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FACULTE D’ECONOMIE, UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
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DEPARTEMENT ECONOMIE ANNEE UNIVERSITAIRE : 2021-2022

EXPOSE SUR LA
REGION ATSIMO
ANDREFANA

Année universitaire : 2021-2022 Enseignant :JEAN


LUCIEN
L1 ECONMIE
Un grand merci en notre professeur Monsieur JEAN LUCIEN qui nous
donne un grand honneur afin de mieux connaitre la situation économique
de notre région.
Merci à tous ce qui nous a aidés au niveau de la recherche.
Merci à DIEU qui nous donne une bonne santé afin de bien rédigé notre
devoir.

SOMMAIRE :

INTRODUCTION
A-Spécificité de la région
1-Le tourisme
2-L’agriculture
3-L’élevage
4-La pêche
B-La situation économique de la région
1-L’inflation
2-L’IDH
3- Le taux de pauvreté
4-Le taux de chômage
C-Problèmes
D-Solutions

CONCLUSION

INTRODUCTION

La région d’ATSIMO ANDREFANA, une des 23 régions de


Madagascar qui se trouve dans la province de Toliara, au Sud-
Ouest de l’île d’où son nom. Elle est principalement limitée
par le fleuve de Mangoky au nord, le massif de l’Isalo et la
région d’Ihorombe à l’est, le fleuve Menarandra au sud et le
canal de Mozambique à l’ouest. Avec 66 236 km ² de
superficie, cette dernière est classée comme étant la plus vaste
région de Madagascar, ayant 1 790 000 habitants en 2018. Ce
nombre rassemble en lui seul les différents « Foko » qui
s’éparpillent dans neuf districts bien distincts, regroupant cent
cinq communes et tous sous la direction du gouverneur Dr
TOVONDRAINY Ranoelson Edally actuellement.

A-SPECIFICITE DE LA REGION

Le tourisme, l’agriculture, l’élevage, la pêche et beaucoup d’autres encore


font l’objet de convoitise à l’international et sont des attraits majeurs à
l’investissement.
Plages paradisiaque figurant parmi les plus belles au monde, diversité de
ressources naturelles et capital humain font la fierté de la région.

1- Le tourisme

Un secteur à potentiel incomparable.

Une des destinations internationales les plus précisées de l’île, la région


tire un de ses potentiels majeurs dans le tourisme, et surtout grâce à ses
atouts naturels et culturels de la région, lui permettant d’être un site phare
de destination touristique internationale. Plusieurs de ces sites favorisent
son développement avec nombreux établissements hôteliers avec une
bonne capacité d’accueil.
Traversée par le Tropique du Capricorne, sa situation géographique lui
permet des activités touristiques pour les plus exigeants et les plus
aventureux. Et rien que de savoir l’existence de diverses ethnies et
cultures ainsi que des riches traditions font vibrer les touristes en quêtes
d’explorations. Cet énorme potentiel est un important facteur d’attraits
aux investissements.
Grâce à cela, une dizaine d’agences de voyage et un office régional du
tourisme (ORTU) sont présents dans la région où 18 hôtels étoilés et 58
hôtels Ravinala implantés. Tout cela appuyant le développement de cette
dernière.

2- L’agriculture

Un potentiel agricole appelé à se developper.


La proportion des surfaces cultivables (140 800ha) et cultivées dépasse de
loin la moyenne nationale. Ces surfaces sont relativement élevées. Un
projet d’extension de surfaces de cultures aménageables permettant de
gagner 7000ha ainsi que l’investissement dans la modernisation des
techniques agricoles amélioreront largement la productivité de la région.
Dans cette région, on trouve majoritairement des tubercules et des
céréales, produites à des fins commerciales, mais tant d’autres encore tels
les fruits, les légumineuses, du coton, des cafés et même des épices.
Cela a permis à divers projets d’investissements ont pu voir le jour dans
cet angle, telles que les industries Tianli Agri Madagascar, des entreprises
chinoises travaillant dans le coton.

3- L’élevage

Un secteur en plein expansion.

Secteur indissociable de l’agriculture, les élevages pratiquées dans la


région sont principalement bovin, avicole, porcin aux autres petits
ruminants. Mais on y trouve aussi des zébu possédant une valeur
socioculturelle particulière dans l’ATSIMO ANDREFANA. Le
zébu, plus précisément la qualité de sa viande, a attiré des
investissements dans l’exportation et la mise aux normes de la
filière, telle que la société BOVIM (Bonne Viande de Madagascar)

Part des cheptels de la

Caprin 57,9 %
Ovin 43,3 %
Bovin 11,7 %
Porcin 1,5 %
Volaille 1,4 %
4- La pêche

Un secteur en plein développement.

