Groupe 3

EXPOSE SUR LA GESTION DES BOUES

DE VIDANGE PANORAMA DES
TECHNOLOGIES
DE TRAITEMENT

MODULE DE GESTION ET TRAITEMENT

DES BOUES DE VIDANGE

PRÉSENTÉ PAR
BONKOUNGOU SAMPAWINDE CONSTANTIN (GTE)
EBRI KOKOUVI MICHEL(GTE)
KOURAOGO WENDKUNI LESLIE MARIE STELLA (EHA)
SOURABIE BRAMAN (GTE)

PROF : DOCTEUR AKOWANOU ONESIME

 5 Technologie des traitement
Technologie des traitement
INTRODUCTION
01

• LE PRÉSENT EXPOSÉ FOURNIT UN PANORAMA DES SOLUTIONS DE TRAITEMENT

ENVISAGEABLES
• LES MATIÈRES TRAITÉES PEUVENT ÊTRE DES BOUES DIGÉRÉES, PRÉTRAITÉES OU
BIEN FRAÎCHES
• ÉTANT DONNÉ QUE LES BOUES DE VIDANGE CONTIENNENT DE DÉCHETS
GROSSIERS (PLASTIQUES, DES TISSUS ET DES PAPIERS)= DE DÉGRILLAGE EN
AMONT 2

• ATTENTION PARTICULIÈRE AUX BOUES ISSUES D’ACTIVITÉS INDUSTRIELLES OU

 Technologie des traitement
INTRODUCTION
TROIS TYPES DE PRODUITS SONT ISSUS DU TRAITEMENT :
02
• LES DÉCHETS DE DÉGRILLAGE ;
• LES BOUES TRAITÉES ;
• LES EFFLUENTS (LIQUIDES).
LE CHOIX DE LA FILIÈRE DOIT TENIR COMPTE DU CONTEXTE LOCAL, EN PARTICULIER LA
RÉGLEMENTATION ET L’UTILISATION FINALE PRÉVUE
UNE FILIÈRE DE TRAITEMENT COMPLÈTE EST CLASSIQUEMENT CONSTITUÉE :
• D’UN ÉTAGE DE TRAITEMENT DES BOUES EN PROVENANCE DES DISPOSITIFS D’ASSAINISSEMENT
À LA PARCELLE, QUI GÉNÈRE DES PRODUITS TRAITÉS LIQUIDES ET SOLIDES ;
• DES ÉTAGES DE TRAITEMENT ULTÉRIEUR DE CES PRODUITS (LIQUIDES COMME SOLIDES) AVANT
3

LEUR UTILISATION FINALE OU MISE EN DÉCHARGE

 INTRODUCTION TRAITEMENT 03
COMPLEMENT
SEPARATION DESHYDR AIRE
LIQUIDE/SOLIDE ATION
STABILISATIO
N
Co-compostage
Enfouissement en
Décanteur- Déshydratation tranchées profondes
Digesteur Mécanique Ajoux de chaud
ajoux d’ammoniaque
Incinération
Digestion anaérobie
Vermicompostage
Bassin de Mouches soldats noires
Lits de séchage Séchage thermiques
sedimentation- non-plantés Séchage solaire
epaississement Lits de séchage plantés
Co-lagunage
SEPARATION
04

LIQUIDE/
SOLIDE
 TECHNOLOGIES ADAPTÉES DU TRAITEMENT DES
BOUES D’ÉPURATION
Décanteur-digesteur 05
C’EST UN OUVRAGE COMPACT QUI COMBINE
LES PHÉNOMÈNES DE DÉCANTATION ET DE DIGESTION
ANAÉROBIE.
UTILISATION:
• TRAITEMENT PRIMAIRE DES EU;
• SEPARATION SOLIDE/LIQUIDE;
• DIGESTION PARTIEL DES BOUES DECANTEES;
• L’OBJECTIF DE STABILISATION DES BOUES.

LE DIMENSIONNEMENT:

• LA TEMPÉRATURE,

• TAUX D’ACCUMULATION,

• TPS DE SEJOUR (2 A 4 HEURES),

• PROFONDEUR (hauteur) (JUSQU’À 9 M), 6

• INCLINAISONS DES CLOISONS 45°,

 TECHNOLOGIES ADAPTÉES DU TRAITEMENT DES
BOUES D’ÉPURATION
Décanteur-digesteur (Avantages et inconvénients)
06
ADVANTAGES

• OUVRAGE UNIQUE (compacité);

• BONNE SÉPARATION LIQUIDE/SOLIDE.

 INCONVÉNIENTS

• COUT D’INVESTISSEMENT RELATIVEMENT ELEVE

• DIFFICULTES D’EXPLOITATATION-MAINTENANCE,

• SOUTIREMENT DE LA BOUE 7
 BASSINS DE DÉCANTATION
ET D’ÉPAISSISSEMENT
INTRODUCTION
07

• LES BASSINS DE DÉCANTATION ET D’ÉPAISSISSEMENT SONT UTILISÉS POUR SÉPARER LES

FRACTIONS SOLIDE ET LIQUIDE DES BOUES DE VIDANGE
• LE PROCÉDÉ FONCTIONNE SUR LE PRINCIPE DE LA DÉCANTATION: D’ABORD MISE EN ŒUVRE
POUR LE TRAITEMENT PRIMAIRE ET SECONDAIRE DES EAUX USÉES DANS LES STATIONS
D’ÉPURATION ET AUSSI POUR LA SÉPARATION SOLIDE-LIQUIDE DANS LES FOSSES SEPTIQUES

8
 BASSINS DE DÉCANTATION
ET D’ÉPAISSISSEMENT
MÉCANISMES DE TRAITEMENT
08
Décantation
LES MATIÈRES EN SUSPENSION (MES) PLUS DENSES QUE L’EAU
DÉCANTENT AU FOND DE L’OUVRAGE SOUS L’EFFET DE LA
GRAVITÉ. TROIS GRANDS TYPES DE DÉCANTATION ONT LIEU :

