Vous êtes sur la page 1sur 22

HPE : LES GRANDES QUESTIONS AVEC REPONSES

1) Les économistes ne définissent pas l’économie politique de la même manière.


Faites une analyse comparative des différentes conceptions de l’économie
politique.
 L’économie politique a été définie d’une manière différente suivant la pensée
économique. Chaque pensée a des éléments qu’elle trouve important dans
l’analyse économique.
 Les mercantilistes, les physiocrates et les classiques définissent l’économie
politique comme science des richesses matérielles. Ils ont mis l’importance
de la satisfaction des besoins matériels. Cette définition possède des limites
comme l’existence des besoins immatériels (cours de musique…)
 Les marxistes définissent l’économie politique comme sciences sociales.
Pour eux, l’économie politique se propose l’étude de la société économique
qui vise l’analyse et l’explication des relations humaines par l’intermédiaire
des biens matériels au cours du processus de production.
 Les néoclassiques définissent l’économie politique comme sciences de
l’échange marchande. Ils ont tendance à situer le centre de la vie
économique sur le marché. L’échange en question est un échange intéressé
(les partenaires d’échange sont rationnels et estiment les objets d’échange
suivant leurs valeurs) et onéreux (les objets changés ont leurs prix).
 Les néoclassiques ont adopté aussi la définition de l’économie politique
comme sciences de la rareté, du choix, du comportement. Cette définition
explique la nécessité de l’adoption du comportement rationnel en faisant
des choix rationnels, c'est-à-dire du calcul économique, pour faire face à la
rareté des ressources qui vont servir à satisfaire les besoins illimités. Cette
définition est la synthèse de toutes ces définitions données ci-dessus.
 Toutefois, toutes ces définitions confirment le but de l’activité économique et
l’objet de la science économique.
2) Le but et l’objet de la science économique à travers les grandes questions
économiques :
 L’objet et le but de la science économique seront précisés au fur et à mesure de
l’approfondissement des grandes questions économiques : pourquoi, quoi,
comment, et pour qui produire ?
 Pourquoi produire ?
Produire, c’est pour satisfaire les besoins humains en quantité illimités à
l’aide des ressources rares. C’est le but de l’activité économique. Cela
nécessité la bonne maitrise des ressources rares pour qu’elles puissent
satisfaire les besoins illimités. Cette réponse nous amène à considérer
l’objet de la science économique comme la science de la gestion des
ressources rares.
 Quoi produire ?
On produit des biens et services. Leurs types et leurs quantités sont
déterminés par la confrontation entre les producteurs et les consommateurs
de ces biens et services.
 Comment produire ?
Il faut combiner les facteurs de production qui doivent être réalisés en
quantités optimales à partir d’un calcul économique.
 Pour qui produire ?
On produit pour ceux qui ont les moyens d’y acquérir. Dans le cas du
système d’économie monétaire, la production se fait en fonction d’une
demande solvable c'est-à-dire une demande accompagnée par un revenu
monétaire. Il s’agit de satisfaire des besoins solvables par des biens
économiques.

3) Rapport entre les faits économiques de la période mercantiliste et la formation de


la pensée économique mercantiliste
 Dès le 16è siècle, on a déjà assisté au développement de l’usure et des activités
bancaires, qui entraine la naissance du capitalisme financier et commercial. A
cette époque, il y a eu un traitement des sommes considérables à la monarchie
en Afrique et en Amérique, ainsi que la création des diverses techniques de
crédit comme la lettre de change, les billets de banque, actions… . Tout cela
explique le rôle important de la monnaie dans l’enrichissement de la nation
dans la pensée économique mercantiliste.
 Le développement de la technique maritime a apporté le développement du
commerce, qui a favorisé l’entrée d’or dans le pays à l’aide de l’excédent
commercial, selon le commercialisme anglais.
 L’extension du monde par la découverte géographique et le système de
colonisation a facilité aussi l’exploitation directe de l’or, surtout en Mexique et
Pérou, selon le bullionisme espagnol.
 L’implantation du régime monarchique a consolidé la puissance de l’Etat qui a
dû intervenir sur les activités économiques pour encourager l’entrée d’or et en
empêcher sa fuite.

4) Les caractéristiques essentielles du mercantilisme :


 Métalliste : les mercantilistes pensent que l’enrichissement de la nation dépend
de l’abondance des métaux précieux.
 Colonialiste : la colonisation est un moyen qui facilite l’exploitation directe
l’or.
 Populationniste : il faut augmenter le nombre de la population pour défendre le
royaume afin que ce dernier puisse se sentir puissant dans la conquête de l’or.
 Interventionniste : il faut l’intervention de l’Etat à travers des différentes
politiques économiques pour que l’entrée d’or soit encouragée et sa fuite soit
empêchée.
 Protectionniste : il s’agit de favoriser l’exportation, grâce à la protection des
industries naissantes contre la concurrence étrangère par une exemption
douanière pour les marchandises exportées, et par contre une barrière
douanière pour les marchandises importées.