Déjà bien développée dans la région, la pèche locale va du traditionnelle


à l’industrielle. A l’instar de la plupart des zones côtières de la Grande
île, l’ ATSIMO ANDREFANA offre une grande diversité de produits
autant marin que d’eau douce, surtout dans le district de Toliara I. Ces
avantages ont permis à la région d’avoir dans sa zone l’implantation de
grandes entreprises halieutiques comme la COPEFRITO (Compagnie de
Pêche Frigorifique de Toliara), SOPETO (Société de Pêcherie de Toliara)
et diverses entreprises chinoises. De plus, grâce à son taux
d’ensoleillement dû à sa position par rapport au Tropique du Capricorne,
l’algoculture, notamment les investissements dans la filière spiruline
commencent à bien se développer dans la région.

Pêche en eau douce 20,95 %


Pêche côtière 12,04 %
Pêche industrielle 1,09 %
Aquaculture 3,08 %
Piscuculture 1,09 %
Rizipisculture 1,00 %

B- SITUATION ECONOMIQUE

Dans un pays qui connais déjà une pauvreté très élevée, le Sud se
démarque par la complexité de ses dynamiques socio-économique qui en
font la région la plus vulnérable de Madagascar.
Cela sera prouvé par les analyses comparative de la situation socio-
économique de la région:
1- L’inflation
L’ inflation est une déséquilibre économique caractérisée par une hausse
générale, durable, cumulative et plus ou moins forte des prix par un grand
nombre de produits dans les pays pratiquants la fixation administrative
des prix. Dans notre cas, elle est définit par la hausse généralisée de
niveau de vie de la population. Le tableau ci-dessous représente cette
dernière de l’année 2016 à 2020:

2016 2017 2018 2019 2020


Inflation 4,44 % 5,58 % 11,04 % 8,48 % 9,82 %
(source INSTAT)

2- L’IDH
L’IDH ou l’ Indice de Développement Humain tient compte non
seulement des réalisation moyenne d’un pays en matière de santé,
d’éducation et de revenue, mais également de la manière dont ces
réalisations sont réparties en ses citoyens. Concernant l’IDH de notre
région elle était de 0,519 en 2016 (source INSTAT)

3- Taux de pauvreté
Dans le cas de la région ATSIMO ANDREFANA, elle varie de 1% à
23%

4- Taux de chômage
D’après l’enquête nationale sur l’emploi et le secteur informel, le taux de
chômage strict est de 4,0% tandis que le taux de chômage élargi est de
23,6%

C-PROBLEMES

Ces derniers temps, la situation s’est considérablement détériorée dans


presque toute la partie de la Grande île, particulièrement dans l’ATSIMO
ANDREFANA dans divers domaines économiques ou sociales des
différents secteurs d’activité.
Concernant ces différents problèmes, voici les principaux dans les
secteurs primaires
Que ce soit les investissements, la mentalité et les disciplines de chacun,
le principal problème et toujours le non résolu de l’histoire jusqu’à
maintenant reste le climat qui affecte principalement l’agriculture. Ce
problème donnant naissance éventuellement au fléau communément
appelé « sècheresse » ne fait qu’aggraver la situation de la famine présent
depuis des siècles et restant le problème majeur de la région.
Mais aussi aucun projet dans ce domaine ne peut être réalisé tant que ces
derniers seront présents dans le domaine de l’agriculture:
-la manque de machination, impliquant le fait que la majorité travaillent
de façon traditionnelle comme avec la charrette ou charrue et n’utilisant
pas de machines modernes or que cela ne procure que peu de productions.
-le non respect des périodes cultivables et le non respect des temps de
repos dont les terres ont besoins après chaque récoltes causant ensuite la
diminution de la productivité.

Au niveau maritime, malgré les deux principaux ports s’y trouvant, le


renouvellement des méthodes appliquées et des matériels utilisés restent
encore un grand problème dans cette partie de l’île car on y constate aussi
une pollution maritime via les bateaux usés qui par ensuite déversent
leurs déchets chimiques (toxiques) ou autres directement dans la mer .
Mais encore, certains montrent une négligence totale concernant les lois
mises en places par les responsables car nombreux sont ceux qui ne
respectent pas les calendriers et les zones de pêche ainsi que les limites
évitant des surexploitations maritimes.

