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Protection de l’environnement
Option GEOSSOL (Gestion Eau Sols Sous-Sols)
Semestre 6
par
Pierre SCHNEIDER
Remerciements
Je tiens à remercier chaleureusement toutes les personnes qui m’ont aidées et soutenues
tout au long de mon stage au sein de l’Atelier REEB.
Je tiens à remercier plus particulièrement M. REEB, de m’avoir permis d’effectuer mon stage
et de m’avoir si bien accueilli au sein de l’Atelier.
Mais aussi toute l’équipe pour sa bonne humeur toujours au rendez-vous ainsi que son
soutien et ses conseils.
Pierre SCHNEIDER
Étude comparative du fonctionnement de stations d'épuration végétalisées
3. Prestation de l’atelier..................................................................................................... 4
4. Engagement écologique................................................................................................. 5
1. Historique ....................................................................................................................... 7
2. Principe de fonctionnement........................................................................................... 7
4. CONCLUSION ................................................................................................................ 17
1. Organisation et déroulement....................................................................................... 18
2. Démarches administratives.......................................................................................... 20
3. Cadre législatif.............................................................................................................. 20
Pierre SCHNEIDER
Étude comparative du fonctionnement de stations d'épuration végétalisées
C. Équipements............................................................................................................. 34
3. Résultats ....................................................................................................................... 34
C. Discussion................................................................................................................. 41
Annexes 44
Annexe 1: Plans 45
Pierre SCHNEIDER
Étude comparative du fonctionnement de stations d'épuration végétalisées
Pierre SCHNEIDER
Étude comparative du fonctionnement de stations d'épuration végétalisées
Pierre SCHNEIDER
Étude comparative du fonctionnement de stations d'épuration végétalisées
I. Résumé
Le bureau d’études de l’Atelier REEB a pour principale mission de concevoir des stations
d’épuration par filière végétalisée, dans le cadre d’appels d’offres.
Il traite aussi la question de l’évaluation de la qualité d’une eau par une méthode non
conventionnelle qu’est la Bio-électronique de Vincent.
II. INTRODUCTION
L’assainissement de l’eau est un enjeu vital ; les maladies véhiculées par l’eau sont la
première cause de mortalité dans le monde. Les mentalités changent, l’écologie, le
développement durable, « le vert » sont au goût du jour, y compris dans le secteur de
l’épuration des eaux.
L’Atelier REEB, au sein duquel j'ai pu effectuer ce stage, comprend un bureau d’études
spécialisé dans ce domaine, et plus précisément dans l’assainissement par filières
végétalisées. Deux missions principales m'ont été confiées : la participation aux études de
projet dans le cadre d’appels d'offres pour la construction de stations d'épuration « vertes »,
et le suivi de la qualité de l'eau à différentes étapes de son épuration par filière végétalisée.
L’eau n’est pas seulement un ensemble de composés : ses qualités ont un rapport direct
avec tous les organismes vivant dans l’environnement. C'est pourquoi, pour compléter les
paramètres et méthodes physico-chimiques conventionnels (physiques, biochimiques,
etc...), l’atelier Reeb a souhaiter porter son attention sur la Bio-électronique de Vincent, une
méthode qui mesure les pH, le potentiel d'oxydoréduction et la résistivité électronique,
paramètres intimement corrélés à ce qui fait la spécificité du vivant.
1. Contexte structurel
La S.A.R.L. Atelier REEB est un bureau d’études spécialisé dans l’épuration des eaux usées
par filières végétalisées, la création de jardins d’eau et de fontaines (Flowforms).
Les ouvrages réalisés dans ce cadre concernent bien sûr les responsables de « petites »
collectivités rurales et suburbaines, mais aussi des responsables d’activités paysannes et
agroalimentaires (depuis la production/transformation artisanale et/ou à la ferme jusqu’aux
entreprises semi industrielles), des promoteurs de projets immobiliers (hôtellerie, camping,
gîtes, écohameaux, hébergements locatifs), des gestionnaires de plates-formes de
compostage, ou encore des responsables associatifs administrateurs et animateurs de
centre d’hébergement et d’activités à caractère socioculturel.
Cette diversité d’interlocuteurs et de contextes lui a permis d’acquérir une riche expérience
et une grande capacité d’adaptation de chaque projet à son contexte propre.
En parallèle à ce cœur d’activité, l’entreprise s’appuie aussi sur une participation active et
régulière (bisannuelle) à des séminaires internationaux sur les Zones Humides, et sur une
implication à des programmes de recherches et développement liés à l’épuration et au
traitement de ses sous-produits :
- construction en 2009 d’un pilote de traitement végétalisé complet, incluant une Zone
Tampon Boisée, sur le site du Biopôle de Colmar (68), qui sera mis à disposition des
chercheurs locaux.
Aujourd’hui l’Atelier REEB est présent dans deux villes françaises, Strasbourg dans le Bas-
Rhin (67) et Audincourt situé à coté de Montbéliard dans le département du Doubs (25).
Néanmoins, grâce notamment à ses relations privilégiées avec les membres du réseau de
bureau d’études Aquatiris, l’entreprise répond à des offres sur l’ensemble du territoire
national.
2. Contexte organisationnel
L’atelier Reeb est resté une petite structure, avec un effectif allant de 3 à 7 personnes. Le
but de cette organisation est de développer la communication au sein de l’entreprise afin
d’être proche du client mais aussi de favoriser le travail de groupe sur des projets. L’atelier
REEB n’a jamais souhaité s’organiser sous forme d’organigramme rigide et préfère favoriser
autant que possible la transversalité.