 DISCRÈTE : LES PARTICULES DÉCANTENT

INDÉPENDAMMENT LES UNES DES AUTRES

 EN FLOCULATION : LA DÉCANTATION EST ACCÉLÉRÉE PAR

L’AGRÉGATION DES PARTICULES ENTRE ELLES

 ENTRAVÉE  : LA CONCENTRATION ÉLEVÉE EN PARTICULES

ENTRAÎNE UNE RÉDUCTION DE LA DÉCANTATION
(RAMALHO, 1977).
 BASSINS DE DÉCANTATION
ET D’ÉPAISSISSEMENT
MÉCANISMES DE TRAITEMENT
Décantation 09
La vitesse de décantation théorique d’une particule
peut être estimée par l’équation

Vc <
Vc0
 BASSINS DE DÉCANTATION
ET D’ÉPAISSISSEMENT

MÉCANISMES DE TRAITEMENT
12
Épaississement
LES PARTICULES QUI S’ACCUMULENT AU FOND DE L’OUVRAGE SONT COMPRESSÉES=ÉPAISSEMENT DES
BOUES
UNE PRESSION DES PARTICULES AU DESSUS PERMET DE CHASSER L’EAU ET D’AUGMENTER LA
CONCENTRATION EN MATIÈRES SÈCHES DANS LES BOUES.
Flottation
• LA POUSSÉE D’ARCHIMÈDE EST UNE FORCE QUI POUSSE LES PARTICULES VERS LE HAUT EN FONCTION DE LEUR
VOLUME. UNE PARTICULE FLOTTE LORSQUE SA POUSSÉE D’ARCHIMÈDE EST PLUS IMPORTANTE QUE SA PESANTEUR.

• CONCERNE LES PARTICULES HYDROPHOBES(GRAISSES ET HUILES) FAVORISER PAR LES BULLES DE GAZ DU À LA
11

DIGESTION ANAÉROBIE
 BASSINS DE DÉCANTATION
ET D’ÉPAISSISSEMENT

MÉCANISMES DE TRAITEMENT
13
Digestion anaérobie
• ELLE A LIEU AU SEIN DE LA COUCHE DE BOUES ÉPAISSIES.

• LA DIGESTION DÉPEND DU NIVEAU DE STABILISATION INITIALE DES BDV, DE LA T ET DU TS DE L’OUVRAGE. CE

PROCESSUS PERMET LA DÉGRADATION D’UNE PARTIE DE LA MATIÈRE ORGANIQUE ET GÉNÈRE DES GAZ.

Zone liquide-solide

• ELLE EST CONSTITUÉE DE 4 COUCHES:

• COUCHE DE FOND + CONCENTRÉE
• UNE COUCHE DE SÉPARATION ENTRE LES BOUES ÉPAISSIES ET LE SURNAGEANT
12
• COUCHE SURNAGEANT ET BOUE;
• COUCHE SURNAGEANT-ÉCUME ET COUCHE D’ÉCUME
 BASSINS DE DÉCANTATION
ET D’ÉPAISSISSEMENT

CONCEPTION-DIMENSIONNEMENT 14
LA CONCEPTION DU BASSIN EST FONCTION :
 DES VOLUMES DE BOUES DE VIDANGE (INDICE DE BOUES),
L’IB CORRESPOND AU VOLUME DE BOUES DÉCANTÉES DIVISÉ PAR LA CONCENTRATION EN MES (EN
G/L).
 LA SURFACE DU DECANTEUR

 Vasc PEUT ESTIMÉE À PARTIR DE IB: Vasc = 0,5 m/h utilisée dans le cas d’ouvrages de décantation
rectangulaires pour des boues de vidange avec IB inférieur à 100
 BASSINS DE DÉCANTATION
ET D’ÉPAISSISSEMENT

CONCEPTION 15
 LA LONGUEUR

LA LONGUEUR DU BASSIN DOIT ÊTRE SUFFISANTE ET PRÉSENTER UNE RÉPARTITION

HYDRAULIQUE ADÉQUATE, AFIN DE PERMETTRE À L’ENSEMBLE DE LA SURFACE D’ÊTRE
UTILISÉE ET DE LAISSER ASSEZ DE TEMPS AUX PARTICULES POUR DÉCANTER

 ET LE VOLUME DE L’OUVRAGE.
 BASSINS DE DÉCANTATION
ET D’ÉPAISSISSEMENT

AVANTAGES 16
• RÉALISER UNE PREMIÈRE SÉPARATION SOLIDE-LIQUIDE
• ROBUSTES ET PERMETTENT UNE RÉDUCTION DU VOLUME DE
BOUES
INCONVENIENTS
• LE MANQUE DE RETOURS D’EXPÉRIENCE POUR LE TRAITEMENT DES BOUES DE VIDANGE, DE DONNÉES EMPIRIQUES ET DE
RÉSULTATS SUR LESQUELS BASER LA CONCEPTION ;

• LES BOUES DÉCANTÉES PRÉSENTENT UNE TENEUR EN EAU ÉLEVÉE ET NÉCESSITENT UNE DÉSHYDRATATION ULTÉRIEURE ;

• LA FRACTION LIQUIDE RESTE FORTEMENT CONCENTRÉE EN MES ET EN MATIÈRES ORGANIQUES ;

• LA RÉDUCTION DES GERMES PATHOGÈNES EST FAIBLE. LES PRODUITS SORTANTS DES BASSINS NE PEUVENT PAS ÊTRE
15

DÉVERSÉS DANS L’ENVIRONNEMENT NI UTILISÉS DIRECTEMENT EN AGRICULTURE

DESHYDRATATIO 17
N
 TECHNOLOGIES ADAPTÉES DU
TRAITEMENT DES BOUES D’ÉPURATION
18
Traitements mécaniques

