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Droit des contrat- Introduction

I- PRÉALABLE : DROIT DES CONTRATS ET DROIT DES OBLIGATIONS


Section 1 : Notion de l’obligation
Le droit des contrat est presenté comme un cours de droit des obligations et plus specifiquement comme
une source d’obligation (d’où vient l’obligation qui pèse sur moi ?).
1. Définitions de l’obligation
A. Definition dans son Sens courant
Dans le language courant l’obligation désigne tout ce qu’on doit faire dans la vie sociale. Ex : payer
les frais de scolarité, obligation de rouler à droite en France, obligation de payer des frais en cas de
decouvert). Dans ce sens le terme d’obligation peut etre associé par un devoir imposer par le droit, la
moral, les religions ou les conventions sociales.

B. Définition dans son Sens juridique


Juridiquement le terme obligations : Est un lien de droit par lequel une personne « le créancier » peut eiger
d’une autre « le debiteur » une prestation ou une abstention.

2. Les éléments de la definition juridique de l’obligation


A. Le lien de droit entre un créancier et un débiteur
L’obligation civil est une relation entre 2 personne, un lien de droit, ou un rapport de droitcar c’est reconnu
par le droit. Le creancier detient une créance sur son debiteur et le débiteur a une dette envers son
creancier. C’est un lien dit personnel. On oppose generalement le lien dit personnel au lien de droit dit
réel.
Le lien réel est le lien qui existe entre une personne et une chose. Le lien personnel renvoie au Droit
qu’une personne à sur une autre.

B. Un lien de droit ayant pour objet une prestation ou une absention

Art. 1163 C. civ. « l’obligation a pour objet une prestation ».L’objet de l’obligation consiste à accomplir un
fait c’est-à-dire une action, un service, un travail, payer une somme d’argent.

L’obligation peut également avoir pour objet une prestation qui consiste en réalité en une abstention,
c’est-à-dire ne pas faire quelque chose : obligation de ne pas construire sur un terrain, obligation de pas
travailler chez une entreprise en concurrente par exemple. Tout ce qui ne consiste pas en une obligation
pecuniere est dite une obligation en nature.

C. Un lien de droit contraignant


L’obligation permet au créancier d’exercer une contrainte sur le débiteur qui ne s’exécuterait pas
spontanément. C’est dire en d’autres termes que l’obligation civile implique une sanction juridique. Une
obligation civil C’est en principe assortit d’une sanction

Mais par exception il est une obligation qui ne peut pas etre contrainte (forcer), existe des obligation sans
sanction. On appelle ca des obligations naturelle. Ex : secours et assistance entre frere et sœur. ; cette
obligaation entre frere et sœur correspond + a un devoir moral ou de conscience. Il y a obligation naturelle
chaque fois qu’une personne effectue un devoir moral a haute consicience sans y etre juridiquement tenue
un devoir moral ou de conscience.

Prevue par l’Art. 1100, al. 2 C. civ : « Les obligations peuvent naître de l’exécution volontaire ou de la
promesse d’exécution d’un devoir de conscience envers autrui ».
Est-ce que lobligation naturelle peut se transformer en obligation civile (qui peut faire lobjet dune
execution forcer? Ex : la loi nimpose pas un devoir dassistabce pr les frere et sœur. Mais si vous vous
engager d’executer un devoir d’assistance alors l’obligation deviens obligation.

Art. 1302, al. 2, du Code civil : « La restitution n’est pas admise à l’égard des obligations naturelle qui ont
été volontairement acquittées ».  si vous avez payer une dette a votre sœur ; la dette ne peut pas etre
rembourser

Section 2 : les sources des obligations


1. Les actes juridiques
A. Les actes juridiques conventionnels
Si la source de lobligation est volontaire c’est qu’elle prend sa source dans un acte juridique
Le contrat est la source principale de nos obligation.

Les actes juridiques conventionnels sont parfois appelés actes bilatéraux (par opposition aux actes
unilatéraux) car deux ou plusieurs volontés se manifestent. L'article 1101 du Code civil définit plus
précisément le contrat comme « un accord de volontés entre deux ou plusieurs personnes destiné à créer,
modifier, transmettre ou éteindre des obligations ».

