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MONNAIE BANQUE FINANCE II

INTRODUCTION GENERALE

Pq un renouveau de la théorie de l’offre de monnaie ?

Aujourd’hui dans tous les pays du monde nous avons un système monétaire et bancaire qui est centralisé et
hiérarchisé. Il y a donc ds chaque pays une banque centrale qui a le monopole de la production et de l’émission de
monnaie sur un territoire défini. L’Europe est centralisé et hiérarchisé : zone Euro 17 pays. BCE monopole sur une
somme de pays. L’objectif de toute banque centrale est d’avoir et offrir une monnaie ayant un pouvoir d’achat stable
(théoriquement) dans le temps. Il s’agit d’une condition indispensable au bon fonctionnement des économies et des
autres marchés. Cette conclusion c’est le fruit d’une évolution de la théorie monétaire qui s’est progressivement
déplacé de l’analyse de l’offre de monnaie vers l’analyse de la demande de monnaie : Walras 19e s et au 20e s avec
Cambridge.
1960/1970 : théorie de l’offre constitue le centre de l’analyse monétaire.
Deux facteurs expliquent ce renouveau :
 Une origine que l’on peut expliquer par les faits économiques, prise en compte de circonstances éco
nouvelles, création de la zone Euro en fait partie.
 Origine théorique : émergence de nouvelles théories économiques fera que la théorie monétaire va converger
vers la théorie de l’offre.

I. Les faits économiques marquants à partir de 1960/1970

* Les échecs des pros Keynésiens avec l’apparition de la stagflation : phénomène de taux élevé de chômage, inflation
et croissance nulle.
Relation inverse chômage et inflation : Phillips. La bqe centrale va injecter de la monnaie pour relancer l’économie.
* Années 80 : importante vague de dérèglementation financières et bancaires. On abandonne le contrôle des changes.
Véritable marché des changes, forte fluctuation de la valeur externe des monnaies, décloisonnement des marchés
financiers, expansion des échanges internationaux : mondialisation et globalisation des mouvements financiers. Elle
implique une forte interdépendance entre les politiques monétaires nationales.
* Années 60/70 : crise de l’endettement des pays en voie de développement, pratiques monétaires restrictives pour
lutter contre l’inflation, l’augmentation croissante des dépenses publiques et du déficit publique.
Profond besoin de réflexion sur l’offre de monnaie et sa gestion.
* La vague du processus d’innovation dans le domaine monétaire et financier. Dématérialisation de la monnaie. Elle
échappe au contrôle des banques centrales.
* La construction monétaire européenne : concept d’union monétaire : zone Euro.

II. L’émergence des 5 théories récentes

* La théorie des anticipations rationnelles (60/70) suite aux travaux de Robert Lucas, Thomas Sargent. Ce
phénomène existait, parlait davantage d’anticipations adaptatives extrapolatives. Le concept d’anticipations
rationnelles est nouveau, elle suppose que les agents éco anticipent et leurs anticipations sont en moyenne égales aux
véritables valeurs des variables. Cette théorie met l’accent sur la variable prix. Ce qui est nouveau : avant l’agent
pouvait se tromper. La présence d’adaptation rationnelle permet d’éradiquer l’incertitude. Si on suppose que l’offre de
monnaie est fonction du revenu à l’instant t-1.
Mt =
On parle de choc aléatoire ds le sens imprévisible et rend la détermination de la quantité de monnaie incertaine.
Lucas 1972 : article qui traite des anticipations et de leurs effets sur les effets réels de la monnaie.

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Il est le premier à écrire et publier sur ce domaine. Le public peut observer le comportement des autorités monétaires
et anticipent en prévoyant les prix. Il explique et démontre qu’une politique monétaire prévisible est une po mo qui n’a
aucun effet sur les variables réelles. On touche ainsi à l’expression de neutralité ou non neutralité de la monnaie.
Monnaie neutre : pas d’effets réel, changement ds la qté de monnaie peut provoquer une modification du NGP mais
laisse inchangé le revenu réel, niveau de production, croissance, conso, investissement.
Ces termes sont plus récents que les idées qu’ils évoquent. On la retrouve chez JB Say et le concept de dichotomie. On
doit l’expression à Hayek (1931) et Wicksell (1898) qui est l’origine. Une nouvelle logique va naitre, d’après cette
théorie on dira que seule la partie inconnue peut avoir un impact sur les variables réelles.
Une politique monétaire ne peut être active et effective que si elle n’est pas anticipée. La non neutralité de la monnaie
exige que les autorités monétaires agissent ds le secret pour déjouer les anticipations des agents économiques.
2 px Nobels : Kydland et Prescott publient un article (1977) sur la continuité des anticipations rationnelles mettant en
avant la crédibilité des agents.
Cette notion de crédibilité s’inscrit ds la durée, réputation ds le temps.
Cela signifie que lorsque le banquier central annonce la po mo doit respecter ce qu’il a annoncé. Plus l’anticipation est
vérifiée, plus la po crédible plus la monnaie est neutre.

* Théorie du public choice : analyse éco des décisions politiques


Né à l’université de Chicago par les travaux de 2 scientifiques ; un économiste Buchanan et un juriste Tullock.
Idée de départ : publication du juriste en 1976 facile à lire en anglais et très rapidement traduit en français en 1978 par
des économistes français et parisiens.
Tullock, Le marché politique : analyse économique des processus politiques, 1978.
Surprenant par la prise en compte d’une expression nouvelle : marché politique. On y échange des bienfaits électoraux
contre des voix. Des bienfaits électoraux constitué de promesses économiques.
L’homme politique est un agent éco rationnel (il utilise ses propres moyens pour atteindre ses propres fins, il a une
fonction d’utilité qui dépend du pouvoir. Le pouvoir est une fonction croissante de l’indice de popularité. Les
promesses économiques vont servir à l’homme po, il va max son indice de popularité.
Variables macro importantes : taux de chômage, emploi, inflation (valeur interne de la monnaie).
Par l’intermédiaire de la politique monétaire, l’offre de monnaie, l’homme peut agir sur ces variables macro.
Rien qu’en considérant la TQM, hausse M et inflation. L’homme peut à court terme agir sur la valeur interne de la
monnaie vers les prix. Le marché politique explique les modalités d’élection. Tout agent éco est sensible.
Lien entre politique et décision politique et action sur les variables macros d’où le renouvellement de la théorie de
l’offre.

