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Institut technique agricole de SIDI BIBI : Rapport de stage en production maraichère Année : 2022/2023

INTRDODUCTION :
REMERCIMENT :
PARTIE 1 : PRESENTATION DE LA REGION ET DE L’EXPLOITATION DE STAGE…...06
I. RÉGION DE STAGE……………………………………………………………………………...06
1. Situation géographique…..………………………………………………………………………….06
2. Données pédo-climatiques..……..……………………………………………………………….....06
3. Ressources en eaux..………………………....................................................................,.........07
4. Infrastructures…..……………………………………………………………………………………08
5. Potentiel économique..……………………………………………………………………………...09
6. Production maraichère..…………………………………………………………………,...……….09

II. PRESENTATION DE L’EXPLOITATION..………………………….……...………….….....09


1. Historique..………………………………………………... ……………………………….……….09
2. Identification de l’entreprise...................................................................................................09
3. Plan de la ferme..…………………………………………………………………………………….10
4. Ressources hydriques…..…………………………………………………………………...…...….10
5. Ressources humains...……………………………………………………………………………….10
6. Installations et équipements de l’entreprise..……...……………………………………………….12
7. Production agricole de l’entreprise …..…………………………………………………………….13
PARTIE 2 : DONNEES BIBLIOGRAPHIQUES DE LA TOMATE CERISE……………………14
I. TAXONOMIE………………………………….…………………………………………………….…………14
II. MORPHOLOGIE……………………………………………………………………………………….……..14
III. IMPORTANCE ET AIRE DE LA CULTURE....……………………..............................................14
1. Intérêt économique de la tomate …...……………………….…………………………………………….14
2. Les principales pays producteurs…………….…………………………………………………………….14
3. Intérêt économique pour le maroc …...…………………………………………………………..15
IV. EXIGENCES PEDO-CLIMATIQUES…………………………………………………………..15
V. LES PRINCIPALES VARIETS……………………………………………………………………15
VI. TECHNIQUES CULTURALES ...………………………………………………………………..15
VII. PRINCIPALES MALADIES ET RAVAGEURS………………………………………………..16
1. Maladies cryptogamiques………………………………………………………………………….16
2. Maladies virales…………………………………………………………………………………….16
3. Maladies bactériennes…..…………………………………………………………………………16
4. Ravageurs…………………………………………………………………………………………..16
5. Désordres physiologiques………………………………………………………………………….16
VIII. RECOLTE…………………………………………………………………………………………………………16

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PARTIE 3 : CONDUITE TECHNIQUE DE LA TOMATE CERISE....………………...……...17


I. OPERATION D’INSTALLATION…………………………………………………………………………....17
1. Raisons de recours du domaine à la pratique de tomate hors sol……………………………….17
2. Caractéristiques du substrat ...…………………………………………………………………….17
3. Opération d’aménagement avant plantation……………………………………………………..17
4. Transplantation…………………………………………………………………………………….18
II. OPERATIONS D’ENTRETIEN...........................................................................................19
1. Irrigation ...…………………………………………………………………………………………20
2. Fertigation ...……………………………………………………………………………………….20
3. Contrôle et entretien d’irrigation au sein de l’exploitation………………………………………21
4. Autres opérations d’entretien……………………………………………………………………...22
5. Pollinisation ………………………………………………………………………………………..22
6. Protection phytosanitaire…………………………………………………………………………..22
III. RECOLTE ET POST-RECOLTE DES PRODUITS ..………………………………………….26
1. Récolte ..........………………………………………………………………………………………27
2. Destination de la récolte …………………………………………………………………………..27
IV. HYGIENE, SANTE ET SECURITE EN MILIEU DE TRAVAIL…………………………….28
1. Système qualité de l’entreprise…………………………………………………………………….28
2. Les consignes et les affiches de l’HSS au milieu de stage………………………………………..28
3. Les bonnes pratiques hygiène au sein de l’exploitation………………………………………….29

CONCLUSION
Tout d’abord,
On tient à remercier Dieu
Au terme de ce travail, nous exprimons nos remerciements au gérant de la ferme M : Saïd et
nos maitres de stage M : NADI Saïd, M.EL HAND Youness et tous les techniciens et tout
le personnel du DUROC 12 pour toute l’aide qu’ils nous ont apporté le long de la période de
stage.
Finalement, nous remercions toute personne ayant participés de près ou de loin à la
réalisation de Ce travail.

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Aperçu sur la filière


La filière couvre une superficie de 40.000 Ha (19.700 ha sous serre et 20.300 ha en plein champ) et procure annuellement un
total d'environ 60 millions de journées de travail dont 50 millions au niveau de la production et 10 millions au niveau du
conditionnement et d'autres activités liées au secteur, soit l'équivalent d'un total de 200.000 emplois permanents. Elle permet une
rentrée de devises de plus de 12 milliards DH/an (42 % des exportations agricoles).
Les primeurs représentent une part non négligeable de ce secteur et connaissent depuis une décennie des changements
considérables pour s'adapter aux besoins des marchés internationaux et répondre aux normes de qualité et aux calendriers
d'exportation. En 2019, la filière a enregistré un chiffre d'affaires à l'export de 13.700 millions de dirham et une valeur ajoute de
5.200 millions de dirham.
Répartition géographique de la filière
La superficie maraichère de primeurs sous serre, oscillant autour de 28 000 Ha jusqu'à 2020 : localisé principalement au
niveau des régions de :
Souss-Massa : (57%)
Rabat-Salé-Kénitra : (17%)
Casablanca-Settat : (8%)
Tanger-Tétouan-Al Hoceima : (5%)

Figure 1: répartition géographique de la filière maraichère au Maroc 2020

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PARTIE 1 : PRESENTATION DE LA REGION ET EXPLOITATION DE STAGE
I. RÉGION DE STAGE :
1. Situation géographies :

L’unité maraichère où s’est déroulé nos stage se situe


à la région de «Souss Massa» ; qui située au Centre du
Maroc avec une superficie de 53.789 km², soit 7,6% du
territoire national. La région de Souss Massa est limitée :

 Au nord par la région de Marrakech Safi,


 À l’est par la région de Drâa Tafilalet et l’Algérie,
 Au sud par la région de Guelmim Oued Noun
 À l’ouest par l’Océan Atlantique.

Superficie agricole utile SAU : 453 445 Ha


Superficie irrigable : 174 862 Ha
Figure 2 : decoupage administratif de la region
Superficie équipée en goutte à goutte : 108 192 Ha

2. Données pédo-climatiques :
Le climat est de type semi-aride, caractérisé par des étés chauds et des hivers doux (influence océanique).
2.1 Temperature :
Les températures moyennes oscillent entre 11,5 et 25°C, la moyenne des températures minimales est de 8°C, le mois le
plus froid est janvier. La moyenne de températures maximales est de 26°C, les mois les plus chauds sont août et
septembre.
2.2 Pluviométrie:
La pluviométrie annuelle varie entre 150 et 200mm,
elle est faible et irrégulière dans l’espace et dans le
temps. La pluie s’étend sur d’Octobre à Avril, avec un
maximum en Janvier.
2.3 Hygrometric :
L’hygrométrie varie entre 15% pendant les jours les
plus secs "Chergui" et 86% dans les jours les plus humides. Courbe 1 : l'evolution de la pluviometrie

En général il y a une variation importante d'humidité entre le jour et la nuit.


