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DEDICACE
REMERCIEMENTS
Au terme de notre travail, loin de nous la prétention de l’avoir réalisé par nos propres
efforts, qu’il nous soit permis d’exprimer notre profonde gratitude à tous ceux qui ont soutenu
et contribué à son élaboration.
Nous rendons grâce à Dieu, lui qui n’est seulement le maitre de temps mais aussi de
circonstance pour son assistance tout au long de notre parcours et pour tout autre grâce dont
nous sommes bénéficiaires.
Nous tenons à remercier vivement les autorités académiques de l’Université Officielle
de Mbuji-Mayi, particulièrement Notre recteur le Professeur Abbé Apollinaire CIBAKA
CIKONGO pour leurs multiples efforts consentis enfin d’instaurer une discipline digne dans
notre parcours académique.
Nos vifs et chaleureux remerciements vont à l’endroit de toutes les autorités
académiques de la faculté de santé publique, particulièrement au doyen de cette faculté nous
citons le professeur …………………………………………………………………………….
Nous reconnaissons aussi les efforts si pertinents, louables de notre directeur, nous
citons, le Professeur John TSHIBAMBE qui, en dépit de ses diverses occupations a accepté
d’assurer notre formation et la direction de ce présent travail, ses remarques et sages conseils
nous ont été d’un grand secours.
A vous mes frères et sœurs Rebecca KABEDI, Laurette MBUAYA, Jonathan NTITA,
Caleb KAYEMBE, Gédéon KABUYA et Henock TSHIBUYI. Vous qui m’avez toujours
soutenu et encouragé moralement, physiquement, spirituellement et matériellement durant
toutes ces années d’étude recevez nos remerciements à travers ce mot.
VI
SIGLES ET ABREVIATIONS
% : Pourcentage
°C : Degrés Celsius
Al : Allié
AS ; Aire de santé
AV. Apport volontaire
CET : Centre d’Enfouissement Technique
EDS : Enquête démographique Sanitaire
FOSA : Formation Sanitaire
Kg : Kilogramme
MINEE: Ministère de l'Eau et Energie
MINSANTE: Ministère de la Santé Publique
N° : Numéro
OM : Ordures ménagères
OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement
OMS : Organisation mondiale de la Santé
ONG : Organisation Non Gouvernementale
P : Proportion
PCI : Pouvoir Calorifique Inférieur
PED : Pays En voie de Développement
PNUD : Programme des Nations Unis pour le Développement
RDC : République Démocratique du Congo
RSU : Résidus Solides Urbains
SNIS : Système national d'information sanitaire
SP : Santé Publique
SPSS : Statistic Package for Social Science
UOM : Université Officielle de Mbuji-Mayi
ZS : Zone de santé
VII
Tableau I. Répartition de la population de la zone de santé de la MUYA selon les aires de santé
Tableau II. Répartition des enquêtés selon les caractéristiques sociodémographiques
Tableau III. Répartition des enquêtés selon la source de production des déchets ménagers
Tableau IV. Répartition des enquêtés selon la disponibilité d’une poubelle dans le ménage
Tableau V. Répartition des enquêtés selon le type de poubelle utilisée
Tableau VI. Répartition des enquêtés selon l’emplacement des poubelles
Tableau VII. Répartition des enquêtés selon le tri des déchets
Tableau VIII. Répartition des enquêtés selon la destination d’eaux ménagères
Tableau IX. Répartition des enquêtés selon la présence d’un dépotoir dans le quartier
Tableau X. Répartition des enquêtés selon la distance qui sépare les ménages et les dépotoirs
Tableau XI. Répartition des enquêtés selon le moyen de transport utilisé pour l’évacuation de
déchets
Tableau XII. Répartition des enquêtés selon le frais payé pour le transport de déchets
Tableau XIII. Répartition des enquêtés selon la pratique du recyclage de déchets
Tableau XIV. Répartition des enquêtés selon le type de déchets utilisés pour le recyclage
Tableau XV. Répartition des enquêtés selon l’utilité de recyclage de déchets
Tableau XVI. Répartition des enquêtés selon la connaissance d’élimination de déchets
Tableau XVII. Répartition des enquêtés selon les méthodes d’élimination de déchets connues
Tableau XVIII. Répartition des enquêtés selon les méthodes d’élimination de déchets utilisées
Tableau XIX. Répartition des enquêtés selon la fréquence d’élimination de déchets
VIII
RESUME
Objectif
L’objectif de ce travail est de contribuer à l’éradication de taux de maladies dues
à la mauvaise gestion de déchets dans la zone de santé de la Muya.
Méthodes
Notre étude est descriptive transversale, nous avons utilisé l’échantillonnage
probabiliste à plusieurs degrés et nous nous sommes servis de la prévalence de 50% et ceci nous
a donné la probabilité d’enquêter 422 personnes comme taille de l’échantillon. Cette étude a
été menée dans la zone de santé de la Muya pendant la période allant du 15 Septembre au 15
Octobre 2023.
Résultats
232 enquêtés soit 55% étaient du sexe féminin, la majorité de nos enquêtés 300 sujets
soit 71,1% avaient une tranche d’âge comprise entre 25 à 50 ans ;
La plupart des déchets produits par nos enquêtés 198 sujets soit 46,9% provenaient de
la cuisine, plus de la majorité de nos enquêtés 319 sujets soit 75,6% disposaient les
poubelles et les brouettes était le type de poubelles le plus utilisé avec 78 sujets soit
18,5%.