* Nouvelle théorie financière


Travaux de Gurley et Shaw. L’objectif de cette nouvelle théorie est de s’interroger sur la raison de l’existence des
banques en tant qu’intermédiaire financier.
- travaux de G et S avancent sur cette question en précisant que la fonction d’intermédiaire financier des banques se
justifiait à cause de l’imperfection du marché des titres. L’intermédiaire financier peut à tout moment acquérir ou
acheter des titres, les transformer en dettes sur lui-même puis les placer auprès des emprunteurs. Ce qui veut dire que
l’intermédiaire financier internalise les couts du fonctionnement des marchés financiers.
- la deuxième réponse à cette question se trouve à travers la théorie de l’imperfection de l’information, de l’asymétrie
de l’info.
Akerlof il fait référence au marché des voitures d’occasion, plus précisément concernant l’incertitude auquel l’agent
éco est confronté, concernant la qualité de la voiture d’occasion. La réflexion concernant le marché fi, en théorie
bancaire on analyse les conséquences asymétriques d’informations concernant les créanciers puis les débiteurs.
Fama écrit en 1985 un article qui explique que l’asymétrie d’infos est inhérente à l’échange d’actifs fi puisque les prix
sur les marchés financiers ne reflètent pas la totalité des informations, il y a incertitude sur le prêteur, sur l’attitude
futur de l’emprunteur. Cette situation entraine des comportements opportunistes qui ont des effets pervers sur le
marché fi ds sa globalité. La banque agit sur les marchés comme un producteur d’infos, elle dispose d’un avantage qui

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est celui de la capacité à collecter l’info, à surveiller les emprunteurs, à sélectionner les agents présentant de bon
risques ou de mauvais risques. Elle a dans cette théorie un rôle déterminant.
Travaux de Douglas Diamond.
Un rôle qui peut aller jusqu’à assurer la liquidité nécessaire dans une période normale et anormale (crise d’illiquidités.
Cette réflexion de nouvelle théorie va aller jusqu’à replacer le rôle de la banque centrale.
C’est de cette manière que nous allons réactualiser la fonction de prêteur au dernier ressort assuré originellement
depuis la création des banques centrales par les banques centrales.
* La nouvelle économie monétaire
Travaux de plusieurs auteurs : années 70. Black, Fama et Hell : on parle du modèle BFH : ce sont les pionniers.
Approche compliqué et difficile : il faut avoir une maitrise de la théorie monétaire et bancaire. Ce modèle propose un
nouveau système fiduciaire garantissant une stabilité de la monnaie sans recourir à une banque centrale. Système
bancaire et monétaire sans banque centrale et sans centralisation monétaire. L’organisation monétaire repose sur un
éclatement des 3 fonctions de la monnaie et un éclatement des banques privées qui offrent des monnaies différenciées
par un manque de fabrique propre à chaque banque. La seule et unique intervention du gouvernement consiste à
définir l’unité de compte en référence à un panier de B sélectionné. Un tel système nécessite une réflexion.

* La théorie autrichienne
Approche institutionnelle de la monnaie avec Carl Menger. Développement de la théorie à partir des années 70 et en
particulier Hayek, prix Nobel et chef de file de cette école autrichienne.
Il publie en 1976 et repris en 1978, alors que l’Europe préparait activement l’union La dénationalisation de la
monnaie.
5 principes incontournables :
- individualisme méthodologique
- subjectivisme : perception subjective dynamique
- temps pris en compte, temps réel et irréversible
- l’incertitude radicale parfois même non mesurable
- l’ignorance qui ne doit pas être confondu avec une connaissance imparfaite
Lien avec l’approche institutionnel de Menger ? Le lien était profond.
La dénationalisation de la monnaie est l’aboutissement de la théorie de Menger, institutionnel.

CHAPITRE 1 LES MECANISME D’OFFRE DE MONNAIE

Introduction : L’origine des débats sur l’offre de monnaie

On peut résumer ce chapitre par des questions : comment expliquer la détermination de l’offre de monnaie dans le
cadre d’un système bancaire centralisé, contrôlé par une banque centrale mais également dans le cadre d’un
système bancaire décentralisé et non contrôlé par une banque centrale ?
Le 2e volet de la question est purement théorique puisque actuellement tout système bancaire et monétaire est contrôlé
par une banque centrale. Dans les deux premières sections on considère un système bancaire avec banque centrale et
dans la 3e section un système théorique. Nous pouvons qualifier cette analyse, pour les 2 premières sections, de
positive qui répond à la question ; ce qui est. La 3e s’inscrit dans le cadre d’une analyse normative et on répond à la
question : ce qui devrait être.
Théorie : période de trouble politique et économique.
En Angleterre en 1797 un débat théorique et scientifique éclate et va dans un premier temps être fermé puis s’ouvrir.
Débat qui se transforme en controverse qui va durer 20/30 ans. Sur le plan de la pensée ns sommes ds les écrits des
économistes classiques. David Ricardo en 1797 participe au débat à cette controverse. Textuellement on parle d’une
controverse sur le métal sur le rôle joué par le métal précieux dans l’expression de la détermination de l’offre de
monnaie.
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En 1797 une loi bancaire est votée, elle suspend la convertibilité de la monnaie et la couverture de la monnaie en
métaux précieux. Les situations économiques et politiques sont catastrophiques, période de forte inflation, fluctuation
avec une tendance à la hausse. Certains parlent d’hyperinflation. Forte dégradation du pouvoir d’achat. Période
d’instabilité. Dans les faits la loi bancaire de mai 1797 qui suspend la convertibilité.
Les scientifiques de l’époque vont faire le lien entre ces deux faits économiques d’un côté trouble inflationniste et
suspens de la convertibilité.
Interrogations portant sur la responsabilité de cette loi bancaire dans la hausse des prix. Ces questions vont donner lieu
au débat sur le métal et aussi rédaction d’un rapport connu sous le nom de rapport sur le métal dont l’initiateur est
Henri Thorton. Ce qui est naturel c’est que dans ce rapport on constate que les avis ne convergent pas ; on a une
opposition de point de vue. Pour certains la mesure de 1797 serait responsable et pour d’autres non.
Deux clans existent les bullionistes (Ricardo) et les antis bullionistes.
Les bullionistes soutiennent l’idée selon laquelle la loi de 1797 est responsable de l’inflation. Les antis bullionistes
soutiennent l’idée contraire avec Thomas Tooke : l’inflation serait d’origine réelle : la guerre qui perturbe les récoltes
est responsable de l’inflation.
Cette opposition conduira à cette double explication de l’offre de monnaie : la vision exogène de l’offre et endogène.
Un seul point où il y avait convergence : donner un role à la banque centrale d’Angleterre : l’exclusivité de l’émission
de monnaie à la banque d’Angleterre privilège extraordinaire : monopole.
3e vision : le plan Free Banking : liberté bancaire. Les concepts développés étaient tout à fait justifiés ds les faits
puisqu’en cette période peu après la Richesse des nations multiples expériences de liberté bancaire.
Free Banking : système d’offre monétaire sans banque centrale et sans monopolisation ce sont des banques privées ds
le cadre du droit privé qui émettent des monnaies fiduciaires. Le rôle de la banque centrale est réduit à néant. La
banque de France est créée en 1800 par Napoléon et nationalisé en 1946 par De Gaulle mais avec un privilège qui est
le monopole d’émission exclusive.
Venezuela : dernier pays ou la bqe centrale a été créé, avant pas de centralisation monétaire : concurrence monétaire
du fait de l’existence de plusieurs banques privées émettrices de monnaie.
FED = 1913.

SECTION 1 L’OFFRE DE MONNAIE EXOGENE

Une variable exogène est une variable qui est déterminé en dehors des mécanismes propres au système étudié. L’offre
de monnaie est dite exogène dans la mesure ou une banque centrale existe et elle est censé réguler à son gré le niveau
de la quantité en circulation. La BC a la capacité d’émettre et d’évaluer la quantité de monnaie à injecter pour le bon
fonctionnement du système économique dans sa globalité. Si M est parfaitement déterminée par la banque centrale
alors elle est capable de veiller à la stabilité des prix. Comment lutter contre l’inflation ? Rétablir la convertibilité :
définir une règle d’émission de monnaie.
L’inflation a pour origine une quantité de monnaie non convertible en métaux précieux. L’or ne sert plus de règle
d’émission. Les théoriciens ont sorti un modèle qui explique l’émission de monnaie ; modèle du multiplicateur de
crédit qui a pour fondement l’existence d’un coté de banque commerciale et d’un autre coté une banque centrale ce qui
veut dire qu’on retrouve la hiérarchisation.

