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Cours 3
Karl Marx
Est un philosophe, économiste et historien qui développe une critique
scientifique du capital en 3 tomes, ainsi qu'un projet politique
communiste d'appropriation collective des moyens de production par la
révolution. Il est le dernier des classiques, auteur seul en son genre avec
une pensée particulière. Dans le Capital, en s'appuyant sur les écrits de
Ricardo il cherche à démontrer que l'économie moderne est un mode
historique de production : le capitalisme. Que ce système repose sur
l'exploitation de la force de travail par le capital. Pour lui, on peut
interpréter l'histoire comme la succession de modes de production qui se
caractérisent par :
– des forces productives (un état de la technique, des formes dominantes d'emprise matérielle
sur le monde)
– des rapports sociaux (entre les classes qui constituent la société)
Son idée : Les travailleurs vendent leur travail en échange de salaire de subsistance, quantifié à
partir du travail (système capitaliste).
La source de toute la valeur c'est le travail ! Contraint au surplus de travail par le capitaliste, le
contrat l'amène à la plus-value. Pour Marx, cette création de valeur n'est pas du tout NATURELLE.
Ce qu'il cherche à mettre en évidence est que la valeur n'apparait pas de façon spontanée, mais par
les forces asymétriques entre travailleurs et capitalise soit via l'exploitation, qui équivaut à faire
travailler au delà de ce que pourquoi on les paie. Ce contexte violent est au coeur de l'économie, lié
à la création de valeur et donc marqué par ce rapport entre les deux classes. Mais pas uniquement,
les modes de production sont violents également pour les capitalistes qui sont en complète
concurrence. On a là un système des structures des rapports de classe qui dépasse la volonté
individuelle. Les concurrences ont amené à mécaniser la production (intérêt à court terme)
permettant le remplacement des hommes par des machines, le problème est qu'on ne peut pas
exploiter les machines. Il n'y a qu'avec les humains que l'on peut produire au-delà de ce qu'il coûte
(que des machines = aucune plus value). Mise en place de stratégie pour éviter ça : la stratégie plus-
value absolue et relative.
1) allongement de la durée de travail individuel (va contrer la contraction de plus value par la
réduction de la main d'oeuvre (aussi appelé capital variable et machines capital fixe).
2) Améliorer la productivité (temps de travail associé à une certaine productivité plus court)
Selon Marx, la crise est inhérente au mode de production capitaliste, dont la logique le pousse
inexorablement vers sa propre destruction.
Mais pourquoi dans l'ensemble de ces pensées il n'est pas question de ressources naturelles ?
Les classiques : biens utiles et rares liés au travail (dépassement des limites), on ne réfléchit pas à
échelle planétaire, aucune notion de limite
Marx : basé sur les rapports sociaux, les rapports de force (contexte social). Mais c'est avec lui que
prend fin l'école classique. Laissant place à la révolution marginaliste.
La Révolution marginaliste
Forte influence de l’utilitarisme de Bentham (arithmétique des plaisirs et des peines). La valeur est
déterminée par le « degré final d’utilité » (utilité marginale) et par la rareté. Analyse centrée sur
l’échange et sur la détermination des prix dans l’échange. Les idées marginalistes/utilitaristes se
développent à peu près simultanément autour de trois auteurs principaux à partir des années 1870 :
Impossible de ré-contextualiser les faits pour un contexte économique libéral, il fallait trouver autre
chose (Marx les avait retournés). Nous amène à penser que chaque individu est capable de faire des
calculs en fonction des plaisirs et des peines (nouvelle école de pensée de la valeur amenée par
Bentham). Non pas par la quantité de travail pour la production de la marchandise mais de son
utilité. Pourquoi est-ce une révolution ? Car on se retrouve du côté de la demande alors
qu'auparavant tout était tourner dans l'offre.
W. Stanley Jevons
W.S. Jevons (1835-1882), fils d’un industriel anglais ruiné par la crise économique de 1847.
Intéressé par la météorologie puis par la fixation des prix des chemins de fer, il s’intéresse aux idées
de Bentham.
