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Histoires des crises bancaires et financières

Partiel : Note de synthèse

1) Définition de la crise
Les théories ne sont pas d’accords entre elles sur la manière de voir la crise ; pas de définition
simple/unique de la crise ;

2 manières de définir la crise : (1) Quand ça va mal (épisode passager) ≠ (2) Quand ça change.

Dans le langage courant et médical s’il y une crise c’est quand ça va mal, cela veut dire que
quand on est malade, on est en crise mais après on redevient normal ==> phénomène passager

La crise est donc un moment ou le fonctionnement dit normal du capitalisme se bloque


(s’enraille) (il faut d’abord savoir ce qu’est le fonctionnement normal du capitalisme) puis revient
à l’équilibre

Ou alors la crise c’est quand ça change comme la crise d’adolescence

2 types de crises : (1) Un événement extérieur au système i.e. la crise correspond à un


dysfonctionnement du système ó évitable => peut amener à un changement ou pas (2)
fonctionnement logique du système ó inévitable => amène nécessairement à un changement.

 2 types de crises selon la théorie :

La crise qui fait mal, quand cava pas bien, un évènement (=qui paraît être en dehors du
fonctionnement normal, extérieur au système = peut être évitable. Il peut y avoir un
changement ou pas

Logique du système donc inévitable (obligatoirement un changement)

Identifier une crise renvoie à savoir définir le fonctionnement normal du capitalisme ;

La Théorie Néoclassique :
Économie = manière dont les hommes s’organise pour répondre à leur besoin
C’est une théorie dans laquelle il n’y a pas d’histoire

3 fonctions de la monnaie = moyen d’échange, étalon de valeur, réserve de valeur


La crise fait dysfonctionner le marché

Comment la théorie NC voit elle le capitalisme ?


Les NC voient le capitalisme comme une économie de marché ≠ avec des marchés i.e. dans
laquelle le marché est central. Un marché c’est un endroit où on échange des droits de
propriété d’un B ou S contre des droits de propriété de monnaie i.e. un prix.
La notion d’équilibre général/d’autorégulateur implique que le système est stable y compris en
cas de choc. Ainsi, dans la théorie NC on ne peut expliquer la crise que par la première
définition i.e. via un événement extérieur ó les crises proviennent nécessairement des chocs
extérieurs au système i.e. ne sont pas internes au système.
[ Les 3 fcts de la monnaie : (1) moyen d’échange (2) étalon de valeur i.e. ce p/r à quoi on va tout
mesurer ; on mesure le BTC p/r au $/l’euro et non l’inverse (3) réserve de valeur. ]
C’est une économie de marché dans laquelle l’échange est primordial. Ce qui est primaire à
l’échange, c’est le mécanisme de négociation i.e. avant l’échange, on négocie une qté de B/S c/
une qté de monnaie. Dans le capitalisme chez les NC, on négocie avant de produire.
Puisque c’est un mécanisme autorégulateur, il n’y a pas d’incertitude intrinsèque au marché. La
monnaie est dite neutre i.e. n’est pas une réserve de valeur. Autrement dit, la monnaie ne se
thésaurise pas i.e. il n’y a pas d’épargne chez les NC, c’est de la consommation différée (≠
épargne de précaution chez les keynésiens). La politique monétaire ne va influer que le prix i.e.
les valeurs nominales et non pas les variables réelles ó la politique monétaire ne contribue pas à
la croissance.
Être en crise implique ne pas être à l’équilibre i.e. en situation de pénurie ou de surproduction
(en raison d’un choc extérieur). Problème : la négociation ne s’est pas faite librement
(problèmes d’information, d’externalité, de biens publics, etc.).
CCL : Pour un NC, il y a des chocs extérieurs qui ont impliqués un changement de l’équilibre non
désirable (que la société appelle crise) et des chocs qui n’entrainent pas un changement
d’équilibre mais qui amènent à échanger durablement en dehors de l’équilibre (sans qu’il n’y ait
de changement des courbes de l’O&D) ;

17/01

La Théorie Keynésienne
Le capitalisme est (raisonnement successif) :

i) une économie de production :


On prend d’abord des décisions de production, le marché est très important mais il est second
==> le marché est une instance de validation (ou d’invalidation) des décisions de productions.
Pas de tâtonnement walrasien (=ajustement parfait cad au long terme). Ce que l’on appelle le
long terme en économie est l’ajustement parfait des facteurs de productions. Pour Keynes nous
seront tous mort à long terme cad qu’il n’y a pas d’ajustement à long terme

ii) donc nécessairement une économie incertaine :


Mécanisme d’apprentissage mais jamais parfait.
Il n’y a pas d’ajustement parfait donc il y à un degré d’incertitude intrinsèque au
fonctionnement // NC -> extérieur au marché

iii) Économie monétaire :


On va donc retomber sur une économie monétaire cad où la monnaie n’est plus neutre. (si la
monnaie est neutre alors elle n’est pas une réserve de valeur). Le seul moyen de faire face à cette
incertitude est d’utiliser la monnaie qui donc ne devient plus neutre.

Il peut y avoir des équilibres de sous-emploi, il faut regarder le marché du travail.


Une crise si on entre dans la boucle suivante : baisse production -> hausse incertitude -> hausse
épargne -> baisse conso -> baisse investissement -> baisse travail -> baisse production et ainsi de
suite. C’est très instable. Besoin d’un choc extrinsèque mais la différence se fait à l’étape
suivante chez les néoclassiques on va retrouver l’équilibre, ici ce n’est pas autorégulateur donc ça
fait qu’empirer créant une récession.
Chez les néoclassiques la crise n’est pas possible alors que chez les keynésiens la crise est
probable.

Si on baisse le tdi chez les classiques, on décourage l’épargne et incite à investir donc on va
inverser le sens des flèches (conso augmente etc.) donc contrairement au néoclassique, la
politique monétaire peut avoir un effet sur les variables réelles (pas tout le temps à cause des
trappes à liquidité).

Chez les keynésiens très difficile de distinguer la politique monétaire et budgétaire pcq tout est un
peu confondu notamment avec le policy mix cad faire marcher les 2 politique ensemble. Si on fait
une politique budgétaire ou on socialise une partie de la production à travers les cotisations que
les gens vont payer tous les mois même quand ils ne sont pas malades alors lorsqu’ils seront
malades ils ne payeront rien ça sera pris en charge par l’assurance maladie et donc d’un pdv
keynésien ça va faire baisser l’incertitude.