L’enfouissement des déchets était la méthode d’élimination des ordures la plus citée
avec 247 sujets soit 66,9% et la décharge dans le ravin était la méthode la plus pratiquée
par 141 sujets soit 38,2%.
Le paludisme était la conséquence de la mauvaise gestion des déchets la plus trouvée par
227 sujets soit 61,6% et la sensibilisation de la population sur la gestion de déchets était
la stratégie d’amélioration la plus proposée par 368 sujets soit 87,2%.
Conclusion
La plus grande partie de nos enquêtés est constituée des femmes, la tranche
d’âge comprise entre 25 à 50 ans est majoritaire, nos enquêtés ont un niveau suffisant de la
connaissance sur la gestion de déchets, le paludisme est la conséquence de la mauvaise gestion
de déchets la plus trouvée et la sensibilisation de la population sur la gestion de déchets est la
stratégie d’amélioration la plus proposée.
SUMMARY
Objective
INTRODUCTION
1. ETAT DE LA QUESTION
L’élimination inconsidérée des déchets a pour conséquences, la pollution
atmosphérique de l’eau et du sol. Ainsi, ces déchets rejetés polluent fortement l’air que nous
respirons et ce, de façons différentes parce qu’ils contiennent le dioxyde de carbone [1].
Toute activité humaine qu’elle soit industrielle, agricole ou sociale est génératrice
de déchets, la diversité et la quantité des déchets ménagers et industriels deviennent
préoccupantes et il y a nécessité d'agir rapidement afin de trouver des solutions appropriées, ce
qui a mis la gestion des déchets au cœur des enjeux du développement durable. Les axes
principaux sont la préservation de l’eau, des sols, la protection des écosystèmes sensibles et la
santé humaine [2].
L’air que nous respirons tous les jours est contaminé à cause de nos actes
inconsidérés prévalant depuis des années. L’air pollué diminue l’espérance de vie de l’homme,
cause des troubles cardiaques, respiratoires ou reproductifs. De plus il favorise des maladies
respiratoires comme l’asthme [3].
Le monde entier et les pays du tiers monde en particulier, trouvent des
problèmes dans tous les milieux et même la pollution de l’environnement par les ordures
ménagères. Mais le plus grave et majeur c’est cette pollution environnementale causée par ces
dernières [4].
En Europe, 2,2 milliards de tonnes de déchets sont générés chaque année dans
l'UE. Plus d'un quart soit 27% sont des déchets municipaux : déchets usuels collectés et traités
par les communes, et principalement générés par les ménages. Les données montrent que la
quantité de déchets et la manière dont ils sont gérés varient considérablement d'un pays de l'UE
à l'autre. Cependant, il y a eu une évolution vers davantage de recyclage et moins de mise en
décharge. Pour réduire les déchets et leur impact sur l'environnement, l'UE a adopté des
objectifs ambitieux en matière de recyclage et de mise en décharge qui est de favoriser la
transition vers un modèle plus durable connu sous le nom d'économie circulaire [5].
En Afrique, Le taux de collecte des déchets ménagers est estimé à environ 50%
en moyenne, mais varie selon les pays, les villes et même au sein d’une même ville, il s’avère
que les déchets ne sont pas éliminés correctement dans de nombreuses villes. En Afrique
subsaharienne, au moins 70% des déchets sont déversés dans des décharges à ciel ouvert ce qui
serait à la base de la Contamination des eaux de surface et souterraines par le lixiviat ; odeurs
désagréables et incendies ; méthane (GES) ; effondrement de montagnes d’ordures causant la
perte de nombreuses vies [6].
2
En RDC plus particulièrement à Kinshasa comme dans la plus part des Villes en
Afrique Subsaharienne, la gestion des déchets ménagers constitue une préoccupation majeure
pour l’autorité établie et pour les citadins. Des immondices produites par le marché et les
ménages sont irrégulièrement évacuées dans les voies publiques et même quand cela est fait,
il n’existe pas de traitement préalable en termes de tri sélectif, pour la séparation des déchets
biodégradables des déchets non biodégradables. Rien n’est fait également n’est en termes de
respect des techniques de traitement et gestion des déchets, lesquelles prévoient notamment le
tri sélectif, la décharge, l’incinération, le compostage, l’enfouissement, le recyclage, la
réutilisation [10].
Dans la province du Kasaï oriental et à Mbuji-Mayi, plusieurs études ont été
menées sur le plan local dans ce domaine touchant différents aspects entre autres, celle menée
par Nsekela A. dans la commune de Dibindi, cette étude, a révélé que le niveau de connaissance
de la population sur la gestion de déchets est inquiétante. Car, 76,4% jetaient les déchets
ménagers hors de la parcelle, suivie de 37,1% qui mettent dans un trou [11].
La mauvaise gestion de déchets a de l’impact négatif sur la santé, selon les récentes
données statistiques de la division provinciale de la santé, il est établi que l’épidémie de choléra
a secoué toutes les zones de santé de la province depuis le mois de mars 2018. Durant trois ans,
les cas cumulés des malades ont été estimés à 7000 dont 376 décès, tout âge confondu [12].
