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Ministère de l’Agriculture de la pèche maritime

Du développement rural et des eaux et forets.

Direction régionale de l’agriculture du Souss-Massa.

INSTITUT DES TECHNICIENS SPECIALISES EN AGRICULTURE D’OULED TEIMA.

Analyse d’un système de production animale (bovins laitiers) (Domaine JNANE NAJI)

 NIVEAU: TECHNICIEN SPECIALISE.


 OPTION: GESTION DES ENTREPRISES AGRICOLES.
 ENCADREMENT :
 Mme : KIADE NAJAT ;
 Mr : LYOUBI RACHID.
STAGIAIRE :
ISMAIL IDHBAIL
01/01/2018 jusqu’à 16/02/2018.
Remerciement :
Au terme de ce travail, je tiens à exprimer mes
remerciements les plus sincères à mes chers parents,
pour leurs informations, orientations et le soutien
financier et moral, ainsi qu’à mes encadrants Mme.
KIADE NAJAT et Mr. LYOUBI RACHID de leur
temps et les informations. Je tiens aussi à remercier
la technicienne Mlle. SOUKAINA MIDANE, l’ouvrier
qualifié Mr. ALHIAN AHMED et le personnel de
l’exploitation d’élevage bovin pour leur soutien
moral et technique durant la période du stage et sans
oublier mon binôme de stage ABDELATIF
ASLIMANI.

En fin, que toute personne ayant contribuée de


prés ou de loin à la réalisation de ce travail, trouve ici
l’expression de mes profondes gratitudes.

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INTRODUCTION :

Mon stage a été effectué Du 01/01/2018 au 16/02/2018 au


sein de l’Exploitation JNANE NAJI, située dans la région de
SOUSS MASSA, province TAROUDANT.

Mon stage a consisté essentiellement à :

 Suivre l’ensemble des opérations effectuées dans la


ferme.
 Découvrir la relation existant entre la théorie et la
pratique.
 Améliorer un savoir faire dans le domaine agricole,
afin de développer un esprit de critique et être
capable de faire face aux contraints existent dans le
secteur agricole.

Dans ce rapport j’ai accompagné une liste de travaux observés


et effectués au cours du stage.

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1- PRESENTATION GENERAL SUR LA REGION ET L’EXPLOITATION :
1-1- MONOGRPHIE DE LA REGION :

La région Souss-Massa est située au centre du Royaume du Maroc, elle est limitée :
 Au Nord : par la région MARRAKECHE SAFI ;
 Au Sud : par la région de GUELMMIME OUED NOUNE;
 A l’Est : par la région de DRAA TAFILALTE ;
 A l’Ouest : par l’Océan Atlantique;

Cette région est répartie au 5 provinces :

 AGADIR IDA OUTANANE ;


 INZEGANE AIT MELLOULE ;
 CHETOUKA AIT BAHA ;
 TAROUDANT ;
 TIZNIT.
 TATA.

Fig1: Carte géographique de la région du Souss-Massa-Draa

1-2- DONEES EDAPHIQUES, CLIMATIQUES, ET RESSOURCES EN EAU DE LA REGION :


 Population :
-La population de la région s'élève à 3 094 985 habitants,(recensement officiel del’année 2004),
soit 10.42 % du total de la population marocaine, avec un taux de croissance annuel de 1,7 %.
- Les ruraux représentent 59.2% de la population avec 1.842.692 habitants, contre 40.8% qui
vivent en milieu urbain avec 1.270.961.
- La jeunesse constitue la plus grande partie de la population, soit 32.9% des personnes ont
moins de 15 ans, 58.8% ont entre 15 et 59 ans et seulement 8.1% ont plus de 60 ans.

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 Climat :

-La région est soumise à un climat aride à semi aride, L’intensité de l’aridité augmente au fur
et à mesure que l’on se déplace de l’ouest vers l’est.

- Le climat de la zone de Taroudant où s’est déroulé mon stage est de type semi-aride,
caractérisé par les étés chauds et des hivers doux (Influence océanique). Les températures
moyennes oscillantes entre 11.5 et 25C°. Les précipitations sont caractérisés par la faiblesse et
l’inégale réparation (170 mm en moyen humidité relative se situé entre 70 à 100%, durée
d’ensoleillement et de l’ordre de 3100h/an soit donc 8h/j.)

Ces conditions climatiques rendent cette région une zone primeuriste.

 Température : La moyenne des températures minimales est 8C°. Le mois le plus


froid est Janvier. La moyenne des températures maximales est de 26C°, les mois
les plus chauds sont Aout et Septembre.
 La pluviométrie : La pluviométrie annuelle variée de 150 à 200 mm. Elle est
irrégulière dans l’espace et dans le temps.
 Vents : Les vents dominant soufflent du secteur Nord –Ouest en hiver et du Sud-
est en été .
 Aléas climatiques : Le Chergui (Air chaud) qui peut surgir à toute époque de
l’année, a causé des dégâts importants sur les cheptels (Maladies respiratoires).

 Sol :

Le sol de cette région (Taroudant) est argileux à pH basique

* Superficie totale : 560300 Ha.

Dont :

 Superficie cultivable : 147423 Ha.


 Superficie des forêts : 209695 Ha.
 Superficie des parcours : 118230 Ha
 Superficie inculte : 84952 Ha
 Eau :

Au sein de cette région, il y a plusieurs ressources d’eau :

 Eaux Superficielles:

 Barrage d’AOULOUZ : capacité de 103 millions de m3 destinés


principalement à la réalimentation de la nappe phréatique.

 Barrage d’IMI EL KHENG: capacité de 11 millions de m3.