D’un pdv keynésien la politique monétaire fait varier la masse monétaire et la politique
budgétaire collecte et distribue les revenus. Chez les keynésiens, il y a de la microéconomie qui
sont sous l’égide la loi psychologique fondamentale. Donc la première politique budgétaire est la
redistribution

Préférence pour la liquidité : elle se fait une fois qu’on a épargner, il faut se prémunir contre
l’épargne de précaution or toute chose égale par ailleurs (= à rendement égal) un individu préféra
toujours posséder une épargne de la manière la plus liquide possible cad une épargne de
précaution. Donc le seul moyen que les agents ne choisissent pas la liquidité il faut que le
rendement relatif de la liquidité (=monnaie) ait un rendement moins élevé que les autres formes.
La rentabilité de l’investissement dépend du taux de croissance de l’économie or ce taux de
croissance dépend de l’investissement et donc de l’épargne.
Ce qu’il y a en commun entre les 2 courants est que lorsqu’il y a une crise c’est que l’on ne
produit pas assez

Marxisme

Le capitalisme c’est un mode d’exploitation par l’homme. Pour Marx une crise est
toujours une crise de surproduction de capital. Ça fait une différence à la fin. C’est le
fonctionnement même du marché qui va entrainer la crise chez Marx, la crise est certaine,
elle est inévitable. Alors que chez les 2 autres courants la crise peut être éviter mais pas
chez Marx.

Marx va reprendre la théorie classique de la valeur = nombre d’heure de travail pour


produire cette marchandise au total (aussi chez Ricardo et Smith). La valeur de la
marchandise est donc l’ensemble travail contenu dans la marchandise. Acheter une
marchandise sur le marché c’est acheter la valeur d’usage or il existe un marché
spécifique : le marché du travail or, chez Marx un tel marché n’existe pas, il existe un
marché de la force du travail ce qui n’est pas pareil. Ainsi, on va pouvoir introduire l’idée
d’exploitation. On ne vend pas notre travail mais notre force de travail pcq le fruit de
notre travail cad le produit que l’on va créer appartient à la classe bourgeoise selon Marx,
les agents vendent seulement leur force de travail.

Le bourgeois est celui qui possède l’usine, il achète pour un temps la force de travail du
prolétaire, il possède également le travail cad les biens produits. Le capital n’est pas un
facteur de production, le seuil facteur de production qui existe est le travail (même les
machines pcq les machines ont été produite).

Donc être bourgeois c’est posséder le travail mort (= travail passé). Les prolétaires ne
possèdent que leur force de travail. A cb ils vendent leur force de travail ? Comme toute
de marchandise, elle correspond au nombre d’heure de qu’il faut pour la produire (pour se
nourrir, etc.)
Or comme tout propriétaire d’une marchandise, le bourgeois achète une valeur d’usage or
la valeur d’usage de la force de travail, la valeur d’usage de la force de travail c’est
qu’elle sait produire du travail dont la valeur est inférieure à la sienne ==> profit, donc
exploitation (pcq présence de plus-value).

Le prix d’une marchandise va être le capital constant que Marx note « c » (matière
première, les machines, etc = le travail mort / passé) + le capital variable noté « v » (les
salaires) + la plus-value noté « s » (le profit)

Prix marchandise = c + v + s
Travail mort = moyen de productions et pas un facteur de production pcq si on ne l’utilise
pas ça ne va pas produire, il faut que l’humain l’utilise pour pouvoir produire un truc + a
été produit dans le passé

La rémunération de la bourgeoisie est s. Le taux de profit est alors égal à s / (c + v)

Chez Marx les bourgeois sont en concurrence entre eux, concurrence que à l’intérieur des
classes tandis que la lutte se fait entre classes

Taux d’exploitation = s / v
Composition organique du capital = c / v

Limite : si c augmente, pour stabiliser le rapport, il faut que s augmente à l’infini et que v
baisse à 0 mais si v = 0 alors pas de salaire donc les prolétaires ne peuvent plus se nourrir
donc meurt donc plus de travail donc plus de production donc plus de s. Donc maintient
dans « « « centre de concentration » » » en mode on leur donne le minimum pour qu’il
survive et puisse donc produire pour que les bourgeois gardent leur plus-value

30/01

Contradiction dans le sens ou quand le taux de profit tombe vers 0, il n’y a plus de
capitaliste i.e le capitalisme.

Marx est un régalien


Chez les néoclassique il n’y a pas de contraction (pas comprendre au sens du
mathématicien en mode 2+2=5 pcq contradiction logique) Aristote disait que 2
qualificatif contradictoire ne pouvais pas être attribué au même objet en même temps et
sous le même rapport. Ce n’est donc pas de cette contradiction dont on parle. On parle de
la contradiction qui va enlever le ‘en même temps’ donc une chose peut devenir son
inverse au cours du temps

Asséité de la matière : quand on veut expliquer une matière on peut le faire sans
adjonction extérieur

Souvent on accorde à Marx « la lutte des classes c’est le moteur de l’histoire ». Le rapport
de l’humain doit être expliqué dans les rapports économiques, l’infrastructures d’éco
d’après Marx. Chez Marx c’est l’infrastructure éco (=la manière dont on organise la
production) qui va expliquer tout le reste i.e l’idéologie, les décision politiques, etc.

Les crises ne sont que épi phénoménale (=partie qui se voit dans le phénomène) ; les
crises sont un moment particulier ou on voit les contradiction. Les crises sont le fruit des
contradictions, c’est un phénomène ou on voit les changements. L’analyse de la crise va
être différente, il s’agit de comprendre tous les phénomènes à l’aune de cette
épistémologie. La forme que prend la crise en tant que telle, (krach, crise immobilière,
contraction du marché, etc) ne compte pas, en tout cas de manière primaire.
Le seul moyen de dévaloriser le capital est de le concentré (fusion de 2 entreprises, on
vire une des deux secrétaires).