I. L’école de la circulation

Lors de cette controverse de la fin du 18es sur le role du métal 2 clans se sont formé d’un côté les bullionistes et
antibullionistes. Cette école va naitre comme une suite logique au sein des plans des bullionistes. Le chef de file de ce
clan était l’économiste classique anglais David Ricardo avec Robert Torrens qui est à l’origine militaire et devient
économiste. Ils formaient le cœur de ce can de bullionistes.
Selon les bullionistes la loi bancaire de 1797 est responsable de l’inflation ce qui veut dire que ces deux économistes
défendent un retour à l’étalon métallique. Pour Ricardo, dans son ouvrage de 1817 : Des principes d’économie
politiques et de l’Impôt, l’émission excessive de monnaie inconvertible en métal précieux qui est à la source de hausse

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des prix des marchandises. Cette émission cause l’inflation et un ensemble de Pb économiques tel que la dépréciation
en taux de change : perturbation des échanges. Pour eux il faut donc un retour à la convertibilité.
Une école va naitre : la Currency School : l’école de la circulation.
Le billet de banque existait. Pour cette école le billet doit être avant tout considéré comme un substitut commode
permettant de faciliter les échanges, la circulation d’où l’appellation de cette école. Le billet reste le métal parce que le
monant de billets émis par une banque ne doit pas excéder la valeur de sa réserve en Or. Les arguments développés
par cette école sont :

- argument qui a pour objectif de mettre en relation la qté de monnaie en circulation et le NGP. Ricardo a soutenu la
TQM, il n’est pas l’inventeur mais il prend appuie sur cette TQM : M=PT. Tout accroissement de M, tt excédent de M
inconvertible, non couvert par l’or est un accroissement qui génère de l’inflation : hausse de NGP.
L’accroissement de M est dangereux pour une économie car il cause de l’inflation et dégrade le pouvoir d’achat et se
répercute sur la balance commerciale.

- recommandation : il faut contrôler la quantité de monnaie en circulation. Il faut pouvoir évaluer cette qté de M. pour
cela l’école de la circulation était favorable à une définition très restrictive de M cad pièces métalliques, billets et
monnaie scripturale. Comment contrôler M ?
Beaucoup plus facile de contrôler une M avec une vision restrictive. Ricardo se prononce favorablement en faveur
d’une règle qu’on a appelé la règle de l’étalon-or. C’est une règle monétaire qui définit et qui permet de déterminer la
quantité de monnaie amenée à circuler dans une économie.
Importance du mot règle : ce n’est pas une politique monétaire. Une règle s’inscrit dans la durée alors qu’une politique
peut changer : il faut instaurer une convertibilité intégrale et une couverture intégrale de la monnaie en Or.
Cette idée s’imposera sur le plan politique et intellectuel. En 1844 une loi bancaire est voté en Angleterre : Peel’s Act.
La currency school imposte ses opinions. En 1844 la banque d’Angleterre sera scindée en deux départements
autonomes (un bancaire et l’autre d’émission). A partir de 1844 le billet redevient convertible et couvert intégralement
par les lingots d’or.
Retour à la case d’origine mais les crises n’ont toujours pas disparus. Fin 19es : guerres, 20es : théorie du
multiplicateur à partir de cette école.

II. L’extension du principe de circulation

L’inflation est d’origine monétaire : il faut définir une règle (pour contrôler d’une manière stricte et autoritaire) :
étalon-or. Il faut inscrire la théorie du multi de crédit, c’est un concept à l’origine mais progressivement deviendra un
outil analytique qui permet d’expliquer quantitativement la création monétaire des banques commerciales.

A. Présentation simplifiée du multiplicateur


Il s’agit d’analyser la liaison qui existe entre la banque centrale et les banques commerciales. La bc a le monopole sur
les émissions de monnaie qu’on appelle la monnaie bc : monnaie de base ou base monétaire.

Définition : la monnaie centrale est détenue par les agents sous forme de billets, pièces métalliques et monnaie
scripturale sur un compte à la bc.
Pièces et billets sont détenus par les agents : financiers et non financiers. Les institutions fi détiennent des pièces et
billets pouvant être détenue par la bc. Toute bqe commerciale a un compte à la BC : avoir en pièces et billets.A tout
moment la banque commerciale peut demander ses avoirs (même en situation de crise).
La masse monétaire est ce qui provient de la bc et commerciale. C’est la quantité de monnaie en circulation :
ensemble de moyens de paiement en circulation. On peut la déterminer en prenant en compte les comptes des agents
économiques ou il y a des avoirs évalués en monnaie. Le multiplicateur de crédit ; théorie qui est censée expliquer la
création de monnaie, la variation de M dans une éco.

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Considérons une banque commerciale qui détient un excédent de monnaie de base de 10000€. On peut supposer qu’un
client de la banque a travaillé à Dubai et dépose cet argent à la banque.
L’activité la plus lucrative est le crédit. On appelle b le coefficient qui représente la part de mo bc dans les
disponibilités monétaires : pièces et billets disponibles.
Entre 10 et 20% en moyenne : on va prendre b=16% : 16% de pièces et billets sont demandés, retirés du système
toutes les fois qu’on demande du crédit.
M = 10000 + 10000 (1-16%) + 10000 (1-7%) ²+ 10000 (1-16%) 3

M = 10000 (1 + (1-b) + (1-b) ² + (1-b) 3)

On sait que lorsque la raison est comprise entre 0 et 1 la somme des termes de cette suite :
M=X1*(1/1-q)

Le montant de monnaie officiellement crée est de 62500€ : 6.25 fois le montant initial. On peut donc constituer une
relation M = (1/b).B=kB.
K : 6.25.
Relation inverse entre b et k. Extension de l’école de la circulation : comment contrôler M : agir sur b ou B. On ne
peut pas contrôler b car il dépend de notre comportement et aussi de l’évolution du système bancaire.
Contrôler M : agir sur B : monnaie à fort pouvoir : fermer le robinet. Ce multiplicateur s’inscrit parfaitement ds la
vision exogène de l’offre de monnaie. Contrôler B revient à contrôler M.

B. La prise en compte des réserves obligatoires


Les banques de second rang peuvent être limitées dans leurs montants de crédits accordés par les fuites en mo bc.
D’autres sources existent et expliqueraient cette fuite.
RO : nécessité pour les banques de second rang de constituer des réserves en mo bc. Ces réserves sont définies par
l’intermédiaire d’un taux que ns appelons un taux de réserve obligatoire.
Par exemple le système Australien n’a pas de réserves obligatoires, en Europe c’est 5%. Ce qui expliquerait
l’augmentation : l’état du système monétaire et fi, plus il est instable et plus il est risqué et plus le taux de RO est haut.
Toute banque de second rang est obligée de constituer des réserves sur les dépôts en monnaie centrale qu’elle reçoit.
Elle ne peut plus prêter l’intégralité des sommes reçues.
Quel est dans ce cas-là précis le montant global des crédits distribués ? On peut raisonner avec la série géométrique
avec r = 5% et b = 16%.
M = 10000 + (1000 (1-16%) – 10000 (1-16%) 0.05) = 10000 (1 + ((1-b) - (1-b) r)…. ?

