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LISTE DE TABLEAUX ………………………………………

LISTE
LISTEDES
DE FIGURES……………………………………..
ABRÉVIATIONS ………………………………………
Liste des annexes ………………………………………
RÉSUMÉ ………………………………………

N'TRODUCTION ………………………………………

CHAPITRE l ………………………………………

REVUE DE LA LITIÉRATURE ………………………………………

DEFINITION DE L'inflation (CADRE CONCEPTUEL) ………………………………………

1.1.2 mesure et types de l’inflation ………………………………………

Les théories de l’inflation ………………………………………

L'inflation par la monnaie ………………………………………

2
1.1.3.3 L'inflation par les coûts (push inflation) ………………………………………

Liste des figures


1.2 le pouvoir d'achat des ménages (cadre conceptuel) ………………………………………

1.2.2 mesure et types de de pouvoir d'achat des ménages ………………………………………


Figure 1.1 …………………………………..

Liste des Tableaux


. RELATION THÉORIQUE ENTRE L'inflation et le pouvoir d'achat des ménages ………………………………………

Tableau 1.1………………………………..

CHAPITRE II ………………………………………

DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE ………………………………………

Tableau 1.2 ………………………………


Liste des annexes
Annexe 1.1 ……………………………….
: Positionnement et la méthodologie de recherche ………………………………………

Liste des abréviations


: la collecte et le traitement des données en étude qualitatives ………………………………………

PlB Produit intérieur brut

3
: Presentation des données ………………………………………

RÉSUMÉ
CHAPITRE III ………………………………………

: Presentation des résultats ………………………………………

Application du test de validité des variables instrumentales ………………………………………

REFERENCE ………………………………………

4
INTRODUCTION

Les questions de pouvoir d’achat sont au cœur de la dynamique écono-

mique et du dialogue social. Le rapport qui suit éclaire un aspect central

mais aussi préalable du débat, celui de la mesure de ce pouvoir d’achat.

C’est l’évolution comparée des revenus et des prix qui conditionne la pro-

gression du pouvoir d’achat. Sans sous-estimer bien sûr le rôle des revenus,

le rapport centre l’analyse sur la dynamique des prix.

Les indices de prix disponibles ont progressivement intégré les nouvelles

formes de consommation. Il n’en subsiste pas moins un écart positif et signi-

ficatif entre l’inflation ressentie par les ménages, et l’inflation mesurée par

les indices de prix. D’où, en raisonnant à revenus donnés, une progression

du pouvoir d’achat ressentie en deçà de la progression officielle. La diffé-

rence existe pratiquement dans tous les pays.

Les indices de prix, malgré les progrès intervenus, pêchent sur des as-

pects importants : ils n’incorporent que très partiellement les dépenses de

logement ou de santé ; ils doivent relever le défi lié à l’amélioration de la


qualité des biens et services, et à son traitement statistique ; il leur faut

prendre en compte l’importance des dépenses « contraintes », celles aux-

quelles le consommateur/client ne peut se soustraire à court terme ; ils sont

trop agrégés, appelant donc le suivi d’indices catégoriels ou sectoriels.

CHAPITRE 1: REVUE DE LA LITIÉRATURE

1.1 DEFINITION DE L'inflation (CADRE CONCEPTUEL)

L’inflation n’est pas un phénomène récent et il n’y a pas de pays qui est à l’abri de ce fléau. Il existe plusieurs définitions en tenant compte du caractère de l'inflation .

