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INTRODUCION GENERALE
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Rapport de stage 2014/2015 2éme année T.
Remerciements
Au terme de ce travail, on tient à remercier le bon Dieu, qui
nous a donné force et persévérance pour achever ce travail.
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I. Monographie de la région :
1. Localisation :
Sidi bibi est une zone agricole dont la majorité des surfaces est occupée par les cultures
maraîchères, ainsi que la production animale.Elle est située dans le plateau de Souss-
Massa .Elle est limitée au Sud par Inchaden,et au Nord par Ihchach, à l’Ouest par Douar
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Oghrays et à l’Est par Douar Essafa.la carte géographique suivante présente les coordonnés da
la région :
2. Données pédoclimatiques:
La région de Sidi Bibi est dominée par un climat semi aride caractérisé par un été chaud et hivers
doux.
a. Température:
La proximité de l’océan atlantique constitue un bon régulateur des températures pour la région. En
effet, la moyenne des températures minimales est de 8ºc et les mois les plus froids étant Décembre et
Janvier ; la moyenne des températures maximales est de 26ºc et les mois les plus chauds étant Juillet et
Août.
b. Humidité relative :
Elle est de l’ordre de 72.5% légèrement variable d’une saison à l’autre.
c. Vent :
Les vents sont modérés et soufflent du secteur Nord-Ouest en hiver et Sud-est en été .La région est
soumise aux vents chauds du sud saharien (chergui) qui peuvent surgir à toute époque de l’année.
d. Précipitations :
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La région est caractérisée par des précipitations irrégulières mal réparties et faibles. Le mois
d’Octobre de l’année 2006 a connu des précipitations très faibles (28mm)
e. Durée d’insolation :
La durée d’insolation pendant les dernières années est toujours supérieure à 8h par jour.
f. Ressources en eau:
La majorité d’exploitations sont équipées de puits de profondeurs différentes selon les variations
climatiques.
Organigramme de DUROC 2
A l’exploitation la répartition des taches est faite par le chef caporal en coordination avec le
responsable du domaine, ce dernier s’assure de la bonne exécution des travaux demandés, supervise le
travail, en effectuant une tournée chaque matin dans les serres pour contrôler les ouvriers. Il est aussi
responsable de la tenue à jour des documents, procédures et enregistrements demandés.
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a. Ressources humaines
Responsable du domaine (Gérant) : Un technicien qui est responsable de la gestion de
l’exploitation et de son fonctionnement.
Responsable d’irrigation et traitement (technicien) : il veille sur la mise en place du programme
de fértigation et sur l’application des traitements phytosanitaires et contrôle l’équipe de traitement.
Responsable de la station de fértigation: il s’occupe de la station de fértigation et contrôle
l’équipe d’irrigation
Chef caporal : Responsable du bon déroulement des opérations culturales, et de la gestion des
ouvriers : Organisation des équipes.
Les contrôleurs : chaque contrôleur occupe un secteur, son rôle consiste à enregistré les
activités. Chaque jour, les contrôleurs sont tenus à enregistrer le rendement de chaque ouvrier.
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Le comptable: Il s’occupe du pointage des ouvriers, enregistrement des entrées et des sorties
des engrais et des produits phytosanitaires.
Les caporaux : Sont au nombre de sept, chacun d’eux a son équipe, et il est responsable d’une
superficie donnée.
Opérateurs : Une équipe qui maintient le réseau d’irrigation, prépare la solution mère et le
mélange des produits phytosanitaires.
La main d’œuvre : La gestion du personnel est un facteur déterminant à l’obtention d’un
rendement élevé, il représente également la première charge de la production. Une organisation
performante reste la Clef de la réussite de l’entreprise.
Les équipes sont généralement reparties en trois catégories :
1. L’équipe des femmes : assure l’entretien de la plante, récolte, effeuillage et nettoyage.
2. L’équipe d’échassiers : assure le palissage et le couchage au-delà de 2m. Dans notre
exploitation, une superficie de 0,5ha est attribuée à chaque ouvrier.
