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Traitement de surface

SOMMAIRE
Introduction.

Chapitre1:Généralité sur réseau de collecte 

Chapitre2: Les séparateurs

Chapitre3: Traitement des effluents

Chapitre4: Stockage d’huile

Conclusion
Introduction
L’exploitation des Hydrocarbures gazeux ou
liquides comprend une série d’étapes successives
de développement coûteuses. Parmi ces étapes, le
transport des fluides depuis les puits producteurs
jusqu’aux installations de traitement.

La production de surface constitue la dernière


phase de l’amont pétrolier et le premier passage
vers le procédé de traitement du brut. Elle
consiste à analyser la configuration, le
dimensionnement du réseau de collecte et les
séparateurs
Réseau de collecte Des conduites
Des accessoires

 maximum la
transport des effluents
séparation du gaz de
bruts entre les puits
l’huile
producteurs et le centre
 minimum de
de traitement.
pertes en fractions
légères de l’huile
Type de réseau de collecte

Liaisons individuelles  Liaisons par collecteurs 


Liaison Avantages
individuelle
Identification immédiate sur le centre même des puits en
service et à l’arrêt.

Vérification du fonctionnement effectif des puits en service par


simple examen des pressions et de température d’arrivée.

Rapidité de passage en essais, possibilité de modification


du régime par intervention au niveau de manifold.

Commodité d’isolement d’une production polluante sur une


unité de traitement séparée.

Possibilité de réaliser progressivement le réseau de


collecte en fonction du développement de champs et de
résultats obtenus.
Liaison
individuelle

Inconvénient

cette disposition devient vite très onéreuse si la


superficie Du champ est grande ou si le
nombre des puits est élevé, car elle exige
D’importante longueur
Liaisons par
collecteurs Avantages

Isoler la production de chaque puits et de diriger vers un


séparateur d’essais

Effectuer les contrôles périodiques

incontesté sur les champs de grande étendue où les puits sont


nombreux et sur ceux où le centre de traitement est éloigné.
Inconvénients

 Le réseau à peu près complet doit


Financiers Techniques
être achevé avant le début de
l’exploitation, ainsi l’investissement
total est engagé avant que le champ
n’ait rien produit.
Inconvennients 

Financiers Techniques
 La capacité des conduites doit être calculée sur des
donnés prévisionnelle d’où le risque d’erreurs d’estimation.
 La production entière peut être polluée car celle
d’un seul puits émettant de l’eau.

 L’huile remplissant la conduite de test doit être


chassée avant chaque essai, d’où pertes de temps
gênantes quand les puits sont nombreux et que le
programme de contrôle est chargé.
des pistons que l’on fait circuler dans une conduite
sous l’action d’une pression de gaz ou de liquide.
Joints isolants àIls brides
sont à cet effet munis de Les racleurs
garniture assurant
Les joints isolants
Les manchons isolants une étanchéité suffisante contre les parois.

les  vannes utilisées sur le réseau de collecte:


 les vannes montées en ligne
 vannes des manifolds 
Les Accessoires
vannes auxiliaires     

Groupement des vannes quiintroduire et recevoir les racleurs


permettent
sans interrompre
la production
Le fonctionnement ou en ne l’interrompant que durant
Les manifolds
dans touts les direction utiles
Un minimum Les gares racleurs
de temps
Les séparateurs sont placés en tête de la
Séparateur chaîne de traitement dont ils constituent les
éléments essentiels. Ils reçoivent
directement du manifold d’entrée la
production amenée par les collectes .

Capacité sous pression incorporée à un circuit où elle


provoque un ralentissement de la vitesse d’écoulement de
l’effluent.
Un séparateur se présente comme un réservoir cylindrique
disposé soit verticalement, soit horizontalement.

Il existe aussi des séparateurs sphériques, mais ils


sont d’un usage moins courant..
Séparateur vertical
Coût assez élevé
Transport difficile
Séparation triphasique
difficile
Mauvaise séparation en
 cas d’hydrocarbures
moussant

Traitement possible des hydrocarbures salés


Nettoyage facile (aisé)
Faible encombrement
Hydrocarbures pauvres en liquides
Utilisé en moyenne et haute pression
Séparateur
horizontal

Limité aux
moyennes et
 basses pressions
Nettoyage
mal-aisé

Solution économique
Transport facile
Séparation triphasique aisée
Rempli à moitié, il offre un passage suffisant au gaz
Si le puits débit par bouchon de gaz, les différents volumes gazeux
s’écoulent sans inconvénients.
Séparateur horizontal à double corps
Séparateur
sphérique Séparation
à phases
difficile
Coût très
cher
Mauvaise
séparation en
 cas
d’hydrocarbu
re moussant
L’utilisatio
n de ce
séparateur
Utilisation possible sur une unité de n’est pas
production off shore courante
Utilisé à de très hautes pressions
Traitement des
effluents  
 
