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ECONOMIE MONETAIRE

Cedocument est édité par :


MOSSAAB BENIOUS
- Lauréat du Master Finance de Marché et
de l’Entreprise à la FSJES-SOUISSI–
RABAT.
- Doctorant chercheur en Finance
-  : : MOSSAAB BENIOUS
Les théories de la Monnaie
Les théories de la Monnaie
L’ANALYSE CLASSIQUE
L’ANALYSE KEYNÉSIENNE
L’ANALYSE MONÉTARISTE
Lesthéories de la Monnaie

les agents économiques sont différents sur le plan de


détention de la monnaie, s’ils ont de la monnaie, certains d’entre
eux préfèrent l’utiliser dans les transactions, d’autres par contre
préfèrent l’exploiter pour en tirer profit.
Cette diversité a suscité des controverses entre les
économistes, dans ce sens, nous allons distinguer entre l’analyse
classique, l’analyse keynésienne et l’analyse monétariste.
Lesthéories de la Monnaie
L’ANALYSE CLASSIQUE
Lesthéories de la Monnaie
L’ANALYSE CLASSIQUE

Les classiques développent trois idées relatives à


la monnaie :

§ La monnaie n’est qu’un moyen des échanges


§ La monnaie n’influence pas l’Economie réelle
§ La monnaie influence les prix
Lesthéories de la Monnaie
L’ANALYSE CLASSIQUE
LaMonnaie n’est qu’un moyen des échanges

La monnaie n’est pas demandée pour elle-même, elle est


demandée que pour ce qu’elle permet d’acquérir.
Dans cette approche, les prix, la production et la
consommation des biens ne dépendent que des demandes et
des offres de ces biens. Il y a un équilibre sur les marchés de
chacun des biens, équilibre qui ne dépend en aucune façon du ´
marché de la monnaie dont le seul rôle est de fixer le niveau
général des prix
Lesthéories de la Monnaie
L’ANALYSE CLASSIQUE
LaMonnaie n’influence pas l’Economie réelle

La formule, « La monnaie n’est qu’un voile »


illustre cette absence d’interaction entre ce qui est
monétaire et ce qui est réel (activité de production et
de consommation des biens), il s’agit de la neutralité de
la monnaie.
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L’ANALYSE CLASSIQUE
LaMonnaie n’influence pas l’Economie réelle

Cela veut dire que s’il y a lieu d’un déséquilibre dans la


sphère monétaire, ca va pas engendrer un déséquilibre dans la
sphère réelle.

Néanmoins, la réalité économique représentée dans


l’événement de la crise de 1929 a remis en cause ce postulat du
fait que la crise boursière a touché l’activité réelle de l’Economie.
Lesthéories de la Monnaie
L’ANALYSE CLASSIQUE
LaMonnaie influence lesprix

La monnaie détermine le niveau général des prix, c’est la


théorie quantitative de la monnaie. Si on augmente la quantité
de monnaie en circulation, on augmente d’un coup la demande
globale. Puisque l’offre, elle, n’a pas bougé, le niveau des prix va
augmenter. En effet, il y a trop de demande et très peu de
produits offerts, ce qui augmente la valeur des biens et services.
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L’ANALYSE CLASSIQUE
LaMonnaie influence lesprix

la théorie quantitative de la monnaie :


M V = PT

Cette théorie suppose que les composantes V et T sont


constantes sachant que la variable T ne peut être influencée par
une variation de M et que le niveau de production ne dépend
que des quantités des facteurs de production (travail et capital)
Si la variable M est multipliée par n, les prix seront également
multipliés par n, ce qui conduit àl’inflation
Lesthéories de la Monnaie
L’ANALYSE KEYNÉSIENNE
Lesthéories de la Monnaie
L’ANALYSE KEYNÉSIENNE

L’approche keynésienne reconnait un rôle


déterminant de la monnaie, à la différence des
classiques, Keynes ne limite pas la monnaie à la seule
fonction des transactions, mais il lui donne plus de
valeur et de plus de dynamisme, d’un autre coté, il
remet en cause la neutralité de la monnaie en
considérant que celle-ci n’est pas neutre, elle est plutôt
active.
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L’ANALYSE KEYNÉSIENNE

Selon cet économiste, la monnaie est détenue


pour d’autres motifs outre celui d’intermédiaire des
échanges, il s’agit d’un motif de précaution (conserver
la monnaie pour faire face à des événements
inattendus, maladie, chômage..) et du motif de
spéculation (détenir de la monnaie pour acheter des
titres financiers et réaliser une plus-value).
Lesthéories de la Monnaie
L’ANALYSE KEYNÉSIENNE

La demande de la monnaie selon Keynes :

DM = L1 (r) + L2(i)
(L1) représente la liquidité pour motif de transaction et de précaution.
(L2) représente la liquidité pour motif de spéculation.
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L’ANALYSE KEYNÉSIENNE

D’après cet économiste, la monnaie n’est pas neutre, par


contre, elle est active, et donc il existe un lien entre la sphère
réelle et la sphère monétaire, ce lien est exprimé par le taux
d’intérêt.
Le taux d’intérêt peut être influencé par la masse
monétaire (augmentation par exemple) cette variation entraine
une baisse de taux d’intérêt, ce qui encourage les agents
économiques à investir, l’augmentation d’investissement va
conduire à l’accroissement de l’activité économique et donc au
développement de la production et de l’emploi.
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L’ANALYSE MONÉTARISTE
Lesthéories de la Monnaie
L’ANALYSE MONÉTARISTE

En réaction aux postulats de l’Ecole keynésienne, les


monétaristes considèrent quant à eux que la modification du
stock de monnaie a une incidence sur le niveau général des prix ,
ils confirment donc la théorie quantitative de la monnaie selon
laquelle la monnaie est neutre à long terme.
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L’ANALYSE MONÉTARISTE

L'un de grands monétaristes, Friedman, admet


néanmoins que le choc monétaire peut avoir des effets sur la
production à court terme, et donc sur les prix réels. Mais il
montre que l'intervention publique par la politique monétaire n’a
pas d’intérêt dans la mesure où elle n’a d’effet qu’à court terme
et finit par déstabiliser l’économie. Il est donc nécessaire de
respecter une règle monétariste fondamentale : la masse
monétaire doit progresser à un taux égal au taux de croissance à
long terme de l’économie augmentée du taux d’inflation.

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