu.

L’article 1165 prévoit depuis la loi de ratification 2018 que la résolution du contrat peut être
demandée alors l’ordonnance de 2016 ne prévoyait pas une telle possibilité dans la rédaction initiale
de l’article 1165. (caractère interprétatif, c’est à dire qu’ici cette nouvelle possibilité s’applique aux
contrats conclus avant 2018.)

II/ L’équilibre contractuel

Aucun texte du CC n’impose un équilibre économique dans le contrat. Ceci dit ce principe connaît
des exceptions sanctionnant soit les déséquilibres contractuels les plus graves soit le défaut de
contrepartie.

A) La sanction du déséquilibre contractuel

Le droit civil n’impose pas un parfait équilibre entre les prestations. Mais le droit civile sanctionne
toutefois les conventions trop gravement déséquilibrée au détriment d’une des parties.
D’abord le CC lutte contre la lésion et ensuite les clauses abusives.

1. La lésion

Peut être perçue comme le préjudice très particulier né du déséquilibre des prestations un vendeur
est lésé s’il vend un prix trop bon marché à l’inverse un acheteur est lésé s’il achète trop cher alors
comment traiter juridiquement telles situations.
Est ce que la lésion est une cause de nullité du contrat ou est ce qu’elle doit être une cause de
révision des modalités financières. Deux visions se sont opposées ici :

- La vision libérale → le libre jeu des volontés individuelles conduit à la jusitce. Chaque personne
est maitre de ses intérêt et ceux ci sont parfaitement respectés dès lors que les parties ont
volontairement et librement conclu le contrat. Le juste prix est celui que les parties ont accepté en
connaissance de cause.
- Selon une vision plus sociale il faut faire reigner une plus grande justice dans les contrats en effet
il n’est pas rare qu’un contractant use d’une puissance économique d’une compétence supérieure
d’une habilité supérieure pour imposer à son co contractant un prix manifestement excessif. Les
deux théorie ne sont pas inconciliables. La première dit que si égale ok alors que la deuxième
envisage l’inégalité. Ces deux tendances dirigent les dispositions du code civil.

Le domaine de la lésion est réduit article 1168 cc prévoit que dans les contrats synallagmatique le
défaut d’équivalence des prestations n’est pas une cause de nullité du contrat vision libérale ici. À
moins que la loi n’en dispose autrement dit l’article. Donc la lésion n’est admise qu’à titre
exceptionnel en droit français.

Exceptions : dans le cc la lésion est admise pour certains contrats mais dans une certaines
proportion pour le contrat de partage par exemple 1189 cc c’est le contrat de vente d’immeuble
1674. (ici on sanctionne le vendeur reçoit un prix inférieur au 5/12 du prix réel) le code civil
sanctionne la lésion au regard de la qualité de certaines personnes tel est le cas pour les mineur art
1149 du cc. Les actes courants accomplis par le mineurs peuvent être annulé pour simple lésion. Et
enfin règle proche pour les majeurs incapable 1151 du cc.
Quelle est la sanction de la lésion ? Pas de sanction type ici tout dépend de la nature du contrat.
Pour la vente d’immeuble l’article 1674 prévoit la rescision du contrat (forme de nullité relative
avec des conditions strictes) pour la vente d’immeuble ne peut être demandé que dans les deux ans
suivant la vente. Pour le contrat de partage 1189 versement ici d’un complément du prix. Pour les
mineur sanction = nullité. Pas de théroie générale décisions au cas par cas.

2. Les clauses abusives

idée : traditionnellement l’équilibre de l’objet des obligations n’étaient regardés qu’au regard des
ensembles des contrats et non au regard de chaque clause du contrat. Mais à partir des années 1970
est apparu l’idée qu’une inégalité pouvait naître de l’existence de clause reconnaissant des
prérogatives excessives à une des parties. Le droit de la consommation s’est alors saisi de la
question et tout un régime de règles de protections contre les clauses abusives a émergé dans le code
de la consommation. Applicables aux contrats entre professionnels et consommateurs.
En 2008 des règles spécifiques sont apparus dans le code du commerce pour lutter contre les clauses
abusives das les contrats conclus entre partenaires commerciaux. Entre certains professionnels
moral du droit des affaires.

La réforme de 2016 généralise la lutte contre les clauses abusives à tous les contrats d’adhésion en
incérant une disposition particulière à l’article 1171 du code civil. Le constat est que nous avons des
dispositions dans les différents codes comment va t on les articuler ?

a) le droit de la consommation

Premier a dégager un corps de règles contre les clauses abusives. Il ressort des article L 212-1 et L
212-2 que la clause abusive est celle qui contenue dans un contrat conclu entre un pro et un
consommateur ou un non professionnel a pour objet ou pour effet de créer au détriment du
consommateur et du non professionnel un déséquilibre significatif entre le droit et obligations des
parties au contrat. La clause abusive est réputée non écrite donc c la sanction ici. Cette sanction
présente une spécificité par rapport à la nullité car la Cour de Cassation a affirmé que l’action
tendant à réputer une clause non écrite sur le fondement du droit de la consommation est
imprescriptible.

Les conditions d’application de ces articles :


→ Schématiquement ⇒ conditions relatives aux personnes : les dispositions du code de conso
s’appliquent aux contrats conclus entre professionnels et non pro ou conso.
Comment les définir ?
Le Code de consommation les définit dans son article liminaire :

- Professionnel → toute pers physique ou morale publique ou privée qui agit à des fins entrant dans
le cadre de son activité commerciale industrielle artisanale libérale ou agricole y compris lorsqu’elle
agit au nom et pour le compte d’un autre professionnel.

- Consommateur → toute pers physique qui agit à des fins qui n’entrent pas dans son activité
commerciale industrielle artisanale ou agricole

- Non pro → personne morale qui n’agit pas à des fins professionnelles.

Les définitions de consommateurs et de non pro sont strictes et excluent à priori de la protection des
clauses abusives tout professionnel contractant dans le cadre de son activité quelque soit ses
compétence au regarde de la convention envisagée. La Jp est hésitante sur le sujet. (médecin contrat
avec un informaticien pour une photocopieuse alors contrat entre professionnel ici car dans le cadre
de son taff même s’il ne connaît rien.)

La clause litigieuse → est une clause abusive une clause qui a pour objet ou pour effet de créer au
détriment du titre non pro du consommateur un déséquilibre significatifs entre les droits et
obligations des parties au contrat. Les clauses abusives se définissent objectivement désiquilibre
significatif. Déduit au sein du contrat. Mais le code de la consommation donne plusieurs
orientations. Caractère abusif de la clause s’apprécie en se référant à toutes les circonstances qui
entourent la conclusion du contrat et les autres clauses du contrat.
Ensuite Le contrôle du caractère abusif ne peut porter ni sur la définition de l’objet principal du
contrat ni sur l’adéquation du prix ou de la rémunération au bien vendu ou au service offert.
Sous couvert d’un contrôle de clause abusif on corrige pas le prix du contrat sauf si la clause n’est
pas rédigée de façon claire et compréhensible.

Par ailleurs le législateur a identifié certaines clauses abusives par avance en ce sens des clauses
grises et noires identifiées par décret au conseil d’état.

Les clauses grises → énoncé article R212-2 code conso ces clauses listées sont simplement
présumées abusives. Si elles figurent dans un contrat le pro devra prouver qu’elle ne présentent pas
un caractère abusif. Renversement de la charge de la preuve.

Clauses noires R 212-1 et ici irréfragablement présumées abusives. Une question surgit : quels sont
les pouvoirs du juge concrètement ?
L’identification des clauses abusives par décret n’interdit pas d’identifier une clause abusive qui ne
figurerait pas sur les listes et ceci est d’autant plus vrai que l’on oublie souvent que l’article R 632 -
1 du code conso prévoit que le juge peut relever d’office toutes les dispositions du code de conso
dans les litiges qui relèvent sur les clauses abusives (le juge peut le faire même si les parties n’ont
pas relevé ce problème mais alors faut principe du contradictoire) ce même article prévoit ensuite
dans son al 2 qu’il écarte d’office après avoir recueilli les observations des parties l’application
d’une clause dont le caractère abusif ressort des éléments du débat.

ATTENTION ICI ⇒ le juge peut relever d’office une règle et écarte quand clause abusive
l’impératif est utilisé il doit relever d’office le caractère abusif et s’il ne le fait pas ccass tombera
dessus. Cassation ici disciplinaire.
b) Le droit de la concurrence

le droit de la conso ne joue pas dans les contrats entre professionnels c’est logique et alors des
dispositions spécifiques existent ici. Ainsi Loi Modernisation de l’économie 4 Mai 2008 introduit L
442-6 §1 2èment ⇒ article sanctionnait le fait de soumettre ou de tenter de soumettre un partenaire
commercial à des obligations créant un déséquilibre significatif dans les droits et obligations des
parties. Cet article étant la lutte contre les clauses abusives au contrat conclu entre des
professionnels. Ou plus précisément au contrat conclus entre les partenaires commerciaux. Depuis
la règle a été réécrite par une ordonnance du 26 Avril 2019 et
la nvlle règle = L442-1 code du commerce. Ici on « engage la resp de son auteur et l’oblige à
réparer le préjudice causé par le fait dans le cadre de la négociation commerciale de la conclusion
ou de l’exécution d’un contrat par toute personne exerçant des activités de production de
distribution ou de service de soumettre ou de tenter de soumettre l’autre partie à des obligations
créant un déséquilibre significatif dans les droits et obligations des parties ».

Pratique → essort certain ici de l’application de cet article car cet article peut concerner
l’adéquation du prix à la contre partie.
On observe que cet article ne prévoit qu’une seule sanction la resp civile de l’auteur de l’abus. Pas
de sanction de réputé non écrit. (une clause dont les stipulations ne produisent aucun effet à raison de leur
contrariété avec certaines dispositions légales, notamment dans le cadre d'un contrat de location )Cela étant la
doctrine est partagées certains auteurs estiment que cet article n’interdit pas à la victime de
demander la nullité de la clause voir du contrat sur le fondement du droit commun art 6 du code
civil qui impose le respect de l’ordre pub à tout contrat ou sur le fondement de l’article 1162 ↔ but
illicite. (Le contrat ne peut déroger à l'ordre public ni par ses stipulations, ni par son but, que ce dernier ait été connu ou non par toutes les parties )

c) Le droit civil

L’ordonnance de 2016 a introduit dans le CC un contrôle des clauses créant un déséquilibre


significatif entre les droits et obligations des parties contrôle porche de celui du droit de la
consommation.

Quelles sont les conditions de l’article 1171 cc ?