3
2. PROBLEMATIQUE
La problématique de la gestion des déchets est particulièrement critique en ce
qui concerne le plastique. Selon le rapport, le monde a produit 242 millions de tonnes de
déchets plastiques en 2016, ce qui correspond à 12 % de la production totale de déchets
ménagers. Or, en l’absence de systèmes de collecte et de traitement appropriés, ces déchets
contamineront et dégraderont les cours d’eau et les écosystèmes pour des centaines, voire des
milliers d’années [13].
Alors que les pays à revenu élevé ne rassemblent que 16 % de la population
mondiale, ils génèrent plus d’un tiers (34 %) des déchets de la planète, indique le rapport qui
dresse un état des lieux mondial et régional de la situation. Près d’un quart de la production
mondiale de déchets (23 %) est actuellement imputable à la région Asie de l’Est-Pacifique. Le
rapport prédit qu’à l’horizon 2050 la production de déchets sera multipliée par plus de trois et
plus de deux en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud respectivement [14].
La problématique de la gestion des déchets s’insère dans un contexte plus global
de développement durable et est soumis à des enjeux économiques, sociaux et
environnementaux. Les déchets non contrôlés sont une source de prolifération d’insectes, des
accidents d’enfants et des toxines spécifiques. L’étude menée sur la gestion des déchets d’élevage
et ménagère biodégradable au Niger a montré que dans 14,2% de cas les déchets étaient jetés
dans la rivière, dans 15,8% les déchets étaient entasses dans les coins des parcelles, dans 22,4%
des cas les déchets étaient utilisés comme engrain dans les champs ou jardins, et dans 30,3%
des cas les déchets étaient incinérés à ciel ouvert [15].
Depuis plusieurs décennies au Kasaï oriental particulièrement dans la ville de
Mbuji-Mayi, la ville connait l’épidémie de choléra. Chaque année, il y a toujours des
rebondissements dans les quartiers populaires. De nouveaux cas de maladie y sont souvent
signalés. Parmi les causes à la base du choléra, il y a la saleté. Comme dans sa simple définition,
le choléra est littéralement comme une maladie des mains sales. Dans le contexte de la ville,
« cela peut être normal, car les gens vivent à côté des ordures », s’exclame un médecin qui a
observé le phénomène depuis des années [16].
Dans la ville de Mbuji-Mayi, les rues constituent et demeurent les lieux privilégiés
ou sont déversés les déchets, le péril fécal reste mal géré du fait de manque des installations
hygiéniques. Voilà ce qui entraine la persistance des maladies dites des mains sales. En 2003,
la ville avait connu une épidémie de choléra de triste mémoire et toutes les tentatives
d’organisation des campagnes d’assainissement de la ville se sont terminées par un échec [17].
Eu égard à tout ce qui précède, nous nous posons donc la question de recherche
suivante :
3. OBJECTIFS DE L’ETUDE
3.1. Objectif général
L’objectif de ce travail est de contribuer à l’éradication de taux de maladies dues
à la mauvaise gestion de déchets dans la zone de santé de la Muya.
3.2. Objectifs spécifiques
Spécifiquement ce travail vise à :
Décrire les caractéristiques sociodémographiques de la population de la zone de santé
de la Muya. ;
Evaluer le niveau de connaissance la population sur la gestion des déchets ménagers
dans la zone de santé de la Muya ;
Identifier les méthodes d’élimination des déchets les plus pratiquées ;
Identifier les effets de déchets sur la santé ;
Proposer les stratégies d’amélioration de la politique de gestion de déchets ;
4. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Ce travail est subdivisé en deux parties, la première partie théorique qui est axée
sur un chapitre qui est consacré au rappel sur la généralité de la gestion des déchets ménagers
et la deuxième partie qui est pratique a trois chapitres à savoir:
Chapitre II. : Matériel et méthodes ;
Chapitre III. : Résultats
Chapitre IV. : Discussion.
5
Les déchets ménagers et assimilés sont les déchets produits par les ménages, les
commerçants, les artisans, et même les entreprises et industries quand ils ne présentent pas de
caractère dangereux ou polluant : Papiers, cartons, bois, verre, textiles, emballages. Ces déchets
sont collectés par la commune s’ils peuvent être éliminés sans sujétions techniques particulières
et sans risques pour les personnes ou l’environnement [21].
Les déchets industriels non dangereux ou banals. Ce sont les déchets des
entreprises non dangereux qui sont aussi nommés déchets assimilés aux déchets ménagers. Les
déchets industriels dangereux ou spéciaux. Ce sont les déchets des entreprises qui en raison de
leurs propriétés dangereuses, ils ne peuvent pas être déposés dans des installations de stockage
recevant d’autres catégories de déchets [22].
Ce sont les déchets issus des hôpitaux et les autres établissements de soins, les
laboratoires et les centres de recherches, les morgues et les centres d’autopsie, les banques de
sang et les services de collecte de sang [22].
Comme les résidus verts, boues d’épuration des eaux, restes alimentaires…, ces
déchets sont au moins pour partie détruits naturellement, plus ou moins rapidement, en
général par les bactéries, champignons et autres micro-organismes et/ou par des réactions
chimiques laissant des produits de dégradation identiques ou proches de ceux qu’on peut
trouver dans la nature, parfois néanmoins contaminés par certains résidus [23].
7
Comme le verre, métaux, matières plastiques. Ces déchets peuvent être réutilisés
directement dans d’autres domaines ou recyclés [21].