3. L’équipe de traitement : assure les applications phytosanitaires.Celle comptent généralement
10 ouvriers.
b. Serres :
L’exploitation dispose de deux types de serre répartis en :
1. Serres multi chapelles métalliques (couvrant 10ha).Orientées du Nord au Sud pour mieux
profiter du rayonnement.
2. Serres canariennes à charpentes métalliques couvrant 22 ha, elles sont caractérisées par leur
angle de sommet de 150º (qui favorise un bon ensoleillement) et une hauteur de 6 m.
Les couvertures sont en Polyéthylène avec une épaisseur de 220 microns, ayant une durée de vie
qui peut atteindre 3 à 4 campagnes. Les côtés et les ouvrants zénithaux sont aménagés par un filet
insecte-proof (20/10) pour éviter l’entrée des ravageurs de la culture tel : la mouche blanche, le
thrips, Tuta absoluta …etc.
Elles sont aussi identifiées et équipées en trois portes de forme SAS et des pédiluves pour des
mesures de la protection.
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c. Bâtiments :
- Voir annexe n°1
d. Matériels :
Il existe deux types de matériels : fixe et mobile
Matériel fixe :
Le réseau d’irrigation :
L’exploitation est équipée d’un réseau d’irrigation assurant la distribution de l’eau à partir du bassin
jusqu’aux différents secteurs et constituant par des vannes, des électrovannes, des rampes et des
goûteurs.
La station de tête :
La station joue un rôle d’une importance capitale dans l’amélioration de la qualité physique et
biochimique de l’eau, et la gestion des quantités d’eau apportées aux plantes.
Elle dispose de deux bacs réservoirs de capacité égale à 3000L où on prépare la solution mère. Ils
fonctionnent par alternance. Un bac de traitement de capacité égale à 8000L avec un agitateur, un
programmateur, et un filtre qui est autonettoyant de diamètre égal à 8 pouces, subdivisé en trois
chambres : Chambre de pré filtration, chambre de filtration, chambre de moteur.
Matériel mobile :
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Introduction
I. Généralités sur la tomate
1. Histoire et origine:
La tomate est une plante originaire d'Amérique du sud, c’est une plante annuelle avec les
racines fasciculées qui peuvent atteindre 150cm, tige herbacée vigoureuse et ligneuse à la
base, les feuilles sont composées.
2. Exigences pédoclimatiques :
a. Eau :
Les besoins de la tomate en eau sont relativement élevés de l’ordre de 7000 m3 /ha /an, elle ne peut
donner son plein rendement que si ses besoins en eausont satisfaits au maximum surtout dans certaines
périodes critiques de sa végétation à savoir : Immédiatement après plantation, au moment de la
formation des bouquets floraux et au stade de grossissement des fruits.
b. Température :
La température constitue le facteur le plus déterminant dans la production de la tomate.
Les températures inférieures à 10°C causent un raccourcissement des entre-nœuds, un
ralentissement de croissance et de développement des plantes, une ramification des bouquets, une
difficulté de nouaison, la formation de fleurs fasciculées et la formation d’un feuillage abondant au
détriment de la production des fruits.
Les températures élevées peuvent avorter l’inflorescence et favoriser la croissance de la
plante. Le chergui engendre un temps sec et chaud qui peut entraîner un grand allongement du pistil
empêchant l’auto pollinisation.
Une température supérieure à 30°C induit la formation de carotène qui est un pigment
donnant une coloration jaune orange aux fruits.
Les températures optimales pour la tomate sont :
-Températures diurnes : 20-25°C
-Températures nocturnes : 13-17°C
-Température du sol : 14-18°C
c. Humidité relative :
La tomate n’est pas tellement exigeante en ce qui concerne l’humidité de l'air.