3. Prestation de l’atelier
En tant que concepteur du système de traitement d’épuration des eaux par filières
végétalisées, l’Atelier Reeb assure les prestations suivantes :
Phase projet :
- étude et mise au point de projet de conception (pièces écrites, plans).
Pendant la phase de préparation:
4. Engagement écologique
L’atelier Reeb a établi un partenariat avec la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO)
et l’association Aquaterre ; dans ce cadre, il propose, les éléments d’intégration et de
pertinence écologiques suivants :
La haie libre
Outre sa fonction d’intégration paysagère, elle favorise la biodiversité. Les essences sont
choisies en accord avec le site, et à l’issue d’une observation des alentours immédiats. A
terme, ces arbustes constitueront un milieu procurant un refuge à de nombreuses espèces
d’oiseaux et de mammifères (nidification, …). Les réseaux de haies forment des corridors
écologiques permettant de relier des sites nécessaires au déroulement des cycles
biologiques de la faune (sites de nourrissage, d’hivernation, de reproduction et autres...). En
outre, la biodiversité nécessitant une certaine complexité des écosystèmes, la haie, en
créant des zones à l’ombre ou au soleil, plus sèches ou plus humides ou fraîches, etc. offre à
un grand nombre d’espèces le minimum de complexité éco-paysagère nécessaire à leur
survie.
L’intérêt d’installer des haies (fig 1) autour des stations d’épuration réside également
dans la possibilité d’y épandre au pied les dépôts compostés en surface du 1er étage, en
guise d’amendement organique. C’est ainsi qu’elle permet à la station d’épuration de
contribuer à réintégrer la matière organique dans son cycle naturel.
Implantation de ruches
Alerté par l’affaiblissement des colonies d’abeilles, dont les causes sont multiples,
l’Atelier Reeb prend l’initiative de confier une paire de ruches aux maitres d’ouvrage pour
lesquels il travaille ; ces ruches sont construites par l’association Aquaterre. Il s’agit en
premier lieu de contribuer au maintien de populations rustiques et robustes sur le territoire.
L’objectif est d’offrir aux abeilles (et en particulier aux races noires d’Apis mellifica), qui
seront installées par un apiculteur local, un havre protégé, respecté, sans aucun
prélèvement de miel si possible, mais une surveillance adaptée par l’apiculteur local.
1. Historique
Il y a des siècles que les marais sont utilisés à des fins de recyclage de la ressource en eau :
autrefois la mare de la ferme ou la mare communale étaient utilisées à des fins multiples,
dont le recyclage de l’eau, forme d’épuration plus ou moins clairement identifiée à l’époque.
Les premières installations d’envergure qui témoignent d’une utilisation volontaire d’une
zone humide pour l’épuration datent du début du 20ème siècle, donc du début de la mise en
place de systèmes de traitement des eaux dans les villes.
Les propriétés des végétaux supérieurs, flottants ou enracinés (les macrophytes), n’ont été
exploitées pour le traitement des eaux que beaucoup plus tard. Les premières stations
utilisant de tels végétaux ont vu le jour en Allemagne, à l’institut Max Planck, en 1952 sous
l’initiative de Mme Seidel. Il a fallu 20 ans de recherches avant que la première station
fonctionnelle ne soit construite. Elle date de 1972 et a été installée à Othfresen en
Allemagne par Mr Kickuth. Déjà, les techniques proposées par Seidel et Kickuth étaient assez
différentes, écoulement vertical en rotation sur plusieurs bassins dans un cas, écoulement
horizontal dans la zone racinaire dans l’autre.
Parmi ces techniques, s’est développé un système, où les végétaux émergents sont plantés
sur un support rapporté (sable, gravier). La circulation de l’eau est assurée par un apport à la
surface du filtre et un drain de collecte en fond de massif, ce qui conduit à un flux de type
vertical. Ce principe est connu au niveau international sous le terme "Max Planck Process"
développé par le professeur Seidel. La France et l’Autriche ont été les premiers à conduire
des recherches complémentaires à partir des années 1980.
Le CEMAGREF (CEntre national du MAchinisme agricole, du Génie Rural, des Eaux et des
Forêts), aujourd'hui renommé IRSTEA (Institut National de Recherche en Sciences et
Technologie pour l'Environnement et l'Agriculture), a ainsi développé un système de filtres,
dénommés Filtres Plantés de Roseaux (FPR) en France
2. Principe de fonctionnement
Les végétaux servent de support aux bactéries et facilitent la dégradation de la pollution par
divers mécanismes :
D’une façon générale, les traitements par filtres plantés de roseaux correctement
dimensionnés sont peu sensibles aux variations de charges (hydrauliques et organiques) et
aux éventuels apports « parasites » véhiculés par le réseau (objets divers, sables, excès de
graisse accidentels, etc.).