CHAPITRE 1 : TYPOLOGIE DES CRISES

I/ Les bulles financières

La crise des tulipes :


17e siècle, 1ère bulle spéculative.
Une bulle c’est quand le prix ne représente pas la valeur d’usage : diff entre le prix et la
valeur

Il peut y avoir des rationalités psychologiques pour expliquer des irrationalités au sens
économique : comme le mimétisme

Une bulle financière ne peut jamais être alimenté indéfiniment, il ne s’agit de l’alimenter
toujours mais toujours plus vite
Ne pas dire que la finance est déconnectée de l’économie réelle : effet revenu à long
terme qui se construit sournoisement avant la crise

6/02

Chez les néo le prix est toujours le reflet de la fonction de production mais on peut s’en
éloigner mais pas trop non plus

La spéculation n’est pas toujours stabilisante (tâtonnement walrasien)

Loi des grands nombres : quand on augmente le nombre de tirage le nombre observer tend
vers la valeur théorique.
Ex :

N Proba observé pile Proba théorique pile


P 1 0,5
P 1 0,5
F 2/3 0,5
∞ 0,5 0,5

Sur les marchés, lorsqu’un un actif se vend un grand nombre de fois, il est dit que d’après
la loi faible des grands nombres
Blanchard (1978) & Blanchard et Watson (1982)

 Théorie des bulles rationnelles :

Une bulle rationnelle est (au sens de la rationalité néo-classique)


t
[E ¿ ¿t ( Dt +r )] Et (Pt +r )
Pt = ∑ + ¿ le prix dépend du prix futur
i=0 1+r 1+r


Et (Dt +i)
Ft = ∑
i=0 1+r

Def d’une bulle : Pt = Ft / Bt avec Bt > 0

Si Bt (bulle) est déterministe, la bulle s’envole et ne renvient jamais c’est forcément un


évènement aléatoire. Au moment où la bulle va éclater, donc en valeur négative, on a plus un
évènement de rappel.

Si on veut savoir ce qu’il va se passer demain, c’est de regarder ce qu’il s’est passé aujourd’hui.
Plus le prix d’un actif a décollé aujourd’hui, plus on voudra l’acheter. Il n’y a donc ici aucune
forme de rappel pour revenir à l’équilibre. Pcq le prix augmente, donc l’offre augmente et la
demande va également augmenter donc cercle vicieux comme le marché de crédit. On va quand
même acheter pcq on sait que l’on va faire une affaire. On ne sait pas expliquer pourquoi ça
commence mais on sait expliquer pourquoi ça continue. Pas le cas dans la rationalité du
mimétisme ou on pense que c’est la meilleure solution durable.

Normalement il y a un phénomène d’apprentissage qui fait que quand un actif a été touché par
une bulle, il ne peut plus être touché par une autre bulle, c’est un phénomène unique. Mais pas
vérifié dans la réalité. Les phénomènes spéculatifs ont plus de chance de se produire de manière
de plus en plus fréquente que de se tasser dans le temps.

Bulles spéculatives, le principe de base c’est la surréaction dans le temps (cf Froot & Obstfeld,
1921)

On a fait dépendre le prix de la distribution de dividendes de manière parfaitement linéaire. Dans


la salle des marchés, ils vont dire que oui le dividende est la seule chose qui rapproche des
fondamentaux mais il y a une surréaction des fondamentaux pcq quand on augmente de 10%, la
production d’une entreprise, ils vont augmenter de plus de 10% la distribution des dividendes.
C’est l’explication du Bt.
Si on accepte que les dividendes augmentent plus vite que les fondamentaux, on est sûr qu’il y
aura une bulle. On ne sait jamais ce qu’est un dividende. C’est un modèle qui explique pourquoi à
chaque fois qu’il y a des annonces du FMI etc, la réaction sera fortement exagérée par rapport à
ce qu’il se passe sur les marchés / ce qu’il s’est passé la veille.
Ce modèle nous dit que si les dividendes augmentent plus vite que le PIB alors on va se taper une
bulle. On a un phénomène de bulle qui est expliqué de manière intrinsèque. Ce modèle a pour
défaut c’est qu’on observe qu’on devrait être en bulle h24 selon leur théorie. Dire que le
capitalisme est en constante bulle est faux. Si on observe que r (rémunération du K) > g, Piketty
nous dis que les inégalités augmentent pcq justement r > g. Plus on vit dans une économie
inégalitaire, plus on vie dans une économie instable.

II/ Les crises « monétaire » et bancaires :

On ne parle pas de crise de changes


Une crise qui se joue au sein de l’institution chargée de la création de monnaie.

 Crise de la compagnie des mers du Sud, août 1711 :


On va déléguer le transport / fret entre la GB et les colonies espagnoles. En échange du monopole
octroyer à cette compagnie, l’état va demander de prendre en charge la dette d’état. La
compagnie transforme la dette d’état en action de cette compagnie. La dette d’état est
fondamentalement de la monnaie. Acheter du dollar revient à acheter une dette américaine.
Quand on dit à une compagnie, accepter la dette d’état en échange d’un titre de propriété de cette
compagnie, on confie à cette compagnie la charge de la gestion de la monnaie. Donc cette
compagnie va connaitre un phénomène de bulle par exemple un titre a été multiplié par 8 en
janvier 1720 soit passant de £128 à £1000 en août.

La bulle va faire que beaucoup de gens vont créer d’autres compagnies, mais cette chose va être
interdite tout de suite pour ne pas créer de phénomène de bulle. Mais à cette époque-là, l’Espagne
n’accordait le droit que pour un bateau par an. L’ensemble du fret était donc un bateau par an, ce
qui est très peu même pour l’époque. La production de richesse n’est donc pas à la hauteur et
donc quand les individus soit pcq il estime qu’ils ont fait une plus-value suffisante soit que le fret
n’était pas suffisant, il y a eu en 1720 un phénomène de run cad que leur action soit reconverti en
dettes ou en monnaie sauf qu’on en demande autant que le prix de l’action donc le système
s’effondre. C’est un phénomène de crise monétaire

 L’effondrement du système de Law :

Basé sur 3 piliers :


 une banque (1716) : appelé la banque générale a qui ont autorise d’émettre des billets si
on vient lui apporter des pièces (qui était un métal précieux). Donc elle gérait les stock
des métaux précieux
 Compagnie commerciale qui va gérer des concessions (=colonies) d’abord en Louisiane,
puis va en absorber d’autres Sénégal, Inde Orientale etc. Elle va s’occuper du fret et donc
des métaux précieux elle va donc également gérer la monnaie métallique
 L’État qui a mis dans la banque toutes les recettes pb cad les impôts. La banque tient le
compte de l’État.

On peut acheter les actions de cette compagnie avec la dette d’état comme la compagnie des mers
du Sud
La banque émet plus de billet qu’elle ne recoit de pièces métalliques, qui vont servir acheter de la
dette d’état, la banque va remettre les billet dans la banque qui serviront à acheter les action de la
compagnies.
Tout tient que si la compagnie de fret ramène assez de métal mais les gisements ne sont pas assez
florissent que ce qui avait été prévu
Objectif de ce système est de financer la compagnie, construire des bateaux

3 types de risques :
 Crédit
 Liquidité
 Marché

D’un pdv économique, ces risques sont des formes différentes d’un même problème. La quantité
de monnaie est différentes, dans le cas d’un risque de marché par exemple une bulle, le titre et
son prix s’effondre. Risque de liquidité c’est un peu la même chose dans le sens ou on voudrait
avoir qlq chose qu’on n’a pas, plus précisément sous forme liquide.