→ Quant aux personnes l’article 1171 ne limite nullement la protection contre les clauses abusives à
une catégorie de contractants. En effet, l’article 1171 se contente de viser un déséquilibre
significatif entre les droits et obligations des parties. La formulation est ici générale on parle de
parties. Théoriquement cet article peut s’appliquer aux contrats conclus entre deux professionnels
ou même aux contrats conclus entre deux cosno voir même à un contrat conclu entre un conso et
pro. Aucune restriction.

Les conditions relatives aux contrats : l’article 1171 est précis il limite la protection aux contrats
d’adhésion. (1110al2 du cc)
Cette limitation au contrat d’adhésion n’existait pas dans le projet d’ordonnance de 2015. En ce
sens le projet d’ordonnance étendait la protection à tous les contrats d’adhésion ou de gré à gré.

Critiques ici et la protection ne devait s’appliquer qu’aux clauses qui n’ont pas été négociés et ainsi
en 2016 protection que pour l’adhésion.

Quant aux clauses : ordonnance de 2016 a prévu qu’est abusif la clause avec un déséquilibre
significatif etc le critère de 1171 est le même que celui du code de cosno.
Et de même le texte de l’article 1171 précise que l’appréciation du déséquilibre ne porte ni sur
l’objet principal du contrat ni sur la négociation du prix de la prestation.
La loi de ratification de 2018 toutefois a imposé une condition supplémentaire en limitant la
protection de l’article 1171 aux seules clauses non négociables déterminées à l’avance par l’une des
parties. Cette précision de 2018 qui n’a pas d’effet rétroactifs est justifié par la nvlle définition du
contrat d’adhésion puisque le contrat d’adhesion est celui qui compotre des clauses non
négociables. Cette solution se justifie mais rend plus difficile la sanction des clauses abusives car le
demandeur va devoir prouver que la clause en question n’a pas fait l’objet d’une négociation.

Quelle est la sanction ?

→ la clause est réputé non écrite précision importante car si la Cour de cassation ne s’est pas encore
prononcé sur la notion du réputé non écrit elle peut naturellement envisager une transposition de la
solution du droit de la conso et admettre l’imprescriptibilité de l’action tendant à réputé non écrite.

Comment cumuler le droit civil et le droit de la concurrence et de la consommation vis à vis des
contrats d’adhésion.

Arrêt 26 Janvier 2022 dans lequel la Cour de Cassation a affirmé qu’il ressort des travaux
parlementaires de la loi du 20 Avril 2018 que l’intention du législateur était que l’article 1171 cc
sanctionne les clauses abusives dans les contrats ne relevant pas des dispositions spéciales de
l’article L212 – 1 et L 441 du code cu commerce donc la Ccass a simplifié l’affirmation des textes
1171 → droit commun des contrats et article L441 et L212 – 1 constituent des dispositions spéciales
et dès lors que celles ci ne s’appliquent pas le droit commun doit s’appliquer.

Il n’est pas certains que cette solution simplifie réellement les choses en effet l’article L441 du code
comm s’applique aux producteurs commerçants industriels qui soumettent ou tentent de soumettre
un partenaire commercial à des clauses abusives. Pour que ce texte s’applique il faut donc des actes
de production de distribution ou de service entre les parties. Donc si le contrat conclu entre des
professionnels n’implique aucune activité de production ou distribution de service l’article L441 ne
va pas s’appliquer et alors le 1171 cc va s’appliquer.
Il s’agit par exemple des contrats de location financière qui n’appliquent pas d’activité de
production ou de distribution de service ou encore les contrats de bails commerciaux.

Que déduire de l’arrêt 2022 ?

→ le consommateur ne peut agir que sur le fondement du droit de la consommation et non sur le
fondement du code civil. Cette solution ne représente pas de difficulté car les conditions
d’application des deux textes sont identiques.

→ Pour le professionnel y a un véritable enjeu : dès lors que le contrat entre pro rentre dans le
champs d’application de L442-1 le professionnel s’estimant victime d’une clause abusive ne peut
pas agir sur le fondement 1171cc. La clause abusive sera sanctionnée ici par la nullité et non pas
par le réputé non écrit (différence la nullité = prescription de 5 ans alors que réputé non écrit est
imprescriptible). Le professionnel est obligé d’aller sur le terrain du code du commerce et alors il
est obligé de suivre les règles de procédure et de compétence or pour connaître des actions fondées
seulement par 8 tribunaux listés et la Cour d’appel de Paris.
Conséquences : si un professionnel agit devant un autre tribunal de commerce incompétent donc
son action fondé sur L442 – 1 du code de commerce sera frappée d’irrecevabilité. Et conséquence
de 26 Janvier 2022 il ne pourra pas fonder une action subsidiaire sur le fondement de l’article
1171cc. Si par la suite le professionnel porte l’action devant un tribunal de commerce compétent on
lui invoque l’autorité de la chose jugée et le bz.
Cette conséquence procédurale serait alors quelque part non parfaite.

B) La sanction du défaut de contre partie

le droit civil n’a jamais imposé une règle d’équivalence des prestations mais il sanctionne l’absence
de contre partie de l’engagement souscrit. D’un côté prestation alors que de l’autre rien on peut pas
bz les gens.

Ceci dit le fondement juridique a changé avant l’ordonnance de 2016 le droit civil se fondait sur la
notion de cause et depuis 2016 on se fonde sur Art 1169 et 1170 cc qui reprennent en réalité la
fonction de la cause.

1) La sanction de la contre partie illusoire ou dérisoire art 1169

On prévoit qu’un contrat à titre onéreux est nul lorsqu’au moment de sa formation la contre partie
convenue au profit de celui qui s’engage est illusoire ou dérisoire :

Est illusoire la contre partie qui est ni réelle ni sérieuse. En pratique de telles hypothèses sont rares
il s’agirait par exemple du contrat d’assurance portant sur une chose dors et déjà détruite.

Est dérisoire la contre partie particulièrement faible, quasi inexistante. Attention une question est
apparue à propos de la vente symbolique à un euros est elle une vente avec une contrepartie
dérisoire ? La vente à prix symbolique n’est pas nécessairement dépourvue de contrepartie : dans le
cas de cession à un euro la contrepartie est réelle car elle ne réside pas dans le prix symbolique mais
dans les charges qui vont être reprises par l’acquéreur.

2) La sanction de la clause contredisant la portée de l’obligation essentielle.

Art 1170 toutes clauses qui privent de sa substance l’obligation essentielle du contrat est réputée
non écrite. Cet article consacre en réalité la solution dégagée par la Cour de Cassation dans un arrêt
Chronopost ch commerciale.

L’application de cette règle impose deux choses :

- caractériser l’obligation essentielle du débiteur et du contrat ⇒ obligation sans laquelle le contrat


ne présenterait plus aucun intérêt pour les parties. Elle permet la réalisation de l’opération
économique envisagée. Dans l’affaire chronopost (22 Octobre 1996) contrat d’expédition de
courrier et l’obligation essentielle du débiteur de la société était de livrer le colis dans un délais
déterminé.

- d’apprécier la portée de la clause litigieuse sur l’obligation essentielle du contrat ⇒ Il faut aussi
déterminer en quoi la clause prive l’obligation essentielle de sa substance il faut apprécier la portée
réelle de la clause et en quoi elle vide l’obligation de sa substance. On reprend Chronopost mais
aussi Faurecia II 22 Juin 2010 ↔ seule cette clause particulière peut être sanctionnée. Selon l’article
1170cc et les JP. Il ne suffit pas que la clause porte sur l’obligation essentielle il faut qu’elle la vide
de sa substance. Çàd qu’elle rend finalement cette obligation essentielle veine. Dans l’affaire
chronopost la clause litigieuse était limitative de responsabilité qui limitait l’indemnisation en cas
de retard au remboursement des frais d’expédition. Mais la perte de chance peuvent être plus
importante que cette indemnisation. Et enft livrer dans le délais ou non bah pas vrm d’incidence sur
eux.
Il faut vider de la substance ce qui est VRM ce qui est essentiel ici.
→ Si la clause vide de sa substance l’obligation elle est réputée non écrite donc concrètement cela
veut dire que la clause est supprimée du contrat et le contrat subsiste sans la clause et va retrouver
son efficacité et utilité. Resp contractuelle ici et là chrono sont bien bz.
On corrige ici les abus de la liberté contractuelle.

Section 2 / Le contenu licite du contrat.

Art 1162 : le contrat ne peut déroger à l’ordre pub ni par ses stipulations ni par son but que ce
dernier ait été connu ou non par toutes les parties.
On impose des clauses licites et un but licite.

I/ Licéité de stipulations contractuelles

Les clauses ne peuvent déroger à l’ordre public. Pas une solution nouvelle ici de l’article 1162. on a
repris une ancienne fonction dévolue à l’objet des obligations. Ancien article 1128 disposait que y a
que les choses du commerce qui pouvait faire l’objet d’une convention et certaine chose
indisponibles car ordre pub.
On s’accordait sur les valeurs échappant au commerce : il s’agissait du corps humain des choses
contre faite etc.
refoulement ojd de la catégorie des choses hors commerce avec cette idée qu’il faut affranchir le
marché et la science des entraves du droit civil.

Choses hors commerces deviennent donc du commerce par exemple : les clientèles civiles des
professions libérales. La validité de la cession de la clientèle commerciale n’a jamais suscité de
difficulté car → élément essentiel du fond de commerce. En revanche la clientèle civil ⇒ clientèle
de l’avocat de l’architècte etc … Pendant longtemps la ccass a considéré que la clientèle des
profession libérales était hors commerce et s’appuyait sur la confiance entre pro et clients. Les
contrats de cessions étaient alors nuls. La seule possibilité reconnue par la jp était le droit de
monnayer la présentation du successeur à la clientèle en ce sens le médecin partant à la retraite avait
le droit de monnayer le droit de présentation. Pas de cession de clientèle mais plutôt présentation.

Revirement de jp ici par un arrêt 7 Nov 2000 1ère ch civ en affirmant la validité de la cession des
clientèles civiles mais à une condition : que soit sauvegardée la liberté du choix du client. Dans quel
cas la liberté doit être respectée ?

Pouvoir souverain des juges du fond mais illustrations aussi : 1ère ch civ 30 Juin 2014
→ en l’espèce cession d’une patientèle médicale mais la pathologie du patient du prof de santé
exigeait des soins réguliers avec apareillage. Cette spécificité a fait obstacle à la liberté de choix de
médecin traitant et du lieu d’exécution du traitement. Dans le contrat de cession rien était prévu
pour respecter ce droit de choix. Alors on devait s’adresser au médecin nouveau et dès lors nullité
de la cession a eu lieu.