L’offre de monnaie est un multiple de la base monétaire, déterminé par la valeur du multiplicateur k = 1 / (b+r-br)
C’est une relation qui ressemble à une fonction traditionnelle sans en être une parce que la variable explicative B est
une composante de la variable expliquée M. La vision de l’exogénéité de l’offre est respectée car la bc en contrôlant
sa propre monnaie (B) contrôle M. L’analyse du multi permet de mettre en évidence les conditions nécessaires d’un

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contrôle de l’offre de monnaie. Il faut que k soit déterminé au pire soit prévisible, il faut également que B soit
parfaitement maitrisé.

1. La portée de l’analyse de l’offre de monnaie exogène

Si on fonde l’analyse sur les travaux des économistes quantitativistes. Si on retient la dernière formulation de la
TQM : MV=PY.

Si on suppose que V est cst dans le temps on peut à partir de cette équation raisonner en terme de taux de croissance
de M et ses répercussions sur l’économie.

(lnu)’ = u’/u = (du/dF)/u = Δu/u

lnMV=lnPY

Le taux d’inflation correspond ainsi au taux de croissance de la quantité de monnaie mise en circulation déduction
faite du taux de croissance du R national : ΔY/Y. Ce qui veut dire que la seule politique mo efficace est celle qui
consiste à augmenter la quantité de mo à un taux stable et régulier qui suit approximativement l’évolution prévu du R
national.

Cadre de l’analyse des nouveaux quantitativistes, monétaristes on peut citer les travaux de Friedman. Lorsque d’un
côté vous considérez la théorie du multi et de l’autre vous considérez l’équation quantitative en dynamique un
monétariste affirme que la bc est en mesure de contrôler la quantité de monnaie en circulation.

Explication :

Le taux de RO est imposé par la bc (b). La préférence du public pour les billets est jugé plus ou moins cst et prévisible
dans le temps. Une bc peut alors imposer aux banques commerciales la masse mo M de son choix. Il lui suffit de
moduler ses injections et ses retraits de monnaie bc au circuit bancaire et monétaire : objet de la politique monétaire.
Une telle affirmation monétariste conduit à lire cette relation de droite à gauche cad la causalité allant de la bc vers les
banques de second rang.

Friedman, 1976 : Inflation et système monétaire


« La cause immédiate de l’inflation est tjrs partout la même, un accroissement anormalement rapide de la quantité de
monnaie par rapport au volume de la production. »
Qu’est ce qui incite la bc à respecter son engagement cad à contrôler d’une manière durable la qté de mo en
circulation ?
Si par surprise M est amené à augmenter, les taux d’i vont baisser. Cette baisse soudaine agit comme un électrochoc
sur l’économie et relancerait l’éco par la demande globale : consommation et I.
La C et I sont relancés par cette baisse des taux i, augmente l’emploi. Les monétaristes se prononcent en faveur d’une
po mo automatique : certains parleront de règles monétaires appelées la règle du k%.7
K% = ΔM/M : taux de croissance de la masse monétaire.
Annoncer en début de période un k% et s’engager à respecter pendant toute cette période ce taux de croissance de M :
c’est une règle. Buchanan ira jusqu’à vouloir l’inscrire dans la Constitution.

2. Limites

Lien degré d’indépendance BC et tx d’inflation. Cukierman : 1er à établir ce lien, relation inverse.

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Les Eco keynésiens, opposés aux monétaristes soutiennent l’idée selon laquelle l’inflation a d’autres origines que
monétaires. Ils veulent évoquer les causes réelles de l’inflation : par la demande, cout de production, variation
productivité. Dans un but de critiquer les monétaristes ; depuis le 19es. L’inflation est d’origine monétaire : les
bullionistes voulaient contrôler l’O de mo et ligoter la BCE.
Définition de la masse mo : il y a des agrégats.
La critique Keynésienne : si le monétarisme opte pour une définition restrictive et simplifié de M : le contrôle devient
bcp plus simple et plus facile.
En revanche si on définit d’une manière plus large, le contrôle se fera plus difficile : contrôle quantitatif. De plus selon
le principe universel de la théorie éco il n’est pas possible de déterminer indépendamment la qté d’un bien et son prix
en termes d’un autre bien. Si les autorités monétaires pratiquent une politique de limitation quantitative de M elles ne
peuvent pas fixer par ailleurs et à priori le taux i nominal et/ou le taux de change sauf à créer des désajustements.
> Politique d’Open Market : cette politique est destinée à baisser ou augmenter la liquidité bancaire : la bc peut à tout
moment échanger des titres sur les marchés mon contre sa propre monnaie.
Contrôle quantitatif de la mo bc. La monnaie a 3 prix : interne (NGP), interne / externe (tx i), et externe (taux de
change).
Dans quelles proportions ces valeurs varient : M et inflation.
De combien je dois augmenter M pour avoir une baisse de 2% du taux i.

SECTION 2 OFFRE DE MONNAIE ENDOGENE

C’est une variable déterminée à l’intérieur d’un système en fonction des mécanismes propres du système étudié. La
quantité de monnaie est déterminée à l’intérieur du système : comportement dans le marché. L’offre de monnaie est
expliquée par le comportement des agents éco y compris celui des banques de l’état et du gouvernement. La banque de
second rang est un agent éco rationnel il utilise ses propres moyens pour atteindre ses propres fins. On peut donc
appliquer à la banque comme à l’entreprise une analyse micro individualiste en termes de maximisation de profit. Son
activité principale est le crédit : financement de l’économie : c’est la banque 2nd rang rationnel et maximisatrice qui est
à l’origine de l’accroissement monétaire dans l’économie (ce n’est plus le cas auj).
En s’appuyant sur le courant de l’analyse éco des décisions politiques l’état est un agent éco rationnel. Ces décisions
influent la quantité de monnaie en circulation. Les sources de l’endogénéisation peuvent être très diverses. L’origine
de cette théorie est historique datant de la controverse sur le métal du 19 e s : plan des antis bullionistes qui est
particulièrement visé. Ce plan représentera l’école de la banque : Banking School avec le chef de file : Tooke.

I. L’école de la banque

Thomas Tooke est un économiste anglais spécialiste des théories monétaires. Il a étudié la monnaie et les stat
appliquées à la monnaie : monnaie prix. Tooke comme Fullarton qui est banquier et chirurgien. Fullarton par son
œuvre influence Marx. Ce sont les antis bullionistes : ils ne croient pas que la mesure de 1797 soit à l’origine de
l’augmentation des prix : l’inflation n’est pas d’origine monétaire mais causes réelles.
L’inflation de l’époque est dû à la guerre, Waterloo, déséquilibre des échanges.
L’accroissement de M est un fait réel : les économistes diront que l’accroissement de la circulation de M ne fait
qu’entériner ex post l’envolée des prix.
L’inflation : causes réelles puis augmentation M : logique différente.
Henri Thornton à la l’origine du rapport sur le métal ; exposition de l’opposition.
Thornton est plutôt anti bullioniste lorsqu’on regarde le livre de 1802 (1000 pages) : Recherches sur la nature et les
effets du papier de crédit de la Grande Bretagne.
Anti bullioniste modéré favorable à la mesure de 1797. Mais en même temps il met en garde contre toute exagération
dans l’émission du papier monnaie. Au 20es des Prix Nobels comme Hicks et d’autres prendront position en faveur
des écrits de Thornton qui sont entre les 2.
Tooke dans un premier temps s’attaque aux organisations de l’école de la circulation puis dans un second temps va
proposer sa vision de l’offre de monnaie ; vision endogène de l’offre de monnaie.
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Arguments de Tooke en 3 points :