En tête En bac
Point d’application

En ligne

Desemul- Taux d’eau décante %


Sifiant ppm
T °c 20 min 40 min 60 min

50 41 86 94
55
55 25 36 82 92

70 50 93 94.5 96

70 25 90 92 94
Des aménagements intérieurs de la capacité améliorent
l’efficacité Selon l’usage auquel on les destine, on
distingue :
o Les séparateurs de détente utilisés pour le traitement
des gaz à condensat

Ils fonctionnent à haute pression et à basse


température. Ils sont équipés de duses servant à
régler le taux de détente et souvent d ‘échangeurs de
température.
o Les séparateurs gaz / huile

• Ces appareils sont utilisés pour le traitement des


effluents où la phase principale est liquide.
• Ils sont généralement du type cylindrique horizontal
dont le rendement est meilleur.
• Dans certains cas particuliers, toutefois, production
avec apport de sédiments par exemple, on peut faire
appel au type vertical plus facile à nettoyer.
oLes séparateurs purgeurs
• Ce sont des séparateurs dont l’aménagement
interne est simplifié et dont le rôle est de soutirer,
dans un circuit, un fluide déjà séparé et
indésirable, dans le but d’alléger la charge d’une
conduite ou d’un appareil situé en aval.
• Placés sur une conduite véhiculant un fluide
polyphasique , ils éliminent le gaz et recyclent le
liquide.
• Quand la production d ‘eau est importante, un
séparateur d’eau libre ( F W K O ) peut purger
l’eau et recycler le gaz et l’huile
FWKO
Mécanisme de base
Extraction du gaz libre de l’huile

L’huile déposée au fond de cuve contient encore du gaz libre dans


les conditions de pression et de température du séparateur. Ce gaz sorti
de solution doit cheminer sous forme de petites bulles vers la surface du
liquide. La libération se réalise si le temps imparti est suffisant
Ce temps de rétention utile du liquide, qui est la donnée de base de
calcul de capacité, est fonction de la pression dans l’enceinte, de la
viscosité de l’huile, de la hauteur du niveau de liquide, de l’étendue du
plan d’interface liquide/gaz. Normalement et suivant les cas, il est
compris entre cinquante secondes et cinq minutes.
 
.

Récupération de l’huile entrainée par le gaz

La turbulence dans les conduites et la diffusion par les font qu’après


entrée dans le séparateur, des gouttelettes de liquide restent en
suspension dans le gaz sous forme de brouillard.
 
Le temps nécessaire pour que les plus fines de ces gouttelettes
atteignent, en tombant, la surface du liquide décanté serait beaucoup
trop grand, aussi doit- on aidé processus par des recours à des artifices.
.

Récupération de l’eau de l’huile


En l’absence d’émulsion, la séparation gravitaire de l’eau et de
l’huile ne présente pas de difficulté. Si les quantités d’eau sont
importantes, on installe un (F W K O) qui purge l’eau librement amont
de l’unité de séparation et allégé la charge de cette dernière. Si non, un
séparateur trois phases (gaz, huile, eau) suffit

l’élimination de l’eau par un (F W K O) ou par un séparateur est


rarement complète. Elle se termine en général dans les bacs de stockage,
où le liquide est maintenu en repos pendant une période suffisamment
longue. Avec des huiles de viscosité élevée on peut même être amené à
réchauffer le bac pour accélérer la décantation.
Projection contre une paroi 

l’entrée l’effet de la écrasement Rassemblement


force d’impact,

Augmentation du poids

ruissellement vers le bas


La présence d’eau qui l’émulsion est un mélangé stable de deux
accompagne la production liquides non miscible, physiquement se
des hydrocarbures présent comme une dispersion en très fin
goutteles de l’un des phases dans l’autre
provoque la formation dont le diamètre de la phase dispersée peut
d’émulsion  varie de 0 .1 de quelque centaines de
micro

Non miscibilité des deux liquides émulsion stable une émulsion qui ne se
Energie suffisante pour dispersée rompt pas dans un délai raisonnable
une phase dans une autre (1heure) sans intervention externe
Présence d’un agent émulsifiant
stabilisant de l’émulsion Moyens d’action
Procèdes de
rupture
Les agents
Procedes chimiques
chimique
L e produit chimique injecter aurait pour seul effet la neutralisation due
ou des agents émulsifiants, ainsi pour rompre une émulsion d’eau dans
l’huile

L additif utiliser pourrait être un autre agent émulsifiant conduisant


généralement a la formation d’émulsion inverse de type huile dans l eau
(hydrophile).
.
Les agents d’émulsifiants augmentent la tension interfaciale eau
huile. Sous leur effet, le film « d’agent émulsifiant » situe à
l’interface eau –huile deviendrait très rigide, l’eau emprisonner
dans cette enveloppe se dilate sous l’effet de la chaleur .cela
entrainerait une rupture du film d’interface suivi de fusion des
goutte voisine..
Les agents desémulsifiants

mouiller les solides


Favoriser présents afin de dispersée
le rassemblement ces particules dans l’une
et l’empilement des des phases
gouttes d’eau

Caractéristiques

détruire les films interfaciaux une forte attraction interfaciale, cette


afin de permettre aux gouttelettes propriété est fonction de la vitesse migratoire
d’eau de coalescence puis de de la matière active dans la phase continue en
décanter direction de l’interface huile-eau et de sa
capacité d’être adsorbe préférentiellement à
l’interface.
Effet de la température
L’élévation de la température accélère le mouvement brownien des
gouttes d’eau présentent dans l’émulsion, la probabilité de choc augment
ainsi que la force des collisions donc détruire l’émulsion
Effet d’un champ électrique .

