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Conduite de refoulement

Conduite sous pression installée à la suite d'une station de pompage permettant de gravir des
pentes d'aval en amont.

Les pressions :

Pressions relatives au réseau :

Pression Définition Equivalence

Pression de calcul en Pression maximale de fonctionnement du - dans des réseaux


régime permanent réseau ou de la zone de pression, fixée gravitaires, pression
(DP) par le projeteur en tenant compte des statique (Ps). Dans des
développements futurs mais non compris réseaux de pompage,
le coup de bélier. pression de pompage
(Pb).
Pression maximale de Pression maximale de fonctionnement du - Pression maximale de
calcul (MDP) réseau, ou de la zone de pression, fixée travail (Pt)
par le concepteur, y compris le coup de
bélier, compte tenu de développements
futurs

Pression de Pression interne qui s’exerce à un instant,


fonctionnement (OP) un moment donné en un point déterminé
du réseau d’alimentation en d’eau
Pression de service Pression interne fournie au point de - (Ps)
(SP) raccordement à l’installation du
consommateur, à débit nul dans la
conduite de branchement
Pression d’épreuve du Pression hydrostatique appliquée à une
réseau (STP) conduite nouvellement posée de façon à
assurer son intégrité et de son étanchéité

Pression relative aux composants :

Pression Définition Condition

Pression de Pression hydrostatique maximale à PFA ≥ DP


fonctionnement laquelle un composant est capable de
admissible (PFA) résister de façon permanente en service