Revenant au problème principal, le climat. Ce dernier étant la principale


cause des problèmes dans la région ATSIMO ANDREFANA fait stagner
mais surtout diminuer leurs différents cheptels vu qu’il est fréquent de les
voir diminués à cause de la faim mais surtout de la soif. Tout cela causé
par la sécheresse et cette dernière causée ensuite par les problèmes
climatique.

En ajoutant un dernier problème à tout ce que l’on vient de citer, le


deuxième problème majeur de la région reste l’insécurité. Il est
effectivement connu qu’il est aussi la principale source de pauvreté même
si de base il a été causé de base par cette dernière. L’augmentation du
taux d’insécurité bloque l’implantation de certaines entreprises pouvant
apporter de l’emploi à un grand nombre de personnes.

D-SOLUTIONS
Pour remédier à ses problèmes qui se présentent presque dans tout les
secteurs de la région, nous adoptons la théorie CLASSIQUE inspirée
d’ADAM SMITH qui est le fondateur de l’école CLASSIQUE et le père
de l’Economie Politique. Premièrement, pour résoudre au problème du
Dynamisme dans notre région, on a besoin de plusieurs entrepreneurs ou
capitalistes pour faire tourner l’économie à plein régime car on a
plusieurs ressources mais qui sont inexploités. Cela aussi va surtout
résoudre le problème d’insécurité et aussi la famine dans le sud de
Madagascar. Insécurité car ce dernier est due au manque de travail alors
que ça va créer un emploi pour beaucoup de personnes, donc ils auront
leur propre revenus par le travail qu’ils auront accomplis et les services
qu’ils donneront aux entrepreneurs. Il y aura alors peu de chômeur. Alors
il faut aussi une expansion des espaces cultivables, parce que plus la
population travail plus les demandes vont augmenter alors il faut produire
plus pour y parvenir au besoin de la population. Et cette expansion de
l’espace cultivable donnera une autonomie alimentaire à la région.
Deuxièmement, il faut sensibiliser la population à ne pas couper les
arbres pour en faire des usages quotidiens tels que les meubles, le
charbon de bois, la culture sur brûlis. Puisque cela aura un impact majeur
sur l’environnement et surtout sur le climat. Comme la terre a besoin de
repos ; alors pour ne pas trop épuiser les terres agricoles, il faut donc
sensibiliser les agriculteurs à suivre les calendriers cultivables et pour le
but d’avoir une meilleur récolte et afin de mieux préserver les terres pour
les générations futures. Troisièmement, notre région a besoin de plusieurs
infrastructures pour conquérir à un bon développement. Tous d’abord,
pour avoir une bonne fluidité de la circulation des produis, l’Etat doit
améliorer les infrastructures routières et en construire des nouvelles
routes, afin de réduire le cout des offreurs et aussi parce que plusieurs
communes dans notre région sont encore enclaver et n’ont aucun
communications avec d’autre région alors que ses régions sont très
productifs. Ensuite, comme l’éducation est la base d’un développement
durable alors que le taux d’an alphabétisation y règne encore dans notre
région, l’Etat doit construire plusieurs écoles pour que beaucoup
d’enfants auront leur doit qui est d’étudier et cella fourniras un
développement. Enfin, il ne faut pas négliger la santé de la population.
Donc il faut que l’Etat construire des hôpitaux dans chaque commune.
Quatrièmement, il faut sensibiliser la population rurale à ne pas faire la
polygamie, car pour certain tribut (Antandroy qui vit dans la région
d’Androy) c’est leur culture et leur droit d’avoir plusieurs marie. Alors
que de nos jours ce n’est pas viable de pratiquer cette culture à cause de
la sècheresse et la famine qui frappe la partie Sud de l’ile. Il faut tout
d’abord donc de affaiblir la charge de chaque famille en sensibilisent la
population.
CONCLUSION
En guise de conclusion, on aimerait vous rappelez que malgré les
différents problèmes constatés dans notre région, les solutions envisagées
sont à notre portée. Tout cela dépends surtout de chaque individu mais
surtout des dirigeants présents dans cette dernière.
ATSIMO ANDREFANA, dispose des plus grandes richesses naturelles et
d’autres potentiels à Madagascar.
Cela revient même à demander pourquoi cette partie de l’Île figure-t-elle
encore parmi les plus touchés par la pauvreté jusqu’à présent.

Rédigée par:
RAKOTONIAINA Luc Antonio
JOACHIM R. Hild Claudienne’
SOARINANDRASNELA Airà Faly Zo
RIVOMANANTSOA Bienvenu Holindo
RANDRIAMAHEFA Manda Bienvenu
FANOMEZANTSOA Jean Honorat
MANANDAHIE Mercy Bonheur
ANDRY Tony

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