L’humidité optimale est de 50 à 60 %, une humidité élevée cause le gonflement des étamines,
donc le pollen ne peut pas sortir pour réaliser la pollinisation, aussi il crée une condition
favorable pour l’apparition et dissémination des maladies cryptogamiques.
d. Lumière :
La tomate est indifférente à la photopériode. Cependant, elle est exigeante en énergie
lumineuse dont un manque peut inhiber l’induction florale et réduire la germination du pollen.
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e. Sol :
i. Structure et texture :
La tomate est indifférente en matière de sol, cependant, elle s’adapte mieux au sol
profond bien aéré et bien drainé. La texture sablonneuse ou sablo limoneuse est préférée par
la tomate.
ii. pH :
La tomate est indifférente au pH du sol, cependant, sur les sols basiques certains
micro-éléments sont peu disponibles à la plante tels Fe, Mn, Zn et Cu, ce qui peut induire des
carences.
iii. Salinité :
Lorsque la conductivité électrique est de 4mmhos/cm, soit 2,5 g/L de sels totaux, le
rendement baisse de 10 %.
Une salinité de 4g/L induit une baisse de 25 % du rendement.
Source : www.vulgarisation.net
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Après la formation de la banquette, on pose la CHIRIN sur elle. Puis on la donne une forme d’un
canal (forme V) avec une profondeur et une largeur de 30cm chacun et enfin on la remplisse
successivement par :Le volume du sable est 300m³/ha.
Sur les billons préparés, on a installé les rampes d’irrigation type (Queen geel) qui ont les
caractéristiques suivantes :
-débit d’un goutteur est de 0,4 l/h
-distance entre deux goutteurs est de 0.10m.
Paillage plastique
Niveau du sol
Couche de sable : 12cm
Canalita
Couche de gravier grossier : 8 cm
c. Engrais de fond :
Les engrais de fond sont mis en place juste après le gravier G 3 et avant le sable, et les quantités
utilisées sont cités ci-dessus :
150 kg /ha : de M.A.P
150 kg/ha : de Chlorure de potasse
50 kg/ha : de Sulfate de fer
50 kg/ha : de Sulfate de potasse
d. Le paillage :
Le paillage est fait par un film opaque de 40 µm ; recouvre la CHIRIN et évite les taches, les
contaminations et le développement des mauvaises herbes. Ce film a une face noire vers le bas et
blanche vers le haut pour que la température du substrat reste élevée et constante, la distance entre 2
trous est de 20cm (au niveau du film opaque), d’une épaisseur de 40 µm qui recouvre la CHIRIN, ce
filme est utilisé pendant deux ans.
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D: quantité de drainage
G: quantité apporté par un goutteur
N: le nombre des goutteurs
6. Plantation
C'est une opération qui demande beaucoup de prudence. Elle s'effectue lorsque les jeunes
plantules, qui proviennent de la pépinière, ont atteint le stade 3 à 4 vraies feuilles. Juste avant
plantation, on effectue une pré-irrigation pour assurer une certaine humidité du sol qui va recevoir
les plants.
7. Palissage
C’est une opération qui commence 15 à 20 jours après la plantation. Elle consiste à enrouler
la ficelle autour de la plante, depuis le pied jusqu’au bourgeon apical, en respectant le sens des aiguilles
de la montre, en évitant le passage de la ficelle sous le bouquet ou sur le bourgeon apical (pour ne pas
les casser) et en ne le serrant pas trop autour de la tige.
Il permet de donner un port dressé á la tige, de créer un espace entre les lignes de plantation
pour favoriser l’aération et la pénétration de la lumière. Une fois la plante atteint une longueur de 40
cm environ, on commence l’entretien par les ficelles de palissage. Deux ficelles fixées à des crochets au
fil de fer supportent la plante palissée (Tomate à 2 bras).
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Remarque: un retard dans l'application de cette opération provoque une cassure au niveau du point
d'intersection du 2 bras sous l'effet du poids. Chaque bras à tendance de s'orienter vers le sens de
gravité c'est-à-dire vers le sol á cause du poids des fruits.