Puisque la création monétaire est du ressort de la banque centrale, néanmoins se sont les banques
commerciales qui traite / créée la monnaie en circulation. Pourquoi on s’est mis à produire de la
monnaie plus vite que de la richesse ? Pcq les banques prête de l’argent qu’elle n’ont pas ?
Il y a eu une production qui a été faite et l’argent que je vais prêter c’est celui qui vient d’une
production passée

Le désalignement des préférences : les agents à besoin de financement raisonne à long terme et à
capacité de financement raisonne à court terme. Autrement dit quand on va à la banque avec cette
épargne, on a un raisonnement beaucoup plus courtermisme que ceux qui sont en besoin de
financement. La probabilité pour que l’individu en capacité de financement viennent récupérer
son argent avant échéance du crédit qu’on a octroyé est d’1 mais aucun crédit octroyé ne pourra
financer durablement

On ne peut pas résoudre ce problème donc il faut l’enjamber. La création monétaire, si elle
fonctionne bien équivaut à financer les investissements d’aujourd’hui avec la production de
demain ce que Marx appellera capital fictif. Il faut que la monnaie en circulation soit supérieure
au prix de l’actif.
Tout peut être résumé par la création monétaire, pas une bonne affaire pcq dans tous les cas on va
se taper une crise pcq si on attend d’avoir les capacités de financement pour investir on ne va
jamais pouvoir le faire donc crise et si on enjambe ce problème en créant de la monnaie alors il
faudra bien contrôler cette création monétaire. Un risque de liquidité se manifeste quand bcp de
personnes veulent récupérer leur patrimoine sous forme liquide

4eme risque qui existe est celui de l’inflation : les banques n’ont pas intérêt à l’inflation car ça
diminue la valeur réelle de la dette mais on peut pas parier dessus pcq c’est une situation comme
dilemme du prisonnier. Le principe de création monétaire est irrégulable, non arrêtable, les
banques ont toujours intérêt à produire.
Au cœur des crises il y a toujours le système financier, sous le capitalisme, les crises ont toujours
pour origine la finance (cad allocation du capital donc financer le capital). Le réseau bancaire et
les banques centrales qu’on va construire à partir du 19eme/20ème est au cœur de nos explications.

Résumé : Au cœur des crises, il y a toujours le système financier. Le problème de la création


monétaire est au cœur de la problématique. Tous – keynésiens, marxistes, NC – sont d’accord
pour dire que le problème est lié à la qté de la monnaie en circulation p/r à la qté produite.

Le 1er truc à regarder c’est la monnaie, un objet un peu spécial en économie. Indépendamment de
ça, il y a un problème sous-jacent qui n’est pas la monnaie mais les monnaies.
Faut regarder le rapport entre les monnaies autrement dit le marché des changes, la liquidité c’est
un truc qui a un rapport au temps, vitesse à laquelle je peux mobiliser sa valeur. Comme c’est un
problème de temps il y a liquidité entre les différentes monnaies entres elle. Si on perd confiance
on va se tourner vers le $. Il n’y avait même pas de FED avant 1914 cad que le marché était super
libre, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.
Système de cotisation sociales : jusqu’à une certaine époque, il n’y a pas que les salaires du
personnel soignant mais aussi la construction des hôpitaux qui ont été fait grâce aux cotisations
sociales.

13/02

Stabilité des prix peuvent avoir indirectement des effets sur les variables réelles. Quand on dit
que les politiques monétaires ne peuvent pas avoir d’effet sur les variables réels cv dire qu’on ne
peut pas avoir de rapport avec la croissance mais peut causer une crise.

C’est sur l’aspect du cycle macro que les économistes ne sont pas d’accord

III/ Les crises macroéconomiques :


Les néoclassiques vont parler de chocs.

On peut avoir des effets de déplacements du k investi. C’est le cycle financier qui va avoir des
effets causaux, on ne parle pas de bulle basée sur un effet de levier. On va rentrer dans un
mécanisme de bulle avec l’exemple des matières 1ère sur un choc climatique. C’est un choc
financier qui va impacter les variables macro.

Une crise purement macro, purement financière, purement bancaire n’existe pas. On n’est pas
d’accord sur ce qui explique la crise mais ils savent tous reconnaitre ce qu’est une crise et les 3
évènements se produisent.

CHAPITRE 2 : LA CRISE DE 1929


En même temps qu’il écrit le contrat social, rousseau dit qu’on entre dans le siècle des crises et
des révolutions. En un demi-siècle les usa passent d’une sorte de colonie à la 1ere puissance
économique mondiale. Entre temps la France devient une république + 1ère GM. Indépendamment
des raisons de la GM, on peut juste constater le bilan

I/ Les conséquences de la 1ère Guerre Mondiale :

Faire basculer l’éco américaine dans la 1ere économique mondiale / leader mondiale. Ça se fait
aussi par le fait que sur le sol européen tout va être détruit (k physique, pertes humaines, truc
financier).

Pertes humaines K physique, % K financier PIB total


1914-1919 en % de la pop du stock (dévalorisation) (perte en
Source : SDN gros
(1945) récession)
GB 3,6 9,9 23,9 14,9
France 7,2 59,6 80 66
Russie 2,4 14,3
USA 0,3 0
All 6,3 3,1

Pas de plan de relance, donc chaque économie va se débrouiller toute seule bien qu’il y ait des
prêts internationaux mais ce n’est pas comme des prêts du FMI cad pb ce sont des trucs privés.

Donc la France obligé de recourir au crédit, donc les déficits budgétaires vont varier de 6 à 50%
du PIB et cette chose-là ne peux pas être faite autrement que par le crédit. Quand on a des
marchés financiers qui fonctionne bien comme au RU, on va passer par des ajustements pour
rembourser ça mais dans le cas de la GB cv aller contrairement à l’Allemagne qui n’a plus de
réserve d’or d’autant plus qu’elle a perdu la guerre, elle est obligée de recourir au crédit de court
terme cad à la création monétaire.

La France elle aussi bcp de dépense mais n’a pas en plus le traité de Versailles donc s’en sort un
peu mieux que l’Allemagne. Avant la guerre, toutes les monnaie était indexées sur l’or, puis la
guerre à signer la fin de l’étalon d’or.