Ce sont les déchets qui ne sont plus susceptibles d’être traités dans les conditions
techniques et économiques du moment. Ça devrait être les seuls déchets à être mis en décharge
[22].
Les détritus de toute nature générés par les ménages (déchets de nourriture, de
préparation de repas, balayures, textile, journaux .... etc.).
Les déchets de bureaux, commerces, industries et administrations, déchets des cours
et jardins dans la mesure où ces déchets peuvent prendre place dans une limite à fixer,
dans les récipients individuels ou collectifs aux fins d'enlèvement par les services
municipaux.
Les crottins, fumier, feuilles mortes, bois résidu du nettoiement et du balayage de la
voirie, jardins, cimetières, parcs, etc., rassemblés aux fins d'évacuation.
Les détritus de foires, halles et marchés, etc. [25].
1.4.1. La densité
Elle représente la masse du déchet solide par rapport au volume qu’il occupe. Elle
est aussi appelée densité en poubelle. Cette caractéristique détermine d’une part, le type et le
volume du matériel de pré-collecte, de collecte et de stockage et, d’une autre part, le type de
traitement à préconiser. La densité change durant les étapes de traitement du déchet et ceci
depuis le moment de sa production avec les moyens de pré-collecte et de collecte jusqu'au
moment de sa décharge. Elle varie également selon le type de tissu urbain puisque cette densité
décroit au fur et à mesure qu’on passe des quartiers de haut standing aux quartiers pauvres [27].
1.4.2. L’humidité
L’eau est le plus important facteur d’influence de la sensibilisation des déchets,
le taux d’humidité affecte particulièrement la vitesse de la dégradation du massif la circulation
de l’eau dans les déchets joue aussi un rôle prépondérant en assurant la dispersion des micro-
organismes et des nutriments. Dans les régions arides et semi-arides dans lesquelles sont couples
un manque d’eau et une forte chaleur, le temps de dégradation est augmenté car la dégradation
des déchets est limitée aux périodes humides [27].
b) La collecte
C’est l’évacuation des déchets vers une destination appropriée (décharge, centre
de tri, station de transfert, etc.). Une bonne collecte des déchets a pour objet de libérer le plus
vite possible l’homme de ses déchets. Ces derniers s’ils séjournent trop longtemps en milieu
urbain, ils peuvent causer des nuisances olfactives en raison de leur décomposition rapide, des
dangers pour l’hygiène et la santé de la population ; (milieu favorable pour le développement
des vecteurs de maladies transmissible comme les rats et les mouches). C’est pourquoi la collecte
doit être régulière et dans des récipients fermés [32].
La mise en place d’un système de collecte des ordures ménagères est fonction des
besoins à satisfaire et des divers impératifs à observer, les données de base sont :
Le transport est la phase au cours de laquelle les ordures sont acheminées vers
une destination appropriée : décharge, usine de traitement, etc. Les différents types de collecte
de déchets urbains font intervenir des modes de transport allant des plus rudimentaires
(charrettes) aux plus sophistiqués, comme les camions-bennes [34].
Le choix des matériels de collecte dépend des caractéristiques de la ville
desservie, du type de pré collecte et des ressources financières de la municipalité. Le camion-
benne par exemple, est le véhicule le plus fréquent dans les grandes villes des PED. Certaines
grandes capitales, ont investi dans l’achat d’équipements performants (camions-bennes
tasseuses) qui coutent 10 fois plus que le camion-benne. Cependant, dans la plupart des cas,
l’entretien de ces équipements requiert une certaine maîtrise et pose souvent un problème de
maintenance. D’autre part, on utilise aussi des moyens rudimentaires comme la charrette. La
charrette {traction humaine assure une forte part de l’enlèvement des ordures ménagères de
Conakry (République de Guinée) avec un parc d’environ 300 charrettes gérées par une
trentaine de petites entreprises ; dans les années 80, à Accra (Ghana), le choix des charrettes à
ânes avait été privilégié pour compenser les voiries difficiles d’accès pour les camions et pour
s’assurer la régularité de la collecte [34].
1.5.3. Le tri
Opération de séparation des différents flux de déchets par les producteurs. Le tri
sélectif consiste à récupérer séparément les déchets selon leur nature. On parle aussi de tri des
déchets ou de collecte sélective. Il est possible de faire le tri à la source de création de déchet ou
de collecter les déchets ensemble et d’effectuer le tri ensuite dans un centre de tri. Le tri sélectif
nécessite la participation de chacun, du citoyen à la collectivité locale. Le tri contribue ainsi à
la préservation des ressources naturelles, évite le gaspillage et réduit les coûts de traitement en
limitant les quantités à incinérer. Le tri sélectif est un pas vers une écologie plus saine [35].
Pour mettre en œuvre efficacement ces différents modes de traitement, il est
indispensable de mettre en place en amont un tri des déchets pour orienter chaque déchet (ou
fraction de déchet) vers la solution optimale. Le meilleur tri étant situé à la source du déchet.
L’idéal est bien sûr d’éviter la production de déchets [35].
12
1.5.4. La valorisation
Réutiliser: Cette opération consiste à donner une nouvelle fonction à un objet existant,
sans pour autant le transformer. Cette technique connait un grand essor chez les
nouveaux décorateurs qui redonnent une nouvelle vie à des objets destinés à la décharge.
Par exemple, les cageots en bois, les pneus de voitures, etc.
