E-alerte – PwC Algérie
Principales mesures de la loi de
finances complémentaire pour 2020
Lazhar Sahbani
Associé
Tax and Legal Services
lazhar.sahbani@avocats.pwc.com
Tel : +213 21 98 21 47
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Juin 2020
Revue des principales mesures de
la loi de finances complémentaire
pour 2020
L’équipe du département juridique
et fiscal du bureau PwC d’Alger a le
plaisir de vous présenter un résumé
des principales mesures qui ont été
introduites par la loi de finances
complémentaire pour 2020 (Ci-
après désigné « LFC pour 2020 »).
L’équipe PwC Algérie vous souhaite
une bonne lecture et reste bien
entendu à votre entière disposition
pour toute information
complémentaire.
Eléments de contexte
L’introduction de la LFC pour 2020
intervient dans un contexte
économique, social, politique et
sanitaire complexe. La LFC pour
2020 s’inscrit dans la continuité du
cadrage macroéconomique, initié
depuis plusieurs années, visant à
améliorer la gestion des finances
publiques mais aussi à maximiser les
recettes fiscales, compte tenu de la
situation économique actuelle de
l’Algérie.
Dans ce contexte, la LFC pour 2020
propose des modifications
substantielles pour répondre à la
situation économique et budgétaire
du pays.
Nous vous présentons ci-après un
résumé des principales mesures
introduites par la LFC pour 2020.
Mesures relatives à
l’investissement
Réaménagement de la règle du
partenariat local 51/49
L’article 49 de la LFC pour 2020
prévoit l’ouverture de
l’investissement étranger sans
obligation d’association avec un
partenaire local et ce pour toutes les
activités de production de biens et de
services à l’exclusion des secteurs
stratégiques ainsi que les activités
d’achat-revente en l’état des
produits.
L’article 50 de la LFC pour 2020
définit les secteurs stratégiques
comme suit :
- L’exploitation du domaine
minier national, ainsi que toute
ressource souterraine ou
superficielle relevant d’une
activité extractive en surface ou
sous terre, à l’exclusion des
carrières de produits non
minéraux ;
- L’amont du secteur de l’énergie
et de toute autre activité régie
par la loi sur les hydrocarbures,
ainsi que l’exploitation du
réseau de distribution et
d’acheminement de l’énergie
électrique par câbles et
d’hydrocarbures gazeux ou
liquides par conduites aériennes
ou souterraines ;
- Les industries initiées ou en
relation avec les industries
militaires relevant du ministère
de la défense nationale ;
- Les voies de chemin de fer, les
ports et aéroports ;
- Les industries
pharmaceutiques, à l’exception
des investissements liés à la
fabrication de produits
essentiels innovants, à forte
valeur ajoutée, exigeant une
technologie complexe et
protégée, destinés au marché
local et à l’exportation.
Cependant, il convient de mettre
l’accent sur le maintien de la règle du
partenariat local 51/49 pour les
activités d’achat-revente en l’état de
biens et les activités
pharmaceutiques de fabrication de
produits d’utilisation courante et qui
ne nécessitent pas un processus
innovant (i.e. les produits
génériques, sous-licence…).
Suppression du droit de
préemption de l’Etat
Les articles 52 et 53 de la LFC pour
2020 prévoient la suppression du
droit de préemption de l’Etat sur
toutes les cessions d’actions ou de
parts sociales réalisées par ou au
profit d’étrangers, ainsi que dans
une cession indirecte d’entreprise de
droit algérien ayant bénéficié de
facilités ou avantages lors de son
implantation en Algérie, énoncés
aux articles 30 et 31 de la loi 16-09
du 03 Août 2016, relative à la
promotion de l’investissement.
Toutefois, toute cession de parts
entre étrangers du capital social
d’une entité de droit algérien
exerçant dans l’une des activités
représentant un intérêt stratégique
pour l’économie algérienne définies
à l’article 50 de la LFC, sera soumise
à une autorisation dont les modalités
ne sont pas encore définies.
L’autorité qui accordera
l’autorisation, ainsi que les
modalités d’exercice de cette
disposition seront fixées par voie
réglementaire.
Cette mesure vise à remplacer le
droit de préemption de l’Etat
uniquement dans le cadre des
secteurs dits stratégiques pour
l’économie algérienne.
Recours au financement
étranger
L’article 54 de la LFC pour 2020
prévoit la suppression des
dispositions de l’article 55 de la loi
15-18 portant loi de Finances pour
2016, et introduit la possibilité pour
les investisseurs étrangers de
financer leurs investissements par
recours aux financements
extérieurs.
A titre de rappel, les financements
nécessaires à la réalisation des
investissements étrangers directs ou
en partenariat étaient mis en place
en règle générale par le recours au
financement local depuis la loi de
finances complémentaire pour 2009
et plusieurs amendements ont été
introduits depuis cette date.