En 1922 traité d’Eugène les pays se rassemble pour retourner à l’étalon or. Les Anglais ont un
tribu moins lourd, donc 1925 ils reviennent à l’étalon or mais pour d’autres pays cela se fera plus
tard. Si on n’est pas capable de le faire tout de suite on doit se caler sur une monnaie
internationale qui est ancrée sur l’or donc par ordre : Dollar, Livre sterling, et Franc Français.
Avant de produire de la monnaie il faut vérifier ses stocks d’or. Donc la livre sterling s’est
fortement appréciée.

On pense que l’inflation nuit aux personnes qui n’ont que leur travail pour vivre, mais
l’hyperinflation dévalorise le capital donc la bourgeoisie allemande va être aigrie. Les capitaux
fuient et s’ils ne le font pas ils restent mais ont été financé par le crédit. Pour la France, retour à
l’étalon or en 28 mais retrouve sa monnaie dévalorisée à 4/5 mais cv comparé à l’Allemagne qui
a connu une inflation à 3 chiffres.

La crise s’est déclenché au US mais à cette époque on était en train de vivre la 1ere vague de
mondialisation (il y a en a eu 2 : elle se caractérise par le fait que ce n’est pas qlq chose de
nouveau depuis les années 80 avec le commerce international mais c’est bcp plus ancien
notamment avec les flux de capitaux). Si on compare les flux de capitaux par rapport au PIB, il
était plus grand qu’il ne le sont au plus fort de ce qu’on appelle la mondialisation aux année 80.
L’économie a cette époque est relativement mondialisé mais c’est différents qu’aujrd avec la
construction d’un tel ???????? au 4 coins du monde.
Beaucoup de capitaux américains investi en Allemagne et en crédit mais la dette est libellé en
dollar et le Reich Mark se dévalorise de jour en jour donc le coût de la dette augmente.

II/ Crise agricole mondiale


Précédent la crise de 29, crise agricole mondiale, très contre intuitive pcq on se demande si y’a
pas de la surproduction. ~60% des exportation mondiales à cette époque et dans le reste y’a bcp
de matière 1ere hors agricole donc des minerais. Très peu de produit manufacturé.

Pendant la guerre les agricultures de l’Europe occidentale sont à l’arrêt (les céréales sont le plus
important). Le prix de tous les produits agricoles va fortement augmenter même dans les pays qui
ne font pas la guerre et il se trouve qu’au sortir de la guerre, les agricultures notamment en
Europe occidentale vont reprendre plus vite et mieux que ce que l’on croyait.

Remettre en place une agriculture est plus facile que de remettre en place une sidérurgie. C’est
donc bizarre d’appeler ça une crise agricole mais cela est dû à la forte hausse du prix mais les
fortes récoltes ont fait pression à la baisse des prix.

Pour maintenir l’investissement il faut maintenir les prix, on ne peut pas le faire par la monnaie
pcq on vient de signer les accords d’Eugène, donc les états vont faire du protectionnisme, rachat
de stock mais ne va pas améliorer les déséquilibres macro. Si bien que les rendements vont
augmenter tout au long des années 20 jusqu’à être record en 28-29 mais après on va avoir des
chutes de ouf des prix par ex baisse de 71% du prix du blé. Tentative d’absorption par les stocks
mais échec. Les variables socio-économique sont très inégalitaire dans les US : côtes Est-Ouest
super cool tandis qu’au centre du pays cata. Ici la crise est dû à une surproduction agricole et non
pas une sous production comme on a aujourd’hui avec une perte de 30% de rendement.

Beaucoup de crédit non remboursé donc crise bancaire, donc les banques vont saisir les biens
fonciers mais eux même sont dévalorisés de ouf donc ne suffisent pas à rembourser les crédits.
80% au Chili donc quand on exporte 100$ maintenant plus que 20$.

Face à ça 4 solutions :
->
->Baisse la conso agricole dans des proportions assez correctes cv entrainer des faillites en
chaines, chômage
->Protectionnisme pour créer des excédents (cf audio)
-> dévaluation

III/ Crise structurelle de surproduction

Si on ne vit pas une crise structurelle de surproduction, on a à cette époque un développement de


la consommation de masse (Ford) et début d’entrée de la technologie chez les ménages. Cette
conso de masse commence à s’étendre après la 1GM jusqu’à aujourd’hui ou c’est très développé.

Usage des sciences et des techniques qui vont se démocratiser aux ménages : électroménager (pas
de tv à l’époque, y’avais que la radio) & automobile. Mais ça s’est développé majoritairement
pendant la guerre.

1ere guerre où on a fabriqué en masse des chars et des véhicules. Ces deux grands secteurs
commencent à rentrer chez les ménages. Certains auteurs disent que ces biens ont un rapport à la
conjecture différentes des autres biens, ils sont bcp plus réactifs aussi aux cycles et à la conjecture
(mais plus le cas aujrd pcq la structure fait qu’on est obligé d’avoir une voiture aujourd’hui alors
qu’à l’époque ct un bien de luxe). Par ex, aux US la production automobile va exploser dans les
années 20, qui augmente de 200-300 millions tous les ans donc quasi de la taille de la population,
les radios pareils 2-300 millions par an. Sur une décennie, ce genre de conso va passer de 3 à 4 %
du budget du ménage à ~7% de leur budget (va quasiment doubler voire tripler).

Or pendant la crise, ces biens vont réagir fortement à la crise, perte de 20% de conso courante et
entre 50-70% de consommation de bien. Investissement massif de ces secteurs et pas de raison
que ça ne se soit pas fait en crédit, des deux côtés : de la part des firmes qui produisent ces biens
qui ne vont plus en vendre donc pas de quoi en produire et de l’autre côté des gens qui les
achètent à crédit.

À cette époque, avènement de ce que l’on connait aujourd’hui le crédit à la conso mais pas vrmt
identique à ce que l’on connait aujrd. Ce genre de crédit va descendre d’une classe mais pas chez
les plus modestes (pcq avant réserver aux familles aisée). Les ménages en dehors des couches les
plus bourgeoises vont avoir un accès au crédit y compris pour acheter ce type de bien, et la dette
non hypothécaire va doubler sur cette période, en 1929, 15% des ménages qui achète une voiture
à crédit, donc presque toutes les voitures sont achetées en crédit.
Crédit dont les mensualités sont très élevé, pcq échéances est courte et taux faibles. Donc avec
mensualité élevé et le fait qu’en 29 ont va commencer à entrer en crise, cad chômage de masse
etc alors les mensualités vont faire d’autant plus mal aux ménages. Contrairement à ce que l’on
pourrait s’attendre, pas une forte hausse du défaut de ces crédit-là, les ménages préféraient
réduire leur conso en nourriture etc pcq s’il ne remboursait pas risque de saisi du domicile etc
donc les ménages faisais tout pour évitait ça. 3-4% de défaut contre 15% lors de la crise de 2008.

