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Département Agriculture
Mémoire d’Ingéniorat
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Promotion RAITRA
1999 - 2004
“Ny fianarana no lova tsara indrindra”
Les essais n’ont été possible sans l’aide des paysans de Vineta-Andranovory et de Betioky
Sud qui ont mis à notre disposition une grande partie de leur terre pour la mise en place des
essais. Nous les remercions de tout cœur.
cm : Centimètre
CI : Consommations intermédiaires
Fmg : Franc Malagasy
g : Gramme
ha : Hectare
kg : Kilogramme
km : Kilomètre
m : Mètre
2
m : Mètre carré
MO : Main d’œuvre
MOF : Main d’œuvre familiale
PB : Produit brut
PK : Point kilométrique
PPDS : Plus petite différence significative
PU : Prix unitaire
RN : Route Nationale
RNS : Route Nationale Secondaire
SC : Système de culture
SE : Système d'élevage
VAN : Valeur ajoutée nette
VAB : Valeur ajoutée brute
Qté : Quantité
ACRONYMES
INTRODUCTION
Depuis que les ressources et produits procurés par la cueillette n’arrivent plus à
assurer les besoins de l’homme, l’agriculture est devenue une activité importante.
Renforcée par la révolution industrielle et l’explosion démographique, son rôle devient de
plus en plus capital car les industries produisent davantage et consomment beaucoup plus
d’énergie et de matières premières. C’est ainsi que, non seulement, elle fournit des produits
alimentaires mais assure aussi une partie importante des besoins en matières premières
pour bon nombre d’industries.
Dans notre pays où 80% de la population vivent dans le monde rural, la politique
agricole de l’Etat se traduit, selon le DSRP, par 4 objectifs :
• améliorer la sécurité alimentaire,
• contribuer à l’amélioration de la croissance économique,
• réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie en milieu rural,
• promouvoir la formation et l’information en vue d’améliorer la production.
Ce qui explique l’abondance de projets et d’ONG travaillant dans le monde rural.
Le PSAP ou Promotion de Service Au Producteur est un projet qui oeuvre dans le
Sud-ouest ; ses interventions se matérialisent d’une part, par des soutiens à la production et
à la commercialisation au niveau des producteurs primaires et d’autre part, par l’appui à la
mise en place d’unités de transformation capables d’absorber une partie de la production
de ses régions d’interventions. Il travaille dans deux sous-préfectures : Tuléar II et Betioky
Sud. A partir de cette campagne culturale 2003 – 2004, il a l’intention de mener un
programme de lancement de la culture de soja dans ces deux régions pour améliorer la
sécurité alimentaire et accroître le revenu des ménages ruraux.
Pourtant, cette culture, aussi riche soit-elle, est encore inconnue et n’a jamais été
pratiquée dans ces régions où une grande opportunité s’offre à l’agriculture tant au niveau
de la superficie cultivable qu’au niveau de la fertilité du sol. C’est pourquoi nous avons
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2
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
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I. LE SOJA
Cette première partie étudie la plante cultivée dans tous ses aspects. Elle va de
l’écologie, de la physiologie jusqu’aux modes de culture expliquant ainsi les conditions
requises à son développement et les résultats de la recherche qui concernent directement
cette étude.
SUD-OUEST
Dans le Sud, des essais ont été déjà menés dans les années 80-90 notamment
dans la région de Morondava et Ankazoabo par le CENRADERU ou l’actuel FOFIFA.
Les rendements maximaux obtenus varient entre 1 000 kg à 1 200 kg par hectare.
Jusqu’à présent, il n’y a pas eu de vulgarisation dans le cadre de pratique de la
culture à grande échelle pour qu’elle soit considérée comme source importante de revenu.
Actuellement, les principales régions productrices de la culture de soja sont le
Vakinakaratra et le Moyen-Ouest ; en 2002, la récolte s’élevait à environ 6000 t (Unité
Régionale de Statistique de Vakinakaratra, 2002). La plupart de la production est
transformée ou utilisée sur place, la partie autoconsommée par les producteurs étant très
faible.
1
La systématique est donné en ANNEXE 1
3
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.
Pour le Sud-Ouest, parallèlement aux essais menés par PSAP-CIDR, TIKO SA,
dans le but de satisfaire les besoins de son usine d’huilerie et de provenderie sise à
Antsirabe, en collaboration avec la M D P ( Maison Des Paysans ), commence aussi à
partir de cette campagne culturale 2003-2004 à introduire le soja dans cette partie Sud de
l’île ainsi que dans toutes les autres régions fertiles de Madagascar.
I.2.2 ECOLOGIE
Le soja est une plante qui a évolué dans le climat tempéré du Nord de la Chine. Il
peut être cultivé aussi bien en région tempérée que tropicale et subtropicale
(EMBRAPA,1995).
2
une table de la valeur alimentaire du soja graine est donnée en ANNEXE 2
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a)- Climat
b)- Physiologie
Ø Préparation du sol
A part le mode de culture classique, il y a aussi celle en zéro labour. La
différence entre les deux réside dans la méthode de préparation du sol.
En mode classique, elle consiste en un ou deux labours qui sont suivis
éventuellement d’un pulvérisage pour les cultures industrielles.
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Pour le zéro labour, le sol ne nécessite pas de préparation spécifique. Il consiste
seulement à tuer3 la végétation spontanée sur les parcelles par des produits herbicides et
d’y semer directement après que la durée de rémanance du ou des produit(s) utilisé(s) soit
écoulée.
Ø Densité de semis
La densité du semis dépend de la richesse du sol, du développement végétatif de
la variété cultivée, et de la conduite de la culture. Mais la finalité est d’avoir une
couverture totale du sol par le feuillage, de manière à ce que les mauvaises herbes soient
étouffées.
En culture industrielle, l’écartement entre les lignes est de 60 cm et 30 graines
par mètre linéaire sont semées.
En culture paysanne, il est de 40 cm entre les lignes et de 20 à 40 cm sur les
lignes.
Ø Fertilisation et amendement
Le besoin en azote est normalement satisfait par les nodosités. Cependant au
cours de la phase d’installation et de formation des nodosités, un effet dépressif sur la
plante se traduit par une coloration vert-clair du feuillage. Pour l’éviter, l’apport de 20 à
30 unités d’azote au semis peut être effectué. Néanmoins, il faut faire attention car une
quantité élevée d’azote nuit à l’efficacité de l’inoculum.
Le nombre d’unité de phosphate et de potasse à apporter est en fonction de la
richesse du sol en ces éléments. A titre indicatif : 60 unités de P205 et 90 unités de K20 par
hectare sont recommandés pour Madagascar ( I R A T, 1975).
Notons aussi que l’ancienne ferme de l’huilerie MAMISOA, FIFAMANOR,
CFAMA ,.. appliquent en moyenne autour de 300 kg d’ N P K 11-22-16 par hectare.
Cette dose peut descendre à 150 kg par hectare si l’apport est localisé sur la ligne de
semis.
L’optimum de pH pour la culture se situe entre 6 et 6,5. Le but de l’amendement
est d’y remédier. Le produit le plus utilisé est la dolomie à raison de 500 à 1500 kg par
hectare pour élever le pH d’une unité, selon la nature et les caractéristiques du sol
(RABEZANDRINA, 2002).
3
Une autre méthode, appelée culture sur couverture vive, consiste à implanter des espèces dites améliorantes
avant l’installation de la culture.
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Ø Inoculation
Les bactéries de la nodulation du soja sont spécifiques, c’est Rhizobium
japonicum. L’inoculation est effectuée en même temps que le semis, l’inoculum étant
mélangé directement aux semences avec du sucrose. Comme la bactérie est sensible à la
sécheresse, à une température élevée et aux rayons Ultra –Violet, des précautions visant à
protéger les semences inoculées de ces intempéries sont à prendre.
Ø Entretien
Le soja est sensible aux mauvaises herbes surtout au début de son cycle
végétatif. Le sarclage peut être effectué aussi bien en manuel qu’en chimique suivant
l’envergure de la surface cultivée, de la disponibilité et du coût de la main-d’œuvre et
aussi du prix des produits herbicides disponibles sur le marché.
Ø Récolte
La récolte peut se faire lorsque les graines sont difficilement rayables à l’ongle
sans arrachement de la pellicule et que le taux d’humidité se situe entre 14 et 18%. Deux
méthodes sont possibles pour procéder à la récolte faite manuellement : couper avec une
faucille au niveau du collet ou arracher entièrement la plante. La première méthode est
plus bénéfique puisqu’elle permet de garder dans le sol une fraction importante de l’azote
formé par les nodosités mais la seconde est plus rapide.
En culture mécanisée, la coupe, le battage et le nettoyage se font en même temps à l’aide
de la moissonneuse-batteuse.
CONCLUSION PARTIELLE
Compte-tenu des caractéristiques évoquées ci-dessus, le soja est une plante facile
à cultiver. Mais pour tirer le maximum de rendement, il faut mettre la plante dans les
conditions optimales de son développement. La connaissance du matériel végétal est donc
insuffisante sans une connaissance approfondie du milieu de culture, cela pour adapter les
conditions de culture entre ce que le milieu peut offrir et celles que la plante exige.
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CARTE DE SITUATION DES ZONES D’ETUDES
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W E
S
Fivondronana
Routes
Tuléar II #
Andranovory
#
#
Betioky ville
Sakaraha
#
Tuléar I #
Betioky Sud
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Les vertisols sont des sols noirs, argileux à argileux-sableux, caractérisés par une structure polyédrique
grossière à large fente de dessiccation (prismatique) et la présence de face lustrée, brillante. Très noirs en
surface, ils prennent une couleur olive à jaune sombre en profondeur (SALOMON, 1986).
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Figure 1 : Courbe ombrothermique de Gaussen de Vineta
Andranovory5
La région est traversée par une rivière pérenne appelée « Maroly » qui est un
affluent du Fiherenana. Les mares semi-permanentes appelées « Ranovory » assurent
avec la rivière les principales sources en eau de la population.
Pour la végétation naturelle, la strate herbacée est dominée par les
graminées :Heteropogon contortus (danga ou ahidambo ) qui est omniprésente,
Hyparhenia rufa (vero ) qui couvre de taches importantes sur les sols riches. La strate
arborée est constituée par Poupartia caffra ( sakoa ), Tamarindus indica (kily), Acacia,…
Les premiers habitants de la région sont les Masikoro et les Antanosy, ensuite les
Antandroy sont venus pour travailler comme main-d’œuvre dans l’ancienne plantation de
sisal ; puis en dernier arrivent les Mahafaly, les Tagnalagna, les Betsileo et les Merina
attirés par la fertilité du sol ( PCD Andranovory et PCD Vineta)
Plusieurs organismes travaillent dans la région et leurs activités sont multiples ;
nous pouvons citer entre autres HASYMA, la Maison Des Paysans, l’ONG TAFA,
VOLAMAHASOA, l’ANAE,…
5
Les données se trouvent en ANNEXE 3
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Intervenants Activités Perception des paysans
- Culture exigeante et peu rentable ;
- Fourniture d’intrants à crédit par
HASYMA ;
HASYMA Culture de coton
- Culture de gage pour les usuriers ;
d’où le coton reste donc très
pratiqué dans la région.
Structuration du monde
- Politique conforme à leurs besoins
M D P( Maison Des paysan pour une meilleure
- Manque de contact et
Paysans) représentation et défenses des
d’encadrement de la part des agents.
intérêts des producteurs.
Protection de
Importance de la protection de
ANAE l’environnement, introduction
l’environnement encore ignorée.
de la culture de riz pluvial.
Alphabétisation et
AIDE ET ACTION Peu connu par les paysans.
enseignement.
V S F( vétérinaire Appui aux activités d’élevage Important pour la protection des
sans frontière) par vaccination. bétails contre les maladies.
VOLAMAHASOA Credit rural Insuffisance du crédit alloué.
Approvisionnement en
- Organisme nouveau n’ayant pas
TOKY NY semence et appui à la
encore fait ses preuves.
TANTSAHA commercialisation de produits
agricoles.
Production de semences,
ONG T A F A défense et restauration des - Organisme de recherche et d’essais
sols.