« Le terme inflation désigne une augmentation durable, générale, et auto-entretenue des prix des biens et des services. L'inflation est aussi caractérisée par l'accroissement de

la circulation de la monnaie (masse monétaire). Le taux ... de l'inflation. Celle-ci est effet la résultante d'une masse monétaire trop importante. »5

C’est un déséquilibre global qui se traduit par une augmentation générale des prix. L’inflation fait intervenir toutes les parties et tous les mécanismes de l’économie (production

revenu, prix) »6.« L’inflation est la hausse généralisée et continue du niveau général des prix des biens et services"

L'inflation est un phénomène macro-économique, c’est la perte du pouvoir d’achat de la monnaie elle est définie comme hausse auto-entretenue du niveau général des prix des biens

et services mais il faut que cette hausse de prix soit durable et présente un caractère cumulatif d’année en année
1.1.2 mesure et types de l’inflation

1.1.2.1 La mesure de l’inflation

C’est un phénomène quantitatif dont le taux est évalué comme l’évolution du niveau générale des prix d’une période à une autre. Le plus souvent, elle est mesurée à l’aide de deux générale des prix d’une

période à une autre. Le plus souvent, elle est mesurée à l’aide de deux outils qui sont le déflateur du produit intérieur brut (PIB) et l’indice des prix (IPC).

Le déflateur du PIB est un indicateur économique permettant de mesurer l’inflation. Il est calculé à partir des évolutions du PIB nominal qui est exprimé par les prix courant (PIB en valeur) et du PIB réel

qui est exprimé par les prix constant (PIB en volume) et utiliser pour calculer le taux de croissance économique.

.𝑙𝑒 𝑑é𝑓𝑙𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑃𝐼𝐵 = 𝑃𝐼𝐵 𝑛𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 ∗ 100 𝑃𝐼𝐵 𝑟é𝑒𝑙

✓ L’indice des prix à la consommation (IPC)

L’IPC est un instrument de mesure de l’inflation qui permet d’estimer l’évolution des prix moyens des produits consommés par les ménages d’une période à une aut

𝐼𝑃𝐶 = 𝐶𝑜û𝑡 𝑑𝑢 𝑝𝑎𝑛𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑙′𝐼𝑃𝐶 𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑒𝑝𝑒𝑟𝑖𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒 ∗ 100 𝑃𝐼𝐵𝑟é𝑒𝑙𝐶𝑜û𝑡 𝑑𝑢 𝑝𝑎𝑛𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑙′𝐼𝑃𝐶 𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑒𝑝𝑒𝑟𝑖de de base

Le taux d’inflation

𝑙𝑒 𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑑′𝑖𝑛𝑓𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 = 𝐼𝑃𝐶 𝑑𝑒 𝑙′𝑎𝑛𝑛é𝑒 − 𝐼𝑃𝐶 𝑑𝑒 𝑙′𝑎𝑛𝑛é𝑒 𝑝𝑟é𝑐é𝑑𝑒𝑛𝑡𝑒 ∗ 100 𝐼𝑃𝐶 𝑑𝑒 𝑙′𝑎𝑛𝑛é𝑒 𝑝𝑟é𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑒

1.1.2.2 Les types de L’inflation :

Il existe plusieurs types de l’inflation, parmi lesquels on distingue :

L’hyperinflation : l’existence de l’hyperinflation est liée à un excès de monnaie dans l’économie par rapport aux besoins réels de celle-ci favorisant ainsi une hausse générale des prix. Cette augmentation trouve sa source

quand l’Etat n’est plus dans la possibilité de payer ses dépenses puisqu’ elle n’a pas assez de recettes. C’est le cas de l’Iraq dont le taux d’inflation a dépassé 400% en 1994 (448,5%)8

L’inflation rampante est une inflation faible, avec un taux réduit qui ne dépasse pas 5%, elle est donc maitrisée avec des mesures antiinflationnistes, et elle n’a pas des conséquences néfastes sur l’économie mais elle risque d’engendrer une

Faible croissance. Parfois c’est la seule inflation qui est compatible avec le niveau de la croissance économique

L’inflation rampante est une inflation faible, avec un taux réduit qui ne dépasse pas 5%, elle est donc maitrisée avec des mesures antiinflationnistes, et elle n’a pas des conséquences néfastes sur l’économie mais elle risque d’engendrer une

