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Introduction :

-la théorie quantitative de la monnaie est une théorie économique fondée sur la relation de causalité
entre la quantité de monnaie en circulation et le niveau général des prix ,la naissance de cette théorie et
par les préclassique (Jean Bodin) c'est le contre-pied de (Jean Malestroit) et ainsi elle est développée par
des nouveaux écoles et courants comme les néo-classiques et les monétaristes.
Alors présenter l’origine de la TQM ? et quels sont les axes d’analyse de l’école classiques et les auteurs
qui ont marqué la théorie monétaire ? Et quelle approche distingue l’école néo-classique ?
C’est ce qu’on va essayer d’analyser dans cette rédaction en traitant les origines de la TQM selon les
préclassiques puis avec la théorie classique et finalement avec l’approché néo-classique.

I- Origine et concepts de base de la TQM.

1-1 les préclassiques et la naissance de la TQM.

« l’origine de la Théorie Quantitative de Monnaie ».

Au XVIème siècle, d'après une enquête fait par Jean Malestroit à cause de la hausse durable des prix et
constate que la cause principale de l’inflation c’est la détérioration de la valeur de Livre Tournois (21g en
1511 vers 11,5g en 1580) mais (J. Bodin) prend le contre-pied de cette théorie, ainsi constate que l’inflation
est liée avec l’augmentation de la quantité de monnaie à cause d’afflux d’or et d’argent en Espagne et la
découverte des mines de l’Amérique latin, ce qui entraine une abondance des métaux précieux implique
une hausse générale des prix (la naissance de la TQM).

1-2 les classiques et la neutralité de la monnaie.


« la neutralité de monnaie et l’approche dichotomique selon les classiques. ».

Pour les classiques, les agents économiques utilisent la monnaie pour effectuer les transactions, ainsi que
les prix sont relatifs à la quantité de travail (valeur d’échange) selon David Ricardo. Ainsi que J.B.SAY
dit que la monnaie est un voile : (Juste pour faciliter les échanges et éviter les problèmes de Troc), ,
« L’argent n’est que la voiture de la valeur des produits » c’est-à-dire la monnaie n’a aucun impact sur
les grandeurs réelles de l’économie ainsi que Ricardo et Mill ont développé le principe de dichotomie qui
a pour objet de la séparation de la sphère réelle et la sphère monétaire.
Donc selon les classiques, la monnaie est exclusivement un instrument transactionnel.
II- Prolongement de la théorie quantitative de Monnaie (néo-classiques) .

« le développement de la théorie Quantitative de Monnaie avec les néo-classiques. ».

Au début des années 1870, se produit la révolution marginaliste des économistes néoclassiques, L.
WALRAS sert à continuer sur l'idée de Say que la monnaie est un instrument d'échanges ainsi que Fisher
à reformuler une équation de la théorie quantitative de monnaie au sens large et finalement la théorie de
l’école de Cambridge qui insiste à la reformulation de la théorie d’encaisses réelles.

De Amine Kendri
2-1 L’analyse en termes d’équation de Fisher.

Irving Fisher (1867-1947) va formuler la théorie quantitative de la monnaie en terme mathématique


(MV=PT) qui porte sur l'idée d'une liaison entre la quantité de monnaie en circulation et le niveau général
des prix, et pour vérifier que l'inflation est purement monétaire on prend en considération des trois
hypothèses.

• H1 : V la vitesse de circulation est constante à court terme.


• H2 : T le volume de transaction est constant.
• H3 : M l’offre de monnaie est exogène c-à-d déjà maitrisées par les autorités monétaires.
2-2 L’analyse par les encaisses selon l’école de Cambridge.

Pour Alfred Marshall (1842-1924) et A. C. Pigou ; la demande de monnaie nait de la volonté des
individus de te tenir des liquidités et leur permettant d'effectuer des transactions. On trouve que l'idée
selon laquelle la monnaie est exclusivement transactionnelle.
Dans cette analyse, la demande de monnaie Md est une fonction de PIB en volume Y est de niveau des
prix P ainsi que d'un coefficient k.

𝐌𝐝
Md = k.P.Y 𝐏
= 𝒌. 𝒀

𝐌𝐝
𝐏
: étant défini par Pigou comme les encaisses réelles.

Pigou va montrer que si le niveau des prix augmente, les agents vont chercher à maintenir leurs encaisses
réelles de façon à ce que leur pouvoir d’achat ne varie pas, la demande de monnaie va donc s’accroître.
Les agents vont ainsi accroître la part de leur revenu qu’ils détiennent en encaisses monétaires : c’est
l’effet d’encaisse réelle ou effet Pigou. Ces agents rationnels ne sont pas victimes de l’illusion monétaire.
Conclusion :
Pour conclure l’analyse des classiques s'est basée sur des fondements simples comme la neutralité de
monnaie et donc facilement critiquables, ainsi l'apparition de l'école keynésienne qui refuse et bouleverse
l'économie de marché de cette époque.

De Amine Kendri

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