Source : PCD et enquêtes
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II.2 Deuxieme zone d’etude : Betioky sud
Betioky Sud se trouve à 90 km d’Andranovory en suivant la RNS 10 qui mène
vers Ambovombe. Ses coordonnées géographique sont 23°43 de latitude sud et 44°23 de
longitude est. La zone d’essai se trouve à 6 km au sud-est de la ville.
Betioky est situé à 260 m d’altitude, il est formé d’un vaste plateau à pente faible
de l’ordre de 3 %. Sa formation géologique est constituée par le KARROO de l’ISALO
(MAEP6, 2003).
D’après la classification française, ce sont des sols à sesquioxydes
communément appelés sable roux. Ils reposent sur des matériaux régosoliques et sont
constitués de carapaces sableuses. Ils sont formés d’alluvions récentes (BATTISTINI,
1986)
Le climat est du type tropical chaud à hiver tempéré, caractérisé par une saison
sèche très marquée qui s’étale sur plus de 7 mois dans l’année. La courbe
ombrothermique de Gaussen ci-après nous permet d’expliciter cette situation climatique :
200 100
150 75
100 50
50 25
0 0
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t
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PLUIE 2T
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Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche
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Les données se trouvent en ANNEXE 4
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La végétation naturelle est constituée de savane à Hyparhenia, Hétéropogon,
Aristida, Cynodon, pour la strate herbacée et Tamarindus indica, Acacia farnesiana,
Acacia sakalava, Pourpatia caffra, Pourpatia minor et Mangifera indica…pour la strate
arborée.
Les Mahafaly constituent la population autochtone, tandis que les migrants sont
essentiellement des Antandroy. Ils sont venus pour chercher des terrains plus favorables à
l’agriculture et pour travailler en tant que fournisseurs de main-d’œuvre.
En matière d’éducation, la plupart de la population est analphabète, plus de la
moitié des enfants n’est pas encore scolarisée. Les salles de classes sont désuètes et le
nombre d’enseignants est insuffisant depuis les écoles primaires jusqu’aux lycées.
Quant à l’infrastructure routière, la RNS 10 qui mène à Betioky à partir
d’Andranovory n’est pas encore goudronnée. Néanmoins, elle est praticable toute l’année
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L’appellation « baiboho » ici est une appellation locale et ne fait pas référence au
« baiboho » des cultures de décrue.
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malgré quelques passages difficiles entre Tongobory et Betioky distant de 25 km. Les
pistes secondaires sont praticables aussi bien en charrettes qu’en véhicule tout terrain.
Pour l’infrastructure sociale, les principaux organismes et projets oeuvrant dans
la région sont donnés dans le tableau ci-après :
Intervenants Activités Perception par la population
Professionnalisation et
M D P (Maison des
structuration de l’Agriculture, Encore inconnue pour la plupart
paysans)
alphabétisation.
La protection de l’environnement n’est pas
WWF Protection de l’environnement
encore une priorité.
Travail non perçu par la population qui ne
Aide et action Education
voit que le manque du nombre d’enseignants.
Betioky n’est pas fréquemment touché par
C N L A (Centre
l’invasion de criquets mais les agents de
National de Lutte Lutte antiacridienne
CNA9 interviennent dès que les larves sont
Antiacridienne )
repérées.
VOLAMAHASOA- Le crédit ne couvre qu’un faible pourcentage
Crédit rural
CIDR de la population.
Source : PCD et enquêtes
CONCLUSION PARTIELLE
Compte tenu des caractéristiques évoquées ci-dessus : la pluviométrie des deux
milieux est supérieure à 600 mm, la pente inférieure à 12 %, la température minimale
supérieure à 13°C, les sols sont plus ou moins riches et de bonnes structures, …. Aucun
de ces points n’est contradictoire aux conditions requises pour le bon développement du
soja.
Les essais seront alors entrepris pour compléter et vérifier l’hypothèse évoquée.
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Selon le décret N° 2000 – 251 du 12/04/00
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L’AGRICULTURE
.
Leurs caractéristiques sont présentées dans le tableau suivant :
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Main-d’œuvre familiale
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III.1.3 CARACTERISATION DES EXPLOITANTS ET
SYSTEME DE PRODUCTION
Dans cette partie seront analysés les ressources (terre, capital et travail), les
systèmes de culture et d’élevage ainsi que les résultats économiques de chaque type
d’exploitation défini lors de la typologie.
TERRE :
Plus de 40 hectares en propriété dont plus de la moitié sont des sols noirs et le
reste constitué de sols brun rouge.
Seulement une partie des terres est exploitée depuis que HASYMA n’a plus
fonctionné normalement.
TRAVAIL :
3 à 5 actifs par famille
Achat important de force de travail pour le semis, les sarclages et la récolte.
CAPITAL :
MATERIELS
§ tracteur avec accessoires
§ 2 paires de bœufs de trait
§ 2 charrues
§ 2 pulvérisateurs
§ 2 charrettes
§ des angady
Le niveau d’amortissement annuel varie de 1 à 4 millions par exploitation.
CAPITAL CIRCULANT
§ coton : 100 kg d’urée et 150 kg d’engrais phosphatés par hectare;
insecticides selon la nature des ravageurs et l’importance des dégâts
causés. Ils sont tous fournis à crédit par HASYMA.
§ arachide et vouandzou : 2 traitements contre le puceron à 80 000 Fmg par
traitement et par hectare.
§ niébé :1 à 2 traitements contre les pucerons à raison de 80 000 Fmg par
traitement et 2 contre chenilles et punaises à 50 000 Fmg par traitement.
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.
§ manioc : aucun
§ maïs : aucun
§ riz : aucun
SYSTEME DE CULTURE :
ROTATION ET ASSOCIATION :
§ Sur sols noirs : coton / arachide ou niébé ou maïs ou vouandzou ; coton /
jachère
§ Sur sols brun rouge : maïs / arachide ; maïs + niébé ; maïs / niébé ;
manioc 2 ans + arachide ou vouandzou / arachide ou niébé ou vouandzou
ou maïs + niébé ou riz
RENDEMENT MOYEN PAR HECTARE :
§ Coton :1,5 t
§ Maïs :1 à 2 t
§ Arachide :1,5 t
§ Vouandzou : 1,5 t
§ Niébé :1,5 t
§ Manioc : 3 à 4 t
SYSTEME D’ELEVAGE :
Poulets de race locale
RESULTATS ECONOMIQUES :
Le résultat économique exprimé par actif, résumé dans le tableau ci-dessous est
tiré de l’étude d’une exploitation de la catégorie. L’exploitant considéré est un ancien
planteur privé de coton, disposant de plus de 100 hectares de terre. Mais comme
HASYMA est actuellement en difficulté, il n’exploite qu’une petite partie de son terrain.
Il pratique 3 systèmes de culture et 1 système d’élevage ; son autre source de
revenu provient de la prestation de labour par tracteur à 250 000 Fmg l’hectare.
S C 1 : Le S C 1 a une surface de 20 hectares et se trouve sur sols noirs. Il est constitué de :
10 hectares de coton, 1 hectare d’arachide, 1 hectare de niébé, 2 hectares de maïs,1
hectare de vouandzou et 5 hectares de jachère.
L’assolement est de ½ de coton, ¼ jachère et ¼ d’autres cultures, la rotation est alors
quadriennale.
S C 2 : Le S C 2 comporte les cultures suivantes : niébé 1 hectare, riz 1 hectare,
vouandzou : 60 ares, manioc : 25 ares, association niébé + maïs : 1 hectare.
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Dans l’espace, il est réparti en ¼ de niébé, ¼ de riz, ¼ de maïs / niébé, ¼ de vouandzou /
manioc. La rotation est quadriennale.
S C 3 : Le S C 3 est divisé en 4 parcelles comportant du manioc 1ère année sur 1 hectare, du
manioc 2ème année sur 1 hectare, maïs +niébé sur 1 hectare et du riz sur 1 hectare.
Le manioc est cultivé après les cultures moins épuisantes.
SE : Le système d’élevage est constitué uniquement d’élevage de poulets de race locale en
divagation. Les détails des calculs se trouvent en ANNEXE 5.
Revenu par actif en milliers de Fmg ( 7 actifs)
SC1 SC2 SC3 SE aviaire Autres revenus Total
Production brute
5586 1329 929 39 714 8596
CI
1805 88 34 0 223 2150
Travaux extérieurs
1348 288 212 0 29 1876
VAB
2433 953 682 39 463 4569
Amortissement
263 19 15 0 272 569
VAN
2169 934 668 39 191 4000
Tableau 4 : Revenu par actif d’un exemple d’exploitant en culture mixte attelée –
mécanisée
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RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
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b)- Exploitations en culture attelée
Les exploitants en culture attelée sont composés d’anciens migrants qui se sont
installés définitivement et aussi d’autochtones.
TERRE :
Elle comprend plus de 10 hectares en propriété. Moins de 50 % est constitué de
sols noirs et le reste constitué de sols brun rouge.
TRAVAIL :
4 à 6 actifs familiaux
Achat de force de travail pour les travaux manuels tels le semis, les sarclages, la
récolte,…
CAPITAL :
MOYENS DE PRODUCTION
§ 2 zébus de trait
§ 1 charrette
§ 1 pulvérisateur
§ le niveau d’amortissement annuel est de 200 000 à 500 000 F par
exploitation.
CAPITAL CIRCULANT
§ coton: 100 kg d'urée + 150 kg de phosphate par hectare, insecticides
selon le degré d'infestation fournis à crédit par HASYMA.
§ niébé: 1 à 3 traitements insecticides contre les pucerons et les chenilles à
raison de 60 à 80 000 F par traitement.
§ maïs : cultivé seul, il ne reçoit aucun traitement ; en association, il profite
des traitements effectués sur la culture avec laquelle il est associé.
§ riz : sans sinon un traitement préventif contre le criquet à 60 000 F par
hectare.
§ vouandzou et arachide : traitement obligatoire contre les pucerons, en
général 2 par campagne à raison de 80 000 F par hectare par traitement.
SYSTEME DE CULTURE
§ sur sols noirs : monoculture de coton ; coton 1 ans/ niébé ou maïs ;
niébé / maïs
§ sur sols brun rouge : riz / maïs + niébé
RENDEMENT MOYEN :
§ riz : 1,5 t par hectare
§ coton : 2 t par hectare
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RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
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§ maïs : 1 à 2 t par hectare
§ niébé : 1 t à 1,5 t par hectare
RESULTATS ECONOMIQUES :
Les résultats donnés dans cette rubrique sont tirés de l’étude d’une exploitation de migrant
ancien possédant 15 hectares de terre en propriété achetée. Les 5 hectares se trouvent sur
sols noirs et le reste sur sols brun rouge.
Il a 2 principaux systèmes de culture et 1 système d’élevage.
S C 1 : Le S C 1 est une monoculture de coton sur 4,25 hectares.
S C 2 : Le système de culture 2 comporte une association maïs-niébé et de riz.
L’assolement est de 1/7 de riz et 6/7 d’association maïs niébé.
SE : Dans le système d’élevage, il n’y a que l’élevage de poulets de race locale conduit en
divagation.
Les détails des calculs sont donnés en ANNEXE 6.
Revenu par actif en milliers de Fmg ( 4 actifs )
SC 1 SC 2 SE TOTAL
PB
1 038 3 825 55 4 917
CI
75 933 0 1 008
Travaux extérieurs
295 922 0 1 217
VAB
667 1 970 55 2 692
Amortissement
50 30 0 80
VAN
618 1 940 55 2 613
Tableau 5: Revenu par actif du type d’exploitant en culture attelée
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RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
Les ouvriers agricoles sont des migrants récents, des couples nouvellement
formés et des autochtones sans moyens de production.
TERRE
Ils ne possèdent pas ou peu de terres en propriété, la majorité de leurs terrains
appartiennent à des autochtones et sont exploités à titre gratuit, en location ou en
métayage.
TRAVAIL
2 à 4 actifs par famille.
Presque la totalité des travaux est assurée par la famille.
Vente de force de travail à l’extérieur
CAPITAL
MATERIELS
Equipement manuel : angady
Le niveau d’amortissement est très faible et ne dépasse pas 25 000 Fmg par an.
CAPITAL CIRCULANT :
§ Tomate : traitements en insecticides et fongicides selon le degré
d’infestation.
§ Niébé : 1 traitement contre les pucerons à raison de 40 000 Fmg.