Faible croissance. Parfois c’est la seule inflation qui est compatible avec le niveau la croissance économique. Comme le cas du Maroc et la ville de Rabat qui ont connu dans la période 2006-2011 une inflation rampante puisque

les taux enregistrés sont en deçà de 5%9

L’inflation galopante : Elle est caractérisée par une hausse des prix plus importants atteignant des taux annuels compris entre 10% à 30% dans certains pays industrialisés parfois 100% dans quelques pays du tiers-monde

Cette inflation est liée à un excès de monnaie dans l’économie par apport au besoin réels de celle-ci favorisant ainsi une hausse générale des prix. C’est le cas du taux d’inflation Malawi en 2016 qui était de 20.06%10

Inflation importée : C’est une inflation qui provient d’un autre pays par le biais des importations, s’il y a augmentation d’un bien importée, cette augmentation aura une

incidence inflationniste sur le pays importateur. C’est le cas du Maroc lorsque, avec le système d’indexation des prix du pétrole 2015, les variations des cours internationaux sont répercutées en totalité sur le consommateur final

L’inflation ouverte : On parle de l’inflation ouverte ou déclarée lorsqu’il y a une augmentation rapide, générale, permanente et cumulative des prix. Cette augmentation est due, d’une part, à certaines branches de l’économie qui connaissent une rareté dans certains

biens. D’autre part, ce sont les anticipations des fois non fondées, de la part des acteurs économiques sur de nouvelle hausse des prix, qui vont être à l’origine de ce genre d’inflation. Sous une inflation « ouverte »

le système des prix à la liberté de s’ajuster pour résorber le déséquilibre entre l’offre et la demande. C’est le cas lorsque l’Etat prenne des mesures anti inflationniste pour éviter l’inflation galopante. Elle devient une préoccupation pour les autorités monétaires et les gouvernements.

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1.1.3 Les théories de l’inflation

1.1.3.1 L'inflation par la monnaie

a. L’analyse de l’école classique de la théorie monétaire quantitative et de sa vision de l'inflation :


Cette théorie est basée sur l'accumulation de métaux précieux et chaque pays doit accumuler de l'or pour devenir riche. Pour les mercantilistes, la valeur des biens économiques est mesurée et a une équivalence

avec l'étalon-or, puisque la monnaie est basée sur un système de parité avec l'or. Au cours de cette période, la quantité d'or a continué à augmenter, la thésaurisation et les importations ont entraîné une dévaluation de la monnaie.

qui s'est manifestée par une hausse des prix des matières première. Par conséquent, les biens ne pouvaient être échangées qu'avec deux unités monétaires. En conséquence, le taux de dépréciation de la monnaie pourrait atteindre 50 % ou le

prix pourrait augmenter de 100 %. C'est la première découverte de l'inflation Selon jean Baptiste SAY11" « la monnaie n'est qu'un voile » Pour lui, la monnaie est neutre12. Nous sommes ici confrontés à une dichotomie entre la sphère réel (production Y) et la sphère financière (demande de monnaie M). La monnaie n'est qu'un voile,

elle n'est donc toujours qu'un moyen d'échange sur le marché.

Pour les classiques, seul le prix (P) est la variable de cette équation. Cette proposition a d'abord été contestée par l'école de Cambridge, puis par Keynes.

1.1.3 les théories de l'inflation

1.1.3. 1L’inflation par la monnaie

a. L’analyse de l’école préclassique et classique

Pour les mercantilistes un pays est riche s’il dispose d’un stock important des métaux précieux (l’or et l’argent). Au cours de cette période, et suite aux recommandations pour accumuler davantage

les métaux (la thésaurisation, l’application de la loi somptuaire, interdiction des importations des produits manufacturiers...) la quantité de ces derniers n’a

pas cessé d’augmenter, chose qui a entraîné une dévaluation de la monnaie et une augmentation des prix. En conséquence, le taux de dépréciation de la monnaie pourrait atteindre 50 % ou le

prix pourrait augmenter de 100 %

Selon la théorie classique, la monnaie n'a pas d'effet sur l'activité réel, et donc une hausse de la monnaie se traduit simplement par une hausse des prix de même importance.