LA DÉSHYDRATATION ET L’ÉPAISSISSEMENT MÉCANIQUE PEUVENT ÊTRE RÉALISÉS EN

PRÉALABLE À UN TRAITEMENT ULTÉRIEUR,
4 TECHNOLOGIES SONT COURAMMENT UTILISÉES POUR LA DÉSHYDRATATION DES BOUES
D’ÉPURATION
 LE FILTRE À BANDES: PRESSER LA MATIÈRE ENTRE DEUX BANDES POUR EN EXTRAIRE L’EAU

 LA CENTRIFUGEUSE: DÉSHYDRATE LES BOUES PAR L’EFFET DE LA FORCE CENTRIFUGE(E)

 LE FILTRE PRESSE: PRESSER LES BOUES ENTRE DE MULTIPLES PAROIS VERTICALES POREUSES

 LA PRESSE À VIS: LES BOUES SONT INTRODUITES À L’EXTRÉMITÉ ET MISES SOUS PRESSION
17

PAR LA VIS ( PERCOLAT ET BOUE DÉSHYDRATÉE)

 TECHNOLOGIES ADAPTÉES DU
TRAITEMENT DES BOUES D’ÉPURATION
19
Traitements mécaniques
AVANTAGES
• COMPACITÉ,
• RAPIDITÉ,
• DÉSHYDRATATION
INCONVÉNIENTS

• COUT ÉLEVÉ INVESTISSEMENT ET FONCTIONNEMENT,

• DÉPENDANCE ÉNERGIE ET FLOCULANT

18
 LITS DE SÉCHAGE NON-PLANTÉS
20
INTRODUCTION
• BASSIN PEUT PROFOND,
• REMPLIT DE SABLE ET DE GRAV.
• SECHAGE DOUBLE.
• SIMPLE A REALISER,
• CHOIX DE CHARGE ADMISSIBLE ADAPTÉ
• UNE BONNE RÉPARTITION HYDRAULIQUE
DES BOUES
• 50 À 80 % VOLUME INITIAL BV S’INFILTRE
ET ÉVACUÉ DU LIT (PERCOLAT),
• DÉSHYDRATATION SOUHAITÉ,
RETIRÉESLES BV,
• STOCKAGE SUPPLÉMENTAIRE PERMET LA
RÉDUCTION DES AGENTS PATHOGÈNES,
• FACILITÉ D’UTILISATION, FAIBLE COÛT,
19
• EMPRISE FONCIÈRE IMPORTANTE
 LITS DE SÉCHAGE NON-PLANTÉS
PRINCIPE DE TRAITEMENT
20

Filtration
(percoltat)

évaporation

la déshydratation des boues

sur les lits de séchage non-
plantés 20
 LITS DE SÉCHAGE NON-PLANTÉS
PARAMÈTRES DE CONCEPTION DES LITS NON- 21
PLANTÉS
FACTEURS
CLIMATIQUES

Types de boues de
vidange

CHARGE
ADMISSIBLE M = ci × Qi × t.
PARAMÈTRES DE
CONCEPTION DES LITS
NON-PLANTÉS ÉPAISSEUR DE LA
COUCHE DE BOUES M est la charge à traiter en kg de MS par an,
Ci est la concentration moyenne en matière
NOMBRE DE LITS sèche des boues entrantes en g de MS/L,
RÉSUMÉ DES
Qi est le débit en m3 par jour ouvré et21

PARAMÈTRES DE
DIMENSIONNEMENT
t est le nombre de jours ouvrés par an.
 LITS DE SÉCHAGE NON-PLANTÉS
22
Dimensionnement
 CHARGE ADMISIBLE ELLE REPRÉSENTE LA QUANTITÉ DE MATIÈRES SÈCHES QUI PEUVENT
SÉCHER SUR 1m2 DE LIT TOUS LES ANS: 100 À 200 KG MES/m2/AN (50 KG MES/m2/AN PAYS
TEMPÉRÉS)
• ÉPAISSEUR DE LA COUCHE DE BOUES: 20CM
• REVANCHE > À 20CM À CAUSE DE DÉVERSEMENT DES BOUES NOUVELLES
• LE NOMBRE DE LITS REQUIS DÉPEND DE LA DURÉE DU SÉCHAGE ET DE LA FRÉQUENCE
D’ARRIVÉE DES BOUES (Dépend de la durée de séchage et de la fréquence d’arrivée des boues)

• COUCHE GRAVIER-SABLE: Gravier grosier (20-40mm), gravier fin(5-15mm) gravillon

(2-6mm), sable grossier (1-1,5mm) et sable fin (0,1-0,5mm)
CURAGE DES BOUES: LES BOUES DOIVENT ÊTRE SUFFISAMMENT SÈCHES; UNE
SICCITÉ D’AU MOINS 25 % EST INDISPENSABLE 22
 LITS DE SÉCHAGE NON-PLANTÉS
Curage des boues
22

23
 LITS DE SÉCHAGE NON-PLANTÉS 23
INNOVATIONS ET ADAPTATION DES LITS DE
SÉCHAGE
Réseau de
canalisations de
chauffage

Séchage sous
INNOVATIONS serre
ET
ADAPTATION
DES LITS DE
SÉCHAGE Tamis métallique

Figure 7.7 : Installation pilote à la

station de traitement de Cambérène, Dakar, Sénégal,24 pour évalue
Additifs la déshydratation possible avec ventilation passive et active, sou
serre (photo : Linda Strande)
 LITS DE SÉCHAGE NON-PLANTÉS 24
CONCLUSIONS

• CONNAISSANCES SUR LES LITS DE SÉCHAGE NON-PLANTÉS

UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES BV.

