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PARTIE I : DEFINITIONS
Définir les termes et expressions suivantes :
1. Agrégat : C’est une grandeur synthétique qui mesure le résultat de l’ensemble de l’économie.
Pourquoi ne pas utiliser la production ? Parce que l’entreprise peut utiliser des produits
fabriqués dans d’autres entreprises qu’il convient donc de soustraire de la production de
l’entreprise en question pour calculer sa contribution propre.
2. FBCF : Ce sont les investissements bruts d’un pays qui correspondent à la somme des
investissements bruts de toutes les unités de production.
3. Produit Intérieur Brut : Notion de territorialité. C’est l’ensemble de richesses créées sur le
territoire national par les unités de production (camerounaises et étrangères).
4. Produit National Brut : Notion de nationalité. C’est l’ensemble de richesses créées par les
unités de production (camerounaise au Cameroun et à l’étranger).
5. Secteur institutionnel : ensemble des unités institutionnelles ayant une même fonction
économique principale.
6. Valeur ajoutée : Chaque entreprise crée ses propres richesses qu’on appelle la valeur ajoutée.
PARTIE II : COMPREHENSION
1. F ; 2. F ; 3. F ; 4. F ; 5. V
PARTIE III : Question de cours
1. Les secteurs institutionnels
a. SNF et SF
b. AP et ISBLSM
c. Transformer et répartir des disponibilités financières : SF,
produire des services non-marchands réservés à des groupes particuliers : ISBLSM,
produire des biens et des services marchands non-financiers : SNF,
consommer : M,
effectuer des opérations économiques avec les agents résidents : RM,
produire des services non-marchands destinés à la collectivité : AP.
d. un retraité M;
la bibliothèque municipale AP;
UBA SF ;
un artisan peintre à son compte M;
une famille M;
AXA SF ;
la sécurité sociale AP ;
un maraîcher M.
2. Les opérations économiques
a. Investissement g. Prestations sociales
b. Consommation finale h. Intérêt
c. investissement i. Consommation intermédiaire
d. Cotisations sociales j. Services financiers
e. Dividende k. Services non-marchands
f. Impôt l. Consommation finale
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Fiche N°1 : Comptabilité Nationale
PARTIE IV : EXERCICES
I. Calcul du PIB 2
Intitulés Valeurs
Valeur ajoutée 1531,3
Impôts sur les produits 196,9
PIB (approche par la production)
Subventions sur les produits -18,2
1710
Dépense de consommation finale 1381,6
Formation brute de capital 344,7
PIB (approche par la demande) Exportation des biens et services 446,3
Importations des biens et services -462,6
1710
Rémunération des salaires 891,1
EBE et revenu mixte brut 582,0
Impôts sur la production et les 270,6
PIB (approche par les revenus)
exportations
Subventions -33,7
1710
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Fiche N°1 : Comptabilité Nationale
3. TES
1- Compléter le tableau 3
Branche A Branche B ∑ CI Demande finale ∑ emplois
Produit A 20 75 95 105 200
Produit B 60 45 105 195 300
∑CI 80 120 200 300 500
VAB 120 180 300
Production (X) 200 300 500
VAB = production – CI
CI = production - VAB
2- Calculer les différents coefficients techniques et les interpréter
Le TES décrit les interdépendances entre les branches. Si on suppose que la structure du système
productif est stable, on peut prévoir qu’elle sera la répercussion en chaine d’un impact (choc) en un
point quelconque de l’appareil productif qu’il s’agisse d’une variation en quantité ou d’une
variation en prix. Pour ce faire, on utilise les coefficients techniques de production mesurés par :
cij
aij avec Cij la consommation intermédiaire des branches j en produit i et Xj la production de
Xj
la branche j.
A chaque fois que dans Cij on a : i = j on a à faire à une autoconsommation.
Par définition le coefficient technique aij indique, en unité monétaire la quantité de produit i
nécessaire pour obtenir une unité de produit j.
En appliquant la formule, on a les différents coefficients techniques :
a11 = 20/200 = 0,1
a12 = 75/300 = 0,25
a21 = 60/200 = 0,3
a22 = 45/300 = 0,15
Interprétation : pour fabriquer une unité monétaire de produit A, on a besoin de 0,1 unité
monétaire de produit A et 0,3 unité monétaire de produit B.
3- La demande finale de produits B augmente de 10%. Indiquer les premières répercussions
de cette variation sur l’ensemble de l’économie.