Jean baptiste Say (un auteur faisant partie de l’école classique) croit à la dichotomie entre la sphère réelle (production Y) et la sphère monétaire (demande de monnaie M), et donc à la

neutralité de monnaie. Selon lui, la monnaie ce n’est qu’un moyen de transaction qui ne sert qu’a développé l’inflation, cette proposition va être remise en cause par l'école de Cambridge, puis par Keynes

b. La théorie quantitative de la m
Depuis des années l’une des questions les plus débattues entre les économistes de différents courants de pensée est de savoir si une hausse de la masse monétaire ‘M sphère monétaire a

un effet réel sur l’économie (la production par exemple) (sphère monétaire) ou bien elle ne sert qu’a créé l’inflation. on commence notre analyse par une présentation de la pensée classique en développant la théorie quantitative de la monnaie et l’école de Cambridg La théorie quantitative de

la monnaie, dans sa version la plus primitive, remonte au XVIème siècle avec les travaux de Jean Bodin L’idée de la théorie quantitative de la monnaie est que

toute variation de la quantité de monnaie entraine une variation de même sens du niveau général des prix. C’est-à-dire que la quantité de monnaie détermine directement le niveau des prix. Cette idée a été relevée pour la première fois par. Irvinf ficher a donné une

formule a cette théorie : M*V = P*T, où

M : représente la masse monétaire en circulation

P : représente est le niveau général des prix

T: représente la quantité ou le volume de transactions à assu

1.1.3. 2L’inflation par la demande :

L’inflation par la demande est due à une faille du mécanisme de l'offre et de la demande. Le fonctionnement normal du mécanisme implique qu'en cas d'une augmentation de la demande les responsables de

l'offre augmentent leur production afin d'équilibrer l'offre et la demande. Elle se produit à cause d’un blocage de ce mécanisme c’est-à-dire que la demande augmente

excède fortement l'offre, l'excès de demande conduit à une pression à la hausse des prix et c’est ce qu’on appelle l’inflation par la demande qui peut être due soit à cause de l’incapacité des producteurs de

subvenir à la demande ou à un refus. Ce phénomène peut concerner un marché spécifique (L'inflation par la demande sectoriel) ou l’économie dans son ensemble L'inflation par la demande globale)

1.1.3.3. L’inflation par les coûts :

L’inflation par les coûts est une inflation due a une hausse des coûts de production souvent liée à une augmentation des coûts de travail (les salaires) ou une augmentation des coûts des matières premières et qui se

répercute sur les prix des biens et services.

2.1 Le pouvoir d'achat

Le pouvoir d'achat des ménages correspond au rapport entre d'une part le revenu e disponib le des ménages et d'autre part les n iveaux des prix (Pouvoir d'achat = le revenue disponible / les indices des prix )

qui est mesuré par l'indice des prix à la consommation comprend ce qui est ld pouvoir d'achat nous oblige donc à bien saisir ce qui est ce fameux revenue disponible c'est en fait le revenue mise à la disposition des ménages Pour consommer et

épargner c'est pour cela qu'on la qualifie d'ailleurs de disponible revenue comprend cinq éléments d'une part les revenus du travail comme les salaire

D'autre part les revenus du patrimoine comme des intérêts des dividendes, les loyers, troisièmement sle revenues de transfert versés par les administrations publiques comme allocations sociales Ou les aides sociales

ces trois éléments s'additionnent donc et on soustrait à ses éléments deux autres éléments d'une part les impôts directs et d'autre part les cotisations sociales

Qui finalement la sécurité social.

a. Hausse du pouvoir d'achat:

Si le revenue disponible augmente plus vite que les prix ,le pouvoir d'achat augmente .

b. Baisse du pouvoir d'achat:

À l'inverse si les prix augmentent plus vite que le revenue disponible des ménages , le pouvoir d'achat des ménages diminue.