 Barrage EL MOKHTAR SOUSSI : capacité de 43 millions m3.

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1-3- VOCATION DE LA REGION :
 PRODUCTION VEGETALE :

De part sa situation géographiques et ses conditions pédoclimatiques favorables, la


zone du Souss-Massa est devenue la plus importante zone productrice de primeurs
et d’agrumes dans le pays. En moyenne 60 à 80% des produits horticoles exportés
sont produits dans la région. Le maraîchage et les agrumes, par l’importance des
superficies cultivées, occupe une place prépondérante dans le nombre d’emploi qu’il
génère annuellement et la rentrée en devises au pays à partir des produits exportés.
Le secteur agrumicole et maraicher représentent respectivement et % de la
valeur totale de la production végétale régionale estimée à plus de milliard de
Dirhams et assure respectivement et % de l’emploi de la région évalué à plus de
million de journées de travail.
PRODUCTION VEGETALE (campagne agricole 2012/2013)
Culture Superficie Production Exportation
Ha % national Tonne % Tonne %
Agrumes 33745 40 605300 45 364 790 60
Maraichage 24364 9 1524918 22 581 235 80
Bananier 4174 75 152930 73 - -
Céréales 70253 2 46114 2 - -
Fourrage 19228 - 1032258 - - -
Olivier 19361 3 9547 4 - -
Amandier 7248 - 437 - - -

 PRODUCTION ANIMALE

Espèces Effectifs
Bovins 107300
 Race pure 73500
 Race croisé 17000
 Race locale 16800
Ovins 400000
Caprins 269500
 PRODUCTION LAITIERE :

La production laitière au niveau du Souss Massa contribue à prés de 10% à la production


laitière nationale, et ce à travers une infrastructure de collecte de lait constituée de 174 centres
ayant une capacité de collecte de 728.140 litres par jour.
L’amont de filière laitière est composé de 15.000 exploitations dont plus de 3/4 sont organisées
autour de 154 centres de collecte du lait.
 PRODUCTION DE VIANDE ROUGE :

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La production de viandes rouges au niveau du Souss Massa contribue par prés de 4%à la
production nationale. Elle s’appuie essentiellement sur les produits mâles et les femelles de
réforme issus de l’effort consenti en matière d’amélioration génétique du cheptel laitier.
 PRODUCTION DE VIANDE BLANCHE :
La production des viandes blanches au niveau du Souss Massa contribue à hauteur de 6% à la
production nationale. L’Office œuvre pour la diversification de la production avicole notamment
par le développement de l’élevage alternatif.

 PRODUCTION APICOLE :
Le Souss Massa est une zone apicole par excellence. Elle regorge de potentialités
importantes : une flore mellifère abondante et diversifiée, production d’un miel très prisé
et de renom, exploitation d’une race d’abeille saharienne bien adaptée aux conditions du
milieu, tradition ancestrale de la pratique apicole dans la zone.
L’Office œuvre pour la modernisation du secteur apicole et l’amélioration de la
productivité des ruchers. Dans ce contexte des projets d’intensification et de valorisation
du miel ont été initiés dans le cadre du plan Maroc Vert – Pilier II –
 AUTRES PRODUCTION :
 250 millions d’œufs de consommation ;
 1000 tonnes de miel ;
 700 tonnes de laines ;
 150000 tonnes de fumier.

 UNITES AGRO-INDUSTRIELLES :
Le secteur de l’agro industrie n’a pas suivi l’évolution du secteur agricole dans la zone, il reste
limité aux unités suivantes :

- 03 Stations de conditionnements des agrumes.


- 06 Unités modernes de trituration des olives.
- 01 Centre régional de la SONACOS.
- 01 Annexe CMA d’AGADIR.
- 01 Laiterie (COPAG).

1-4- INFRASTRUCTURE :

INFRASTRUCTURE : PORT : AEROPORT : RESEAU LES GARES :


ROUTIER :
EMPALCEMENT : -AGADIR, -AEROPORT -AUTO-ROUTE -ALMASIRA
ANZA. AL MASSIRA AGADIR AGADIR ;
AGADIR. MARRAKECHE -TIKIOUINE ;
CASABLANCA. -INZEGANE ;
-TROUDANT.

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1-5-PRESENTATION DE L’ENTREPRISE :
1-5-1. IDENTIFICATION, HISTORIQUE, ET PLAN DE L’EXPLOITATION :
 IDENTIFICATION :

 Dénomination : Domaine JNANE NAJI (ACHHBOUNE)


 Propriétaire : Mr. ACHHBOUNE SAID
 Adresse complète : Domaine JNANE NAJI (ACHHBOUNE), Douar
GABA ; HOMR LEGLALCHA ; TAROUDANT.
 Télé : 06.61.14.35.63
 Orientations stratégiques : Les agrumes, serres des bananiers, production laitiers,
production à viande.

1-5-2. PLAN DE L’EXPLOITATION :

PLAN1 : PLAN DE L’EXPLOITATION.

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PLAN2 : PLAN DE BATIMENT D’ELEVAGE.

1-5-3. HISTORIQUE DE L’EXPLOITATION :

Le domaine JNANE NAJI (ACHHBOUNE SAID) est créé pendant les années soixante dix,
sur une surface totale de 289 HA. L’activité de départ était la production des agrumes, puis
l’activité a connu un certain degré de développement en passant à l’élevage avec 6 vaches de race
Holstein en 1998. En 2007, il y a eu un blocage d’activité à cause de la brucellose.