Le film d’émulsifiant constitue des molécules polaire porteuse d’une


surcharge d’électricité (sont en équilibre instable) qui détruit cette
équilibre et supprime la cause d’émulsion.

les gouttes d’eau sont soumises à les molécules polaires du film


une attraction mutuelle, il en s’orientent, ce qui entraine un
résulte une coalescence des gouttes réarrangement avec rupture de
d’eau voisines, suivi de leur la barrière étanche formant le
décantation gravitaire film
PREVENTION DES EMULSIONS

Les perforations par l’accroissement des vitesses


des effluents
Duse de surface
Les puits liftes artificiellement

Les tubings et les lignes de collectes

Les points singuliers de perte de charge

Les vannes de mélanges à l’entre de dessaleur


éclectique
Dessalage 
le dessalage est une des dépôts de sel est éviter par l
opération importante injection d’eau douce traite au
Ces dépôt de sel sous préalable, l’opération peut être
dans le processus de forme des plaque sur
traitement d un réalisé soit périodiquement,
les parois des tubings, soit en continu .dans les bruts
effluent , qui consiste à des conditions et dans
dissoudre les cristaux salées, le sel présente en
les installations de considération sont
de sel par injection d traitement qui ont
eau douce , en générale essentiellement des chlorures
comme conséquence (NaCl, MgCl, CaCl2).
la salinité admise est de une importante perte de
50 à 60 mg /L  dans l’ Un effluent sale est produit soit
charge, et la corrosion
huile .si l’ huile est accompagne d’eau libre sale,
des matériaux de
anhydre le traitement soit émulsionner d’eau sale.
production
débute par l’ eau douce Les traitements sur champ
destiné à dissoudre les consistent à séparé au mieux
cristaux en suspension , l’eau (plus au moins sale)
la dilution à l’eau douce associe au pétrole brut. En
ce pratique aussi avec présence d’eau libre
les effluents hydrate •lavage à l’eau et décantation (Wash tank)
dont la salinité est trop • lavage à chaud et décantation (treater heater)
élevée
Wash tank
Le principe 
La partie inferieure du bac est remplie d’eau sur une hauteur variable qui
dépend à la fois de la salinité et de la tendance à l’ émulsion de brut à
traiter. Ce niveau est ajuste soit par une régulation classique de niveau,
soit par variation de la colonne d’eau siphon d évacuations.
L’arrive de brut sale est localise dans la partie haute du bac et sa
dispersion s effectuée à la base de Wash tank par un diffuseur ou un
système à chicane ce qui oblige l’ effluent à traverse le tampon d’eau et
favorise la coalescence des gouttes d’eau . L’avantage du diffuseur est de
briser la vitesse de fluide pour éviter la création de tourbillon ; il permet
également de s’échapper avant l’entre dans le Wash tank.
L’eau décantée est évacue par le fond de la capacité et un niveau
d’eau constituant est maintenu. Le brute est évacue dans la partie haute
par un dispositif débordement.
Efficacité des Wash tank 
tank

 
Le levage à l’eau réalise dans un Wash tank est un moyen
de déshydratation ou dessalage « primaire ».

L’efficacité de levage par Wash tank est lie à un paramètre


très important  «la température du brut à traiter » 
Le brut sortie des Wash tank contient encore de l’eau
émulsionnée, la teneur en eau de l’huile sortie Wash tank ne
descend pas au dissous de 1-2%.ainsi est –il indispensable de
pour suivre la décantation dans les bacs de stockage, pour
obtenir un brut correctement traite.
 
Treater Heater Principe
Séparateur gaz –liquide :
L’effluent est reçus dans un séparateur gaz-liquide place sur le treater
heater, le gaz froid séparé recycle dans la chambre supérieur où il refroidit
les vapeurs dégagées de l’huile chaude et provoque la condensation de la
plupart des fractions liquéfiables .il est ensuite soit récupère, soit brule à la
torche.
Séparateur d’eau libre:
Les liquides partiellement dégages empruntent un conduit de forte section qui
débouche à la base du treater heater .un dispositif diffuseur divise les liquides
en très fines gouttelettes et l’eau libre se dégorge au fond de cuve

Bac de levage (wash tank) : Récupération de l’huile traite :