DFBn = 195(1+0,1) = 214,5
a11 X A a12 X B FA X A
a21 X A a22 X B FB X B
0,1X A 0,25 X B 105 X A
0,3 X A 0,15 X B 214,5 X B
XA = 207,07 XB = 325,43
4- Définissez le P.I.B, quelle est sa valeur ici ?
PIB = 300
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Fiche N°2 : Macroanalyse de la consommation
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Fiche N°2 : Macroanalyse de la consommation
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Fiche N°2 : Macroanalyse de la consommation
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Fiche N°3 : Macroanalyse de l’investissement
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Fiche N°3 : Macroanalyse de l’investissement
On peut donc avoir soit une entreprise qui va bien, qui génère des marges bénéficiaires importantes
lui permettant de dégager une capacité de financement, soit une entreprise en faible croissance, qui 8
investit peu et ne s’endette pas.
5. Quels facteurs peuvent expliquer qu’une hausse de la demande anticipée ne se traduise
pas par une hausse immédiate de l’investissement ?
Il faut tout d’abord que cet investissement soit perçu comme rentable par l’entreprise. Cette
rentabilité est liée au flux de recettes qu’il va générer (eux-mêmes liés au fait que la demande se
maintienne) et au coût des ressources immobilisées par l’investissement.
Il existe ensuite des contraintes plus techniques qui font qu’un investissement peut ne pas être
immédiatement entrepris, même s’il apparaît rentable. On y trouve des contraintes financières : une
entreprise peut par exemple avoir épuisé sa capacité d’emprunt. L’entreprise peut également faire
face à des coûts d’ajustement (travaux, désorganisation de la production, formation du personnel)
qui font que l’investissement peut être reporté ou réalisé seulement en partie. C’est ce qu’essaie de
prendre en compte le modèle de l’accélérateur flexible.
PARTIE IV : EXERCICES
I. .
a. On suppose que les revenus perçus à la fin de la première période sont réinvestis au taux en
vigueur. Il y a donc capitalisation des intérêts. En ce qui concerne le placement, on obtient au bout
de deux ans : S2 S0 1 i 1000 1, 05 1102,5 .
2 2
II. .
Le taux de rendement interne d’un projet d’investissement est le taux d’intérêt qui annule sa valeur
actuelle nette. Les entreprises comparent le rendement attendu de l’investissement (TRI mesuré
comme un taux d’intérêt) avec un taux d’intérêt externe (i), par exemple le taux qu’elles
obtiendraient si elles plaçaient leurs fonds, ou le taux d’intérêt de l’emprunt nécessaire à leur
financement. si TRI > i, l’investissement est réalisé, il ne le sera pas si TRI < i (ou même si TRI =
i).
a. Si i = 10%, on réalise les projets dont le TRI > 10%, soit le projet 1.
b. Si i = 8%, soit un taux plus faible, on réalise un nombre supérieur de projets, soit les
projets 1 et 5.
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Fiche N°4 : Monnaie et financement de l’économie
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Fiche N°4 : Monnaie et financement de l’économie
p q i i
P.Q
Md i 1
v v
Md = demande de monnaie ; i = bien quelconque
Qi = quantité physique du bien i ; pi = prix du bien i
P = prix globale des biens Q = la quantité générale des biens
v = vitesse de circulation de la monnaie qui est un paramètre technique qui dépend des aptitudes de
paiement, de l’importance du système bancaire, du développement des infrastructures et de
télécommunications, de la répartition de la population entre villes et campagnes. V est une donnée
constante à court et moyen terme.
La demande de monnaie de Pigou
Elle est identique à la demande de monnaie de Fisher à une différence prête. La vitesse de
circulation de monnaie est remplacée par la propension à détenir le revenu sous forme d’encaisses
monétaire, on a donc :
1
M d k.P.Q avec k k n’est plus un paramètre technique, mais un paramètre psychologique,
v
qui dépend du comportement des agents.
La demande de monnaie keynésienne
La demande de transaction dépend du revenu : MT kY k est un paramètre 0 < k < 1
Par contre la demande de monnaie à des fins de spéculation dépend inversement du taux d’intérêt.
Quand le taux d’intérêt augmente, on achète plus de titres et ou se débarrasse de la monnaie parce
que la perspective de rendement augmente, et encaissement on peut donc écrire :
Ms lr ; 0 avec M s demande spéculative de monnaie
Md = MT + Ms = kY + lr
5. Différencier les notions d’économie d’endettement et d’économie de marchés
financiers.
