Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
…………………………………………………………………..
PROFESSIONNELLE AGRICOLE
-----------------------
ECOLE DE SPECIALISATION EN ELEVAGE
ET METIERS DE LA VIANDE DE BINGERVILLE
BP 58 BINGERVILLE Tel : 22 40 30 35/36
-----------------------
OVIN-CAPRIN
4
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
GENERALITE
Par opposition aux grands ruminants domestiques qui sont le bœuf, le
dromadaire, le chameau, on désigne sous les noms de petits ruminants les
espèces domestiques ovines et caprines.
Le bélier possède des cornes (il existe de nombreuses races de moutons sans
cornes) larges à la base, formant une spirale d’un tour et demi, dirigé d’abord en
arrière puis en avant.
Chez le mouton castré jeune et chez la brebis les cornes sont petites, fines ou
même absentes le plus souvent.
Le tronc est cyclique, la cuisse est assez fournie, la jambe est plate.
La robe est blanche, le plus souvent pie noire ou pie roux. Les deux couleurs
sont mêlées de façon variable mais souvent la partie foncée couvre le train
antérieur. Le pelage est à polis ras mais le mâle porte une crinière.
2.1.3. Aptitudes
C’est une race très rustique, remarquable parce qu’elle vit dans les zones
intertropicales humides qui sont bien peu favorable à l’élevage du mouton.
Cette race de mouton est avant tout une race de boucher bien qu’il soit d’un
poids léger. Ils sont relativement bien conformés pour la boucherie et sont
nettement mieux que les animaux du sahel. Le rendement moyen atteint 48%
pour les animaux en bon état, il peut même aller à 50%.
La peau des moutons djallonké donne une matière souple, très fine, bien
appréciée pour la fabrication des vêtements, vestes, gants etc.
6
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
La tête est large avec un chanfrein bien bombé. Le mâle porte des cornes très
développées formant une spire et demie. Chez la brebis les cornes sont petites ou
le plus souvent absentes.
L’encolure est courte et peu muselée, la poitrine et peu profonde. La croupe est
peu musclée, la fesse est plate, les membres sont longs et peu musclés.
Le toison (poils épais et laineux) est généralement blanche parfois elle présente
des tâches brunes, rousses, noires surtout à la tête et aux membres.
La laine couvre le corps jusqu’au front et aux genoux mais le ventre est nu.
2.1.6. Aptitudes
Du point de vue viande, l’animal présente un type de boucherie nettement
défavorable : c’est un mauvais animal de boucherie sans muscle, à faible
tendance à l’engraissement. Le rendement en viande est franchement mauvais, il
atteint à peine 40%.
7
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
La robe du mouton peulh est blanche avec parfois des tâches fauves ou marron.
Le poil est très ras.
La tête est forte avec des cornes assez développées chez le bouc, dirigées en
dehors et en arrière, à peine spiralées.
8
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
La conformation générale qu’un corps est assez courte, ramassée, le corps trapu.
L’encolure, le dos et les reins sont courts. Les membres sont trapus et musclés,
on dit qu’on a à faire à un animal bréviligne (qui a des mesurassions courtes,
aspect trapu).
La barbiche est peu fournie chez le mâle. On note une crinière peu développée
se prolongeant sur le dos.
La robe brune avec des tâches des extrémités des membres noires, et une raie
noire au niveau de l’épine dorsale.
2.2.2. Aptitude
Les aptitudes de cette race caprine se résument à deux :
Le bouc une fois castré s’engraisse facilement. La peau de cette race de chèvres
présente des caractéristiques intéressantes.
9
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
Quelques définitions
Antenaise = jeune ovin femelle de 4 mois à 11 mois n’ayant pas encore agnelé.
Chèvre = caprin femelle d’un an et demi ou ayant fait une mise bas.
10
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
11
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
Le sol de la bergerie doit être en terre battue pour favoriser l’infiltration des
urines.