CHRONOLOGIE DES PRINCIPAUX LES PRINCIPAUX EVENEMENT :


EVENEMENTS :

1970 CREATION DE L’ENTREPRISE ;


1980 ELEVAGE DE BOVINS RACE LOCALE ;
1998 ELEVAGE DE BOVINS LAITIERS ;
2017 ATELIER D’ENGRAISSEMEN.
1-5-4. PLAN PARCELLAIRE :

N° DE LA PARCELLE : SURFACE : CULTURE ACTUELLE :


N°1 : 18.64Ha Les agrumes.
N°2 : 6Ha Bananes.
N°3 : 2Ha Concombres.
Les serres du concombre sont juste une préparation pour le bananier.

Les cultures fourragères sont faites dans des autres fermes du même patron.

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1-5-5. DONNEES EDAPHIQUES DE L’EXPLOITATION :

N° TEXTURE : pH : EC : %MO : %
PARCELLE : CALCAIRE
TOTAL :

1, 2 ET 3 LIMONEUSE EAU* 8.5 0.51 mmhos/cm 2.11 23.4%

1-5-6. RESSOURCES HYDRIQUES DE L’EXPLOITATION :


 BASSIN D’ACCUMULATION :

Nbr : CAPACITE : COUVERTURE : DEBIT SOURCE


POMPE : D’EAU :
BASSIN : 1 40T 120T/H PUITS

 PUITS :

Nbr : PROFONDEUR : TYPE DE DEBIT SOURCE


POMPE : (m3/h) : D’ENERGIE :
PUITS : 2 145m ENERGIE 40m/h ELECTRIQUE

1-6- RESSOURCES HUMAINES DE L’EXPLOITATION :


1-6-1. MAIN D’OEUVRE :

POSTE : EFFECTIF : SEXE : QUALIFICATION : TACHES


GERANT : 1 M - LA GESTION DE
L’EXPLOITATION.

TECHNICIENNE : 1 F TECHNICIENNE : RESPONSABLE DE


POLY CULTURES- L’EXPLOITATION,
ELEVAGE. ET DE LA SANTE
ANIMALE.

QUALIFIE : 1 M QUALIFIE : ALLAITEMENT,


POLYCULTURE PARAGE.
ELEVAGE

OUVRIERS : 5 M - LA TRAITE,
RACLAGE,
DISTRIBUTION
D’ALIMENTS.

GARDIEN : 1 M - GARDER
L’EXPLOITATION
ET DETECTION
DES CHALEURS
PENDANT LA
NUIT.

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1-6-2. ORGANIGRAMME :
GERANT

TECHNICIENNE

OUVRIERS ET QUALIFIE
STAGIERES

1-7- MOYENS DE PRODUCTION ET D’EQUIPEMENT :


1-7-1. BATIMENT :

Le bâtiment d’élevage contient plusieurs constructions, le tableau suivant présente ces parties :

CONSTRUCTIONS : Nbr : DATE DE Volume :


CCONSTRUCTION :
BUREAUX 3 2005/2016 15 m3

STATION DE TETE 1 2003 75m3

POST FIXE : 1 1989 -

STOCKAGE D’ALIMENT 1 2004 50m3

SILOS POUR ENSILAGE 6 2006/2017 230.3m3


298.2m3
BATIMENTS D’ELEVAGE 1
STABULATION 1
NURSERIES 2 40m3
SALLE D’ATTENTE 1 32m3
SALLE DE TRAITE 1 2004 20m3
SALLE DE REFRIDERATION DU LAIT 1
SALLE DE VELAGE 2
LAZARET 1

Au niveau du domaine, les types de bâtiment d’élevage bovins sont : de forme de stabulation
libre, chaque lot contient une mangeoire et des abreuvoirs.

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FIG1 : STABULATION LIBRE. FIG2 : NUSERIES.

1-7-2. MATERIEL DE L’EXPLOITATION :


 Gros matériel :

Désignation Nombre Utilisation

Matériels d’élevage Parage des onglons


-les lames 1
-Rénette annulaire
_ La cage
-Sécateur
- La moule

-Machine de traite 1 La traite


- citerne de réfrigération Conservation du
de lait lait
Distributeur 1  Distribuer
l’alimentation
Matériel traction 6 Plusieurs travaux à
Tracteur Ford l’intérieur de
l’exploitation

Matériels de Traitement 1  Traitement


Pistolet Seringue

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 Petits matériels :

Désignation Nombre Utilisation


Les pelles 2  Plusieurs travaux
à
Les bouettes 4

Les fourchettes 1 l’intérieur de

Racleurs 1 l’exploitation

Les seaux 100


 L’alimentation
Biberons 3 des
veaux
 allaitement
N.B : Au niveau du domaine JNANE NAJI le matériel est très utilisé, il faut le changer.

1-8- CHEPTEL :
1-8-1. DESCRIPTION D’EFFECTIFS :

ESPECE : CATEGORIE : RACE : EFFECTIF :


VACHES LAITIERES Holstein 162
GENISSES PLEINES Holstein 35
GENISSES VIDES Holstein 25
BOVINS : TAURILLONS - 00
VEAUX MALES Holstein 59
VEAUX FEMELLES Holstein 57
GENITEURS - 00

1-8-2. VARIATION DES EFFECTIFS :

EFFECTIF VENT ACHA DECE EFFECTIF


CATEGORIE DEBUT NAISSANCE E T S + - FIN
VACHES EN
LACTATION : 125 6 1 22 6 134
VACHES
TARIES : 35 1 10 16 28
GENISSES
PLEINES : 35 7 7 35
GENISSES
VIDE : 23 6 4 25
TAURILLONS
:
VEAUX
MALES : 53 14 7 1 59
VEAUX
FEMELLE : 45 18 6 57
GENITEURS :
TOTALE : 339