5) Pourquoi dit-on que les mercantilistes parlent de la politique économique et non


d’économie politique ?
 Même si la notion de l’économie politique a été trouvée par Antoine de
Monchrétien en 1615 c'est-à-dire dans la période mercantiliste, les
mercantilistes ne parlent que de la politique économique car il s’agissait surtout
de prendre des mesures destinées à réaliser en objectif principal,
l’enrichissement de la nation.
6) Pourquoi les mercantilistes ont mis l’importance de la sphère de la circulation ?
 L’enrichissement de la nation (le problème fondamental des mercantilistes) ne
dépend pas du niveau de la production mais plutôt de l’abondance métallique.
Le seul objectif pour eux donc c’est de faire entrer au maximum les métaux
précieux c'est-à-dire la circulation de l’or vers le pays, ainsi que l’interdiction
de sa sortie. Toutes les mesures et stratégies doivent donc se concentrer à la
circulation des métaux précieux, d’où l’importance de cette sphère.

7) Les 3 variantes politique économique du mercantilisme


 Le bullionisme espagnol : l’exploitation directe de l’or par le biais de la
colonisation et l’interdiction de son exportation car la richesse est liée par
l’abondance métallique.
 L’industrialisme français ou le colbertisme : évoqué par Jean Baptiste Colbert,
il faut produire des produits manufacturiers de qualité pour gagner plus de l’or
car la richesse est liée au développement de l’industrie.
 Le commercialisme anglais : la richesse est liée au développement du
commerce et au protectionnisme car l’excédent commercial signifie un gain
d’or.

8) La notion du produit net chez François Quesnay


 Le produit net est le prix payé au propriétaire pour la permission que celui-ci a
donnée de se servir de son champ pour y établir une entreprise. C’est le surplus
agricole, un don de la nature, dégagé par la classe productive en exploitant la
terre. Il se présente comme une rente, au sens restreint, et un profit au sens
comptable. Il justifie que seule la terre qui peut créer un surplus ou la richesse.

9) La notion du capital chez François Quesnay :


 François Quesnay considère le capital comme une série d’avances. Et ces
avances se répartissent en 3 catégories :
- Avances primitives : ce sont les dépenses d’équipement assumées par le
propriétaire (bétail, bâtiment, outils, …)
- Avances foncières : ce sont les dépenses initiales assurées également
par le propriétaire pour l’aménagement du terrain (déboisement,
assèchement, clôture, …). Ces 2 catégories d’avances constituent ce
qu’on appellerait le capital fixe.
- Avances annuelles : ce sont les dépenses courantes de main d’œuvre, et
de subsistance, semences et autres et autres coûts annuels réguliers.
Elles sont à la charge du fermier. Ceci constituerait le capital circulant.

10) En quoi François Quesnay est-il précurseur de l’école classique ?


 Il a mis déjà l’importance à la sphère productive qui est l’essence de la théorie
classique.
 Il a déjà soutenu le libéralisme en évoquant l’idée de l’ordre naturel et le non
intervention de l’Etat sur l’économie.
 Le rôle essentiel accordé au capital qui est le moteur de la production et la
source du progrès. Les classiques ont admis que la condition de
l’accroissement de la richesse c’est l’accumulation du capital.
 Il a aussi déjà montré que les classes sociales ont un rôle important dans
l’analyse économique.

11) Les grandes visions communes de la théorie classique


 Le problème initial des classiques c’est de chercher la nature et la cause de la
richesse. La nature de la richesse c’est le travail, et le facteur mobilisateur du
travail c’est le capital. Donc, la condition de l’accroissement de la richesse
c’est l’accumulation du capital. Ainsi, ce problème initial génère d’autres
problèmes, d’où l’enchaînement des problèmes : problème de la richesse <=
problème de l’accumulation du capital <= problème de la répartition <=
problème du prix <= problème de la valeur.
 Le rôle de l’Etat est limité à l’Etat gendarme : assurer la sécurité interne et
externe, assurer la justice, assurer l’infrastructure publique.
 La défense du libéralisme : laisser-faire (propriété privée des moyens de
production) et laisser-aller (libre échange), économie du marché et non
intervention de l’Etat sur l’économie.
 Les critiques envers les mercantilistes contre l’interventionnisme, le
protectionnisme, et le populationnisme.
12) Le paradoxe d’Adam Smith
 En partant de l’hésitation de Smith sur le fondement de la valeur d’un bien :
son utilité ou autre chose, il a constaté qu’il y a des biens qui ont une forte
utilité mais qui n’ont presque pas de prix comme l’eau, et par contre, il y a des
biens qui ont un prix très élevé mais qui ne sont pas du tout utile. Ce paradoxe
explique que la valeur ne peut être fondée sur l’utilité mais sur une autre chose,
c’est le travail.

