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Chapitre 2 

: du travail marchandise aux doctrines de la rationalisation du


travail
I- Le travail- marchandise du 19e siecle
A- Le contexte : le travail au 19e siecle entre mythe et réalité
1) Le paupérisme

La liberté sans protection aboutit a la pire des servitude : celle du besoins (Castel). Au XIXe siecle, le salariat
se generalise, le travail devient formellement libre alors qu’avant la RF celui-ci était regler (voire forcer
pour les campagnes par ex). Le paradoxe que souligne cette phrase est qu’alors que la RF proclame la
liberté et légalite de tous on assiste a lemergence dinegalité sociale extreme ( espoir dune société +
egalitaire mais on voit lemergence de classes laborieuse (soit celle dans la misere la plus noir. On peut
imaginer que des pop rurales qui vivaient en autosubsistance se trouvent contrainte par la rationalisation
de lagriculture de migrer en ville ou elles se trouvent contrainte de vendre leur force de travail a des
capitalistes.

Dans les anciens regimes, les familles paysannes vivaint de ce qu elles produisaient. La nouveauté est de
vendre sa force de travail pr vivre. La classe ouvriere au XIX siecele connait une situation socio economique
catastrophique, un des temoignages les plus connus de cette situation sociale est lenquete menée par
Villermé (Tableau de l’état physique et moral des ouvriers employés dans les manufactures de coton, de
laine et de soie.). L’objectif de lenquete est de décrire la misere de montrer les situations de travail, de vie
quil a pu observer.

Le plus surprenant ds le texte de villermé c’est labsence des regle. Sur le temps de travail par ex, il ne fait
pas reference a aucune forme de regulation. La durée de travail est extrement longue (14h) mais varie en
fonction des situation locale. On mesure leffet de la conception liberale du trvl issue de la RF. Acune regle
ne vient structurer le travail ou les regles entretenues entre les fabricants et les ouvrier.
Les conditions concrete du travail sont misérable et dependent seulement de l’arbitraire patronale.
Villermé insiste en particulier sur les condition de travail et de vie des enfants. Par ailleurs les loyers son
cher les familles sont loins de l’usine et donc la vie entiere de ces personnes sont consacrés à ceux travail
misérable. Villermé en appelle a la bonne morale des entreprise, des patrons ; c’est un catholique il appelle
les patrons a la charité chretienne. Mais de fait l’experience lui apprend que cet appel à la morale n’a
aucun effet et il va être à l’origine d’une loi ( 1ere loi regulant le travail  : la loi du 22 mars 31 qui limite le
travail des enfants dans les manufactures.

2) La manufacture : le paternalisme

Ce phenome est marginal ; ya une partie de l’industrie qui s’organise en particulier dans le bord de la
France sur le modele anglais « le manchesterien ». Pour faire fonctionner ces usines à la fois il faut du
progres technique mais il faut surtt discipliner des ouvriers. La machine ne tolere pas le desordre ou la
liberté de l’ouvrier qui vient quand il veut et qui vend sa force de travail à sa guise. Un des historien qui a
montrer cette disciplinarisation de la main doeuvre c’est Edward P.Thomson dans le texte temp, discipline
du travail et capitalisme industriel  : il analyse comment lindustrialisation a totalement modifié le rapport
au temps.

La discipline salariale est donc un construit historique. Avoir des ouvrier de qualité le lundi matin à 6h en
nombre suffisant et en etat de travailler. Cette discipline ouvrier peut etre illustree par une tradition qui
sappelle la Saint lundi (= chomer le lundi pr se reposer des exces du dimanche). On mesure ainsi
linspiration inverse à stabiliser la main doeuvre. Mouvement patronaux qui ont conduis au paternalisme,
l’idée du paternalisme est de fixer les ouvrier pres des usines, de les displiner notamment en leur
fournissant un 2eme salaire en nature (soit des services de santé , d’education, de logement qui s’ajoutent
au salaire direct et qui vont beneficier à tt la famille), ces politiques paternalismtes sont à lorigine des
premiere pol sociale.e

La fixation et la fidelisation des ouvriers au seins de l’usine, la lutte contre une conception pirement
marchande de lechange salariale c’est un fait patronale qui repond a l’exigence nouvelle qui est l’ambition
d’organisation, de rationaliser le travail.

3) Le poids de la proto-industrialisation et de la fabrique


La réalité du trvl au XIX siecle ne correspond que tres partiellement a ses attentes, ce qui domine est la
fabrique collective et la proto industrialisation. Les grdes entreprises sont en fait rare, la plus grde partie de
la production a lui dans des chaine de sous traitance dans lesquelles les donneurs d’ordre sont négociant
c’est-à-dire avant tt des marchand.

Ces chaines de sous traitance constituée d’indivus ou de tt petites entreprise qui sont frequemment
reconfigurees au grés de la demande. Le terme de farbqique renvoie a un secteur constitué de petit atelier
disperser en ville.
Les canuts à lyon

Dans les campagne on parle davantage de proto industrie. La proto industie designe une fabrication
disperser souvent à domicile ( ds des fermes) de diverse de produits en particulier du tissus ; ca se consoit
comme un complement de revenue pour les paysant, qui vont a coter de lactvitié d’agriculteur produire du
tissus.