Le sol de la bergerie doit être en pente pour que l’eau puisse s’écouler. S’il est
en pente, celle-ci sera de 0,5% c'est-à-dire un dénivellement de 5cm par mètre.
12
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
Elle doit être située hors du village et d’accès facile pour le transport des
aliments et l’évacuation des animaux destinés à la vente. L’habitation du
propriétaire ou du berger ne doit pas être trop éloignée de la bergerie pour
faciliter la surveillance des animaux et la distribution des déchets ménagers
frais. Les bas-fonds et la broussaille sont à éviter.
Exemple : pour 50m il faut construire une bergerie de 12m sur 10m. Pour la
construction, il faudrait choisir si possible les matériaux locaux : bois de brousse
pour les piquets, papot ou paille pour la toiture.
3.6. La toiture
La toiture est sans doute la partie la plus importante de la bergerie dans les pays
chauds. Elle protège les animaux contre les rayons directs du soleil et contre la
pluie. Les matériaux locaux comme la paille ou le papot peuvent être utilisés
pour leur confort thermique mais leur entretien exige beaucoup de travail. La
13
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
hauteur de la toiture est comprise entre 2 et 3m. La toiture doit être épaisse pour
la couche reste fraiche et étanche. Plus le toit est pentu mieux il résiste aux vents
et moins facilement il s’enlève. Une toiture élevée permet d’aventure de
mouvements d’air à l’intérieur de la bergerie mais elle est plus facilement
abîmée par le vent qu’une toiture basse.
Apatam avec toit en pente simple sans citerne de récupération d’eau de pluie :
Poteaux de 1,5m de long dont 50cm dans le sol pour les deux bas cotés.
Poteaux de 3m de long 80cm dans le sol pour la partie centrale.
Avec citerne de récupération d’eau de pluie (TYPE CNO)
Le sol de l’apatam doit être toujours sec même en saison de pluie, faire
donc des rigoles évacuation d’eau tout autour. Il n’est pas nécessaire de
cimenter le sol.
Conclusion
Adaptée au milieu
Economique (construire avec de bons matériaux locaux)
14
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
3.8. Equipements
Pour être fonctionnelle, une bergerie doit être équipée de :
Mangeoires
Les compléments alimentaires, tels que la concentrés, doivent être placés dans
une mangeoire. Vu la limité de compléments à apporter il est important que la
mangeoire soit suffisamment large pour permettre à tous les animaux de manger
en même temps, sinon les plus petits sont écartés et ne reçoivent pas leur ration.
Le mouton doit pouvoir manger l’aise.
- 30cm de largeur
- 15cm de hauteur
- 15 cm de hauteur de pieds 2 à 4 m de longueur
15
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
LES ABREUVOIRS
Les moutons doivent avoir à leur disposition de l’eau parfaitement potable.
Suivant la nature des aliments qu’ils consomment (verts ou sec), les moutons
consomment 1à 3 litres d’eau par jour. Pour que les animaux puissent boire sans
bousculade, il faut que la place qui leur est réservée à l’abreuvoir doit se trouver
à 25 cm environ au-dessus du sol. Par ailleurs étant donné que l’ingestion d’eau
fraîche permet de lutter contre le stress thermique dans les climats chauds, il est
souvent conseillé de placer les abreuvoirs à l’ombre pour que l’eau soit aussi
fraîche que possible. Les brebis allaitantes de même que les moutons vivants en
climat chaud doivent recevoir suffisamment d’eau.
Pour les abreuvoirs, on peut utiliser tout récipient mais les meilleurs sont ceux
qui ont un fond large et posent bien au sol.
Les plus couramment utilisés sont les fûts coupés en deux dans le sens de la
longueur, auxquels on met 4 pieds et on peint entièrement l’intérieur au goudron
pour les protéger contre la rouille.