13) La notion de la valeur chez Adam Smith et Ricardo


 Adam Smith et Ricardo se sont engagés sur la voie d’une théorie objective de
la valeur, recherchant au-delà de la valeur d’usage des biens, les fondements
d’une valeur d’échange acceptable par tous.
Au début, il y a eu une hésitation de Smith dans le concept de la valeur, une
hésitation qui vient de fait qu’il y ait eu une confusion entre la valeur d’usage et la valeur
d’échange d’un bien. Sa problématique est la suivante : pourquoi des biens qui ont une forte
utilité pour les individus n’ont aucun prix sur le marché ; et pourquoi des biens n’ayant
aucune utilité se présentent sur le marché avec un prix fortement élevé. De ce fait, Adam
Smith a pu conclure que la valeur ne peut pas être fondée sur l’utilité mais sur le travail.
Ainsi, selon lui, la valeur d’un bien se mesure sur la capacité de ce bien à s’acquérir d’autres
biens. C’est le principe du travail commandé.
De son côté, Ricardo a précisé que la valeur d’usage est la condition nécessaire
d’un bien pour que ce dernier puisse avoir une valeur d’échange. Ricardo défend l’idée que la
valeur de toutes les marchandises ne s’explique pas sur les mêmes fondements. Il distingue 2
catégories de biens : les marchandises non reproductibles qui ne peuvent pas augmenter par le
travail, et les biens reproductibles par le travail social des hommes. Cette dernière catégorie
qui s’intéresse l’analyse de Ricardo car leurs valeurs sont liées à la quantité de travail dans la
production. De ce fait, Ricardo a mis en évidence que la valeur d’un bien se mesure par la
quantité de travail nécessaire à sa production, ou le travail incorporé. Il se décompose en
travail direct ou le travail immédiat effectué par la force de l’homme, et le travail indirect qui
correspond au travail effectué par le capital matériel.
14) Enoncer et expliquer brièvement la doctrine économique libérale
 Le libéralisme économique fondé sur l’origine de la liberté :
 Le principe de laisser passer : le libre échange en matière du commerce
international.
 Le principe de laisser faire : c’est la propriété privé des moyens de
production ou la liberté d’entreprendre pour stimuler l’initiative privé.
 Le rôle de l’Etat est limité à la fonction régalienne, c'est-à-dire rôle attaché à sa
souveraineté (armée, police, justice) pour respecter la liberté de la propriété
privé et de la concurrence.
 La philosophie libérale « Individualisme » : les agents économiques doivent
être les individus rationnels qui sont à la recherche de leurs intérêts personnels
qui va aboutir à la satisfaction de l’intérêt général.
 L’équilibre sera automatiquement réalisé au niveau du marché par le
mécanisme du prix.

15) La main invisible d’Adam Smith


 Ce concept d’Adam Smith explique le fait que la recherche de l’intérêt
individuel permet de réaliser l’intérêt général. Selon le modèle de l’homo
oeconomicus, les agents économiques sont des individus rationnels qui
cherchent toujours leurs intérêts particuliers. Cela leur pousse à réaliser des
activités économiques sur le marché. Mais il y a une main invisible c'est-à-dire
une force spontanée du marché qui guide des passions individuelles vers le
bien du tous. Selon Adam Smith : « nous n’attendons pas notre dîner de la
bienveillance de notre boucher ou de celle du marchand de vin et du boulanger,
mais bien de la considération qu’ils ont de leur propre intérêt. Nous nous
adressons non pas à leur humanité, mais à leur égoïsme, nous ne leur parlons
pas de nos besoins mais de leurs intérêts » (Smith, 1776). Selon lui,
l’harmonisation des intérêts étant naturelle.

16) Le problème de la rente et la notion de la rente différentielle chez Ricardo


 Le développement de l’accumulation du capital entraine une hausse de la
demande de travail de la part des capitalistes qui va traduire en hausse du
salaire au dessus du salaire naturel et stimule la croissance démographique.
L’accroissement de la population se traduit à son tour par une augmentation de
la demande de biens agricoles qui oblige l’extension vers les terres moins
fertiles. Ricardo a été le premier économiste à montre qu’il existe une loi de
rendement décroissante de la terre. Les premières terres utilisées sont les terres
les plus fertiles, mais au fur et à mesure que l’on augmente la surface de la
terre utilisée les rendements de ces terres nouvelles sont de moins en moins
élevés que les anciennes. Or, en cas de l’extension de la surface cultivée et la
rente absolue, on assiste à l’augmentation de la rente payée au propriétaire,
ainsi que le coût du travail des ouvriers. En plus, le prix du blé doit être fixé à
partir du coût de la terre la moins fertile, donc il augmente aussi. Le salaire des
ouvriers va augmenter ainsi à son tour car cela varie en fonction du prix du blé
en tant que minimum de subsistante. Le profit est un résidu, on assiste à la
diminution petit à petit de ce profit, et à la limite, il n’existe plus. La solution
de Ricardo est donc l’adoption du libre échange avec l’abolition du « corn
laws » qui interdit l’importation du blé en Irlande par l’Angleterre, ainsi que
l’instauration de la rente différentielle. Chez Ricardo, la rente a un caractère
non pas absolu, lié au monopole de la terre, mais différentiel, lié à la fertilité
inégale des terres. A mesure qu’on utilise les terres moins fertiles, il y aurait
une différence dans les profits obtenus par les fermiers. Cela engendrerait une
concurrence entre les fermiers par la proposition de rente versée plus élevée
aux propriétaires fonciers jusqu’à ce que la rente absorbe la différence de profit
entre les terres les plus fertiles et les moins fertiles. Ce qui fait apparaitre la
rente différentielle, qui est au service de la péréquation ou l’uniformité du taux
de profit. Le calcul de la rente doit se fixer par la différence entre le coût de
production de la terre moins fertile et celle de la terre la plus fertile.

17) L’Etat stationnaire de Ricardo


 L’Etat stationnaire est l’Etat où il n’y a plus de la croissance économique, du
progrès car il n’y a plus d’investissement du fait que le profit tend vers zéro.
Elle est une conséquence à long terme de la loi des rendements décroissant de
la terre et la notion de la rente absolue. Dans ce cadre, Ricardo critique la
situation des propriétaires fonciers car ce sont eux qui profitent alors qu’ils ne
travaillent pas c'est-à-dire qu’ils ne font aucun investissement, les intérêts des
propriétaires fonciers sont toujours opposés aux intérêts des autres classes.
Quand la croissance économique est nulle, la population stagne. Il y a un
phénomène de compensation naturelle au niveau de la population, de grande
majorité des travailleurs. Quand le salaire est un peu plus élevé que le
minimum vital, il y a une croissance de la population mais qui va aboutir à
l’existence d’une relativité de stagnation à cause de la nullité de la croissance
économique. Si le salaire est un peu plus bas que la reproduction du travail, il y
a une élimination naturelle des travailleurs.