Il est constitue par un volume L’huile traitée s’accumule dans la partie haute de
d’eau d’environ 40-60% de la traiteur au dessus de la section de filtration .elle est
capacité de treater heater. Le bain soutirée par un conduite fonctionnant en trop plein et
est chauffe à la température évacue vers les bacs de stockage où se termine la
convenable par un tube à fer décantation .L’unite est le plus souvent complètes par un
immergé échangeur où l’huile traite chaude cède ses calorie au
fluide entrant, les pertes par évaporation au stockage sont
ainsi réduite et on économise de l’énergie de chauffage
Treater Heater  Accélérer la
coalescence en
augmentant le
mouvement brownien
des gouttes d’eau

Diminuer la viscosité
de l’huile ce qui
réduit le temps de
décantation
Treater heater horizontal

Leur surface d’occupation


au sel est plus importante
 que celle des treater heater
verticaux .

La section de tranquillisation est plus importante que celle des treater heater
verticaux, ils peuvent donc traiter des huiles plus lourdes
ces appareils peuvent fonctionner sous pression, ce qui limite les pertes par
évaporation
 décloisonnement internes détournent l’eau libre de la section de chauffage,
d’où gain en capacité de traitement et économie de chauffage
Efficacité des treater heater
Le rendement d’un treater heater est grandement améliore
par l’injection en amont d’un produit tension actif. LE treater
heater est plus compacts que les WASH TANK en effet . 

le temps de séjour de l’huile est considérablement diminue


par rapport à la technique de « wash tank »
.
Cependant la teneur en eau résiduelle de l’huile à la sortie
de l’appareil demeure élevée, de l’ordre de 0.5%, ce qui
nécessite en règle générale un traitement complémentaire.

Ils peuvent fonctionner sous pression ce qui permet de traite des


bruts visqueux avec un minimum de perte par évaporation
Dessaleur électrostatique
Le principe 
Apres le séparateur triphasique le brut contient de l eau et des sels
sous forme dissoute ou des cristaux. L’eau se trouve souvent sous forme
d’une émulsion stable qui nécessite des temps des stockages très longs,
le dessaleur électrostatique contribue d’une manière efficace à détruire
ses émulsions.
Pour cela on crée une nouvelle émulsion environ 3 à 5 % d eau
moins sales que l eau de gisement. Cette eau ne dépasse pas 50 gr /l
.cette nouvelle émulsion ainsi crée et détruite dans le dessaleur, l’eau
sale résiduelle de bruit traiter présente une salinité plus faible que celle
de départ.
Trois opérations fondamentales ont lieu dans un dessaleur
électrique 
opération Réalisation de l’opération Paramètre actifs

Lavage à l eau douce Formation d’une émulsion - Quantité d eau


(dissolution et dilution) fine entre le brut sale et l - Réglage de la vanne de
eau douce mélange
- Présence d agent
mouillant
Coalescence des gouttes d Le champ électrique - Valeur des champs
eau disperse dans le brut développe des forces entre électriques
gouttes –dipôles qui - Quantité d’eau et qualité
facilitent coalescence de l’emulsification
- Temps de séjour
- Agent de surface

décantation des gouttes Elle débute en même temps - Diamètre des gouttes
que la coalescence est à lieu (quantité d’eau)
dans tout le volume - Différence des densités
eau- bruts
- Viscosité des bruts
- Température
Détermination de la force d’attraction  
 
F= k e2a2(a /d)4

Pour x = 10%, la distance entre le contact de gouttes (d-2a )environ de 1


diamètre , la force d attraction très importante , d autant plus que la
coalescence augmente la taille des gouttes jusqu’a ,ce que la turbulence et la
décantation réduisent la concentration local augmentent les distance entre les
gouttes .
Pour x=1 %, la distance entre gouttes est d’environ 3 diamètre la force
d’attractions est diviser par 21 /10%,
Pour x=0.1% la distance entre les gouttes est d’environ 8 diamètre de la
force d’attraction est devises par 450 par rapport à 10% et devient d autant
plus insuffisant que le brut est plus visqueux.
TRAITEMENT DES MOUSSES

Le liquide mousse quand les bulles de gaz qui


sortent de solution ne peuvent se libérer (baisse de la
pression) car la viscosité ou la tension superficielle de
l’huile les empêchent.
En l’absence d’un agent moussant, la mousse de
l’huile n’est pas stable, mais le temps de résorption est
assez long.
En conséquence ce phénomène réduit la capacité
des séparateurs, le temps de rétention nécessaire
pouvant être décuple.
Tranquillisation :
Le gaz se dégage spontanément de l’huile si on laisse un temps
de repos suffisant .cette méthode conduit à surdimensionné les
séparateurs ou à multiplier, n’est pas toujours rentable
Brassage :
Favorise le rassemblement des bulles de gaz qui se libèrent
plus vite surtout si l’huile est traitée en couche mince .le diffuseur
d’entre dirige l’huile sur des plans inclines étagés. L’huile
cascade de plateau en plateau.
lavage en bain chaud :
Le réchauffage, en accroissant le volume des bulles et en
abaissant la viscosité et tension superficielle de l’huile, favorise
la libération du gaz. L’huile est diffuse en filets, ce procédé est
plus efficace
Traitement chimique :
Certains produits chimique, agissant sur la tension superficielle de l’huile,
réduisant la tendance au moussage et accroissement la capacité de
traitement des separateur.par exemple une simple injection
en amont augmente la capacité d’un séparateur de 600à 1550 M3 /JOUR .
déshuilage
En général les eaux produites avec le brut, peuvent contenir des
hydrocarbures, des particules solides et des matières en suspension.
Le traitement de ces eaux consiste en :