B. Les actes juridiques unilatéraux


L’acte juridique unilatéral est un acte par lequel une seule personne prétend, par sa seule volonté,
produire des effets juridiques.

Les actes unilatéraux produisent des effets autres que celui de créer des obligation :
 Ils ont pour effet de transmettre un droit : par exemple le testament qui permet de transmettre la
propriété des biens
 Ils ont pour effet de renoncer à un droit : par exemple quand on renonce à une succession (acte est
abdicatif)
 Ils ont pour effet de déclarer quelque chose, c'est-à-dire la reconnaissance d'une situation juridique
existante : par exemple la reconnaissance d'enfant à la mairie (acte est déclaratif).
 Ils peuvent mettre fin à un contrat : c’est l’hypothèse de la résiliation des contrats à exécution
successive (c’est-à-dire qui durent dans le temps) : par exemple la résiliation d’un forfait
téléphonique se fait au moyen d’un acte unilatéral

Régime des actes unilatéraux : l'article 1100-1 du Code civil dispose que tous les actes juridiques «
obéissent, en tant que de raison, pour leur validité et leurs effets, aux règles qui gouvernent les contrats».

Est-ce que je peux me rendre debiteur a legard de qlq dautre a ma seule volonté  ? Engagement unilateral
(promesse de recompense.

§2. Les faits juridiques


Art. 1100-2 du Code civil : « les faits juridiques sont des agissements ou des évènements auxquels la loi attache des
effets de droit. Les obligations qui naissent d’un fait juridique sont régies, selon le cas par le sous-titre relatif à la
responsabilité extracontractuelle ou le sous-titre relatif aux autres sources d’obligations ».
Contrairement aux actes juridiques les faits juridiques sont une source non volontaire d’obligation . Le fait juridique
peut être un agissement intentionnel ou non . Ce sont bien les obligations auxquelles le fait donne naissance qui ne
sont pas recherchés .
A la diff du contrat ou on veut les conséquences .
comment ca se fait que je vais devenir créancier ou débite car la loi attache a ses faits juridiques des conséquences )
La loi réglemente 2 grandes catégories de faits :
• entraînant ou causant un dommage ( délit ou quasi délit)
• Provoquant un enrichissement injustifié , ils vont obliger lz personne a restituer ce qu’elle ne devait pas avoir
( quasi contrat )

A. Les délits ou quasi-délits entraînant une obligation de réparer


Un delit ne doit pas être confondu avec un délit pénale . Le délit civil ne correspond pas a un délit pénale , la sanction
n’est pas la même .Il peut arriver que l’on sanctionne un même agissement sur le plan civile et le plan pénal . Il faut
comprendre qu’en matière pénale on punit celui sui s’est rendu coupable . En matière civile on ne cherche pas a punit
l’auteur du délit on chercher a indemniser la victime .
Quand on dit délit ou c-quasi délit ( c’est délit quand c’est intentionnel et quasi délit quand c’est pas intentionnel )

Les faits pouvant faire naître une obligation de réparer : délits ou quasi-délits civils. Pour que naisse l’obligation de
réparer de l’auteur du dommage, il faut remplir un certain nombre de conditions :
• le préjudice doit être considéré comme réparable par le droit
• le préjudice doit avoir été causé par la personne à qui on demande réparation (Il faut qu’il y est un lien entre le fait
et le dommage)
• le fait qui a été à l'origine de ce préjudice soit considéré par le droit comme de nature à entraîner sa responsabilité.
Si les 3 sont réunis ( conditionnas de mise en oeuvre de la responsabilité extra contractuelle ) l’auteur responsable sera
tenue de réparer