On rencontre une difficulté quand le cycle se retourne. Dans les années 20, on a une
augmentation des salaires qui est moins rapide que celle de la productivité du travail. Il y a une
sous consommation donc une surproduction qui était nécessaire. Si les salaires augmente moins
vite que la productivité du travail alors pour acheter une voiture obliger d’avoir recours au crédit.
La bulle a été financé par 90% de la dette, la valeur du Dow Jones a été divisé par 10 entre son
pic (1930) et son point le plus bas (1932). Donc le crédit se développe, il est partout : dans le
financement des états, des investissement internationaux (Mat 1ere agricole et non agricole) et
dans le secteur de la conso de masse et les actions dont on parle sont les actions de ces industries
donc cette chose ne peux pas tenir : une division par 10 du cours du Dow Jones.
Fisher disait que c’était normal pcq la valeur des fondamentaux se sont fortement améliorer. Au
cours des années 20 les problèmes se sont empiler, y’en a de tous les côtés, pas de fuites
possibles, touche tous les secteurs donc pas d’échappatoire. Au plus fort de la crise on atteint
presque les 25% de chômage aux US, tandis que pendant la crise de 2008 ne dépasse pas les
10%.

Fin de flux financiers, fin de l’intervention des états sur le marché.


Avènement du keynésianisme : état intervient dans les budgets

Politique protectionniste de tout ordre, le grand argument de l’industrie naissante quand on a une
industrie qui vient dans notre pays, il faut la protéger pour augmenter les investissements et les
rendements/production, ça vaut que pour les économies de rattrapage. D’un pdv éco, hausse des
flux commerciaux et d’un pdv financier, banque d’investissement.
Tout ceci mettra en place après la crise de 1929, les structures économiques dont vont
accoucher ??????

On va faire comme si les grandes structures économiques de 1945 étaient les filles de la crise de
1929.
Conclusion : même si je cède à l’image de la crise de 1929, c’est exagérer car les vrais effets
c’est après elle, le krach boursier est un fait marquant, l’argument néoclassique fondamental à
postériori c’est que la FED n’a pas fait son travail et qu’elle aurait due tenir les prix, en période
déflationniste de les stabiliser pour faire une politique expansionniste. Friedman critiquera la
FED. Si cette dernière avait gardé les prix à leur juste valeur, il n’y aurait pas eu de crise. On
nous a montré la crise comme un empilement de problème et non pas tout d’un coup comme
aurait fait un marxiste.

20/02/2023

CHAPITRE 3 : Des Trente Glorieuses à 2007

Trente Glorieuse : Terme que l’on doit à un économiste français


Très probable qu’on ne retrouve jamais dans les économies les plus avancées dans les pays
occidentaux ces sentiers de croissances (ceux des 30G). a l’époque ct max 2%/an tandis que
pendant les 30G ct ~4-5%.

Contexte : Europe dévasté, plan Marshall mais cette période-là a une particularité (en dehors de
reconstruire) c’est que le taux d’investissement de l’économie est très supérieur à aujourd’hui, de
l’ordre de 4 à 5% du PIB. C’est le moment où on a de grandes avancées technologies (dvlpt du
nucléaire civile, forage pétrolier, etc).

I/ Les politiques de « Stop and Go »


Théorie dominante pdt les 30G : Keynésianisme vs A80 : NC
Pendant les 30G les pays vont faire des trucs de Policy Mix, des politiques stop and go qui vont à
la fois gérer en regardant 1) le cycle 2) la courbe de Phillips

i) Croissance du PIB
ii) Peu de chômage
iii) Inflation contenue
iv) Balance courante équilibré

Loi d’Okun i) et ii) c’est la même chose pcq pour avoir peu de chômage il faut que la croissance
du PIB soit supérieure à la croissance de la productivité du travail. Donc en termes de politique
intérieur on peut regarder deux bloc i) avec ii) & iii) avec iv)

Ce qui veut dire que la théorie keynésienne est limitée dans sa prescription (intervention de l’état
via un Policy mix pour augmenter la demande globale). Mais la courbe de Phillips nous dit qu’il
y a une limite dans ça pcq si on met de l’argent dans la machine cv augmenter la croissance donc
baisser le chômage mais cv créer de l’inflation.
 On se met d’accord sur un consensus : on reste au milieu de la courbe de Phillips au taux de
chômage naturel. Pour adapter les politiques économiques, on va regarder 2 graph (cycle et
courbe de Philips, en phase baissière du cycle, le pb c’est le taux d’inflation  politique de go
cad extensive.

= politique contra-cyclique, qui va atténuer l’amplitude des cycles. Ne bénéficie pas


complètement des sentiers de croissance en phases haussière mais en phase baissière pas de
récession = prône la stabilité.

Pendant les 30G on va avoir des politiques monétaires de cette ordre-là.

 La stagflation

Arrive les années 70 avec la période de stagflation (croissance stagne et en même temps on a de
l’inflation). Donc fin des 30G pcq période caractérisé par une croissance continue. Ça pose un
énorme problème notamment en science, cette période de stagflation parait invalider la théorie
keynésienne. PIB stagne + inflation = inflation & chômage selon la loi d’Okun.

Donc la stagflation pose un problème empirique, invalidation d’un fait empirique (exemple stylo
qui tombe à chaque fois et une fois non). Le problème n’est pas que les fait ne correspondent pas
à la réalité, là je n’ai jamais observé ce que j’observe, c’est en dehors de la théorie, on a 3
solutions :
 Je me suis trompé soit avant soit après (mais pas très crédible pcq on a vérifié nos calculs)
 Ça s’est déjà produit mais je ne l’ai pas observé
 Un billet de variable omise autrement dit il manque une précision, pcq le raisonnement
qu’on fait pour valider la courbe de Philips on peut l’interpréter facilement si on dit que la
source de l’inflation c’est la demande. Mais dans les A70 l’inflation est dû à l’offre (choc
pétrolier) donc la courbe de Phillips est toujours vrai mais ne traite que de l’inflation tiré
par la demande. Mais en cas d’inflation tiré par l’offre, la courbe de Philips est incapable
d’expliquer le phénomène.