l'élimination totale des hydrocarbures contenus dans les eaux

l'élimination de toutes les matières en suspension

l'élimination de toutes les particules solides

la filtration et ultrafiltration

le ré injection aux puits


fonctionnement des équipements

Premier étage Bac tampon- pré


déshuilage

Déshuilage
primaire (CPI)
Pré déshuilage -
Bac tampon Homogénéiser les eaux

Effectuer une séparation Assurer la régulation du


préliminaire pour réduire débit
le contenu d’huile (à la
sortie environ 100-200
ppm) et favoriser la
précipitation des
matériaux en suspension
(à la sortie environ 80-120
ppm).
.
Déshuilage primaire - Cuve
C.P.I
L'huile surnageant est récupérée par le déshuileur à
disques rotatifs (Discoil) et pompé vers la cuve
d'huile et en suite l’huile est recyclée vers le centre de
production CTH tandis que l’eau se dirige vers le
deuxième étage de traitement.
La cuve CPI reçoit les effluents du bac
tampon, la séparation se fait au moyen de
plaques lamellaires entre l'eau, les solides en
suspension et les gouttelettes d’huile d'un
diamètre supérieur ou égal à 60 micron.
Les boues sont évacuées en gravitaire du fond
de la cuve à travers la vanne automatique
réglée à s'ouvrir toutes les huit heures pendant
huit secondes vers l’épaississeur a boues .
d’agitateur rapide pour assurer le mélange des
additifs avec l’eau et favoriser la formation du
floc. La cuve de floculation reçoit l'effluent du
CPI auquel sont additionnés deux agents
chimiques de floculation (silice activée et
polyélectrolite), le premier a la sortie du CPI
et le deuxième a la sortie du floculateur

floculants organiques de type


Polyamine (polyélectrolite) sont
ajoutés à des doses de 5-10 ppm afin
de coaguler les matériaux en
suspension et les hydrocarbures et
d’augmenter la capacité de
Cuve de floculation 
traitement du flottateur
la cuve cylindro-conique, est introduit au
fond un débit d’eau en pression, saturé
d’air ; le flash provoqué par la chute de
pression, permet de générer des fines
bulles qui en montant au sein du liquide
entraînent les huiles floculées et les
matériauxCuve de flottation
en suspension en surface.
filtres en sable
de quartz
filtres à
charbon

Filtration et ultrafiltration 
Toxicité aigue par
contact 

1µl d’acétone
Anesthésie :
contaminé sur le
CO2 pendant mettre sur
Abeilles thorax de l'abeille
30 sec à une la glace
faible pression en utilisant une
micropipette

 Témoins  Acétone pure à 100%

Réalimentation avec du candi et de l’eau pure


Étude
statistique

Contrôle de la
mortalité
Abeilles parfaitement immobiles, à un moment défini = mortes

La mortalité des abeilles dans les cagettes témoins doit être


inférieure à 10% de la population initiale d’abeilles.

Les taux de mortalité des abeilles témoins et traitées sont


calculés par la formule suivante :

Nombre de mort
Taux de mortalité %   100
Nombre total d' individus
Étude
statistique

Contrôle de la
mortalité
Toutes les abeilles parfaitement immobiles, à un moment défini,
sont considérées comme mortes.
La mortalité des abeilles dans les cagettes témoins doit être
inférieure à 10% de la population initiale d’abeilles.

Correction de la
mortalité :
La mortalité obtenue est corrigée par la formule d’ABBOT
(1925)
 M 1 : Pourcentage de mortalité dans le lot témoin
M 2  M1 
Mc  Avec : M 2 : Pourcentage de mortalité dans le lot traité
100  M 1  M : Pourcentage de mortalité corrigée
 c
L’analyse statistique 

Analyse des données avec le logiciel :


XLSTAT 7.5.2

(en faisant appel à un test ANOVA à un facteur)

Une valeur de p< 0,05 est considérée comme significative


Évaluation des effets toxiques de Thiaméthoxam sur
les protéines dans l’hémolymphe de
l’abeille domestique Apis mellifera intermessa
Abeille (adulte)

Extraction de 3 µl d’hémolymphe par ponction

Mélanger avec 300 µL d’éthanol

Agitation

Conservation au frais

Fraction aliquote (100 µl) + 4 ml de BBC

Lecture (absorbance à 595 nm)