Recycler: Cette étape vient compléter les deux précédentes. Ainsi, s’il y a incapacité à
réduire ou à réutiliser, on a recours au recyclage. C’est l’utilisation des déchets pour
produire une nouvelle chose avec la même fonction ou une fonction toute autre. Ces
objets recyclés sont bien entendu d’une qualité moindre que les objets originaux. On
cite comme exemple le recyclage des papiers, journaux et cartons, ainsi que le recyclage
des bouteilles en plastiques [36].
1.5.5. Le Recyclage
1.5.6. Le Compostage
a) Le compostage à froid
Ceci consiste à accumuler petit à petit toutes sortes de déchets ménagers en
couches peu épaisses dans une fosse. Au bout de quelques mois, Il se développe de très
nombreux organismes vivants (vers de terre, limaces, insectes, larves, etc.). La décomposition
est souvent lente et incomplète. On obtient en fin de compte une masse noirâtre et gluante.
On peut améliorer le compostage à froid en mélangeant et retournant les déchets de temps en
temps [37].
b) Le compostage à chaud :
Le compostage à chaud ne diffère pas de celui à froid que du volume de la
matière à composter et du réchauffement du tas mis sur pied. Sa réalisation nécessite certaines
conditions [37].
Le but du compostage est de ramener au sol un produit de qualité à base de
matière organique et d'éléments minéraux, et qui lui sont associés.
1.5.7. La valorisation par combustion
L’incinération est un mode de traitement et d’élimination des ordures ménagères
(OM) très répandu qui permet la réduction d’environ 90 % du volume et 75 % de la masse des
déchets et la destruction complète des bactéries. Elle conduit à la formation de scories, appelés
mâchefers d’incinération des OM (MIOM) qui ont l’avantage de pouvoir être valorisées, sous
certaines conditions, en travaux publiques (remblai et autres). Elle consiste à brûler les ordures
dans un four spécialement adapté à une température d’environ 850 °C en libérant de la chaleur
et de la vapeur, des effluents gazeux (fumées), des mâchefers (30 %) et des cendres volantes (3 -
4 %) [36].
1.5.7.1. Principes usuels de la combustion
Pour réaliser une combustion saine, il est recommandé de contrôler trois facteurs
: la température de combustion, le temps de séjour et la turbulence. Ceci est nommé la règle
des « 3 T ».
1.5.7.2. Température de combustion
Le Pouvoir Calorifique Inférieur (PCI) d'un combustible ne dépend que de sa
composition chimique. La plupart des équilibres thermodynamiques de la combustion sont
régies par la température. La seule limitation à la température de combustion réside dans la
tenue de matériaux de la chambre de combustion. Cette température avoisine 1000°C, mais
elle peut varier entre 500°C et 600°C pour les gaz dits « faciles » et 1400°C pour les « composés
difficiles » [32].
1.5.7.3. Temps de séjour
Le temps de séjour est l'intervalle de temps pendant lequel les molécules sont
exposées aux hautes températures. Il doit ainsi être suffisamment long pour que les différentes
réactions soient totales. Il est d’autant plus court quand les températures sont élevées. Pour les
solides. Le temps de séjour est en moyenne de 60 minutes, mais peut varier entre une demi-
heure et trois heures (en fonction de la nature et de la quantité introduite dans le four). Ainsi,
16
pour l’incinération des déchets solides, on choisit toujours un incinérateur multi-chambre : une
chambre de combustion où les solides sont gazéifiés et une de postcombustion où les gaz sont
brûlés. Pour les liquides et les gaz ce temps est réduit à quelques secondes, voir des fractions de
secondes [32].
1.5.7.4. Turbulence
Le centre d’enfouissement technique reçoit les déchets pour les enfouir dans
des fosses. Il existe actuellement trois types de CET qui réceptionnent trois catégories
différentes de déchets :
CET de classe 1 : Pour déchets dangereux, toxiques (déchets industriels spéciaux traités et
stabilisés, les cendres volantes des usines d’incinération, etc..).
CET de classe 2 : Pour déchets ménagers et assimilés (ordures ménagères, encombrants, déchets
verts, déchets industriels banals, etc.)
17
CET de classe 3 : Pour les déchets inertes (déchets, déblais, gravats, etc...) issus d’entreprises du
bâtiment et des travaux publics et de travaux de bricolage de particuliers.
En règle générale, le centre d’enfouissement technique (CET) est réalisé pour une population
de 100 000 habitants et plus.
La durée de vie d’un centre d’enfouissement technique est au moins 20 ans. Il est donc
Impératif de disposer de la surface de terrain nécessaire et de planifier l’exploitation du site sur
la durée de vie minimale sus citée. La conception d’un CET ou d’une décharge contrôlée devra
pouvoir fournir (dès le départ) [38].
2. Cadre d’étude
2.1. Situation Géographique
Au Nord par la rivière MUYA qui la sépare avec la zone de santé rurale MUKUMBI.
Au Sud par l’avenue ODIA DAVID qui la sépare avec la zone de sante urbaine de
KANSELE
A l’Est par l’avenue de l’Université qui la sépare avec la zone de sante de LUKELENGE
A l’Ouest par l’avenue de limite qui la sépare avec la zone de sante urbaine de DIULU
Cette Zone de santé est située en RDC, dans la division sanitaire du Kasaï
oriental, sur l’avenue Takizala, N°05, quartier Ngobangole, Commune de la Muya. La zone est
subdivisée en 17 aires de santé à savoir:
2.2. Superficie
Notre population d’étude est constituée de chefs des ménages de la zone de santé de
la MUYA.