Hicks J. (prix Nobel 1972) a introduit une distinction entre les systèmes que l’on peut qualifier
d’économie de marché financier et ceux que l’on peut qualifier d’économie d’endettement. Dans
une économie de marché financier, l’épargne est suffisante pour assurer le financement de
l’investissement ; les intermédiaires financiers et les marchés financiers assurent l’adéquation des
capacités et des besoins de financement. Dans une économie d’endettement au contraire,
l’insuffisance de l’épargne conduit à un rôle décisif de la création monétaire dans le financement de
l’économie. Cette distinction et le vocabulaire sur lequel elle repose ne doivent pas conduire à une
erreur d’interprétation.
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Fiche N°4 : Monnaie et financement de l’économie
i 0,1 avec iIS (Y ) iLM (Y ) obtenu en remplaçant Y par Ye dans iIS ou dans iLM.
e e e
2. L’Etat intervient avec une politique de relance par les dépenses publiques d’un montant
égal à 10
Soit ΔG = 10
On considère deux (02) cas de figure :
Cas n°1 : ΔG est financé par un prélèvement fiscal.
Soit T ce prélèvement fiscal. On a alors : ΔG = T = 10
Cas N°2 : ΔG est financé par création monétaire.
Soit ΔM la quantité additionnelle de monnaie crée. On a alors ΔG = ΔM = 10
De manière analytique, on essaiera de considérer simultanément ces deux cas de figure.
Les applications numériques permettent ensuite de les dissocier.
Traitement analytique
Sur le marché des biens et services
Y C I G Y (1 c) Co Io Go cT di
C c(Y T ) Co cY cT Co (Ici, les On pose A1 Co Io Go
taxes viennent diminuer le revenu) A di cT
I di Io Alors Y 1 (IS)
(1 c)
G Go
Y cY cT Co di Io Go
Sur le marché de monnaie
En présageant une augmentation ΔM de l’offre de monnaie, on a à l’équilibre :
M M kY li Mdo B li
Y 1 (LM)
kY M M Mdo li k
On pose B M M Mdo A l’équilibre, on doit avoir YIS = YLM
1
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Fiche N°4 : Monnaie et financement de l’économie
Application numérique
Dans le cas de figure 1 :
ΔG = T = 10 et ΔM = 0
Ce qui suppose qu’on a : (0,2)(260) (0,2)(0,8)(10) (0,2)(150)
ie
Go = T = 10 (0,2)(600) (0,2)(400)
Ainsi : A1 = 100 + 150 + 10 = 260
B1 = 200 + 0 - 50 = 150 i 0,102
e
II.
1. Quelle est l’offre réelle de monnaie qui équilibre le marché de la monnaie si i = 5% et
Y = 200 ?
Md = Ms 100 0,2Y 500i M s
En remplaçant i et Y par leurs valeurs, on trouve : Ms = 115
2. Que devient le taux d’intérêt, si :
a) L’offre de monnaie augmente de 10% et Y reste constant ?
Si M augmente de 10%, alors Ms passe à 126,5
s
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Fiche N°4 : Monnaie et financement de l’économie
Concrètement que se passe-t-il ? Les agents ont plus de liquidités dans les mains, mais leurs besoins
de transaction et de précaution restent les mêmes. Ils achètent donc des obligations ce qui fait 13
augmenter leur prix et baisser le taux d’intérêt.
On peut aussi expliquer cela en disant que, les agents disposant de plus de liquidités pour assurer
leurs transactions sont moins exigeants sur la rémunération de l’épargne pour renoncer a une partie
de cette liquidité.
b) Y augmente de 10% et l’offre de monnaie reste inchangée ?
Si Y augmente de 10%, alors Y passe à 220
Dans ce cas le taux d’intérêt augmente et devient égal à :
i = -(115 – 0,2*220 – 100)/500 = 5,8%. i = 5,8%
Cette fois l’augmentation de Y entraine un accroissement du besoin de liquidités pour motif de
transaction. Mais comme l’offre de monnaie n’augmente pas, les agents doivent vendre leurs
obligations pour se procurer les liquidités nécessaires. Cela a pour effet d’augmenter le taux
d’intérêt. On peut aussi expliquer que le besoin de liquidité augmentant, les agents exigent une
rémunération plus forte de leur épargne pour accepter d’y renoncer.