Pression maximale Pression dynamique maximale, y compris PMA > MDP


admissible (PMA) le coup de bélier, à laquelle un composant
est capable de résister lorsqu'il y est
soumis de façon intermittente en service
Pression d’épreuve Pression hydrostatique maximale à PEA > STP
admissible (PEA) laquelle un composant nouvellement mis
en œuvre est capable de résister pendant
un laps de temps relativement court afin de
s'assurer de l'intégrité et de l'étanchéité de
la conduite
La pression de vapeur saturante est la pression à laquelle la phase
gazeuse d'une substance est en équilibre avec sa phase liquide ou
solide à une température donnée dans un système fermé.
Réseaux :
- Réseau alimentation en eau : ensemble d’installation qui relient les sources
d’approvisionnement aux branchements particuliers. Vu sa fonction spécifique on peut le
subdiviser en quatre réseaux :
- Captage : ensemble d’installations de régulation, dérivation et amenée des
eaux superficielles et souterraines.
- Traitement : ensemble d’installations de potabilisation nécessaires pour que
l’eau d’approvisionnement atteigne les paramétriques physico-chimiques,
organoleptiques et bactériologique requis à la consommation humaine.
- Adduction : les conduites d’adduction sont les conduites transportant l’eau
entre les ouvrages ou points de prélèvement et les stations de production d’eau
potable.
- Distribution : partie du réseau d’eau potable, comprenant les conduites, les
réservoirs de réseau, les stations de pompage et les autres équipements, par
laquelle l’eau est fournie aux consommateurs.
- Maille : conteur fermé, formé par des conduites du réseau d’alimentation en eau.
- Ramification : conduite d’un réseau d’alimentation en eau, par laquelle circule
l’eau sous pression ou à surface libre mais dont le tracé ne forme pas une maille.
- Arbre : ensemble de branches avec une origine commune.
- Branchement : on entend par branchement eau, toutes canalisations et
équipements qui permettent de relier un point de livraison à la conduite d’adduction.
- Hydrant : Bouche ou poteau d’incendie.
Composants :
- Tuyau : pièce moulée de section uniforme, d’axe rectiligne, ayant des extrémités à
emboîture, à bout uni ou à bride.
- Joint : assemblage des extrémités adjacentes de deux composants comprenant
les moyens d’étanchéité. Nous pouvons distinguer entre :
- Pièce spéciale ; raccord : pièce moulée autre qu’un tuyau, permettant une
dérivation, un changement de direction ou de section : Té, coude, cône. Les
manchons sont aussi classés dans les raccords.
- Appareil de robinetterie : composant permettant de couper ou de régler le
débit et la pression par exemple, vanne d’isolement, vanne de régulation, dispositif
réducteur de pression, purgeur, clapet anti retour, poteau et bouche.
- Accessoire : toute pièce moulée autre qu’un tuyau ou un raccord qui est utilisé
pour une canalisation.
Diamètres :
- Diamètre extérieur (OD)
- Diamètre intérieur (ID)
- Diamètre nominal (DN/ID ou DN/OD) : désignation numérique du diamètre d’un
composant, laquelle est un nombre égal à la dimension réelle en millimètres.
Composants d’un réseau d’eau potable :
Tuyaux et raccords :
✓ Tuyaux fonte ductile :
Les conduites en fonte ductile pourront être utilisées pour des
diamètres compris entre 80 ≤ DN ≤ 600 mm et pour des pressions
normalisées (PN) allant de 1.0 à 4.0 MPa.
Usage :
➢ Chaussé à trafic intense.
➢ Franchissement d’un ouvrage d’art : pont par ex
➢ Traversée en siphon d’un oued
➢ Faible hauteur de couverture
➢ Milieu corrosif, revêtement (Zn+AI) renforcé
➢ Encombrement du sous-sol : utilisation des joints verrouillés
pour éviter les butées et ancrages.
➢ Pose en pente abrupte
➢ Pose sans tranchée (en forage horizontal).
➢ Terrains instables
Caractéristiques :
➢ Résistance à la traction (420 Mpa)
➢ Résistance aux chocs
➢ Haute limite élastique (32 DAN/mm2)
➢ Allongement minimal à la rupture (10 %)
➢ Ovalisation verticale maximale de (∆D/D ≤ 4%)
✓ Tuyau béton précontraint :
On utilise les tuyaux en béton précontraint avec ou sans âme tôle,
dans des diamètres supérieur ou égal à 500 mm, pour des pressions
normalisées (PN) jusqu’à 1.6 Mpa, dans des tronçons avec risque
potentiel d’ovalisation importante et dans lesquels on prévoit peu de
dérivations.
Tuyau en béton précontraint sans âme tôle :
Les tuyaux en béton précontraint avec ou sans âme tôle sont
calculés pour résister à la pression interne et aux charges externes fixes
et mobiles.
La précontrainte longitudinale résiste aux efforts de flexion et permet
au tuyau de résister aux efforts du frettage.
La précontrainte transversale résiste à la pression et à l’ovalisation.
Tuyau en béton précontraint avec âme tôle :
Le tuyau en béton précontraint avec âme tôle possède un tuyau
médian en acier soudé, dont l’épaisseur minimale est de 1.5 mm pour
tous les diamètres, ils sont conformes à la norme NF EN 642.
Assemblages des tuyaux en béton précontraint :
- Assemblage rigide : Jonction soudée qui concerne un tuyau âme tôle et
une pièce spéciale en acier (coude, col de cygne,)
- Assemblage flexible avec anneau élastomère : La jonction est effectuée
avec emboitement de l’about lisse dans la tulipe. Les bagues
d’étanchéité des joints sont réalisées en caoutchouc naturel ou
synthétique par moulage ou fermeture d’un cordon par soudure
vulcanisée (joint à lèvres), placé directement en contact avec le béton.
✓ Tuyau acier :
Les tuyaux à base d’acier peuvent être utilisés pour différents
diamètres intérieurs dans diverses installations : réservoirs, stations de
pompage, pour franchir des obstacles particuliers, tel que siphon,
passage sur pont. Les tuyaux acier soudés sont adaptés pour un usage
dans un sol pollué.
Un siphon est un obstacle particulièrement dangereux à franchir en
spéléologie, dans la mesure où ne laisse pas prévoir la présence d’air de
l’autre côté ni le temps nécessaire pour le franchir.