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§ Arachide et vouandzou :1 à 2 traitements contre les pucerons à raison de
40 000 Fmg par traitement.
§ Manioc : aucun
SYSTEME DE CULTURE
§ Sur sols noirs : tomate/niébé ou arachide ou maïs ; arachide / maïs ;
§ Sur sols brun rouge : niébé/maïs ; manioc/voundzou ou arachide ;
RENDEMENT OBTENU :
§ tomate :3 t par hectare
§ arachide : 0,5 à 1 t par hectare
§ niébé : 1,5 t par hectare
§ vouandzou :1,25 t par hectare
§ maïs :1 t par hectare
SYSTEME D’ELEVAGE :
Poulets de race locale
RESULTATS ECONOMIQUES :
Les chiffres du tableau de revenu par actif ci-dessus sont tirés de l’étude du système
de production d’un ouvrier agricole exploitant 2 hectares de sols noirs, appartenant à un
autochtone, à titre gratuit. Son système de culture est simple et peut être groupé en 2 :
S C 1 : Une parcelle de 1 hectare divisée en ½ de tomate et ½ de vouandzou.
S C 2 : De même que pour le S C 1, il comprend une surface de 1 hectare comportant ½ de
niébé et ½ maïs-arachide.
S E : Son système d’élevage est constitué uniquement de poulets de race locale.
Les autres sources de revenu proviennent essentiellement de la vente de force de travail
hors de l’exploitation. Les détails des calculs se trouvent en ANNEXE 7.
Revenu par actif en milliers de Fmg ( 3 actifs )
SC1 SC2 SE SALAIRE TOTAL
PB
1 033 800 69 583 2 486
CI
17 20 0 0 37
Travaux extérieurs
7 7 0 0 13
VAB
1 010 773 69 583 2 436
Amortissement
3 3 0 0 5
VAN
1 007 771 69 583 2 430
24
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
Tableau 6: Revenu par actif pour les ouvriers agricoles
III.2 Betioky
.
La conduite de l’élevage se fait en extensif pour les ruminants et par divagation
pour les volailles.
26
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
III.2.3 CARACTERISATION DES EXPLOITATIONS ET
SYSTEME DE PRODUCTION
TERRE :
Ces exploitants possèdent plus de 20 hectares en possession dont :
§ rizière de 2 hectares au maximum
§ plus de la moitié de baiboho bas
§ le reste constitué de baiboho haut
Les plus exploités sont les baiboho bas et les rizières, le reste est cédé aux
membres de la famille ( fils et/ou filles mariés ou autres ) et aux migrants à titre gratuit,
rarement onéreux.
TRAVAIL :
4 à 5 actifs par famille
Pas de vente de force de travail mais ils participent aux entraides effectuées sur
l’exploitation d’autrui.
Recours à la main-d’œuvre salariée lors des travaux de semis, sarclages et
récoltes pour se faire aider dans le cas où il n’y a pas d’entraide.
CAPITAL :
MOYEN DE PRODUCTION
§ 4 bœufs de traits
§ 2 charrues
§ 2 charrettes
§ angady
Le niveau d’amortissement varie de 200 000 à 500 000 Fmg par an.
CAPITAL CIRCULANT
§ arachide : achat de semence à 25 000 Fmg
§ autres cultures : aucun
SYSTEME DE CULTURE :
- rizière : riziculture irriguée annuelle
- « baiboho » bas : manioc / arachide ou niébé, manioc/manioc ; manioc /
jachères. Le riz pluvial, l’ambérique et le maïs ne prennent qu’une très faible
place dans le système.
27
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
- « Baiboho » haut : non cultivé et exploité par autrui7
RENDEMENT MOYEN PAR HECTARE :
§ manioc : 15 charrettes
§ maïs : 900 kg
§ niébé : 500 kg
§ arachide : 550 kg
§ ambérique :1000 kg
§ sorgho :450 kg
SYSTEME D’ ELEVAGE :
§ troupeau constitué de plus d’une dizaine de zébus conduit en élevage
extensif
§ chèvres broutant autour du village ou conduites avec le troupeau de
bovidés
§ poulets de race locale en divagation
RESULTATS ECONOMIQUES :
Les résultats économiques du type avancé ont été tirés de l’étude d’une exploitation
d’autochtone composée de 5 actifs.
Il possède plus de 30 hectares de terres mais seulement 7 hectares sont exploités, le reste
est cédé aux fils mariés, aux migrants et aux autochtones sans terre, le tout à titre gratuit.
Il a 4 systèmes de culture et 2 systèmes d’élevage.
S C 1 : Le S C 1 est une riziculture irriguée annuelle de 0,5 hectare.
S C 2 : Le S C 2 est constitué de 2 hectares de manioc en rotation avec 2 hectares de
jachère.
S C 3 : Le S C 3 est formé de 2 hectares de manioc, de 0,5 hectare niébé, de 0,25 hectare
d’ambérique, de 0,20 hectare riz pluvial et de 1 hectare de jachère. L’assolement est de ½
manioc, ¼ jachère, ¼ pour les autres cultures. La rotation est donc biennale entre la
parcelle de manioc et celle laissée en jachère et les autres cultures.
S C 4 : Le S C 4 comporte environ 1 hectare de maïs, 0,75 hectare arachide et 0,25 hectare
de sorgho. Le maïs est en rotation biennale avec l’arachide et le sorgho.
SE 1 : Le SE 1 est un élevage de poulets de race locale en divagation.
SE 2 : Le SE 2 est un élevage bovin conduit en extensif et formé d’un troupeau de 50
têtes de zébus.
Les détails des calculs se trouvent en ANNEXE 8.
28
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
Revenu par actif en milliers de Fmg( 5 actifs )
SC1 SC2 SC3 SC4 SE aviaire SE bovine TOTAL
PB
60 600 894 484 35 3 360 5 398
CI
0 0 0 5 0 12 17
Travaux extérieurs
18 156 168 74 0 0 416
VAB
42 444 726 405 35 3 348 5 000
Amortissement
4 18 26 18 0 0 66
VAN
38 426 700 387 35 3 348 4 934
Tableau 8 : Revenu par actif du type d’exploitation avancée pour Betioky
Les exploitations de taille moyenne sont des migrants capitalisés, des migrants
mariés sur place, de fils ou filles des exploitations avancées.
TERRE
2 à 5 hectares de terre sans rizière dont environ 2/3 de « baiboho » haut et 1/3 de
« baiboho » bas
TRAVAIL
2 à 3 actifs par familles dans la plupart des cas.
29
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
Achat de force de travail pendant les périodes de pointe, notamment lors du
sarclage et la récolte.
CAPITAL
MOYEN DE PRODUCTION :
1 paire de bœufs de trait
1 charrue
1 charrette
angady
Le niveau d’amortissement annuel est de 100 000 à 150 000 Fmg par an.
CAPITAL CIRCULANT :
§ Arachide :achat de la semence à 20 000 Fmg
§ Autres cultures : aucun
SYSTEME DE CULTURE :
Manioc / niébé ou arachide ; manioc / manioc ; manioc/jachère selon la
disponibilité en terre.
RENDEMENT MOYEN PAR HECTARE :
§ Manioc : 12 charrettes
§ Arachide : 500 kg
§ Niébé : 400 kg
SYSTEME D’ELEVAGE :
Chèvres broutant autour du village
Poulets de race locale en divagation
RESULTATS ECONOMIQUES :
Les résultats économiques sont tirés de l’exemple représentatif d’une étude
d’exploitation de la catégorie en question.
Il exploite 3 hectares de terre répartis en deux systèmes de culture. Outre son
système d’élevage constitué de poulets de race locale, il a d’autres sources de revenu : la
prestation de labour et la menuiserie.
S C 1 : Manioc /niébé + jachère sur baiboho bas. L’assolement est ½ manioc, 1/6
de jachère et 1/3 de niébé.
S C 2 : Manioc /arachide 0,75 hectare chacun ; l’assolement est donc ½ de
manioc ½ d’arachide et la rotation est annuelle.
S E : L’élevage se limite aux poulets de race locale en divagation.
Les détails des calculs jusqu’à l’obtention du tableau ci-dessous sont donnés en
ANNEXE 9.
30
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
Revenu par actif en milliers de Fmg
SC1 SC2 SE Labour Menuiserie TOTAL
Production Brute
985 975 53 375 0 2 388
CI
0 10 0 0 0 10
Travaux extérieurs
255 278 0 0 0 533
VAB
730 688 53 375 0 1 846
Amortissement
15 14 0 45 0 73
VAN
716 674 53 331 750 2 523
Tableau 9 : Revenu par actif de l’exploitation du type moyen pour Betioky
Les ouvriers agricoles sont des migrants ou des autochtones n’ayant que peu de
moyens de production.
TERRE :
Il exploite en moyenne 1 hectare de terre provenant d’un héritage ou appartenant
à autrui.
Pas de rizières.
Généralement composé de baiboho haut, les terres fertiles étant déjà prises ou
exploitées par les propriétaires et leurs descendants.
31
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
CAPITAL :
Moyen de production : Angady
Capital circulant : Aucun
Le niveau d’amortissement annuel varie de 10 000 à 15 000 F par an.
TRAVAIL :
2 à 4 actifs par famille.
Vente importante de force de travail.
SYSTEME DE CULTURE
Manioc / niébé
Manioc / manioc
RENDEMENTS MOYENS :
§ Manioc : 12 charrettes
§ Niébé : 450 kg
SYSTEME D’ELEVAGE :
Poulets de race locale
RESULTATS ECONOMIQUES :
L’exemple des résultats donnés ci-dessous provient de l’étude d’une exploitation
d’ouvrier ayant à sa disposition 1 hectare de terre. Il est divisé en 2 parcelles d’environ
0,5 hectare chacune. La première, en manioc destiné à la vente à l’état sec et la seconde à
l’état frais. Le système d’élevage est formé de poulets de race locale en divagation. Les
détails des calculs sont donnés en ANNEXE 10.
Revenu par actif en milliers de Fmg ( 2 actifs )
SC SE Autres revenus TOTAL
PB
620 70 535 1 225
CI
0 0 0 0
Travaux extérieurs
158 0 0 158
VAB
463 70 535 1 068
Amortissement
3 0 0 3
VAN
460 70 535 1 065
Tableau 10: Revenu par actif d’ouvrier agricole pour Betioky
32
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
CONCLUSION PARTIELLE
Par cette étude économique, nous avons pu évaluer les performances de chaque
type d’exploitant. Pour Vineta Andranovory, les exploitants sont mieux équipées et le
revenu par actif va de 2 500 000 à 4 000 000 Fmg par an. Les systèmes de cultures sont
basés sur le coton, le maïs et le vouandzou. La jachère est pratiquée selon la disponibilité
en terre de chaque exploitant. L’aviaire constitue le principal système d’élevage.
Pour Betioky Sud, le revenu par actif varie de 1 000 000 à 5 000 000 Fmg par an.
Le manioc est la culture la plus pratiquée et les systèmes de cultures sont à base de
manioc. L’élevage bovin constitue une partie importante du revenu pour les exploitants
du type avancée tandis que l’aviaire est pratiqué par tous.
33
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
IV. EXPERIMENTATIONS
Dans cette partie « expérimentations » seront exposés les essais dans le temps et
dans l’espace ; les facteurs étudiés, leurs effets respectifs sur le développement de la
culture ainsi que sur le rendement. Ce qui permettra d’identifier une technique culturale
sommaire adaptée aux conditions climatiques et édaphiques du Sud-Ouest.
Même s’ils sont similaires, les essais de Vineta Andranovory et de Betioky seront
étudiés séparément car leur conduite ainsi que les sous-objectifs respectifs attribués
diffèrent les uns des autres.
.
Ø Une variété riche et productive : FT1011
La variété est actuellement parmi les variétés les plus cultivées à Madagascar.
Elle est particulièrement intéressante d’une part par le rendement obtenu (2 tonnes par
hectare en moyenne) et d’autre part par son taux en huile plus élevé (d’après l’analyse
effectuée par TIKO et FIFAMANOR ).
Dans cette région du Sud, l’utilisation du fumier de ferme est considérée comme
tabou. L’alternative possible pour la fertilisation est donc l’engrais chimique, auquel les
paysans sont déjà familiarisés depuis l’introduction de la culture de coton.