8. Ebourgeonnage
IL consiste à éliminer les bourgeons axillaires, situés à l’aisselle de chaque feuille car ces bourgeons
sont des tire-sève qui entravent la croissance de la plante. De ce fait, l’ébourgeonnage a pour but
d’avantager la croissance apicale, de permettre une bonne aération des plants et d'assurer une meilleure
distribution des éléments minéraux, de l'eau et de la lumière aux différentes parties aériennes de la
plante.
Remarque : les bourgeons axillaires ne sont laissés que dans le cas où le bourgeon apical est cassé.
9. Effeuillage
C’est une opération qui se fait tout au long du cycle de la culture. Elle consiste à éliminer les
feuilles âgées, qui touchent le sol ou le paillage ou apparemment malades, sur toute la hauteur de la
tige. Elle a pour but d’assurer une aération adéquate de la plante, de faciliter les traitements
phytosanitaires et de permettre aux fruits de recevoir suffisamment de lumière et d'éléments nutritifs
notamment le calcium. On commence cette opération à partir du 5éme ou 6éme bouquet en éliminant 2 à 3
feuilles au dessus du 1er bouquet et puis toutes les feuilles après maturation et ainsi de suite au fur et à
mesure de l’avancement de la récolte.
10. Couchage
Lorsque les plantes ont atteint le fil de fer on procède au couchage des plants en prolongeant la
ficelle de palissage tout en veillant à ce que le dernier bouquet ne touche pas le sol.
Remarque: les plants d’une ligne doivent être couchés dans le sens contraire de l’autre ligne.
12. Pollinisation
La pollinisation des fleurs de tomate est assurée par des ruches de bourdons importés de l’Espagne
(la société (Agro bio) et (bioCAM)). Les bourdons : Bombus terrestris, une espèce méditerranéenne
sélectionnée, elle a pour but d'augmenter et favoriser la nouaison. C'est la technique la plus importante,
car les bourdons sont des pollinisateurs efficaces du fait que la pollinisation se fait sur le maximum de
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fleurs grâce à leur haute activité. Les ruches sont introduites progressivement dès la floraison du 1er
bouquet à raison de 4 à 6 ruches par hectare.
13. Ecimage
Il consiste á pincer la tige principale au stade 24 bouquets. Cette opération se fait au niveau de 2 à
3 feuilles après le dernier bouquet désiré pour permettre un grossissement normal des fruits des
bouquets supérieurs.
14. Récolte
La première récolte a été réalisée deux mois après la plantation généralement pratiquée par les
femmes car la récolte de tomate cerise demande beaucoup d’ouvrier 11 personnes par ha, chaque
ouvrier est muni d’un tiquet qu’il dépose dans les caisses pour contrôler son rendement est la qualité de
l’opération. La récolte se fait manuellement dans des seaux en respectant la coloration demandée et de
remplir les caisses. Puisque la tomate cerise est destinée exclusivement à l’export, les fruits doivent être
récoltés juste au moment favorable - maximum 3 jours avant d’arriver sur le marché - pour leur
permettre de supporter convenablement les manipulations de conditionnement et de transport.
15. Irrigation :
L’irrigation est gérée de manière à satisfaire les besoins de la plante et d’éviter tout stress
hydrique, autant que la tomate est une plante assez sensible au déficit hydrique et à l’excès d’eau.
Un déficit hydrique peut réduire la production, de même un excès d’eau peut provoquer
l’asphyxie des racines et le dépérissement total des plants.
Les stades où les besoins en eau sont critiques se situent entre la floraison nouaison et le
grossissement des fruits. En effet un stresse hydrique au stade floraison provoque une mauvaise
floraison.
La gestion de l’irrigation a été basée sur le contrôle de la quantité drainée et le taux de
rayonnement global et cela déterminerait la quantité d’eau à fournir.
Source hydrique :
La ferme dispose de deux puits, dont unseulement qui est fonctionnel.
a. Fértigation :
La fértigation consiste à apporter aux plantes les éléments minéraux solubles dans l’eau
d’irrigation, elle a pour objectifs de :
-Apporter à la plante les éléments nutritifs dont elle a besoin en rapport aux stades phénologiques.