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2- CONDUITE TECHNIQUE DES ELEVAGES :
2-1- ALIMENTATION DES ANIMAUX :
2-1-1. BILAN ET CALENDRIER FOURRAGERS :
 Calcul du stock d’ensilage de mais :
 L’exploitation contient 6 silos couloir, avec les dimensions suivants :
 5 silos : L1=21.5m ; L2=4m; l=4.9m ; H=2m
 1 silo : L1=33.2m ; L2=4.6m ; l=4.2m ; H=2m
Alors : le volume de 1ére silo :
(21.5+ (4/2))*4.9*2=230.3m3
On a : H=2m donc la densité=214 KG Ms/m3
DONC : poids d’ensilage = 214*230.3 = 49284.2kg Ms
Alors ; poids disponibles= 49284.2*0.95 =46820Kg Ms =46.82T Ms.
 DONC ; 5 silos= 5*46.82 =234.1 T MS.
De la même manière pour l’autre silo, on trouve que :
 1 silo : L1=33.2m ; L2=4.6m ; l=4.2m ; H=2m
Alors : le volume de 1ére silo :
(33.2+ (4.6/2))*4.2*2=298.2m3
On a : H=2m donc la densité=214 KG Ms/m3
DONC : poids d’ensilage = 214*298.2 = 63815kg Ms
Alors ; poids disponibles= 63815*0.95 =60624.25Kg Ms =60.624T MS
Alors le stock= 60.624+234.1=294.724T Ms.
 Calcul du stock de la paille du blé :
On a 1920 bottes de paille, d’un poids brute de 10Kg.
Donc :
1920*10*0.90 = 17280 Kg Ms
=17.28 T Ms

 Les besoins :
On a les besoins journaliers du troupeau d’ensilage sont :
vache laitières (pic, fraiches vêlées) =4T 160Kg
Les génisses= 840Kg
Les veaux = 381Kg 1700kg
Les vaches taris =468kg
Donc : 4T160kg + 1.7T = 5T 860 kg/ jour
 Or, La période de consommation du stock est 6mois

Donc 5860*0.3 = 1758 kg Ms / j

1758*181=318200kg Ms/ 6mois= 318.2T Ms/ 6mois.

N.B : Le stock est insuffisant par apport les besoins en ensilage de mais. On dis que le bilan

est déficitaire.

2-1-2. RATIONNEMENT DES ANIMAUX :

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LA RATION JOURNALIER POUR LES TOUTES CATEGORIES DES ANIMAUX :

 Programme d’alimentation pour veaux destinés à l’engraissement :

3-6 mois 6-9 mois 9-12 mois 12-15 mois

Ensilage de 5kg 6kg 8kg 12kg


mais :
Paille de blé : 1kg 1.5kg 2kg 2kg

Luzerne 1kg 1.5kg 2.25kg 2.5kg


déshydratée :
Jeune bovin : 2.5kg - - -

Bovi- - 2.5kg 2.5kg 1.5kg


engraissement :
Bovi-finition : - - - 1kg

Copamine 3-23 50g 80g 100g 150g

Copamine anti- 80g 100g 150g 180g


acide :

 Programme d’alimentation pour les génisses :

De sevrage à 6 6 à 10 mois 10 mois à Insémination au


mois : l’insémination : vêlage :
Ensilage de 3kg 6kg 8kg 12kg
mais :
Paille de blé : A volonté A volonté A volonté A volonté

Luzerne 1kg 1.5kg 1.75kg 1.5kg


déshydratée :
Jeune-Bovin : 2kg - - -

Bovi-croissance : - 2kg 2kg 2kg

Copamine2-23 50g 80g 120g 150g

 Programme d’alimentation pour les vaches en plein lactation :

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Ration 35L Ration 25L Ration 15L

Paille de blé : 1kg 1kg 1.5kg

Ensilage de mais : 32kg 32k 28kg

Mais floconné : 0.75kg 0.5kg -

Tourteau de soja : 1kg 0.75kg 0.6kg

Luzerne 2.5kg 2kg 1.5kg


déshydratée :
Son de blé : 2kg 1.5kg 1kg

VL plus : 8.5kg 6kg 3kg

Vita-fat : 250g - -

Copamine 3-23 : 250g 200g 160g

Copamine oligo : 40g 40g 40g

Copamine anti - 205g 200g 160g


acide :

 Programme d’alimentation pour les vaches taris :

3 semaines avant le vêlage :


Tarissement 1ére : 2éme : 3éme :
(5 semaines) :
Ensilage de 15kg 18kg 18kg 18kg
mais :
Paille de blé : 5kg 4kg 3kg 2kg

Mais flocconé : - 0.5kg 0.75kg 0.75kg

Tourteau de 0.5kg 0.5kg 0.75kg 1kg


soja :
VL plus : 1.5kg 2kg 3kg 4kg

Copamine 100g 150g 150g 150g


tarissement :

 Etude de la ration alimentaire :

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Aliment : Quantité : UFL : PDIN : PDIE :

Ens. de mais 32 32x0, 27=8.64 32x16=512 20x32=768

Paille 1 1x0, 37=0,37 1x19=19 1x39=39

Total - 9.01 531 807

Besoin - 5 395 395


d'entretien

Reste pour la P.L - 4.01 136 412

P.P.P.R.B - 9,11 2.83 8,58


Apport de T.soja - 1.03x1.4=1.44 328x1.4=459.2 224x1.4=313.6
Apport de R.B.C - 4.01+1.44=5,45 136+459.2=595.2 412+316,6=725,6
P.P.P.R.B.C - 12,39 12.4 15.11
 Etude de l’équilibre azote- énergie de la ration de la base :