L’introduction de ce facteur dans l’essai a donc pour but de savoir si l’engrais
apporté donne une réponse intéressante de point de vue agronomique (niveau rendement)
et de point de vue économique ( rapport coût du facteur / augmentation du rendement). La
détermination de la forme et de la dose de ou des engrais le(s) plus approprié(s)peut être
effectuée par des études ultérieures.
Il y a donc :
11
Un essai variétal effectué par FIFAMANOR est donné en ANNEXE 11
12
Par opposition à la culture industrielle
35
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
§ des parcelles avec engrais à dose unique : 60 unités de P2O5 + 90 unités de K20 par
hectare (IRAT, 1975 et ARRIVETS et al., 1981). Ces éléments sont apportés par
130 kg de phosphate d’ammoniaque et 180 kg de sulfate de potasse par hectare.
§ des parcelles sans apport d’engrais : elles sont donc considérées comme témoins.
IV.1.2 CONDUITES
Lors du semis, les semences ont été inoculées avec de l’inoculant standard sur
tourbe neutre fourni avec les semences : l’inoculum a été mélangé avec une solution
sucrée de façon à obtenir une bouillie. La bouillie est ensuite mélangée aux semences de
manière à les induire d’une couche unie. Une vérification de la présence de nodosités a
été effectué. Les nodules sont présentes pour Vineta Andranovory mais l’efficacité et la
persistance restent inconnues. Par contre, elles sont absentes pour Betioky Sud, les
microbes sont sûrement tués par la sécheresse momentanée qui a sévi dans la région
Sur le plan phytosanitaire, le soja, avec le coton et le tabac, est parmi les plantes
cultivées les plus attaquées par les ravageurs. Le tableau résumant les principaux
ravageurs rencontrés avec le nom des produits utilisés pour les neutraliser et la modalité
de traitement se trouvent en ANNEXE 12.
Pour la lutte contre les mauvaises herbes, l’utilisation d’herbicides est encore
inconnue dans la région. Par ailleurs, cette pratique nécessite au moins 150 à 250 litres
d’eau par hectare (Cours de malhérbologie ). Ce qui pose problème vu le manque d’eau
qui sévit dans la région. Nous avons alors opté pour le sarclage manuel. Pour cela, deux
sarclages ont été faits par parcelle. Généralement, le premier a été effectué 15 à 20 jours
après le semis et le second 20 jours après la première intervention.
La moyenne générale de tout l’essai est de 3237,5 g par parcelle soit 2 tonnes par
hectare. Cette valeur ne s’écarte pas du rendement obtenu dans le Vakinakaratra et dans le
Moyen-ouest.
Les tableaux suivants donnent le rendement par parcelle élémentaire de 16 m2
exprimé en grammes.
36
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
PAN D4E PAN D3E PAN D2E PAN D4SE PAN D3SE PAN D2SE
NOIR I 5000 4800 4600 2000 2450 2600
NOIR II 4800 4300 4750 1850 2200 2400
BRUN I 2850 3900 2850 2100 2000 2200
BRUN II 3000 3750 2500 2000 2150 2100
FT10 D4E FT10 D3E FT10 D2E FT10 D4SE FT10 D3SE FT10 D2SE
NOIR I 5200 4950 4700 3200 3150 3500
NOIR II 4950 5100 4350 3050 2900 3200
BRUN I 4600 4200 3550 2700 2600 2450
BRUN II 4450 4200 3800 2800 2400 2700
COM D4E COM D3E COM D2E COM D4SE COM COM D2SE
NOIR I 3900 3500 3250 2350 2500 2400
NOIR II 4250 3250 3400 2800 2250 2900
BRUN I 2450 3800 3750 2100 2400 2500
BRUN II 2700 3400 3600 2125 2500 2600
PAN : variété PANNAR D4 : densité 40cm x 40 cm E: avec engrais
COM : variété COMETA D3 : densité 30 cm x 40 cm SE: sans engrais
FT 10 : variété FT 10 D2 : densité 20 cm x 40 cm
Après l’analyse des données sur le logiciel STAT-ITCF13, nous avons obtenu les
résultats suivants :
SOURCE DE VARIATION DDL CARRES MOYENS TEST F PROBA E T CV
Variance totale 71 908 644,31
Variance facteur densité 2 28 436,00 0,18 0,8407
Variance facteur variété 2 3 868 854,00 23,89 0,0000
Variance facteur fertilisant 1 38 573 468,00 238,17 0,0000
Variance densité variété 4 201 978,00 1,25 0,3026
Variance densité fertilisant 2 390 870,00 2,41 0,0978
Variance variété fertilisant 2 1 105 452,00 6,83 0,0025
Variance var.-dens.-fert. 4 62 849,00 0,39 0,8178
Variance bloc 3 1 944 674,63 12,01 0,0000
Variance résiduel 51 161 955,38 402,44 12,40%
Tableau 12 : Analyse de variance des rendements obtenus à Vineta Andranovory
13
Statistique de l’Institut de Technologie Céréalière et Fourragère
37
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
Il faut calculer la PPDS14 entre les moyennes obtenues à partir des facteurs où
F calculée > F lue. Dans le cas où la différence serait supérieure à la PPDS, la réponse de
la plante aux traitements considérés n’est pas la même.
D’après le tableau d’analyse des variances et la Table de Snédécor sur le rapport
F en ANNEXE 13, nous avons F cal > F lue pour :
§ le facteur variété
§ le facteur fertilisant
§ l’interaction variété-fertilisant
§ les blocs
14
Plus Petite Différence Significative
38
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
§ PPDSvar-fert = 422 g
Pour le test de Newman KEULS, portant sur la classification des moyennes en
groupes homogènes nous avons :
VARIETES FERTILISANTS LIBELLES MOYENNES GROUPES HOMOGENES
3 2 FT- E 4504,17 A
1 2 PAN- E 3966,67 B
2 2 COM- E 3437,50 C
3 1 FT- SE 2887,50 D
2 1 COM- SE 2458,33 E
1 1 PAN- SE 2170,83 E
Tableau 13 : Groupes homogènes de l’effet combiné fertilisant-variété
Après comparaison de la PPDS avec la différence entre moyenne des
combinaisons, nous déduisons que :
Les réponses des trois variétés à l’utilisation de l’engrais sont significativement différentes
les unes des autres au seuil de 5%. FT 10 étant celle qui répond le mieux à l’utilisation de
l’engrais, suivie de PANNAR et ensuite de COMETA.
§ cultivée sans engrais FT 10 est encore la plus productive. COMETA et PANNAR
donnent les mêmes rendements et constituent un groupe homogène.
§ Ainsi cultiver une variété hybride dont les semences est à prix élevé, sans
utilisation d’engrais donne les mêmes résultats que les variétés locales qui sont
vendues moins chères et plus résistantes.
Ø Entre les blocs : les sols noirs sont les plus adaptés
§ PPDS blocs = t 5%√(2 variance résiduel / kdens * kvar * kfert)
§ PPDS = 344 g.
Moyennes des blocs en grammes :
BLOC I BLOC II BLOC III BLOC IV
(NOIR I) (NOIR II) (BRUNS I) (BRUNS II)
3558 3483 2944 2963
Il n’y a pas de différence entre bloc I et bloc II qui sont tous sur sols noirs. De
même entre bloc III et bloc IV qui sont des sols brun rouge. Il y a donc homogénéité entre
les groupes de terrains : le noir est plus riche et plus productif par rapport au brun rouge.
C’est déjà le cas pour les autres cultures telles le coton, l’arachide et le niébé.
39
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
CONCLUSION PARTIELLE
Il ressort alors que pour Vineta Andranovory, la variété FT 10 est la plus
appropriée et la plus productive, qu’elle soit cultivée avec ou sans engrais. La variété
hybride donne aussi de bons résultats si elle est cultivée avec apport de fertilisant. Pour la
nature des sols, les noirs sont plus adaptés par rapport aux brun rouge. L’effet de l’engrais
est très remarquable mais il faut quand même faire le rapport coût de facteur /
augmentation du rendement qui sera étudié ultérieurement dans la partie faisabilité.
.
Par définition, la normale pluviométrique est la moyenne sur 30 ans. La hauteur
de la précipitation donnée dans ce tableau est la normale du mois de janvier et du mois de
décembre.
Hauteur de la
Mois Température
pluie en mm
T Max T Min T Moyenne
Absolue du
Normale Normale Absolue
mois
Déc. 174,9 34,3 47,7 21,1 14,5 27,7
Janv. 212,8 34,2 42,1 21,6 11,9 27,9
La valeur enregistrée pour une période considérée suit la normale si la variation n’excède
pas 25%.
Xi% = (Pi/Ni) x 100
Avec Pi = hauteur saisonnière ( correspondant à la période )
Ni = normale
Pour mieux visualiser, posons :
Xi* = Xi – 100
Si Xi* < -25%, la période est déficitaire
Si 25% < Xi* < 25%, la période est normale
Si Xi* > 25 %, la valeur est excédentaire
41
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
Nous ne pouvons donc pas conclure fermement que la deuxième quinzaine du mois de
décembre n’est pas favorable au semis même si l’essai correspondant a été un échec,
puisque la condition pluviométrique de l’année expérimentale n’est pas extrapolable sur la
condition normale du milieu.
15
La quantité d’eau disponible ne signifie pas ici la quantité de pluie tombée car les pertes comme le
ruissellement, l’infiltration dépassant la portée des racines sont à déduire de la précipitation pour avoir la
quantité d’eau disponible.
42
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
La floraison débute à la fin du mois de février. Selon le tableau précédent, nous
pouvons avancer les hypothèses s-uivantes :
- En condition normale, la précipitation du mois de Février doit être suffisante pour
subvenir aux besoins de la plante si le sol a une bonne capacité de rétention en eau malgré
l’insuffisance de la pluviométrie du mois de mars. En faisant référence au tableau ci-
dessus, il y a 9 chances sur 30 d’avoir une tombée de pluie supérieure à 200 mm et 20 sur
30 pour une précipitation supérieure à 100 mm.
- Il faut aussi compter sur la pluie du mois de mars bien que nous supposons que la
pluie de février sera considérée comme suffisante. Donc, il y a plus de chance que toutes
les plantes arrivent à maturité si l’on ne retient que le facteur eau.
- Si le mois de février est déficitaire, il y a encore 20 chances sur 30 d’en avoir plus
de 100 mm. Alors, nous pouvons encore nous attendre à une production normale si la
floraison n’est pas compromise.
- Si le semis a pu être effectué quelques jours à l’avance, supposons vers la
première quinzaine du mois de janvier, la floraison se fera au mois de février, ce qui fait
que la plante bénéficiera encore de la pluie du mois de février ( 15 chances sur 30 d’en
avoir plus de 150 mm ). Celle du mois de mars ( 7 chances sur 30 d’en avoir plus de 100
mm) sera une quantité d’eau supplémentaire qui permettra d’aboutir à la fin du cycle.
- De même, si le semis est effectué avant la fin du mois de décembre : la pluie de
janvier est considérée comme utile pour le développement végétatif, celles de février et
mars seront nécessaires à la floraison et au remplissage des gousses. Il y a 20 chances sur
30 d’en avoir plus de 100 mm et 15 sur 30 d’en avoir plus de 150 mm pour le mois de
février ; 7 sur 30 d’en avoir plus de 100 mm pour ce même mois.
Nous avons fait l’analyse des résultats obtenus par le logiciel STAT-ITCF. Pour
cela, l’analyse factorielle en deux blocs est la plus adaptée à la situation. Les parcelles
sans engrais constituent le premier bloc et celles avec engrais le deuxième.
Compte-tenu de la situation, 2 principales variables sont à analyser à savoir le
pourcentage de poquets arrivant jusqu’à maturité (survivants) et le nombre de gousses par
poquet.
Les objectifs de l’essai que nous nous sommes fixés au départ ont été ajoutés à la
suite des aléas climatiques de l’année expérimentale. Il consiste a priori de faire ressortir
43
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
les conditions de culture les plus adaptées à la sécheresse, ce qui aura comme
conséquence d’aboutir automatiquement à l’effet du rendement sur les différents
traitements.
Les tableaux suivants donnent les résultats mesurés sur la combinaison des 3
niveaux de densité de plantation avec les trois variétés à tester et les 2 niveaux de
fertilisation.