-Maintenir dans la solution racinaire le pH et la conductivité électrique convenables à
l’assimilation de ces éléments par la plante.
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i. Engrais utilisés :
NB : Ces engrais sont fournis à la société DUROC par les fournisseurs suivants :
S.C.P.C
C.A.S
Charaf
E. SLAOUI
CADILHAC
Funetes mendez
Tradecorp
C.P.C.M
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Et bien évidement avant de faire un mélange on doit faire un programme de fértigation qui est
variable selon la saison et le stade phénologique de la plante, ce qui est le cas de la ferme Duroc2 car on
a travaillé avec plusieurs programmes.
Matériel de fértigation :
L’exploitation dispose d’une station de tête équipée d’un bassin de stockage de L’eau d’une
capacité de 12000m3 et d’un bassin de solution, d’une capacité de 800m3, couvert en polyéthylène noir
de 40µ afin d’éviter le développement des algues et la pénétration de tout agent pathogène.
On trouve aussi dans la station :
8 Filtres à disques dont chacun est muni d’un manomètre ;
2 filtres à sables ;
Un moteur électrique d’une puissance de 80 CV pour faciliter le pompage d’eau à partir du bassin
de stockage.
Electropompe à axe horizontale pour le pompage de la solution fille. Elle a un débit de 25 m3/h ;
Une pompe à axe horizontale, dont le débit est de 300 m3/h;
Une pompe immergée de 60 m3/h;
1 Bac de mélange des engrais, dont la capacité de chacun est de 1000L ;
1 Bac de permanganate de potassium pour la désinfection du bassin de solution ;
1 programmateur ;
Un tableau de commande qui contient un régulateur de pression et un générateur de courant qui
fournit le courant électrique nécessaire pour l’ouverture des électrovannes qui existent au niveau
de chaque serre ;
Un électro-mélangeur de 3 CV de puissance ;
1 EC mètre et pH mètre.
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Tableau de commande :
Il est constitué d’un régulateur de pression qui diminue et tamponne la pression en amont pour
fournir en aval une pression constante et d’un générateurs de courant qui fournit le courant
électrique nécessaire pour l’ouverture des électrovannes existant au niveau de chaque serre.
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colmatage complet ou partiel des distributeurs est l'un des principaux problèmes rencontrés dans
l’exploitation. Les eaux utilisées doivent être débarrassées de leurs impuretés.
Tout colmatage au niveau des rampes entraîne une diminution des apports d’eau et d’engrais ce qui
pourra nuire aux plants.
Les types de filtres sont:
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fabriquée en PE (polyéthylène) flexible. Ces électrovannes sont en nombre de 4/ha et ont un diamètre
de 50mm.
Diamètre 16,5 mm
Entre-goutteurs 10 cm
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Débit 4 l/h/mètre
Pression d'explosion 4,5 bars
L’apport d’eau est fait individuellement à chacun des plants en un seul point de la surface. Cet
apport se fait par l’intermédiaire d’un goutteur (Queen gel) placé à mi chemin entre deux plantes de
façon à assurer une bonne répartition de l’eau tout en évitant les excès d’humidité, cette technique
permet également d’économiser l’eau et d’évaluer la quantité apportée à la plante.
iv. Matériel accessoire
Manomètres :
C’est l’un des appareils de mesure de pression, ils sont aux nombres de deux au niveau des filtres à
disque autonettoyants. L’un à l’entrée des filtres et l’autre à leur sortie. Ces 2 manomètres indiquent la
pression avec laquelle l’eau coule .Ainsi il existe entre les mesures de ces 2 manomètres une différence
acceptable nommée x qui ne doit pas dépasser 0.4 bar .Dans le cas contraire, on a affaire à un problème
de colmatage, donc il faut nettoyer le dispositif de filtration.
Photo16: Un manomètre.