B. Les quasi-contrats entraînant une obligation de restituer L’hypothèse des quasi correspond lorsque l’activité d’une
personne profite à une autre sans raison légitime en créant un déséquilibre injustifié entre le patrimoine de ces
personnes . Pour être des contrats , ils leurs manque l’accord de volonté .
—> Art. 1300 du Code civil : « des faits purement volontaires dont il résulte un engagement de celui qui en profite
sans y avoir droit, et parfois un engagement de leur auteur envers autrui » Le même article donne une liste de 3 quasi-
contrats : - la gestion d'affaires : cas où une personne a rendu service à une autre sans en avoir été contractuellement
chargée
- le paiement de l'indu : cas où une personne a payé une somme qui n’était pas due
• l’enrichissement injustifié : cas où une personne s’enrichie injustement et donc qu’une autre s’est appauvrie tout
aussi injustement.
pOur compenser les déséquilibres celui qui en a profiter pourrait être contrait a nous restituer une somme d’argent .
L’obligation a 3 sources possibles ; la loi , le fait et l’acte juridiques .

II. UNE SOURCE D’OBLIGATIONS EN PARTICULIER: LE CONTRAT


Section 1. Notion de contrat
§1. Définition

Art. 1101 C. Civ. : « est un accord de volontés entre deux ou plusieurs personnes destiné à créer, modifier,
transmettre ou éteindre des obligations ». Cette définition est nouvelle. Elle est issue de l’ordonnance n° 2016-131 du
10 février 2016 portant réforme du droit des contrats, du régime général et de la preuve des obligations. Cette
ordonnance a été ratifiée par la loi n° 2018-287 du 20 avril 2018.

A. Un accord de volontés en deux ou plusieurs personnes


L’accord de volonté est le critère essentiel du contrat . Il faut que la volonté de 2 personne minimum se soit
rencontré .
Art. 1113 al. 1 C. civ. : « le contrat est formé par la rencontre d’une offre et d’une acception par lesquelles les parties
manifestent leur volonté de s’engager ».
Art. 1113 al. 2 C. civ. : « Cette volonté peut résulté d’une déclaration ou d’un comportement non équivoque de son
auteur ».
Le contrat au sens juridique ne correspond pas a l’exigence d’un écrit .

B. Un accord destiné à créer, modifier, transmettre ou éteindre des obligations


Il génère des effets obligationnels. Le contrat est destiné à :
• créer un lien de droit, c’est-à-dire une relation juridique entre un créancier et un débiteur par lequel etc.
• modifier une relation juridique entre un créancier et un débiteur
• transmettre un lien
• éteindre un lien

§2. Le contrat et les notions voisines A. Les actes unilatéraux V. ce qui a été vu précédemment
B. Les actes de courtoisies, de complaisance et les engagements d’honneur Ce sont des accord d’un titre mondains.
Les promesses politiques .
Pratique fréquente de l’engament sur l’honneur
Les actes courtoisie sont en qlq sorte des accord dans un cadre. Il nous oblige de suivre les règle
de politesse. Il y a les engagement d'honneur, cette pratique est très fréquente ex : on nous
demandera peut être bientôt de faire un document en s'engagent sur l'honneur d'avoir bien validé
l'année. Tout dépend des circonstance qu'on ft ces engagement.

Section 2. Classifications des contrats


Le Code civil organise une typologie des contrats qui est nettement plus complète depuis la réforme de 2016. Il ne
sera pas question d’étudier dans le détail toutes les classifications. On se bornera à évoquer les plus significatives
selon qu’elles sont fondées sur l’économie du contrat (§1), ou sur la désignation d’un corps de règles applicables (§2)
ou encore selon un mode de formation du contrat (§3).
NB : vous devez impérativement aller lire les définitions des différents contrats dans le Code civil.

§1. Classifications fondées sur l’économie du contrat


Selon cette classification, on distingue différents contrats :
A. Contrats synallagmatiques et unilatéraux

Contrat synallagmatique (art. 1106, al. 1er) : il s’agit de tout contrat qui contient un engagement réciproque de
chaque contractant. Les contrats synallagmatiques sont les plus nombreux.Contrat unilatéral (art. 1106, al. 2) : le
contrat est unilatéral lorsqu’une ou plusieurs personnes s’obligent envers une ou plusieurs autres sans qu’il y ait
d’engagement réciproque de celles-ci. Remarque : le contrat unilatéral est à distinguer soigneusement de l’acte
unilatéral : dans le contrat unilatéral, une seule personne est obligée, mais un accord de volontés est nécessaire. Dans
l’acte unilatéral, une seule personne s’engage et son obligation naît de sa seule volonté.