44
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
Ø Facteur variété : FT 10 et Cometa plus résistantes
F calculée > F lue pour le facteur variété, il y a alors lieu de calculer la PPDS
pour pouvoir faire la comparaison entre les 3 variétés.
45
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
F cal > F lue pour la densité. Alors le calcul de la PPDS se présente comme suit :
PPDSdensité = t 5%√(2 variance résiduelle / kvariété * kbloc )
D’où PPDSdensité = 19,6 soit 17 gousses
46
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
Ø Les facteur variété et engrais : aucune influence sur le nombre de
gousses par poquet
Ni l’effet de l’engrais, ni la nature de la variété n’influencent le nombre de gousses
formées par poquet. Nous pouvons le voir à travers les tableaux de moyenne suivants :
Variétés PANNAR FT 10 COMETA
Nombre moyen de
55 57,83 58,17
poquets par parcelle
Comme les gousses n’ont pas pu être remplies normalement, faute de pluie, une
estimation du rendement basée sur la réalité observée sur terrain a été effectuée.
Rappelons que dès le début de la végétation, une phase importante pour le nombre
de gousses par poquets, la précipitation n’a pas été suffisante pour permettre un bon
développement végétatif. Donc le nombre de gousses que nous utiliserons ci-après pour
l’estimation du rendement est encore une valeur minimale. La marge considérée est alors
grande pour les calculs ultérieurs.
Les composants du rendement sont :
• Nombre de poquets par hectare
• Nombre de gousses par poquet
• Nombre de graines par gousse
• Poids d’une graine
Le rendement obtenu par hectare est alors le produit de ces composants.
Le poids de 100 graines varie de 10 à 25 grammes selon leur grosseur, les valeurs
prises dans le tableau sont la minimale et la moyenne pour avoir plus de marge dans
l’estimation. De même pour le nombre de graines par gousse au lieu de 2 à 4, seules la
valeur minimale et la valeur moyenne ont été prises.
Le nombre de gousses par poquets et le nombre de poquets par hectare sont les valeurs
relatives aux 3 niveaux de densité appliqués lors de l’essai.
47
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
Nombre Poids
Nombre de Nombre Rendement Rendement
de gousses d'une
poquets à de graines en g par en kg par
par graine en
l'hectare par gousse hectare hectare
poquet16 g
10/100 950 000 950
2
17/100 1 615 000 1 615
62 500 (40*40) 76
10/100 1 425 000 1 425
3
17/100 2 422 500 2 423
10/100 883 330 883
2
17/100 1 501 661 1 502
83 333 (40*30) 53
10/100 1 324 995 1 325
3
17/100 2 252 491 2 252
10/100 1 025 000 1 025
2
17/100 1 742 500 1 743
125 000 (40*20) 41
10/100 1 537 500 1 538
3
17/100 2 613 750 2 614
Tableau 21 : Tableau d’estimation de rendement pour Betioky Sud
D’après le tableau, le rendement minimal est de 800 kilogrammes par hectare, le
maximum est de 2600 kilogrammes pour un hectare. La moyenne de toute l’estimation est
de 1500 kilogrammes par hectare.
CONCLUSION PARTIELLE
D’après ces essais, nous pouvons déduire que dans les conditions de culture où il
y a déficit en eau, l’engrais ne joue aucun rôle, ni pendant la phase de développement
végétatif ni pendant celle de la formation des gousses.
La nature de la variété agit sur le nombre de poquets restants après un stress
hydrique pendant la végétation. La densité a son rôle sur le nombre de gousses formées au
cours de la phase de multiplication. Il se trouve alors que FT10 et COMETA sont les plus
adaptées. La densité 40 x 40 donne le plus de gousses par poquet.
16
Les valeurs utilisées ici sont les moyennes de chaque densité ( voir analyse de variance
nombre de gousses densité)
48
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49
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
a)- Coût de production et valeur ajoutée
SE
c
de
E
al
io
to
o
vi
ja
hi
dz
an
co
ja
lu
so
ac
un
m
so
ar
vo
ri
Culture
50
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
D’après le graphique, la culture de soja avec utilisation d’engrais est plus coûteuse
parce qu’elle occasionne des suppléments de dépenses qui ne sont pas à la portée de tous
les paysans concernés.
Ce n’est pas identique pour la culture du coton étant donné que l’appartenance à un
groupement permet de pratiquer cette culture sans trop d’obstacles, parce que les
intrants sont fournis à crédit. Autrement dit, le coton nécessite moins d’engagement
immédiat en terme de dépenses pour l’exploitant, même si son coût de production est le
plus élevé.
Ceux qui peuvent pratiquer la culture avec utilisation d’engrais sont donc
seulement ceux qui ont de la disponibilité en trésorerie. Rappelons que l’importance des
dépenses se fait sentir au moment de l’achat. Les travaux de préparation du sol, le semis,
la semence, la main-d’œuvre, …les dépenses alimentaires n e sont pas cependant à
négliger.
Par contre, si l’on considère la culture sans utilisation d’engrais ; tant que
l’exploitant peut se procurer les semences, effectuer ou payer le labour et assurer le
sarclage par la main-d’œuvre familiale ou salariale, il peut se lancer dans la spéculation.
En effet, ce sont les rubriques les plus onéreuses de la culture.
de
SE
E
io
to
vi
ja
dz
hi
an
co
ja
lu
so
ac
un
m
so
zp
ar
vo
ri
Culture
.
se trouve en sixième position. L’affirmation des paysans comme quoi « la culture de
coton n’est pas rentable mais nous le ferons quand même puisqu’il y a distribution à
crédit d’engrais et d’insecticides qui réduit nos dépenses et l’écoulement de la production
est assuré » se trouve confirmée par cet histogramme.
Le soja est donc la culture qui exige le plus d’investissement de capital mais qui
peut rapporter le double après.
Tableau 23: Rémunération d’une journée de travail investie par type de culture pour
Vineta Andranovory
17
Ici, le coût de production n’englobe pas les travaux manuels, ils sont inclus dans la
valeur ajoutée.
52
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
al
de
c
ou
n
E
SE
io
to
vi
hi
ja
dz
an
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Culture
ou
al
SE
E
io
to
vi
ja
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dz
an
co
ja
lu
so
ac
un
m
so
zp
ar
vo
ri
Culture
.
nombre de jours de travail ne s’écarte pas d’une manière significative des aux autres
spéculations, la rémunération sera alors conséquente.
Une journée de main-d’œ uvre salariale coûte entre 5000 et 7 500 Fmg ; ainsi, il y
a alors transfert de 45 000 à 50 000 Fmg par main-d’œuvre employée pour ceux qui
achètent des forces de travail extérieures.
PRODUCTION
Dans cette partie, nous essayerons d’envisager les scénarii possibles en ce qui
concerne les places pouvant être occupées par le soja dans le nouveau système de culture.
Le système d’élevage n’est pas concerné par les changements susceptibles d’être
apportés.
54
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
Le maïs sera gardé pour respecter la rotation de cultures ou entrera carrément en
association. De plus, c’est une culture moins exigeante en matière d’intrants et très
recherchée sur le marché. Il constitue, avec le manioc, l’aliment de base de la population.
Dans ce cas, même si la culture avec emploi de fertilisants est plus avantageuse,
il n’y aura quasiment pas d’utilisation d’engrais dont l’achat conduirait à une hausse des
frais de culture. De plus la culture sans apport est déjà rentable.
55
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
La courbe d’élaboration du revenu par actif comparée à celle de l’ancien système sera la
suivante :
18
La courbe ne tient pas encore compte des éventuelles extensions.
56
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
Surface
Avant le soja Après le soja en hectare
57
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
Le coût de production ainsi que la valeur ajoutée, par budget complet, des
principales cultures pratiquées à Betioky sont donnés dans le tableau suivant19 :
Rendement PB en Coût de
PU en Valeur ajoutée en
Désignation moyen par milliers de production en
Fmg milliers de Fmg
hectare Fmg milliers de Fmg
Manioc 12 charrettes 100 000 1 200 730 470
Niébé 500 kg 2 150 1 075 520 555
Arachide 550 kg 2 500 1 375 855 520
19
Les détails se trouvent en ANNEXE16.
58
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
Tableau 24 : Coût de production du soja et des principales cultures pour Betioky
Coût de produc-
Coût de production par hectare en Fmg
tion en milliers
de Fmg 1 000
800
600
400
200
-
niebé manioc arachide soja
Culture
20
Les valeurs trouvées dans la partie estimation du rendement en IV-2-3-c varie de 0,8 à 2,6 t par hectare.
59
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
L’arachide se trouve en troisième position. Il n’est donc pas difficile d’introduire le soja
dans le système de culture actuel, de plus il a l’avantage d’être facilement écoulé. En effet
il y a TIKO SA qui peut liquider jusqu’à 90 000 tonnes de soja graines et la minoterie de
Tuléar qui vient d’être mise en place par PSAP/CIDR. Tout cela à condition que la
production totale de la région soit suffisamment conséquente pour justifier le déplacement
des acheteurs.
100
80
60
40
20
0
niebé soja arachide manioc
Culture
21
Les travaux manuels ne sont pas estimés dans le calcul du coût de production, ils sont inclus dans la valeur
ajoutée
60
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
Figure 18 : Nombre de journées de travail par hectare des principales
cultures pour Betioky
Pour le nombre de journées de travail nécessaires, la culture de soja est moins
pénible à Betioky avec 56 jours contre 104 pour le manioc et 60 pour l’arachide. La
superficie faisable sera alors presque le double du manioc à condition que les autres
facteurs de production ne sont pas contraignantes.
15
10
-
manioc arachide soja niebé
Culture
PRODUCTION
D’après les calculs effectués ci-dessus, la rentabilité du soja par rapport aux autres
spéculations est démontrée même si cela n’est pas très nette comparée à celle de Vineta
Andranovory. Les obstacles pour l’adoption de la culture sont donc la disponibilité en
trésorerie pour l’achat des semences et d’insecticides, le manque de matériels et du savoir-
faire technique. Ce dernier concerne surtout l’utilisation d’insecticides et les modalités de
traitement.
61
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
Des scenarii sur l’amélioration de la performance des systèmes de production après
l’introduction du soja seront données cas par cas selon le type d’exploitation. Néanmoins,
la surface affectée au soja ne peuvent être plus grande que la deuxième année ou il y aura
autofourniture en semence.
.
Ici, l’augmentation n’est pas nette vu que la surface affectée au soja n’est que 2
hectares. La valeur ajoutée procurée est encore à diviser entre 5 actifs.
63
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
1400
1200
1000
800
600
400
200
0
-200 0 0,2 0,4 0,6
Surface
Après le soja Avant le soja
en hectare
CONCLUSION PARTIELLE
Pour cette étude de faisabilité, nous pouvons avancer que la culture de soja peut
être introduite dans la région du Sud-Ouest. Son introduction et son adaptation à l’ancien
système de production sont plus faciles à Vineta Andranovory où le sol est plus riche et la
précipitation suffisante. De plus, ces paysans mieux équipés et déjà habitués au coton
n’auront pas de difficultés à appliquer des techniques de culture préconisées pour le soja.
Par contre, ce n’est pas le cas pour Betioky où les paysans sont moins expérimentés
et moins équipés. L’intégration en première année s’avère donc plus difficile, d’autant plus
que les semences coûtent chères et ne sont pas à leur portée. Les vrais résultats palpables
ne seront donc sentis que vers la deuxième année où il y aura extension des surfaces
cultivées et autofourniture en semences.
64
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
CONCLUSION
Vineta Andranovory, la première zone d’essai se trouve entre le PK 70 et le PK 90
de la RN 7 qui mène vers Antananarivo à partir de Tuléar ville. Le second, Betioky Sud, se
situe vers le P K 90 de la RNS 10 qui relie Andranovory et Ambovombe. Comme les
conditions édaphiques et climatiques des deux régions sont différentes, les études et les
essais ont été menés séparément même si les objectifs globaux sont identiques.
65
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
Pour la culture de soja, des essais multifactoriels à 4 répétitions ont été menés à
Vineta Andranovory dont 2 sur sols noirs et 2 sur sols brun rouge. Ils consistent à tester 3
variétés avec la combinaison de 3 niveaux de densité :40cm x 40cm, 30cm x 40cm et 20cm
x 40cm et 2 niveaux de fertilisation le premier sans apport et le second à dose unique de 60
unités de P2O5 et 90 unités de K2O par hectare.