Deuxième exigence dans 1162 cc le but poursuivi doit être licite.

II/ Licéité du but contractuel

1162 : le but contractuel ne peut déroger à l’ordre public. Ancien article 1131 cc la cause devait être
licite et était illicite si prohibée par la loi contraire aux bonnes mœurs ou l’ordre public. Dans le
nouvel article 1162 les bonnes mœurs ne sont plus visées mais l’article 6 existe tjrs du cc et on ne
peut déroger par des conventions aux lois intéressant l’ordre public et les bonnes mœurs.

Il faut que le but soit adapté alors.


Comment appliquer la règle ?

Le but du contrat doit d’abord être identifié. Le but correspond au mobile déterminant qui a conduit
à la conclusion du contrat. Il peut y avoir plusieurs mobiles mais il suffit qu’un seul en soit illicite
pour que le contrat soit annulé.

Ensuite il faut caractériser l’illicéité du mobile déterminant qui dépend de l’ordre public, notion
évolutive et qui varie en fonction des époques. Ojd on sait 29 Oct 2004 ass plén que les donations
entre concubins adultères sont valables. Homme marié consent une donation à sa maitresse effectue
un contrat valable alors qu’avant c’était contraire à l’ordre public.

Enfin l’article 1162 cc indique par ailleurs qu’il importe peu que le mobile illicite ait été connu par
toutes les parties au contrat. Cette solution législative est conforme à l’évolution jp. Jusqu’en 1998
pour qu’un contrat puisse être annulé pour mobile illicite il fallait que celui ci soit connu par les
deux parties ou toutes les parties au contrat. On ne voulait pas qu’une partie innocente ignorant le
mobile puisse se voir imposer la nullité du contrat. Cette solution a été critiquée car dès lors qu’une
seule des parties avait poursuivi un but illicite l’ordre social est atteint et donc le contrat doit être
annulé. C’est pour cela qu’un arrêt du 7 Oct 1998 est revenu sur cette jp en exigeant plus une
connaissance du caractère illicite ou immoral du mobile déterminant par toutes les parties et cette
solution est reprise par le législateur.

En l’espèce un homme avait reconnu devoir à son épouse une somme remboursable après un près
avis de 3 mois. Après leur divorce l’épouse remariée accepte que prêt qu’elle avait consenti soit
remboursé sous la forme d’une augmentation de la pension alimentaire que devait son ex mari.

Il lui dit on va s’arranger donc ici. Elle a accepté cette augmentation.


Quelques années plus tard l’ex épouse a assigné son ex mari en remboursement et la CA a fait droit
à sa demande en effet la CA a retenu la nullité pour cause illicite de l’acte dans lequel elle avait
accepté la transformation du prêt en augmentation de la pension alimentaire. Nullité pour cause
illicite car en demandant la transformation du prêt l’ex époux espérait obtenir des déductions
fiscales plus importante (avec la pension alimentaire). Le mari se pourvoie en Cassation en
invoquant la jp antérieure : le fait que son ex épouse ne connaissait pas la cause illicite. La Ccass
rejette le pourvoi car le contrat peut être annulé même lorsque l’une des parties n’a pas eu
connaissance du caractère illicite ou moral du motif déterminant de la conclusion du contrat.

Consacré par la réforme de 2016.

Chapitre 3 Les sanctions des conditions de formation du contrat

La nullité du contrat est la sanction traditionnelle. Et la nullité emporte l’anéantissement rétroactif


du contrat le contrat est réputé n’avoir jamais existé.

La nullité se distingue de la résolution qui elle aussi détruit rétroactivement le contrat mais en raison
d’un événement postérieur de la conclusion du contrat et non en raison d’un vice de formation du
contrat. (inexécution par ex)

Nullité se distingue de l’inopposabilité → elle sanctionne le non respect d’une condition permettant
au contrat de produire ses effets à l’égard des tiers. Par exemple il s’agit de la vente d’un immeuble
n’ayant pas fait l’objet d’une publicité foncière dans ce cas le contrat reste valable entre les parties
mais est inopposable aux tiers la portée est ici limitée.
Enfin la nullité se distingue de la caducité qui elle concerne ou vise un contrat valablement conclu
mais qui devient inefficace en raison de la disparition d’un élément essentiel du contrat à la suite
d’un élément postérieur à sa conclusion : le décès. La caducité n’opère que pour l’avenir.

Ceci dit dans ce chapitre on va envisager que les nullités.

Par principe article 1178 cc la nullité doit être prononcée par le juge par principe judiciaire mais ce
même article admet que par exception la nullité peut être consensuelle et constatée d’un commun
accord. La théorie des nullité est dominée par la distinction entre nullité relative et absolue et on
s’intéressera après aux régimes.

I/ La Classification des nullité

Jusqu’à 2016 le CC ne contenait pas de dispositions relatives aux nullités du contrat.

Il fallait élaborer la théorie des nullité.


L’ordonnance a pris alors position. On a écarté la théorie classique au bénéfice de la théorie
moderne des nullités.

A) L’abandon de la théorie classique des nullités.

Fondée sur la gravité du vice et sur l’état du contrat en raison de ce vice. En ce sens la nullité
absolue était encourue lorsque le contrat était comme mort né. Lorsqu’une condition d’existence du
contrat faisait défaut par exemple la nullité absolue était retenue en cas d’absence de consentement
en cas d’absence d’objet ou de cause ou en cas d’illicéité de l’objet ou de la cause.

La nullité relative était encourue lorsque le contrat était seulement malade et donc guérissable. Vice
du consentement pour erreur pour dol pour lésion.

B) La théorie moderne des nullité

Cette théorie a été développé par René Japiot en 1909 dans sa thèse. La nullité selon cet auteur doit
être perçue non pas par rapport à l’état du contrat mais comme un droit de critiquer l’acte vicié.
Alors ainsi la nullité absolue est encourue lorsque la règle méconnue a pour objet l’ordre public de
direction et protège l’intérêt général. Il faut alors ouvrir largement le champs de nullité et permettre
à toutes personnes d’agir.

Nullité relative → intérêt particulier qui est protégé ici. L’action en responsabilité était plus limitée
et donc seulement la personne que la loi protège. Personne dont le consentement a été viciée.

1179 cc on retrouve cette distinction.

→ l’a nullité est absolue lorsque la règle violée a pour objet la sauvegarde de l’intérêt général. Elle
est relative seulement si sauvegarde d’un intérêt privé.

Quels cas de nullité relatives ?

Nullités pour vice du consentement dont l’erreur, incapacité d’exercice pour lésion pour insanité
d’esprit ou encore pour absence de contrepartie.

Nullité absolue :
nullité pour illicéité du contenue 1162cc, pour absence totale du consentement. (défaut de
consentement ici).

II/ le régime des nullités

Distinguer le titulaire de l’action en nullité et les obstacles à cette action.

A/ Le titulaire de l’action en nullité

En ce qui concerne les nullités relatives selon l’article 1181 al 1 la nullité relative ne peut être
demandée (Japiot) que par la partie que la loi entend protéger. Formule étroite car il a tjrs été admis
que peuvent agir en nullité non seulement le contractant que la loi protège mais aussi ses ayant
cause à titre universel après son décès. (héritiers) ainsi que ses ayants cause à titre particulier
l’acheteur et l’ayant cause du vendeur ou encore ces créanciers par le biais d’action publique.

En ce qui concerne la nullité absolue : le 1180 al 1er toute pers intéressée. L’une ou l’autre des
partie. Ou encore par un ayant cause particulier ou universel ou encore le ministère public. Ou un
tiers au contrat dès lors qu’il justifie son intérêt.

B) Extinction du droit d’invoquer la nullité

Deux cas dans lesquels on ne pourra plus invoquer la nullité. Il s’agit de la confirmation de la
nullité et de la prescription de la nullité.

1) La confirmation

1182 cc (la confirmation ne peut intervenir qu’après la conclusion du contrat et celle ci peut être
expresse et résultera d’un acte de renonciation mentionnant l’objet de l’obligation et le vice
affectant le contrat) → acte par lequel celui qui pouvait se prévaloir de la nullité y renonce. Dcp :

- Domaine de la confirmation ⇒ ne peut être invoquée que pour nullité relative

- Les conditions : confirmation de la nullité comment ? La jp affirmait que la confirmation


supposait la connaissance du vice et l’intention de réparer le vice en outre la confirmation en elle
même devait être exempte de vice.

- Tacite donc elle va être déduite du comportement de celui dont le consentement a été vicié et donc
déduite de l’exécution volontaire de l’acte en connaissance de cause.

1182 ⇒ précisions : en cas de violences la confirmation d’intervenir qu’après la cessation de


violence.

Les effets de la confirmation : elles emportaient validation rétroactive du contrat. Le vice n’a jamais
existé. Se retrouve pas dans la législation ojd. Le contrat confirmé est tjrs objectivement
déffectueux car l’article 1181 al 3 précise que si l’action en nullité relative a plusieurs titulaires la
renonciation de l’un n’empêche pas les autres d’agir. La confirmation par l’une des parties n’efface
pas le vice celui ci existe toujours à l’égard des autres parties. Toutes partie devrait renoncer.
Par ailleurs l’article 1182 al 4 préserve les droits des tiers notamment des ayants cause à titre
particulier qui ont pu aquérir des droits par la conclusion d’un contrat. La confirmation sera
inopposable à ces ayants causes à titre particulier à ces tiers. Par ex si un mineur vend un immeuble
à un acquéreur seul. La vente est nulle de nullité relative incapacité d’exercice du mineur. Mnt le
mineur est devenu majeur et alors il vend le même immeuble à un second acquéreur mais il
confirme la première vente qu’il avait réalisé quand il était mineur dans ce cas là le scond acquéreur
pourra demeurer proprio car la confirmation ne lui sera pas opposable.

La nullité peut être invoquée soit par voie d’action soit par voie d’exception.

1) nullité invoquée par voie d’action

Voie d’action → une personne prend l’initiative d’intenter un procès pour faire prononcer la nullité
dans ce cas l’action est enfermée dans un délais de prescription et là encore faut distinguer nullité
relative et absolue.

Sur la nullité relative → quelle durée de prescription ? Le délais est ojd de 5 ans en application de
2224 cc et cette solution n’est pas nouvelle. Ce texte s’applique à toutes les actions fondées sur
nullité relative sauf exceptions particulières. Ainsi l’article 1676 Cc prévoit que l’action en récision
de la vente d’un immeuble se prescrit par 2 ans.