18) La notion de la plus value chez Karl Marx


 Pour le système de la reproduction capitaliste, l’ouvrier vend sa force de travail
au capitaliste. Cette force de travail se définit comme l’ensemble des facultés
physiques, intellectuelles dont dispose l’homme et qu’il utilise dans la
production des biens. Pour Karl Marx, la force de travail peut créer plus de
valeur qu’elle n’a coûtée au capitaliste. La plus value c’est ce surplus de travail
fourni par l’ouvrier qui est approprié par le capitaliste. Elle est une expression
de l’exploitation de travail par le capital. Elle découle de l’écart existant entre
la valeur créée par la force de travail et ce qu’a coûté cette force de travail.
D’après sa théorie de plus value Marx fait la critique de système capitaliste
caractérisé par l’exploitation et l’aliénation de la force du travail.

19) Marx et la loi de la baisse tendancielle du taux de profit


 Le taux de profit est le rapport entre la plus value (PL) et le capital total engagé
(C+V), d’où taux de profit = PL / (C+V). Le capital total se compose par le
capital constant (les machines et les matières premières) et du capital variable
(coût de la force de travail). Si on divise le numérateur et le dénominateur par
V, on obtient PL/V qui désigne le taux d’exploitation en haut et C/V (la
composition organique du capital) + 1 en bas. Si C augmente à cause du
progrès technique, la composition organique du capital va augmenter aussi, et
si PL/V reste le même, le taux de profit va diminuer. Comme il y a de la
concurrence entre les capitalistes, ils vont tenter d’accroître leurs profits en
engageant plus de capital pour augmenter la productivité du travail et
maximiser la plus value relative. Cela modifie aussi la composition organique
du capital alors que le taux d’exploitation ne peut plus accroître au-delà des
limites physiologiques, donc reste constant à long terme, cela entraine par
conséquent une baisse du profit. C’est ce mécanisme que Marx désigne par la
loi de la baisse tendancielle du taux de profit.

20) L’objet de l’analyse économique dans la théorie économique néoclassique


 Dans l’analyse de la lutte entre les besoins humains et les moyens limités, il est
nécessaire d’étudier le comportement humain à travers de sa façon de maîtriser
les ressources rares. L’analyse économique néoclassique a pour objet de
déterminer la meilleure affectation de ces ressources par les différents agents
économiques. D’une part, le consommateur qui cherche à maximiser sa
satisfaction, compte tenu de sa contrainte budgétaire (prix et revenu) ; et
d’autre part le producteur qui pense réaliser le maximum de profit compte tenu
des différents coûts qui s’impose à lui. Au centre de l’analyse économique ; il
se trouve les décisions rationnelles des sujets économiques à partir des calculs
économiques que l’on doit effectuer.

21) Le fondement de l’économie politique chez les néoclassiques


 L’économie politique est fondé sur le libéralisme économique ventilé par :
 L’action régulatrice du marché qui assure toujours l’équilibre par le
mécanisme du prix.
 Une faible intervention de l’Etat, limitée à sa fonction régalienne et au
respect de la propriété privée des moyens de production.
 La liberté d’entreprendre (laisser-faire) et le libre échangisme (laisser-aller)
 L’individualisme qui aboutit toujours à la satisfaction de l’intérêt général.

22) La théorie de la valeur chez les néoclassiques


 Le centre d’intérêt dans l’analyse néoclassique c’est l’individu. Donc, la notion
de la valeur est liée à cet individu c'est-à-dire quelque chose qui est rattaché à
l’individu. Les néoclassiques trouvent dans leurs analyses que la source de la
valeur d’un bien c’est l’utilité. Elle est une notion subjective est mesurée par
l’utilité marginale qui suit une loi décroissante. Elle utilise donc le
raisonnement à la marge pour déterminer la valeur d’échange d’un bien.
23) Les hypothèses du marché de concurrence pure et parfaite et ses conséquences
sur la théorie du prix
 Les hypothèses sont au nombre de 4 :
 Atomicité du marché : les agents économiques sont comparables à des
atomes, nombreux et à petite taille.
 Homogénéité du produit : les produits qui se présentent sur le marché sont
parfaitement similaires (pas de marque, ni publicité)
 Transparence du marché : information parfaite sur le marché.
 Fluidité du marché : parfaite mobilité des facteurs de production.
 Dans le cadre du MCPP, la formation du prix se fait par la confrontation de
tous les offreurs et de tous les demandeurs. Le prix est donné (ou price taker)
pour chaque individu sur le marché, et il doit adopter son comportement avec
ce prix.

24) Le concept de la demande effective chez Keynes


 La demande effective est une demande anticipée ou évaluée. Ce n’est pas la
demande réelle mais ce sera la demande future. Cette demande effective est
l’appréciation que fait l’entreprise de ce qui pourrait être le volume de la
demande de biens de consommation, biens de production, et de la demande
autonome, de ce qui lui sera plus tard présenté. Elle possède 2 composantes ;
d’une part, la consommation qui dépend du revenu et la propension à
consommer, et d’autre part, l’investissement qui dépend de l’efficacité
marginal du capital et le taux d’intérêt bancaire. C’est à partir de cette demande
effective que l’entrepreneur détermine les nombres des travailleurs nécessaires
à la production, donc le niveau d’emploi. Pour atteindre le plein emploi, il fait
donc augmenter le niveau de la demande effective. Le chômage provient d’une
erreur d’anticipation des entrepreneurs.