Aliment : M.S : Qté (Kg) : P tot (g) : Ca tot (g) :


Ens.mais 30 32 32x0.3x2.5=24 32x0.3x3.5=33.6
Paille 88 1 1x0.88x1=0.88 1x0.88x3.5=3.08
T.Soja 88.3 1.4 1,4x0.883x7.8=9.64 1,4x0.883x3.4=4.2

TOTAL - - 34.82 40.88

Or la ration de base corrigée permet une production de 12 kg de lait :

Calcule des besoins pour produire 12 Kg de lait

P : 30+ (12x1.7)=50.4 g

Ca : 36+ (12x3.5)=78 g

Calcule de déficit :

Apport de la Besoin de P de 18 Déficit


R.B.C Kg de lait
P (g) 34,82 50,4 15,58
Ca(g) 40,88 78 37,12

 Calcul de rapport :

(Ca/P)d=37.12/15.58=2.38

 Calcul de la quantité :

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100 g CMV ====> 3 g (p)

250 g CMV==========> X

Donc X = 7.5g

 On vérifie le Ca :

100 g CMV ====== > 23 g Ca

X=======> 10g

Donc X=57.5 g

 En vérifié le rapport

P tot = 42.32 g

Ca tot =98.32 g

Donc (Ca/P)tot = 2.3====== 1.2 <Ca/P<2.5

 Détermination de concentré de production :

Pour le lot de 35kg de lait :

La P.P.P.R.B.C. étant de 12 kg. Donc l’apport du concentré composé, ce fera pour compléter cette
P.L. vers 35kg. Ainsi, le complément de P.L. est de 35-12=23kg du lait.

1kg de C.C. 2.5kg de lait

X 23kg de lait.

X = 23/2.5= 9.2kg de C.C.

INTERPRETATION :

D’abord le stock est insuffisant par apport les besoins en ensilage de mais.

Et en ce qui concerne la ration de base corrigée, il faut apporter 1.4kg de T.soja mais au niveau de
l’exploitation, ne donnent que 1kg, la même chose pour V.L+ 8.5kg n’ai pas suffisante pour
produisent 35kg du lait, il faut donner 9.2kg pour avoir cette quantité.

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2-2- CONDUITE DE LA REPRODUCTION :
2-2-1. LA CONDUITE DE LA REPRODUCTION :
 La détection des chaleurs :

Au niveau du domaine JNAN NAJI il n’y a pas un ouvrier responsable de la détection de


chaleur, mais elle se fait par les stagiaires ou la technicienne de l’exploitation et parfois par les
ouvriers pendant le matin et le soir. Dans la nuit le seul responsable de la détection est le
gardien de l’exploitation.

On dit qu’une vache est en chaleurs : si elle se laisse chevaucher par les autres (accepter le
chevauchement) . C’est-à-dire que la femelle qui est en bas est en chaleur et quand il y a un
écoulement du mucus clair.

De Plus, l’éleveur utilise des colliers qui affichent les vaches en chaleurs à l’aide des détecteurs
automatiques.

FIG3 : LE DETECTEUR AUTOMATIQUE.

FIG4 : LE COLLIER

 L’insémination artificielle :

Elle se fait par l’inséminateur, les vaches sont inséminées par des semences sélectionnées
importées de l’étranger. La 1ère saillie se fait lorsque la vache manifeste les chaleurs après 45 à 60j
qui suivent le vêlage.

1ér chois 2éme chois 3éme chois


PRIX : 220dh 190dh 140dh

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FIG6 : EXEMPLE DE FACTURE D’INSEMINATION.

 Etapes poursuivies par l’inséminateur pour l’acte de l’IA :

-Préparation de l’eau 36°C ;

-Décongélation de la semence dans l’eau à une T° variant entre 30 et 35°C ;

-Mise de la paillette dans le pistolet ;

-on la coupe, puis on recouvre le pistolet par la gaine stérile, on injecte à la sortie du col de
l’utérus.

FIG7 : MATERIEL D’INSEMINATION.

FIG8 : LA METHODE D’INSEMINATION.

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 Diagnostic de gestation :

Il se fait 30 à 35 jours après l’AI par un technicien .Cette opération se fait par une
échographie. Il peut être + ou - .

FIG9 : LE DIAGNOSTIQUE PAR ECHOGRAPHIE.

FIG10 : RESULTATS DE DIAGNOSTIQUE.

 Technique de tarissement :

Toutes les vaches gestantes subissent une période de tarissement avant le vêlage (les 2 mois avant
le vêlage), on tarit la vache brutalement après la traite du matin et on procède à un traitement
préventif intra-mammaire en utilisant un antibiotique à longue action ainsi qu’un vaccin contre la
diarrhée et un produit antiparasitaire.

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FIG11 : PREVENTION CONTRE MAMMITES.

Une fois la période de tarissement entamée, les vaches en question doivent changer leur
emplacement. Elles sont transférées ver le lot des vaches taries afin de leur donner une ration
spéciale de tarissement.

 Déroulement de la mise bas :

Quelques jours avant le vêlage on déplace les vaches dans un lot tranquille, pour éviter les
accidents, et aussi pour avoir une mise bas confortable.

Quand on observe l’apparition et la rupture du sac allantoïdien et l’apparition des membres du


fœtus on dit que c’est une mise bas.

En cas d’une mise bas facile : on laisse la vache vêler toute seule.

Et en cas d’une mise bas difficile : on intervient pour aider la vache à mettre le nouveau né, c'est-
à-dire on attache les pattes du veau par une corde et puis on tire vers le bas à l’aide de la vêleuse.