Quelle est le point de départ de ce délais de prescription ? 2224Cc → la prescirption ne court qu’à
compter du jour oùle titulaire de l’action a connu ou aurait du connaître les faits lui permettant
d’exerer une action en nullité. Donc à priori le point de départ est le jour de la connaissance de la
cause de la nullité (réelle ou prétendue) attention article 1144 cc prévoit toutefois un point de départ
spécifique pour l’action en nullité pour vice du consentement. Il s’agit du jour ou le vice a pris fin
concrètement en cas d’erreur ou de dol le jour de la découverte de l’erreur ou du dol et en cas de
violence, le jour de la cessation de la violence.

Les acctions fondées sur la nullité absolue → quelle durée ? Ici évolution importante avant loi 17
Juin 2008 réformant la loi de prescription le délais de prescription était de 30 ans depuis cette loi
c’est passé à 5 ans en application de l’article 2224cc. Il faut se référer à l’article 2224 cc le point de
départ est le jour où il a connu les faits.

Par ailleurs en tout état de cause pour tout type de nullité en vertu de l’article 2232cc « Le report du
point de départ, la suspension ou l'interruption de la prescription ne peut avoir pour effet de porter le délai de la
prescription extinctive au-delà de vingt ans à compter du jour de la naissance du droit »
délais putoire la prescription ne pourra jamais être étendue au-delà de 20 ans à cause de suspension
ou intéruption.

2) La nullité par voie d’exception

Demandée comme moyen de défense opposée au demandeur qui agit en exécution forcée du
contrat.

L’exception de la nullité est perpétuelle on peut toujours l’invoquer par voie d’excption la nullité.
Art 1185 cc. La permétuité n’est tout de même pas absolue : écartée lorsque le contrat a commencé
à être exécuté (jp contraire à venir peut être)

Faut en déduire que prescription de 5 ans encore ici.

3) Action interrogatoire (nouveauté de 2016)

La nullité du contrat est susceptible d’être invoquée pendant au moins 5 ans et donc incertitude sur
la validité du contrat et donc insécurité juridique. Alors pour éviter une telle situation l’ordonnance
de 2016 a prévu à l’article 1183 cc action interrogatoire à application immédiate. On met fin à
l’incertitude. Une partie demande par écrit à celui qui peut se prévaloir de nullité soit de confirmer
le contrat soit d’agir en nullité dans un délais de 6 mois à peine de prescription et ainsi l’écrit doit
expressément mentionner qu’à défaut d’action en nullité dans ce délais de 6 mois le contrat sera
maintenu et inattaquable. Autrement dit le titulaire de l’action en nullité dispose d’une option soit il
agit en nullité dans les 6 mois soit il s’abstient d’agir et reste inactif le contrat sera tacitement
confirmé. En effet, sur le domaine de cette action : 1183 al 1 l’action n’est ouverte qu’à la condition
que la cause de nullité ait cessé. Donc concrètement cette action risque d’être limitée aux vices du
consentement.

III/ Les effets de la nullité

étendue + la restitution

A) l’étendu de la nullité

Par principe disparition rétroactive du contrat dans son intégralité. Ceci dit il peut arriver qu’une
seule clause du contrat soit nulle dans ce cas faut il se borner à réputer la clause non écrite nulle ou
faut il annuler le contrat en son entier ?

Parfois cette question est réglée par le législateur. (clauses abusives par exemple c’est réglé.)

En dehors de ces hypothèses prévues par la loi l’article 1184 du cc énonce une règle générale et
prévoit que lorsque la cause de nullité n’affecte qu’une ou plusieurs clauses du contrat elle emporte
la nullité de l’acte tout entier uniquement si cette clause a constitué un élément déterminant de
l’engagement des parties ou de l’une d’elle.

B) La restitution

La nullité du contrat emporte anéantissement rétroactif du contrat elle emporte des restitutions de
part et d’autres. Jusqu’à l’ordonnance de 2016 le CC ne contenait pas de règles générales relatives
aux prescriptions. Mais dans un soucis de clarification l’ordonnance de 2016 : 1352 et suivants du
CC règles générales qui s’appliqent quelque soit la cause de restitution.

Il faut retenir que dans les rapports entre les parties la nullité impose de refaire le contrat à l’envers
et chaque contractant doit restituer la chose reçue. Et dorénavant la restitution inclut la valeur de la
jouissance de la chose pendant le temps de ‘excécution du contrat.

Précision : avant la réforme de 2016 la JP estimait que le contractant qui avait participé à un contrat
illicite ou immoral pouvait agir en nullité mais ce contractant ne pouvait pas obtenir de restitution il
s’agissait d’une application de la maxime « nemo auditur » nul ne peut se prévaloir de sa propre
turbitude. L’acheteur d’une maison de tolérence (prostitution) pouvait demander la nullité du contrat
de vente mais pas de réstitution car il avait participé au contrat illicite et immoral. Critiqué car
hypocrite de donner sa pleine efficacité à un contrat nul car l’acheteur pouvait refuser la restitution
de l’immeuble au vendeur et de refuser de payer le prix. Situation curieuse. L’ordonnance de 2016
n’a pas repris cette règle.La JP va elle la réactiver ?

La rétroactivité de la nullité produit des effets aussi à légard des tiers qui ont traité avec les parties
et dont les droits dépendent de cet acte nul. L’exemple type : acte translatif de propriété dont la
nullité emporte anéantissement des droits de l’acqéreur sur le bien acquis au bénéfice du tiers.
Contrat de vente entre A et B et B a revendu à C imaginons que le premier contrat de vente soit nul
donc le pblm A doit restituer B et B devrait restituer A sauf que B a revendu à C et dans la mesure
où le contrat de vente initial est nul finalement le sous acqéreur pas de droit réel. Donc situation
complexe ici.
La nullité va priver l’acqéreur initial de tout droit et il n’a pas pu valablement transmettre ses droits
au sous acqéreur et ce dernier sera tenu à restitution.
Le sous acqéreur pourrait se défendre car si bien immeuble il peut invoquer pour garder l’immeuble
« prescription aquisitive » fait d’avoir eu possession d’immeuble 30 ans 10 ans suffit pour rendre
proprio.
Si bine meble art 2276 cc.

Partie 2 L’exécution du contrat

La force obligatoire du contrat

Le propre du contrat → faire naître des obligations. On parle ici de force obligatoire. Dès lors il faut
envisager la notion de force obligatoire du contrat et puis les personnes auxquelles on l’applique.

Section 1 / Notion de force obligatoire

Le principe figure à l’article 1103 al 1 du code civil. Ce principe signifie deux choses :

- Le débiteur est tenu d’exécuter ses obligations et s’il ne s’y tient pas il pourra être contraint par la
force publique.

-Les obligations devant être exécutées sont en principe toutes celles qui figurent au contrat.

Il faut apprécier la rigueur de ce principe par rapport aux parties et les juges

I / Rigueur de la force obligatoire du contrat à l’égard des parties

Principe qui impose de respecter les prévisions contractuelles.


Ce principe n’est pas le seul, les parties doivent aussi exécuter le contrat de bonne foi et par
principe elles ne peuvent révoquer unilatéralement le contrat.

A) La force obligatoire et l’exécution de bonne foi

Il y a eu un développement de la bonne foi en matière contractuelle et des limites.

1) Le développement de la bonne foi

Initialement, le principe de l’exécution de bonne fois figurait à l’article ancien 1134 al 3 du CC. En
1804 cette disposition avait simplement pour objectif de rappeler que les contrats doivent tjrs
s’appliquer de bonne foi. Mais en 1804 cette précision avait pour objectif d’écarter l’ancienne
distinction du droit romain, qui opposait les contrats du droit strict dot le contenu était déterminé
par le sens literal des termes employés. Et les contrats de bonnes fois dont l’interprétation pouvait
être plus souple. Seul objectif tous les contrats étaient de bonne foi susceptibles d’interprétation et
aors en 1804 l’article était simplement une règle d’interprétation et concrètement les auteurs
expliquaient que les conventions devaient s’exécuter de bonne foi conformément à l’intention des
parties.
Par la suite l’ancien article a été perçu comme portant une véritable règle substantielle imposant la
bonne foi dans les relations contractuelle ce qui signifie que les contractants devaient observer un
comportement loyal et honnête.

Ojd cette règle se retrouve à l’article 1104 cc qui dispose que les contrat doivent être négociés
formés et négociés de bonne foi. Ordre public.

La JP précisait ce comportement de bonne foi :

- La JP a développé l’idée d’un véritable devoir de loyauté et de cohérence entre les parties le
devoir de loyauté impose simplement aux parties de ne pas chercher à nuire à l’autre et ne pas
adopter un comportement rendant plus difficile l’exécution du contrat.
Principe d’interdiction de se contredire au détriment d’autrui et ce principe : plusieurs ex ;

Arrêt 1ère civ 16 Fév 1999 → une tente vend un meuble à sa nièce pendant
La vente serait résolue de plein droit après une mise en demeure. Pendant 12 ans la tente s’est
abstenue de réclamer le paiement de la vente et la nièce ne payait pas. La tente a décédé et alors la
cousine de la débitrice invoquait la clause résolutoire en faisant valoir qu’à défaut de paiemennt
pendant 12 ans le contrat devait être résolu de plein droit.
CA a retenu la résolution du contrat mais la Ccass a dit autrement.
Elle a estimé qu’il fallait rechercher si l’attitude passive du créancier pendant 12 ans n’excluait pas
la bonne foi dans la mise en œuvre de la clause résolutoire. Autrement dit un comportement
incohérent pouvait donner lieu à la nullité de cette clause résolutoire.

- La Jp a à partir de l’obligation de bonne foi développé l’idée d’un devoir de coopération ou de


collaboration entre les parties pour assurer la meilleure efficacité à la relation contractuelle au
bénéfice des deux parties.
Autrement dit, le créancier doit faciliter à son débiteur l’exécution de ses obligations en lui
procurant toute la collaboration nécessaire :
Arrêt civ 1ère 23 Janvier 1996 on affirmait ici que la bonne foi interdisait à un contractant de tirer
profit de l’erreur commise de son co contractant qui a oublié de factuer des prestations essentielles
du contrat.

2) Les limites au développement de la bonne foi

Ici il faut mettre en avant deux limites :

- la bonne foi ⇒ liée à l’existence de relation contractuelle et cesse avec elles. 3Ème ch civ 14
Septembre 2005 arrêt intéressant : En l’espèce deux époux avaient promis de vendre à un couple un
immeuble occupait par des locataires. Cette promesse était subordonnée à une clause stipualnt
emptiness of the place au jour de la signature de l’acte authentique. La condition suspensive ne s’est
pas passé dans le délais requis et alorss les proprios étaient libérés de leur engagement qq temps
plus tard on a vendu à un prix sup à un tiers. Sauf que les bénéficiaires de la promesse de vente ont
assigné les vendeurs et les acqéreurs en nullité de la vente et en paiement de dommages intérêts.