Même si la précipitation a été mal répartie au début de la campagne, les résultats obtenus
ont été satisfaisants car le rendement moyen est de 2 tonnes par hectare. Il ressort aussi de
l’essai que la variété F T 10 est la plus adaptée. Les parcelles avec utilisation d’engrais
donnent des rendements significativement supérieurs à celles où rien n’a été apporté. Mais
ces derniers sont déjà largement rentables par rapport aux cultures pratiquées sur place.
Enfin, la culture est plus productive sur sols noirs.
Pour Betioky, le même protocole a été retenu sur le nombre et le niveau de facteurs
étudiés. Par contre au lieu d’effectuer des essais avec répétitions sur différents terroirs c’est
plutôt le semis que l’on a étalé sur 2 dates. Vu que la pluviométrie de l’année
expérimentale a été déficitaire par rapport à la normale, les essais n’ont pu aboutir à la fin
du cycle végétatif. Néanmoins, des estimations de rendement basées sur le comptage des
gousses formées a permis d’avancer un rendement moyen de 1,5 tonnes par hectare à
condition que le semis soit effectué avant mi-janvier. De l’essai, nous avons pu tirer que la
densité 40 x 40 est la plus adaptée, l’utilisation d’engrais n’est pas nécessaire et les variétés
locales sont plus résistantes dans le cas où il peut y avoir un déficit hydrique momentané.
Quant à l’étude de son insertion dans le système de production actuel, le soja passe
avant toutes les autres cultures pour Vineta Andranovory pour la rémunération du capital
investi et celle d’une journée de travail. La seule contrainte est le niveau du coût de
production qui est relativement élevé par rapport aux autres spéculations.
Pour Betioky, son insertion est plus difficile par rapport à Vineta Andranovory, les
gens disposent de moins de liquidité pour l’achat des semences et sont moins équipés et
moins habiles dans les techniques de production des cultures exigeantes.
Le renforcement des interventions des organismes spécialisés en crédit rural,
mutualiste ou non, comme VOLAMAHASOA / CIDR qui est déjà opérationnel, peut être
considéré comme solution pour surmonter les difficultés d’ordre financièr et matériel.
66
RAZAFINDRAKOTSON Ifaliantsoa H
.
Pour terminer, même si les résultats obtenus sont directement applicables, ce travail
est loin d’être complet. Par contre, il peut constituer une référence pour les futures travaux
recherches. A ce propos, la détermination de la formule optimale de fertilisation, la lutte
intégrée ou non contre les ravageurs, l’essai d’autres variétés, l’étude de l’efficacité et de la
persistance du Rhizobium japonicum peuvent faire l’objet de futures mémoires de fins
d’étude.
67
LISTE BIBLIOGRAPHIQUE
1° ARRIVETS J. et al., 1982, Rapport analytique 1979-1980 et 80-81 sur les essais de fumure
du soja dans la région de Tananarive. CENRADERU / MESRS Division Agronomie. Tananarive,
50p.
7° HUBERT P., 1971, Recueil de fiches techniques d'agriculture spéciale Tome 2. BDPA.
Antananarivo, 405p.
8° IRAT, 1988, Le soja en régions tropicales: une synthèse des recherches de l'IRAT.
IRAT. Montpellier, 185p.
9° ROHMOSER K., 1986, Manuel sur les essais au champ dans le cadre de la coopération
technique. GTZ. Eschborn, 324p.
12° MONNIER J.,1980, Pour une relance de la culture de soja à Madagascar (Bilan des
recherches à entreprendre). FOFIFA. Antananarivo, 125p.
13° PANDEY R.,1981, Guide pratique de la culture de soja sur terrain rizicole. IRRI.
Antananarivo, 216p.
16° RECKHAUS P.,1997, Maladies et ravageurs des cultures Maraîchères. Böhler Verlag.
Allemagne, 402p.
18° ROLLIER M., 1986, Plantes oléagineuses Tome 2 Fascicule 2102. APRIA. Paris.
Eléments Teneur
Eau (g) 8
Glucides(g) 31,3
Protéines(g) 33,73 à 38
Lipides(g) 18
Cendres(g) 4,7
Sels minéraux(mg)
Phosphore 550
Potassium 1800
Calcium 201
Magnesium 220 à 235
Fer 7 à 12
Sodium 47 à 65
Vitamines
Thiamine (vit B1 ) 0,8
Riboflavine (vit B2 ) 0,2 à 0,4
Niacine (vit PP) 2200 à2490
Acides aminés( g / 16g de N)
Lysine 6,38
Trhéonine 3,86
Méthionine+Cystine 2,59
Tryptophane 1,28
Histidine 2,53
Isoleucine 4,54
Leucine 7,78
Phénylalanine + tyrosine 8,08
Valine 4,8
ANNEXE 3: Pluviométrie et température de VINETA
ANDRANOVORY
Pluviométrie :
Mois&année Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Dec
1995 156 115 16 106 0 0 0 0 0 0 62 93
1996 185 136 208 0 0 0 0 0 0 46 9 168
1997 339 348 0 46 32 0 0 0 0 85 51 43
1998 282 218 3 0 0 0 0 0 0 29 31 148
1999 244 308 138 0 0 0 0 0 0 32 43 87
2000 393 85 72 0 12 0 0 0 0 0 298 427
2001 449 175 244 46 7 0 0 0 0 10 43 449
2002 173 212 43 56 0 0 0 0 0 0 91 208
P totale 2221 1597 724 254 51 0 0 0 0 202 628 1623
P moyenne 277,63 199,63 90,50 31,75 6,38 0,00 0,00 0,00 0,00 25,25 78,50 202,88
Source : HASYMA
Température:
Mois&année Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Dec
T min 19,4 19,3 18 15,1 11,5 8,7 8,5 9,5 11,9 15,2 17,2 18,9
T max. 34,1 33,7 33,2 31,8 29,2 26,9 27,2 29,1 32,6 35,1 35,5 34,2
T moyenne 26,8 26,5 25,6 23,5 20,4 17,8 17,8 19,3 22,2 25,1 26,3 26,5
Source : HASYMA
ANNEXE 4 : Pluviométrie et température de BETIOKY
Le tableau suivant est la pluviométrie sur 30 ans utilisée lors de l’analyse fréquentielle.
Mois&année Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Dec
1971 390 183 67 0 21 0 0 0 0 35 40 107
1972 225 157 131 0 44 33 0 4 11 62 22 42
1973 149,7 75,8 123,8 7,4 2,7 0 54,1 4,3 0,7 2,9 75,7 313,6
1974 161,3 57 48,7 75,7 25,3 74,1 0 1 27,3 43,7 54,3 381
1975 388 28,6 22,6 1,5 28,3 1,5 2,3 0 0 22,5 56 419,5
1976 41,5 159,1 53,1 53,2 28,2 10,5 1,6 41,1 3,2 33,5 10 110,6
1977 191,2 138,3 97,4 38,1 17,5 1,4 19,9 0 5,3 5,5 116,3 131,4
1978 124 207,6 29,2 81,4 0 27,5 2,1 0 0 26,3 46,6 275
1979 106,5 101,8 64,2 33,1 14 1,8 13,5 0 0 2,5 191,5 191,2
1980 70,8 45,5 0 68 28,9 0 17,3 0,7 16,8 31,7 186,7 318
1981 133 259,8 64 0,5 8,3 13,1 1,9 0 45,2 62,1 85,3 126,4
1982 285,4 60,3 256,2 58,5 0,3 0 0,1 0 0,2 24,4 67,1 32,3
1983 33,4 166,6 24,4 43 12,5 0 1,5 13,6 17,2 18,1 24,3 105,9
1984 179,7 248,1 145,4 62,9 0 7 0 5,3 2 35,2 45,5 110,7
1985 304,5 3,1 91,1 9,2 0,5 15,7 0,5 7,9 42,4 33,6 194 113
1986 188,3 214,1 84,4 25,6 4,1 0,9 0 1,3 0 85,9 143,5 158,5
1987 149 10,2 86,1 25,4 3 5,5 4,3 0 25,2 51,8 17,5 106,4
1988 205,9 95,9 38 29,1 0 0 1,6 0 3,3 25,4 53 101,1
1989 147,4 160,3 87,7 0 29,7 0 8 0,9 100,8 27,4 84,1 316,9
1990 101,1 96,6 5,5 44,7 0 0 0 7,6 19,9 0 10,8 127,5
1991 82 223,4 84,4 41,5 20,7 8,4 2,2 0,1 2,5 0 43,5 39
1992 93,2 174,1 53,2 4,2 0,9 3,5 3,6 0,1 0 36 97,1 119,4
1993 676,7 367,4 42 1,6 9,9 0,1 0 37,1 0 26,7 92,1 71,1
1994 616,3 215,3 147 47 13,7 0 17,1 11,6 0 119,8 135,8 68,6
1995 214 209,9 0 27,5 48,2 11,5 0,2 0 0,1 1,2 31,3 95,2
1996 266,2 70,6 122,5 11,3 38,4 7 12,4 0 0 25,1 2,5 137,2
1997 276,9 136,3 14,5 23,5 53 0 0 11,1 5 19,3 76,3 22,2
1998 325,6 100,3 19,2 116,7 0 1,5 0,2 1,5 0 0,2 5,3 197,9
1999 214,8 352,8 24,2 16,4 0 11,8 2,1 1,6 29,3 0 58,8 110,6
2000 246,3 84,7 27,3 0 7,9 0 0,3 5 0 0 347 208,2
Pluie en
Mois Température
mm
T
T Max T Min Moyenne
Absolue
Normale du mois Normale Absolue
Janv. 219,6 34,2 42,1 21,6 11,9 27,9
Févr. 146,8 34,7 41,3 21,5 13,5 28,1
Mars 68,5 34,3 39,9 20,5 11,9 27,4
Avril 31,6 32,7 39,4 18,3 8 25,5
Mai 15,4 30,6 37,5 15,2 9,9 22,9
Juin 7,9 28,3 34 12,8 0,6 20,6
Juillet 5,6 28,2 32,8 12,4 3,5 20,3
Août 5,2 30 36,8 13,4 5,1 21,7
Sept 11,9 32,7 38,8 15 7,5 23,9
Oct. 28,6 34,7 41,9 17,8 10,2 26,3
Nov. 80,5 35,2 42,1 19,4 12,5 27,9
Dec. 155,2 34,3 47,7 21,1 14,5 27,7
Total 776,6
Moyenne 32,49 39,9 17,42 9,54 25
Pour le tracteur :
Système de culture 1
CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES
Nature Qté PU Total
COTON SUR 10ha
Urée 100 1 750 1 750 000
Phosphate 150 2 250 3 375 000
Semence 1 17 000 170 000
Gasoil labour 17 4 000 680 000
Gasoil pulvérisage 12 4 000 480 000
Gasoil billon 13 4 000 520 000
Huile moteur 200 000
Traitements (pucerons) 2 80 000 1 600 000
Traitements (chenilles) 4 50 000 2 000 000
Traitement pucerons à la récolte 60 000 F par hectare 1 60 000 600 000
SOUS-TOTAL COTON 11 375 000
1
Prestation de labour avec le tracteur
VOUANDZOU SUR 1 ha
Gasoil labour 17 4 000 68 000
Gasoil pulvérisage 12 4 000 48 000
Gasoil billon 13 4 000 52 000
SOUS-TOTAL VOUANDZOU 168 000
MAÏS SUR 2 ha
Semis 2 25 000 50 000
Sarclage N°1 2 125 000 250 000
Sarclage N°2 2 93 750 187 500
Récolte 2 150 000 300 000
Post récolte 2 50 000 100 000
SOUS-TOTAL MAÏS 887 500
CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES
NIEBE + MAÏS
Traitement de niébé 2 80 000 160 000
Traitement chenilles 1 50 000 50 000
SOUS-TOTAL MAÏS+NIEBE 210 000
NIEBE + MAÏS
Sarclage 437 500
SOUS-TOTAL MAÏS+NIEBE 437 500
Système de culture 3
Le S C 3 est divisé en 4 parcelles comportant du manioc 1ère année sur 1 hectare, du
manioc 2ème année sur 1 hectare, maïs +niébé sur 1 hectare et du riz sur 1 hectare.
CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES
Nature Quantité PU Total
MANIOC SUR 2ha 0 0 0
SOUS-TOTAL MANIOC 0
MAÏS+NIEBE
Traitement de niébé 2 80 000 160 000
Traitement chenilles 50 000
SOUS-TOTAL MAÏS+NIEBE 210 000
Culture PB Amortissement
MANIOC SUR 2ha 2 000
MAÏS+NIEBE 3 000
RIZ SUR 1ha 1 500
Système d’élevage
Le système d’élevage est constitué de poulets de race locale.
Le fonctionnement du système est résumé comme suit :
Nombre de poules : 6
Nombre d'œufs pondu (1) : 140
Nombre d'œufs consommés (2) : 35
Nombre d'œufs couvés (3)=(1)–(2) : 105
Taux d'éclosion en % (4) : 90
Nombre de poussin éclos (5)=(3)*(4) : 95
Taux de perte en % (6) : 75
Nombre de survivants (7)=(6)*(5) : 24
Nombre de mâles (8) : 10
Nombre de femelles vendues (9) : 8
Nombre d’animaux retenus (10) : 6
La valeur ajoutée est donné par le tableau suivant :
Prestation de labour
CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES
Prix d’achat 300 10 ans 1 000 10 ans 300 10 ans 400 8 ans
Entretien 25 2 ans 300 3 ans 20 3 ans
Total 425 10 ans 2 000 10 ans 366 10 ans 400 8 ans
Par ans 42 1 ans 200 1 ans 36 1 ans 40 1 ans
Système de culture 1
Le S C 1 est une monoculture de coton sur 4,25 hectares.
CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES
COTON SUR 4,25 ha Qté PU Total
Semences 5 sacs 17 500 F 87 500 F
3 traitements pucerons 4,25 ha 80 000 F 1 020 000 F
3 traitements chenilles 4,25 ha 40 000 F 510 000 F
Urée 100 kg 1 750 F 743 750 F
Phosphate 150 kg 2 150 F 1 370 625 F
TOTAL S C 1 3 731 875 F
REMUNERATION DES TRAVAUX EXTERIEURS
COTON SUR 4,25 ha Qté PU Total
Semis 4,25 ha 25 000 F 106 250 F
Sarclage N°1 125 lignes 1 000 F 531 250 F
Sarclage N°2 125 750 F 398 438 F
Sarclage N°3 125 750 F 398 438 F
Démariage 4,25 ha 30 000 F 127 500 F
Récolte 10625 kg 200 F 2 125 000 F
Système de culture 2
Le système de culture 2 comporte une association maïs-niébé de 6 hectare et du riz sur 1
hectare.
CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES
Nature Quantité PU Total
MAÏS+NIEBE (Pour un hectare)
Traitement du niébé 3 80 000 F 240 000 F
SOUS-TOTAL MAÏS +NIEBE 240 000 F
Système d’élevage
L’élevage est constitué de poulets de race locale. Ses caractéristiques est résumé comme
suit :
§ Nombre de poules : 5
§ Nombre d'œufs pondu (1) : 120
§ Nombre d'œufs consommés (2) : 20
§ Nombre d'œufs couvés (3)=(1)–(2) : 100
§ Taux d'éclosion en % (4) : 90
§ Nombre de poussin éclos (5)=(3)*(4) : 90
§ Taux de perte en % (6) : 75
§ Nombre de survivants (7)=(6)*(5) : 23
§ Nombre de mâles (8) : 8
§ Nombre de femelles vendues (9) : 7
§ Nombre d’animaux retenus (10) : 8
Le tableau suivant donne la valeur ajoutée obtenue par le système.
Système de culture 1
RECAPITULATION EN MILLIERS DE FMG
Rubriques Valeur en milliers de Fmg
Produit brute 3 100
CI 50
Travaux extérieurs 20
VAB 3 030
Amortissement 8
VAN 3 022
CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES
Nature Quantité PU Total
TOMATE 0,5 ha
Traitement 4 12 500 F 50 000 F
SOUS-TOTAL 50 000 F
VOUANDZOU 0,5 ha 0F
Aucun 0
TOTAL SC 1 50 000 F
CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES
NIEBE 0,5 ha Quantité PU Total
Traitements 6 10 000 F 60 000 F
SOUS - TOTAL 60 000 F
MAÏS + ARACHIDE SUR 0,5 ha 0F
Aucun 0
TOTAL S C 2 60 000 F
TOTAL S C 2 20 000 F
Système d’élevage
CARACTERISTIQUES
§ Nombre de poules : 4
§ Nombre d'œufs pondu (1) : 100
§ Nombre d'œufs consommés (2) : 20
§ Nombre d'œufs couvés (3)=(1)–(2) : 80
§ Taux d'éclosion en % (4) : 90
§ Nombre de poussin éclos (5)=(3)*(4) : 72
§ Taux de perte en % (6) : 75
§ Nombre de survivant (7)=(6)*(5) : 18
§ Nombre de mâles (8) : 8
§ Nombre de femelles vendues (9) : 6
§ Nombre de femelles retenus (10) : 4
VALEUR AJOUTEE
Quantité Prix unitaire Total
Nombre d'œufs consommés 20 600 12 000
Nombre de mâles 8 15 000 120 000
Nombre de femelles vendues 6 12 500 75 000
TOTAL 207 000
SC 1 SC 2 SE SALAIRE TOTAL
PB 3 100 2 400 207 1 750 7 457
CI 50 60 0 0 110
Travaux extérieurs 20 20 0 0 40
VAB 3 030 2 320 207 1 750 7 307
Amortissement 8 8 0 0 16
VAN 3 022 2 312 207 1 750 7 290
ANNEXE 8 : Calcul détaillé de l’exemple d’étude d’une exploitation du
type avancée pour BETIOKY
Système de culture 1
Le S C 1 et une riziculture irriguée annuelle de 0,5 hectare.
CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES
Nature Quantité PU Total
Riziculture irriguée annuelle 0,5 ha
Aucun 0 0F 0F
TOTAL SC 1 0F
CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES
Nature Quantité PU Total
Manioc frais 2 ha / jachère 2 ha
Aucun 0 0F 0F
TOTAL S C 2 0F
Système de culture 3
Le S C 3 est formé de 2 hectares de manioc, de 0,5 hectare niébé, de 0,25 hectare
d’ambérique, de 0,20 hectare riz pluvial et d’un hectare de jachère.
RECAPITULATION EN MILLIERS DE FMG
Rubriques Valeur en milliers de Fmg
PB 4 470
CI 0
Travaux extérieurs 840
VAB 3 630
Amortissement 132
VAN 3 498
CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES
Nature Quantité PU Total
Manioc sec ha + niébé 0,5 ha +
ambérique 0,25 ha +riz pluvial 0,20 ha 0F
Aucun 0 0F 0F
TOTAL SC 3 0F
Système de culture 4
Le S C 4 comporte environ 1 hectare de maïs, 0,75 hectare arachide et 0,25 hectare de
sorgho.
VALEUR AJOUTEE
Quantité PU Total
Nombre d'œufs consommés(2) 60 500 30 000
Nombre de mâles(8) 9 12 500 112 500
Nombre de femelles vendues(9) 3 10 000 30 000
TOTAL 172 500
Système d’élevage 2 : élevage bovine
CARACTERISTIQUES
§ Nombre de vache(1) : 20
§ Taux de velage(2) : 0,8
§ Nombre de naissance(3)=(2)*(1) : 16
§ Taux de renouvellement(4) : 0,2
§ Nombre d'animaux reformés(5)=(4)*(1) : 4
§ Lait par ans (6) : 4000
VALEUR AJOUTEE
Désignation Quantité PU total
Lait par ans(6) 4000 1 200 4 800 000
Génisses 4 400 000 1 600 000
Taurillons 8 400 000 3 200 000
Vendus par ans 2 900 000 1 800 000
Sortants ( sacrifice, …) 3 800 000 2 400 000
Animaux reformés (5) 4 750 000 3 000 000
TOTAL PB 16 800 000
C I ( vaccin ) 40 1 500 60 000
Système de culture 1
CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES
Nature Quantité PU Total
Manioc pour sec 1 ha
aucun
SOUS-TOTAL 0F
Niébé 0,60 ha
Aucun
SOUS-TOTAL 0F
TOTAL POUR S C 1 0F
REMUNERATION DES TRAVAUX EXTERIEURS
Nature Quantité PU Total
Manioc pour sec 1 ha
Buttage 1 ha 100 000 F
Sarclage 1 ha 200 000 F
Récolte 1 ha 120 000 F
SOUS -TOTAL 420 000 F
Niébé 0,60 ha
Semis 20 000 F
Sarclages 30 000 F
Récolte 40 000 F
SOUS -TOTAL 90 000 F
Système de culture 2
RECAPITULATION EN MILLIERS DE FMG
Rubriques Valeur en milliers de Fmg
PB 1 950
CI 20
Travaux extérieurs 555
VAB 1 375
Amortissement 27
VAN 1 348
CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES
Nature Quantité PU Total
Arachide 0,75 ha
Semence 13 kap 1 500 F 20 000 F
SOUS-TOTAL 20 000 F
Manioc pour vente frais 0,75 ha
Aucun
SOUS-TOTAL 0F
Système d’élevage
CARACTERISTIQUES
§ Nombre de poules : 8
§ Nombre d'oeufs pondu (1) : 160
§ Nombre d'oeufs consommés (2) : 60
§ Nombre d'oeufs couvés (3)=(1)–(2) : 100
§ Taux d'éclosion en % (4) : 80
§ Nombre de poussin éclos (5)=(3)*(4) : 80
§ Taux de perte en % (6) : 75
§ Nombre de survivants (7)=(6)*(5) : 20
§ Nombre de mâles (8) : 9
§ Nombre de femelles vendues (9) : 3
§ Nombre d'animaux retenus (10) : 8
VALEUR AJOUTEE
Quantité PU Total
Nombre d'œufs consommés 30 500 15 000
Nombre de mâles 5 12 500 62 500
Nombre de femelles vendues 3 10 000 30 000
TOTAL 107 500
Autres sources de revenus :
PRESTATION DE LABOUR
Rubriques Valeur en Fmg
Coût de l'opération ( 5 ha ) 750 000
Amortissement ( 5 ha ) 89 000
Système de culture
CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES
Aucun
§ Nombre de poules : 5
§ Nombre d'œufs pondu (1) : 110
§ Nombre d'œufs consommés (2) : 25
§ Nombre d'œufs couvés (3)=(1)–(2) : 85
§ Taux d'éclosion en % (4) : 80
§ Nombre de poussin éclos (5)=(3)*(4) : 68
§ Taux de perte en % (6) : 75
§ Nombre de survivant (7)=(6)*(5) : 17
§ Nombre de mâles (8) : 7
§ Nombre de femelles vendues (9) : 4
§ Nombre d'animaux retenus (10) : 6
VALEUR AJOUTEE
SC SE Salaire Total
PB 1 240 140 1 070 2 450
CI 0 0 0 0
Travaux extérieurs 315 0 0 315
VAB 925 140 1 070 2 135
Amortissement 5 0 0 5
VAN 920 140 1 070 2 130
ANNEXE 11: La variété FT 10
(Expérimentation effectué par Fifamanor)
Le tableau suivant est le résultat d’un test de 12 nouvelles variétés de soja avec fertilisation
standard de 300 kg/ha de NPK 11-22-16
1.a.1 R
Epoque Partie de la Nom du produit utilisé Modalité de
a
d’apparition plante pour le traitement traitement
v attaquée
Cylindrothorax Fin a de la Fleurs (début Oncol 300EC à 1l de Traitement à bas
pyrrhodera floraison
g de la produit commercial par ha volume
e floraison) (ma Benfuracarb )
Anopoclemmis Floraison
u et Gousses Oncol 300EC à 1l de Traitement à bas
madagascariensis début
r de la produit commercial par ha volume
formation
s des (ma Benfuracarb
gousses
Pyrameis cardui En cours de Feuilles Décis 50 EC à 0,25l de Traitement à bas
végétation produit commercial par ha volume
( ma déltametrine 15 g par
ha )
Nezara viridula Formation et Gousses Oncol 300EC à 1l de Traitement à bas
remplissage produit commercial par ha volume
des gousses (ma Benfuracarb
Spodoptera En cours de Feuilles Thionex 500EC à 1,5 l de Traitement à bas
littoralis végétation produits commercial par ha volume
Heliotis armigera (ma endosulfan )
ANNEXE 13 : Table de Snédécor sur le rapport F des variances
ANNEXE 14 : Coût de production des principales cultures à Vineta
Andranovory