B. Contrats commutatifs et aléatoires


Contrat commutatif (art. 1108, al. 1er) : chaque partie s’engage à procurer à l’autre un avantage qui est regardé
comme l’équivalent de celui qu’elle reçoit (par ex. la vente, l’échange). L’étendue de la prestation est connue dès la
formation du contrat. En revanche, le contrat est aléatoire (art. 1108, al. 2) lorsque les parties acceptent de faire
dépendre les effets du contrat, quant aux avantages et aux pertes qui en résulteront, d’un événement incertain. Ainsi
contrairement au contrat commutatif, le contrat aléatoire ne met pas les parties en mesure d’évaluer le bénéfice ou les
pertes qui résulteront du contrat. Par ex. : le contrat d’assurance (vous payez chaque mois un montant sans savoir si un
jour l’assureur vous versera une quelconque indemnité puisque cela dépend de la survenance d’un sinistre : vol,
incendie, etc.). C’est aussi l’exemple de la vente en viager, c’est-à-dire la vente d’un immeuble en contrepartie d’une
rente viagère (le montant total de la rente que l’acquéreur doit payer va dépendre de la durée de vie du vendeur).
C. Contrats à titre onéreux et à titre gratuit
Contrat à titre onéreux (art. 1107, al. 1er) : chaque partie reçoit de l’autre un avantage en contrepartie de celui
qu’elle procure. Le contrat à titre onéreux est généralement un contrat synallagmatique : par ex., le contrat de vente.
Contrat à titre gratuit ou de bienfaisance (art. 1107, al. 2) : une personne procure à une autre un avantage sans
attendre ni recevoir de contrepartie, parce qu’elle est animée d’une intention libérale, par ex., une donation
(transmission de la propriété d’un bien) ou un service gratuit. Ce contrat est souvent unilatéral (donation, prêt sans
intérêt), mais peut être synallagmatique (donation avec une charge que devra exécuter le bénéficiaire, par ex.,
entretenir un bien).

D. Contrats à exécution successive et instantanée


Contrat à exécution instantanée (art. 1111-1, al. 1er) : il s’agit de celui dont les obligations sont susceptibles d’être
exécutées (immédiatement, en un trait de temps ou plus tard) en une prestation unique, par ex., le contrat vente où le
prix payé et la chose est livrée à un unique instant. Mais cela ne signifie pas pour autant que le contrat à exécution
instantanée ne puisse pas s’inscrire dans une certaine durée : le trait de temps peut être plus ou moins long : par ex. le
contrat d’entreprise ou de transport.
Contrat à exécution successive (art. 1111-1 al. 2) : l’exécution du contrat s’échelonne dans le temps (pour une durée
déterminée ou indéterminée). Autrement dit, il s’agit du contrat dont les obligations d’au moins une partie s’exécutent
en plusieurs prestations échelonnées dans le temps par ex., le contrat de bail, le contrat de travail.
E. Contrat cadre et contrat d’application
Contrat cadre (art. 1111): il s’agit d’un accord par lequel les parties conviennent des caractéristiques générales de
leurs futures relations contractuelles. Les contrats d’application (art. 1111) précisent, quant à eux les modalités
d’exécution de ces relations contractuelles. Autrement dit, les contrats d’application sont conclus – en application – du
contrat cadre. Dans le contrat cadre on s’accorde sur les éléments généraux du contrat, les éléments précis (le prix
exact par exemple, la couleur d’un bien etc.) peuvent être inconnus et inscrits dans le contrat d’application.