25) Signification et relation existant entre l’investissement et le taux d’intérêt d’après


Keynes
 L’investissement signifie le fait de hasarder les capitaux en vue d’espérer de
gagner le profit. Cela peut se manifester par l’acquisition des biens de capitaux
et de l’utilisation des biens et services en vue de produire d’autres biens. Le
taux d’intérêt, quant à lui, signifie le coût de l’emprunt. La décision d’investir
dépend de la comparaison entre le niveau de l’efficacité marginale du capital
qui mesure le rendement escompté de l’investissement avec le taux d’intérêt
courant. De ce fait, si le niveau de l’efficacité marginale du capital est
supérieur au taux d’intérêt bancaire, il y aura l’investissement ; mais par
contre, si le cas inverse, l’investissement ne sera pas réalisé.

26) Les causes de la déficience de la demande effective et les modalités d’action sur
celle-ci
 Les causes de sa déficience sont, d’une part, la faiblesse de la demande de
consommation qui ne suit pas l’accroissement du revenu, et d’autre part, la
nécessité de l’accroissement des dépenses publiques pour stimuler
l’investissement.
 Les modalités d’action sur celle-ci : soit par la hausse de la demande de l’Etat
(déficit budgétaire), soit en stimulant la demande d’investissement de
l’entreprise (la baisse du taux d’intérêt), soit en stimulant la demande du
consommateur (redistribution du revenu et crédit à la consommation).

27) Nature et origine de la richesse selon Adam Smith. En vous basant sur ces
questions, montrer l’enchainement logique des grands problèmes économiques
classique tels que la répartition, la valeur :
 Nature de la richesse : le travail, l’origine de la richesse : le capital.
 L’enchainement des problèmes : le problème initial des classiques se trouve sur
la richesse qui est conditionnée par l’accumulation du capital basée sur le
profit. Le niveau du profit dépend de la répartition qui est exprimé par le prix.
Ce prix est l’expression concrète de la valeur. Les problèmes de répartition,
prix, valeur sont des 3 principaux problèmes des classiques, certains disent :
« problèmes cardinaux ».
28) Etude comparative de l’analyse microéconomique et de l’analyse
macroéconomique
MICROECONOMIQUE MACROECONOMIQUE
OBJET DE L’ANALYSE Etude du comportement Etude du comportement
économique au niveau de économique au niveau
l’individu global
ECHELLE DE L’ANALYSE individu (consommateur, analyse à l’échelle de
producteur) l’économie nationale
LES PROBLEMES - Les problèmes de - La production nationale et
FONDAMENTAUX à détermination du prix l’emploi des ressources
TRAITER DANS LA - Le problème d’allocation - Analyse des principaux
THEORIE optimale des ressources déséquilibres
- étudie les moyens
d’atteindre les principaux
objectifs fixés par la société

29) Dégager sous forme de schéma commenté les liaisons qui existent entre et les
différents agents économiques de la nation. (cf le circuit économique d’ensemble)

30) Quels sont les intérêts à classifier les besoins ?


 C’est pour pouvoir définir l’ordre de priorité des besoins à satisfaire (selon la
pyramide de Maaslow)
 C’est pour avoir une référence sur le niveau de vie d’un ménage.
 C’est pour déterminer aussi les responsables chargés de satisfaire le besoin
(surtout la distinction entre les besoins individuels et les besoins collectifs)
 La classification des besoins : les besoins vitaux, les besoins sociaux, les
besoins collectifs.

31) Vos réflexions sur les besoins collectifs et les consommations collectives dans
l’économie libérale :
 Les besoins collectifs sont des besoins exprimés par la collectivité, et qui sont
pris en charge par l’Etat. Les consommations collectives sont des
consommations effectuées par l’Etat. Dans l’économie libérale, les besoins
collectifs qui font l’objet de la consommation collective sont des besoins qui ne
peuvent exercer que par l’Etat seul. Plus précisément, ce sont des services
publics dans la fonction régalienne de l’Etat : la sécurité, la justice, et
l’investissement public.
 D’une part, il faut limiter les besoins et les consommations collectives pour que
les dépenses publiques ne soient pas augmentées. Le gonflement des dépenses
publiques peut entrainer l’augmentation de l’impôt future et l’emprunt public
qui pénalisent les contribuables. Ainsi, les consommations collectives ne
permettent pas aux collectivités de se procurer plus d’utilité par rapport aux
consommations individuelles.
 D’autre part, il ne faut pas les limiter car leurs objectifs sont de satisfaire
l’intérêt général qui prime l’intérêt individuel.

32) Les caractéristiques des besoins :


 La multiplicité : les besoins sont limités en nombre. A côté d’un besoin, il y a
toujours de l’apparition des nouveaux besoins.
 La satiabilité : les besoins sont limités en capacité de satisfaction.
 L’interdépendance : les besoins sont substituables, complémentaire, et en
général interdépendant.