- Le thermomètre
- La seringue pour injection
- Une paire de ciseaux
- Une ou deux seringues
- Les aiguilles
Puits traditionnels :
Réaliser par des puisatiers traditionnels. La profondeur est variable, ils peuvent
tarir en saison sèche. Leur coût dépend généralement de leur profondeur. L’eau
est souvent de bonne qualité mais la quantité n’est toujours pas assurée. D’autre
part quand on a de gros troupeaux, sortir la quantité d’eau qu’il faut est pénible.
Il est conseillé de poser une margelle et une fermeture pour assurer la sécurité et
la qualité de l’eau.
Forages :
17
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
Ce sont des puits forés avec des appareils spécialisés. Ces puits sont équipés de
pompes qui permettent de sortir facilement l’eau. L’eau est de bonne qualité et
souvent de quantité suffisante.
3.13. Infrastructures
Il s’agit d’ouvrages d’accompagnement tel que :
poitrine, la main droite tenant le jarret droit. Si le sujet est très lourd on peut le
faire avancer en position de brouette en tenant les membres postérieurs en l’air.
Elle consiste à classer les animaux du troupeau par classe d’âge et par
sexe. On a ainsi les effectifs par les effectifs par sexe et par groupe d’âge.
Le procédé consiste à mettre le troupeau dans le parc de contention, on
sort un à un les animaux dans le grand parc. On note le sexe et l’âge soit
par la dentition, soit par la marque ; il est indispensable d’utiliser pour
cela un brouillon de structure.
La structure permet d’avoir des informations concernant les animaux à
garder pour la reproduction, ceux à reformer, combien on a à vendre
maintenant ou plus tard etc.
- L’enregistrement régulier des entrées (naissances, achats, confiages,…) et
des sorties (mortalités, ventes, vols, pertes, auto consommations, etc.)
dans un document appelé carnet de bergerie au fur à mesure qu’on les
constate.
Le carnet de bergerie comprend des fiches comportant : des dates, des
colonnes d’enregistrement des mouvements (sorties et entrées d’animaux)
et de travaux effectués sur le troupeau (déparasitage, castrations, dépôts
de pierres à lécher, etc.).
A l’intérieur du carnet, il y a de prophylaxie, des fichiers de structure, et
des fichiers de visites.
Il est indispensable pour un éleveur d’avoir en plus sur lui un petit carnet
de poche dans lequel il prend les notes de la journée. Le soir après le
travail il recopie soigneusement les notes prises dans le carnet de bergerie.
20
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
Exemple on pèse régulièrement les agneaux afin de choisir ceux qui ont le
meilleur poids à l’âge de 80 jours.
C’est le marquage des moutons. Il consiste à faire un signe sur l’animal ou à leur
donner un numéro pour le distinguer des autres.
21
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
22
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
Les jeunes agneaux sont castrés deux jours après les sevrages.
23
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
V. ALIMENTATION
5.2. Le pâturage
- Le pâturage naturel
24
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
L’herbe des pâturages est un aliment de haute valeur nutritive qui peut satisfaire
la totalité des besoins des animaux en production si elle est correctement
exploitée.
Brachiaria
Andopogon
25
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
Pueraria
Desmodium (introtum)
Dolichos (labbab)
A cette liste, il faut ajouter les céréales fourragères telles que le maïs, le sorgho
et la canne à sucre. Ces plantes allient des rendements qui rangent parmi les plus
importants et une valeur énergétiques élevée. La composition et la valeur
alimentaire des fourrages cultivés avec l’espèce considérée.
Les graminées sont riches en glucides mais leur teneur en calcium (constituant
du tissu osseux apportés par les aliments produits) et en azote (élément
constitutif ou la matière vivante) sont parfois faibles. Les pennisetum
(clandestinum et purpureum) contiennent généralement des taux de matières
protéiques aussi élevés que les l légumineuses qui présentent les caractères
inverses des graminées.