Application spécialement dans le cas des hautes pressions, PN ≥


1.6 Mpa.
Assemblages des tuyaux en acier :
Les tubes en acier peuvent être pourvus avec différents types de
jonctions, dont les plus fréquentes sont les assemblages rigides.
✓ Tuyau en polychlorures de vinyle non plastifié PVC-U et
raccords :
Il est à noter que le PVC Biorienté est fortement déconseillé par la
DT pour des PN < 25 bars et
de façon générale pour la distribution d’eau potable.
Par ailleurs les PVC sont perméables aux micropolluants chimiques
(solvants, peintures,
hydrocarbures…) Leur usage est déconseillé dans le cas de sols pollués.
Tuyau PVC-U non plastifié PN 16 bars, à assemblage par bague
d’étanchéité de
Série des diamètres utilisés DN/ID : 75, 90, 110, 160, 225, 315 et 400

Pour le réseau d'adduction : Tubes PVC pression à joint (JK), tubes


PEHD bande bleue, raccords fonte pour PVC/PE, raccords électro
soudables, raccords à emboitement (etc.) tous ces produits vous
permettront d'assurer votre réseau d’adduction.
Le PEHD a de nombreux avantages :
- il permet de réduire les risques de fuite grâce à une absence de
corrosion sur les colliers ou sur la conduite si branchement électro
soudable.
- grâce aux joints soudés, le nombre de joints potentiellement
défectueux diminuent !
– il est résistant aux chocs, et assure une homogénéité de la
solution
Robinetterie et fontainerie : Vannes de sectionnement, ensemble de
manœuvre, tête de bouche à clé et la défense incendie
Protection – détection des réseaux : Ventouses, clapets anti-retour,
manchon de réparation, détection des réseaux
Pour le branchement : Tubes PEHD, manchons de réparation,
ventouses, tubes PEHD, raccords plastiques et laiton pour PE, les colliers
de prise en charge et les robinets de branchement assureront votre
réseau.
Prise en charge : Colliers de prise en charge, robinets de
branchement et les ensembles de manœuvre
Comptage : Compteurs d’eau, robinets de compteur d’eau, clapets
anti-pollution, disconnecteurs, filtres à tamis, réducteurs de pression et
regards / coffrets pour compteur d’eau

Conception d’un projet d’AEP :


En termes de cheminement un projet d’alimentation en EAU potable (AEP)
comprend les 4 phases suivantes :
Phase 1 : identification
1. Idée de projet et diagnostic
2. Organisation du projet
3. Etude de faisabilité
Phase 2 : conception
4. Conception technique
5. Elaboration des mesures d’accompagnement
Phase 3 : réalisation
6. Mise en œuvre des mesures d’accompagnement
7. Travaux et pose d’équipements
Phase 4 : mise en exploitation
➢ Conception technique :
Relevés de Terrain.
Implantation des ouvrages
Dimensionnement (calcul) des principaux éléments
Elaboration des plans de définition de chaque élément :
• Captage, aménagements de surface, bâtiments, raccordements
d’équipements, château d’eau, bornes-fontaines et branchements privés,
…….
Conception, métré et calculs hydrauliques de l’éventuel réseau de distribution.
Calcul du coût d’exploitation prévisionnel des infrastructures ramené au m3
produit
Estimation précise du coût des travaux et équipements
Définition des prescriptions techniques :
• Devront respecter les entreprises pour chaque type de travaux à réaliser
(forage, pose de pompe, raccordements hydrauliques, pose de conduites,..)
Elaboration du dossier d’appel d’offres pour les différents travaux
Assistance à la maîtrise d’ouvrage pour la sélection des entreprises et
fournisseurs.
STEP : station de traitement des eaux pluviales.
taux de retour à l'égout : Cet indicateur précise le pourcentage
d'abonnés raccordables et raccordés au réseau d'assainissement, par
rapport au nombre d'abonnés résident en zone d'assainissement
collectif.

Coefficient de pointe défini comme étant le rapport du débit maximum


horaire sur le débit moyen journalier.
Les matières en suspension totales (MES)
Les MEST rentrent systématiquement en compte dans un bilan de pollution. La teneur et la composition minérale
ou organique des matières en suspension dans les eaux sont très variables. Cependant des teneurs élevées en
MEST peuvent diminuer l’oxygène dissous et créer des déséquilibres. Elles peuvent aussi interférer sur la qualité
d’une eau par des phénomènes d’adsorption notamment de certains éléments toxiques. Une analyse des MEST
permettent donc de connaître la quantité de matière non dissoutes, quelle soient organiques ou minérales.