33) Pourquoi la valeur tient-elle une place importante dans la science économique ?
 La science économique se définit comme une science de la rareté c'est-à-dire
science de gestion des ressources rares dans le but de satisfaire les besoins
illimités. Et la valeur d’un bien dépend aussi de sa rareté. C’est pourquoi qu’il
est important de parler la notion de la valeur dans l’économie. Ainsi, la science
économique peut être définie comme la science des richesses. Or, la création
de la richesse signifie création de la valeur. De ce fait, le fondement de
l’analyse économique c’est la valeur.

34) Définition et signification de la valeur ajoutée :


 Définition : c’est la différence entre d’une part, la valeur des biens et services
produits par l’entreprise et d’autre part la valeur des biens et services qu’elle a
utilisés dans le processus de production. En d’autres termes, c’est la richesse
nouvellement créée par l’ensemble des secteurs institutionnels. Sa somme
pendant une année donne la valeur du PIB du pays.
 Signification : la valeur ajoutée exprime l’apport spécifique de l’entreprise et
de son personnel dans la production des biens et services. Elle peut être utilisée
en analyse économique pour apprécier le poids économique de l’entreprise, les
structures et les méthodes d’exploitation, le développement de l’entreprise dans
le temps.

35) Définition et classification des biens économiques


 Définition : le bien économique est un bien produit par le travail humain qui
est à la fois utile, rare c'est-à-dire se trouve en quantité limitée par rapport aux
besoins, et a une valeur d’échange.
 La classification :
 Biens matériels : bien de consommation durable (vêtements, chaussures,
…), biens de production dont le rôle est d’aider à la fabrication d’autres
biens (machines, outils, …), biens intermédiaires qui entrent dans la
fabrication d’autres biens (farine, acier, …)
 Biens immatériels : ce sont les services.
 Biens reproductibles : dont la production peut être multipliée par les
moyens disponibles.
 Biens non reproductibles : sa production ne peut plus être multipliée par les
facteurs disponibles. Sa valeur dépend de sa rareté.

36) La classification des investissements suivant les objectifs poursuivis par


l’entreprise
 L’investissement de capacité ou investissement net : acquisition de nouvelles
machines qui vise à augmenter la capacité de production.
 L’investissement de productivité : qui vise à remplacer les anciennes machines
par d’autres plus perfectionnés grâce au progrès technique.
 L’investissement de remplacement : qui vise à remplacer les machines obsolète
pour maintenir inchangé la capacité de production.

37) Portée et limite de l’économie de marché :


 Sur le plan théorique, l’économie de marché désigne un modèle où la
régulation s’opère par la confrontation de l’offre et de la demande.
 Sur le plan historique, elle désigne des économies qui fonctionnent sur la base
de la régulation par le marché.
 Sa portée :
 La souveraineté du marché qui pose sa volonté au dessus de la volonté
individuelle des agents économiques. Le prix du marché d’un produit
s’impose à chacune des entreprises ou chacun des consommateurs car le
prix est donné ou « price taker » dans le cas du MCPP. Le grand nombre ne
permet à aucun individu d’influencer seul le marché, il peut donc accroître
son offre mais il ne change pas le prix.
 Il y a une incitation permanente au progrès pour ramener le coût total
moyen au dessous du prix imposé par le marché.
 Les grands problèmes économiques tels que le chômage et l’inflation sont
réglés par le mécanisme du marché.
 Aucun système économique n’est régulier que par le marché où la logique
du marché reste dominante.
 Ses limites :
 La défaillance du marché en cas de la rigidité du prix qui ne permet pas de
réaliser l’équilibre.
 La nécessité d’intervention de l’Etat dans plusieurs domaines de
l’économie comme la redistribution des revenus,…
 Les mécanismes du marché ne suffisent pas à garantir à eux seuls, que
l’économie atteindra un sentier de croissance équilibré.

38) Etude comparative du consommateur et du producteur


CONSOMMATEUR PRODUCTEUR
THEORIE Demande: Offre:
- étude du comportement du - étude du comportement du
consommateur producteur
- fonction de demande - fonction d’offre
LES TYPES - fonction d’utilité du consommateur L’isoquant de l’entreprise
D’APPROCHE - courbe d’indifférence
EQUATION DU BUDGET R = xPx + yPy CT = aPa + bPb + k
RATIONALITE Maximisation de satisfaction Maximisation du profit
39) La consommation en tant que acte économique et sociale
 La consommation se définit comme la destruction totale ou partielle d’un bien en vue
de la satisfaction des besoins individuels ou collectifs. Dans tout acte de la
consommation les dimensions économiques et sociales sont étroitement liées:
 La consommation en tant que acte économique ou la théorie économique de la
consommation.
 Le consommateur en microéconomie est un individu rationnel qui cherche
toujours le maximum de sa satisfaction compte tenu de la contrainte revenu et
la contrainte prix. Il doit procéder à un choix en établissant un ordre de priorité
dans ses besoins. La théorie de la consommation étudie la réaction du
consommateur face à la variation du prix et revenu, d’où l’élasticité prix et
revenu.
 Les consommations observées dans le temps sont très diversifiées: les dépenses
quotidiennes ou fréquentes, les dépenses moins fréquentes (vacances,...), les
consommations collectives, destruction d’une manière progressives des biens.
 L’évolution de la consommation est expliquée par sa structure dans le
coefficient budgétaire, par la loi d’Engel, par le progrès technique, par les
inégalités du développement des pays et du niveau de vie des ménages
(évolution dans le temps)
 La consommation en tant que acte sociale ou les dimensions sociales de la
consommation expliquées par le comportement du consommateur dans la société.
Dans l’étude de ce comportement, la consommation a 2 composantes, à savoir la
composante utilitaire et la composante de communication:
 La composante utilitaire exprime les fonctions physiologiques de la
consommation (alimentation, vêtement, logement...). La consommation de ces
biens se fait sans l’intervention de la société, ni de l’imaginaire du
consommateur.
 La composante de communication peut se résumer en facteur d’intégration à
une classe sociale ou à un groupe (ex: le port du tee-shirt d’un groupe), et en
facteur de différenciation à 1’égard d’autres groupes (le port du vêtement noir
pour les rockeurs). Pour ce dernier facteur, les comportements du
consommateur sont déterminés par la compétition sociale et par le désir de
distinction. La consommation apparait comme un moyen d’affirmer un statut
social, on parlerait alors d’effet d’imitation ou effet de démonstration.
40) L’essor du consumérisme dans les pays développés
 Le mot consumérisme signifie le mouvement de défense des droits des
consommateurs. Dans les pays développés, on est déjà dans la phase de la
société de consommation expliqué par l’élévation du niveau de vie et l’accès
de la majorité de la population à la plupart des biens et services. De ce fait, la
consommation devient fréquente même des biens sophistiqués et luxe. Elle est
donc faite partie de la vie quotidienne de la population qui met une place
importante de la consommation sur l’économie. C’est pourquoi que les
mouvements de défense des droits des consommateurs se sont bien développés.
Ils sont stricts surtout aux normes et aux qualités des biens et services car leurs
niveau de vie sont déjà élevés et capable d’acheter des biens très chers.