La CA a condamné les vendeurs en affirmant que la loyauté devait présider les relations
contractuelle et en conséquence Les vendeurs devaient soumettre à nouveau leur proposition au
bénéficiaires de la promesse.

Ccass censure : affiramnt que l’obligation de bonne foi suppose l’existence de liens contractuels et
ceux ci cessent avec la défaillance de la condition suspensive en absence de liens contractuels pas
d’obligation de bonne foi.
Art 1104 CC on parle de la formation du contrat mais pas à la bonne foi post contractuelle. Elle
n’est pas inexistante : clause de non concurrence mais alors elle repose sur une clause du contrat et
est moins présente. Par ailleurs la solution de 2005 parraît totalement fondée en effet la solution de
la Cour d’appel qui reconnaissait une bonne foi revenait à admettre implicitement un droit
préférence au profit des anciens bénéficiaires de la promesse. Promesse de vente sous condition
suspensive ils auaient pu prévoir qu’un droit de préférence serait reconnu, en l’espèce ce n’était pas
le cas. (jooue avec la liberté contractuelle ici.)
PAS DE BONNE FOI POST CONTRACTUELLE

- 10 Juillet 2007 ch comm Les marécheux.

→ en l’espèce les actionnaires d’une société avaeint cédé leur part sociale au président du conseil
de l’administration de la société qui est également actionnaire majoritaire. Dans la convention de
cession il était stipulé que les cédant (actionnaire minoritaire) garantissaient le cessionnaire contre
toute augmentation du passif résultant d’éléments à ceractère fiscal dont le fait générateur serait
antérieur à la cession et inconnu lors de la cession. Autrement dit une clause de garantie de passif.

Y a eu un redressement fiscal par rapport à des faits antérieur et alors le cessinnaire a demandé la
mise en œuvre de la clause.

CA rejette toute foi la mise en œuvre de la clause au motif que le cessionnaire en sa qualité de
dirigeant et de principal actionnaire ne pouvait sans manquer à la bonne foi se prétendre créancier à
l’égard des cédant. Le céssionnaire = dirigeant = principal actionnaire il en a acheté et mnt une
clause mais enft le passif fiscal il en était responsable. Il était au courant enft donc on ne peut pas
invoquer une clause pour se trouver couvert.

Ccass sensure cette analyse et affirme qque sur le fondement de la bonne foi le juge peut
snactionner l’usage déloyale d’une prérogative contractuelle en revanche il ne peut pas porter
atteinte à la substence même des droits et obligations légalement convenus entre les parties.
Depuis cette solution a été reprise Arret 3ème ch civ 20 Avril 2023. En clair la Bonne foi permet de
controler l’usage de prerogative contractuelle 1104 cc en revanche elle ne peut pas porter atteinte au
contenu des droits et obligations des parties et force obligatoire l’emporte ici. Les parties ont
librement consenti à la clause de garantie de passif.
Donc PAS DE BONNE FOI SI FORCE OBLIGATOIRE

Prérogative contractuelle = clause spécifique prérogative particulière ex dans l’arrêt on ne revient


pas sur la règle de 1999 sur l’histoire de la vente consentie par la tente à sa nièce on avait une
prérogative en plus on avait une clause résolutoire on ne peut pas corriger le contenu du contrat.

Réforme de 2016 n’a pas consacré cette JP alors même qu’une jp de 2023 l’a reprise. C’est curieux.

B) Force obligatoire et révocation du contrat

FOC : Elle suppose que les parties ne peuvent se délier librement. Elles ne peuvent échapper par
leur seule volonté à leur engagement. Donc l’irrévocabilité est le corollaire de la FOC.

Art 1193 du cc prévoit que le contrat ne peut être réoquer que de deux façons par consentement
mutuel ou pour les causes que la loi autorise.
1) révocation par consentement mutuel
Tjrs possible en effet elle ne porte pas atteinte à la FOC. Ce que les parties ont voulu d’un commun
accord elles peuvent le défaire d’un commun accord.

2) révocation unilatérale

Par principe les parties ne peuvent se libérer librement du lien contractuel unilatéralement. Ce
principe connaît deux exceptions :

- l’autorisation de la loi ⇒ pour les contrats durée indéterminée : à l’origine seul certains textes du
cc reconnaissaient la faculter de résilier unilatéralement du contrat 1780 cc relatif au contrat
d’entreprise avant. Mais la JP a estimé que l’article n’était que l’illusatration d’une règle générale
en vertu de laquelle les ccontrat DD doivent tjrs faire l’objet d’une résiliation unilatérale et les
parties ne sauraient être engagé pour la durée de leur vie. À l’occasion de l’examen de la loi sur le
pacs le CC a reconnu valeur constitutionnelle à cette faculté de résiliation unilatérale du contrat D
indéterminée. DC 9 Nov 1999.

Depuis la réforme de 2016 l’article 1210 du cc affirme que les engagement perpétuels sont prohibés
et que chaque contractant peut mettre fin à un contrat à durée indéterminée
Ceci dit l’article 1211 du cc apporte une précision impportante il indique que cette faculté de
résiliation unilatérale est reconnue sous reserve de respecter le déalis de préavis contractuellement
prévu ou à défaut un délais raisonnable.
À priori l’auteur d’une rupture brutaale d’un contrat indéterminé engage sa responsabilité s’il y a un
préavis contractuel (de nature contractuelle) et délictuelle en cas de non respect d’un déais
raisonnable en cas de non prévision par le cotrat. Quelle sanction ?

La sanction va prendre la forme de dommages intérêts le contrat sera rompu mais peut on envisager
une réparation en nature en réputant non avenue la rupture effectuée en violation du délais de
préavis.

Par le passé la JP a admis une telle réparation en nature puisque c’est une forme de réparation et le
nvvl article 1211 n’exclut pas cette possibilité.

Au delà peut on admettre une sanction rupture CDD alors que le délais de préavis était resppecté
l’article 1211cc n’apporte aucune répponse alors les deux options sont possibles par le passé la JP a
admis de sanctionner l’abus dans la rupture abus pouvant résulter d’un simple manquement à la
bonne foi contractuelle sans que l’intention de nuir soit nécessairement caractérisée dans la mesure
où la réforme a voulu étendre la bonne foi alors une telle JP devrait se maintenir.

Les contrat Durée déterminée

→ plus simple ici par principe les parties ne peuvent paas résilier unilatéralement le contrat s’il est
de trois mois il doit être exécuté de trois mois que à titre exceptionnel la résiliation unilatérale.
Les contrats concernés sont des contrats reposant sur une confiance personnelle entre les parties
Comme le contrat de dépôt 1144cc ?

L’atteinte à la force obligatoire du contrat est bcp plus forte et l’atteinte n’est pas justifiée par la
prohibition à durée perpétuelles l’atteinte va juste être jusstifiée par une perte de confiance ces
facultés sont légales.

- l’autorisation du contrat ⇒ parfois le contrat va autoriser les parties à rompre unilatéralement le


liens contractuel on a tendance à dsitinguer les contrats exéccution instantanée et successifs
Instantané ⇒ le contrat peut accorder aux parties une faculté de dédit (intervient en général avant
l’exécution du contrat lrosque l’effet est retardé dans le temps et le dédit est subordonné à une
somme d’argent qui ne peut être revisée par le juge)

dans les contrats exécution successive ⇒ clause de résiliation unilatérale accordant à chacune des
parties le droit de mettre fin au contrat.

II/ Vigueur de la FOC à l’égard du juge

dans quelle mesure la FOC s’impose au juge.

A) L’interprétation du contrat

on distingue deux interprétations : explicative et créatrice

1) Explicative

interpréter le contrat c’est en déterminer le sens en déterminer les obligations qu’il contient. Si les
parties sont en dessacord sur le contenu du contrat il appartient au juge de trancher le différent. Se
pose alorsla question des règles d’interprétation du contrat alors ici y a une série de règles relatives
aux juges.

Le texte de base 1188 cc dispose le contrat s’interprète d’après la commune intention des parties
plutôt qu’en s’arrêtant au sens litéral de ses termes. Peu importe ce qui est écrit le juge doit
rechercher ce qui était voulu l’esprit du contrat l’emporte sur la lettre du contrat le juge apparaît
comme le serviteur de la volonté des pparties et va rechercher la volonté des parties
En général le juge ne dispose pas de travaux préparatoires ni d’exposé des motifs etc alors c ppour
cela que le legislateur prend soin de donner au juge des directives d’interprétation :

art 1188 al 2 prévoit que lorsque la commune attention des parties ne peut être … le contat
s’interprète selon le sens que lui donnerait une pers raisonnable placée dans la même situation. Le
juge utilise ici une méthode objective d’interprétation et se réfère aux standrad de la personne
raisonnable.

Art 1189 – 1191 cc énoncent des directives d’interprétation qui constituent selon Carbonnier le
petit guide âne du juge. On favorise l’utilité de l’opération contractuelle ainsi l’article 1189 cc
prévoit que toutes les clauses d’un contrat s’interprètent les unes par rapports aux autres en donnant
à chacune le sens qui respècte la cohérence de l’acte tout entier.

Et ce qui est valable ppour les clauses d’un contrat est également valable pour les contrats qui
participnt à une même opération éco et le m^me article dit donc que orsque plusieurs contratss
concourrenet à la même opération éco ils s’interprètent en fonction de celle ci. On preserve l’uttilité
du contrat et de l’opération éco

Art 1191 cc dispose que lorsqu’une clause est susceptible de deux sens celui qui lui confère un effet
l’emporte sur celui qui ne lui faait produire aucun.

D’autres directives favorisent l’un des contractants selon que c un contrat gré à gré ou d’adhésion

En cas de doute le contrat de gré à gré s’interprète contre le créancier et en faveur du débiteur.
Dans les contrats d’adhésion il est prévu qu’en cas de doute le contrat s’interprète contre celui qui
l’a proposé. Dans ce cas la qualité du débiteur en porte peu les tribunaux interprètent la clause
ambiguë obscure contra celui qui les a dirigé même s’il s’agit du débiteur. L’objectif ici c’est de
protéger le coo contractant en situation d’inférieurité et o ne fait que reprnednre la rgle de l’article
L211-1 code de la consommation qui dispose que les clauses des contrats proposés par des
professionnels aux consommateurs s’interprètent dans le sens le plus favorable au consommateur en
cas de doute. Ces dispostion du Code de la consommation s’imposent au juge.