Extraction et dosage des protéines (selon Bradford (1976))


Évaluation des effets toxiques de Thiaméthoxam sur
les protéines dans l’hémolymphe de
l’abeille domestique Apis mellifera intermessa

Détermination de la concentration des protéines :

A partir de la courbe d’étalonnage, on obtient l’équation de la


droite de régression qui passe par l’origine :

 Y : Les valeurs de DO trouvées


Y  aX 
 X : Les concentrations correspondantes aux DO

En remplaçant la valeur de Y dans cette équation on trouve la


valeur de X.
Les symptômes induits par la toxicité
aiguë de thiaméthoxam
 Apparition rapide
(environ 20 minutes après leur intoxication)
Mouvement
s Comporteme
désordonné Symptômes de nt
s neurotoxicité apathique

Tremblements Convulsions
Activité
générale accrue

 L’apparition des premières mortalités n’est observée qu’une


heure après l’ingestion du toxique.
1. Toxicité aigue chez Apis mellifera intermissa
1.1. Toxicité aigue par ingestion
Toxicité
Essai 1  Essai 2
Relation dose-Mortalité après Relation dose-Mortalité après ingestion
ingestion de Thiaméthoxam par de Thiaméthoxam par l'abeille telienne
l'abeille telienne (essai 1) (essai 2)
(essai 1)
120
120

Mortalité corrigée (%)


Mortalité corrigée (%)

100
24 h 100 24 h
80
80
48 h
60 48 h
60
72 h
40 72 h 40
20 20
0
0
1ηg/μl 10ηg/μl 20ηg/μl 50ηg/μl 90ηg/μl
1 ηg/μl 10 ηg/μl 20 ηg/μl 50 ηg/μl 90 ηg/μl

Thiaméthoxam (ng/abeille) Thiaméthoxam (ng/abeille)

-a-  -b-
Relation dose-mortalité
1. Toxicité aigue chez Apis mellifera intermissa
1.1. Toxicité aigue par ingestion
Toxicité
Essai 1  Essai 2
Cinétique de mortalité après ingestion de Cinétique de mortalité après ingestion de
Thiaméthoxam par l'abeille telienne Thiaméthoxam par l'abeille telienne
(essai 1) (essai 2)

120 120
Mortalitée corrigée (%)

Mortalité corrigée
1 ηg/μl 100
100 1ηg/μl
80 10 ηg/μl 80 10ηg/μl
60 20 ηg/μl 60 20ηg/μl
40 50ηg/μl
40 50 ηg/μl 90ηg/μl
20 20
90 ηg/μl
0 0

1h 24 h 48 h 72 h 24 h 48 h 72 h
Temps (h)
Temps (h)

-a-  -b-
Cinétique de mortalité
Détermination de la DL50
Essai 1 
Courbe de regression du Courbe de regression du
thiamethoxam en fonction des
Courbe de regression du
thiamethoxam en fonction des
doses après 24 heures thiamethoxam en fonction des 10 doses après 72 heures
10 doses après 48 heures
8
8 10
8 6

Probit
6
Probit

Probit
6
4 y = 2,5006x + 2,7297
4 4 y = 2,5006x + 2,7297 2
y = 2,3475x + 2,9782 2 R = 0,971
2 R2 = 0,971 2
R2 = 0,9613
0
0 0
0 1 2 3
0 0,5 1 1,5 2 2,5 0 0,5 1 1,5 2 2,5
Log dose
Log dose Log Dose

La DL50 obtenue est de l’ordre de 7,26 ng/μl après 24h, et de


8,09 ng/μl après 48h et 72h de traitement aux différentes doses

Cette dernière est située entre les doses 1ng/µl et 10ng/µl.


Détermination de la DL50
Essai 2 
Courbe de regression du Courbe de regression du Courbe de regression du
thiamethoxam en fonction des doses thiamethoxam en fonction des thiamethoxam en fonction des
après 24 heures doses après 72 heures doses après 48 heures
9 10 10
8
8 8
7
6 6

Probit
6

Probit
Probit

5
4 4 y = 2,2467x + 3,3205 4 y = 2,2467x + 3,3205
3 y = 2,2467x + 3,3205 2
2 2 R = 0,7051
2
2
R = 0,7051 R = 0,7051 2
1 0
0 0
0 1 2 3 0 0,5 1 1,5 2 2,5
0 0,5 1 1,5 2 2,5
Log dose Log dose Log dose

La DL50 obtenue est de l’ordre de 5,59 ng/μl après 24h, 48h


et 72h de traitement aux différentes doses.

Elle est située entre les doses 1 ng/μl et 10 ng/μl.