- Tooke est un auteur non convaincu par la TQM. Cette relation quantitativiste est peu pertinente. Il va jusqu’à vouloir
inverser cette relation causale. C’est le volume de transaction qui explique la variation de M ; M=PT. L’offre de
monnaie devient endogène. Le gage du billet de banque est la croissance de l’activité économique ; du volume de
transactions.
- Tooke remet en question la vision archaïque de l’école de la circulation concernant le billet de banque. Il ne fait pas
craindre un accroissement de M pour une raison essentiel que Tooke appelle la loi du reflux.
Les instruments de crédit sont de simples reconnaissances de dette qd les créances privées arrivant à leur échéance les
billets émis refluent nécessairement en banque. Puis il ajoute il suffit tt simplement que la banque s’assure de la bonne
qualité de la créance monétisé pour être assurée du remboursement de son avance. Comme il s’agit de la monnaie crée
en contrepartie de crédit, le crédit a une échéance donc à échéance la monnaie scripturale se détruira.
- L’école de la banque défend une vision extensive de M, ils incluent les billets de la banque d’Angleterre et aussi la
monnaie scripturale voir même les effets de commerce qui sont des titres de créances. Vision différente de M.
Comment contrôler ?
L’école de la banque se prononce favorablement à la politique conjoncturelle, interventionniste.

A : expansion : circulation des effets de commerce en croissance : endettement.


B : phase dépressive : propension des billets qui va l’emporter sur la propension des effets de commerce : il doit y
avoir plus de billets que d’endettement.
C : que doit-on faire ? la crise apparait, le gouvernement doit intervenir ou pas ? Si oui, comment ? Pour l’école de la
banque, il doit intervenir par une politique monétaire active. Le problème qui se pose est tj le même : masse monétaire
largement définie donc difficilement contrôlable. Il existe, pour la banque, un moyen indirect de contrôle : il consiste à
agir sur la contrepartie de la monnaie, c'est-à-dire sur le crédit, c'est-à-dire sur le taux d’intérêt. On dira ici de les
augmenter, c'est-à-dire augmenter prix du crédit. Aura un double effet favorable : le premier au niveau interne : on va
pouvoir sélectionner les entreprises les plus rentables ; et un avantage externe ; fait entrer les devises ce qui permet de
payer le déficit extérieur.

II. L’analyse de l’offre de crédit

L’offre de crédit relève d’un comportement rationnel des banques, les BCom cherchant à maximiser leur profit, elles
vont progressivement imposer leur point de vue, stratégie aux BC. BC ici passives. Ainsi, nous sommes ici dans une
logique inversée. Pas de multiplicateur de crédit, mais plutôt diviseur de crédit. C’est la théorie du diviseur de crédit
qui va permettre de mettre en évidence le comportement actif des banques commerciales, mais également celui passif
des BC. Comment contrôler dans une telle logique la quantité de monnaie en circulation ?

* La théorie du diviseur de crédit

Théorie que l’on doit à L. LEVY GARBOUA, en 1972, dans un article français qui s’intitule « Le comportement
bancaire, le diviseur de crédit, et l’efficacité du contrôle monétaire », il y présente la théorie du diviseur alors que le
multiplicateur de crédit ns enseigne que les banques commerciales se contentent de consentir des crédits à partir de
ressources préalables, le diviseur quant à lui nous indique que la quantité de monnaie en circulation que les BCom
peuvent obtenir, n’est qu’une fraction du crédit dont elles ont pris l’initiative.
Dans sa théorie du diviseur de crédit, B la base monétaire n’est plus une cause mais une résultante de M, qui est aussi
une résultante de la demande de crédit effectuée par les ménages et entreprises. Cela nous amène à écrire M/k = B, ce
qui signifie le montant de crédit distribué qui détermine le montant de monnaie BC amené à circuler. Comme cette

9
monnaie BC doit être mise en circulation pour une fraction de la monnaie scripturale créée, on parle alors de diviseur
de crédit. Ce sont les crédits accordés par le système bancaire qui amène la BC à fournir la liquidité nécessaire. Ne
peut financer qu’ex post les crédits accordés par la BC. Cette théorie du DDC nous amène naturellement vers une
économie d’endettement. On peut même parler de cascade d’endettement
Agent économique => BCom => BC nationale => BC étrangère => FMI.

* Le comportement rationnel de la firme bancaire

La banque développe plusieurs activités : de collecte et de dépôts, gestion de portefeuille.


Elle développe plusieurs activités (gestion portefeuille, trésorerie, collecte dépôt), mais la principale est une activité de
crédit, et la demande de crédit de la clientèle est une fonction décroissante du taux d’intérêt appliqués sur les crédits
accordés. On parle dans ce cas-là de taux d’intérêt débiteurs, noté i, contrairement à celui créditeur), qui sert à
rémunérer dépôt. Taux débiteur généralement supérieur au taux débiteur. Le bénéfice de la banque lié à cette activité
de crédit dépend de i, mais également d’un autre taux d’intérêt, i’, le taux de refinancement des BCom auprès de la
BC. Ce qui signifie que dans cette activité de crédit, nous pouvons représenter les recettes de la banque, et nous
pouvons également représenter les coûts de la banque, et c’est de cette manière-là que nous pouvons parvenir à
présenter la stratégie de maximisation du profit.
Intéressons-nous au coût lié à l’activité bancaire : Dans toute activité, il y a des coûts fixes (indépendants du volume
d’activité, l’activité principale étant l’offre de crédit, ce sont des dépenses indépendantes du volume de crédit
accordé), et des coûts variables : d’exploitation et financiers.
Les couts variables financiers sont de deux natures :
- la banque verse des intérêts du titulaire de compte rémunéré on suppose ici pour simplifier que tous les dépôts sont
rémunérés au taux i’’.
D = (1-b) C, avec b préférences pour les billets et (1-b) les dépôts.
CVF1 = i’’ [(1-b) C]
- refinancement de la banque auprès de la banque centrale au taux i i’.
Pb : estimer le volume de refinancement pour appliquer i’’. Santomero s’appuie sur le bilan d’une banque avec actif /
passif.
CVF2 = i’( R + C – D)
Reste à cernes les RO.
R = r [(1-b) C]
CVF2 = i’ [ r(1-b) c + c – (1-b)c] = i [c[(1-b)(r-1)+1]] = i’c [1-(1-b)(1-r)]
Recette totale = iC.

Π = iC – y – α C² - i ‘’ [(1-b) C] – i’C [1-(1-b) (1+r)]

∂ Π / ∂ C = i – 2αC - i’’ (1-b) - i’ [1- (1-b) (1-r)] = 0

C* = i - i’’ (1-b) – i’ [ 1- (1-b)(1-r) ] / 2α > 0 OPTIMUM


∂² Π / ∂² C = -2α

Le rôle actif de la banque = il suffit de compter le nb de paramètre qui affectent C* = 6 paramètres. Ce qui veut dire
que la banque réagit stratégiquement parlant en fonction de ces 6 paramètres. Ce rôle confirme par la même occasion
la théorie de l’offre de monnaie endogène. Cette quantité de monnaie est déterminée à l’intérieur du système.
Comportement de la banque de 2nd rg à l’origine.