2.4 Les vents :
La région subite deux types de vents : les vents nord-ouest adoucissant et mettant ainsi la bande côtière à l’abri des
gelées. Les vents du Sud-Est(Chergui) qui Sont accompagnés d’une augmentation de température et une baisse
importante d’hygrométrie.
2.5 Insulation :
L’insolation est très importante avec 3100 h/an comme moyenne.
2.6 Sol :

Le sol est d’une texture légère et sablonneuse, et un pH basique. D’une façon générale, les sols de la région sont
vocation agricole polyvalente et sont riches en calcaire.

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3. Resources en eaux
3.1 Eau de surface :
L’eau de la surface est basée sur les stocks des barrages indiqués dans le tableau suivant :

Barrages Capacité Situation actuelle Pourcentage

Youssef ben tachfine 298,200 Mm³ 37,885 Mm³ 12,7%

Abdelmoumen 198,400 Mm³ 3,210 Mm³ 1,6%

Moulay abdallah 90,600 Mm³ 9,491Mm³ 10,5%


Tableau 1: situation de principaux barrages de la région Souss Massa 11/2022 Source : http://www.abhsm.ma/

3.2 Eaux souterraines :


L’eau souterraine est basée sur l’eau produite au niveau des fourrages et des puits qui ne sont pas récences au
niveau de la région.
Les nappes phréatiques de la région sont des bassins spécifiques à l'égard de leur épaisseur, profondeur par rapport
à l'eau souterraine, l'eau souterraine la plus importante est le bassin de Sous qui s'étend sur 4.150km. Avec
L’utilisation croissante des eaux souterraines dans l'irrigation et les reflux manquants (l'évaporation réduit
l'infiltration), le niveau des nappes phréatiques baisse dramatiquement de jusqu'à 5 m par an. L'abaissement de l'eau
entraîne aussi l'intrusion d'eau salée ainsi qu’une augmentation de la salinité des eaux souterraines dans les zones
côtières.
3.3 Problématique de pénurie d’eau
L’évolution historique de l’activité agricole dans la vallée, caractérisée par une importance stratégique au niveau
national d’une part et une forte dégradation des ressources en eau et des terres d’autre part (ORMVA-SM 2001,
CNSEC 2001, Baroud/El Arabi 1996). La forte expansion de l’agriculture irriguée, l’urbanisation et le développement
du secteur touristique à Agadir et aux alentours ont provoqué une augmentation importante de la demande en eau. La
surexploitation de la ressource à hauteur 33 de 179% (Bzioui 2005 : 24) a causé une baisse spectaculaire de la nappe
phréatique à plusieurs endroits, qui ont asséché de nombreux puits à usages domestique et agricole. L’expansion
rapide de forages privés illégaux ainsi que les effets du changement climatiques menacent d’avantage le système
écologique (IPCC 2007d : 451). Au-delà de l’impact écologique, les effets socio-économiques sont importants puisque
plusieurs milliers d’hectares de terrain agricole ont été abandonnés suite à la dégradation des terres et à la pénurie en
eau (Alami 2007 : 13). Le taux de migration vers des centres urbains, d’autres régions du Maroc, ou vers l’étranger est
très élevé. Néanmoins, la région continue à jouer un rôle important, autant pour l’économie nationale que pour les
alliances du pouvoir central.
3.4 Grand projet de dessalement
Face à la problématique de pénurie d’eau à la région de Souss massa, les responsables de la filière ont lancés le
projet de dessalement d’eau de mer. Ce projet a été spécialement créé pour l’irrigation de 15 000 ha de primeurs
exploités par 1 500 agriculteurs dans la plaine de Chtouka et l’alimentation en eau potable du Grand Agadir, est le
fruit d’une mutualisation des efforts et moyens entre le Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du
Développement Rural et des Eaux et Forêts (MAPMDREF) et l’Office National de l’Électricité et de l’Eau potable
(ONEE).

Figure 3,4 et 5 : station de dessalement d'eau de mer D'Inchaden

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Le projet a lieu au niveau de la zone Douira dans la commune Inchaden relevant de la province Chtouka Ait Baha
Le coût du projet est de l’ordre de 4,48 milliards de dirham. Ce projet vise principalement à préserver la nappe de
Chtouka, menacée par les incursions maritimes, à sécuriser l’irrigation dans cette zone en dessalant l’eau de mer au
lieu des eaux souterraines et à sécuriser l’approvisionnement d’Agadir en eau potable. Il vise également à préserver
l’activité agricole dans la région.
La station de dessalement aura une capacité initiale de 275 000 m3/j dont 125 000 m3/jour réservés à l’irrigation. La
capacité à terme de la station passera à 400 000 m3/j dont 200 000 m3/jour seront dédiés à l’irrigation. Le procédé
technologique utilisé est celui de l’osmose inverse. La puissance électrique installée passe, à terme, à 68 MW.

4. Infrastructures
4.1 Réseau routière
La région dispose d’une armature routière assez satisfaisante par rapport au reste du territoire national avec 6444
km de routes classées, soit 11,2% du total des routes du Royaume.
Le réseau routier est réparti comme suit :
 Routes Nationales : 1077 Km ;
 Routes Régionales : 982 Km ;
 Routes Provinciales : 4385 Km.

4.2 Réseau autoroutière


La région de Souss-Massa, a été reliée en juin 2010 au réseau autoroutier national à travers le tronçon Agadir-
Marrakech, long de 250 kilomètres. Il fait partie de l'autoroute A7, longue de 453 km et reliant Casablanca à Agadir.
Ce tronçon Agadir-Marrakech comporte 4 aires de repos, 7 gares de péage sur échangeur et deux centres d'entretien ;
il comprend le tunnel de Zaouïa Aït Mellal, long de 560 mètres, 13 viaducs d'une longueur totale de 2.921 m, 90 ponts
et 55 passages pour piétons et pour véhicules.

4.3 Réseau aéroportuaire


La région dispose d’un seul aéroport international (Agadir « Al Massira ») à Agadir, le troisième à l’échelle nationale
par le volume de trafic avec 1.392.752 passagers à fin 2012. L’aéroport dispose d'une aérogare d'une superficie de 26
550 m2, ayant une capacité de 3 millions passagers par an, d'un parking avions de 19,4 ha et d'un parking voitures de
2,5 ha.
La région dispose aussi d’un aérodrome à Taroudannt, qui dispose d’un centre de parachutisme et que l’ancien
aéroport international Agadir Inezgane, a été transformé en base militaire aérienne.