1. Toxicité aigue chez Apis mellifera intermissa
1.2. Toxicité aigue par contact
Toxicité
Essai 1  Essai 2
Relation Dose-Mortalité après contact avec le Relation Dose-Mortalité après contact avec le
Thiaméthoxam par l'abeille telienne (essai 1) Thiaméthoxam par l'abeille telienne (essai 2)

90
80
80
70
70
mortalité corrigée (%)

Mortalité corrigée (%)


60 24 heures 60
50 48 heures 50 24 heures
40 72 heures 40 48 heures
30 30 72 heures
20 20
10 10
0 0
0 20ηg/μl 50ηg/μl 70ηg/μl 90ηg/μl 100ηg/μl 0 20 ηg/μl 50 ηg/μl 70 ηg/μl 90 ηg/μl 100 ηg/μl

Thiaméthoxam (ηg/μl) Thiaméthoxam (ng/abeille)

-a-  -b-
Relation dose-mortalité
1. Toxicité aigue chez Apis mellifera intermissa
1.2. Toxicité aigue par contact
Toxicité
Essai 1  Essai 2
Cinétique de mortalité après contact avec Cinétique de mortalité après contact avec
Thiaméthoxam par l'abeille telienne Thiaméthoxam par l'abeille telienne
(essai 1) (essai 2)

80 100 20 ηg/μl

Mortalité corrigée (%)


Mortalité corrigée (%)

70 20 ηg/μl 50 ηg/μl
80
60 50 ηg/μl
50 60 70 ηg/μl
70 ηg/μl
40 90 ηg/μl
90 ηg/μl 40
30
100ηg/μl
20
100 ηg/μl 20
10
0
0
24 h 48 h 72 h 24 h 48 h 72 h
Temps (h) Temps (h)

-a-  -b-
Cinétique de mortalité
Détermination de la DL50
Essai 1 
Courbe de regression du
Courbe de regression du Courbe de regression du
thiamethoxam en fonction des doses thiamethoxam en fonction des thiamethoxam en fonction des doses
après 24heures doses après 48 heures après 72 heure
6
6
6
5 5
5
4 4

Probit
4
Probit

Probit
3 y = 1,5554x + 2,184 3 y = 1,6056x + 2,1141 3
y = 1,665x + 1,991
2 2
R = 0,8499 2 2
R = 0,8317 2
R² = 0,852
1 1 1
0 0 0
0 0,5 1 1,5 2 2,5
0 0,5 1 1,5 2 2,5 0 0,5 1 1,5 2 2,5
Log dose
Log Doses Log Doses

Les DL50 obtenus sont de l’ordre de :


64,63 ng/μl, 62,71 ng/μl et de 63,99 ng/μl respectivement
après 24h, 48h et 72h de traitement aux différentes doses

Elles sont situées entre les doses 50 ng/μl et 70 ng/μl


Détermination de la DL50
Essai 2 
Courbe de regression du Courbe de regression du Courbe de regression du
thiamethoxam en fonction des thiamethoxam en fonction des thiamethoxam en fonction des
doses près 24 heures doses près 48 heures doses près 72heures

7 7 7
6 6 6
5 5 5

probits
Probits

Probits
4 4
3 3 3
y = 3,1831x - 0,6341 y = 3,2137x - 0,6346 y = 3,4946x - 1,1497
2 2
2 2
2
1 R = 0,9652 1 R = 0,9574 1 R2 = 0,9647
0 0 0
0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 0 0,5 1 1,5 2 2,5

Log doses Log Dose Log Dose

Les DL50 obtenus sont de l’ordre de :


58,88 ng/μl, 56,66 ng/μl et de 57,51 ng/μl respectivement après
24h, 48h et 72h de traitement aux différentes doses

Elles sont situées entre les doses 50 ng/μl et 70 ng/μl


2. Toxicité aigue chez Apis mellifera sahariensis
2.1. Toxicité aigue par ingestion

Toxicité

Relation dose-Mortalité après ingestion de


Thiaméthoxam par l'abeille saharienne
120
Mortalité corrigée (%)

100

80 2h

60 24 h
48 h
40
72 h
20

0
1 10 20 50 70 90
Thiaméthoxam (ηg/abeille)

Relation dose-mortalité
2. Toxicité aigue chez Apis mellifera sahariensis
2.1. Toxicité aigue par ingestion
Toxicité

Cinétique de mortalité après ingestion de


Thiaméthoxam par l'abeille saharienne

120
Mortalité corrigée (%)

100 1ηg/μl
10ηg/μl
80
20ηg/μl
60 50ηg/μl
70ηg/μl
40
90ηg/μl
20

0
24 h 48 h 72 h
Temps (h)

Cinétique de mortalité
Détermination de la DL50 
Essai 1
Courbe de regression du Courbe de regression du Courbe de regression du
thiamethoxam en fonction des thiamethoxam en fonction des thiamethoxam en fonction des
doses après 24heures doses après 48 heures doses après 72 heures

10 10
10
8 8 8
Probit

Probit

Probit
6 6
4 y = 3,5562x + 1,2316 4 4
2 R2 = 0,9782 y = 3,7651x + 1,0989
2 2 y = 3,7651x + 1,0989
0 R2 = 0,9367
0 0 R2 = 0,9367
0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50