B- Le travail marchandise ou la négociation de l'organisation du travail

Le capitaliste est moins un patron dans le sens où il n'organise pas la production, c'est un commerçant qui
n'a que faire de la façon dont le travail s'organise. De leur côté les usines ne sont pas si rationnalisées que
ça mais la réalité est que leur fonctionnement ne diffère pas des ateliers urbains ou ruraux.

Les usines étaient plus tôt collectionnées mais ces différents ateliers rassemblés dans un même lieu
étaient plutôt autonomes que ce soit dans le recrutement ou dans l'organisation du travail.
Ce système s'appelle le marchandage, toute l'économie des ateliers fonctionnement selon cette économie
du marchandage décrite par Mottez (systèmes de salaire et politique patronales).

Le marchandage s'est une forme de sous-traitance, il s'agit pour un capitaliste de s'adresser à un ouvrier et
de le rémunérer globalement pour un ouvrage dont il se chargera de l'exécution dans une enveloppe
prévue en embauchant et rémunérant d'autres ouvriers. Le détenteur de capital fournit la matière
première mais il attend du marchandeur un produit finit. Cette sous-traitance peut avoir de nombreux
niveaux. Le marchandage a fait l'objet d'une intervention légal à partir de 1848 puisqu'il consistait en une
exploitation des pauvres par les pauvres.

Le marchandage existe aujourd'hui et est définit comme un échange de main d'œuvre. On a ensuite le
travail à la pièce, cela désigne le fait pour un ouvrier d'être payé pour une pièce/tâche. L'opposition de
deux contrats et le contrat de louage de services qui concernent surtout des domestiques.

La disponibilité d'un travailleur sera soumise à une forme de subordination qui fait l'objet d'une relation
contractuelle. Au XIXè siècle, les ouvriers adhèrent globalement à cette idéologie, ils défendent cette
autonomie des ouvriers vis-à-vis de patrons qui ne sont pas vraiment des patrons. La flexibilité est surtout
une revendication des travailleurs plus que des patrons.

C- En guise de conclusion : actualité du putting out system


A RATRAPER
II- Du marché à l’organisation taylorisme et fayolisme

Dans ce mode de production, le marché , les mecanisme marchands tentent à s’estomper entre les
travailleurs et ceux pour qui il travail. C’est lorganisation, l’entreprise qui prennent le pas. Il ne sagit donc
plus de faire comme ci les travailleurs et les employeurs était libre et egaux, il s’agit mtn de penser une
relation asymetrique dans laquelle chacun a un role et un stattu particulier. C’est la science qui est
convoqueer pour fixer rationnellement ces roles.

Une notiopn d’organisation du travail c’est le taylorisme. Le taylorisme esy une forme particuliere
scientifique du travail mais dautre forme du travail existe egalement comme le fayolisme.

A- Le taylorisme : Taylor et son œuvre

Il a ecrit deux texte qyu feront dates : «  short management » & « principe d’organisation des usines ».
Dans ces deux , taylor essaye de formaliser un certain nombre de principes. Il va être à l’origine d’un
modele fondamental.

Principe fondamentaux du taylorisme

- Rompre avec le marchandage et rompre avec le salaire a la piece qui selon lui conduis au freinage
ou a ce qui l’appelle « la flannerie ouvriere » pour taylor ds le système du salaire a la piece, c’est
le bon vouloir des ouvriers qui va primer : tant sur les volume produit que sur les cout unitaire de la
piece (= forme de remuneration dans laquelle on paye chaque produit).

Fondamentalement, les patrons d’un coter les travailleurs de l’autres s’oppose sur la question du partage
des richesses produits ; mais tous les 2 ont interet a augmenter cette richesse à conditions qu’il soit certain
de pouvoir en beneficier. Le blocage vient donc d’un defaut confiance.

Pourquoi il ya du freinage et de la nonchalence dans le salaire a la piece ? Si un prix est donné pour
chaque travail à a la piece selon lui une fois ce prix fixer, les ouvriers n’ont pas interet à prouver quil est
possible de produire davantage dans un temps plus court. Sinon le prix de la piece, fixé par le patron va
baisser : autrmeent dit a travailler plus pour gagner autant.
Comme les ouvrier ne sont pas dupes, il finissent par travailler plus lentement et impose cette norme au
nouveau venue..

Pour remedier a ce mecanisme, Taylor propose une fixation scientifique, bureaucratiue des temps et des
tarifs.

2 principe fondamentaux pour y remedier

- Le chronometrage : il est presenter comme scientifique. L’idee pour rationaliser lentreprise c’est
detudier prealablement les taches. Et separer ce moment de letude du moment de l’execution des
taches. Autrement dit on susbsitut le couple « ingenieur-ouvirer » à ce qui était confondu a
« louvrier professionnel de metier » qui posseder l’exclusivité de la preparation des taches en
meme temps que celle de l’execution.