1.2 le pouvoir d'achat des ménages (cadre conceptuel)

Le pouvoir d'achat des ménages se réfère à la capacité d'achat d'un ménage en fonction de son revenu disponible. Il représente la quantité de biens et de services qu'un ménage peut se permettre d'acheter avec son revenu.

Le pouvoir d'achat des ménages dépend de plusieurs facteurs, tels que le niveau de revenu, le coût des biens et services, l'inflation et les politiques économiques Lorsque le pouvoir d'achat des ménages est élevé

cela signifie qu'ils peuvent acheter davantage de biens et services avec leur revenu disponible, ce qui améliore leur niveau de vie. l'inverse, lorsque le pouvoir d'achat est faible, les ménages peuvent se permettre moins de biens et services, ce

qui peut affecter leur qualité de vie.

Il est important de noter que le pouvoir d'achat des ménages peut varier d'un pays à l'autre et même au sein d'un même pays en raison de disparités de revenus, de niveaux de prix régionaux et d'autres facteurs économiques Le pouvoir d'achat des

ménages se réfère à la capacité d'achat d'un ménage en fonction de son revenu disponible. Il représente la quantité de biens et de services qu'un ménage peut se permettre d'acheter avec son revenu.

Les gouvernements, les économistes et les entreprises surveillent régulièrement le pouvoir d'achat des ménages pour comprendre l'évolution des conditions économiques et prendre des décisions politiques et commerciales appropriées.

1.2.2 mesure et types de de pouvoir d'achat des ménages

Le pouvoir d'achat des ménages peut être mesuré de différentes manières et il existe plusieurs types de mesures du 1 pouvoir d'achat. Voici quelques-unes des mesures et types courants :

1 Indice des prix à la consommation (IPC) : L'IPC est une mesure largement utilisée pour suivre les variations des prix des biens et services couramment consommés par les ménages. Il permet de mesurer l'inflation et d'estimer l'impact des variations de prix sur le

pouvoir d'achat des ménages. L'IPC compare les prix actuels avec une période de référence précédente pour calculer le niveau général des prix.

2 Indice de prix spécifiques : En plus de l'IPC, il existe des indices de prix spécifiques qui mesurent les variations des prix pour des catégories de biens et services spécifiques

tels que l'alimentation, le logement, les transports, etc. Ces indices peuvent fournir une analyse plus détaillée des variations des prix dans des secteurs spécifiques, ce qui peut avoir un impact sur le pouvoir d'achat des ménages dans ces domaines. 3 Revenu disponible réel :

Le revenu disponible réel représente le revenu des ménages ajusté en fonction de l'inflation. Il tient compte de l'effet de l'inflation sur le

pouvoir d'achat en permettant de comparer le revenu actuel avec le revenu dans une période de référence. Cette mesure reflète la quantité de biens et services qu'un ménage peut réellement

acheter avec son revenu disponible.

4 Panier de biens et services : Une autre approche consiste à mesurer le pouvoir d'achat en utilisant un "panier" de biens et services spécifiques. Le panier représente une sélection de biens et services couramment consommés par les ménages,

et les variations des prix de ce panier sont utilisées pour évaluer les changements du pouvoir d'ac 7
2 . RELATION THÉORIQUE ENTRE L'inflation et le pouvoir d'achat des ménages

l'inflation a tendance à réduire le pouvoir d'achat en augmentant les prix des biens et services, mais l'ampleur de cet effet peut varier en fonction d'autres facteurs économiques.