Figure 6 : Aéroport AL- MASSIRA Agadir

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5. Potentiel économique
La région Souss Massa est incontestablement l’un des principaux moteurs de développement économique du
Royaume. Avec un PIB d’environ 64 Milliards de dhs, le Souss Massa participe à plus de 10,5% à la création de
valeur ajoutée au niveau national et occupe une place de leader national sur le secteur Primaire. En effet le Primaire et
le Tertiaire représentent les principaux leviers de croissance économique de la région : Souss Massa est le leader
national en pêche (42%), en agriculture (31%). Concernant les services liés à l’hôtellerie et la restauration la région
occupe la deuxième place et participe à 31% de la valeur ajouté du secteur.

6. Production maraîchère
La filière maraîchère joue un rôle important au plan socio-économique. C'est une source majeure d’emplois avec
60 millions de journées de travail par an (12, 2% du secteur agricole) et un levier de rentrée de devises avec plus 12
milliards DH par an (42% des exportations agricoles). Elle assure la satisfaction des besoins du pays à hauteur de
100%.

II. PRESENTATION DE L’EXPLOITATION:


1. Historique :
Duroc12 est une exploitation agricole appartenant à la société DUROC spécialisé dans le secteur maraîchère.
Celle-ci se localise dans la province de Chtouka Ait Baha au sud du Maroc.
DUROC est une société créée en 1988 par M. DURAN (Groupe espagnol) et M. BENANI SMIRES (Groupe
Delassus). La société a démarré avec une superficie de 10ha dont 5ha réservés au maïs doux et 5ha de la culture de
courgette. Depuis 1989, cette société a connu un Développement considérable et la superficie est passée de 10ha à
33ha. Depuis l’installation du système hors-sol sur sable de rivière en 2005 la tomate cerise est désormais, devenue la
culture principale.
Dans l’espoir de répondre aux exigences internationales, et de s’aligner aux demandes du Marché Européen, le
domaine DUROC 12 fait appel à un ensemble de démarches en matière de production :
 Traçabilité
 Respect du concept « durabilité »
 Personnel qualifié
 Respect du concept « qualité »

2. Identification de l’entreprise

Dénomination de l’entreprise Duroc 12


Nature juridique Société anonyme
Région Souss Massa

Province Chtouka Ait Baha

Commune rurale Sidi Wassay

Douar Aghbalou

56, 74 Ha

12
Superficies total

Superficies agricole 40 Ha

Principales activités Production tomate cerise

Tableau 2 :Identication de l'entreprise Figure 7 : logo de l'entreprise

9
3. Plan de la ferme

Figure 8 : Plan de la ferme

4. Ressources hydriques du domaine :


Débit Profondeur
Source d’eau Nombre Pompe Capacité m³ EC pH Destination
m³/h (m)
Immergée 60 260 m - 1,5 8 Bassin
Puits 2
Immergée 80 260 m - 1.5 8 Bassin
Bassin 1 Axe horizontal 160 - 16000 m³ 1,5 8 station de tête
Tableau 3 : Ressources hydriques de l’entreprise

5. Ressources humaines
5.1 Main d’œuvre permanent

Qualification Effectif Fonction Taches / activités

2 Chef du domaine Gestion de la ferme


Responsable des traitements
Technicien 4 Responsable d’irrigation et traitements
et l’irrigation
2 Comptable Comptabilité, enregistrement des activités de la main d’ouvre
2 Aide comptable Pointage des jours ouvrables
2 Contrôleur Contrôle la présence de la main d’œuvre sur le terrain
Qualifié
1 Stationnaire Application des programmes de fertigation
1 Opérateurs traitement Application des traitements phytosanitaires
Expérience 1 Agent d’irrigation Faire le mélange d’engrais, vérification du réseau d’irrigation…

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2 Chef caporal Organisation du travail, coordination entre le chef et les caporaux


6 Chefs d’équipes Supervision des ouvriers
3 Tractoristes Conduite du tracteur
1 Le magasinier la gestion des magasins
3
Gardiens Garde et sécurité de la ferme
Tableau 4 : Main d’œuvre permanente de l’entreprise

5.2 Main d’œuvre occasionnelle

Opération Effectif Qualification Sexe Période de travail


Préparation de terrain 130 Expérience Homme Début de la compagne

Plantation 130 Expérience Femme Début de la compagne


Homme
Palissage 100 Expérience 3 jours après plantation
et femme
Homme
Effeuillage 90 Expérience Durant toute la compagne
et femme
Homme
Ebourgeonnage 100 Expérience Durant toute la compagne
et femme
La récolte 150 Expérience Femme Durant la campagne

chargement des caisses de


8 Expérience Homme Après chaque récole de la tomate
récolte.
Traitement 10 Expérience Homme Dès l’apparition des maladies
Nettoyage et l’élimination des Homme
8 Expérience Chaque fois si c’est nécessaire
rejets et femme
Couchage 28 Expérience Homme Dès que la plante atteint 2 m
Ecimage 28 Expérience Homme La fin de la compagne
Tableau 5 : Main d’œuvre occasionnelle de l’entreprise

NB : Les ouvriers saisonniers sont recrutés et répartis en fonction de leurs spécialités. Leur nombre dépend fortement
des stades de la culture et l’importance des travaux d’entretien. Ce sont eux qui effectuent la grande majorité des
tâches. Parfois, ces ouvriers sont mis en attente ou congédiés lorsqu’il n’y a pas de travaux à accomplir.
5.3 Organigramme

Responsable de zone

Chef de la ferme

Gardiens Stationnaire Comptable chef caporal Technicien Magasinier

Responsable
Irrigueurs Contrôleurs Caporaux Stagiaires de traitement

Ouvriers Ouvriers

Figure 9 : Organigramme de la ferme

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6. Installation et équipement de l’entreprise
6.1 Installations

Nombre
Désignation État postes Observations
/superficie

Station de tête 2 Bon Stationnaire Conduite de l’irrigation fertilisante.


Caporal de
Station de traitement Bon Conduite du traitement phytosanitaire.
traitement
Bureaux commis 2 Bon comptables Services administrative.
Bureau médecine 1 Bon Médecin Services médicale
Chef domaine +
Bureau responsable 2 Bon Services de gestion
technicien
Magasin outillage 1 Bon Magasinier Stockage des outilles de travaille
Réfectoire 3 Bon Ouvriers Lieu ou les ouvriers prennent leurs repas.
Réservés aux ouvriers et aux opérateurs
Vestiaire/douche 4 Bon
de traitements sanitaires.
Chargement et déchargement des
Le Quai de chargement 3 bon
palettes des caisses
Locaux des ouvriers 800 m2 Bon ouvriers Logement des ouvriers
Ouvriers, caporaux,
Serres 32
chef, …
Tableau 6 : Bâtiments de l’entreprise

