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INTRODUCTION
La monnaie est tout d’abord une unité de compte. Ainsi qu’elle soit de forme de
métallique, fiduciaire ou scripturale, nous l’utilisons quotidiennement. Une
monnaie se caractérise par la confiance qu’ont ses utilisateurs dans la persistance
de sa valeur et de sa capacité à servir de moyen d’échange. Elle a donc des
dimensions sociales, politiques, psychologiques, juridiques et économiques. Dans
quelle situation la monnaie stabilise l’économie ? Pour répondre à cette question, on
va parler premièrement la neutralité de la monnaie et le carré magique de Kaldor ;
deuxièmement la croissance économique et troisièmement la nouvelle théorie
endogène.
1. La croissance économique
La croissance économique est située sur l’axe des ordonnées. Sa position
correspond à la variation positive de la production au cours d’une période
déterminée.
Cet objectif consiste en fait à calculer l’augmentation du PIB par habitant, afin de
savoir à quel niveau se situe l’amélioration du niveau de vie. Plus il est élevé, plus
les consommateurs peuvent modifier leurs décisions de consommation et améliorer
leur façon de vivre.
Les sources de croissance économique sont nombreuses et le gouvernement y a un
rôle déterminant à jouer. En effet, pour booster la croissance économique les
gouvernements peuvent stimuler le travail et la production.
2. Le plein emploi
L’emploi ou plutôt le plein emploi est situé sur la face négative du carré. Il s’exprime
en réalité à travers le taux de chômage. Plus le pourcentage est négatif mieux. Le
parfait taux de chômage ici est 0%, tandis que le niveau critique avoisine les 15%. Il
est donc caractérisé par un taux de chômage presque nul.
La vie économique d’un Etat est marquée par des suppressions et créations
d’emplois. Le rapport entre l’offre et la demande d’emploi est toujours déséquilibré.
La faute aux contraintes auxquelles font face les institutions qui régissent le
fonctionnement de l’appareil productif. Alors, pour atteindre le plein emploi, les
experts doivent au préalable effectuer quelques calculs de trouver le taux de
chômage effectif et calculer le taux de chômage structurel. Ce dernier correspond
au taux de chômage dû au déséquilibre entre l’offre et la demande de travail et, il
est irréductible.
Les deux taux sont alors additionnés. C’est ce dernier chiffre obtenu qui représente
la base à partir de laquelle l’Etat souhaite augmenter le taux d’emploi.
CONCLUSION
La neutralité de la monnaie pour l’équilibre économique dépend selon le courant
des économistes qui parlent. Pour les classiques et néoclassiques, la monnaie est
neutre ; pour les keynésiens elle est active et pour les monétaristes elle n’est pas
neutre. La neutralité de la monnaie veut dire si la variation de la quantité de
monnaie en circulation dans l’économie n’a pas d’effet sur la production et l’emploi,
toutes choses restant égales par ailleurs. Ainsi, l’équilibre des 4 carrés magiques
signifie la stabilité de l’économie. La croissance économique est mesurée par PIB,
elle dépend au niveau de production et de progrès techniques. Après le modèle de
Solow, les 3 théoriciens découvrent la croissance endogène grâce à l’accumulation
des trois capitaux physiques, humaines et publiques.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES :
Keynes M, reforme monétaire, 1924.
Milton Friedman, la monnaie et ses pièges, édition DUNOD Paris 1993.
Nicholas Kaldor, économie et instabilité.
Keynes JM, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, 1936.
Keynes JM, Essais sur la monnaie et l’économie 1931.
Milton Friedman, Inflation et système monétaire, 1968.
Paul Romer, Endogenous Technological Change, Journal of political Economy,
octobre 1990.
R Lucas, On the mechanics of economic development, 1988.