Les deux chocs pétroliers sont dû à des évènements politique (OPEP, guerre du kippour), ici on
va le prendre comme un choc exogène. Pourquoi ça explique la stagflation ?

Stagflation vient invalider théorie keynésienne puis les néokeynésien revienne en force dans les
A80. En vertu de la théorie des cycles, quand une technologie est disponible, il n’y a pas d’autre
chose à faire que d’adopter celle-ci (exemple : pétrole) dans tous les secteurs, même les
boulangers l’utilisent, inclut dans toutes les fonctions de productions de les entreprises. Si le prix
du pétrole explose, alors le coût de production des entreprises explosent, pour y faire face les
entreprises augmente leur prix expliquant l’inflation & le fait que ce soit inclut dans toutes les
fonctions de production explique la stagflation.

D’un pdv international, il se produit des changements considérables entre les systèmes monétaire
internationale de 1945 à 1980.

II/ Le FMI de 1945 à 1980


Bretton Woods : seul le $ est convertible à l’or, les autres monnaies sont convertibles en $
uniquement. Cela suppose un régime de change fixe, même dans le cas où les quantités d’or
varierait les changes de monnaie sont fixe. Ça implique (le fait que ce soit fixe), que pour
équilibrer les comptes courants on ne peut plus compter une dévaluation monétaire. Pour
respecter ce change fixe on va créer le FMI qui va faire respecter les parités et fournir des prêts.
Deuxième institution est la Banque Mondiale qui sert à prêter de l’argent à des pays en
développement.

Mais le problème avec Bretton Woods c’est qu’on ne peut pas produire autant de monnaie que
l’on souhaiterait, de plus survient la guerre du Vietnam dans laquelle il faut bcp d’argent (plus
que ne leur permet l’encrage à l’or). Et donc, en 1971 fin de Bretton Woods avec le retour des
régime flottants.
 fin du keynésianisme avec stagflation, fin des accords de Bretton Woods dans les A70 et va se
préparer la période des années 80 qui va se caractérisé par le fait que les politiques qui vont être
prises sont néoclassiques. L’objectif est le même pour tous : faire de la croissance, or quand on
est néoclassique pour en faire il faut jouer avec l’efficacité du marché, on libéralise les marchés
en prouvant que cela va améliorer l’allocation des facteurs de production sur l’aspect politique
macro, sur l’aspect monétaire on ne surveille que l’inflation et avec les change flottant qui
permette d’équilibrer les comptes courants, la balance commerciale et d’éviter la spéculation

 De 1980 à 2007

Flux financiers internationaux de capitaux (11 fois plus vite que PIB mondiale) > flux
marchandise (2 fois plus vite que PIB mondiale) > flux de croissance du PIB.
Ce constat empirique est le résultat de politique éco qui consiste à baisser les barrières sur
l’ensemble du marché.
1) Les droits de douanes mondiaux vont passer à 50% à 3%
2) droit de douane prohibitifs (élevé qui fait tomber la valeur importée à 0

Dans la sphère boursière, règle des 3D dérèglementation, désintermédiation et décloisonnement.

Pour augmenter la capitalisation boursière > PIB, il faut de l’endettement.

A cette crise de 2008 il y eu plusieurs alertes :


1) une suite au nouveau régime de change flottant qui a concerné le $ puisque dans les années 80
il y a eu une spéculation sur le $ qui est la monnaie de référence vis-à-vis d’un panier de
monnaie, on passe d’un indice 50 points supérieur entre 80 et 85. Une des raisons de cette bulle
est que politique néoclassique = contrôle des prix cad augmenter les tdi

Bulle expliquée par une période caractérisé par l’aspect monétaire ou politique néoclassique cad
contrôle des prix cad augmenter les tdi

Autre problème : la plupart des dettes des pays en développement sont libellé en $ notamment les
pays d’Amérique Latine. En 2 ans : on passe de 200% du PIB en dette à 400%.
La dette d’état s’échange alors sur les marchés secondaire, le volume échangé sera ainsi
multiplié par 10 (csq de la spéculation). En 1987, il va se passer un krach pcq augmentation du $,
augmentation de la dette, libéralisation des marchés financiers, Dow Jones a triplé en 5 ans or le
PIB américain n’a pas triplé en 5ans.
 accord de Lausanne mais ça a eu aucun effet car on a créé de la monnaie massivement pour
juguler la crise et éviter la contagion entre la sphère financière et l’économie réelle. En 1985 1ere
alerte avec le dollar, 87 deuxième alerte krach

6/03

III/ La crise du sud est asiatique

Les années 80 sont caractérisés par une montée en puissance du sud est asiatique. Les capitaux
vont des pays développés vers les pays en développement et les flux de marchandises font le
chemin inverse. `

La Chine base sa stratégie de développement sur les exportations. Stratégie de développement :


Soit on le fait sur la consommation intérieure, on produit et consomme locale tandis que stratégie
agressive c’est de basé son économie sur les exportations. On a des capitaux des pays
occidentaux qui cherche des rendements et vont s’allouer dans ses pays pcq main d’œuvre pas
chère et ces pays sont satisfaits de collecter ca pcq base leur stratégies de développement sur les
exportations. On a des fondamentaux macro (dont taux de croissance très élevé voire 2 chiffres),
on a des taux de croissance qui sont 1,5-2 fois supérieur au taux d’inflation, ce qui est top (dans
les A80). La consommation chinoise représente 10-12% du PIB vs 55% en France.

Il va se produire comme en 29 une crise financière majeure, taux de croissance 2 fois sup au taux
d’inflation, mais il va se produire une sorte de choc sur le bath thaïlandais (monnaie) qui peut être
vu comme une espèce de surréaction des fondamentaux pcq les exportations ralentissent (aug tjrs
mais moins rapidement qu’auparavant). Ce choc va se propager pcq il n’y avait pas que des
capitaux nationaux, il y avait aussi des capitaux occidentaux au point qu’on avait ancrer le bath
sur le dollar. Après ça on a désancré le bath.

À la suite de la bulle internet, les taux d’intérêt ont baissé.