Figure 10 : Bâtiments de l’entreprise

6.2 Équipements
Tableau n°08 : gros matériel

Désignation Nombre Type et utilisation


Gros Tracteurs 6 Matériel de travail de sol et de traction
matériel Remorques 2 Matériel d’entretien (nettoyage)
Transpalettes 2 Matériel de récolte
Pulvérisateur 2 Matériel de traitement
La chaine de triage 1 Matériel de récolte
Sapes 10 Matériel de travail de sol et entretien

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Râteaux 7 Matériel de travail de sol et entretien


Fourches 4 Matériel d’entretien
Petits
matériel Brouettes 4 Matériel de récolte
Sécateurs 30 Matériel d’entretien
Echasses 50 Matériel d’entretien
Clé à molette 2 Matériel d’irrigation
Les couteaux 30 Matériel d’entretien
Souffleur 2 Matériel de traitement
Balances 3 Matériel de fertigation et traitement
Tableau 7 : Matéiel de l'entreprise

7. Production agricole de l’entreprise


7.1 Historique
Depuis sa création le domaine DUROC 12 a été spécialisée en production maraichère exactement la culture de
tomate cerise avec un matériel variétal diversifié selon la demande du marché. en 2012 jusqu’à 2017 ils ont
cultivés sur sol en 2018 jusqu’à aujourd’hui ils ont adopté le système hors sol comme un support de culture.
7.2 Plan parcellaire

Superficie
Bloc Secteur Serre Variété PG Date de plantation
Ha
18 1,26 1-517 PROTECTOR 08/03/2022
A1 19 1,15 1-517 PROTECTOR 09/03/2022
20 0,73 1-517 PROTECTOR 09/03/2022
13 1,26 1-517 ESTAMINO 10/03/2022
A2
14 0,88 1-517 ESTAMINO 11/03/2022
A3 17 1,26 GENIO ARAZI 24/03/2022
9 0,7 3-414 ARAZI 25/03/2022
A4
16 1,26 03-414 ARAZI 25/03/2022
A
6 0,93 1-549 DRO141 26/03/2022
A5 10 1,26 1-549 DRO141 29/03/2022
11 1,01 1-549 DRO141 26/03/2022
15 1,06 3-515 DRO141 30/03/2022
A6
21 0,76 3-515 DRO141 30/03/2022
22 1,05 3-543 FORTAMINO 02/04/2022
A7
23 1,62 3-543 FORTAMINO 02/04/2022
8 1.51 SWETELLE MAXIFORT 06/04/2022
A8
12 1.26 SWETELLE MAXIFORT 06/04/2022
B1 30 1.75 3-515 EMPERADOR 19/02/2022
B2 24 1.19 1-517 ARAZI 19/02/2022
25 0.97 1-517 ARAZI 19/02/2022
B3
26 1.44 1-517 ARAZI 21/02/2022
B4 1 1.77 1-517 ARAZI 21/02/2022
B5 2 1.35 1-517 ARAZI 22/02/2022
B6 29 1.45 1-517 ARAZI 22/02/2022
B
4 1.39 ANGELLE ARAZI 23/03/2022
B7
5 1.29 ANGELLE ARAZI 07/03/2022
B8 31 1.90 3-515 PROTECTOR 08/03/2022
B9 32 1.90 3-414 PROTECTOR 10/03/2022
27 1.12 3-414 ARAZI 25/03/2022
B10
28 1.26 3-414 ARAZI 25/03/2022
B11 3 0.40 Essais - -

Tableau 8 : Plan parcellaire de la ferme

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PARTIE 2 : DONNEES BIBLIOGRAPHIQUES DE TOMATE CERISE
I. TAXONOMIE :
Classe Dicotylédone
Famille Solanacées
Genre Lycopersicum

Espèce Esculentum

Nom commun Tomate cerise


Tableau 9 : taxonomie de la tomate

II. MORPHOLOGIE :
Organes Caractéristiques

Racine Pivotant peut atteindre ensuite 1 m de profondeur

Anguleuse, épaisse aux entre-nœuds et herbacée en début de croissance,


Organes végétatifs Tige
elle tend à devenir un peu ligneuse en vieillissant.

Sont alternes, composés de plusieurs folioles à l’aisselle des feuilles se


Feuille
développent les bourgeons.

Fleur sont actinomorphes

Ce sont des baies normalement à deux loges, parfois trois ou plus, à


Organes reproductifs Fruit graines très nombreuses. Les fruits sont très variés par la taille, la forme et
la couleur.
Petite (250 à 350 graines par gramme) et velue, avec une germination
Graine
épigée.
Tableau 10 : la morphologie de la tomate

III. IMPORTANCE ET AIRE DE LA CULTURE


1. Intérêt économique de la tomate

La tomate est la 3ème espèce cultivée au monde après la pomme de terre et la patate doux et la patate et le 2ème légume
le plus consommé (De Broglie et Guéroult, 2005).

2. Les principaux pays producteurs de la tomate

Figure 11 : les principaux pays producteurs de tomate 2020


source : hortoinfo.com

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3. L’intérêt économique pour le maroc


La filière de la tomate a gagné en termes de compétitivité. En effet, au Maroc, le rendement figure parmi les meilleurs
au monde. Il est de 8,83 kilos/m2, dépassant l’Espagne, 8,5 kg, le Portugal, 8,4 kg, la Turquie, 6,89 kg.

A l’export, la filière a pu écouler, durant la campagne 2019/2020, 567.000 tonnes contre 539.000 tonnes pour
2018/2019, soit une hausse de 5,19%. Et c’est l’Union européenne qui constitue le premier marché des tomates
marocaines. En 2019, ce sont 500.000 tonnes de ce fruit-légume qui ont été exportées vers l’UE sur les 9 dernières
années, ce qui représente de loin la grande majorité des importations européennes soit 71%.

IV. EXIGENCES PEDOCLIMATIQUES


Exigences caractéristiques

Température La température optimale pour la culture des tomates est comprise entre 18 et 27 °
L’optimal est 75 %, elle permet d’avoir des fruits de bons calibres sans défaut de
Hygrométrie coloration.

Sols favorables : Sablo limoneux, profonds bien drainés riches en humus et en


Structure éléments fertilisants, légèrement acide.

Salinité La tomate est classée parmi les plantes à tolérance modérée vis-à-vis de la salinité

PH Le pH optimal du sol se situe entre 6 et 6,5


Tableau 11 : exigences de la tomate

V. LES PRINCIPALES VARIETES

Les principales variétés

Tomates cerise allongées Tomates cerise rondes

1 SEYCHELLE GENIO

2 ANGELLE NEBULA

3 SWEETELLE ELOBEY

4 BAMANO LULLABY
Tableau 12 : les principales variétés

VI. LES TECHNIQUES CULTURALES


Les principales opérations culturales sont :
 Le montage des serres,
 La confection des billons ou lignes de plantations,
 L’installation du paillage plastique,
 La désinfection du sol,
 La gestion de la floraison/nouaison/bourdons pollinisateur,
 L’Effeuillage, ébourgeonnage, écimage et palissage,
 La lutte contre les maladies et les ravageurs,
 Les irrigations fertilisations régulières,
 L’entretien brise vent si la tomate est plantée en plein champ,
 Et enfin la récolte.