3. Présentation de la filière
Ce procédé d’épuration rustique vise à un traitement intégral des eaux usées, sans apport
d’énergie, et sans production de boues (les résidus sont minéralisés). Il exploite les capacités
de filtration d’un substrat perméable (type gravier) planté de végétaux adaptés. Les effluents
sont amenés à la surface des lits soit au fil de l’eau, soit par bâchée à l’aide d’une chasse, soit
par un poste de refoulement. L’effluent peut être répartie à l’aide de caniveaux, rampes
aériennes (fig 2), souterraine et en surface. (fig 3)
Dans nombre de cas, l’exutoire consiste en une zone terminale plantée d’espèces ligneuses
(saules en particulier) appelée « Zone tampon boisée » qui associe l’infiltration à l’évapo-
transpiration. Les caractéristiques de l’effluent (origine, charge hydraulique, charge
polluante, saisonnalité), du site (altitude, nature du sol, topographie, hydrologie) et de
l’environnement (climat, type de végétation) sont prises en compte pour l’étude des stations
d’épuration plantées de macrophytes.
Vue de
dessus
Vue en
coupe
Cet étage fonctionne en écoulement vertical. Les effluents sont d’abord filtrés par une
couche de gravillons (de granulométrie allant de 2 à 8 mm) dans laquelle la rhizosphère est
très développée (fig. 6-7). Il en résulte une couche superficielle de compost (matière
fertilisante organique) à odeur de terreau, utilisable au pied des arbres ou des arbustes des
haies.
Figure 7 Premier étage de traitement sans végétation montrant le substrat formé de gravillon
Cette couche de compost (fig 8) est finalement très utile, en effet c’est ce compost qui capte
le plus de MES et donc évite le colmatage du deuxième étage et où la
biodégradation/minéralisation des matières organiques est la plus importante.
La dernière couche, drainante (fig. 9), est composée de graviers grossiers (le plus souvent
20/60 mm) ou de galets, dans laquelle sont noyés des drains à fentes larges. Ces drains sont
reliés à des cheminées d’aération en surface ce qui permet d’aérer la filière.
Le premier étage est planté de roseaux (Phragmites australis) ; ceux-ci, par la multiplication
rapide de leurs rhizomes, assurent avec les lombrics un effet de labour et permettent au
milieu épurateur (substrat, micro-organismes et rhizosphère) de rester aéré et propice à la
filtration. Les cultures de micro-organismes fixés dans la couche superficielle et sur les
granulats assurent un traitement biologique aérobie.
Pour l’Atelier REEB la zone tampon boisée fait partie de la filière de traitement (fig 10).
La zone est aménagée pour permettre une circulation des effluents traités au contact d’un
système sol/plantes.
Le fond est garni de graviers pour favoriser une bonne circulation et une meilleure
oxygénation de l’effluent.
Diverses plantes aquatiques (massette, iris, jonc, baldingère, glycérie…) plantées au fond des
noues augmentent l’oxygénation et induisent un effet ‘rhizosphère’ (habitat pour les
microrganismes épurateurs et structuration du sol)
Ormis un dégrillage grossier à 40 mm, (ce qui induit une production d’ordure ménagère de
l’ordre de 5 kg/EH.an), il n’est pas nécessaire de prévoir un prétraitement (ni décantation, ni
tamisage) en amont des filtres : les matières filtrables amenées par les eaux (papier,
matières fécales, etc.) se déposent en surface des Lits du 1er étage et constituent ainsi la
couche de filtration fine qui se composte et se minéralise progressivement, aidée par l’action
des roseaux, dont les tiges percent en surface les dépôts organiques, et maintiennent les
conditions favorables à leur minéralisation.
A la différence des systèmes conventionnels, le sous-produit n’est pas une boue, mais un
résidu peu volumineux, stable et minéralisé, à l’aspect de terreau sur le 1er étage de
traitement (accumulation de l’ordre de 1,5 cm par an). Il n’y a donc pas de problème de
stockage ou de traitement de déchets : un simple raclage de la surface du 1er étage tous les
10 ans suffit, et génère une production d’environ 200 kg/decennie.EH, soit 20 kg/an.EH.
- 15 à 20 kg de matières sèches/an.EH
- 100 kg de boues/an.EH
Les boues de la filière boue activée induisent des contraintes fortes pour leur valorisation
contrairement à celles des lits plantés de roseaux.
En été, moment de l’année où les milieux récepteurs doivent être particulièrement protégés
(étiage des cours d’eau), les zones tampons plantées d’arbres offrent la possibilité de réduire
sensiblement le volume et l’impact des rejets.
4. CONCLUSION
Le plus grand inconvénient pour les lits plantés de roseaux est son emprise, il est donc
préférable à partir de 2000 EH de réaliser une station d’épuration type boue activée.
Néanmoins pour les petites collectivités, une boue activée correspond à un investissement
et une maintenance souvent bien trop lourds, c’est pourquoi les filières végétalisées, qui
peuvent être entretenues par un employé communal, sont aujourd’hui presque
systématiquement préconisées pour les petites collectivités.
Enfin cette filière n’est pas bruyante, ne crée pas de nuisances et s’intègre parfaitement
dans le paysage ce qui n’est pas négligeable.
Dans la plupart des cas, l’Atelier REEB répond aux différents appels d’offre en groupement,
c'est-à-dire en association avec une entreprise de travaux publics.
1. Organisation et déroulement
Pour prendre connaissance d’une étude, il faut se procurer le Dossier de consultation des
entreprises (DCE), contenant généralement les pièces listées ci-dessous :
- Un jeu de plans
Le maitre d’ouvrage peut autoriser les candidats à présenter des variantes. Ce point est
précisé dans le Règlement de la Consultation. A défaut d’indication, les variantes ne sont pas
admises.