Log Doses Log Dose Log dose

Les DL50 obtenus sont de l’ordre de :


11,47 ng/μl et de 10,86 ng/μl respectivement après 24h, 48h et
72h de traitement aux différentes doses

Elles sont situées entre les doses 10 ng/μl et 20 ng/μl


3. L’analyse de la variance (ANOVA à un seul facteur)
Toxicité aigue chez Apis mellifera
intermissa
Toxicité aigue par ingestion

Facteur Doses Facteur Doses


25   25
20 20
Mortalités

Mortalités
15 15

10 10

5 5

0 0
T D1 D2 D3 D4 D5 T D1 D2 D3 D4 D5
Doses Doses

Essai 1 Essai 2 

P= 0,0001  P< 0,005  c’est un test hautement significatif


Toxicité aigue chez Apis mellifera
intermissa
Toxicité aigue par contact

Facteur Doses Facteur Doses


18
16
20
14
15 12
Mortalités

Mortalités
10
10 8
6
5
4
0 2
T D1 D2 D3 D4 D5 0
T D1 D2 D3 D4 D5
Doses
Doses

Essai 1 Essai 2 

P= 0,0001  P< 0,005  c’est un test hautement significatif


Toxicité aigue chez Apis mellifera
sahariensis
Toxicité aigue par ingestion

Facteur Doses
25
Mortalités 20
15
10
5
0
T D1 D2 D3 D4 D5 D6

Doses

Essai 1

P= 0,0001  P< 0,005  c’est un test hautement significatif


4. Étude Comparative entre Apis mellifera intermissa
et Apis mellifera sahariensis

-a- -b-

Comparaison de relation dose-effet entre les deux races algériennes :


Apis mellifera intermissa (a) et Apis mellifera sahariensis (b)
5. Étude Comparative entre Apis mellifera intermissa et
Apis mellifera sahariensis

-a- -b-

Comparaison de cinétique de mortalité entre les deux races


algériennes : Apis mellifera intermissa (a) et
Apis mellifera sahariensis (b)
Évaluation des effets toxiques de Thiaméthoxam
sur les protéines dans l’hémolymphe de l’abeille
Les absorbance et les concentrations des solutions préparées

Témoin Témoin
27,67 12,51 5,66 1
tube avec sans
ηg/µl ηg/µl ηg/µl ηg/µl
acétone acétone
DO 595 0,223 0,223 0,223 0,223 0,223 0,223
24 h Concentration
4,742 4,742 4,742 4,742 4,742 4,742
(mg/ml)
DO 595 0,223 0,223 0,223 0,223 0,223 0,223
48 h Concentration
4,742 4,742 4,742 4,742 4,742 4,742
(mg/ml)

D’après le tableau : la DO est constante pour toutes les doses testées,


ce qui a donné une même valeur de concentration des protéines des
abeilles témoins et traitées.
Conclusion
L’étude toxicologique Essentielle : diminuer leur impact
approfondie des produits négatif sur les abeilles et les autres
phytopharmaceutique insectes utiles

Notre étude portant sur la toxicité aigue de thiaméthoxam a


permis de mettre en évidence des caractéristiques importantes :

La différence de sensibilité des abeilles au thiaméthoxam


selon la voie de pénétration du toxique

 Quelles que soit la race étudiée, chez Apis mellifera intermissa,


les DL50 par ingestion varient entre 5,59 ng/μl et 7,26 ng/μl et par
application topique elles varient de 58,88 ng/μl et 64,63 ng/μl ;
alors que chez Apis mellifera sahariensis la dose létale 50% est de
11,47 ng/μl, la toxicité de thiaméthoxam est extrêmement élevée.
 Les résultats obtenues confirment le danger lié à cet
insecticide qui ne doit pas être utilisé en pleine floraison, pour
limiter les risques d’intoxications des abeilles.

 Chez Apis mellifera intermissa et Apis mellifera sahariensis, le


thiaméthoxam est plus toxique par voie orale que par contact, ce
qui n’est pas observé avec la plupart des insecticides

La rapidité d’apparition des symptômes de neurotoxicité et la


mortalité ne survient que 2 heures après l’intoxication des
abeilles.

La comparaison entre les deux races algériennes permet de


constater que Apis mellifera sahariensis (DL50 11,47 ng/μl) est
plus résistante que Apis mellifera intermissa (DL50 7,26 ng/μl )
L’analyse de la variance appuie ces résultats en nous montrant
une haute significativité et par conséquent les doses utilisées
entraînent une forte toxicité quelque soit le temps.

L’analyse des résultats de dosage des protéines au niveau de


l’hémolymphe des abeilles présente une invariabilité de
concentration, découlant de la sur utilisation de
spectrophotomètre par les étudiants et de la chaleur élevée à
laquelle les protéines sont très sensible.

En définitive, les procédures d’évaluation du risque des produits


phytosanitaires ne doivent pas être restreintes aux aspects
toxicologiques létaux, mais doivent être étendues aux aspects
physiologiques et biochimiques

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