3. METHODES
3.1. Types d’Etude
Il s’agit d’une étude descriptive transversale.
3.2. Echantillonnage
3.2.1. Type d’échantillonnage
Z²−P(1−P)
n= Avec :
d²
- n : taille de l’échantillon ;
- Z : degré de confiance à 95% (valeur type fixée à 1.96) ;
- P : la proportion estimative de la population ayant la connaissance sur la gestion de
déchets ménagers qui est de 50% Soit 0,5.
- 1-P=q : proportion de la population qui n’a pas la connaissance sur la gestion des déchets
ménagers (50% Soit 0,5).
- d : marge d’erreur qui est de 5% (valeur type de 0.05) ;
1.96²×0.5 (1−0.5)
Sur base de cette formule :n =
0.05²
Compte tenu de la grandeur de la zone de santé, ainsi donc nous avons au premier degré,
sélectionné 10 aires de santé au hasard sur le total de 19 aires de santé constituant la zone
de santé de BIPEMBA. La liste des aires de santé, nous a été fournie par le BCZ de ladite
zone ;
Au deuxième degré, deux quartiers ou cellules ont été tiré au sort d’une manière aléatoire
dans chaque aire de santé. Pour parvenir à représenter toute l’aire de santé
Deux avenues ont été sélectionnées dans chaque quartier ou cellule concerné par notre
étude ; étant donné que chaque quartier pouvait avoir beaucoup d’avenues et que notre
taille du ménage par aire de santé était minum.
Au quatrième degré, une personne par parcelle a été sélectionnée pour l’interview.
[21]
3.3. Méthode
Sont inclus dans notre étude, les chefs de ménages de la zone de santé de la
MUYA qui habitent dans nos aires de santé ciblées, qui étaient présent dans leurs ménages
lors de notre descente sur terrain et qui avaient consentis pour participer librement à notre
étude.
Sont exclus dans ce travail, tout chef de ménage qui ne remplit nos critères
d’inclusions.
Nos données ont été collectées à l’aire de smart phone et l’application Kobo
collect, les analyses ont été faites sur un ordinateur portable à l’aide d’un logiciel SPSS
version 20.
I. CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES
Tableau II. Répartition des enquêtés selon les caractéristiques sociodémographiques
Caractéristiques sociodémographiques Effectif Pourcentage
(n=422)
Sexe
Masculin 190 45,0
Féminin 232 55,0
Age
Moins de 25 ans 105 24,9
25 à 50 ans 300 71,1
Plus de 50 ans 17 4,0
Niveau d'étude
Aucun niveau 8 1,9
Primaire 111 26,3
Secondaire 270 64,0
Supérieur/ Universitaire 33 7,8
Etat civil
Célibataire 123 29,1
Marié 269 63,7
Divorcé/Séparé 20 4,7
Veuf/ve 10 2,4
Profession
Commerçant 283 67,1
Ménager 46 10,9
Cultivateur/Creuseur 30 7,1
Fonctionnaire 19 4,5
Etudiant/Elève 18 4,3
Autres à préciser 26 6,2
Les données relatives aux caractéristiques sociodémographiques de nos
enquêtées stipulent que, le sexe féminin était majoritaire avec 232 sujets soit 55% contre
190 sujets pour le sexe masculin soit 45%, le sex ratio était de 1,22 en faveur des femmes,
plus de la moitié de nos enquêtés 300 sujets soit 71,1% avaient la tranche d’âge comprise
entre 25 à 50 ans, le niveau d’étude secondaire était le plus atteint par la majorité de nos
enquêtés avec 270 sujets soit 64%. La plupart de nos enquêtés étaient mariés 269 sujets soit
63,7% et le commerce était la profession la plus exercée par nos enquêtés avec 283 sujets soit
67,1%.
[25]
Tableau IV. Répartition des enquêtés selon la disponibilité d’une poubelle dans le ménage
Avoir une poubelle Effectif Pourcentage
Un sac 67 15,9
Puits à ordure 59 14,0
Fut 46 10,9
Un seau 41 9,7
Un sachet 22 5,2
Parmi nos enquêtés qui avaient les poubelles dans leurs ménages, les
brouettes étaient le type des poubelles les plus utilisées par 78 enquêtés soit 18,5% suivi de
sac avec 67 sujets soit 15,9%.
Non 76 18,0
Le tableau ci-contre stipule que, plus de la moitié de nos enquêtés 315 sujets
soit 74,6% avaient les dépotoirs publics dans leurs quartiers contre 107 sujets soit 25,4% qui
n’en avaient pas.
Tableau X. Répartition des enquêtés selon la distance qui sépare les ménages et les
dépotoirs
Parmi nos enquêtés qui avaient les dépotoirs publics dans leurs quartiers,
191 sujets soit 60,6% résidaient à moins de 50m de ces dépotoirs contre 21 enquêtés soit
6,7% qui résidaient à plus de 100m des dépotoirs publics de leurs quartiers.