25
 25

TRAITEME
COMPLEMENT
NT AIRE
 Technologie de traitement bien
établie 26
Cocompostage (definition)

• LE COMPOSTAGE EST UN
PROCESSUS BIOLOGIQUE DANS
LEQUEL DES MICROORGANISMES
DÉCOMPOSENT LA MATIÈRE
ORGANIQUE DANS DES CONDITIONS
MAJORITAIREMENT AÉROBIES

27
 Technologie de traitement bien
établie 27
Cocompostage (paramètres )

La réalisation nécessite de surveiller les paramètres suivants :

• Un ratio carbone/azote (C:N) de 20 à 30:1; C=Energie N=struct cellulaire; C++=limite croissance microb et N+
+=perte par volatilisation

• Un taux d’oxygène de 5 à 10 %, pour assurer les conditions aérobies de la dégradation et de l’oxydation des
matière (naturel ou insufflation )
• Un taux d’humidité massique de 40 à 60 %, pour assurer les conditions de la biodégradation et éviter la
saturation en eau qui générerait des conditions anaérobie
• Les matériaux constitutifs du compost doivent rester fins, d’un diamètre de moins de 5 centimètres (trop
fin=probl aération, fin bonne surface spécifique ) 28

• T°compost= 60-70°C au debut; 50° apres 30 Jr; 40° a la maturat°; T°ambiant a la sortie 6 a 8 semaine apres.
 Technologie de traitement bien
établie 29
Cocompostage (Avantages et inconvénients)
Avantages et inconvénients
• Le principal avantage du
cocompostage est l’inactivation des
germes pathogènes via les
conditions thermophiles générées
par le processus.
• Coût +ou- élevé niveau technicité
assez élevé 29
 Technologie de traitement bien 30
établie
Enfouissement en tranchées profondes (définition et réalisation)
OPTION POUR LE
TRAITEMENT ET POUR
L’UTILISATION FINALE,
RÉALISATION:
• DES TRANCHÉES
PROFONDES,
• REMPLISSAGE DE BOUES,
• RECOUVREMENT AVEC DE LA
TERRE,
• POSSIBILITÉ DE PLANTÉ DES
VÉGÉTAUX.
30
 Technologie de traitement bien établie
Enfouissement en tranchées profondes (Avantages et inconvénients)

ADVANTAGES
• UNE SOLUTION SIMPLE, 31
• PEU COÛTEUSE,
• FACILEMENT EXPLOITABLE ET SANS NUISANCE VISUELLE OU OLFACTIVE,
• LE BÉNÉFICE SUPPLÉMENTAIRE LIÉ À LA PRODUCTION D’ARBRES QUI FIXENT LE CO2 ET
LUTTE CONTRE L’ÉROSION

LES INCONVÉNIENTS
• LA SURFACE IMPORTANTE REQUISE,
• L’IMPACT POTENTIEL SUR LA NAPPE PHRÉATIQUE
31
 TECHNOLOGIES ADAPTÉES DU
TRAITEMENT DES BOUES D’ÉPURATION
32
Ajout de chaux
LA CHAUX EST UTILISÉE DANS LE TRAITEMENT DES BOUES D’ÉPURATION POUR DIMINUER LES ODEURS
ET RÉDUIRE LES GERMES PATHOGÈNES AINSI QUE LA MATIÈRE ORGANIQUE. ELLE SERT D’ADJUVANT
POUR LA PRÉCIPITATION DES MÉTAUX ET DU PHOSPHORE
• ÉQUATION1 : CAO + H2 O → CA(OH)2
• ÉQUATION2 : CA(OH)2 + CO2 → CAHCO3 + H2 O
• DÉSINFECTION= PH, T ET [N(NH3)] ÉLEVÉE
AVANTAGES
• ADJUVENT POUR PRÉCIPITER LES MÉTAUX LOURDS ET PHOSPHORE
• DIMINUER LES ODEURS ET RÉDUIRE LES GERMES PATHOGÈNES AINSI QUE LA MATIÈRE ORGANIQUE
INCONVÉNIENTS 32

• CHAUX = CORROSIF, COÛT ÉLEVÉ, CONSERVATION DIFFICILE (HUMIDITÉ)

 TECHNOLOGIES POTENTIELLES
Traitement à l’ammoniaque
LE PRINCIPE DE L’ACTION : PÉNÉTRATION DE NH3 DANS LA CAS PRATIQUE
CELLULE BIOLOGIQUE POUR S’ASSOCIER AUX PROTONS
INTERCELLULAIRES ET FORMER NH4+, PERTURBANT AINSI
LE FONCTIONNEMENT DE L’ORGANISME 33
NH4+ + BASE (PH=9) NH3 (DESINFECTANT)

LE TRAITEMENT DE BOUES DE VIDANGE FAIBLEMENT

AMMONIAQUÉES PEUT ÊTRE AMÉLIORÉ EN AJOUTANT DE
L’URÉE SYNTHÉTIQUE

AVANTAGES
• STOCKAGE MOINS CONTRAIGNANT QUE L’AJOUT DE CHAUX,
• ECOSAN
 INCONVÉNIENTS 33
• COÙT ÉLEVÉ DU NH3 SYNTHÉTIQUE
 TECHNOLOGIES ADAPTÉES DU
TRAITEMENT DES BOUES D’ÉPURATION
34
Incinération
MODE DE GESTION QUI MET EN ŒUVRE LA COMBUSTION DES BOUES À DES T° DE 850 À 900 °C:
AVANTAGES
• RECUPERATION DE L’ENERGIE DE L’INCINERATION,
• REUTILISATION DE LA CENDRE(DANS FÉCAUX MISE EN DÉCHARGE ET LA CONSTRUCTION),
• RÉDUCTION VOLUMIQUE DE LA BOUE,
• DÉSINFECTION TOTALE.
 INCONVÉNIENTS