Quant est il de la rgle de l’article 1190 cc ? Cette règle ne semble pas s’imposer au juge mais la JP
pourrait ici raisonner par analogie.

Autre question : l’article 1190 cc pose une règle spéciale pour le contrat d’adhésion. Mais y a des
clauses négiociables et des clauses non négociables alors la règles de 1190 ne s’appliqeuent elle
qu’aux seules clauses non négociables mais l’article 1190 n’effectue aucune distinction entre les
clauses donc là où la loi ne distingue pas pas liue de distinguer.

Pour finir il faut rappeler que ces règles d’interprétation ne s’appliquennt qu’ne présence de clauses
ambiguë. En effet l’article 1192 cc rappelle qu’on ne peut interpréter les clauses claires et précises à
peine de dénaturation. Cet article consacre le contrôle de dénaturation des contrats par la cour de
Cassation alors les juges du fond disposent d’un pvrs souverain d’interprétation des contrat
ambiguës obscures et la Ccass ne peut juger leurs jugement.

2) Interprétation créatrice

Par principe les obligations contractuelles sont insérées par les parties dans le contrat mais par le
passsé les juges n’ont pas hésité à faire œuvre créatrice et sous couvert d’interprétation à rajouter
des obligations aux contrats. Certains auteurs classqiues se sont tenu Louis Jausserand forçage du
contrat.

Les juges se sont appuyait sur le 1135 cc ancien qui disposait que les conventions obligent non
seulement à ce qui est exprimé mais aussi à toutes les suites que l’équité l’usage ou la loi donne à
l’obligation d’après sa nature. Ojd cette règle 1194 cc même rédaction.

À partir de cette formulation la juge a pu compléter le contrat et s’est référé à l’équité visé à cet
articel. Ex : Obligations d’informations et de conseils que la Jp a mis à la charge de certaines
personnes comme les pros de santé les banquiers.

Obligation de sécurité venu se gréffer à de nombreux contrat (transport par ex)

B) la révision du contrat

Dans quelle mesure le juge peut réviser le contrat et porter atteinte à la force obligatoire du
contrat ?

1) La révision judiciaire du contrat pour imprévision

Idée ici la suivante : exécution du contrat s’échelonne dans le temps et il arrive que la
transformation du contexte éco po monétaire ou social porte atteinte à l’équilibre initial du contrat.
Un désavantageux peut il obtenir la révision judiciaire du contat ? C’est tout le problème de
l’imprévision contractuelle.
a) avant l’ordonnance de 2016 : le refus de la révision judiciaire pour imprévision
Avant la réforme de 2016 Ccass refusait toute révision du contrat pour imprévision. 1Ère ch civ 6
Mars 1876. Canal de Crapone. Affaire célèbre contrat ayant pour objet la fourniture d’aue détiné à
alimenter en eau. Le contrat avait été conclu au 16ème siècle et prévoyait une redevance de 3 sols
par Carteirade.

3 siècees plus tard le contrat étéait fortement désiquilibré y avait eu la révolution fr etc. rév
industirle ct pluis les mêmes couts.

Le débiteur ne pouvait plus exécuter le contrat et avait demandé d’aaugmenter la redevance de 60


centimes mais la Cour de Cassation a cassé l’arrêt de la CA au visa de 1134 cc force obligatoire du
contrat

Ccass dit : la règle 1134 générale et absolue et elle affirme il n’appartient pas aux tribunaux de
prendre en considération le temps et les circonstance pour mmodifier les conventions des parties et
substituer des clauses nvlles à celles qui ont été librement accepté par les contracctants.

Cette décision s’opposait à une décision du CE du 30 Mars 1916 décision gaz de bordaux

La Haute cour a modifier ensuite donc : on retient Crapone mais tempéramment avec 3 Nov 1992
arrêt Huart. Société pétrolière avait conclu en 1970 un contrat avec un contrat de distributeur agrée
avec une personne physque et ce contrat était prévu pour une durée de 15 ans.
En 1981 le contrat a été proprogé jsuqua 1988 ais en 1983 les prix de vente des produits pétroliers
ont été libéré et le distributeur s’est alors plaint de ce changememnt en faisant valoir que la socviété
pétrolière ne lui avait pas donné les moyens de pratiquer des prix concurrentiel et l’assigne en
dommage intérêt et la cour de cass approuve la cour d’appel de Paris d’avoir considéré qu’en cas de
changement de circonstances exposaant un distributeur à une concurrence renforcée le dournisseur
était contraint par l’exigence de bonne foi de négocier avec celui ci d’un accord afin de lui
permettre de s’aligner sur ses concurrents. Ultérieurement un autre arrêet 24 Nov 1998
Chevasu Marche ch commercial.

Ce qu’il en ressort au final : la Cour de Cassation ne reconnaît pas au juge unn pouvoir général de
réviser le contrat c’est certain en revanhce la Cour de Cassation admet pour certains contrats dont
l’exécution exige une importante coopération des parties l’existance d’une possibilité de re négocier
la convention lorsque celle ci est déséquilibrée gravemnt par des circonstances imprévus lors de la
conclusion du contrat et si l’autre partuje manque à ce droit bah resp contractuelle et allors
dédommagement.

Les choses ont chageé en 2016

b) Depuis l’ordonnance de 2016 : la révision judiciaire pour imprévision

Doctrine : certaines clauses peuvent prévoir une révision

Art 1195 cc principe de révision à trois conditions :

- Un changement de circonstance imprévisibles lors de la conclusion du contrat ⇒ on constate que


la formulation de l’article est assez large tout type d’évènement qu’il soit d’ordre juridique
(adoption d’une loi nvlle) d’ordre éco (mise en place d’une barrière douanière) financier ou sociétal
(une guerre) ordre environnemental (catastrophe naturelle). Mais ce changement doit être
imprévisible lors de la prévision du contrat. Était il radicalement imprévisible ou seulement
raisonnablement imprévisible ?
Une parenté entre l’imprévision et la théorie de la force majeure (jusitifie l’inexécution d’une
obligation contractuelle et écarte la resp contractuelle)
Or selon l’article 1218 du code civil constitue un cadre de force majeur un événement qui ne
pouvait être raisonnablement prévu lors de la conclusion du contrat. La rédaction de l’article 1195
est bcp plus stricte car cet article vise un changment de circonstance imprévisible sans plus de
précision. UN changement raisonnablement imprévisible. Cette rédaction de 1195 pouvait laisser
entendre qu’il faut que le changement de circonstance ait été radicalement imprévisible attention
cette lecture n’est pas imposée par la Ccass. Si cette analyse est correcte il faudrait en déduire que le
domaine pour imprévision est restreint. La haute cour pourrait estimer que compte tenu de la
proximité de la thééorie de l’imprévision et de la force majeure il conveint d’interpréter 1195 au
regard de l’article 1218 et finalement de retenir dans les deux cas une changement raisonnablement
imprévisible de circonstances. Et donc la théorie de l’imprévision retrouverait un vrai domaine pour
l’instant pas de réponse.

- Il faut que le changeent de circonstance ait pour effet de rendre l’exécution du contrat
excessivement onéreuse pour une des parties le texte est plus précis le changement de circonstance
ne doit pas simplement rendre l’exécution du contrat plus cher il faut un excès même si le
changement de circonstance rend l’exécution du contrat très onéreuse il faut une gravité.

- Il faut qu’aucune des parties n’ait acceppté d’aassumer les risque de ce chagnement de
circonstance en effet les parties peuvent parfaitement convenir d’écarter toutes révision du contrat
pour imprévision ce serait ce qu’on appelle une clause d’acceptation des risques et bien souvent les
contrats d’affaires comportent ceux ci.

Si les trois codnitions sont réunis la révision peut ‘appliquer dans le cadre 1195 cc mais cela dit ce
régime repose sur deux étapes :

- La partie victime de l’imprévision peut demander à son co contractant de renégocier les conditions
du contrat. Cette demande n’emporte pas suspension du contrat afin déviter toute contestation
dilatoire
Si les négociations aboutissent on s’arrête là le contrat se poursuit selon les nouvelles modalités.
En revanhce dans le cas contraire on passe à la deuxième étape :

- Il faut distinguer deux situations :

→ le refus de négocier ou de l’échec des négociations, dans ce cas les parties peuvent convenir du
principe et des modalités de la résolution du contrat. Mais les parties peuvent aussi décider d’un
commun accord non pas de mettre fin au contrat mais de saisir le juge pour qu’il procède à son
adaptation.

→ Les parties n’arrivent pas à un accord dans un délais raisonnable si les parties n’arrivent pas à un
accord dans un tel délais l’une des parties peut après un délais raisonnable saisir le juge afin qu’il
fixe lesnouvelles conditions du contrat ou qu’il y mette fin. Le texte de l’article 1195 confère au
juge le pouvoir de mettre fin au contrat ou de le réviser à partir de la demande d’une seule des
parties.

Clause hardship = clause d’imprévisions


1195 → bouée de sauvetage pour éviter Crapone.

2) Sur la révision du contrat : révision judiciaire des clauses pénales


Clause pénale → clause par laquelle les parties évoluent forfetairement et à l’avance l’indemnité à
laquelle donnera lieu l’inexécution de l’obligation contracté (déf JP)
la clause pénale est donc un forfait sanctionnant l’inexécution d’une obligation contractuelle.
Forfait peut être supérieur au montant du préjudice réel mais également peut il être inférieur. Dans
cette dernière hypothèse la clause pénale peut se reprocher d’une clause limitative de responsabilité
dans la mesure ou la clause va limiter le montant des indemnisations.
Mais faut pas confondre clause pénale (un forfait d’indemnisation) et clause limitative de
responsabilité (plafond de réalisation)

Le montant des dommages intérêt est déterminé forfetairement et peut être disproportionné par
rapport au préjudice subis. Ex Contrat crédit bail il était prévu que le défaut de paiement d’un seul
loyer entrainer le versement de la totalité ou la quasi totalité des loyers encore due (à échoire)
Ces clauses pénales ont suscité des difficulté car elles apparaissent excessivement disproportionné
comparé au préjudice réel. Le législateur est intervenu Loi 9 Juillet 1975 → pouvoir de révision
judiciaire à la baisse ou à la hausse de la clause pénale si elle est manifestement dérisoire ou
excessive. (une clause pénale est plus souvent excessive)
Une fois que le juge a établi le caractère de la clause il peut en réviser le montant et le juge va
corriger les excès de la clause. Limiter ou augmenter. Article 1231-5 cc

Section 2 / la portée de la force obligatoire du contrat

1199 cc → le contrat ne crée d’obligations qu’entre les parties principe ici d’effet relatif du contrat
en conséquence les tiers ne peuvent ni demander exécution du contrat ni se voir contraints de
l’exécuter. Il serait illusoire de percevoir le contrat comme totalement isolé des tiers.