Avec les plans, c’est la pièce technique la plus importante pour le chargé d’étude. Le CCTP
détaille toutes les dispositions techniques propres au marché. Concrètement pour la base le
concepteur doit se soumettre au CCTP pour réaliser toutes l’étude, néanmoins il peut
proposer des alternatives au projet dans la variante.
Il faut choisir le ratio en fonction de la charge organique (recherche de 300g DCO m²/jr) et
hydraulique (90 cm maximum de hauteur d’eau journalière par filtre) entrante. Une fois le
dimensionnement fait le travail sur les plans peu commencer. Les plans sont réalisés à l’aide
du logiciel AutoCAD.
Les plans à fournir avec l’offre sont les suivants (cf. annexe 1) :
- Plan de terrassement
- Plan réseaux
- Profil hydraulique
- Coupe en travers
Le Premier des plans à faire est celui de l’implantation de la station d’épuration. Il faut
réussir à placer les étages de traitement et les ouvrages dans la parcelle prévue ce qui n’est
pas toujours évident. L’implantation se fait en fonction de la topographie et de la nature du
sol.
Une fois la station implantée, il faut réaliser le profil hydraulique. Le but étant que l’eau
s’écoule gravitairement de l’arrivée des effluents brutes jusqu’au rejet.
Une des tâches importantes lors de l’implantation et du profil hydraulique est de placer les
étages de traitement par rapport au terrain naturel de telle manière que les remblais
compensent les déblais (équilibre des terrassements), c'est-à-dire qu’il faut utiliser au
maximum les matériaux prélevés lorsqu’on creuse pour les réutiliser pour la création des
talus.En effet les travaux de terrassement peuvent représenter un coût important lors des
travaux.
Il faut savoir que l’offre considérée comme la mieux disante sera celle obtenant la meilleure
appréciation sur l’ensemble de deux critères : le prix et valeur technique. En cas d’égalité de
points entre deux ou plusieurs candidats, le critère de prix le plus bas sera déterminant pour
départager les candidats ex aequo. Le prix représente souvent entre 40% et 50 % de la note
globale. (cf. annexe 2)
Les stations sont souvent équipées d’ouvrages comme un dégrilleur, des regards de
prélèvement, des chasses pour l’alimentation des filtres ou encore des ouvrages de
comptage. Nous devons donc consulter des fournisseurs qui construisent et/ou
commercialisent ces équipements.
Une fois les plans terminés nous réalisons un métré, c'est-à-dire que nous quantifions tous
les matériaux (apportés/extraits), surface, équipements nécessaire à la réalisation de toute
la filière (mètre linéaire des canalisations, m3 de terrassements, m3 de granulats, les
ouvrages etc..). Ce métré est envoyé à l’entreprise partenaire pour qu’elle fixe les prix en
conséquence.
Pour résumé, notre travail est de trouver la solution technique techniquement optimale afin
d’en limiter l’impact financier pour la commune.
2. Démarches administratives
La liasse administrative est une pièce à part entière à remettre avec l’offre.
• Attestation d’assurances
• Références
• Certificats de capacité
3. Cadre législatif
Actuellement, les stations sont réalisées dans le cadre de l’arrêté du 22 juin 2007 relatif à la
collecte, au transport et au traitement des eaux usées des agglomérations d’assainissement
ainsi qu’à la surveillance de leur fonctionnement et de leur efficacité, et aux dispositifs
d’assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique supérieure
à 1,2 kg/j de DBO5.
Parmi les contraintes imposées par ce texte, les niveaux minimum de rejet sont les suivants :
DBO5 35 mg/l 60 %
DCO 60 %
MES 50 %
4. Etude de cas
Un des récents appels d’offre auquel j’ai répondu en co-traitance avec l’entreprise de
travaux public Fonteray S.A. concerne la création d'une unité de traitement des eaux usées
sur la commune de Chambeire dans le département de la Côte d’Or (21).
A. Présentation du projet
- un dégrilleur manuel ;
- Un poste de refoulement ;
Pour les ouvrages de chasse, poste de refoulement, dégrilleur et canal de comptage j’ai
lancé plusieurs consultations. Le travail ensuite est de choisir les ouvrages les mieux adaptés
à la filière.
a) Dimensionnement
Les ratios à utiliser pour estimer les charges organiques sont les suivants :
1 EH= DCO:120 g/j ; DBO5 : 60 g/j ; MES : 90 g/j ; NTK:15 g/j ; Pt : 4 g/j
situation DBO5 (kg/j) DCO (kg/j) MES (kg/j) NTK (kg/j) Pt (Kg/j)
permanente
(EH)
600 36 72 54 9 2,4
85,8 14,26
Les performances de traitement doivent être garanties pour le débit de pointe de 14,26 m3
La base de dimensionnement retenue est de 1,5 m²/EH au premier étage et de 0,9 m²/EH au
deuxième étage pour assurer les garanties de traitement et le débit de pointe de 14,26 m3 Le
premier étage est divisé en 3 lits de 300 m² soit une surface totale de 900 m². Le deuxième
étage est divisé en 2 lits de 270 m² soit une surface totale de 540 m².
Nombre de lits 3 2
Pour les ouvrages de chasses qui alimentent les étages par bâchée il faut dimensionner le
volume de bâchée (fonction de la surface d’un lit et de la hauteur d’eau voulu en surface du
filtre par bâchée) et le débit de bâchée.