• EMISSION DE POLLUANTS (MÉTAUX LOURD),

• COMPÉTENCE AVANCÉE POUR L’EXPLOITATION, 34

• COUT ÉLEVÉ.
 TECHNOLOGIES ADAPTÉES DU TRAITEMENT DES
BOUES D’ÉPURATION
Digestion anaérobie 35
TRANSFORMATION DE LA MATIÈRE Matière organique:
(Protéines, Lipides,
ORGANIQUE EN BIOGAZ (CH4) ET EN Glucides) Biogaz
DIGESTAT (DIOXIDE DE CH4 +
CO2
CARBONE=MO)
4.Méthanogenèse
DISPOSITIF D’AIR ÉTANCHE, BOUE
Acide Acetique / H2 +
PRIMAIRE ET SECONDAIRE
CO2
3.Acidogenèse
CE TYPE DE TRAITEMENT EST BIEN
Acide gras volatile Produits additionnels
CONNU POUR LES EFFLUENTS
(Acide Propionique , (Acide Lactique,
INDUSTRIELS ET LES CHARGES
AcideButyrique ) 2.Acidification Alcool, ammoniaque
ÉLEVÉES …)
LE DIGESTAT EST UN PRODUIT 1.Hydrolyse
Matière soluble
RELATIVEMENT BIEN STABILISÉ (Acide Aminé, Acide Gras, 35

BIOLOGIQUEMENT, SUSCEPTIBLE DE Sucre)

POUVOIR ENRICHIR LES SOLS Comment obtient-on le biogaz?
 TECHNOLOGIES ADAPTÉES DU TRAITEMENT DES
BOUES D’ÉPURATION
Digestion anaérobie (Les paramètres de dimensionnement)
TEMPS DE SÉJOUR DES BOUES 
36
• = TEMPS DE SÉJOUR HYDRAULIQUE
• =PERFORMANCE (D’HYDROLYSE ET ACIDIFICATION, FERMENTATION ET LA MÉTHANISATION) ;
TEMPÉRATURE ( RÔLE D’HYDROLYSE ET SUR LA PRODUCT ° DU CH4) ;
ALCALINITÉ  ;
PH VARIABLE
• 4,5 ET 6,3 HYDROLYSE ET ACIDIFICATION,
• 6,8 ET 7,5 FERMENTATION ET LA MÉTHANISATION  ;
TOXIQUES ET SUBSTANCES INHIBITRICES ;
 BIODISPONIBILITÉ DES NUTRIMENTS ; 36

 ÉLÉMENTS TRACES
 TECHNOLOGIES ADAPTÉES DU TRAITEMENT DES
BOUES D’ÉPURATION
Digestion anaérobie (Avantages et inconvénients)

ADVANTAGES
37
• REDUCTION DES NUISANCES OLFACTIVES ,
• REDUCTION DE LA BOUE ,
• PRODUCTION DE BIOGAS (CH4)

 INCONVÉNIENTS
• DÉTERGENTS ,
• MÉTAUX LOURDS , 37

• MANQUE D’EXPERIENCE
 TECHNOLOGIES POTENTIELLES 38
Mouches soldats noires (Hermetia illucens)

ELLES SE NOURRISSENT DE MATIÈRE ORGANIQUE EN DÉCOMPOSITION, QUE SONT PAR

EXEMPLE LES PLANTES, LES FRUITS OU LES FUMIERS
 LE PROCÉDÉ DE TRAITEMENT REPOSE SUR LE CYCLE NATUREL
DE DÉVELOPPEMENT DES MOUCHES QUI NE SE NOURRISSENT
QUE PENDANT LEUR STADE LARVAIRE
 LES LARVES DÉGRADENT LA MATIÈRE ORGANIQUE ET LES
NUTRIMENTS (AZOTE ET PHOSPHORE) DE MANIÈRE RAPIDE ET
JUSQU’À 75 %
 LE STADE LARVAIRE=2 SEMAINES À 4 MOIS SELON LA
DISPONIBILITÉ EN NOURRITURE
 AVANTAGES

• MISE EN ŒUVRE AVEC OU SANS DÉCHET ORGANIQUE ET A PETIT

ECHELLE, AGR
38
 INCONVÉNIENTS

• SEULEMENT À PETITE ÉCHELLE

 TECHNOLOGIES POTENTIELLES
Vermicompostage
 UTILISATION DES VERS DE TERRE (FAMILLE DE OLIGOCHETES) POUR RÉDUIRE LES DÉCHETS ORGANIQUES,
• EXP: VERMIFILTRATION 39
• LES VERS FONCTIONNENT EN SYNERGIE AVEC LES MICROOGANISMES
 APRES 60:
• SUBSTRAT UTILISE POUR L’AGRICULTURE;
• ELIMINATION SIGNIFICATIVE DES OEUFS HELMINTHE, CF, SALMONELLES ETC.)

 AVANTAGES
• MEME AVANTAGE QUE COCOMPOSTAGE,
• COÛT ASSEZ FAIBLE
 INCONVÉNIENTS
• VERS SENSIBLE AUX TOXIQUES,
39
• TP COMPOSTAGE LONG,
• TRAITEMENT ULTÉRIEUR
 TECHNOLOGIES POTENTIELLES
Séchage thermique et granulation 40
PERMET D’EXTRAIRE TOUTES FORMES DE LIQUIDE DES BOUES

• LES DISPOSITIFS SONT BASÉS SUR LE PRINCIPE D’UNE ÉVAPORATION ACCÉLÉRÉE PAR L’APPORT DE DEUX TYPES DE
SECHAGE (DIRECT: AIR ET INDIRECT: ECHANGEUR DE CHALEUR)

• LES PRODUITS ISSUS DU TRAITEMENT SONT STABLES, SOUS FORME GRANULAIRE, CE QUI FACILITE LEUR STOCKAGE ET
LEUR TRANSPORT
AVANTAGES
• RÉDUCTION DES VOLUMES ET DES PATHOGÈNES,
• FACILES À MANIPULER ET À VENDRE,
• AMENDEMENT DU SOL