41) L’origine des revenus, et la distinction entre salaire nominal et salaire réel
 L’origine des revenus distribués dans l’économie se trouve dans la valeur
ajoutée dégagée par les entreprises chargées de l’activité de production.
 Le salaire nominal désigne le salaire exprimé en valeur monétaire, alors que le
salaire réel désigne le salaire en termes de pouvoir d’achat c’est-à-dire la
quantité des biens et services que l’on peut se procurer avec son salaire.
42) La fixation du salaire pour les néoclassiques et les néokeynesiens
 Pour les néoclassiques, le salaire ou prix du travail résulte de la confrontation
de l’offre du travail et la demande du travail.
 Pour les néokeynesiens, le salaire résulte d’un rapport de force entre travailleur
et entrepreneur. Son niveau ne dépend pas uniquement des conditions sur le
marché du travail mais aussi du volume des activités.

43) Quels sont les facteurs déterminants du salaire?


 Le salaire est déterminé par d’une part, la situation de l’offre et de la demande
du travail sur le marché du travail qui est expliqué par le niveau
démographique, la mobilité des main d’œuvre, la conjoncture économique, et
d’autre part la réaction de l’Etat par la fixation du salaire minimal ainsi que la
réaction des entreprises expliquée par le niveau du profit, la productivité des
travailleurs, et enfin le rapport de force entre les syndicats et patronats.
44) Vos réflexions sur les inégalités des revenus et le mécanisme de redistribution
 Le revenu est normalement inégal entre les différents individus dans un pays
car il n’est pas uniquement fixé par la confrontation entre l’offre et demande du
travail mais également par le rapport de forces entre le travailleur et
l’entrepreneur ainsi que le volume de l’activité. Le revenu dépend donc de la
qualité et la quantité du travail, et aussi la force de pression des syndicats.
 Pourtant, les inégalités du revenu impliquent les inégalités sociales qui sont la
source de l’insécurité, de la domination, et surtout de la corruption.
 De ce fait, l’Etat peut procéder au mécanisme de redistribution qui désigne un
mécanisme par lesquels les revenus primaires font encore l’objet de
prélèvements qui sont utilisés à des fins de consommation collective. Ces
prélèvements peuvent être sous forme d’impôt, et de cotisations sociales. Ainsi,
ces prélèvements alimentent de nouveaux des revenus versés aux ménages qui
prennent les formes de prestation sociale et bourse d’étude ainsi que les autres
transferts sociaux effectués par l’Etat.
 Les montants des prélèvements doivent être différents suivant le niveau du
salaire de l’individu c’est-à-dire pour celui qui perçoit un revenu élevé, le
montant à prélever sur son salaire sera aussi élevé alors que le montant de la
prestation sociale restera faible; et pour celui perçoit le faible revenu, ce sera le
cas inverse. Après la redistribution, on peut assister donc à des niveaux de
revenus qui se sont plus ou moins proportionnels.
 La redistribution vise d’abord donc à modifier le partage initial du revenu
national de façon à rendre supportable les inégalités et à lutter contre les
différentes formes de la pauvreté. Ainsi, elle est un moyen de socialiser le
risque (chômage, vieillesse, maladie. . .). Par ailleurs, elle participe au soutien
de la consommation et constitue sur ce point un instrument de la politique de
relance de la demande. Enfin, elle permet de satisfaire les besoins individuels
et collectifs que le marché ne prendrait en charge
faute d’une rentabilité à courte période.
 En résumé, les objectifs de la redistribution peuvent être synthétisés en 3 :
objectifs d’assurance, objectif de correction des inégalités, objectif de report du
revenu.
45) Comment expliquer l’évolution de la consommation
- Par l’évolution de la structure de la consommation qui signifie
l’importance relative de chaque élément de dépense (poste budgétaire)
dans le budget. Cela introduit le calcul des coefficients budgétaires.
- Par la loi d’Engel qui permet d’expliquer les changements de la
consommation compte tenu d’une hiérarchie des besoins. Elle est
formulée de la manière suivante : « plus le revenu est élevé, plus est
faible la part des dépenses consacrées à l’alimentation. »
- Par le progrès technique qui multiplie et améliore les biens et services
destinés à satisfaire les besoins (NTIC, moyen de transport,....).