15
VII. LES PRINCIPALES MALADIES ET RAVAGEURS
1-Maladies cryptogamiques

 Alternaria : Apparition de taches arrondies noirâtres sur feuille ; et des taches chancreuses peuvent se manifester
sur tige.
 Oïdium : Apparition de taches jaunes sur la face supérieure des feuilles, et d’un duvet blanc sur la face inférieure,
Après jaunissement des feuilles, elles se dessèchent et tombent.
 Mildiou : sur la face inférieure des feuilles on voit un duvet blanc, grisâtre qui dissémine les spores. Les tiges
attaquées noircissent et la plante meurt en quelques jours.
 Botrytis : apparition des taches brunâtres accompagnées d’un duvet grisâtre sur feuille et tige et une pourriture
molle grise sur fruit.

2-Maladies virales
 TMV : affecte plus ou moins gravement le rendement
 TSWV : Aspect bronzé de la plante qui reste naine et stérile
 TYLCV : ralentissement de la croissance-Jaunissement des folioles -Fruits petits et nombreux -Enroulement des
feuilles en forme de cuillère-Rabougrissement des plants infectés.
 CMV : Des feuilles filiformes.

3-Maladies bactériennes
 Chancre bactérien : Flétrissement unilatéral sur feuille, suivi d’un dessèchement total et des taches blanchâtres sur
fruit.
 Moucheture de la tomate : Des taches noires sur les feuilles, une coulure importante des fleurs et des taches brunes
nécrotiques
 Gale bactérienne : Des taches brunâtres entourées d’un halo jaune entraînent le dessèchement de folioles et la
chute des feuilles : et des petits chancres pustuleux sur fruit.
 Moelle noire : Des taches sombres sur tige, pétioles et pédoncules et les vaisseaux demeurent intacts.

4-Ravageurs
 Acariens : la face inférieure des folioles devient brune à bronzée. et la peau de fruit présente des craquelures.
 Noctuelles : Les jeunes chenilles dévorent le collet et entraînent la mort de la plante, et des galeries sur fruit qui
évoluent en pourriture, puis une chute prématurée des fruits.

5-Désordres physiologiques
 Nécrose apicale : Une tache brunâtre sur fruit qui se nécrose par la suite et provoque le dessèchement pistillaire du
fruit.
 Eclatement : Des gerçures au niveau du collet qui peuvent évoluer en éclatement circulaire ou radial
 Blotchyripening : Des plages verdâtres, irrégulières sur fruit, qui persistent même à maturité complète

VIII. RECOLTE
Pour la récolte de la tomate sous serre, on procède manuellement et on échelonne sur 5 à 8 mois. Le stade de
récolte dépend principalement de la variété, des conditions climatiques, de la destination et des moyens de
transport.

16
Institut technique agricole de SIDI BIBI : Rapport de stage en production maraichère Année : 2022/2023

PARTIE 3 : CONDUITE TECHNIQUE DE TOMATE CERISE


I. OPÉRATIONS D’INSTALLATION
1. Raisons du recours du domaine à la pratique de tomate hors sol
A cause de la monoculture et de l’intensification, l’un des problèmes majeurs auxquels fait face la culture de la
tomate sous abris serres est celui des ravageurs et maladies du sol, en particulier les nématodes et la fusariose.

2. Caractéristiques du substrat
Le système de culture sur substrat utilisé est les pains emballés de fibres de coco, et le tableau suivant résume ses
caractéristiques :

Caractéristiques physiques Caractéristiques chimiques Caractéristiques biologiques


Perméable pH neutre 5.8
Pas de compactation Ec < 0.4 ms/cm
Drainante Indemne de maladies et parasites (stérilisé)
Aération : 10-40%
CEC : 70-100meq / 100g
Légère
Rétention de l’eau jusqu'à 50%
Tableau 13 : les caractéristiques de substrat

3. Opérations d’aménagement avant plantation


Nbr de
Principe Effective de la
Equipement/matérie jrs de
Opération /caractéristiques de Intérêt de l’opération main
l et produit utilisé travail/h
l’opération d’œuvre/ha
a
Arrachage de la Dégager le maximum Se préparer pour la
Sécateurs 7 1 jr
culture précédente des débris nouvelle compagne

Dégager tous les fruits


Nettoyage Balais 9 1 jr
tombés par terre

Jusqu'à Maintenir le sol humide


Pré-irrigation Asperseurs 1 1 jr
l’humidification de sol pour le billonnage
Hauteur : 20 cm
Maintenir des Eviter le contact de pain
Largeur : 80cm Billonneuse 1 ½ jr
billons avec le sol
éviter les contaminations
Paillage généralisé épaisseur de 40 µm par les champignons du sol
du sol Manuellement 5 1 jr
avec un film opaque blanc et le développement des
mauvaises herbes.
Installation des Goutteur piquette -maitrise des quantités
Manuellement 2 1 jrs
rampes d’irrigation 2/h d’eau apportées
3166 pains / ha
Mise en place des - la longueur : 1m
pains de fibre de - la largeur : 20cm Manuellement Pour planter les plants 12 1 jr
coco - épaisseur : 3cm

Dès la mise en place Eau + nitrate de Régler l’Ec de substrat


Lavage de substrat
jusqu’à la plantation calcium Et garder leur humidité
Installation des connaître la quantité de
points de contrôle 2 point / serre Manuellement l’eau de drainage de chaque 2 ½ jr
de drainage jour
Détergeant : 500cc/hl
Eviter la présence des
Désinfection de la Cette étape ne doit pas
Hypochlorite de maladies de la culture
structure être exécute sauf si le 2 1 jr
calcium : 100cc/hl précédente.
nettoyage est bien fait
Phosphate tri-
sodique :25kg/T

17
Eviter la contamination des
Désinfection des Phosphate tri-sodique
Trempage pendant 12h maladies de la compagne 1 1 jr
crochets 500cc/hl
précédente
2 pièges Delta/ha
Installation des 9 plaques jaunes/ha Comptage et surveillance
Manuellement 3 1 jr
pièges Bandes jaunes, bleus et des ravageurs
noirs
Etanchéité de la Coudre ou coller des
Manuellement Protéger les plants 1 1 jr
serre perforations de filet
30000 à 36000
plantation Plant/ha selon la Manuellement 10 1 jr
variété
Tableau 14 : opération d'aménagement avant plantation

4. Transplantation

Date de Superficie Nbr de


Culture Variété porte greffe Origine des plants E*e
plantation plantée m/l plants/ha
ARAZI 19/02/2022
1-517 INPLANTS 22/02/2022
28 117 m/l
EMPERADOR
3-515 SUNPLANTS 19/02/2022 6 037 m/l

2.5 m * 0.3 m
23/03/2022
ANGELLE ARAZI SUNPLANTS 9 246 m/l 17 350
Tomate 07/03/2022
à
cerise 3-515 PROTECTOR SUNPLANTS 08/03/2022 6 555 m/l 20 300

3-414 PROTECTOR SUNPLANTS 10/03/2022 6 555 m/l

3-414 ARAZI SUNPLANTS 25/03/2022 8 211 m/l


Tableau 15 : transplantation

N.B : la variété 1-517 est dominant dans la ferme grâce à la demande de clients, sa productivité et ses caractéristiques
gustatives par rapport aux autres variétés.
Les précautions à prendre lors de la plantation :

 Effectuer le trempage à base d’une fongicide


 Eviter de couvrir le point de greffage avec le sol afin de minimiser le risque d’enracinement du greffon ou de
pourriture du collet.
 Ne pas presser la motte du plant, pour ne pas endommager les jeunes racines.
 Eviter d’assoiffer les plants et irriguer après plantation en fractionnant les apports.
 Eviter la plantation durant les périodes chaudes.
 Eliminer les plants malades et cassés.