Conductimètres :
Des conductimètres électroniques pour les mesures de l’Ec du sol et de la solution fille.
v. Entretien du matériel de fértigation
Les trois principales causes du bouchage sont les éléments physiques fins (le limon), les dépôts
d’engrais par cristallisation et la prolifération des algues, bactéries et champignons. Pour maintenir son
réseau performant, la ferme procède à un entretien en cours et en fin de culture.
Ainsi, Un entretien régulier du matériel est le meilleur moyen garant d’un bon fonctionnement et
d’une longévité normale de l’installation.
En cours de culture :
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Les bacs sont nettoyés deux fois par semaine, et les filtres une fois par jour avec de l’eau. A noter
que la teneur en acide nitrique dans la solution mère permet également le nettoyage des rampes et des
goutteurs en éliminant les dépôts d’engrais par solubilisation.
En fin de culture :
On commence par le nettoyage des rampes et des goutteurs. On injecte de l’eau suivie de l’acide
nitrique à raison de 2,6 L/Ha en procédant vanne par vanne. Puis on rince avec de l’eau. Enfin, le tout
est transféré au magasin dans l’attente de la campagne suivante.
b. Mildiou
Identification : l’agent causal est un champignon parasite obligatoire Phytophtora infestans
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Dégâts et symptômes: apparition de taches jaunâtres qui brunissent rapidement. Sur la face
inférieure des feuilles on voit un duvet blanc, grisâtre qui déssimine les spores.
Moyens de lutte: éviter les excès d'azote et d'eau, assurer une bonne aération, maintenir le sol
meuble et bien aéré, élimination des plants malades, effeuillage régulier, application du sulfate de
cuivre à toutes les semaines dès l'apparition des conditions favorables (des températures basses,
taux d'humidité relative au dessus de 90%, pluie, brouillard…) et enfin traitements chimiques
préventifs.
c. pourriture grise
Identification : l’agent causal est un champignon de faiblesse : Botrytis cinerea.
Dégâts et symptômes: apparition de taches brunâtres accompagnées d'un duvet grisâtre sur
les feuilles. Ces taches peuvent évoluer en chancre sur tiges et pétioles. Sur fruit, on observe une
pourriture molle grise.
Moyens de lutte: réduire les sources d'infection, destruction des débris végétaux, choix de
variétés résistantes, éviter l’excès d’eau, éviter l'excès d'azote, solarisation, et essayer d'avoir une
aération adéquate des serres.
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4. Les nématodes
a. Les nématodes à galles
Identification: il s’agit essentiellement du genre Meloidogynespp. Ce sont des nématodes
polyphages constituant un groupe de parasites qui cause une réduction économique importante.
Dégâts et symptômes: apparition de galles sur les racines des plants attaqués. La tige rabougrit,
les feuilles jaunissent, puis la plante dépérit.
Moyens de lutte: éviter le sol infesté, désinfection avant plantation à l'aide de nématicides
(flashsol..), utilisation de variétés résistantes, recours aux portes greffes résistants (maxifort).
5. Les ravageurs
a. Acariens
Identification: il s'agit de L'Acariose bronzé (Aculops lycopercici),
Dégâts et symptômes: La face inférieure des folioles devient brune à bronzée. Sur fruit, la peau
devient suber fiée et présente des craquelures.
Moyens de lutte:assurer une bonne aération, éviter l'assoiffement des plants par une irrigation
régulière, assurer un bon binage pour éliminer les plantes hôtes, éviter l’excès de certains produits
chimiques qui peuvent éliminer les prédateurs naturels et faire apparaître des résistances chez le
ravageur.
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b. La mineuse
Identification:Liriomyza sp femelle d'un minuscule diptère qui pique le feuillage pour se nourrir
et y pondre. Ces feuilles deviennent blanchâtres .Les larves (3 à 5mm) sont apodes.
Dégâts et symptômes: les dégâts sont liés aux piqûres d’alimentation et de pontes réalisées
par les adultes femelles. Les piqûres sont de petits points blancs évoluant en points nécrotiques et
en galeries creusées par les larves. Les mines sont blanches, avec des zones humides noirâtres et
des zones sèches marron. Elles sont très sinueuses et réparties sur toute la feuille.