- La separation  entre concession et execution va permettre une difference.


Comment taylor sy prend pr créer cette science du travail ? Au fond taylor n’invente rien, ce quil fait c’est
quil va etudier les gestes d’un excellent ouvirer (qu on peut eventuellement motiver par un traitement
exceptionnel). On chronometre le temps quil lui faut pour effectuer chacune de ses taches. Apres le
chronometrage
Il faut faire de ce temps une norme pour tous et deliminer tt les temps intersistielle considerer comme
inutile entre chacun de ces gestes productif. De l’exterieur, la doctrine va fixer des temps pour chaue
operation. C’est une technique tres grossieres qui vise pour l’essentielle non pas a penser lorganisation
mais à accelerer la production.

Au fond y a 2 source d’augmentation de la productivité chez taylor :


- L’organisation technique : L’idee de se servir de la grde masse de connaissance traditionnel qui se
trouve dans la tete des ouvrier, de les observer, de les enregistrer de les classer pour les
transformer en ce quil appelle des lois scientifique.

- La suppression des conflit : La éeme exigence est sociale, c’est lelimination de lobstacle majeure du
production c a d le conflit.

La fonction de commandement se divise en plusieurs hierarchies parallele.


Son ideale est bureaucratique dans lequel le principe hierarchique est presque totalement affaibli, chaque
agent y compris les chefs et cadres est prix dans un reseaux d’implication et de normes rationnellement
pensé

B. Deux critique du taylorisme : critique du principe du commandement par la science , critique de la


scientificité du taylorisme.

1) La rationalisation du travail en France : l’influence de fayol et du fayolisme

La conception de l’idee de lentreprise militaire vient d’un ingenieur : Fayol. Selon Fayol, la science ne peut
pas a elle seule commenter le travail. Pour lui limportant , ce n’est pas la hierarchie. Il faut pour Fayol qu’il
y ait un chef et a tt les niveau de commandement. Dans son ouvrage , fayol decrit les qualité de
commandement des chefs. Autrement dit , il personalise bcp la question de l’autorité avec des chef qui
doivent se distinguer par leur valeur moral, personnel, leur don de commandement. Symetriquement les
valeurs chez les ouvrier sont la discipline , l’assuidité, l’obeissance. Fayol ne supporte pas l’administration
de Taylor ce qui nest pas etonnant puisque les grde entreprise qui ont reflechis à l’orga,isation du travail
était tres proche de l’autorité militaire.

2) La rationaloisation du travail en France : l’influence de Fayol et du fayolisme


Le travail chez Taylor est reduit et le rendement à la rapidité d’execution. Les ouvriers doivent se plier à
des cadences, on neglige ainsi la qualité des produits. L’interet pour la production poir les temps de repos.
Le taylorisme correspond à la conception mécanisme et la conception addictive de la production. Cela
dépend de l'intensification du travail et la seule source de toute productivité.

C. Le succès du taylorisme
Le taylorisme a connu un énorme succès, c'est même devenu un symbôle dans le cercle patronaut,
economique et dans tt la societe. Il y a eu un glissement entre la theorie et ce qu on appelle le taylorisme.
Le fordisme consiste à dire que la production de masse standrardisee en grde serie permet de vendre pr un
prix relativement faible des voitures.

III- Les post- taylorismes de la fluidité industrielle au pilotage par l’aval


A- La fludiité industrielle : nouveau mode d’organisation dun travail automatisé ?

1) Trois mode de production : chantier, production en grande serie, industrie de process

En sinteressant a lindustrie metallurgique Alain Touraine va distinguer 3 phase : A , B et C

- La phase A : se caracterise par le reigne du travail professionnel. Le travaille qui est effectuer est
aussi riche et polyvalent et caracteriser par une certaine completude. L’ouvrier professionnel est un
artisant qui faconne des objet et qui tire sa legitimité de tt ses savoir faire. La phase A correspond a
la logique de chantier

- La phase B : les machine elle-même se specialise et perd leur caractere polyvalent.

- La phase C :

Logique industrie process : cette logique la qui se caracterise par la fludidité industrielle. Par ex dans le
rafinage petrolier, la chimie, la production nucléaire. L’idee dans ces modeles c’est qu’on a un flux
automatiser de production.

2) Le pilotage par l’aval


Le taylorisme est entrer en crise dans les année 70 au moment ou sont imposer le mot dordre de
flexisibilité. Le client est devenu la figure centrale de l’organisation et de la productition. L’idee n’est plus
de produire en masse en esperent vendre il sagit desormais de sadapter le plius vite possible avec la
flexibilité la plus grde possible a la demande. C’est ce quon appelle le pilotage par laval c’est-à-dire la
commercialisation doit determiner la production. Dans l’ideal ( jms atteint) dans cette logique , la
fabrication devrait etre lancer que des lors un produit est commander par un client.

3) Le modele japonais
C’est ce qui a fait le succes du modele japonais qui s’est diffuser au debut des année 80. 5obj du lee-
management
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