Figure 12 : la plantation

18
Institut technique agricole de SIDI BIBI : Rapport de stage en production maraichère Année : 2022/2023

II. OPERATIONS D’ENTRETIEN


1- Irrigation
1.1 Plan de station de tête

Figure 13 : shèma station de tête

1.2 Les éléments de station de tête

Désignation Effectif Utilité


Pompe de surface 2 Aspirer et conduire l’eau du bassin vers la station.
Filtres à sable. 4 Filtrer l’eau du bassin.
Bacs d’engrais (4000l) 7 Préparation de la solution mère.
Agitateur électrique 5 Dissoudre les engrais.
Filtres à tamis 7 Filtrer la solution mère.
Appareil d’auto-lavage 1 Lavage automatique des filtres
Kit d’injection 1 Injecter la solution mère.
Manomètre 3 Indiquer la pression.
Débit mètre 1 Mesure le volume d’eau.
Tableau de commande 1 Mise en marche ou arrêt du dispositif d’irrigation.
Programmateur d’arrosage 1 Automatise l’irrigation.
Les sondes 2 Mesurer le pH l’Ec de solution fille.

Tableau 16 : les composants de station de tête

Figure 14 : filtre à sable Figure15 : kit d'injection Figure 16 : les bacs

19
1.3 Programme des apports
Pilotage d’irrigation par drainage
Le pilotage de l’irrigation se fait par contrôle de drainage. La dose d’arrosage et la fréquence seront variées en
fonction du taux de drainage.
Taux de drainage calcule à partir de la formule suivante :
%drainage = (volume de drainage/volume d’apporte) x100
On a constaté que le taux de drainage utile à duroc12 est compris entre 15 et 20%.
Si taux de Drainage supérieur à 20 % en réduire la dose, Si taux de Drainage inferieur a 15% en augmenter la dose.
Le nombre des tours varie selon les codition climatiques.
Durée de tour= 8 min

2- Fertigation
2.1 Programme de fertigation

Figure 17 : programme de fertilisation

2.2 Les étapes de préparation de solution mère


Lors de la préparation de la solution fertilisante, il faut :
 Respecter les quantités des engrais et le volume d’eau du programme de fertigation ;
 Ne pas mélanger dans le même bac le nitrates de chaux avec l’acide phosphorique ou les sulfates ;
 L’ordre de versement des engrais dans le bac est comme suit :
1. Sulfates de potasse
2. Amonitrate
3. Nitrates de potasse
4. Chlorure de sodium
5. Sulfates de magnésie
6. Nitrates de calcium
 Injecter les acides (nitrique, phosphorique et sulfurique) en continu avec l’eau claire au cours de
remplissage du bassin
2.3 Les anomalies de fertigation
 Nécrose apicale à cause d’une carence en calcium

Figure 18 : Nécrose apicale sur fruits


20
Institut technique agricole de SIDI BIBI : Rapport de stage en production maraichère Année : 2022/2023

3- Contrôle et entretien du réseau d’irrigation au sein de l’exploitation


Les causes de colmatage
Pour l’exploitation de stage, il existe le colmatage par ces 3 types :
- Colmatage biologique causée par les algues.
- Colmatage physique causée par les particules fines de l’argile.
- Colmatage chimique causée par les résidus de calcaire dans les rampes.
Solution proposés pour le colmatage
Parmi les solutions proposées contre le colmatage :
- Colmatage biologique : ils pratiquent l’élevage d’une espèce du poisson pour nettoyage des bassins et ils ont
installé un système de filtration composé d’un filtre à sable.
- Colmatage physique : ils ont installé un système de filtration composé de filtres à lamelles ; aussi ils ont
interviennes par des opérations de nettoyage.
- Colmatage chimiques : pour ce type de colmatage, ils ont programmé des traitements chimiques comme
l’injection de l’acide phosphorique une fois par mois et le purge de système d’irrigation.
4- Autres opérations d’entretien
Opération fréquence Matériels utilisés Buts
maintenir la plante en position verticale afin d’assurer une
Une fois
Palissage bonne circulation des éléments nutritifs
/semaine Manuel + ficelle
NB 1 Ouvrier il doit palisser 300 ml /jour
garder la vigueur de l’axe principale, diminuer la
compétition vis à vis l’eau, les éléments nutritives et la
Une fois
Ebourgeonnage lumière, et d’aboutir à un très bon calibre ainsi un très bon
/semaine Manuel + sécateur
rendement.
nb 1 ouvrier il doit eliminer 800 ml/jour
favoriser la maturation des fruits et faciliter la récolte
Une fois
Effeuillage et une Bonne aération
/semaine Sécateurs
NB 1Ouvrier il doit feuiller 300 mL /JOUR
l'amélioration des rendements en augmentant le nombre
Un tour /2
Couchage L’échassier manuel des bouquets
semaines
NB 1 Ouvrier il doit palisser 300 ml /jour
d’éviter toutes sortes de foyers de développement des
Chaque 15
Désherbage Manuel ou la sape ennemis divers tel que la mouche blanche, les pucerons, et
jour
acariens
Après chaque
constituent une véritable source d’inoculum comme les
nettoyage ou passage
Râteaux + manuel champignons et les ravageurs
ramassage d’effeuillage et
NB 2 Ouvrier ils doivent nettoyer 1ha /jour
ébourgeonnage
Les périodes
Chaulage Lances + citernes Gestion de climat
chaudes
L’eau sous
Déchaulage - Gestion de climat
pression
Fin de
L’écimage Manuel Arête la croissance de la plante
compagne
Soit en frappant les
fils de fer
Soit par ventilation
Pollinisation La période favoriser la libération du pollen dans l’air
à l’aide des
mécanique chaude NB 1 Ouvrier il doit travailler 3600ml /jour
atomiseurs
(souffleurs)

L’installation
Augmenter et favoriser la nouaison. C'est la technique la
après la Les ruches des
Pollinisation plus importante car. les bourdons sont des pollinisateurs
floraison de bourdons (agro
Biologique efficaces du fait que la pollinisation se fait sur le
premier bio)
maximum de fleurs grâce à leur haute activité.
bouquet
Tableau 17 : Tableau des opérations d’entretien