Pour assurer une hauteur de lame d’eau de 3,00 cm à la surface de chaque lit de 300 m² du
premier étage, il faut un volume de bâchée de 9,00 m3 (300 m² x 0,03 m). Pour assurer un
débit de 0,5 m3/h pour chaque m² de filtre (imposé par le CCTP) il faut pouvoir garantir un
débit de bâchée de 180 m3/h.
Pour le second étage de traitement, j’ai calculé un volume de bâchée de 8,1 m3 (270 m² x
0,03 m) et un débit de bâchée de 162 m3/h.
Les réseaux d’alimentation des filtres sont dimensionnés pour assurer simultanément une
vitesse supérieure à 0,6 m/s dans les canalisations et le maintien de la section de passage
initiale, tout en limitant les pertes de charges linéaires. Le dispositif d’alimentation est conçu
de façon à amener les effluents en au moins un point par 50 m² de filtre. La solution
proposée dans ce cas est une alimentation souterraine par une canalisation en PVC PN10
DN250 qui est divisée ensuite en six bouches d’alimentation en PVC PN10 DN110 qui
dépassent au minimum de 30 cm de la surface des granulats (pour permettre l’accumulation
des dépôts en surface sans altérer l’injection des effluents). Plutôt qu’une alimentation par
le dessus (rampes aériennes) j’ai choisi cette solution car le CCTP impose de l’inox pour les
canalisations aériennes or le PVC représente un coût plus faible.
débit perte
somme
diamètre nombre dans de
section des longueur vitesse
Type intérieur de chaque charge
(m²) sections (m) (m/s)
(mm) branches branche linéaire
(m²)
(m3/h) (m)
CHASSE
180,00
CLAPET
PVC
PN10 234,40 0,04315 1 0,04315 180,00 35,00 1,16 0,20
DN250
PVC
PN10 102,60 0,00827 6 0,04961 30,00 4,75 1,01 0,00
DN110
Tableau 5 Canalisations pour l'alimentation du premier étage de traitement (Chambeire)
Au deuxième étage, la distribution est assurée par des canalisations percées en PEHD PN10
DN110, munis de bouchons dévissables aux extrémités. Ces canalisations sont posées
directement sur le sable à la surface des lits et il est prévu un percement pour 1 m² de filtre.
Les rampes percées d’alimentation seront alimentées par une nourrice principale en PEHD
PN10 DN250 et posées sur la surface filtrante.
débit perte
somme
diamètre nombre dans de
section des longueur vitesse
Type intérieur de chaque charge
(m²) sections (m) (m/s)
(mm) branches branche linéaire
(m²)
(m3/h) (m)
CHASSE
180,00
CLAPET
PVC CR8
234,40 0,04315 1 0,04315 180,00 20,00 1,16 0,10
DN250
PEHD PN10
93,80 0,00691 7 0,04837 25,71 17,00 1,03 0,20
DN110
percements 10,00 0,00008 450 0,03534 0,40
Tableau 6 Canalisations pour l'alimentation du second étage de traitement (Chambeire)
Pour le dimensionnement des drains d’aération le CCTP impose 35 ml/100 m² soit environ
320 ml de drains pour le premier filtre et 190 ml pour le second.
b) Niveaux de rejet
Habituellement le niveau de rejet est conforme à l’arrêté du 22 juin 2007 (Cf. VI.3).
Cependant, aux vues de la sensibilité du milieu récepteur, des performances plus restreintes
sont imposées par la police de l’eau. La filière devra permettre d’assurer un rejet présentant
les concentrations suivantes :
Le principal problème est qu’il faut implanter les étages de traitements à la place des deux
lagunes existantes, il n’est donc pas possible d’implanter comme bon me semble par rapport
au terrain naturel. Sachant qu’il faut être en écoulement gravitaire de l’entrée du premier
étage jusqu'au rejet et que ce dernier est seulement à 50 cm en dessous du terrain naturel la
filière sera principalement en remblai d’apport.
Le but de mon travail est de trouver une solution exigeant le moins de remblai possible de
façon à rendre une offre concurrentielle.
Pour avoir le moins de dénivelée j’ai mis toutes les canalisations gravitaires et le fond des
filtres avec une pente de 0,5% ; les diamètres des canalisations d’alimentations des filtres
ont été dimensionnés pour créer le minimum de perte de charge entre la cote de sortie de
chasse et la cote d’alimentation des filtres.
Il est demandé de by-passer les effluents du poste de refoulement en entrée de station vers
le bassin n°3 via une canalisation de trop plein. Le problème est que la cote d’arrivé d’eau
dans le bassin n°3 est à 200,15 mNGF ; la cote d’entrée sur le site de la station est à 200.40
mNGF et que la longueur entre les deux est de 100 mètres.
Il a été possible de faire cette canalisation de by-pass en acceptant une mise en charge du
réseau d’assainissement en amont de la station d’épuration : avec une pente de 0,5% sur
100 mètres linéaires, la cote de départ du by-pass devait être rehaussée de 30 cm par
rapport à l’entrée sur la station. Cette mise en charge du réseau d’assainissement de la
commune est possible car les premières habitations sont suffisamment éloignées de la
station est que la topographie le permet.
1. Contexte et objectifs
Le premier rôle d’une station d’épuration toutes filières confondues est d’épurer les eaux
pour que leur rejet dans les cours d'eau ou dans la mer ne dégrade pas ces milieux naturels.