2.2 .1L'impact de l'inflation sur le pouvoir d'achat

Le taux de l'inflation au Maroc il tournait autour de 3% depuis le début des années 2000 en fait c'est un taux qu'il est assez contrôlé par la banque du Maroc qui est jusque-là était bénéficié pour l'économie marocaine en 2020 Period de la Covid-19 et

puis après avec la guerre en Ukrainien il y a eu des circonstances en international dont une inflation à l'internationale qui fait que le Maroc il a basculé vers 6,6% du taux de l'inflation, Pourquoi ?!!

Parce que tout simplement nous important beaucoup des produits de l'étranger à hauteur de 80% le consommateur marocain il a perdu quelque chose comme 6,6% de son pouvoir d'achat on l'espacé d'une année 2022 , 3 millions des Marocain Ont basculés cela pauvreté

ces 3 millions des marocains , il fait s'ait partie de la classe moyenne, Aujourd'hui ils font partie de la classe vulnérable.

2.2.2 la relation de le comportement de l'achateur avec l'impact de l'inflation sur le pouvoir d'achat :

L'acheteur est dans l'ombre de la vague de prix élevés et de ces conditions économiques difficiles que connaissent le pays et tous les pays.Lorsque le pouvoir d'achat diminue et que les prix élevés,

les revenus n'augmentant pas, le comportement de l'acheteur sera affecté négativement et la demande du marché diminuera

dans tous les domaines commerciaux .En général, les prix élevés Influençant le comportement de l'acheteur, sur tout les produits importés

car le Maroc, comme nous l'avons mentionné précédemment, est un pays qui recèle une valeur élevée de 80%, et à cause de la crise de Covid-19 ,et de la

guerre en Ukraine, les Marocains ont perdu un pourcentage du pouvoir d'achat de 6,6%, et cela a une relation très commune avec le comportement de l'acheteur
8

CHAPITRE II

DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE

Face à l'inflation le Maroc diminue ses expositions Agricoles, le Maroc connaît une inflation historique, plus 20% sur les denrées alimentaires, En ce mois de Ramadan, le prix des produits locaux explose.

Plusieurs factures favorisent cette envolée des prix. l'économie Marocaine subit une inflation inédite dans le pays . Elle est partie de la pandémie, à la guerre de la Russie contre l'Ukraine et aussi Covid-19, encore la période de sécheresse inédite qui connaît le Maroc

Depuis 30 ans , l'inflation concerne surtout les produits marocains, fruits, légumes et viande , ce qui effect le pouvoir d'achat de Marocains de la classe moyenne. Le Maroc s'est doté en 2008 d'un système agricole tourné vers l'exportation .

Un conflit entre la Russie et l’Ukraine, classées respectivement 13ème et 61ème plus grandes économies du monde en termes de PIB, et le grenier du monde, n’arrive jamais à un bon moment. Cela étant, la conjoncture actuelle est particulièrement ardue. L’économie mondiale traverse encore la

quatrième vague pandémique et seuls 11 % des Africains ont un schéma vaccinal complet. Si l’économie mondiale en est à sa deuxième année de reprise et que les Perspectives économiques mondiales de la Banque mondiale (BM) prévoient

une croissance de 4,4 % en 2022, l’incertitude reste élevée en raison de la pandémie, de la flambée des prix (l’inflation médiane étant passée de 2,2 % avant la pandémie à 3 %) et de la perspective d’une hausse des taux d’intérêt. Aux États-Unis, la première

place financière mondiale, les prix ont augmenté de 7,5 % en janvier 2022 en glissement annuel, et la Réserve fédérale américaine prévoit plusieurs relèvements de son taux directeur en 2022 et 2023.