INCONVÉNIENTS
40
• COÛT, DPDCE ENERGIE, RISQUE D'EXPLOSION (GAZ ET POUSSIÈRE), HAUT NIVEAU DE MAINTENANCE

GRANULATION =DÉSHYDRATATION MÉCANIQUE ET SÉCHAGE THERMIQUE

 TECHNOLOGIES POTENTIELLES
Séchage thermique et granulation
41
GRANULATION =DÉSHYDRATATION MÉCANIQUE ET SÉCHAGE THERMIQUE

41
 TECHNOLOGIES POTENTIELLES
Séchage solaire
• LES BOUES SONT ÉPANDUES DANS DES BASSINS POUR UN SÉCHAGE DE 10 À 20 JOURS
42
• LES PRINCIPALES VARIABLES INFLUENÇANT L’ÉVAPORATION SONT LE NIVEAU DE RADIATION SOLAIRE, LA
TEMPÉRATURE DE L’AIR ET LE NIVEAU DE VENTILATION

• DES SICCITÉS FINALES DE 40 % (APRÈS 12 JOURS DE SÉCHAGE) À 90 % (APRÈS 20 JOURS)

• LA TECHNOLOGIE EST SOUVENT MISE EN ŒUVRE À TRAVERS DES SERRES AUX CLOISONS TRANSPARENTES,
QUI RECOUVRENT DES BASSINS EN BÉTON.

• AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS

• FAIBLE COÛT D'INVESTISSEMENT, FORT TAUX DE DÉSHYDRATATION, FAIBLE BESOIN EN E

• RÉDUCTION DES UV=RÉDUTION DES CF, RETOURNEMENT DE LA BOUE (ESPACE), MOYEN MÉCANIQUE;42
AÉRATION
 TECHNOLOGIES POTENTIELLES

CONCLUSION 43

CE CHAPITRE A PRÉSENTÉ LE PANORAMA DES TECHNOLOGIES POUR LE TRAITEMENT

DES BOUES DE VIDANGE, QU’ELLES SOIENT BIEN ÉTABLIES OU EN COURS DE
DÉVELOPPEMENT.

IL EST IMPORTANT DE RETENIR QUE LE CHOIX DU TRAITEMENT DOIT ÊTRE RÉALISÉ EN
FONCTION DES OBJECTIFS DE TRAITEMENT ET QUE DIFFÉRENTES TECHNOLOGIES
PEUVENT ÊTRE ASSOCIÉES.

LES CRITÈRES DE DÉCISION SONT NOMBREUX : UTILISATION FINALE, OBJECTIFS 43DE

TRAITEMENT, AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS, COÛTS COMPARÉS.
 LITS DE SÉCHAGE PLANTÉS
44
INTRODUCTION

• LES LITS DE SÉCHAGE PLANTÉS (LSP)OU« LITS DE DÉSHYDRATATION PLANTÉS »OU« LITS DE

SÉCHAGE PLANTÉS DE ROSEAUX »OU« LITS D’HUMIFICATION PLANTÉS » SONT DES BASSINS
CONSTITUÉS DE MATÉRIAUX GRANULAIRES POREUX (EX DU SABLE ET DU GRAVIER) DANS
LESQUELS DES MACROPHYTES ÉMERGENTS SONT PLANTÉS.
• LES LSP SONT ALIMENTÉS EN BOUES QUI S’Y ACCUMULENT EN COUCHES, S’Y DÉSHYDRATENT
ET S’Y STABILISENT PAR L’EFFET DE NOMBREUX MÉCANISMES PHYSIQUES ET BIOLOGIQUES
• LA CAPACITÉ D’INFILTRATION À TRAVERS LE LIT EST MAINTENUE DANS LE TEMPS GRÂCE À LA
DYNAMIQUE DU SYSTÈME RACINAIRE DES PLANTES EN DÉVELOPPEMENT CONSTANT
• LE VOLUME DE BOUES ACCUMULÉES À LA SURFACE DU LSP DIMINUE DANS LE TEMPS EN
44

RAISON DE LA DÉSHYDRATATION ET DE LA DIGESTION.

 LITS DE SÉCHAGE PLANTÉS
45
INTRODUCTION

LES PERFORMANCES DES LSP CONCERNANT LA

DÉSHYDRATATION,
LA STABILISATION ORGANIQUE ET LA
MINÉRALISATION EST FONCTION DES FACTEURS
• LE TYPE ET LA GRANULOMÉTRIE DES MATÉRIAUX
DE FILTRATION,
• LE TYPE DE PLANTES,
• LA MATURATION DES BOUES DANS LES LITS,
45
• LES FACTEURS CLIMATIQUES ET
• LES CARACTÉRISTIQUES DES BOUES.
 LITS DE SÉCHAGE PLANTÉS
46
MACROPHYTES

ON DISTINGUE QUATRE TYPES DE

MACROPHYTES :

• MACROPHYTES LIBREMENT FLOTTANTES,

• MACROPHYTES SUBMERGÉES,

• MACROPHYTES À FEUILLES FLOTTANTES ET

• MACROPHYTES ÉMERGENTES: LES MIEUX

ADAPTÉS AUX LSP CAR + PRODUCTIFS. ELLES
S’ADAPTENT AUX MILIEUX AÉROBIE, ANOXIE ET
ANAÉROBIE ET DES NIVEAUX DE PH, DE SALINITÉ ET 46

DE NUTRIMENTS VARIABLES
 LITS DE SÉCHAGE PLANTÉS
47
MACROPHYTES

Rôle des macrophytes 

• STABILISER LES LITS AFIN D’ÉVITER L’ÉROSION DES MATÉRIAUX ET LE COLMATAGE, ET
AUGMENTER LA CAPACITÉ DE DRAINAGE ;

• AUGMENTER LA DÉSHYDRATATION (ÉVAPOTRANSPIRATION, PAR OPPOSITION À

L’ÉVAPORATION SEULE DES LITS DE SÉCHAGE NON-PLANTÉS) ;

• FOURNIR UNE SURFACE D’ACCROCHE POUR LE DÉVELOPPEMENT DES MICROORGANISMES;

• TRANSFÉRER DE L’OXYGÈNE DANS LA COUCHE DE BOUES (AU SEIN DE LA RHIZOSPHÈRE) ;

47

• ABSORBER LES MÉTAUX LOURDS ET LES NUTRIMENTS.