La demande biologique en oxygène (DBO)


La demande biochimique en oxygène (DBO) est la quantité d’oxygène nécessaire pour oxyder les matières
organiques (biodégradables) par voie biologique (oxydation des matières organiques biodégradables par des
bactéries). Elle permet d’évaluer la fraction biodégradable de la charge polluante carbonée des eaux usées. Elle
est en général calculée au bout de 5 jours à 20 °C et dans le noir. On parle alors de DBO5.

La demande chimique en oxygène (DCO)


Les matières organiques consomment, en se dégradant, l’oxygène dissous dans l’eau. Elles peuvent donc être à
l’origine, si elles sont trop abondantes, d’une consommation excessive d’oxygène, et provoquer l’asphyxie des
organismes aquatiques. La demande chimique en oxygène (DCO) est la consommation en dioxygène par les
oxydants chimiques forts pour oxyder les substances organiques et minérales de l’eau. Elle permet d’évaluer la
charge polluante des eaux usées. La DCO est une des mesures principales des effluents pour les normes de rejet.
Elle est beaucoup utilisée en France.

Le Potentiel d’Hydrogène (pH)


Cette mesure physico-chimique permet de savoir si l’échantillon d’eau est acide, basique ou neutre. L’échelle des
pH varie de 0 à 14. Le pH de neutralité étant 7. Les eaux en sortie de station d’épuration doivent avoir un pH aux
alentours de 7.5

Les formes de phosphores (PTOT) et les formes de l’Azote (NTK)


L’azote et le phosphore sont également des paramètres déterminant pour la qualité de l’eau.

Les analyses microbiologiques


Elles permettent d’identifier les bactéries présentes. Dans un contexte de rééquilibrage, elles permettent surtout
de déterminer les bactéries manquantes.
VENTOUSE
Du gaz, essentiellement de l’air est présent dans toutes les conduites
d'eau potable et d'assainissement. Cependant, le bon fonctionnement
d’un réseau en toute sécurité nécessite l’évacuation en continue des gaz
présents dans les conduites. Les ventouses contribuent à un flux régulier
et optimal dans les canalisations tout en contribuant à la réduction des
coûts d’exploitation.

Tous les réseaux AEP et EU sont composés de canalisations qui


transportent les fluides depuis leur lieu de production jusqu’à leur point
d’utilisation ou de traitement. Au cours de ce processus, des poches de
gaz peuvent se former et demeurer dans les canalisations. Ces poches
sont difficiles à localiser, mais surtout, elles diminuent les performances
de l’ensemble du réseau en réduisant par exemple la section efficace de
la canalisation en certains points. Une mauvaise gestion de l’air et ou
des gaz peut également entraîner des coups de bélier, une baisse de
débit, des ruptures de conduites, des nuisances sonores à travers les
tuyaux ou encore de la corrosion. L'air provoque également des
perturbations au niveau des vannes, des compteurs et de la robinetterie
en général. Afin de garantir un fonctionnement sûr et efficace, il est donc
essentiel d'éliminer en permanence les gaz présents sur l’ensemble des
réseaux.

Pourquoi du gaz est présent dans les canalisations ?