FIG12 : VELAGE A L’AIDE D’UNE VELEUSE.

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Chaque fraiche vêlée subit un CMT pour voir si les trayons sont sains ou malades.

Si la couleur du lait mélangée avec le réactif est blanc cassée, cela signifie que le trayon est sain.
Dans le cas d’une couleur mauve avec des petits morceaux blanc cela signifie que le trayon est
malade.

FIG13 : LE TEST CMT ET LEUR RESULLTATS.

Après le nettoyage du vagin et en cas de non délivrance ou bien d’un vêlage difficile on met à
l’intérieur de l’utérus des OBLETS, qui jouent le rôle de prévention et de traitement de l’utérus
après une délivrance anormale ou après une césarienne.

FIG14 : LES OBLETS.

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Soins apportés au nouveau-né :

 Stimuler la respiration.
 Dégager le mucus qui existe dans la bouche et les naseaux.
 Désinfecter le cordon ombilical par Septo-Skin.
 Faire téter le veau 3 à 4l du colostrum dans les 15 min qui suivent la mise- bas.
 Déplacer le nouveau né dans une niche bien désinfectée.

2-2-2. LA GESTION DE LA REPRODUCTION :

 Le planning :

La technicienne de l’exploitation utilise comme outil de gestion de la reproduction, le planning


circulaire, un pour les vaches et l’autre pour les génisses.

FIG15 : LE PLANNING CIRCULAIRE.

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 Le bilan :

Délai de mise à la reproduction :

Intervalle vêlage-1ér insémination :


N. des % Objectifs
vaches
Inferieure à 50 j : 6 20%

De 50à 90j : 15 50%


100%

Supérieur à90 j : 9 30%

Réussites aux inséminations :


Vaches ayant nécessite 1 9 30%
seul IA : ≥60%

Vaches ayant nécessite 3IA 21 70%


et plus :
<15%

Intervalle vêlage-IF :
Inferieure à 50 j : 4 13%

De 50à 110j : 11 37%


100%

Supérieur à110 j : 15 50%


≤15%

Indice coïtal : ≈2.4 ≈1.6

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ANALYSE DE BILAN :
En ce concerne l’intervalle vêlage-1ér IA 50% des vaches uniquement ont eu leur 1ér saillie
entre 50 et 90j ; alors que l’objectif est d’avoir 100%.
La même chose pour l’intervalle vêlage-IF uniquement 37% des vaches qui ont un
intervalle entre 50 et 110j ; alors l’objectif devrait être 100%. De plus 50% des vaches ont
cet intervalle supérieur à 110j ; alors qu’il ne doit pas atteindre 15%.
Ainsi, on peut dire que ce troupeau présente un problème de fécondité.

Aussi la réussite aux IA du troupeau a des intervalles malheureusement ne répond pas aux
objectifs, ce qui concerne la réussite à la 1ér IA est 30% ; alors l’objectif ne doit pas être
inférieur que 60%. De plus 70% des vaches ayant nécessité 3IA et plus ; alors qu’il ne doit
pas dépassé 15%.
Donc, on peut dire que ce troupeau a un problème de fertilité.
INTERPRETATION :
A la lumière de ces analyses, on peut dire que le troupeau a des problèmes de fécondité et
fertilité. Au niveau de la fécondité et précisément au niveau de retard de l’insémination
fécondante ; ce retard qui explique qu’il y a un problème des saillies, car on a un problème
de fertilité. D’autre part on peut dire aussi qu’il ya d’autre hypothèses qu’elles expliquent
ces problèmes :
 L’organisation de la détection des chaleurs ;

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 Retard de l’involution utérine conséquent à des vêlages difficiles ou a des pathologies de
l’appareil génital.

2-3- L’AMELIORATION GENETIQUE :

Au niveau de cette exploitation, l’accouplement raisonné se réalise par l’inséminateur. Alors ;


cette technique se fait par l’observation de l’état corporel de la vache à la part d’un ingénieur
d’amélioration génétique « Bassin, mamelle, Membres ».

A partir de l’accouplement raisonné, on peut déterminer la semence convenable pour inséminer


chaque vache. En plus de cela, l’éleveur utilise la sélection sur descendants car c’est la meilleure
méthode pour la sélection des mâles.

FIG16 : LES INDEX GENETIQUE DES MALES CHOISIS POUR L’ACCOUPLEMENT RAISONNE.

2-4- PRODUCTION LAITIERE :

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FIG17 : SALLE DE TRAITE.

 La salle de traite :

La salle de traite est une salle en épi qui permet la traite de (2x6) vaches au même temps et la
laitière contient deux citernes pour la conservation du lait. L’installation a trois circuits : de vide,
du lait, de nettoyage, un moteur électrique avec un nettoyage automatique.

 La traite :

La traite se fait 2 fois par jour et par un technicien et 2 ouvriers et parfois à l’aide des stagiaires,
elle débute à 5h:30min du matin et à 15h30 min après midi.

La traite a un déroulement à respecter : en début par les fraiches vêlée, les hautes productrices,
ensuite les moyens et les faibles productrices, en finis par les lazarets. Toutes à fais opposé dans la
traite du soir, sauf que les lazarets restent toujours les derniers.

Les étapes de la traite sont les suivantes :

 On fait entrer les vaches dans la salle d’attente et ensuite la salle de traite ;

 Nettoyage de la mamelle avec une lavette et l’eau chaud (chaque serviette pour chaque
vache) ;

 Elimination des premiers jets, voir s’il y a un trayon contaminé aux mammites (test au
tamis noir) ;

 La pose dues gobelets ;

 La traite ;

 L’égouttage ;

 Enfin le trempage des trayons avec une solution verte.