Les légumineuses ont une teneur faible en phosphore par rapport aux graminées,
2% est le seuil minimal. Les fourrages récoltés ou consommés en vert sont
riches en carotène. La richesse en oligo-éléments est en fonction de la nature du
sol. L’âge de la plante, c'est-à-dire son stade végétatif au moment de la récolte
est certainement le facteur de variation le plus important. Le vieillissement de la
plante entraine une diminution de la valeur énergétique et de la matière azotée. Il
faut récolter les graminées ou les faire consommer avant la floraison et mieux
encore au début de l’épiaison (formation de l’épi).
26
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
En pâturage
Le pâturage est découpés en parcelles de surface réduite, les animaux ne
séjournent que quelques jours dans une parcelle et passent ensuite dans la
parcelle suivante. Les refus sont fauchés et les bouses éliminées. Le bétail
n’est remis dans la première parcelle jusqu’au bout du temps qui permet
au fourrage d’atteindre le stade optimal ;
En clôture électrique
Elle délimite une parcelle permettant d’alimenter un certain nombre de
têtes pendant une journée. La clôture est avancée chaque jour et une
seconde clôture placée en arrière empêche les animaux de venir
consommer les jeunes repousses.
27
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
On établira donc de préférence les cultures fourragères pérennes sur une jachère
travaillée.
Du fait de leur faible taille, les graines fourragères possèdent peu de réserve
nutritive. Les tigelles ne peuvent donc traverser une couche de terre très épaisse.
On admet généralement que la plupart des graines fourragères ne doivent pas
être enterrées à plus de 0,5 cm de profondeur.
a. Les graminées
Le panicum
28
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
Semis : 5kg/ha
Eclat de souche : 50 cm
Andropogon
Semis : 20 kg/ha
Eclat de souche : 60 à 90cm
b. Les légumineuses
Centrosoma pubescens
Semis : 3 kg/ha
Cajanus cajan
Semis : 10 à 15 kg/ha
Pueraria
Semis : 5 à 15 kg/ha
Stylosanthès
Semis : 5 à 10 kg/ha
Ecartement : 0,50m
Desmodium
Semis : 3 à 10 kg/ha
29
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
Oreschynomène hystrix
Semis : 5 à 10 kg/ha
Ecartement : 0,50m
- Mure
- Sèche
- Saine
- Période de dormance atteinte
- Eau
Le marcottage : c’est la mise en terre d’une partie de plante dans le but d(obtenir
une nouvelle plante.
6. L’exploitation du pâturage
6.1. La pâture directe
C’est la conduite des animaux sur le pâturage.
30
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
L’herbe ainsi stockée va subir une fermentation qui la rendra plus digestive. La
conservation peut durer environ 1 an.
Pour éviter les pertes lors de la consommation, il faut découvrir la fosse au fur et
à mesure des besoins.
31
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
La paille peut être remplacée par une bâche en plastique. Avant de déposer
l’herbe, mettre la paille ou le plastique en place. Mélanger l’acide formique avec
de l’eau et arroser.
Feux précoces
Il s’agit de brûler une parcelle afin de faciliter les repousses. C’est d’ailleurs la
meilleure technique pour stopper, les feux accidentels.
32
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
34
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
VII. REPRODUCTION
Définition : la reproduction est le rapport entre le mâle et la femelle d’une même
espèce pour assurer la multiplication et la conservation de l’espèce.
35
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
8.5 à 9 mois
Les chaleurs : c’est la période pendant laquelle la femelle accepte le mâle. Les
chaleurs durent 1 à 2 jours et reviennent tous les 17 jours.
La lutte : ce terme désigne l’accouplement du bélier et la brebis. Elle n’a lieu
évidement que lorsque la brebis est en chaleurs. C’est un pacte par lequel les
sexes s’unissent pour procréer.
L’âge de la première lutte
Il est important d’atteindre un poids convenable, environ les 2/3 du poids adulte
c'est-à-dire environ 16 à 20 kg chez la brebis djallonké (poids adulte = 25 à 35
kg), avant de mettre les femelles à la lutte.
On retiendra en moyenne un âge 11 à 12 mois pour les femelles et 14 mois pour
les mâles.