Les perspectives économiques de l’Afrique n’étaient déjà pas favorables avant l’invasion. L’Afrique reste très exposée à la pandémie et, selon la BM (2022), le revenu par habitant dans la plupart des pays africains restera inférieur aux niveaux pré-pandémiques, au moins jusqu’en 2023. L’inflation médiane

a été annoncée à 5,1 % en glissement annuel à la fin de l’année 2021. L’Afrique, et notamment du Nord, est particulièrement touchée par les prix élevés des denrées alimentaires qui représentent près de 40 % du budget

passés de 34 % avant la pandémie à 39 % (Perspectives économiques en Afrique 2021). Selon la classification de la Banque africaine de développement (BAD), les 43 pays africains importateurs d’énergie souffrent aussi indirectement des prix élevés du charbon, du gaz et du pétrole, car ils

augmentent les coûts de production des engrais et des denrées alimentaires qui sont tous deux à forte intensité énergétique.

Ensemble, la Russie et l’Ukraine sont des acteurs majeurs dans les secteurs de l’énergie, de l’alimentation et des engrais (tableau 1). La Russie joue un rôle central sur les marchés de l’énergie ; ses exportations représentent respectivement environ 11 % et 9 % des importations mondiales de pétrole

et de gaz1. La Russie représente 5 % des importations mondiales de céréales et 24 % de celles de blé. Les exportations russes d’huile de tournesol sont également essentielles pour le marché mondial, car elles représentent 23 % des importations mondiales de ce produit. La Russie est également le premier

fournisseur au monde d’engrais (avec 12,5 % des importations mondiales d’engrais manufacturés) et un des premiers fournisseurs de métaux, notamment de palladium, de nickel et d’aluminium.

Tableau 1 : Principales exportations ukrainiennes et russes et leurs parts dans le commerce mondial

TOP 10 DES EXPO PART DANS LES IMP PART DANS LES EXPO TOP 10 DES EX- PORT PART DANS LES IMPO PART DANS LES EXPOR-

TATIONS Ukrainien s TATIONS MONDI- ALES ( TATIONS UKRAINI- EN TIONS RUSSES (%) TATIONS MONDI- ALES TATIONS RUSSES(% )

Huiles végétales
6,7 9,3 Code spécial de l’ 14,2 13٫2

Céréales 6 20 Engrais manufact 12,5 20

Graines oléagineus 3,1 5,2 Charbon/coke/ bri 11,6 4٫0

et fruitières

2,3 18,8 Pétrole et produit 10,9 45,5


Fer et acier

Aliments pour anim 1,8 3 Gaz naturel et ma 8,7 6,8

Minerais et déchets 1,1 8,3 Liège et bois 84 1,5

métalliques

Viande et préparati

0,5 1,4 Métaux non ferreu 5,3 4,4

Matériel ferroviaire

0,2 1,5 Céréales 52 2

de tramway

Équipements électr

0,1 4,8 Fer et acier 4,2 4,5

Équipements indus
0,1

1,4
Minerais métalliqu 1,7 1,5

déchets métalliques

Total des exportations par pays en milliards de dollars 4267


50,1

La dépendance aux exportations ukrainiennes et russes de produits agricoles mais aussi d’énergie et de matériaux nécessaires à la production d’infrastructures est devenu un problème de taille depuis le début de la guerre

pour certaines économies du continent africain. En plus d’être producteurs de gaz naturel et de pétrole, la Russie et l’Ukraine comptent au total pour près de 30 % de la production globale de blé et 80 % de l’huile de tournesol.

représentait 69% de ces importations, le maïs 21% et l’huile de tournesol 6%, l’orge 3% et le soja 4%. Parmi les principaux pays importateurs se trouvent l'Égypte, qui comptabilise à elle seule

près de la moitié de ces importations, suivie du Soudan, du Nigeria, du Maroc, de la Tunisie, de l'Algérie, de la Libye, du Kenya, de l'Afrique du Sud et de l’Ethiopie.