 Les mesures entreprises par l’éleveur après la traite :
 Pour les animaux :

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Avant la traite, on lave les trayons avec une lavette individuelle et après la traite, le trempage de la
solution est suffisant ;

 Pour les ouvriers :

Laver les mains et les bottes avant et après la traite ;

 Pour la machine à traire et la salle de traite :

La machine subite un nettoyage automatique et la salle se nettoyée par les ouvriers.

 Stockage de lait :

FIG18 : CITERNE DE REFREGIRATION.

Pendant la traite le lait se transfère automatiquement à deux citernes qui jouet le rôle de
stockage du lait.

Note bien : la quantité de lait varie entre 3 500kg jusqu'à 4 200kg

 Le contrôle laitier:

Le contrôle laitier est le tableau de bord des exploitations d’élevage de bovins laitiers en termes de
quantité et de qualité de leur production laitière et constitue pour l’éleveur un outil de conduite
du troupeau et de son mode de gestion.

COPAG prend en charge ce contrôle. Le type de protocole utilisé est AT4. Il permet de connaitre
le taux de la matière grasse, protéines et les taux cellulaires pour chaque vache.

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FIG19 : LES MOYENS UTILISEE DANS LE CONTROLE LAITIER

La moyenne du lait de ce mois est : 31.08kg/V

Taux cellulaire : 514.01

M.G. : 17.98Kg/V

M.P. : 3.07Kg/V

FIG20 : EXEMPLE DU RAPPORT DE CONTROLE LAITIER

2-5- PRODUCTION DE VIANDE :

L’exploitation JNANE NAJI a vu dernièrement un atelier d’engraissement des veaux nés au


niveau de l’exploitation. La durée d’engraissement reste changeable de 12mois jusqu'à 15mois,
sans subir un contrôle de GMQ et sans but précise, le programme d’alimentation est installé par
COPAG. Les animaux engraissés se vendre aux chevillards d’un prix de 25 à 40/Kg.

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2-6- CONDUITE SANITAIRE :
 Les vaccins utilisés au niveau de domaine JNANE NAJI :

Date ou période : Nom commerciale du Maladies Animaux vaccinés :


vaccin : concernées :

Chaque 6 mois pour


les vaches, et le 3éme
mois de gestation
chez les génisses : LYSIGIN Mammites femelles.
Chaque 6 mois : SYVA-BAX Enteroximie Toutes les catégories.
1fois/an : - Fièvre APHTEUSE Toutes les catégories.
7 mois de gestation : RETAVAC Corona virus Vaches taris.
4 à 6 mois d’âge : - Brucellose Les veaux femelles.
 Les maladies les plus fréquentes dans l’exploitation :

Produits :
N° Maladies : Symptômes : Cause : Nom Matière Dose : Voie
d’identification : commerciale: active : d’administr
ation
9574 : Mammites : *Gonflement Inflamma Synulox tramoxin 50ml Intra-
7431 : de la tion de Peni -strepto e mammaire
9632 : mamelle ; mamelle. Intra-
changement musculaire.
du lait ;
9658 : Hypocalcém une Manque Cofacalcium Calcium 500ml Inta-
ie : incapacité à de Ca+ et vineuse.
se relever mal
préparati
on
9632 : Métrites Muqueuse Mal Metricure cefapricu 80ml Intra-
trace de pus délivranc l utérine
e
Difficulté
au vêlage
1609 : Diarrhée Manque Changem Spéciale Glycose 500ml Intra-
d’appétit ent de et vineuse
l’aliment sodium
1100 : Panaris Difficulté de Parasite - - - -
9742 : (boiterie) déplacement externe
9576 : L’humidi

Même si le manque d’hygiène, la fréquence des maladies restes très basse au niveau de la ferme, à
cause de la technicité élevée de la technicienne à-propos la santé animale. Autres chose que le
changement d’aliment est la seule cause pour la diarrhée, il y’a quelque chose à l’interne de
l’organisme de veau ce qu’il ce passe, si en observe la courbe d’adaptation d’immunité chez le
veau en fonction du temps en trouve que s’il diminue jusqu'à ce qu’il s’annule dans le 7éme jour, ce
dernier est le jour ou l’organisme refuse d’avoir l’immunité par la voie digestif seulement, mais il
se fonctionne pour l’adapté de l’environnement et les autres facteurs, le 7éme jours est aussi le jour

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de changement d’aliment ( lait de la vache == lait poudre), c’est un changement d’habitude, c'est-
à-dire un stress au niveau de l’appareil digestif, ce qui provoque la diarrhée.

 Interventions:

Intervention Intervenant Cause d’intervention


Vaccination Technicienne Prévention de mammites
Injection du Ca Technicienne Hypocalcémie.
Vêlages difficiles Technicienne Assurer la vie des
nouveaux nés.

FIG21 : TRAITEMENT DE METRITES FIG22 : TRAITEMENT D’HYPOCALCEMIE.

2-7- ENTRETIEN DES BATIMENTS ET DES EQUIPEMENTS :


2-7-1. Entretien des bâtiments :

OPERATION : COMPARTIMENT FREQUENCE : PRODUIT MATERIEL


CONCERNE : UTILISE : UTILISE :
Raclage : Les lots 1fois/1mois Racleur.

Changement de Box des veaux Chaque jour La chaux ; - râteaux


la litière et Désinfectant ; - brosse
désinfection : - brouettes
- pelle.

2-7-2. Entretien des équipements :

EQUIPEMENTS : OPERATION FREQUENCE : PRODUITS


D’ENTRETIEN : UTILISES :
Abreuvoirs Nettoyage 1fois/ semaine L’eau

Mangeoires Nettoyage Avant chaque repas L’eau

La vêleuse : Nettoyage Après chaque mise L’eau+désinfectant


bas.