En effet un apport trop important en nutriment mène à une eutrophisation du cours d’eau
et donc à l’extinction de vie (faune et flore).
Pour le suivie de qualité des différentes filières la demande biologique en oxygène (DBO5),
demande chimique en oxygène (DCO), les matières en suspension (MES), l’azote kjeldhal
(NTK), et phosphore total (PT) sont les paramètres mesurée systématiquement.
Chaque station d’épuration doit respecter une norme de rejet suivant le niveau de qualité et
la taille du cours d’eau récepteur, c’est pourquoi ces paramètres sont mesurés.
L’objet de mon stage est un suivi de la qualité des rejets de stations végétalisées et zone
tampon boisée par une méthode non conventionnelle ; la bio-électronique de Vincent. Cette
méthode est utilisée à but expérimentale par l’entreprise et non à but économique.
La seconde utilisation de la BEV pendant mon stage est d’analyser les eaux d’autres filières
de traitement (boues activée, lit bactérien) est de différencier ces filières en analysant les
résultats.
Durant la période de mon stage, j’ai effectué des mesures IN SITU sur cinq stations (en
Alsace, Bretagne et région parisienne). Les caractéristiques des stations sont expliquées dans
le prochain sous chapitre. Ces stations d’épuration sont uniquement des lits plantés de
roseaux, néanmoins il est prévu après le rendu de ce présent mémoire de visiter des stations
de type boue activée et lit bactériens pour voir s’il est possible de différentier les filières de
traitement aux vues des résultats obtenus grâce à la BEV. De plus à l’avenir, à l’aide de la
méthodologie que j’ai pu développer, l’Atelier REEB pourra continuer le travail d’analyses
lors des déplacements sur les stations végétalisées.
Pour me familiariser avec le matériel mes premières mesures sont réalisées à l’atelier sur
l’eau du robinet et plusieurs eaux en bouteille.
b) Kerlouan (Finistère)
Mise en service : Novembre 2005
Sources des effluents : Commune de Kerlouan
Filières : deux étages à écoulement Vertical + Zone tampon boisée
Volume journalier : 81 m3/j (temps pluie), 67,5 m3/j (temps sec)
Pollution organique : 54 KgDCO/j ; 27 kg DBO5/j soit 450 EH
Type d’effluents : Domestiques
Type de réseau : Séparatif
Zone tampon boisée (1000 m² + 1800 m²) : Noues larges de 1,50 m et profondes de 0,50m,
plantées des macrophytes suivants : massettes, rubaniers, joncs des chaisiers, baldingères,
laîches. Les Saules sont plantés à des intervalles de 1,00 m.
c) Plufur (Côtes-d'Armor)
Mise en service : 1/12/2005
Source des effluents : Commune de Plufur
Filières : 1 étage à écoulement Vertical avec recirculation + Zone tampon boisée
Volume journalier : 43,5 m3/j
Pollution organique : 17,4 kg DBO5/j soit 290EH
Type d’effluents : Domestiques
Type de réseau : Séparatif
Le ¼ des eaux traitées va directement dans les noues, les ¾ restants re-circulent dans les
filtres plantés de roseaux.
d) Bouleurs (Seine-et-Marne)
Mise en service : août 2008
Source des effluents : Commune de Bouleurs
Filières : 2 étages à écoulement V + ZTB
Charge en eaux usées domestiques : 225 m3/j temps sec, 450 m3/j temps de pluie
Pollution organique : 1500EH
Type d’effluents : Domestiques
Type de réseau : Séparatif
Volume de bâchée : 9m3
1e étage : 6 lits de 17,00 x 17,00 m soit 1734 m², Substrat : 40 cm gravillons 4/8, 30 cm de
gravillons 10/20, 20 cm de galets 30/80
2e étage : 4 lits 17,00 x 17,00 m soit 1156 m², Substrat : 40 cm sable,20 cm gravillons 4/8, 20
cm graviers 10/20,10 cm galets 30/80
Les eaux traitées du premier étage s’écoulent gravitairement vers deux réservoirs de chasse
qui alimentent alternativement chaque semaine les 2 lits en service. Chaque réservoir de
chasse alimente 4 demi lits (8.5 m *17m) en alternance à partir d’un système automatique
d'électrovannes.
Zone tampon boisée : Surface de 3 000 m². Le coefficient de perméabilité du sol est de
l’ordre de 8.10-6 m/s
e) Coutevroult (Seine-et-Marne)
Mise en service : 1/1/2009
Source des effluents : (gendarmerie et poste de péage de l’autoroute A4)
Filières : 1 étage à écoulement Vertical + zone tampon boisée
Capacité hydraulique : 8,7 m3/j
Pollution organique : 3.48 kg DBO5/j soit 58EH
Type d’effluents : Domestiques
Type de réseau : Séparatif
Les différences principales des stations sont leur taille et charge organique ainsi que le
nombre d’étage de traitement allant de un seul avec recirculation à trois ; enfin la maison
Oberlin n’a pas de zone tampon boisée.