 LITS DE SÉCHAGE PLANTÉS
48
MACROPHYTES
CARACTERISTIQUES

POUR ÊTRE UTILISABLE DANS UN LSP, UN MACROPHYTE DOIT PRÉSENTER LES

CARACTÉRISTIQUES SUIVANTES (DE MAESENEER, 1997) :
• CROISSANCE RAPIDE DANS DES CONDITIONS DIVERSES ;
• HAUTE CAPACITÉ DE TRANSPIRATION ;
• TOLÉRANCE À DES NIVEAUX HYDRIQUES ET DES CONDITIONS DE SÉCHERESSE VARIÉES ;
• TOLÉRANCE AUX PICS DE PH ET DE SALINITÉ ;
• RHIZOME ET SYSTÈME RACINAIRE À DÉVELOPPEMENT RAPIDE ;
• CAPACITÉ À CRÉER DE NOUVELLES RACINES À PARTIR DE SES NŒUDS AU SEIN DES BOUES
48
;
• FACILEMENT DISPONIBLE, INDIGÈNE ET NON-INVASIF.
 LITS DE SÉCHAGE PLANTÉS
49
MÉCANISMES DE TRAITEMENT
MACROPHYTES
• INFILTRATION (PERCOLATION) SUR LE SUBSTRAT GRANULAIRE

• ÉVAPOTRANSPIRATION (PAR LES FEUILLES ET TIGES).

• STABILISATION/MINÉRALISATION=LA STABILISATION EST LA

TRANSFORMATION DE LA MATIÈRE ORGANIQUE INITIALE EN COMPOSÉS
ORGANIQUES PLUS STABLES (PDT PHASE DE REPOS EN AÉROBIE)

• TRANSFERT D’OXYGÈNE: LES BOUES DE VIDANGE NON-TRAITÉES NE

CONTIENNENT PAS OU PEU D’OXYGÈNE DISSOUS (APPORT PHYSIQUE ET
BIOLOGIQUE) AVEC DES ZONES ANOXIQUES ET AÉROBIES
49
(NITRIFICATION ET DÉNITRIFICATION)
 LITS DE SÉCHAGE PLANTÉS

INDICATEURS DE PERFORMANCE 50
Déshydratation

• DÉSHYDRATATION: L’ÉVACUATION DE L’EAU

DES BOUES DANS LE BUT DE FACILITER LEUR
MANIPULATION ET LEUR RÉUTILISATION; MS
OU SICCITÉ=PARAMÈTRE DE
DIMENSIONNEMENT TAUX DE MS ENVIRON
30%

50
 LITS DE SÉCHAGE PLANTÉS

INDICATEURS DE PERFORMANCE 51
Rétention des nutriments
• TRANSFORMATION DE L’AZOTE SE FAIT PAR L’ABSORPTION ET L’ASSIMILATION PAR LES PLANTES ET LES
COLONIES MICROBIENNES, LA VOLATILISATION ET LA DÉNITRIFICATION DANS LES ZONES ANAÉROBIES

• LE PHOSPHORE PAR L’ADSORPTION SUR LES MATÉRIAUX GRANULAIRES ET LES RACINES

Devenir des métaux lourds

EST DU À DES DES ADDITIFS (XT CHIMIQ, PILE, CAMION)

• UNE ASSIMILATION INÉGALE DES MÉTAUX DANS LES PLANTES QUI A ÉTÉ OBSERVÉE AVEC,
51 PAR
ORDRE D’IMPORTANCE : CR > FE > ZN > MN > CU > PB > NI > CD
 LITS DE SÉCHAGE PLANTÉS

INDICATEURS DE PERFORMANCE 52
Abattement des germes pathogènes

CELA DEPEND DE L'OBJECTIF VISÉ: COMBUSTION ET FOURRAGE INFÉRIEUR À

L’AGRICULTURE

LA PRÉDATION, LA DÉSHYDRATATION ET LE TEMPS DE SÉJOUR =RESPONSABLES

DE LA RÉDUCTION DES AGENTS PATHOGÈNES,

LES ŒUFS HELMINTHES RÉSISTENT À LA SICCITÉ ET À LA CHALEUR 52

RETENTION DES ŒUFS DANS LA BOUE ET ABSENTS DANS LE PERCOLAT

 LITS DE SÉCHAGE PLANTÉS
CONCLUSIONS ET
53
RECOMMANDATIONS
• LES LSP SONT RELATIVEMENT NOUVEAUX POUR LE TRAITEMENT DES BV EN PROVENANCE DES FS ET AUTRES DISPOSITIFS
D’ASSAINISSEMENT DES MÉNAGES DES PAYS À REVENU FAIBLE OU INTERMÉDIAIRE.

• L’EXPÉRIENCE, BIEN DÉVELOPPÉE EN EUROPE ET AUX USA, FOURNIT DES RÉSULTATS SOLIDES MAIS QUI NE SONT PAS DIRECTEMENT
APPLICABLES AUX TRAITEMENTS DES BOUES DE VIDANGE, PUISQUE LES TYPES ET LA CONCENTRATION EN BOUES AINSI QUE LES
CONDITIONS CLIMATIQUES SONT DIFFÉRENTES.