3. En fait le niveau de la production Y est une fonction décroissante de i selon la relation
Y = 205 – 100i. Compte-tenu de cette relation quel est au total l’effet d’une hausse de 10% de
l’offre de monnaie sur le taux d’intérêt ? Et sur la production ?
On prend ici en compte le fait que lorsque i diminue, ceci a pour effet, dans un terme plus long,
d’accroitre la production, ce qui a en retour un effet positif sur le taux d’intérêt. Dans le cas présent
il est facile de calculer l’effet total en remplaçant Y par son expression en fonction de i.
L’équilibre sur le marché de la monnaie s’écrit alors : Ms = 141 – 520i. Si M/P = 115, on a bien i =
5%. Pour Ms = 126,5 on trouve i = 2,79% (>2,7%). La production est alors égale à Y = 202,21
(<202,3, valeur obtenue si le taux d’intérêt reste à 2,7%).
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FICHE N° 5 : EQUILIBRE MACROECONOMIQUE
14
EXERCICE N°1
L’intégration de l’Etat dans le modèle macroéconomique simplifié à deux agents : entreprises et
ménages, se fait en supposant que les échanges avec l’extérieur sont inexistants (ou équilibrés).
Soient les variables exogènes suivantes caractérisant l’action de l’Etat : G G0 le montant de
dépenses publiques (exogènes) qui s’ajoute à la consommation supposée endogène et à
l’investissement (supposé exogène I I 0 ) pour définir la demande globale ; T T0 , le montant des
impôts prélevés par l’Etat sur le revenu des agents économiques ; R R0 , le montant des transferts
versés par l’Etat. Dans ce cas de figure, la consommation des ménages ne dépend plus directement
du revenu distribué Y mais de leur revenu disponible : Yd Y T0 R0
La condition d’équilibre de l’offre et de la demande globales sur le marché des produits s’écrit :
Y cYd C0 I0 G0 en remplaçant Yd par son expression, on aboutit au revenu d’équilibre :
c 1
Y T0 R0 C0 I 0 G0 .
1 c 1 c
EXERCICE N°2
1. Dans le modèle keynésien, ce sont les conditions de la demande effective qui déterminent le
niveau du revenu national. Dans notre exemple, la demande globale ( Y d ) se compose de la
demande de biens de consommation (C), de la demande des biens d’investissement (I) et des
dépenses publiques (G).
D’où : Y d C I G ; soit en remplaçant par les données de l’exercice :
Y d c Y T0 R0 C0 I0 G0 . Cette équation est celle de la droite représentant les conditions de
la demande effective.
L’offre globale Y s est quant à elle parfaitement élastique c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’obstacles
techniques à la mise en œuvre et à la réalisation de la production (notamment, il n’existe pas de
stocks). Les entreprises répondent à la demande anticipée (demande effective) ; elles déterminent
ainsi le niveau de production et d’emploi.
D’où l’équation de l’offre globale : Y s Y .
Il y a équilibre entre le produit national demandé et offert lorsque Y d Y s ,
soit c Y T0 R0 C0 I 0 G0 Y et par conséquent le revenu d’équilibre s’exprime ainsi :
1
Y C0 I 0 G0 c R0 T0 .
1 c
2. Pour déterminer la valeur des multiplicateurs, on applique au revenu d’équilibre une variation
1
d’un montant Y : Y C0 I 0 G0 c R0 T0 .
1 c
Le multiplicateur d’investissement : il définit la relation existant entre une variation du revenu
d’équilibre (consécutive à) et une variation du niveau de l’investissement, les variations des autres
variables étant nulles.
1 Y 1
On a : Y I 0 d’où l’expression kI
1 c I 1 c
La propension marginale à consommer (c) étant comprise entre 0 et 1, la valeur du multiplicateur kI
est supérieure à 1. Une variation positive de l’investissement entraine une variation supérieure du
revenu d’équilibre Y.
Le multiplicateur des dépenses publiques : il définit la relation existant entre une variation du
revenu d’équilibre (consécutive à) et une variation des dépenses publiques, les variations des autres
variables étant nulles.
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1 Y 1
On a : Y G0 d’où l’expression kG 15
1 c G 1 c
On remarque que la valeur du multiplicateur de dépenses publiques est équivalente à celle du
multiplicateur d’investissement.
Le multiplicateur des impôts : il définit la relation existant entre une variation du revenu
d’équilibre (consécutive à) et une variation d’impôts, les variations des autres variables étant
nulles.
c Y c
On a : Y T0 d’où l’expression kT .