* La théorie du rationnement du crédit

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Cette théorie souligne et insiste sur les limites d’approche du diviseur.
2 économistes américains F. Modigliani et W. Jaffe : années 69/70. L’intérêt principal est d’analyser le comportement
des banques commerciales en tant qu’offreur de crédit. Supposons qu’une banque commerciale accorde le même
montant de crédit à deux entreprises A et B. sachant que la banque considère qu’A est plus risqué que B : la banque
est tentée de faire payer un taux plus élevé à A. Or selon ces auteurs la banque ne peut pratiquer une telle
différenciation du taux i.
PQ ? si la banque prête à 12% à l’entreprise A : qui est la plus risquée, et 7% à B. Un intermédiaire financier peut tirer
profit d’une telle situation en effectuant un arbitrage de telle manière à ce qu’il emprunte de B à 10% (B gagne 3%) et
prête à A 11% (A gagne 1%) et l’intermédiaire financier gagne aussi 1%. Ce processus d’arbitrage conduira vers un
taux i d’équilibre unique. Puisque le taux i est unique on ne peut plus distinguer l’E risquée et celle non risquée. Selon
ces auteurs la banque peut seulement restreindre ou rationner la quantité de crédit en fonction de la manière dont elle
perçoit le risque. Cette théorie s’explique selon Stiglitz, par l’information imparfaite existant sur le marché. La banque
ne peut ajuster à la hausse ou à la baise car un tel ajustement conduit à un double effet d’après la théorie des contrats,
un effet qu’on appelle de sélection adverse ou aléa moral.
Une sélection adverse : au lieu de sélectionner les bons je les chasse. Si hausse des taux i les bons demandeurs de
crédit vont différer leurs projets ne laissant sur le marché que des demandeurs moins prudents. A cause de la hausse
les demandeurs vont envisager de faire des projets à rendements plus importants mais plus risquées.

III. Le rôle des agents non bancaires

Dans les années 60 il faut citer les travaux de Gurley et Shaw, Tobin, Baumol et bien d’autres. C’est une petite école
de pensée : la New View qui s’inscrit dans la logique des idées Keynésiennes et privilégie 3 éléments principaux. La
liquidité plutôt que la monnaie. Les intermédiaires financiers plutôt que les banques et plutôt le taux d’i que la base
monétaire.
Dans cette logique l’analyse du seul secteur bancaire n’est plus pertinente pour comprendre le mécanisme d’offre de
mo. Selon la New View l’analyse doit être remplacée par une analyse d’ensemble du système financier intégrant ainsi
le rôle des intermédiaires fi non bancaires, émetteurs d’actifs substituables à la monnaie. Ns sommes ici en présence
d’une concurrence entre les banques et les intermédiaires financiers non bancaires pour satisfaire une préférence pour
la liquidité conçu au sens très très large. Nous sommes dans une logique de gestion de portefeuille, de choix
stratégiques d’actifs. Les agents éco apprécient le rendement des différents actifs, et également subjectivement le
risque de chaque actif. L’agent éco est à la recherche d’une structure de portefeuille (actifs) qui optimise la
combinaison de rendement risque. La monnaie est l’actif le plus liquide mais a un rendement nul et risque nul. Tobin a
tjrs été le conseiller éco des présidents américains démocrates, et Friedman des présidents Républicains.

Supposons pour simplifier qu’un agent ait le choix entre deux catégories d’actifs : la monnaie et les rentes perpétuelles
auxquelles on peut appliquer un taux i : rendement. L’agent éco doit décider quelle proportion de son encaisse il
conserve en monnaie et quelle proportion en rente. On suppose qu’une fois que sa décision est prise on ne peut plus
modifier la composition du PF pendant la période parce que les couts de transactions sont trop élevés.

Tobin dit que l’agent éco anticipe un taux i a. cette évolution du taux i provoque une modification de la valeur des
rentes.

On peut à partir de là déterminer la variation de la valeur des rentes en %. Un placement initial au taux i i rapportant
un R d’une unité a une valeur de 1/i. L’agent qui anticipe cette évolution de i à i a considère que cette valeur va passer
de 1/i à 1/ia. On peut donc calculer la variation appelée g = (1/ia - 1/i) / (1/i)
Donc g = (1/ia)-1.
Dans ce cas l’agent éco qui anticipe ne fera l’acquisition en rente que si il estime que le gain apporté par la perception
de l’i sera supérieur à la perte éventuelle provenant d’une baisse de la valeur des rentes. Il va comparer i et g qui peut
être > 0, <0 ou =0.

11
Si i + g > 0 alors il placera toute son encaisse en rentes.
Si i + g < 0 alors il placera sous forme monétaire.
Si i + g = 0 il va opter indifféremment pour les deux solutions. Cette analyse est très intéressante, elle rejoint en
quelques sorte les déterminants de la Md ; préférence pr la liquidité. Cette préférence est en qq sorte instable
(Keynésiens) dans la mesure où g dépend d’un taux anticipé (motif de spéculation).
En ce qui concerne la théorie de l’offre de mo endogène on voit bien la logique du diviseur.
Grace à Tobin on a endogénéisé : véritable explication à la demande de crédit qui vient confirmer cette théorie du
diviseur. Cette gestion de PF, anticipation du taux i affecte la valeur de la rente, explique la demande.

* L’analyse des cycles politico économiques

Il faut intégrer l’existence d’un marché politique. Pour cela il faut abandonner l’hypothèse de bienveillance de
l’homme politique. Il est important de supposer que pour mettre en évidence un cycle politico éco il faut 4 pôles de
décision. Il faut ici citer les travaux des années 80 de W. Nordhaus et A. Alesina qui sont les fondateurs de cette
théorie.
- Il est important de noter que les citoyens qui s’expriment sur les marchées politiques votent en fonction de
considérations économiques. On peut supposer que ces agents votent en fonction de leur satisfaction personnelle
évaluée par l’intermédiaire d’une fonction d’utilité qui dépend du taux de chômage, inflation, R/ tête, déficit, dette de
l’état > U’ cho < 0

- Tullock est comme B : juriste. Les agents éco peuvent être mécontents : ils vont voter contre l’homme politique au
pouvoir ; on suppose que l’agent éco est myope et naif : son choix de vote se détermine uniquement en fonction des
résultats les plus récents. On peut mettre en évidence un cycle.