21
Figure 13 et 20 : avant et après l'opération de l'éffeuillage Figure 4 : opération de nettoyage Figure 22 : opération de palissage

5- Pollinisation

Mode de pollinisation Mécanique Biologique

Type de pollinisateurs Le souffleur Les bourdons

Nombre et la répartition des ruches/ha - 2 ruches chaque semaine

En cas de retard de livraison ou Dès que 10% des plants présentent au


Le stade d’introduction des ruches
en cas de températures élevées moins 2 fleurs bien ouvertes

Durée de vie de la ruche - 8 semaines


Tableau 18 : pollinisation de la tomate

Figure 23 : l'étagère des ruches Figure 24 : vérification le nombre et le taille des Figure 25: vérification de sirop
bourdons

6- Protection phytosanitaire
6.1 Les maladies cryptogamiques

 Pourriture grise
Agent pathogène : Botrytis cinerea
Symptômes :
Sur feuilles Sur tige Sur fruit

De lésions chancreuses débutant essentiellement à De minces anneaux


Taches circulaire humide. blanchâtres.
partir des plaies d’ébourgeonnage.

Tableau 19 : symptômes de pourriture grise

22
Institut technique agricole de SIDI BIBI : Rapport de stage en production maraichère Année : 2022/2023

Méthodes de lutte :
- Aération des serres
- Désinfection du matériel : sécateurs, coteaux
- Elimination des feuilles et fruits attaqués
- Badigeonnage (soufre/silice + eau)

Figure 26 : les étapes de badigeonnage


Lutte chimique:

Maladie Produit utilisé Matière active Dose D.A.R Materiel de traitement utilisé

Signum wg Boscalide 26, 7% La lance


Pourriture grise 125 g/hl 3 jrs
Pyraclostrobine 6,7%
Tableau 20: lutte chimique de la pourriture grise

 Cladosporiose
Agent pathogène : Passalora fulva
Symptômes :
- Tâches vert clair à jaune pâle à la face supérieure et un duvet,
d’abord blanchâtre puis brun à la face inférieure du limbe des
feuilles basses

Méthodes de lutte :
- Aération des abris-serres pour réduire l’humidité.
- Elimination des feuilles basales attaquées. Figure 27 : Cladosporiose sur feuilles
Lutte chimique

Maladie Produit utilisé Matière active Dose D.A.R Materiel de traitement utilisé

Priori Top Azoxystrobine 200 g/l La lance


Cladosporiose 75 cc/hl 3 jrs
Difénoconazole 125 g/l
Tableau 21 : lutte chimique du Cladosporiose

6.2 les maladies bactériennes

 Chancre bactérien
Agent pathogène: Clavibacter michiganensis
Symptômes:
- la présence de plages des tissus vert pâle, voir
livides, et parfois humides sur le limbe ou entre
les nervures de certaines folioles qui s’enroulent à
la suite et se nécrosent rapidement et se
dessèchent.

Figure 28 : les symptômes de la chancre bactérien sur les folioles de la tomate

23
Méthodes de lutte :
Au moment de plantation
- Chaque ouvrier doit porter une blouse et les gants ;
- La désinfection doit se faire après chaque changement de billon de plantation ;
- Après la fin de plantation une application foliaire d’un bactériostatique à base de cuivre.

Dès l’apparition des premiers symptômes


- La parcelle mise en quarantaine ;
- Avant la sortie et l’entrée dans la serre, les ouvriers sont appelés à désinfecter leurs mains ainsi que leurs
matériels (sécateurs…) par javèle et l’eau et phosphate tri sodique ;
- Arrachage des plantes infectées.
- Lutte chimique préventive

Maladie Produit utilisé Matière active Dose D.A.R Materiel de traitement utilisé

Bactériose Bleu shield Hydroxyde de cuivre 500 g/hl 15 jrs La lance

Tableau 22 : traitement chimique de la bactériose

6.3 les maladies virales

 Virus de la mosaïque du pépino


Symptômes :
- Des mosaïques foliaires plus au moins sévères parfois assez
jaunes.

Méthodes de lutte :
- Arrachage des plantes infectés.

Figure 29 : symptômes de pépino


6.4 Les ravageurs

 La mineuse de tomate : Tuta absoluta

Les dégâts :

Figure 30 : dégâts de Tuta sur fruit Figure 31 : dégats de tuta absoluta sur feuille

Méthodes de lutte :
Remarque :
Le ravageur est contrôlé précocement par des traitements chimiques et par l’effeuillage de feuilles attaquées avant
que les dégâts s’affichent sur fruits.

24
Institut technique agricole de SIDI BIBI : Rapport de stage en production maraichère Année : 2022/2023

La lutte par confusions sexuelle


La lutte par confusion sexuelle utilisation une phéromone (isonet
à dose de 1000 unité/ha) synthétisé capable d’attirer les males à très
grande distance
Les avantages
 Haute efficacité
 Inoffensive pour les bourdons
 Autorisé en Agriculture Biologique
 Pas de limite maximale autorisée concernant les résidus de
pesticide (LMR)
 Pas de délai avant récolte (DAR)
 Peut être utilisé en association avec les méthodes de lutte
biologique et chimique
La dose Figure 32 : l'isonet contre tuta absoluta
1000 diffuseurs/ha (1 diffuseur/10 m²) avec une persistance
d’action de :
 100-120 jours au printemps-été
 150-160 jours en automne-hiver

La lutte par pièges de masse

 On utilise les isonets de la compagne précédente.


 De 20 piège/ha. Figure 33: piège de masse Figure 34 : la bande noire
 Les compasants : eau + savon/huile.

Utilisation des bandes


Portes SAS et filet insecte proof : pour Empêcher la pénétration des papillons adultes à l’intérieur des
serres.
…etc.
La lutte chimique

Ravageur Produit utilisé Matière active Dose D.A.R Materiel de traitement utilisé

Dynamec 018 EC Abamectine 25 cc/hl 3 jrs La lance

Proclaim 05 SG Emamectin benzoate 250 g/ha 3 jrs La lance


Tuta absoluta
Oilicure Les huiles 50 cc/hl - La lance

Bactospeine DF Bacillus thringiensis 0,5 kg/ha - La lance


Tableau 23 : traitement chimique de tuta absoluta

 Les acariens rouges : Tetranychus spp


Les dégâts
De minuscules taches chlorotiques plus au moins dispersées apparaissent sur et sous le limbe des folioles
Lors d’attaques sévères certaines feuilles peuvent jaunir, flétrir et se dessécher.