• ON TROUVE AUJOURD’HUI DE NOMBREUX LITS À ÉCHELLE EXPÉRIMENTALE ET PILOTE DANS DIVERS ENDROITS DU MONDE, EN
PARTICULIER DANS LES PAYS TROPICAUX OÙ LES RADIATIONS SOLAIRES ET L’ÉVAPOTRANSPIRATION SONT ÉLEVÉES.

• LES LSP SONT CONNUS DEPUIS LONGTEMPS POUR ÊTRE UNE SOLUTION ROBUSTE POUR LE TRAITEMENT DES BOUES. PLUS INTÉRESSANTS
DANS LES VILLES À CROISSANCE RAPIDE DES PAYS À REVENU FAIBLE OU INTERMÉDIAIRE, COÛT DE CONSTRUCTION PLUS FAIBLE QUE
LES AUTRES FILIÈRES DE TRAITEMENT,

• PEUVENT ÊTRE CONSTRUITS AVEC LES MATÉRIAUX ET LA MAIN-D’ŒUVRE LOCALE,

• BESOIN EN MAINTENANCE EST FAIBLE

53
• PAS BESOIN D’ADDITIFS CHIMIQUES ET D’ÉNERGIE POUR FONCTIONNER.

• SI LES MACROPHYTES NÉCESSITENT UN CERTAIN TEMPS D’ACCLIMATATION À UN MILIEU RICHE EN NUTRIMENTS, PEUT FONCTIONNER
 LITS DE SÉCHAGE PLANTÉS
CONCLUSIONS ET 54
RECOMMANDATIONS
• LES LSP DEMANDENT UNE SURFACE IMPORTANTE (0,25 À 1 M2 /HABITANT), DIFFICULTÉ DANS LES ZONES URBAINES DENSES.
• DOIVENT ÊTRE ACCESSIBLES AUX CAMIONS DE VIDANGE, DONC À PROXIMITÉ DE VOIES D’ACCÈS ET SUPPORTER LE TRAFIC.
• BIEN QUE RÉSISTANTS, LES MACROPHYTES PEUVENT ÊTRE SUJETS AUX ATTAQUES D’INSECTES OU DE PARASITES.
• L’EXPLOITANT DOIT DONC ÊTRE EN CAPACITÉ DE RÉAGIR RAPIDEMENT.
• QUESTIONS ENCORE NON-TRAITÉES COMME :
• LES EFFETS DE LA FRÉQUENCE D’ALIMENTATION SUR LES PERFORMANCES DES LITS ;
• LA VULNÉRABILITÉ ET LA RÉSISTANCE DES MACROPHYTES AUX ATTAQUES D’INSECTES ;
• LES IMPACTS DE LA FORTE SALINITÉ ET DE L’AMMONIAQUE ;
• LES MEILLEURES POSSIBILITÉS DE TRAITEMENT DU PERCOLAT ;
• LA PERFORMANCE À LONG TERME DES LITS ;
54
• L’ANALYSE COÛTS-BÉNÉFICES DE LA FILIÈRE DE TRAITEMENT.
 LITS DE SÉCHAGE PLANTÉS
55
Cas des paramètres de dimensionnement

55
 LITS DE SÉCHAGE PLANTÉS
Cas des paramètres de dimensionnement 56

56
LITS DE SÉCHAGE PLANTÉS
57

57
 Technologie de traitement bien établie 58
Co traitement en bassins de lagunage (définition)
• TECHNOLOGIE DE TRAITEMENT DES EU, BASÉE SUR DES MÉCANISMES DE STABILISATION DES PROCESSUS NATURELS DE L’ÉCOSYSTÈME
AQUATIQUE (EAUX USÉES DOMESTIQUES).

• ASSOCIATION DE 03 BASSINS DE PROFONDEURS ET DE TEMPS DE SÉJOUR DIFFÉRENTES:

58
 Technologie de traitement bien établie 59
Co traitement en bassins de lagunage (dimensionnement)

• BA : PRFD=2-5M; DÉCANTATION ET LA DIGESTION ANAÉROBIE DES MES;

• BF: 1-2.5M, DÉCANTATION DES MES RESTANTES ET LEUR DIGESTION ANAÉROBIE DANS LES
COUCHES INFÉRIEURES, DIGESTION DE LA MO DISSOUTE PAR VOIE AÉROBIE DANS LES
COUCHES SUPÉRIEURES

• BM: 0.5-1M; RÉDUCTION SUPPLÉMENTAIRE DES AGENTS PATHOGÈNES VIA UV (SOLEIL), MLX
AÉROBIE, PHOTOSYNTH ALGALE

• LES BASSINS SONT DIMENSIONNÉS À PARTIR DE RATIOS, SUR LA BASE DES CHARGES ORGANIQUES.

• BA: 250 À 350 G DE DBO/M3 /JOUR PERMETTENT DE RETENIR 60 À 70 % DE LA DBO.

• BF : ENVIRON 350 KG DE DBO/HA/JOUR ET SELON LES CONDITIONS CLIMATIQUES 59

 Technologie de traitement bien établie 60
Co traitement en bassins de lagunage (Avantages et inconvénients)

AVANTAGES
• SIMPLE À RÉALISER ET UN NIVEAU D’EXPLOITATION-MAINTENANCE RELATIVEMENT FAIBLE,
• ADAPTÉ AU CLIMAT TROPICAUX,
• DÉSINFECTION ÉLEVÉ…
 INCONVÉNIENTS
• SURFACE IMPORTANT,
• ACCUMULATION RAPIDE DE BOUES

• FORTES [N]AMMONIACAL OU DE SELS DISSOUS=INHIBITION DES PROCESSUS DE DÉGRADATION,60

• DIFFICULTÉ DE SOUTIRAGE DE LA BOUE DANS LE BA…

AKPE-MERCI
POUR FIN
L’ATTENTION
SOUTENUE
61