Au niveau de cette exploitation entretien des équipements est mal fait à cause de l’infrastructure
qui est antique.

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2-8- Autres intervention :
 Identification :

Il s’agit de mise d’une boucle d’identification pour les animaux, leur mise en place s’effectué a
l’aide d’une pince à boucle elles ont la possibilité de visible de loin.

FIG23 : MATERIEL DE BOUCLAGE.

 Parage :

Qui consiste à couper les bouts des onglons (le rétablissement des aplombs pour les deux onglons)
pour permettre aux animaux de se déplacés facilement, et éviter les risques de toutes éventuelles
infections des sabots.

FIG24 : APRES PARAGE.

 Ecornage :

Cette technique consiste à empêcher l’apparition des cornes chez les jeunes veaux à l’aide d’une
patte rouge.

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FIG25 : LA PATTE.

3- COMMERCIALISATION DES PRODUITS :

Au niveau de l’exploitation JNANE NAJI l’éleveur produit du lait et de viande.

Le lait dans cette ferme est réservé par COPAG d’un prix de 4.20dh/L, d’autre part les veaux
engraissés au niveau de l’exploitation sont réservés par les chevillards.

4- ANALYSE DU SYSTEME DE PRODUCTION ANIMALE :

Durant mon stage dans l’exploitation JNANE NAJI, j’ai vu que pour avoir une bonne production,
il faut une bonne conduite. Le gérant a un objectif d’améliorer la situation de production, à cause
de ça, il a cherché une technicienne. Cette dernière a eu beaucoup de temps pour reformuler la
gestion de la ferme. Maintenant on observe que la ferme se développe, par la moyenne de
production du lait qui augmente de 21L à 31L/j, même si la reproduction est encore en retard à
cause de l’infécondité et l’infertilité mais il y a une faiblesse du taux de mortalité.

L’objectif déclaré par le gérant a été atteint.

 Les facteurs internes :


 Technicienne en polycultures élevage avec une longue expérience dans un cabinet
vétérinaire.
 Alimentation bien faite, avec l’utilisation des aliments d’une bonne qualité.
 Mêmes si les ouvriers n’ont pas une qualification mais ils sont intéressés pour améliorer la
situation.
 Les facteurs externes :
 L’encadrement technique de COPAG et des sociétés.

Malgré tous ces avantages, facteurs, et le bon impact, la ferme est mal gérée au niveau de la
reproduction à cause d’une mauvaise détection des chaleurs, et les maladies. Ces dernières à cause
de manque d’hygiène, la mauvaise litière utilisée et l’absence des boxes uniques de vêlages.

5- LE CONTEXTE DU TRAVAIL DE TECHNICIEN SPECIALISE :

L’élevage est un domaine très difficile, même si pour le technicien spécialisé, il faut lui donner
tous le temps avec une passion élevée pour avoir des bons résultats, plus que ça le technicien
spécialisé doit être capable, intelligent, et aimer le métier, le point le plus essentiel dans tous ça;
10h de travail, 6j/7j, le congé selon les besoins, avec logement et un salaire de 3500,00 dhs à
6500,00 dhs.

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Personnellement, j’ai essayais de faire le maximum possible des efforts pour réaliser les
différentes tâches qui existent dans le domaine. Je pense, que je suis capable d’être un responsable
d’une ferme de production animale ou un gestionnaire sur une tache précise.

6- HYGIENE, SANTE ET SECURITE AU MILIEU DE TRAVAIL :

Domaine JNANE NAJI, dans lequel j’ai effectué mon stage, les conditions de travail au niveau
d’hygiène, santé et sécurité sont:

 Installation sanitaire pour se laver les mains ;


 La disponibilité des toilettes ;
 Les matériels et les équipements munis les conditions de sécurité ;
 Les ouvriers portent les vêtements de protection (bottes, les gants) ;
 Les trousses des premiers soins de secours ;

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CONCLUSION ET
RECOMMANDATIONS

En guise de conclusion, il est nécessaire de préciser que la formation


pratique permet de mettre les connaissances théoriques aux preuves du
terrain et de se conforter aux problèmes réels de la gestion technique
d’un élevage.
Le stage que j’ai effectué dans l’exploitation JNANE NAJI m’a permet
de :
 Participer aux déférents travaux ;
 Dégager les points faibles et les points forts de cet élevage ;
 Trouver l’explication aux déférentes actions et décision pris par
l’éleveur ;
La conduite d’un élevage de gros bétail n’ai pas simple par l’apport aux
autres activités agricoles. Et pour avoir une bonne production, il faut
avoir une meilleure gestion.

Enfin, le stage m’a permis également de mieux savoir les problèmes liés à
la conduite technique et la gestion du troupeau.

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SOMMAIRE :

REMERCIEMENT : ………………………………………………………………… 2

INTRODUCTION……………………………………………………………………..3

1- PRESENTATION GENERAL SUR LA REGION ET L’EXPLOITATION.4

2- CONDUITE TECHNIQUE D’ELEVAGE…………………………………...14

3- COMMERCIALISATION DES PRODUITS………………………………..33

4- ANALUDE DU SYSTEME DE PRODUCTION ANIMAL…………………33

5- LE CONTEXTE DE TRAVAIL DU TECHNICIEN SPECIALISE………..33

6- HYGIENE, SANTE ET SECURITE AU MILIEU DE TRAVAIL………….34

CONCLUSION ………………………………………………………………………..35

SOMMAIRE ……………………..……………………………………………………36

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