Cependant, ces modifications
demeuraient très contraignantes
pour les investisseurs étrangers et
limitaient considérablement les
possibilités de financement des
sociétés algériennes.
Enfin, il convient de noter que cette
nouvelle mesure bien qu’elle soit
explicite pour les investissements
directs étrangers, n’apporte pas de
clarification quant à son application
aux investisseurs locaux et aux
sociétés détenues en totalité par des
capitaux algériens.
Dispositions relatives aux
Startups
Les incitations introduites en
faveur de la promotion des
Startups
L’un des principaux objectifs de la LFC
pour 2020 est de mettre en place une
stratégie d’accompagnement
l’émergence d’un écosystème
favorable, créer et renforcer les
passerelles nécessaires au
développement des Startups.
Les dispositions introduites dans ce
contexte se présentent comme suit :
- L’article 33 de la LFC pour 2020
modifiant les dispositions de
l’article 69 loi n° 19-14 portant loi
de finances pour 2020, dispose
que les Startups sont désormais
exonérées de la TAP et de l’IRG
ou de l’IBS selon le cas, pour une
durée de trois (3) années, à
compter de la date de début
d’activité. Sont également
exonérées de l’Impôt forfaitaire
unique (IFU) et dans les mêmes
conditions, les Startups soumises
à ce régime d’imposition. Sont
exonérés de la TVA, les
équipements acquis par les
Startups, au titre de la réalisation
de leurs projets
d’investissement ;
- De plus, l’article 38 de la LFC
pour 2020 a pour objet
d’apporter un dessaisissement
des attributions liées à la
délimitation et à la déclaration
des parcs technologiques au
profit du ministère chargé de la
microentreprise, des Startups et
de l’économie de la
connaissance ; ces attributions
étant antérieurement du ressort
du ministère de la poste, des
télécommunications, des
technologies et du numérique ;
- Également, l’article 45 de la LFC
pour 2020, permet une mise en
place d’un mode de financement
participatif « Crowdfunding »,
au profit de certaines initiatives
entrepreneuriales et des
Startups ;
- Pour finir, l’article 46 de la LFC
pour 2020, autorise les sociétés
de capital investissement à
détenir des actions ou des parts
sociales ne représentant pas plus
de 49% du capital, ceci
à permettant au Startups d’avoir un
 levier de financement
supplémentaire.
Fiscalité personnelle
Réaménagement du régime de
l’IFU et suppression du régime
de la déclaration contrôlée
La LF pour 2020 avait réaménagé le
régime de l’Impôt Forfaitaire Unique
(IFU) en excluant de son champ
d’application les personnes morales
et les professions libérales. Ces
dernières ont été placées sous le
régime de la déclaration contrôlée.
De plus, le seuil d’éligibilité de l’IFU
était passé de 30 millions à 15
millions de DZD.
Toutes ces mesures introduites par
la LF 2020 étaient difficiles à
implémenter sur le terrain. En effet,
la complexité du système proposé
par la LF pour 2020 a fait l’objet de
vives contestations par les différents
acteurs concernés.
De ce fait, la LFC pour 2020 vise à
mettre fin à cette complexité et ce, en
abrogeant la quasi-totalité des
dispositions introduites par la LF
pour 2020, en revenant ainsi au
régime de l’IFU connu avant la LF
pour 2020.
Ainsi, la LFC pour 2020 vise à
redynamiser le champ d’application
de l’IFU, et ce en supprimant le
régime de la déclaration contrôlée
pour les professions libérales, et en
les réintroduisant dans le régime de
l’IFU.
Cependant, et conformément aux
dispositions de la LFC pour 2020, les
personnes morales demeurent
toujours exclues du régime de l’IFU.
Par ailleurs, une certaine ambiguïté
est relevée quant au seuil d’éligibilité
applicable pour l’IFU. En effet,
l’article 14 de la LFC modifiant
l’article 282 ter du CIDTA fait
référence à 15 millions de DZD alors
que l’exposé des motifs et l’article 20
modifiant l’article 8 du code des
taxes sur le chiffre d’affaires font
référence à un seuil de 30 millions
DZD.
Dans ce contexte, les dispositions
introduites par la LFC pour 2020,
n’indiquent pas clairement le régime
fiscal applicable en matière de TVA
des opérations comprises entre 15
millions de DZD et 30 millions de
DZD.
Allègement de l’Impôt sur le
Revenu Global (IRG) pour les
faibles revenus
L’article 9 de la LFC pour 2020,
modifie les dispositions de l’article
104 du Code des Impôts Directs et
Taxes Assimilées (Ci-après désigné
CIDTA) relatif aux modalités de
calcul de l’IRG, et ce en introduisant
des allégements sur les revenus qui
n’excèdent pas les 30.000 DZD par
mois. Ces derniers ne seront plus
taxables à l’IRG.