- Les hommes politiques, agents rationnels, leurs objectif est de maximiser les voix, ils ont une fonction d’U qui
dépend de l’indice de popularité. Plus IP est grand plus ils vont avoir des voix et leur degré de satisfaction est grand :
U’IP > 0. Selon cette théorie plus les échéances électorales approchent, plus les ho po sont flexibles et vont être tenté
d’agir sur le programme constitué de mesures économiques. Ce qui veut dire que les échéances électorales ont un
impact sur l’activité éco.
4 3
Politique
Sphère politique
monétaire U (IP)

Marché éco Marché politique

1 Sphère éco 2

U (μ, ∏, Y/L) Vote

Action sur la monnaie par l’intermédiaire de la monnaie pour influencer les variables économiques.
Fruit d’une évaluation de l’IP.
L’homme politique au pouvoir est en mesure de manipuler les variables macro de manière à avoir les résultats les plus
satisfaisants dans un objectif de max le nombre de voies.
La priorité : objectif po au détriment de la valeur de la monnaie. Un tel cycle peut-il exister dans le cadre d’une BC
indépendante ?
Sur le plan sci les travaux montrent qu’il y a deux visages de l’indépendance : officiels et non officiel. Expériences
vers les EU.
12
* Analyse du phénomène de capture de rente

Cette théorie de la recherche de rente on la doit initialement à Tullock qui a inventé le concept mais l’expression «
capture de rente » on la doit à Krueger en 1974. Cette théorie est intimement liée à la théorie des groupes de pressions
que l’on doit à Becker de l’université de Chicago.
Un groupe de pression : individus qui vont se rassembler pour défendre collectivement leurs i en faisant pression sur
la sphère politique. Plus on est nb plus on parvient à faire pression sur les hommes politiques. D’après cette théorie
des GP le but ultime est d’obtenir une modification de la politique éco et de la réglementation. Modification favorable
au groupe de pression : qui va ds le sens de l’avantage des groupes.
Becker : rôle actif dans GP. Il a aussi insisté sur la concurrence potentielle sur les différents GP qui défendent des
causes presque similaires. L’homme politique va essayer de décider en fonction du soutien politique du GP.

SECTION 3 : OFFRE DE MONNAIE CONCURRENTIELLE

Peut-on expliquer les principes de concurrence à la mo ? Pour certains économistes oui mais pq ?
Le troisième millénaire a débuté en plein paradoxe : centralisation et monopoles sont critiqués et remis en cause dans
tous les secteurs à l’exception de celui de la production de monnaie. A cela s’ajoute les profonds bouleversements de
ces dernières années qui illustrent la volonté de substituer la concurrence à la centralisation : faillites des éco
planifiées, vague de privatisation qui touchera les pays développés, globalisation, explosion du libre-échange, déficit
budgétaire des états et dettes. Il existe un contraste assez profond entre les dernières réformes et l’actuelle volonté de
renforcer le pouvoir des banques centrales et précisément à la commission du comité européen qui a réussi à mettre en
place le projet de monnaie unique et qui a conduit dernièrement (juillet 1998) à la BCE. C’est une banque centrale
centralisée : monopole extrêmement puissant.
Le pouvoir de la BCE est beaucoup plus large et global puisqu’il concerne 17 pays de la zone Euro. En Europe pas de
conclusion monétaire : monnaie centralisée.
Il faut s’inscrire dans une analyse normative et non pas positive.
On est amené à se poser la question de la véritable porté de ce système monétaire européen : système efficace ?
Conduit vers la stabilité ? Pour cela il faut comparer le pq de cette zone euro et la situation actuelle. Les objectifs sont
– ils atteints ?

Pour ceux qui sont favorables : image de marque plus grande, niveau international, peut concurrencer le Dollar dans
les transactions internationales : monnaie internationale. Au niveau européen : marché ouvert, plus d’échanges inter
Europe, baisse cho, inflation et déficit publique : Europe de la rigueur.
L’objectif n’est pas atteint au niveau politique et économique.
Les anglais par exemple ont longtemps été puissant avec la Livre Sterling : mo internationale jusqu’à la GM.
Aujourd’hui : opposé à cette construction européenne.
/Un argument mérite d’être évoqué : depuis Tatcher (années 70/80) les anglais étaient attiré par un projet de monnaie
commune mais pas de monnaie unique.
Monnaie commune : on peut tjrs utilisé l’autre mo comme le Franc.
On remet ici en cause la situation actuelle.
Qu’est ce qui empêche les européens de vouloir utiliser la monnaie nationale par rapport à la monnaie commune ?
La monnaie commune est la seule à être utilisé dans les transactions. Mais choix en terme de cout avantage : les agents
éco se rendent compte (stabilité).
Euro : pas de choix, cela a été imposé.
I. La concurrence monétaire justifiée par le contexte monétaire actuel

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On va ici justifier dans un premier temps le recours théorique à ce phénomène de concurrence monétaire, qui a
longuement existé pendant le 18/19e siècle et début 20e siècle. On peut en quelque sorte la justifier en proposant
une analyse en deux points concernant l’actualité monétaire :
- la construction européenne et tous les problèmes actuels qui entourent cette construction monétaire ;
- l’occasion de la monnaie électronique : c’est une chance qui n’est pas véritablement exploitée : différence
monnaie électronique et paiement CB.

A. La problématique de la construction européenne

- Actuellement nous avons l’impression que cette construction est stoppée. L’Europe est en chantier, on dira
qu’elle est stoppée comme le témoigne l’actualité économique : crises économiques qui ont des différentes
ampleurs selon ce pays-membres : Grèce, Espagne..
- Le calendrier de l’élargissement n’est plus respecté. Effet domino pour que les pays partent de la zone.
Argument qui justifie la concurrence monétaire.
Projet britannique : favorable pour une monnaie européenne mais qui serait commune et non pas unique. Chaque
pays membre garde sa monnaie nationale. Il y aurait un taux de change flexible entre les différentes monnaies :
c’est le prix qui va errer en fonction de la demande et l’offre de ces monnaies : le taux de change entre le Franc et
Euro varie sur le vrai marché des changes de telle manière que en cas de renforcement ou de dépréciation le
citoyen européen décide de laisser tomber une forme de monnaie pour en avoir plus qu’une. L’agent éco dans son
portefeuille peut détenir deux ou trois formes de monnaies différentes et à tout moment peut s’en débarrasser
d’une. Variation du taux de change est faite en temps réel.
Aujourd’hui toute entreprise doit avoir un portefeuille avec des monnaies diversifiées (entreprises tournées vers
l’international) : technique préventive pour les entreprises.
Ces entreprises ont une position de change ; document qui synthétise l’information qui évalue la situation
financière et le risque de l’entreprise. La détention d’actifs monétaire diversifié est réel et réaliste et en adéquation
avec l’évolution de la société, mondialisation et phénomène de globalisation.
La construction économique européenne a commencé en 1957 avec le Traité de Rome, le marché commun fut le
premier projet. Le temps passé, l’envie de créer un marché commun qui soit monétaire : unique était à l’ordre du
jour dans les années 70.
Il a accepté avec l’abandon des accords de Breton Woods : 15 aout 1971 : monnaie importante $. Les monnaies
européennes se retrouvent abandonnées en tout cas en liberté de fluctuations.
Il y aura des rebonds et des dépréciations soudaines des monnaies européennes.
Véritable réflexion qui se mettra en place. Ils vont chercher à construire un système monétaire pour l’Europe et au
niveau mondial.
07/02/1992 : L’Europe fête officiellement l’unification monétaire : traité de Maastricht : future zone Euro.
BCE : juillet 1998 : 6 mois avant la naissance de l’Euro. Et le 1er Janvier 99 monnaie scripturale européenne.
La BCE est censée définir la politique monétaire européenne unique et la mettre en application. Il est important de
noter que en Europe il y a plusieurs définitions d’Union :
Les 17 pays de la zone Euro
Union économique avec 27 pays
Zone Schengen : territoire géographique avec lequel on peut circuler librement mais pas d’homogénéité dans cette
construction.
Ce qui explique cela ce sont les décisions politiques internes.
Il y a 3 catégories d’Union : comment l’expliquer ?
Aujourd’hui deux systèmes qui existent : conseils qui déterminent la politique de l’Europe : d’un côté
l’Eurosystem : la BCE et toutes les banques centrales de la zone Euro. De l’autre la SEBC : système européen des
banques centrales.
La BCE + toutes les banques centrales nationales des états membres de l’UE.
Décision Européenne : Eurosystem : conseil des gouverneurs.