V/ Les piliers de la crises

 ENDETTEMENT MASSIF

Pour l’ensemble de l’OCDE on passe de 200% du PIB à 300% du PIB en 10 ans (x1,5). Plusieurs
raisons à cette endettement privée, facile d’accès, et raison pour laquelle on s’endette qui sont
majoritairement la hausse du prix des actifs (immobilier) sachant que les revenus suivent leur
sentier de croissance et on a un prix de l’immobilier qui aug alors le seul moyen d’acheter de
l’immobilier est de s’endetter. On a aussi un endettement de la part des entreprises c’est que le
taux de dévalorisation du capital augmente

 SITUATION MACRO POLARISE

Les pays asiatiques vont avoir des excédents massifs, pour les pays du nord moins massif. Si bien
que le FMI dit que les USA vont faire défaut dans 3 ans si le pays continuer dans cette lancée. On
a une consommation au nord et une croissance (basé sur la conso intérieure) et donc on a un
financement de la croissance et de la conso qui est financé par les pays du sud (notamment via
l’achat d’obligation américaine mais pas que).

 Inégalité au sein des pays se creusent

La raison principale est que de 1) la plupart des gens gagne leur vie avec un salaire 95-98% de la
population dans les pays occidentaux. Or ces salaires, représente ~2/3 du PIB donc les inégalités
se creusent. Ces inégalités impliquent que les revenus réels disponible à la consommation /
épargne s’amenuise.
Or, il faut bien tenir la croissance qui est tenu par la conso intérieur donc le seul moyen de tenir la
croissance et donc la conso est que les gens s’endettent. Dans cette perspective, il y a une espèce
de folie en apparence, soit on refuse de prêter (donc l’endettement privée) soit on accorde des
prêts à ceux qui ne sont pas solvables, ou on peut augmenter les salaires mais le capital s’en ira
donc le déficit sera encore plus grand donc ce n’est pas une bonne solution.

Cf enregistrement

Cette crise vient clore une crise entamée dans les années 80, c’est la faillite du système qui a été
mis en place. Cette crise est de même importance en terme quantitatif que la crise de 1929, mais
d’un certain pdv plus prévisible. La crise de 2008 montre le fait que les marchés laissé à eux-
mêmes ne sont pas stables. La crise de 2008 vient clore quelque chose. Et après cette crise, on va
se remettre à faire de la pensée économique, il n’y a pas de grands auteurs sans des moments de
crises. Elle clos d’autant plus cette période, d’autant que à l’est, il ne s’est rien passé, par
exemple, taux de croissance de la Chine toujours supérieur à 10%. Retour de la pensée
keynésienne, retour voire renforcement des politiques d’inspiration keynésienne.

 L’après crise : les accords de Bâle

Le système bancaire a été renfloué avec bcp de dette publique.


Argent publique on a 2 ordres : monnaie & budget. A cette époque on a une banque centrale
indépendante cad qu’elle ne finance pas les budgets de l’état donc pour se financer les états
doivent s’endetter auprès des marchés ou élevé les impôts.

La BCE va prendre des mesures de politique non conventionnelles donc elle n’est plus
indépendante. Donc la crise de 2008 vient bien clore une période.

20/03/2023
La crise de 2008
On va regarder la situation actuelle comme une conséquence depuis au moins de ce qui s’est
passé depuis la crise de 2008.

La BCE réagit systématiquement en retard. Jusqu’à présent, la BCE n’a fait que regarder
l’inflation sans financer de déficit budgétaire.

Les banques centrales ont envoyé le message aux banques que quoi que vous fassiez c’est pour
vous que vous, gagnez ou perdez, donc pas d’intérêt à évaluer le risque mais à prendre des
risques. La BCE réagit de manière néoclassique prend du temps a rehausser les taux et n’injecte
pas de la liquidité tout de suite, les États sont en charge d’injecter les liquidités.

Les deux seules manières pour injecter des liquidités pour sauver les banques c’est soit lever
l’impôt soit s’endetter auprès des marchés financiers en émettant des bons du trésor = les dettes
de l’état explosent avec une plus forte amplification des dettes pour les pays déjà endettés.

BCE indépendante  mise en place de règles budgétaire pour garantir qu’elle ne finance pas les
déficits.

Une BCE indépendante des budgets = indépendante de chacun des budgets et pas de coordination
budgétaire cad les budgets sont indépendants entre eux

La théorie des Zones Monétaire Optimale (ZMO), Mendell, Kenner, Mckinnon


C’est optimal de faire une ZMO si cette zone est capable de diffuser et d’absorber le choc.
Critère : structure macro équivalente pour satisfaire la libre circulation des facteurs, selon cette
théorie, l’UE n’est pas une ZMO.
La Grèce menace de faire défaut, elle fait des réformes structurelles => elle commence à dégager
des excédents structurels (=coupe drastique dans les budgets de l’État)

Les pays EU ont tout intérêt que la Grèce reste dans l’EURO pcq envoyé au marché le signal que
la zone euro ne tient Ps à la moindre crise financière pas top, donc se négocie des réformes
structurelles

La BCE va commencer à prendre une 1ère politique non conventionnelles. Il va y avoir 3


consécutives :
- Baisser les taux à la suite de la FED, elle va les baisser à 0% avec quand même pour elle
l’argumentation suivante ; à cette époque la si on regarde la situation on est plus en
tendance déflationniste et le Commerce international ne cesse de se développer et le 2eme
argument était que ça permet d’avoir de la croissance.
- La BCE va faire « Whatever it takes ? » de Draghi, cad que la BCE va acheter des dettes
d’état sur le marché secondaire pour maintenir le tdi souverain bas, cela ne change pas
l’indépendance de la BCE
- Quantitative easing / qualitative easing

Pendant le covid : situation de confinement, l’état paye, la BCE va directement financer les
déficit des états, 60% de la dette covid française se trouve dans la caisse de la BCE mais comme
ce n’est pas de la création monétaire, la BCE est toujours indépendante (sujet à débat).

Monétariste : vous avez injecté des liquidités, mis en place des taux à 0, financer les États, le
bilan des banques vont quadrupler => vous avez fait de la création monétaire sans créer de PIB,
de richesse

POUR LE PARTIEL :

 On doit maitriser fortement l’introduction (def crise, théorie) il faut le maitriser


parfaitement.
 Maitriser des théories plus ponctuelles comme bulle financière (def, théorie)
 LA séquence historique surtout dans les années 29-30, Trentes Glorieuses a connaitre par
contraste à ce qu’il va se passer après (policy mix, courbe de philips, cycle macro),
Période 80-2008 : si on doit faire l’impasse c’est sur les trucs de dow jones, bulles internet
mais quand même connaitre la crise du sud est asiatique
 Tout ce qu’on a fait après la crise de 2008, surtout ne pas dire que la BCE n’est pas
indépendante attention

Coyrbe de philips savori que c’est une relation empirique, les obj macro (c’est quoi) et donc prq
utilité de la policy mix

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