Les principales sources sont :

Remplissage incomplet de la conduite qui laisse des poches d’air à ses


extrémités et ses points hauts
Air dissout présent naturellement dans l’eau qui est libéré lorsque la
pression diminue et ou la température augmente.
Air introduit dans les réseaux à partir des ouvertures (joints, fuites ou
matériel de robinetterie) ou du vortex d’aspiration des pompes
Décomposition de la matière organique dans les réseaux d’eaux usées
Pourquoi du vide se forme dans les canalisations ?
À l’inverse, du vide peut apparaître en raison de l’absence de dispositif
pouvant permettre à de l’air de rentrer. Cela est particulièrement vrai par
exemple lors de l’arrêt brutal des pompes. De part son inertie, le fluide
va continuer à avancer dans la conduite causant des conditions de
dépression entre la pompe et le « train » de fluide. Cette dépression peut
provoquer :

Intrusion de contaminants : boue, impuretés… fissures des tuyaux,


détérioration du matériel de robinetterie, aspiration des joints, raccords
ou autres accessoires.
Réduction de la durée de vie de la conduite en raison des fluctuations de
pressions et dépressions. Cette contrainte régulière affaiblira et finira par
endommager le tuyau, principalement sur les réseaux vieillissants.
Dans le pire des cas, casse total du tuyau
Pour que des contaminants pénètrent dans les réseaux d’eau potable,
trois éléments doivent se produire simultanément :

La présence d'une source d’eau polluée (par exemple, une nappe


phréatique contaminée)
Un accès dans le réseau, provoqué par exemple par un joint usé ou une
fuite
Une dépression dans le réseau
La solution permettant d’éviter cette contamination est de supprimer l’un
des trois facteurs : la dépression. Les ventouses sont les produits les
plus efficaces et les plus économiques pour y parvenir. En installant et
en entretenant un réseau à l’aide de ventouses, la dépression est
supprimée, permettant même à un réseau vieillissant de rester protégé
de la contamination de l’eau.

Mais attention, les ventouses doivent être parfaitement adaptées aux


conditions hydrauliques du réseau sur lequel elles sont installées. Les
ventouses nécessitent également un minimum de surveillance et
d'entretien.
Les ventouses sont souvent associées à l’évacuation de gaz. Toutefois,
les ventouses 3 fonctions (aussi appelées 3 effets) permettent
également l’aspiration d’air.

Fonctionnalités des ventouses


Les ventouses sont des dispositifs hydromécaniques conçus avec un
flotteur permettant la libération automatique des gaz emprisonnés
pendant le remplissage et le fonctionnement du réseau.

Elles assurent également l'apport d'air lors de la vidange du réseau afin


d’éviter une mise en dépression du réseau. Ceci est important car la
dépression provoque un vide qui peut entraîner l'écrasement du tuyau
ou l'introduction de contaminants dans le réseau.

Par conséquent, les ventouses offrent une protection contre les


variations brutales de pression, qui sont les principales causes
d'éclatement, d’écrasement et de rupture des canalisations.

L’utilisation des ventouses offre de nombreux avantages :

Réduction de la consommation d'énergie et des coûts d'exploitation


Pertes de charge maîtrisées
Réduction du temps de remplissage des conduites
Réduction de l’impact des coups de bélier
Réduction des imprécisions de mesure (débit, pression…)
Réduction de la corrosion
Réduction du risque de contamination
Réduction du risque d'éclatement et d'écrasement des tuyaux
Réduction des coûts de remplacement
Réduction de l'amortissement grâce à une durée de vie supérieure du
réseau
Utilisation de pompes plus petites en raison d’une perte de charge
maîtrisée
Trois principaux types de ventouses
Il existe trois types de ventouses installés sur les réseaux : simple
fonction, double fonction et triple fonction.

Les ventouses simples fonction, également appelés ventouses


automatiques ou purgeurs automatiques libèrent en continu de petits
volumes de gaz d'une conduite sous pression. Elles sont également
appelées ventouses de dégazage.

Les ventouses double fonction évacuent de grands volumes d'air des


conduites et sont principalement utilisées lors du remplissage. Elles
permettent également de laisser entrer l'air pendant la vidange ou lors
de chutes brutales de pression. Elles sont également appelées
ventouses cinétiques, ventouses à grand orifice, ventouses casse vide.

Les ventouses triple fonction remplissent les fonctions des deux types de
ventouses précédentes. Elles déchargent ou admettent de larges
volumes d’air lors des opérations de remplissage ou de vidange d’un
réseau. Elles évacuent continuellement des bulles et poches d’air
lorsque la conduite est sous pression.

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