46) Les biens et services produits sont-ils tous utilisés à satisfaire les besoins des
consommateurs. Justifier votre réponse à l’aide des exemples.
 Non, parce que à côté de la consommation finale qui se définit comme
l’utilisation ou la destruction (totale ou partielle) des biens et services en vue
de satisfaire directement les besoins des consommateurs, il y a aussi ce qu’on
appelle la consommation intermédiaire qui se définit comme l’utilisation des
biens et services en vue de produire d’autres biens.
Exemple: consommation de farine, œuf sucre, énergie, etc... en vue de produire
du gâteau

47) Pourquoi est-il nécessaire de comprendre le fonctionnement des sociétés dans


l’analyse des faits économiques?
 Les activités économiques se font dans la société par les agents économiques
qui constituent une société. Il est nécessaire d’étudier les relations
économiques entre les agents basées sur la production - la répartition - la
consommation qui déterminent le fonctionnement de la société, ainsi que les
comportements adoptés par les agents dans la société. Et à travers de tout ce
qui se passe sur la société que l’on peut expliquer les faits économiques
existants.
48) Quels sont les avantages et les limites de la solution qui consiste à ce qu’une
partie de dépenses de santé soit prise en charge par les ménages eux-mêmes?
 Avantages:
- Cette solution consiste à aider l’Etat sur le recouvrement des coûts.
- elle signifie droit du patient pour avoir une meilleure qualité de soin.
- elle considère le service de la santé comme un bien économique.
 Limites:
- la consommation du service de la santé ne peut plus être considérée comme la
consommation collective.
- double contribution des ménages pour les dépenses de la santé (impôts payés
+ les cotisations sociale, et cette prise en charge) alors qu’elles ont déjà le droit
de santé en cotisant dans les cotisations sociales.

49) Enumérez par ordre d’apparition les différentes pensées économiques en les
accompagner des noms d’auteurs et des mots clés significatifs
 pensée mercantiliste (1450 — 1750):
 Noms d’auteurs: Antoine de Monchrétien, Jean Bodin, Jean Baptiste
Colbert.
 Mots clés majeurs: métaux précieux, or, commerce, industrie, circulation,
protectionnisme, Etat, exportation, population, monnaie……
 Pensée physiocrate (milieu du 1 8è siècle pendant quelques décennies)
 Noms d’auteurs : François Quesnay, Turgot
 Mots clés majeurs : terre, nature, ordre naturel, capital, production
 Pensée classique (19è siècle)
 Noms d’auteurs: Adam Smith, David Ricardo, Thomas Robert Malthus, Jean
Baptiste, John Stuart Mill
 Mots clés majeurs: capital, travail, valeur, répartition, prix, marché, main
invisible, libre échange, individu, production, rente, profit, salaire…
 Pensée marxiste (fin du 1 9è — début du 20è siècle)
 Noms d’auteurs : Karl Marx, Hegel, Sismondi
 Mots clés majeurs: travail, histoire, force productive, valeur, plus value, profit,
exploitation, capital
 Pensée néoclassique (fin du 19è — début du 20è siècle)
 Noms d’auteurs: Alfred Marshall, Stanley Jevons, Viifredo Pareto, Leon
walrass
 Mots clés majeurs : marché, libéralisme, équilibre, prix, utilité, valeur,
marginal.
 Pensée keynésienne (1930— 1960)
 Noms d’auteurs : John Maynard Keynes
 Mots clés majeurs: plein emploi, chômage, nominal, inflation, budget,
monnaie....
 Néokeynésienne (1960-....)
 Noms d’auteurs : Nicolas Kaldor, Kalecki
 Mots clés majeurs: monnaie, inflation, équilibre extérieur, chômage.

50) Depuis le milieu des années 80, expliquez le changement du système économique
dans les pays d’Afrique subsaharienne et dans les pays asiatiques.
 Avant des années 80 : il y a eu une adoption du système socialiste (économie
planifiée ou Etatisation qui s’est manifesté par:
 La barrière tarifaire : seul 1’Etat qui fixe les prix des biens et services
 Seul l’Etat qui est le propriétaire des moyens de production (toutes les
entreprises doivent être des entreprises publiques, d’où le phénomène de
nationalisation)
 Adoption du taux de change fixe: seul l’Etat qui peut fixer le cours de
change
 La barrière douanière: adoption du protectionnisme.
 Cela conduit au gonflement des dépenses publiques.
 Et après les chocs pétroliers survenus dans les années 70, les dépenses de l’Etat
augmentent alors que les recettes diminuent. Et en 1980, les réserves de devise
sont totalement épuisées. D’où la nécessité de l’endettement qui va aboutir au
surendettement.
 Obligation de contracter avec les bailleurs de fonds (banque mondiale et FMI)
qui ont imposés le programme d’ajustement structurel axé sur l’ouverture du
commerce extérieur (libre échange), le désengagement de l’Etat (privatisation),
l’économie du marché (libéralisation interne).
 Application du système économique libéral jusqu’à maintenant.

Vous aimerez peut-être aussi