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Le directoire : Board de la BCE.

Existe – t – il une véritable entente collective ? tx i ? Non.

Pays fortement hétérogène sur le plan économique et politique : situation grecque par exemple.

En Grèce il y a des indicateurs : Smic, taux de chômage structurel différent.


En aucun cas ne peut conduire vers un consensus. Si BC propose de baisser les taux i : qui ne correspond pas aux
pays ils seront opposés et voudront s’imposer en formant des coalitions.

B. L’occasion de la monnaie électronique

Il s’agit d’une approche différente de l’approche européenne. Avec Euro approche constructiviste et politique qui
incite à penser que la diversification monétaire implique des gaspillages. Pour rationaliser la production de
monnaie on offre un seul modèle aux individus. Ce phénomène de monnaie électronique est opposé au système
européen constructiviste.
Tout d’abord la monnaie électronique : signes monétaires stockés sur un support électronique non assimilables à
un compte bancaire traditionnel. Ce concept est apparu avec les évolutions technologiques et les perspectives de
réseau ouvert : internet. Deux formes :
- les portes monnaies électroniques : carte de pré paiement mono et multi prestataires.
- la monnaie virtuelle où le rôle des banques traditionnelles tend à disparaitre puisque c’est le, mémoire qui stocke
les unités transférables. Avec des cartes on peut avoir des cartes de prépaiment avec lesquels on achète d’autres
unités monétaires : propre à une ville, un établissement de crédit évalué en d’autres monnaies, en particulier à
Hong Kong, Canada, EU….. ;
Avantage : on ne manipule plus la monnaie, on ne fait pas appel au système bancaire traditionnel très couteux. Le
billet de banque, les pièces représentent un cout de gestion : il n’y a presque plus de pièces en banque.
La littérature actuelle en théorie monétaire traite de l’impact du développement de la monnaie électronique sur la
conduite de la politique monétaire actuelle.
2 Arguments :
- à travers les émissions de monnaies fiduciaires la banque prélève du seigneuriage c’est la différence entre la
valeur faciale des billets et les couts respectifs de ceux-ci : couts de fabrication, de composants et aussi de gestion.
Entrée d’argent intéressante : en cas de baisse de l’utilisation de la monnaie fiduciaire par l’intermédiaire du
phénomène de substitution dans l’utilisation de la monnaie fiduciaire : la bc perdra une source de R importante.
- la politique monétaire : pour cela on va considérer la formule du multiplicateur ds le cas simplifié : prise en
compte des RO.
M = [1/ b+r-br ] . B avec b la préférence pour les pièces, part de monnaie bc dans les disponibilités monétaires.
Imaginons que ce phénomène de substitution survient et que b baisse progressivement voire même que la monnaie
ne soit plus accepté. b tend vers 0.
Travaux de G. Selgin ont démontré que l’efficacité des politiques monétaires augmente avec le phénomène de
substitution : b tend ver b barre.
La part des billets ds les dispos tend vers une cst du fait de l’intervention de l’état et en quelque sorte de la
manière autoritaire que l’état peut imposer.
Dans certains pays Africains : plusieurs prix affichés.
Théorie du multiplicateur s’effondre aussi ici.

II. Les expériences historiques convaincantes

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Sorte de justification.
Différence de pluralité d’instituts d’émissions et d’en analyser le fonctionnement en se posant deux questions :
Un tel système avait-il engendré des crises régulières ? il est intéressant de consacrer une partie à la Frane et l’autre au
système écossais.

A. Les systèmes de libertés bancaires étrangers : hors France

Système écossais et américain.


- écossais :
L. White : directeur de thèse de Selgin : ce sont les spécialistes du système écossais, système qui va durer un siècle et
demi : début 18e et milieu 19e.
En Ecosse : pays d’Adam Smith (1776 : plein ds l’expérience de liberté bancaire) il existait un système où toutes les
banques commerciales étaient pratiquement des banques d’émissions car elles émettaient billets et pièces convertibles
en métal or et argent.
Il en fait référence ds la Richesse des Nations.
Dans livre 2 chap 2 : évoque largement le système bancaire écossais. La concurrence monétaire : système qui permet
de réguler et limiter au mieux l’émission.

- américain : avant la guerre de sécession (1860-1885) il n’existait pas de législation fédérale pour les banques.
Elles étaient règlementées par la législation de l’état dans lequel la banque était soumise par les lois bancaires.
Autant de systèmes bancaires que d’états.
Ce système a fonctionné, différents types de règlementations : états qui étaient plus sévères que d’autres.
Etat de NY très règlementé.
Travaux des éco histo : comparer l’efficacité du système bancaire en fonction du degré de règlementation. Les
conclusions sont assez favorables : les systèmes dirigistes n’ont jamais produit de bons résultats : il faut repérer les
vices.
NY connaitra des crises importantes en 1807 véritable réflexion sera menée aux EU qui conduira à accuser
directement la pluralité des banques qui est l’unique responsable.
1913 : FED crée.
Crise de 1929 est précisément une crise qui a pour origine NY.
On a remis en cause le système américain. 1933 : vague de lois bancaires nouvelles sont créés.
1944 : Breton Woods : système plus stable avec la convertibilité
1971 : système abandonné.

B. Système de liberté bancaire en France

Tradition monétaire des économistes français : Classiques.


On peut citer avant les travaux de R. Cantillon en 1755 il publie un livre Essai sur la nature du commerce en général.
Dans ce livre il adresse des critiques concernant les privilèges monopolistiques alloués aux banques par les
gouvernements européens.
Référence à l’école Classique est incontournable : Say mais aussi F. Bastiat, G. Coquelin.
Intérêt des économistes français du 19es pour la théorie de liberté bancaire.
Coquelin qui publie en 1854 Le Dictionnaire de l’économie politique, 1800 pages où il analyse les Pb liés à la liberté
d’émission et aussi monopole. Il compare les deux systèmes : libertés et monopoles.
Conclusion favorable à la libre concurrence de plusieurs institutions d’émissions.
JB Say en 1803 Traité d’Economie politique : il s’inscrit dans la logique de liberté bancaire.
L’expérience, il faut atteindre la fin de la Révolution française et l’arrivée au pouvoir du Directoire (1795) : le franc
est créé en 1795.

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Après la Révolution toutes les lois bancaires restrictives tombent et les banques commerciales de l’époque
s’établissent sous le droit privé, des affaires, commercial.
Cette liberté existait sur Paris et en Province.
A Paris fin du 18e : 6 banques d’émissions existaient : banque de sol à Rouen, à Troie.
Rouen grande ville sur le plan monétaire.
Société Générale de commerce de Rouen émettait des pièces et billets convertibles. Ce système durera moins
longtemps : la banque de France est créé en 1800 : 5 ans plus tard : à l’origine c’était une banque privée.
Jusqu’en 1803 Banque de France reçoit le privilège de devenir la seule et unique banque autorisée à émettre de la
monnaie pour Paris et sa Région.
1803 : Franc Germinal : certaines liaisons entre la monnaie et la quantité d’OR. La pluralité d’émission était à l’ordre
du jour en Province jusqu’ au milieu du 19es. Volonté de donner ce privilège à la banque de France.

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