1 c T 1 c
c 1
La valeur du multiplicateur est réduite puisque : avec (c) compris entre 0 et 1. Une
1 c 1 c
augmentation des impôts aura une influence restrictive sur le revenu national (signe négatif) en
diminuant le revenu disponible des agents économiques. La réduction de revenu disponible
diminue la partie de la demande globale qui est induite par le revenu et exerce par là même un effet
de contraction. Inversement, une diminution des impôts aura un effet expansionniste.
Le multiplicateur de transferts : il définit la relation existant entre une variation du revenu
d’équilibre (consécutive à) et une variation des transferts, les variations des autres variables étant
nulles.
c Y c
On a : Y R0 d’où l’expression kR .
1 c R 1 c
Une augmentation des transferts entrainera une hausse du revenu d’équilibre identique à celle que
l’on obtient par la réduction d’impôts. On note que l’action par les transferts provoque une
impulsion moindre que celle qui est provoquée par l’investissement ou la dépense publique.
Tandis qu’une augmentation de l’investissement ou des dépenses publiques agit directement sur la
demande globale, une augmentation des dépenses de transfert (ou une diminution des impôts)
entraine une hausse moindre de la consommation, une partie du supplément de revenu disponible
étant épargnée par les ménages.
3. La valeur du revenu national d’équilibre est obtenue en remplaçant les variables exogènes par
leurs valeurs respectives. Y 710
Soit SB, le solde budgétaire, avec SB T0 G0 R0 60 75 50 65
Dans l’optique de la production, on sait que : Y C I 0 G0
Dans l’optique des revenus : Y C S T0 R0 , d’où S I 0 G0 R0 T0 . L’épargne finance
l’investissement et le déficit budgétaire.
EXERCICE N°3
La cité de ZUMA est représentée à l’aide des équations suivantes :
C = 0,8Yd + 100
I = 300
G = 200
T = 0,15Y + 50
1. Quel est le revenu d’équilibre de l’économie de cette cité ?
L’équilibre sur le marché des biens et services est définit comme étant : Y = Q avec Y l’offre
globale et Q la demande globale (Q = C + I + G)
Y=C+I+G
Y = c(Y-tY-to) +Co + Io +G
ct 0 C0 I 0 G 0,8(50) 100 300 200
Ye AN : Ye Ye = 1750 UM
1 c ct 1 0,8 0,8(0,15)
Le revenu d’équilibre de cette cité est de Ye = 1750UM
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2. Calculez dY/dCo, Co étant la consommation incompressible.
16
Y
est le multiplicateur de consommation
C 0
Y 1
3,125
C0 1 c ct
3. Le revenu de plein emploi est estimé à Ype = 2000, déterminer le montant de Co
pour atteindre le plein emploi.
Y
Nous savons que : 3,125 et que ∂Y = 2000 – 1750 = 250UM. La variation du revenu est de
C0
250 UM.
Y 250
Dans ces conditions : C0 80UM
3,125 3,125
L’augmentation de la consommation incompressible des ménages de 80UM induira un
accroissement du revenu national de 250UM qui atteindra le niveau de plein emploi Ype = 2000UM
4. La propension marginale à consommer des ménages tombe à Pmc = 0,6, quel est le
nouveau revenu d’équilibre ? Montrez que l’effet multiplicateur est d’autant plus élevé
que Pmc est grande.
ct 0 C0 I 0 G
Ye
1 c ct
Propension marginale à consommer passé de 0,6 à la place de 0,8
570
Ye 1163,265
0,49
En fait, le revenu d’équilibre avec une propension marginale à consommer de 0,6 est de Ye =
1163,265UM
Il suffit de constater que la valeur du revenu d’équilibre décroit de 1750UM à 1163,265UM lorsque
la propension marginale à consommer baisse de 0,8 à 0,6.
5. Quel impact va engendrer, si la propension marginale à consommer est de 0,6, une
politique budgétaire développée par le gouvernement (augmentation des dépenses de
150) ? et si le taux d’imposition passe à 0,2 ?
Y 1
2,04
G 1 c ct
Y 2,04 G 306UM L’impact d’une augmentation de 150 UM des dépenses publiques est
l’augmentation du revenu de 306 UM.
Y 1
1,92
G 1 c ct
Y 1,92 G 288UM L’impact d’une augmentation de 0,05 du taux d’imposition est
l’augmentation du revenu de 288 UM.
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