[29]
Tableau XI. Répartition des enquêtés selon le moyen de transport utilisé pour l’évacuation
de déchets
Moyen de transport utilisé pour l’évacuation de Effectif Pourcentage
déchets
Tableau XII. Répartition des enquêtés selon le frais payé pour le transport de déchets
Tableau XIV. Répartition des enquêtés selon le type de déchets utilisés pour le recyclage
Cuisine 87 61,2
Arbres 36 25,3
Il ressort de ce tableau que, les déchets produits par les animaux étaient les
plus utilisés avec 123 sujets soit 86,6% suivi de ceux produits à la cuisine avec 87 sujets soit
61,2%.
[31]
V. ELIMINATION DE DECHETS
Le tableau ci-haut stipule que, plus de la moitié de nos enquêtés 369 sujets
soit 87,4% connaissaient les méthodes d’élimination des déchets contre 53 sujets soit 12,6%
qui ne connaissaient pas.
[32]
Tableau XVII. Répartition des enquêtés selon les méthodes d’élimination de déchets
connues
Tableau XVIII. Répartition des enquêtés selon les méthodes d’élimination de déchets
utilisées
Aucune 69 18,6
Enfouissement 17 4,6
Tableau XX. Répartition des enquêtés selon la connaissance des maladies provoquées
par ma mauvaise gestion de déchets
Connaissance des maladies provoquées par la Effectif Pourcentage
mauvaise gestion de déchets
Oui 368 87,2
Non 54 12,8
Total 422 100,0
Tableau XXI. Répartition des enquêtés selon les maladies provoquées par la mauvaise
gestion de déchets les plus fréquentes dans les ménages
Maladies respiratoires 81 22
Amibe 49 13,3
Le paludisme était la maladie la plus citée par nos enquêtés 227 sujets soit
61,6% comme maladie dû à la mauvaise gestion de déchets fréquente dans leurs ménages
suivi de la fièvre typhoïde avec 182 sujets soit 49,4%.
Tableau XXII. Répartition des enquêtés selon la catégorie des personnes la plus exposée
aux maladies dû à la mauvaise gestion de déchets
Vieillards 27 7,3
I. CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES
1. Sexe
Il ressort de notre étude que le sexe féminin était majoritaire avec 55%
contre 45% pour le sexe masculin avec un sexe ratio de 1,22 en faveur des femmes. Ces
résultats sont similaires à ceux rapportes par Murhula A. son étude rapporte aussi une
prédominance du sexe masculin avec 61% contre 39% pour le sexe masculin [39].
2. Age
Il se dégage un constat en ce qui concerne l’âge de nos enquêtes, les résultats
issus de nos investigations stipulent une prédominance de la tranche d’page comprise entre
25 à 50 ans avec 71,1% contre une proportion de 4% pour ceux âgés de plus de 50 ans. Ces
résultats ne corroborent pas ceux rapportés par Nkituahanga A. Ses investigations ressortent
plus de la moitié des enquêtés soit 54% âgés de 30 à 40 ans contre une proportion de 1%
pour ceux âgés de moins de 20 ans [40].
3. Niveau d’étude
Nos investigations démontrent que le niveau d’étude secondaire était le plus
atteint par nos enquêtés avec 64% contre 1,9% des enquêtés n’ayant aucun niveau d’étude.
Ces résultats sont inférieurs à ceux rapportés par Nkituahanga A. son étude rapporte 74%
des enquêtés ayant le niveau secondaire contre 2% des analphabètes [40].
4. Etat civil
Il ressort de notre étude que les mariés étaient beaucoup plus représentés
avec 63,7% contre 2,4% pour les veuf/ve. Ces résultats sont conformes à ceux rapportés par
Victor B. Ses investigations ressortent une prédominance des mariés avec 67,9% contre
4,1% pour ceux vivant en union libre [41].
5. Profession
Il se dégage un constat en ce qui concerne la profession de nos enquêtés,
nos investigations rapportent que le commerce était la profession la plus exercée avec 67,1%
suivi des ménagers avec 10,9%. Ces résultats ne sont pas similaires à ceux rapportés par
Murhula A. selon ses investigations, la plupart des enquêtés étaient ménagers soit avec 33%
suivi de 24% pour les étudiants/élève [39].
[37]
Les données relatives à l’emplacement des poubelles dans les ménages par
nos enquêtés démontrent que, 56,1% de nos enquêtés avaient placés leurs poubelles dans la
cour de de la parcelle loin de la maison suivi de 31% qui les avaient placé dans les cuisines.
Ces résultats sont similaires à ceux trouvés par Sombo A. Selon les résultats issus de son
étude, plus de la moitié de ses enquêtés soit 61,5% avaient placés leurs poubelles derrières
leurs maisons [44].
10. Tri de déchets
Il se dégage un constat en ce qui concerne le triage des déchets par nos
enquêtés, les résultats issus de nos investigations démontrent que 82% de nos enquêtés
faisaient le tri des déchets contre 18% qui le faisaient pas. Ces résultats corroborent ceux
rapportés par Nkituahanga A. Selon ses investigations, 79% de ses enquêtés faisaient le tri
des déchets contre 21% qui ne le faisaient pas [40].
[38]
CONCLUSION
SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
21. Marley Y. Agence de la transition écologique, collecte et élimination des déchets Juillet
2017 ;
22. Batupu T. et All. Gestion de déchets ménagers dans la commune de Dibindi cas du
quartier Bonzola 2022 ;
23. Bouhadda, F et Guibeche, F. Gestion et valorisation des déchets solides ménagers
2020 ;
24. Ronsard L., Gestion et impact des déchets solides urbain sur l’environnement – El Tarf
commune. Thèse magister de l’université de Bedji, M, Annaba.