Art 1200 dispose que les tiers doivent respecter la situation juridique crée par le contrat. Et les tiers
peuvent aussi se prévaloir du contrat pour apporter la preuve d’un fait. Cet article présente le
principe d’opposabilité du contrat.

I/ Le principe de l’effet relatif du contrat

le principe de l’effet relatif signifie que le contrat ne saurait faire naitre un droit au profit ou à
l’encontre d’un tiers seules les personnes qui ont conclu le contrat sont tenues par le contrat et sont
obligées d’exécuter etc.. (force obligatoire ici du contrat)

Certains tiers peuvent invoquer le contrat à leur profit ou le contester : 3 mécanismes

A) La situation des tiers bénéficiaires d’une stipulation pour autrui

L’effet relatif des contrats implique que l’on ne peut ni engager autrui ni même acquérir un droit
pour autrui sans que ce dernier ait manifester sa volonté en ce sens. Règle de l’article 1203 Cc
« on ne peut s’engager en son propre nom que pour soi même »

Par exception certaines stipulations pour autrui sont admises par l’article 1205 du cc la stipulation
pour autrui permet d’étendre l’effet du contrat au bénéfice d’un tiers

La stipulation pour autrui repose sur la stipulation à trois personnes : le stipulant demandant au
promettant de s’engager envers un tiers (tiers bénéficiaire) relation contractuelle entre stipulant et
promettant. Ex assurance en cas de décès. L’assurance vie est une stipulation pour autrui.

La stipulation pour autrui est subordonnée à certaines conditions :


- La stipulation résulte en principe d’une clause expresse du contrat mais par le passé la JP a pu
dans certains cas admettre à titre exceptionnel des stipulations pour autrui tacites (en rechernchant
la volonté des parties)
- La stipulation est par principe faite au profit d’un tiers en ce sens la stipulation pour autrui ne peut
faire naître qu’un droit de créance au profit du tiers en revanche la stipulation pour autrui ne peut
pas le rendre débiteur à l’égard du promettant. La JP a porté un tempérament puisque par le passé la
Ccass a admis 1ère ch civ 21 Nov 1978 et 1ère ch civ 8 Déc 1987 que la stipulation pour autrui
pouvait s’accompagner de chrage accessoire pour les bénéficiaires. Ces obligations accessoires ne
peuvent engager le tiers bénéficiaire qu’à partir du moment où il les a acceptés. Cette solution est
confortée par art 1205 cc.
- On se demande si cette stipulation devait être faite au profit d’une personne déterminée la JP a
répondu : l’indication du tiers bénéficiaire n’est pas une condition de validité, le tiers bénéficiaire
peut être déterminé ou déterminable. Ex Assurance en cas de décès consenti au profit d’un enfant à
naître. Si les bénéficiaires ne sont ni déterminés ni déterminable selon l’article 1203 on est sensé
stipuler pour soi même et ses héritiers. Donc effet relatif à nouveau.

Les effets de la stipulation pour autrui :

- Relation stipulant promettant ⇒ liées elles par le contrat initial les effets du contrat initial
s’applique entre les deux parties et si l’une n’exécute pas ses obligation logiquement l’autre pourra
lui contraindre. Conséquence importante le stipulant va pouvoir exiger du promettant qu’il respecte
son engagement à l’égard du tiers bénéficiaire.
- Relation promettant tiers bénéficiaire ⇒ le tiers bénéficiaire est l’ayant cause du promettant. Ç
veut dire qu’il acquère ses droits directement du promettant sans que ce droit ne soit passé par le
patrimoine du stipulant. Donc conséquence le tiers n’est pas en concurrence avec d’éventuels
créanciers du stipulant. Le tiers bénéficiaire peut agir en exécution forcée ou en responsabilité
contractuelle en cas d’inexécution mais pas de résiliation du contrat car il est tiers.
(bcp de difficulté au point de vue fiscal car ce type de contrat d’assurance vie font que le tiers bénéf
est ayant cause de l’assureur. Ce droit n’est jamais passé par le patrimoine du stipulant et échappait
à l’impôt sur les successions. Le législateur a modifié cela ojd on plafonne les frais de succession.)
- Relation stipulant tiers bénéficiaire ⇒ le tiers peut toujours refuser le bénéfice de la stipulation fait
à son profit et temps que le bénéficiaire n’a pas accepté le stipulant peut la révoquer. Toutefois
lorsque la révocation provient des héritiers du stipulant le législateur a posé une condition
supplémentaire les héritiers ne peuvent y procéder qu’après trois mois à compter du jour où ils ont
mis le bénéficiaire en demeure de l’accepter. La faculté de révocation est donc paralysée dans ce
délais de 3 mois. Et lorsque le bénéficiaire a accepté la stipulation celle ci a un effet rétroactif et
aucune révocation n’est possible.

B) Situation des tiers créanciers invoquer l’action oblique et paulienne

Les créanciers d’une personne sont tiers à un contrat que cette personne a conclu avec autrui. Mais
parfois le créancier peut s’imiser dans la relation contractuelle soit par l’action oblique soit par la
paulienne

1. Action oblique art 1341-1 cc

L’action oblique est l’action exercée par un créancier à l’encontre d’un débiteur de son propre
débiteur lorsque ce dernier l’oblige à le faire. Action que va exercer ci le créacier contre autrui et
pas son débiteur. On agit à la place de son débiteur négligent. On renfloue son patrimoine.
Quelles sont les conditions ?
Le créancier doit établir la carence de son débiteur et il n’est pas nécessaire que le créancier
démontre une faute intentionnelle ou une faute grave de son débiteur il suffit d’établir la carence du
débiteur.
Ensuite cette action concerne des droits de nature patrimoniale elle ne concerne pas les droits et
actions exclusivement attachées à la personne du débiteur. (reconnaissance de l’existence d’un
contrat de travail)
Enfin la créance du créancier doit présenter les caractéristiques suivantes : certaines (doit exister)
doit être liquide (chiffrée) et exigible. Le créancier action pub n’exerce pas une action qui lui est
propre il exerce l’action de son propre débiteur à la place de celui ci c pour ça on dit oblique.

Donc le défendeur pourra opposer toutes les exceptions qu’il aurait pu opposer à son propre
créancier. Enfin et surtout le bénéfice de l’action réintègre le patrimoine du débiteur défaillant et ne
profite donc qu’indirectement au créancier qui a exercé l’action oblique et celui ci va se retrouver
en concurrence avec les autres créanciers.

2. Action Paulienne

1341-2 du code civil. l’action oblique pprotège le créancier contre la négligence de son débiteur.
L’action paulienne protège le créancier contre la fraude de son débiteur. En ce sens il est possible
que le débiteur cherche à soustraire au poursuite de son créancier des biens de valeurs compirs dans
son patrimoine et pour cela il peut liquider ses biens ou le débiteur va céder ses biens au profit d’un
tiers. L’action Paulienne va permettre au créancier victime d’un tel comportement frauduleux à son
égard de rendre inopposable l’acte effectué en fraude à ces droits. En ce sens par exemple la cession
frauduleuse demeure valable mais la cession frauduleuse sera inopposable au crancier du débiteur
donc le créancier pourra saisir le bine objet de la cession frauduleuse.

C) Situation des tiers dans les chaînes de contrats (les contractants extrêmes)

Il s’agit ici d’envisager les groupes de contrats çàd contrats liés entre eux soit parce qu’ils portent
sur le même objet soit parce qu’ils concourrent à un même but. Ex la vente d’un bien par le
fabriquant - grossiste qui revend ce bien une fois et puis au consommateur.
Contrat sur le même but ⇒ contrat de construction ex maison à construire on fait appel à un sous
traitant ensuite.

La question : Quel lien se noue entre les co contractants extrêmes ? Fabricant et consommateur ?

Sont ils des tiers les uns par rapports aux autres ou sont ils des parties ?

De la réponse à cette question dépend la nature de la responsabilité entre co contractants extrêmes.


S’ils sont cosnidérés comme des tiers la responsabilité sera de nature délictuelle et il faudra apporter
la preuve d’une faute (1240cc) en revanche s’ils sont qualifiés de parties la responsabilité sera de
nature contractuelle et la victime pourra éventuellement bénéficier d’une obligation de résultat et
n’en aura pas à apporter la preuve d’une faute mais contre partie la victime pourrait se voir imposer
une clause limitative de resposnablité sont importante en matière contractuelle et sont nulle en
matière délictuelle

La réforme ne vient pas donner de précision alors on suit la JP.

1. Le domaine des actions directes contractuelles


la JP a suivi plusieurs étapes dans la matière car au début JP favorable à l’extanction directe à tous
les groupes de contrats puis plus restrictives limitant les actions contractuelles à certains groupes
seulement.

a) Le flux l’extenction de l’action directe à tous les grp de contrat

D’abord on parle de chaîne homogène de contrat translatif de propriété. La situation est la suivante :
ici deux contrats de vente ont été conclus. Premier entre le vendeur et l’acqéreur et le second portant
sur le contrat de vente entre l’acqéreur et le sous acqéreur
Quelle est la nature de l’action du sous aquéreur contre le vendeur initial.

Initialement le sous acqéreur avait une option entre l’action contractuelle et délictuelle (fallait
choisir la plus favorable) cette solution heurtait le principe de non option non cumul des resp
contractuelle et délictuelle. La Ccass 1ère ch civ 9 Oct 1979 on abandonne la théorie initiale on
affirme que l’aaction directe du sous quéreur contre le vendeur initial est nécessairement
contractuelle. On a tenté de justifier par différentes théories on peut alors justifier : l’aaction en
garantie de nature contractuelle est transmise avec la chose, l’action en nature contractuelle serait
attachée à la chose eet donc transmise avec la chose en temps qu’accesosire Propter rem.

Deuxème étape : chaîne hétérogène du contrat : contrat translatif de propriété et un contrat


d’entreprise. Concrètement situation : Fabriquant de matérieuax vendant ceux ci à un entrepreuneur
et celui ci est chargé de construire un ouvrage pour un particulier appelé maitre d’ouvrage

Quelle est la nature de l’action du maître de l’ouvrage contre le producteur de matériaux ?