A. Présentation de la BEV
a) Historique
Cette méthode a été créée en 1948 par l’ingénieur hydrologue Louis Claude VINCENT
ingénieur des travaux d’hygiène publique. Dans le cadre de ses activités, Il travail en
collaboration avec le Docteur Jeanne ROUSSEAU. Il fonde avec elle le centre de recherche de
la Bioélectronique de Vincent. Cette méthode est utilisée dans le monde entier cependant
elle est restée marginale en France bien qu’elle soit très efficace dans certains domaines. Il
constate que les taux de mortalité liés aux maladies sont directement corrélés à la qualité
des eaux délivrées aux populations. Après 10 années de recherche, il aboutit à la découverte
des « Fondements de la Bioélectronique » applicables à tous les milieux aqueux.
b) Utilisation de la BEV
L’eau liquide, vital, possède en réalité une individualité biologique liée à trois facteurs
distincts qui sont :
Suite à un grand nombre d’analyses et d’observation, Louis Claude Vincent a établi deux
diagrammes (fig 12 et 13) qui définissent des zones correspondant à des milieux favorables
pour certains organismes vivants : champignons, virus, algues vertes, algues brune et
microbes pathogènes.
C’est à l’aide de ce graphique que j’ai interprété les résultats d’analyses des stations
végétalisées pour la problématique de la qualité du rejet.
Zone 1 : Milieux acide et réducteur (zone de « force vitales »). C’est le milieu favorable à la
création et au développement de la vie, des algues vertes et des microbes banaux (utiles).
C’est le lieu des eaux de qualité et des eaux thermales à la source.
Zone 2 : Milieu acide et oxydé (zone des « forces de conservation »). C’est le milieu favorable
aux champignons, mycoses, lichens et celui des antibiotiques.
Zone 3 : Milieu alcalin et oxydé (zone des forces dégradation »). C’est le milieu favorable aux
virus et aux grandes maladies de la civilisation. C’est aussi celui des eaux de surface ou
souterraines souillées qui on été traitées par des produits oxydants ou stérilisées, comme les
eaux de robinet de villes.
Zone 4 : Milieu alcalin et réducteur (zone des « forces de destructions ») : c’est le milieux
favorable aux maladies infectieuses à microbes pathogènes, à la putréfaction, au salé et aux
algues brunes qui indique un taux d’azote et de nitrate trop élevé. C’est aussi celui des eaux
de surface ou souterraines souillées et non encore traitées.
Ces eaux se répartissent dans les 4 périmètres du diagramme des eaux selon leurs propriétés
et les conséquences qu'elles entraînent. Ainsi une eau alcaline et réductrice (ruisseaux ou
mares pollués) est favorable aux microbes pathogènes (diphtérie, typhoïde, choléra, variole).
Une eau rendue alcaline et oxydée par suite de traitements au chlore ou à l'ozone protège
des microbes mais favorise la prolifération des virus. Une eau de pluie stagnante exposée au
soleil est acide et devient oxydée. Elle prédispose aux mycoses ou même à la lèpre (sous
certaines latitudes). La mesure bioélectronique permet donc d’associer l’environnement
biologique à certaines maladies dont les caractéristiques de proliférations sont connues.
Les eaux idéales sont issues de terrains granitiques ou volcaniques (Ariège, Bretagne, Vosges
d'Alsace, Massif de Vire et Massif Central). Ces eaux pures conditionnent la santé
puisqu'elles favorisent l'élimination des toxines .Cependant, l'état normal de l'eau dans la
nature est d'être en mouvement. Ce sont les tourbillons créés par l'écoulement de l'eau qui
conditionnent sa structure et ses différents potentiels. Elle perd ses propriétés vitales et
s'altère très vite, par exemple, la stagnation abaisse la résistivité, le traitement chimique
favorise l'alcalose et l'oxydation.
La chaîne de mesure du potentiel rédox comprend une électrode de mesure métallique (or
ou platine) et une électrode de référence.
L’échelle de rH2 est comprise entre 0 et 42.Lorsque les valeurs sont proches de zéro, la
solution est réductrice et quand les valeurs sont proches de 42 la solution est oxydante.
C. Équipements
Les mesures de ces trois paramètres sont réalisées à l’aide d’un bio-électronimètre et de
trois électrodes (une pour chaque paramètre). cf. annexe n°3
Pour l’utilisation de cet appareil il faut suivre un protocole (Cf. annexe n°4) précis pour le
réglage de l’appareil, le calibrage des électrodes et pour les mesures.
3. Résultats
Pour une meilleure compréhension des résultats, j’appellerai zone le classement des eaux
dans le bioélectronigramme (fig 12) et secteur le classement des eaux dans le diagramme
des eaux (fig 13)
résistivité
type pH (Ω.cm) redox (mV) rH2
Rosée de la reine 5,73 27300 198 25,0
Roche des écrins 7,59 2620 148,2 27,1
Volvic 6,92 4790 178 26,7
eau de Strasbourg 7,3 1741 205 28,4
Tableau 7 Résultats d'analyses de la BEV sur des eaux potables
Pour l’interprétation de mes résultat j’ai utilisé le diagramme des eaux selon la BEV ;
J’en conclu que mes mesures bioélectroniques semblent en accord avec la nature des eaux
testées.
a) La Maison Oberlin
Mes premières mesures sur le terrain, le 28 mars 2012, sont celles de la station d’épuration
végétalisée de la maison Oberlin, située dans le Haut-Rhin.
Les mesures sont réalisées à partir de 5 prélèvements ; l’eau d’une source juste a coté de la
maison Oberlin, sur les effluents bruts en entrée de station, enfin en sortie de chaque étage
de traitement.