Constat d’un décalage entre le moment de la production et celui de l’échange. Le travail ne peut
donc être la cause de la valeur. C est un fait que le travail une fois qu’il a ete depense n’a pas
d’influence sur la valeur future d’un objet: il a disparu et est perdu pour toujours. Dans le
commerce, ce qui a disparu est disparu pour toujours; nous devons toujours partir de zero à
chaque moment, et payer les valeurs des choses en considerant leur utilite future. Conception de la
valeur d’échange construite à partir de la notion d’utilité marginale (unité produite par la dernière
utilité de bien détenu). Les conditions matérielles de la production importent peu dans la
détermination de la valeur. Les biens ne sont comparés que sous l’angle de l’utilité qu’ils procurent
(leurs spécificités ne sont pas prises en compte). Pas de raison d’accorder un statut ou un intérêt
particulier aux biens directement issus de la nature.
Lorsqu'une marchandise se trouve sur le marché on a aucune idée de comment elle a été fabriquée.
Pourquoi la valeur que l'on observe sur le marché devrait être liée aux conditions de production, le
travail ne peut pas être la cause de la valeur..
Pourquoi marginale et pas l'utilité totale : car notion d'une unité supplémentaire qui dépend de
l'unité qu'on a déjà. D'un point de vue marginaliste, l'utilité dépend de la quantité (courbes en
cloches : verres d'eau). Présence d'une quantité optimale, celle avant la chute
The Coal Question (par Jevons)
Test de réputation en tant qu'économiste avec l'interrogation sur la dépendance du Royaume-Uni à
l’égard des réserves de charbon, ressource épuisable, et sur la durabilité de sa domination
industrielle au 17ème, plein essor de l'industrie. Il y aurait risque de voir le pays perdre sa
suprématie économique (avec l'Allemagne aux trousses) et sa prospérité si les stocks de charbon
s'épuisent (tel que l'anthracite au Pays de Galles). « L’idée selon laquelle un usage plus économe du
combustible équivaudrait à une moindre consommation est une confusion totale. C’est exactement
le contraire qui est vrai ». La raréfaction du charbon devrait entraîner quasi- mécaniquement un
progrès technique et une amélioration de l’efficacité énergétique, faisant baisser le prix relatif du
charbon et augmenter la demande. Conscience des limites énergétiques à l’activité économique
(dépendante au charbon) mais pas d’appel à la modération (Paradoxe de Jevons, effet rebond).
Mais en est-on certain ? En soit, plus il est facile d'en extraire, plus on va en extraire. Présence d'une
grosse méconnaissance du progrès technique en relation avec l'épuisement, on accélère le
phénomène. On va pas tenter de récolter autant, on va tenter de produire toujours plus (croissance)
--> Effet rebond. Idée contre-intuitive mise en avant. Ce texte est un peu précurseur des limites
énergétiques liés aux activités économiques.
Economie politique pure: mécanique rationnelle en vue de définir un modèle d'ensemble descriptif
et explicatif des relations entre les variables économiques en utilisant les mathématiques.
Economie appliquée: application de la théorie pure aux problèmes pratiques de la production, pour
définir l organisation la plus adaptée pour réaliser un maximum de bien être social
L'héritage Walrasien
A donné lieu à un bon nombre de développements.
L'analyse néo-classique
L'école néo-classique est un terme générique utilisé pour désigner plusieurs courants économiques
qui étudient la formation des prix, de la production et de la distribution à travers le mécanisme
d'offre et de demande sur un marché. C'est une analyse partiellement tombée en désuétude pendant
les années 1930-1940 (pas d’explication de la crise et du sous-emploi). La preuve d’un équilibre
chimique général à l’après-guerre va relancer l’analyse neo-classique, il y a donc retour de celle-ci
lors des Trente Glorieuses (débats sur la croissance et sa modélisation) . A cette même période se
développe l’économie de l’environnement (application de l’économie à l’environnement)
L'économie de l'environnement
Peut-être comprise à travers les comportements/raisonnements individuels. On repense le rapport
entre les nations à partir des comportements individuels (changement climatique).
Le marché, seul lieu de régulation (circulation en information). En environnement, c’est le seul lieu
où les ressources environnementales peuvent-être bien gérées, ainsi pour qu’il soit bien géré il doit
être intégré au marché. Autrement dit, les ressources naturelles doivent faire partie du marché et les
pollutions pensées dans l’économie/ le marché, afin qu’ils ne soient pas oubliés.
L’importance des prix qui résume toute l’information qu’on a besoin de connaitre pour prendre les
bonnes décisions. Appliqués à l’environnement -> si il est mal géré c’est parce qu’il n’y a pas de
prix
A VOIR --->