25. Anaclet Y. et Ives T. Plan National de prévention des déchets 2021-2027 ;
26. Division provinciale de santé du Kasaï oriental. Rapport de la division provinciale du
kasai oriental sur les récentes données statistiques 2018 ;
27. Yessad, A. et Ouassel, A. Contribution à l'étude de déchets ménagers de la ville de Bejaia
par cartographie numérique. Mémoire de master de l’université Abderrahmane MIR-
Bejaia 2017 ;
28. Arib, S. et Yalaoui, F. Pour une amélioration de la gestion des déchets dans le milieu
urbain – cas de la ville de Bejaia. Mémoire de master de l’université Abderrahmane
MIR-Bejaia 2017 ;
29. Bensmail, S., La problématique de la gestion des déchets à travers les modes de
traitement des déchets ménagers et hospitaliers – cas de la commune de Bejaia. Thèse
magistère de l’université d’Abderrahmane MIR-Bejaia 2016 ;
30. Sabri, H. Gestion et impact des déchets solides urbain sur l’environnement – El Tarf
commune. Thèse magister de l’université de Bedji, M, Annaba 2014 ;
31. Kirat, A. La prolifération des déchets solides municipaux et leurs impact sur la paysage
– cas de Batna. Thèse magister de l’université d’El hadj Lakhdar, Batna 2015 ;
32. Christelle, H. Proposition de scénarios de gestion raisonnée des déchets en vue de leur
valorisation énergétique 2015 ;
33. Cheniti, H. (2014). La gestion des déchets urbains solides – cas de la ville d’Annaba.
Thèse doctorat de l’université de Bedji, M, Annaba.
34. Belaib, A. Etude de la gestion et de la valorisation par compostage des déchets
organiques génères par le restaurant universitaire aicha Oum Elmouminine (wilaya de
Constantine). 2012 ;
35. Melhyas, K. Etude des voies de valorisation des déchets ménagers au Binin – cas de la
ville d’Abomey-Calavi. Thèse de doctorat de l’université d’Abomey-Calavi 2015 ;
36. Bouarfr, S. Centre d’enfouissement technique, Réalisation et fonctionnement(2018) ;
37. Moustapha A. et Ouatmane A. Dix éléments clés pour la gestion des déchets ménagers
et assimilés 2020
38. Mini-santé-France. Plan national de gestion des déchets dans les ménages et dans le
milieu professionnel Avril 2015.
[45]
39. Murhula A. La gestion des déchets ménagers et so n impact sur la santé e la population
dans l’aire de santé IBANDA 2016.
40. Nkituahanga A. Problématique de la gestion des ordures ménagères dans la ville de
Kinshasa, Cas de la commune de Masina 2017
41. Victor B. La gestion des déchets ménagers en milieu urbain : les atouts de la redevance
incitative et du compostage collectif à Besançon 2013
42. Essinga D. La gestion des déchets dans la ville de Bertoua 2013
43. Onesphore O. Gestion des déchets ménagers solides dans la ville de Kinshasa Cas du
quartier Manenga 2019.
44. Sombo A. Gestion des déchets ménagers et ses conséquences socio-éco-sanitaire, Cas de
la ville de Kisangani en République Démocratique du Congo
45. Saleh A. Problématique de la gestion des déchets ménagers urbains dans la ville de
N’DJAMENA Cas du 8ème arrondissement 2014.
46. Herley R. Typologie et analyse de la gestion des déchets municipaux dans la ville des
Cayes à Haïti 2015.
47. Tshimanga Y. et Lelo T. Les résidus urbains, collecte et valorisation des déchets Juin
2016.
48. Mumujuya D. Collecte des déchets ménagers solides dans la ville de BUKAVU un défis
à rélever 2022
49. Julie K., Victor K., Charles F., et Armel D. Risques sanitaires liés aux déchets ménagers
sur la population d’Anyama-Abidjan-Cote d’Ivoire 2017
50. Batupu T., Ilunga D., et Mbiya E. Gestion des déchets ménagers dans la ville de Mbuji-
Mayi, Cas de la commune de DIBINDI 2018
51. Akouwerabou D. Optimisation du système de gestion des déchets solides municipaux
de la commune urbaine d’Ouagadougou Burkina-Faso 2017.
[46]
5. Maladies respiratoires
6. Ambibe
7. Autres à préciser ………………
Q26 Parmi ces maladies, lesquelles sont 1. Cholera [___]
fréquentes dans votre ménage? 2. Fièvre typhoïde
3. Diarrhée
4. Paludisme
5. Maladies respiratoires
6. Amibe
7. Autres à préciser ………………
Q27 Qui sont beaucoup plus exposés à 1. Les enfants [___]
ces maladies? 2. Les parents
VII. STRATEGIE D’AMELIORATION
Q28 Selon vous, qu’est-ce qu’il faut faire 1. Sensibiliser la population sur la [___]
pour réduire le taux des maladies dû gestion des déchets
à la mauvaise gestion des déchets ? 2. Faire un contrôle municieux
dans chaque ménage sur la
gestion des déchets;
3. Interpeller tous les ménages ne
possédant pas une poubelle
4. Créer un service urbain de
collecte et élimination des
déchets
5. Autres à préciser
……………………….
Nous sommes à la fin de notre enquête, nous vous disons merci pour l’intérêt
apporté à notre enquête.