D’après le bioélectronigramme de L-C Vincent, les eaux de sortie se classent dans la zone 1.
Ce sont des eaux de qualité favorable aux algues vertes, contrairement aux effluents bruts
qui se classent dans la zone 4 favorable aux maladies infectieuses à microbe pathogènes et
algues brunes.
• Eaux usées brute : Les effluents bruts se classent dans les « eaux polluées » ;
b) Kerlouan
résistivité
Prélèvement pH (Ω.cm) redox (V) rH2
Entrée (E.U. brutes) 7,98 924 -0,0288 22,1
Sortie du 2e étage 6,38 1281 0,0888 22,8
Rejet (Sortie de la ZTB) 6,8 1316 0,0902 23,7
Robinet de la commune 6,94 2180 0,0929 24,1
Comme pour la station de la maison Oberlin les Eaux usées brutes se classent dans la zone 4
propice à diverses maladies. Les 3 autres prélèvements indique une qualité d’eau favorable
(zone 1)
Avec ce diagramme (fig 16), les eaux usées brutes rentrent dans le domaine des « eaux
polluées », le reste des prélèvements se classe dans les « eaux de surface. »
Le point commun des deux graphiques est que les eaux de sortie du 2e étage, de rejet (sortie
de la ZTB) et du robinet de la commune sont dans la même catégorie (propre au graphique).
c) Plufur
résistivité
Prélèvement pH (Ω.cm) redox (V) rH2
Entrée (E.U. brutes) 8,14 938 0,0099 23,7
Sortie du 1e étage (Recirculation) 6,1 1246 0,1236 23,4
Robinet de la commune 7,8 3590 0,232 30,4
Tableau 10 Résultats d'analyses pour la STEP de Plufur (29)
Les effluents bruts se classent dans la zone 4. Les eaux pré-traitées en sortie du 1e étage se
classe dans la zone 1, tandis que les eaux de la commune se classent dans la zone 3 ce qui
parait logique, je rappelle que cette zone d’après L-C Vincent est celle des eaux de surface ou
souterraines souillées qui ont été traitées par des produits oxydants ou stérilisées, comme
les eaux de robinet de villes.
Comme pour le premier graphique, les eaux se classent dans trois secteurs distinctes avec
d) Bouleurs
résistivité
Prélèvement pH (Ω.cm) redox (V) rH²
Entrée (E.U. brutes) 7,89 662 0,04 24,1
Sortie du 2e étage 6,89 566 0,0994 24,0
Rejet après ZTB 7,2 653 0,1 24,7
Robinet de la commune 7,15 1152 0,17 26,9
Tableau 11 Résultats d'analyses pour la STEP de Bouleurs (77)
Rejet après zone tampon boisée zone 4 / secteur des « eaux de surfaces »
La zone tampon boisée de Bouleurs est riche en végétation, il y a un apport de nitrate à l’eau
d’où le classement de la zone 1 à 4.
e) Coutevroult
résistivité
Prélèvement pH (Ω.cm) redox (V) rH2
Entrée (E.U. brutes) 8,42 513 -0,032 22,7
Sortie du 1e étage
6,85 504 0,064 22,8
Robinet de la commune 7,7 1864 0,1767 28,2
Tableau 12 Résultats d'analyses pour la STEP de Coutevroult (77)
Le résultat des analyses sont les mêmes que pour la station d’épuration de Plufur :
C. Discussion
Cela montre que la qualité de l’eau s’améliore après traitement néanmoins elle reste une
eau impropre à la consommation humaine.
Les seules irrégularités sont dans les eaux de robinet et eaux en sortie de zone tampon
boisée, ce qui est tout à fait compréhensible puisque l’eau potable n’est pas forcement
traitée de la même manière, de plus ses propriétés sont différentes selon le sol et sous-sol
quelle rencontre. L’eau du robinet est classée dans les eaux de surface pour les stations de
Kerlouan, Bouleurs et la maison Oberlin a première vu cela ne parait pas normal mais selon
la Bioélectronique, les eaux de boissons devraient avoir un pH entre 6 et 7, un rH² entre 25
et 28 et surtout une résistivité supérieure à 6000 ohms, c'est à dire contenir moins de 120
mg de résidus secs par litre ce qui ne se trouve que très rarement en France. On comprend
donc mieux pourquoi ces eaux sont classées comme des eaux de surface.
Il serait intéressant de continuer l’analyse des zones tampons boisées ou l’eau est libre et
parfois stagnante et de les comparer à des stations d’épurations avec un troisième étages à
écoulement horizontal ou l’eau circule dans un substrat très drainant.
VII. Conclusion
Pour la suite de mon travail d’analyses, je testerai les eaux de différentes filières de
traitements, en recherchant une éventuelle différenciation des filières au regard de ces
critères particuliers.
Les cinq mois de stage passés au sein de l’entreprise Atelier REEB ont été pour moi riches en
expériences, de réelles responsabilités à travers les appels d’offre m’ont été données malgré
le peu d’expérience à mon actif dans le domaine de l’épuration de l’eau par filière
végétalisée.
A l’heure de rentrer sur le marché du travail, ce stage m’a permis d’acquérir une autonomie
et confiance en moi.
VIII. Bibliographie
Annexes
Annexe 1 Plans
Figure 24 bio-électronimètre
Figure 25 Electrode de pH
Protocole pour réaliser les mesures de pH, résistivité et pouvoir redox pour un échantillon d’eau.