Ce mécanisme d’allégement se
traduit également par :
- La mise en place d’un
abattement supplémentaire au
titre de l’IRG pour les revenus
supérieurs à 30.000 DZD et
inférieur à 35.000 DZD, selon la
formule IRG = IRG (selon le
premier abattement) * (8/3) –
(20 000/3) ;
- Mise en place d’un abattement
supplémentaire au titre de l’IRG
pour les travailleurs handicapés
moteurs, mentaux, non-voyants
ou sourds-muets, ainsi que les
travailleurs retraités dont les
revenus sont supérieurs à
30.000 et inférieurs à 40.000
DZD (non cumulable avec
l’abattement suscité) selon la
formule suivante IRG = IRG
(selon le premier abattement) *
(5/3) – (12 500/3).
Ces nouvelles mesures se justifient
par un besoin d’actualisation de
cette imposition en raison de
plusieurs paramètres dont :
- L’augmentation du Salaire
Minimum Garanti ;
- Evolution du niveau d’inflation ;
- Existence d’une tranche
importante de salariés qui
touchent des revenus inférieurs
à 35 000 DZD ; ;
- Non révision du barème de
l’IRG depuis plus d’une
décennie.
Renforcement de la fiscalité
patrimoniale
Réaménagement des
dispositions concernant
l’impôt sur la fortune
L’article 13 de la LFC pour 2020 vise
à réaménager le dispositif de l’impôt
sur la fortune, qui s’inscrit dans le
cadre du renforcement de la fiscalité
patrimoniale algérienne. Ce
dispositif vise à :
- L’imposition des personnes
« fortunées », ne possédant pas
de biens, à raison des dépenses
présentant un caractère
excessif ;
- La Substitution du taux
proportionnel actuel de 1‰, par
un barème progressif allant de
0% à 1% ;
- Généraliser la taxation d’office
pour défaut de souscription de
la déclaration de l’impôt sur la
fortune ;
- La mise en place d’un dispositif
de déclaration spontanée ;
- Maintien de l’exonération de la
résidence principale au titre de
cet impôt lorsque sa valeur
vénale est inférieure ou égale à
450 millions DZD, et des
immeubles donnés en location ;
- La révision et l’évaluation des
éléments constitutifs de la
fortune ;
- L’introduction de nouveaux
éléments constitutifs du train de
vie (les dépenses relatives aux
charges locatives, frais de
voyages, etc.) servants à la
détermination de l’assiette de
l’impôt sur la fortune.
Aujourd’hui, l’administration
fiscale algérienne met le patrimoine
immobilier au cœur de la
détermination de l’assiette de
l’Impôt sur la Fortune.
Pour ce faire, elle se dote de moyens
de contrôle de l’assiette de l’impôt
sur la fortune, mais également de
moyens dissuasifs pour renverser la
charge de la preuve et appliquer la
procédure de la taxation d’office.
Fiscalité des entreprises
Augmentation du taux
d’imposition des revenus
réalisés par des entreprises
étrangères intervenant dans le
cadre de marchés de
prestations de services
L’article 10 de la LFC pour 2020
modifie les dispositions des articles
150 et 156bis du CIDTA, en
augmentant le taux de la retenue à la
source applicable aux sociétés
étrangères intervenant dans le cadre
de contrats de prestation de services
en Algérie.
Ainsi, le taux de la retenue à la
source passe de 24% à 30%. De plus,
il a également été décidé d’allonger
le délai d’option pour le régime de
droit commun à trente (30) jours
(actuellement prévus à quinze (15)
(jours) pour ces sociétés.
Ce réaménagement a pour but
d’inciter les entreprises étrangères
intervenant dans le cadre de contrats
de prestation de services en Algérie à
opter pour le régime d’imposition de
droit commun.
Elimination de la double
imposition des bénéfices
réalisés par les sociétés qui
distribuent des dividendes sous
le régime « mère-fille »
La LF pour 2020 prévoyait dans ses
articles 19 et 20 l’imposition au titre de
l’IBS au taux de 15% des revenus
provenant de la distribution des
bénéfices par une société filiale,
soumise à l’IBS, à sa société mère.
L’article 7 de la LFC pour 2020 vient
modifier les dispositions des articles
87bis et 147bis du CIDTA en
réintroduisant l’exonération des
revenus provenant de la distribution
de bénéfices ayant été soumis à
l’impôt sur les bénéfices des sociétés.
En effet, lesdits bénéfices ayant été
déjà imposés au titre de l’IBS en
amont au niveau de la filiale, ne seront
pas imposés une deuxième fois lors de
la distribution des dividendes par une
filiale au profit de sa société mère.