MANIOC
Désignation Unité Quantité Prix unitaire Montant
Labour ha 1 150 000 150 000
Buttage ha 1 150 000 150 000
Semence non mesurée 1 25 000 25 000
MO plantation ha 1 25 000
Amortissement des matériels 15 000
1er sarclage lignes 100 1 500 150 000
2eme sarclage lignes 100 1 000 100 000
Récolte ha 1 100 000 100 000
TOTAL 715 000
MAÏS
Désignation Unité Quantité Prix unitaire Montant
Labour ha 1 150 000 150 000
Semence kg 10 3 000 30 000
Semis ha 1 25 000 25 000
Amortissement des matériels 30 000
1er sarclage lignes 125 1 000 125 000
2ème sarclage lignes 125 750 93 750
Récolte ha 1 150 000 150 000
TOTAL 603 750
NIEBE
Désignation Unité Quantité Prix unitaire Montant
Labour ha 1 150 000 150 000
Semence kg 5 3 000 15 000
Semis ha 1 25 000 25 000
Traitement( pucerons) unité (ha) 2 80 000 160 000
MO traitement homme 2 10 000 20 000
Amortissement des matériels 15 000
1er sarclage lignes 100 1 000 100 000
2ème sarclage lignes 100 750 75 000
Récolte kg 1 500 200 300 000
TOTAL 860 000
VOUANDZOU
SOJA
Désignation Unité Quantité Prix unitaire Montant
Labour ha 1 150 000 150 000
Semence kg 60 5 000 300 000
Semis ha 1 25 000 25 000
Traitement nombre 2 80 000 160 000
M O traitement nombre 2 10 000 20 000
Amortissement des matériels 30 000
1er sarclage lignes 250 1 000 250 000
2ème sarclage lignes 250 750 187 500
Récolte 1 150 000 150 000
TOTAL 1 172 500
RIZ PLUVIAL
Prix
Désignation Unité Quantité Montant
unitaire
Labour ha 1 150 000 150 000
Semence kg 30 4 000 120 000
Semis ha 1 25 000 25 000
Amortissement des matériels 30 000
1er sarclage lignes 250 1 000 250 000
2ème sarclage lignes 250 750 187 500
3ème sarclage lignes 250 500 125 000
Récolte ha 1 150 000 150 000
TOTAL 1 037 500
COTON
Prix
Désignation Unité Quantité Montant
unitaire
Labour ha 1 150 000 150 000
Billonnage ha 1 100 000 100 000
Semence kg 40 1 000 40 000
MO semis ha 1 25 000 25 000
Démariage ha 1 15 000 15 000
Urée kg 100 1 750 175 000
Epandage sac de 50 kg 2 1 000 2 000
Engrais phosphatée kg 150 2 250 337 500
Epandage d’engrais sac de 50 kg 3 1 000 3 000
Traitement ( chenille) Nombre 3 60 000 160 000
Traitement ( puceron) 2 80 000 160 000
MO traitement Nombre 5 10 000 50 000
Amortissement des matériels nombre 30 000
1er sarclage lignes 250 1 000 250 000
2ème sarclage lignes 250 750 187 500
Récolte kg 1 500 200 300 000
TOTAL 1 985 000
ARACHIDE
Prix
Désignation Unité Quantité Montant
unitaire
Labour ha 1 150 000 150 000
Semence kg 20 4 000 80 000
Semis ha 1 25 000 25 000
Traitement Nombre 2 80 000 160 000
MO traitement Nombre 2 10 000 20 000
Amortissement des matériels 30 000
1er sarclage lignes 250 1 000 250 000
2ème sarclage lignes 250 750 187 500
Récolte ha 150 000 150 000
TOTAL 1 052 500
ANNEXE 15 : Journées de travail par hectare des principales culture
à Vineta Andranovory
MAÏS
Nombre de jours Nombre de personnes
Total
de travail effectuant le travail
Labour 6 2 12
Billonnage 2 2 4
M.O semis 1 2 2
1er sarclage 8 1 8
2ème sarclage 6 1 6
Récolte 2 4 8
Post-récolte 2 2 4
TOTAL 44
NIEBE
Nombre de jours Nombre de personnes
Total
de travail effectuant le travail
Labour 6 2 12
M.O semis 1 2 2
1er sarclage 8 1 8
Traitement 2 1 2
2ème sarclage 6 1 6
Récolte 6 2 12
Post-récolte 2 2 4
TOTAL 46
ARACHIDE
Nombre de jours Nombre de personnes
Total
de travail effectuant le travail
Labour 6 2 12
Billonnage 4 2 8
M.O semis 2 2 4
1ère sarclage 8 2 16
Traitement 2 1 2
2ème sarclage 6 2 12
Récolte 6 2 12
Post-récolte 3 2 6
TOTAL 72
VOUANDZOU
Nombre de jours Nombre de personnes
Total
de travail effectuant le travail
Labour 6 2 12
Billonnage 4 2 8
M.O semis 2 2 4
1er sarclage 8 2 16
Traitement 2 1 2
2ème sarclage 6 2 12
Récolte 8 2 16
Post-récolte 2 2 4
TOTAL 74
SOJA
Nombre de jours Nombre de personnes
Total
de travail effectuant le travail
Labour 6 2 12
M.O semis 2 2 4
1er sarclage 8 2 16
Traitement 2 1 2
2ème sarclage 6 2 12
Récolte 2 2 4
Post-récolte 4 2 8
TOTAL 58
COTON
Nombre de jours Nombre de personnes
Total
de travail effectuant le travail
Labour 6 2 12
Billonnage 3 2 6
Epandage
Engrais 1 2 2
Semis 1 2 2
Démariage 2 2 4
1er sarclage 5 2 10
Traitement 3 1 3
2ème sarclage 4 2 8
3ème sarclage 4 2 8
Récolte 6 2 12
TOTAL 67
RIZ PLUVIAL
Nombre de jours Nombre de personnes
Total
de travail effectuant le travail
Labour 6 2 12
Billonnage 4 2 8
M.O semis 2 2 4
1er sarclage 8 2 16
2ème sarclage 6 2 12
Récolte 4 5 20
TOTAL 72
MANIOC
Nombre de jours Nombre de personnes
Total
de travail effectuant le travail
Labour 6 2 12
Billonnage 2 2 4
M.O semis 2 2 4
1er sarclage 4 2 8
2ème sarclage 3 2 6
3ème sarclage 3 2 6
Récolte 10 2 20
TOTAL 60
ANNEXE 16 : Coût de production des principales cultures à Betioky
Sud
MANIOC
Désignation Unité Quantité PU Montant
Labour ha 1 200 000 200 000
Buttage ha 1 100 000 100 000
Semence 1 25 000 25 000
MO plantation ha 1 40 000
Amortissement 15 000
1er sarclage ha 125 000
2e sarclage ha 100 000
récolte Ha 1 125 000 125 000
TOTAL 730 000
NIEBE
Désignation Unité Quantité PU Montant
Labour ha 1 200 000 200 000
Semence kg 10 4 000 30 000
Semis 20 000 20 000
Amortissement 15 000
1 ère sarclage Hectare 80 000
2e sarclage Hectare 50 000
Récolte et post récolte 125 000
TOTAL 520 000
SOJA
Désignation Unité Quantité PU Montant
Labour Ha 1 200 000 200 000
Semence Kg 60 5 000 300 000
Semis Ha 1 25 000 25 000
Traitement Nombre 1 80 000 80 000
MO traitement Nombre 2 5 000 10 000
Amortissement 20 000
1er sarclage hectare 100 000
2e sarclage hectare 100 000
Récolte 1 150 000 150 000
TOTAL 885 000
ARACHIDE
Désignation Unité Quantité PU Montant
Labour ha 1 200 000 200 000
Semence Kg 35 4 000 140 000
Semis 1 25 000 25 000
Amortissement 15 000
1 ère sarclage Hectare 150 000
2e sarclage Hectare 125 000
Récolte ha 200 000 200 000
TOTAL 855 000
ANNEXE 17 : Journées de travail des principales cultures pour Betioky
Sud
MANIOC
Nombre de Nombre de personnes
Total
jours de travail effectuant le travail
Labour 6 2 12
Buttage 10 3 30
M.O semis 2 2 4
1er sarclage 4 4 16
2ème sarclage 3 4 12
Récolte/post récolte 15 2 30
TOTAL 104
NIEBE
Nombre de Nombre de personnes
Total
jours de travail effectuant le travail
Labour 6 2 12
M.O semis 2 2 4
1er sarclage 4 4 16
2ème sarclage 3 4 12
Récolte 5 2 10
Post récolte 1 2 2
TOTAL 56
ARACHIDE
Nombre de jours Nombre de personnes
Total
de travail effectuant le travail
Labour 6 2 12
M.O semis 2 2 4
1er sarclage 4 4 16
2ème sarclage 3 4 12
Récolte 4 3 12
Post récolte 5 2 10
TOTAL 66
SOJA
Nombre de jours Nombre de personnes
Total
de travail effectuant le travail
Labour 6 2 12
M.O semis 2 2 4
1er sarclage 4 4 16
Traitement 2 1 2
2ème sarclage 3 4 12
Récolte 2 3 6
Post récolte 2 2 4
TOTAL 56
RESUME
La partie Sud manque de complexes agroalimentaires par rapport aux autres régions de
l’île. Par sa valeur alimentaire, le soja a été choisi comme matière première principale pour
l’usine de transformation de farine mise en place par CIDR / PSAP.
Une expérimentation sur la culture de soja et une étude économique et sociale relative
à son introduction ont été conduites dans la sous préfecture de Tuléar II et celle de Betioky.
Pour le cas de Vineta Andranovory ( Tuléar II) le rendement moyen est de 2 tonnes
par hectare. Nos essais ont montré que la variété FT 10 est meilleure par rapport à PANNAR
et COMETA, la densité optimale est de 40 x 40 centimètre et le sol noir est le plus intéressant.
Quant à l’engrais, son utilisation est préconisée si les exploitants ont le moyen de s’en
procurer. L’étude économique liée à l’impact de son introduction dans le système de
production a montré qu’elle est rentable par rapport aux autres cultures avec ou sans apport de
fertilisants, tant au niveau de la valeur ajoutée générée par hectare qu’au niveau de la
rémunération d’une journée de travail. Aussi le rapport coût de facteur / augmentation de
rendement justifie l’utilisation d’engrais. L’adoption de cette culture n’y présente donc pas
d’obstacles majeurs là où les producteurs sont familiarisés aux cultures plus exigeantes
comme le coton.
Pour Betioky Sud, la pluviométrie de l’année expérimentale a été déficitaire par
rapport à la normale. Toutefois un rendement moyen de 1500 kg par hectare a été obtenu
après estimation basée sur le nombre de gousses formées. Sur les mêmes variétés testées à
Vineta Andranovory, FT 10 est la plus adaptée, la densité à appliquer est de 40 x 40
centimètre et l’utilisation d’engrais n’a pas occasionné une augmentation satisfaisante du
rendement. L’étude de faisabilité économique et sociale a permis de dégager que la valeur
ajoutée apportée par le soja est le plus élevée par rapport aux cultures pratiquées dans la
région. Néanmoins, pour la rémunération d’une journée de travail, celle du niébé est
sensiblement supérieure.
Pour les deux régions surtout à Betioky Sud, son introduction nécessite des mesures
particulières telles la mise en place de points de vente de produits phytopharmaceutiques, la
facilitation d’accès au crédit pour l’acquisition de nouveaux matériels, l’achat de semences et
d’insecticides. Evidemment des suivis en cours de culture s’avèrent nécessaires.
La culture de soja pourrait alors présenter une opportunité pour le Sud-Ouest comme
lutte contre la pauvreté. Elle occasionnerait l’augmentation du revenu et l’amélioration de la
valeur alimentaire des ménages ruraux.
Mots clés : Soja, Sud-ouest, Faisabilité, Système de production