Figure 35: dégâts des acariens rouges sur fruit et feuilles

25
Méthodes de lutte :
Lessiver à l’eau et traiter les parois des abris ;
Elimination de feuilles attaquées par les acariens ;
Elimination des feuilles infectées ;
Poudrage de soufre sur les plantes attaquées.
Lutte chimique :

Ravageur Produit utilisé Matière active Dose D.A.R Materiel de traitement utilisé

Acarien rouge Oberon 240 SC Spiromésifène 60 cc/hl 3 jrs La lance


Tableau 24 : traitement des acariens rouges

 L’acariose bronzée
Les dégâts :

Figure 36: les dégâts de l'acariose bronzée


Méthodes de lutte :
Effeuillage des plantes infectées jusqu’à le niveau d’attaque ; puis on effectue soit :
 Le badigeonnage (soufre + eau) ;
 Le poudrage de soufre
 La barrière avec un morceau de bande noire
Lutte chimique
Materiel de traitement
Ravageur Produit utilisé Matière active Dose D.A.R utilisé

Oberon 240 SC Spiromésifène 60 cc/hl 3 jrs La lance


Acariose
bronzée Kumulus soufre 500g/hl 5jrs la lance
Tableau 25 : traitement chimiqe de l'acariose bronzée

 Les étapes de préparation de bouillie :


1. Avant de commencer la préparation de la bouillie, l’opérateur doit se protéger en mettant les EPI ;
2. Remplir la cuve aux 2/3 du volume final souhaité et commencer l’agitation ;
3. Verser les produits selon l’ordre suivant :
a. Solides
b. Liquides
c. Huiles et adjuvants
d. Engrais foliaires
4. Les produits solides doivent être mélangés dans un seau avant de les introduire dans la cuve ;
5. Ajouter le 1/3 de l’eau restante en continuant l’agitation.

III. RECOLTE ET POST-RECOLTE DES PRODUITS


1- Récolte

Méthode utilisée pour déterminer la maturité du


Produit récolté Date de la récolte
produit

Tomate cerise Visuelle (coloration selon les clients) 27/04/2022

Tableau 26 : la récolte

26
Institut technique agricole de SIDI BIBI : Rapport de stage en production maraichère Année : 2022/2023

 La société Duroc vise l’export pour toute sa production dans ses domaines et la conditionne dans sa propre
station à Duroc 01, donc les fruits sont récoltés avant leur maturité horticole.
 Estimation du rendement
Rendement = densité x nombre de bouquet par plante x nombre de fruit par bouquet x poids de bouquet.
 Rendement = 36000 x 30 x 0,160 =~ 160 000 Kg= 160 t/ha
Matériel
Variété Mode récolte Q /ouvrier/jour Rdt/ha
utilisé

1-517 Manuellement Seau et caisse 20/24 caisse /jrs 145 t/ha


Tableau 27 : Le rendement actuel de variété 1-517'jusqu’à le dernier jour de stage

 Certaines précautions sont prises lors de cette opération :


 Veiller à ne pas blesser ni fruit ni plante.
 Eviter de récolter les fruits avec leurs pédoncules.
 Eviter le contact caisse/sol (contamination par des agents pathogènes)
 Cueillir le fruit demandé.
 Ne pas faire le plein des caisses.

Après cette opération les palettes sont chargées dans les camions pour être livrées à la station de
conditionnement, accompagnées d’un document appelé visa qui signale les serres des quelles
proviennent les fruits, ainsi que des informations à propos du dernier traitement subit (produits
utilisés, date d’application, le DAR).

2- Destination de la récolte
 Export :
Quantité exportée: 95 %
Pays concérnés : L'Angleterre, Russie et Germany
Prix moyenne: -

Figure 37 : la caisse de récolte

27
IV. HYGIENE, SANTE ET SECURITE EN MILIEU DE TRAVAIL
1- Système qualité de l’exploitation
Perspectives de la certification en
Type de certification Date Objectifs
cours
Protection du l’environnement.
La protection de la sante Traçabilité de la plantation jusqu'à la
humain, la protection de récolte.
l’environnent et la protection Traçabilité de la récolte jusqu'à
12-06-12 social station de conditionnement.

L'International Organization
for Standardization définit la
certification ISO comme une « D’un produit,
Procédure par laquelle une
D’un service,
tierce partie donne une
D’une organisation,
assurance écrite qu'un produit,
12-10-13 D'un processus,
un processus ou un service est
conforme aux exigences
spécifiées dans un référentiel.

TESCO Nurture est un cahier


des charges mis en place par le
distributeur britannique
TESCO qui repose sur les
bonnes pratiques agricoles
La protection de l’environnement
avec un accent mis sur la
12-05-14 gestion environnementale de
l’exploitation agricole et la
sécurité des employés et des
consommateurs.
Tableau 28 : les certificats de l'exploitation

2- Les consignes et les affiches relatives à HSS au milieu de stage

Figure 38 : Les consignes et les affiches relatives à HSS au milieu de stage

28
Institut technique agricole de SIDI BIBI : Rapport de stage en production maraichère Année : 2022/2023

3- Les bonnes pratiques hygiènes à la seine de l’exploitation

 Existe-t-il des installations sanitaires sur le milieu de travail ?

Oui Non

 Le matériel et les équipements de travail sont-ils munis de dispositifs de sécurité ?

Oui Non

 Les instructions en cas d’accident ou d’urgence sont-elles clairement comprises par les ouvriers ?

Oui Non

 Est-ce-que les ouvriers ont reçus des formations relatives aux règles d’HSS sur le lieu de travail ?

Oui Non

 Les trousses de premiers soins de secours sont-elles disponible à proximité du lieu de travail ?

Oui Non

 Les dangers sont-ils clairement identifiés par des panneaux d’avertissement ?

Oui Non

 Existe-t-il des procédures relatives aux cas d’urgence et aux maladies ?

Oui Non

 Les salaries opérateurs du traitement phytosanitaires sont-ils informées des dangers des produits utilisées ?

Oui Non

 Les salaries opérateurs du traitement phytosanitaires sont-ils équipées de vêtements de protections ?


Oui Non

29
La culture de la tomate est une culture intensive, très sensible et très exigeante
en ce qui concerne les soins culturaux, conditionnement, conservation et transport.
L’objectif de la société « DUROC », ainsi que de tous les primeuristes
marocains, est l’amélioration de la production en qualité et en quantité, ainsi
qu’un gain de précocité et par conséquent un renforcement de la production
hivernale. Pour y arriver, la société « Duroc» s’est organisée sous une forme
intégrée comprenant les trois fonctions nécessaires : production, conditionnement
et commercialisation.
Le fonctionnement de l’exploitation est organisé et contrôlé par plusieurs
cadres et personnes au sein de la ferme (chef de culture) et ailleurs (au Maroc et en
Espagne). En fait, la prise des décisions stratégiques, l’évaluation du travail et
l’analyse des problèmes se font au bureau technique. Dans l’exploitation, c’est le
chef qui dirige et encadre le travail en organisant les ouvriers en plusieurs groupes
spécialisés pour faciliter le travail. C’est la raison pour laquelle, la société « Duroc
» maîtrise le fonctionnement de l’exploitation et le déroulement du travail dans des
bonnes conditions. Ainsi, elle arrive à produire plus et mieux sur le marché.

30

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