Après des hésitations JP l’ass Plén Arrêt 7 Février 1986 → Ccass affirme que l’action directe est de
nature contractuelle. Pour celle ci « le maître de l’ouvrage comme le sous aquéreur jouit de tous les
droits et actions attachées à la chose qui appartenait àà son auteur. Il dispose à ces effets d’une
action contractuelle directe fondée sur la non conformité de la chose livrée »

Troisième étape chaîne homogène de contrat non translatif de propriété : succession ici de contrat
d’entreprise en ce sens le maître d’ouvrage s’est adressé à un autre entrepreuner et ce dernnier s’est
adressé à un sou traitant pour réaliser certains lots par ex.
quelle est la nature de l’action maitre d’ouvrage vers le sous traitant sans contrat translatif de
proprio. 1Ch cv 8 Mars 1988 action de nature contractuelle ici. Mais dans le m^me temps la 3ème
ch civ retenait une responsabilité délictuelle.

b) le reflux la limitation de l’action directe à certaines chaîne de contrats

Ass plén 12 Juillet 1991 arrêt Besse on tranche l’opposition de la 1ère ch et la Troisième a propos
de la Troisième figure. Cession contrat d’entreprise.
Ass plén prend position en faveur de la position de la 3ème ch civ en ce sens l’action en resp du
maitre de l’ouvrage contre le sous traitant est une action de nature délictuelle.
Cet arrêt marque la volonté de la Haute cour de retenir à une interprétation plus strict du principe
d’effet relatif du contrat : attendu de principe et visa = effet relatif avec ancien article 1165cc.

La solution de 1991 → ne remet que la troisième figure chaîne homo + hétéro = resp contractuelle

2. Clause limitatives de resp et action directe contractuelle


Effet d’une clause limitative de resp présente dans la chaîne de contrat. Deux règles peuvent être
envisagée :

Pour faire simple tout d’abord on a une chaîne de contrat translative de propriété
Il faut envisager qu’une clause limitative de resp a été conclue au profit du vendeur initial à l’égard
de l’aquereur initial. (clause limitative dans le premier contrat)
Règle la clause limitative est opposable au premier acquéreur dans la mesure où l’action
contractulle est transmise aux difféérents acquéreur la clause du dernier acquéreur est de nature
contractuelle et dès lors la clause limitative lui serait opposable. Le débiteur est tenu dans les termes
du contrat non seulement vis à vis de son so contracnat directe mais aussi vis à vis de ceux quiont
reçu la chose

Chaîne homogène de contrat translatif de propriété faut imaginer ici une clause limitative de resp
uniquement dans les relation entre acquéreur 2 et 3. Alors si 3 exerce une action contre l’acquéreur
initial alors ici on ne peut se prévaloir de la clause limitative de resp. Ccass 3ème ch civ 16 Nov
2005 on décide en substance que le vendeur initial ne peut être tenu à moins que ce qui est prévu
dans le contrat initial.

II/ L’opposabilité du contrat

Le principe de l’effet relatif du contrat signifie donc que les tiers ne peuvent par principe ni devenir
créancier ni devenir débiteur du contrat mais ne faut pas en déduire que le contrat n’a aucun effet à
leur égard le contrat doit revêtir une certaine efficacité et être opposable aux tiers c pour ça que
l’opposabilité du contrat est le complémtne nécessaire de la force obligatoire du conterat.

A) Opposabilité du contrat aux tiers par les parties

Idée simple ici si les parties ne sont pas liées par le contrat elles ne doivent pas entraver l’exécution
du contrat et le contrat est opposable erga omnes à tous et doit être repscté par tous. Cette idée Art
1200 al 1er dispoasant que les tiers doivent respecter la situation jurdiique crée par le contrat.

Le tiers qui aide en connaissance de cause un débiteur à ne pas exécuter son obligation tiers
complice finalement engage sa responsabilité délictuelle à l’égard du créancier sur le fondement
1240 il faut une faute de sa part avec un liens de causalité du préjudice.

Ex la violation de l’obligation de non concurrence une société a conclu une clause de non
concurrence avec un des ses salarié qui a mis fin à son contrat de W le salarié quitte l’entrepirse et
est tenu par la clause de non concurrence. L’ancien salarié est néanmoins embauché par un
concurrent parfaitement informé de l’existence de cette clause concurrent complice ici. Il engage
dès lors sa resp délictuelle. : Cass. civ. 1re, 17 oct. 2000, n° 97-22.498, Bull. civ. I, n° 24

B) Opposabilité aux parties par les tiers

Il faut envisager la situation inverse les tiers invoquent le contrat à l’encontre d’une des parties.

L’article 1200 prévoit dans son al 2 que les tiers peuvent se prévaloir du contrat notamment pourra
apporter la preuve d’un fait consacre donc le principe de l’opposabilité du contrat par les tiers. Les
tiers peuvent puiser dans le contrat des éléments d’infos qui leur sont utiles pour établir une
situation juridique. Cet article 1200 ne donne pas une réponse précise à la situation où les tiers sont
victimes d’une inexécution du contrat
ex une personne subit un grave dommage à la suite de l’exécution d’un contrat de transport. La
victime directe peut rechercher la resp du transporteur pour manquement à son obligation de
sécurité. Mais les membres de la famille de la victime directe sont victimes par ricochet d’un
préjudice de nature économique et ou moral. Qst : les membres de la famille de la victime directe
peuvent elles directement invoquer le manquement contractuel du transporteur comme constitutif
d’une faute de nature à engager la responsabilité délictuelle du transporteur à leur égard ou au
contraire faut il retenir qu’en raison de l’effet relatif du contrat l’inexécution du contrat ne pourrait
être invoquée que par le co contractant lui même.

La JP a été incertaine. Ccass affirmait qu’un tiers au contrat pouvait se prévaloir d’un manquement
contractuel pour engager la resp délictuelle d’une des parties au contrat à la condition que ce
manquement contractuel constitue à son égard « une faute délictuelle envisagée en elle même
indépendamment de tout point de vu contractuelle. » En clair le tiers victime ne pouvait pas
invoquer directement l’inexécution du contrat il fallait qu’il prouve une faute détachable du contrat
çàd qu’il prouve qu’en inexécutant le contrat le contractant avait dans le même temps violé une
règle de portée générale et donc commis une faute délictuelle au sens de l’article 1382 et 1240.

Ch comm affiramit cette Jp 8 Oct 2002 5 avril 2005

Dans le même temps la première ch civile à commencé à assouplir sa JP en 1990


ex 1ère ch civ 13 Février 2001 Ccass dit que les tiers à un contrat sont fondés à invoquer tout
manquement du débiteur contractuel lorsque ce manquement leur a causé un dommage sans avoir à
rapporter d’autre preuve. Le tiers d’un contrat peut se prévaloir directement.

L’alternative était celle de passer par la chambre civile et les conséquences sont lourdes au niveau
notamment de la charge de la preuve.

Résumé : si on exclu l’assimilation des fautes contractuelle et délictuelle il faut pour le tiers prouver
une faute détachable çàd une faut délictuelle. Charge de la preuve alourdie ici.

Ou sinon on admet l’assimilation des fautes contractuelles et délictuelles la faute délictuelle résulte
de l’inexécution du contrat et en cas d’obligation de résultat le tiers victime n’ a pas besoin de
rapporter la preuve d’une faute. Manquement d’obligation de résultat suffit.

Ass plén Miro Boot shop 6 Oct 2006 On prend la position favorable aux victimes et donc des ch
civ. Elle affirme « le tiers à un contrat peut invoquer sur le fodnement de la resp délictuelle un
fondement contractuel dès lors que ce fondement lui a causé un dommage ».

Depuis y a eu la réforme Art 1200 cc ne remet pas en cause la solution mais ccette jp a été critiquée
puisque elle met à mal l’effet relatif du contrat le tiers pourrait invoquer directement l’inexécution
du contrat. Quand bien même elle ne fait pas partie au contrat. C’est pour cela que certaines
décisions se sont opposée 18 Mai 2017 la 3ème ch civ a affirmé quand même que le seul
manquement à une obligation contractuelle de livrer un truc conforme ne consittue pas un
manquement au contrat. Enft le résultat ne peut pas constituer une faut délictuelle alors que ce n’est
pas une faute contractuelle. C’est curieux. Résistance

L’assemblée plénière doit donc se prononcer sucrerie bois rouge 13 Janvier 2020 et là on confirme
la solution de 2006. Dcp la Ccass devait davantage expliquer que sa solution est justifiée par la
volonté de ne pas entraver l’indemnisation du dommage subis par le tiers victime causé par un
manquement contractuel. Solution ici curieuse
Il faut noter que le projet de réforme de la resp civile envisage de revenir sur cette solution en
exigeant la preuve d’une faute délictuelle autrement dit la seule preuve de l’inexécution du contrat
serait insuffisante. Faut unee faute détachable

Chapitre 2 : L’inexécution du contrat

L’inexécution du contrat est bcp plus encadrée par le législateur. Il ressort de l’article 1217 cc que le
créancier d’une obligation d’exécuter dispose de 5 Voies de droit :

- L’exception d’inexécution
- Réduction du prix (ordonnance de 2016)
- Exécution forcée en nature du contrat
- La résolution du contrat
- la responsabilité contractuelle

Il faut noter que le jeu de ces sanctions peut être maénagé par un cas de force majeur conformément
à l’article 1218 cc : définissant aisni la force majeure en matière contractuelle et en précise les
effets.

Ainsi force majeure → lorsqu’un évènement échappant au contrôle du débiteur qui ne pouvait être
raisonnablement prévu lors de la conclusion du contrat et dont les effets ne peuvent être évitées par
des mesures appropriées empêche l’exécution de son obligation par le débiteur. On retrouve ici les 3
caraactères de la force majeur : évènement extérieur à la volonté du débiteur un évènement
imprévisible lors de la formation du contrat et un évènement irrésisitible (on ne peut l’éviter par des
mesures appropriée)

Quelles sont les effets de la orce majeure ? Si l’emp^chement est temporaire l’obligation
d’exécution est suspendue à moins que le retard qui en résulterait ne justifie la résolution du contrat
si l’empêchement du débiteur est définitif le contrat est résolu de plein droit et les parties sont
libérée de leurs obligations.

Section 1/ L’exception d’inexécution

Prévue à l’article 1219 cc.


Cet article consacre l’exception d’inexécution l’article 1220 innove en permettant aux créanciers de
mettre en œuvre cette sanction de manière anticipée çàd avant même que l’inexécution soit établie.
Quelque soit sa forme, l’exception d’inexécution reste une sanction frustre car elle permet à un
contractent de refuser d’exécuter son obligation si son co contractant n’exécute pas la sienne ou
risque de ne pas le faire. Ça serait une justice privée.

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