Russie

50 Ukraine
Figure 1 : Part des importations en provenance de Russie et d’Ukraine dans les importations totales du continent africain
45

40

35

30

25

20

15

10

0
Huile de tournesol

Métaux Fer et acier

Métaux cuivre

Combustible
Graines soja

Engrais
Maïss
Orge

Bois
Blé

Agriculture Industrie

10

Source : calcul sur base UN Comtrade (moyenne 2016-2020)

Inflation et Inflation sous-jacente - Janvier 2023

Selon les dernières données publiées par le Haut-Commissariat au Plan, l’indice des prix à la consommation (IPC) a enregistré en janvier 2023 un accroissement mensuel de 0,5%, porté par une

hausse de 2,2% des prix des produits alimentaires à prix volatils avec, notamment, des renchérissements de 3,5% des « légumes frais », de 3,5% des « fruits frais » et de 7,1% des « œufs ». Cette évolution

Sulte également d’une progression de l’indicateur de l’inflation sous-jacente1 de 0,4% tiré essentiellement par l’évolution de sa composante alimentaire avec en particulier, des augmentations

de prix de 2,6% pour les « viandes fraiches », de 0,6% pour les « huiles » et de 0,3% pour les « produits à base de céréale ». De surcroit, les tarifs réglementés se sont

accrus de 0,4% en janvier en lien avec l’accroissement de 5,4% des prix des tabacs. En revanche, les prix des carburants et lubrifiants ont reculé de 3,2%.

Calculé par
Dans un contexte mondial marqué par la succession de deux chocs, la crise pandémique et le conflit russo-ukrainien, l’incertitude et les risques ne cessent d’augmenter. Cette situation a perturbé la production et la consommation, entrainant ainsi une hausse importante des prix des produits de base.

Le Maroc, étant un pays importateur des produits énergétiques et alimentaires en particulier céréaliers, a été fortement impacté par les revers de cette crise. Cette inflation importée devrait atteindre un seuil exceptionnel cette année à l’instar de la plupart des pays du monde, ce qui devrait affecter brutalement le pouvoir d’achat et

peser sur la rentabilité de quelques secteurs productifs. De ce fait, il serait rigoureux de prioriser le soutien au pouvoir d’achat dans les politiques publiques mises en place, et cibler les secteurs économiques en besoin d’appui pour mieux faire tourner la roue de l’économie.

En outre, la sécheresse connue durant cette campagne a pesé lourdement sur la situation économique. Force est de constater que le secteur agricole est confronté à des défis majeurs, notamment le problème structurel du changement climatique qui se

traduit par la variabilité des températures et la rareté des précipitations qui impacte le rendement agricole et la sécurité alimentaire.

Le Haut-Commissariat au Plan élabore le budget économique exploratoire 2023 qui présente révision de la croissance économique nationale en 2022

ainsi que les perspectives pour l’année 2023. Ce budget est de nature à permettre au gouvernement et aux décideurs de prendre conscience de l'évolution économique

prévue en 2023. Il constituera, ainsi, un cadre de référence pour la fixation d'objectifs économiques appuyés par d’éventuelles mesures à mettre en œuvre notamment, dans le cadre de la Loi de Finances 2023 L’élaboration de ce budget

économique tient compte des agrégats provisoires arrêtés par la comptabilité nationale pour l’année 2021 à base 2014

et des résultats des enquêtes trimestrielles et des travaux de suivi et d’analyse de conjoncture menés par le Haut-Commissariat au Plan durant le premier semestre de l’année

2022. Ces prévisions sont, également, sous-tendues par un ensemble d'hypothèses relatives à l'évolution des facteurs exogènes régissant l'économie marocaine, aussi bien sur le plan national qu'international. Les prévisions pour l’année

2023 sont basées sur l’hypothèse d’une production céréalière moyenne durant la campagne agricole 2022/2023 et la reconduction de la politique budgétaire en vigueur en 2022 .
RÉFÉRENCES

11
Les perspectives économiques en 2022 et 2023 selon HAUT -COMMISSARIAT AU PLAN

LES RÉFÉRENCES

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