Abrogation de la mesure
relative à l’imposition des
bénéfices non affectés
L’article 6 de la LFC pour 2020 vient
modifier l’article 46 du CIDTA, en
supprimant l’alinéa 8 introduit par
LF 2020, qui prévoyait une
imposition au taux de 15% des
bénéfices des sociétés n’ayant pas
fait l’objet d’affectation au fonds
social de l’entreprise dans un délai de
trois (03) ans.
Dès lors, aucune obligation n’est
mise à la charge des entreprises
quant à l’affectation des réserves.
Renonciation au taux 0% en
matière de TVA
L’article 22 de la LFC pour 2020
abroge les dispositions de l’article
23bis du CTCA. Cet article vise à
supprimer l’application du taux 0% de
la TVA (introduit par LF 2020),
applicable aux opérations
d’acquisition de produits, biens et
services bénéficiant de la franchise ou
de l’exonération de TVA.
En effet, l’application d’un taux 0% de
TVA nécessite la mise en place d’un
dispositif de contrôle de la destination
desdits produits et services.
Le législateur, dans son exposé des
motifs, considère que le niveau actuel
d’informatisation des administrations
algériennes concernées ne répond pas
aux exigences de la mise en place d’un
tel dispositif de contrôle.
Dispositions diverses
- Augmentation temporaire du
montant admis en déduction
des cadeaux de toute nature au
profit des établissements et
associations à vocation
humanitaire à 2.000.000 DA.
(Article 11 de la LFC pour 2020)
- Réintroduction de la réfaction
de 25% en matière de Taxe sur
l’Activité Professionnelle (TAP)
pour le secteur du BTPH.
(Article 12 de la LFC pour
2020)
- Mise à jour du tarif de la taxe sur
les véhicules neufs importés ou
acquis localement. (Article 19
de la LFC pour 2020)
- Suppression du seuil
d’assujettissement à la Taxe sur
la Valeur Ajoutée (TVA).
(Article 20 de la LFC pour
2020)
- Suppression de l’application du
taux réduit de la TVA pour les
collections dites « CKD » et
« SKD » destinées aux
industries de montages. (Article
21 de la LFC pour 2020)
- Réaménagement des cas de
remboursement de TVA liés à la
différence de taux. (Article 23 de
la LFC pour 2020)
- Augmentation des tarifs de la taxe
sur les produits pétroliers ou
assimilés importés ou obtenus en
Algérie. (Article 24 de la LFC
pour 2020)
- Dissociation de l’acte de
déclaration de certains droits au
comptant de celui de leur
paiement. (Article 25 et 42 de la
LFC pour 2020)
- Reconduction de l’avantage fiscal
accordé aux titulaires de revenus
exerçant leurs activités dans les
 régions du grand sud algérien
(Article 32 de la LFC pour 2020).
- Application du taux réduit de la
TVA à titre transitoire (jusqu’au
31 décembre 2021) les
prestations liées aux activités
touristiques, hôtelières,
thermales, de restauration
touristique classée, de voyage et
de location de véhicules de
transport touristique (Article
34 de la LFC pour 2020)
- Exemption, à titre temporaire,
de la TVA et des droits de
douane sur les produits
pharmaceutiques, les dispositifs
médicaux, les équipements de
détection, les accessoires et les
pièces de rechange de ces
équipements utilisés dans la
riposte à la pandémie du
coronavirus (Article 36 de la
LFC pour 2020).
- Réaménagement du cadre
réglementaire et fiscal du
régime préférentiel des
collections destinées aux
industries de montage et celles
dites CKD (Article 43 de la LFC
pour 2020).
production de pièces de
rechange et composants pour
tous usages (Article 55 de la
LFC pour 2020).
- Exemption des droits de douane
et de la TVA des matières
premières importées ou
acquises localement, ainsi que
les composants acquis auprès de
sous-traitants locaux activant
dans la production d’ensembles
et de sous-ensembles destinés
aux produits et équipements des
industries mécaniques,
électroniques et électriques,
sous réserve de remplir les
conditions édictées par le cahier
des charges (Article 60 de la
LFC pour 2020).
- Rehaussement du droit dû sur
chaque demande
d’enregistrement d’un produit
pharmaceutique, en prévoyant
une tarification variable en
fonction de la nature du produit
et qui sera modulée entre
2.000.000 DA à 20.000.000
DA. (Article 61 de la LFC pour
2020).
*****

- Révision du salaire minimum

garanti « SNMG », passant à
20.000 DA. (Article 44 de la
LFC pour 2020)

- Exemption des droits de douane

et de la TVA, pour une période
de deux (02) ans renouvelables
sur les composants et matières
premières importés ou acquis
localement par les sous-
traitants dans le cadre
d’activités de production
d’ensembles et de sous-
ensembles destinés aux produits
et équipements des industries
mécaniques, électroniques et
électriques, ainsi qu’à la
maintenance des équipements
de production des différents
secteurs d’activité, et à la