§2. Classifications fondées sur un corps de règles applicables


A. Contrats nommés et innommés
Contrat nommé (art. 1105) : un contrat nommé est un contrat envisagé par la loi. Celle-ci définit son régime de
manière plus ou moins précise (ex., le contrat de vente dont la réglementation se trouve dans les art. 1582 à 1701 du
Code civil). Contrat innommé : un contrat est innommé en ce sens que la loi ne prévoit pas de réglementation qui lui
serait propre (contrat de déménagement, de publicité, de transmission d’un savoir- faire). Il est alors soumis au droit
commun des contrats.

B. Contrats civils ou administratifs


Les contrats civils sont ceux qui mettent en jeu les intérêts privés des particuliers. Par opposition, les contrats
administratifs mettent en jeu l’intérêt général et les deniers publics ; ils sont en principe conclus entre deux personnes
publiques ou une personne publique et une personne privée et contiennent parfois des clauses exorbitantes du droit
commun ou soumettent le contrat à un régime exorbitant du droit commun. Les marchés publics, la concession de
service public, sont des exemples de contrats administratifs courants.
C. Contrats internes et internationaux
Le contrat interne est celui qui ne contient aucun élément d’extranéité, c’est-à-dire aucun aspect international
susceptible de lui voir appliquer des règles de droit issues d’un autre système juridique que celui du droit français par
ex. À l’inverse, un contrat est international lorsqu’il entretient des liens avec plus d'un système juridique. Selon une
définition économique, « un contrat est international lorsqu'il met en jeu les intérêts du commerce international ».

§3. Classifications fondées sur le mode de formation des contrats


A. Contrats consensuels, solennels ou réels
Contrats solennels (art. 1109, al. 2) : les contrats solennels sont assujettis à des formes particulières, exigées à peine
de nullité (ex. le contrat d’hypothèque ou la donation, qui doivent être rédigés par acte notarié). (V. à cet égard le
cours de l’an dernier d’introduction au droit civil 2).Contrats consensuels (art. 1109, al. 1) : ils se forment par le seul
échange des consentements, par la seule rencontre des volontés. C’est le principe (ex., pour la vente, art. 1583).
Contrats réels (art. 1109, al. 3) : leur formation et leur validité supposent, outre l’accord de volontés, la remise de la
chose : par ex. le prêt. Comme le contrat n’est pas encore formé tant que la chose n’a pas été remise, la simple
promesse de la remettre ne lie pas son auteur.
B. Contrat intuitu personae ou non
Catégorie qui n’est pas expressément envisagée par le Code civil mais non moins importante. Un contrat intuitu
personae est un contrat conclu en considération de la personne du cocontractant. Certains contrats sont intuitu
personae par nature (certains contrats de prestation de service). D’autres contrats sont intuitu personae par la volonté
des parties qui ont attribué à la qualité du cocontractant une importance décisive. Le degré d’intuitu personae est plus
ou moins élevé : il peut porter sur telle personne (physique ou morale) déterminée ou sur toute personne disposant
d’une expérience ou d’une compétence particulière.
Ex : vous ne souhaitez vous faire couper les cheveux que par Cédric, « votre » coiffeur et pas un autre ; Vous
souhaitez que Me Dupont soit votre avocat et pas un autre ;Vous souhaitez faire appel à telle entreprise de rénovation
et pas une autre etc.
Contrats sans intuitu personae : la qualité du cocontractant importe peu (par ex., le contrat de vente, en principe).

C. Contrat d’adhésion ou de gré à gré


Contrat de gré à gré (art. 1110, al. 1er) : il s’agit de celui dont les stipulations sont négociables entre les parties. Par
ex. le contrat de mandat. Le contrat d’adhésion (art. 1110, al. 2) est celui qui, à l’inverse, « comporte un ensemble
de clauses non négociables, déterminées à l’avance par l’une des parties » ; l’autre partie ne fait qu’y adhérer, sans
négociation entre elles. Un ensemble de clauses contractuelles seront donc imposées à la partie qui adhère. De deux
choses l’une : soit elle les accepte et devient contractante ; soit elle les refuse et ne contracte pas.
Ex. les contrats de téléphonie mobile ou d'accès à internet etc.

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