Moyens de lutte: élimination des feuilles basales et de celles attaquées et traitement préventif
par des insecticides.
c. Noctuelle
Identification: il s'agit d'un lépidoptère (Héliothis armigera).C'est un ravageur polyphage
causant des dégâts sur tous les organes végétatifs des plantes en particulier les fruits et les
feuilles.
Dégâts et symptômes: les chenilles dévorent grâce à leur appareil buccal très développé, les
feuilles de la plante et même les fruits, en creusant des trous bien distingués. Tous ces dégâts se
manifestent par des perforations plus ou moins importantes, provoquant le plus souvent le
flétrissement des plants.
Moyens de lutte:
Elimination des mauvaises herbes qui peuvent constituer des refuges pour les noctuelles.
Elimination des restes de culture après les différentes opérations culturales.
Lutte chimique par des insecticides couramment utilisés.
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d. Les aleurodes
Trialeurodes vaporarium et Bemisia tabaci : ce sont des ravageurs qui constituent une menace
sérieuse pour la culture de tomate, ils sont des phytophages et ils causent des dégâts plus
importants et dangereux
- Développement de la fumagine qui est favorisée par la sécrétion de miellat par cet insecte.
- La transmission des maladies virales, ex : TYLC. Virus
Moyens de lutte:
Installation des pièges jaunes
utilisant des filets (20×10)
Lutte chimique : utilisation des insecticides contre les aleurodes :
e. Les thrips
Frankliniella occidentalis sont des insectes suceurs piqueurs, ces derniers causent des dégâts direct
l’hors de la prise de nourriture ou de ponte ce qui entraîne des taches grises dessécher et cause
déformation des feuilles et taches dorées sur les fruits.
Les thrips à craindre sur tomate car ils sont vecteurs de plusieurs maladies virales surtout la
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Désordres physiologiques
Nécrose apicale
Elle se manifeste par une tache brunâtre qui se nécrose par la suite et provoque le dessèchement
pistillaire du fruit qui devient sujette aux attaques des champignons.
Les 2 ou 3 premiers bouquets sont les plus touchés. Pour régler cette anomalie il faut assurer un
apport d'engrais azoté à base de nitrates et de calcium, un ébourgeonnage et un effeuillage à temps et
un traitement chimique avec les nitrates de chaux ou le chlorure de calcium.
Blotchy-ripening
Cela est dû à :
Au cours du grossissement du fruit, on observe des gerçures au niveau du collet qui peuvent
évoluer, si les conditions deviennent favorables, en éclatement circulaire ou radial, et cela peut
être lié à une fertilisation excessive. Pour éviter ce désordre, il faut assurer une fertilisation
rationnelle avec un apport d'eau régulier.
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Chlorose ferrique Jaunissement des feuilles apicales avec des nervures -sol calcaire.
qui restent vertes -excès de lumière.
-carence en fer.
Carence phosphorique Coloration violette de leur face inférieure surtout les nervures. -faible luminosité
-apport trop faible
-Température basse
Carence en calcium Feuille avec des extrémités brunâtres, nécrose apicale et -insuffisance à l’apport.
apparition des extrémités apicales avec des taches -salinité très élevée.
rondes de couleur brun sombre ou grisâtre. -irrigation insuffisante.
Carence Jaunissement des plages intermédiaires. Abondance des -antagonisme avec la potasse.
en magnésie symptômes sur les feuilles âgées. -manque de cet élément dans la solution.
-un pH trop faible.
Carence Il apparaît sous forme d’un jaunissement inter manque de manganèse dans la solution
en manganèse nervures des folioles, surtout les feuilles jeunes. nutritive
Carence en potasse coloration grisâtre des inter-nervures des folioles, -manque de cet élément dans la solution.
desséchement de la partie latérale des feuilles. -antagonisme avec le Ca et Mg.
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Rapport de stage 2014/2015 2éme année T.
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