36
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
Il existe 2 méthodes :
a. La méthode naturelle ou lutte libre.
L’homme n’intervient pas, le bélier est le seul en présence des femelles. Les
animaux sont livrés à eux-mêmes sans aucune surveillance et l’accouplement à
lieu dès qu’une brebis manifeste des chaleurs.
37
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
Avantages
Taux de fertilité élevé
Utilise peu de brebis (50 brebis par béliers)
Les vents peuvent s’étaler sur toute l’année. Cette méthode présente trop
d’inconvénients que d’avantages. Elle est donc à proscrire car elle conduit
des difficultés d’autant les plus grandes que l’effectif du troupeau est plus
important.
b. La méthode artificielle
L’homme intervient par des méthodes appropriées :
La lutte « organisée » ou « dirigée »
La période avant la lutte doit être mise à profit pour réaliser tous les traitements
préventifs de déparasitage interne ou externe qui seraient à faire.
La lutte organisée consiste à mettre les brebis en lutte périodiquement (tous les 7
à 9 mois) pendant une période déterminée (45 jours en moyenne). On compte un
bélier pour 25 à 30 brebis.
Avantage
Améliore le niveau génétique de troupeau par l’utilisation de brebis
sélectionnés ;
Assure un intervalle correct entre les agnelages ;
Evite la saillie précoce de jeunes agnelles
Permet le groupage des naissances et le contrôle des mises bas ;
Permet d’adapter la complémentation alimentaire ;
Permet de planifier les interventions sanitaires au niveau du troupeau
Inconvénients
Elle consiste à mettre en lutte un lot de brebis (25 à 30) avec un seul bélier
pendant une période déterminée (40 à 45 jours).
Avantages
L’insémination artificielle
Avantages
Inconvénients
Coût élevé
39
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
La durée de la mise bas est égale 10 à 20 mn. Avant l’agnelage, le berger doit
préparer le matériel suivant :
7.3.1. La gestation
40
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
Il faut fournir une bonne alimentation, éviter de longues marches, ne pas faire de
traitement parasitaire interne et externe après le troisième mois de gestation.
41
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
42
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
C’est la période qui s’étend depuis la mise bas jusqu’au sevrage. Pendant le
premier mois, l’alimentation de l’agneau est exclusivement lactée puis l’animal
commence à ingérer une alimentation solide.
7.3.5. Le sevrage
43
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
Pour ce faire le premier jour du sevrage les agneaux seront isolés dans un parc
durant toute la journée et remis aux mères à la tombée de la nuit.
C’est l’opération qui consiste à, enregistrer tous les évènements qui ont trait à la
reproduction et qui se déroulent sur l’exploitation. Elle permet de :
- Un cahier de stock
- Des fiches brebis (suivi de la carrière de la brebis).
Le lait des brebis et des chèvres peut servir à réaliser les fromages. Pour nos
races locales cette voie n’est pas encore exploitée.
45
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
IX. LA SANTE
L’élevage des petits ruminants en générale bien que facile à produire, demeure
une spéculation qui de nombreuses contraintes. La maladie qui constitue l’une
de ces principales contraintes peut être maitrisée en appliquant des mesures
prophylactiques.
46
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
47
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
9.3.3. Au pâturage
o Ils trainent derrière le troupeau,
o Ils ne mangent pas,
o Ils recherchent l’ombre, se cachent dans les buissons.
48
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
X. ASPECT ECONOMIQUE
Pour ce faire, il est indispensable que l’éleveur tienne à jour des documents
d’enregistrement qui lui permettent de faire un bilan de l’activité en fin
d’exercice.
50
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74
Cours de mouton
- Prestation de service
- Vente d’antenais
- Vente d’antenaise
- Vente de bélier reformé
- Vente de brebis reformée
- Vente d’animal accidenté
- Vente de fumier
- Etc.
51
M. DJAAH GEORGES Formateur en élevage 07 07 23 14 43 / 01 01 15 97 74