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L’effluent brut recueilli en surface doit être transporté et expédié vers les centres
de traitement par un réseau de conduites munies par des accessoires de ces
conduites, l’ensemble de ces conduites et ses accessoires est appelé réseau de
collecte.
Les lignes de collecte transportent presque toujours un effluent poly phasique où
les lois d’écoulement sont complexes et les pertes de charge sont importantes,
ces derniers sont calculés par plusieurs méthodes qui utilisent des algorithmes
différents
Objectifs
1- Etudier les divers types de réseaux possible , et des critères de choix du -
matériels utilisés et les méthodes de calcule pour destiner les grandeur/ pertes
de charge en écoulement.
2- Etudier le traitement des huiles par les divers méthodes opératoires et
appareils.
3- Décrire les équipements qui constituant les éléments de base de tout les
procèdes (process).
LIAISON INDIVIDUELLE
Dans ce cas chaque puits est relié individuellement à l’entrée du
centre de traitement, ce système offre d’importants avantages
techniques :
Dans la seconde solution, qui jouit d'une faveur certaine sur les
gros champs, on implante au niveau de chaque manifold une
station de traitement satellite. On revient ainsi à la collecte par
lignes individuelles. Le produit traité est ensuite expédié par
pipeline dans un parc de stockage général. C'est là une
solution riche qui exige un personnel relativement nombreux
ou une automatisation poussée et donc une bonne rentabilité
de l'exploitation.
Collectes enterrées et aériennes
• Les règlements de sécurité imposent en général d'enterrer
les conduites. Cependant, il est parfois possible de laisser
certaines lignes à la surface du sol, en zone désertique
notamment. On économise ainsi des dépenses de génie
civil et souvent de revêtement.
• L'inconvénient est que le tube non abrité est soumis à de
grands écarts de température , en modifiant sans cesse
l'équilibre polyphasique des fluides transportés, nuisent à
la qualité du traitement.
• Des refroidissements importants favorisent en outre les
dépôts de paraffine ou de sels et, dans les conduites de
gaz, amorcent parfois un processus de formation
d'hydrates.
• Des variations de température brusques et répétées
peuvent aussi faire naître dans les tuyauteries aériennes
des contraintes mécaniques préjudi - ciables à la résistance
de l'ouvrage.
• LE MATERIEL TUBULAIRE
LES NORMES API
La presque totalité des tubes couramment utilisés dans
l'exploitation pétrolière répondent aux spécifications
des normes américaines API "5 L" et "5 LX" qui
définissent :
• les modes de fabrication
• la composition chimique des aciers
• les propriétés mécaniques requises
• les conditions d'épreuve hydraulique
• les poids, dimensions et tolérances d'usinage les
normes d'assemblage par vissage et soudure
• les méthodes d'inspection et de contrôle
• les marques d'identification
Procédés de fabrication
• Le tube acier API est fabriqué selon l'un des
procédés décrits ci-dessous. Pour chaque
procédé, la norme définit la composition
chimique et le mode d'élaboration de l'acier.
• a) Tube étiré sans soudure (seamless)
C'est un tube en acier forgé ne comportant aucune
ligne de jonction. Il est obtenu par mandrinage à
chaud d'un lingot de métal. La norme autorise
une opération de finissage à froid pratiquée pour
conférer à la pièce la forme, les dimensions et les
propriétés mécaniques désirées.
b) Tube soudé électriquement (electric weld)
Ce tube, obtenu à partir d'une feuille de métal enroulée, comporte
une ligne d'assemblage longitudinale. La soudure est réalisée par
procédé électrique (à l'arc, par résistance ou par induction) et
sans métal d'apport.
Quand il est fabriqué en grade B, ce tube doit, après soudage, subir
un recuit à une température d'au moins 538° C ou recevoir un
traitement propre à assurer le revenu du métal.
Les robinets à pointeau n'offrent pas un passage direct. Ils ont un sens de marche
qu'il convient de respecter pour en obtenir un service normal. Exception faite
pour les duses réglables à pointeau où le sens de fonctionnement est inversé,
le fluide doit pénétrer sous le pointeau
LES MANIFOLDS
Par raison de commodité, on groupe les vannes sur des manifolds qui doivent
permettre "d'aiguiller" la production dans toutes les directions utiles. Les
manifolds sont le plus souvent construits en usine et livrés en éléments
portables montés sur châssis. Chaque élément peut recevoir de cinq à dix
entrées ou même plus, l'encombrement n'étant limité que par les
possibilités de transport.
Sur les installations permanentes, on utilise des raccords à brides pour
assembler les éléments entre eux et pour les relier aux lignes de collecte. Les
sorties vers les divers postes desservis sont réalisées par intercalation, entre
deux éléments successifs, de manchettes portant les piquages voulus.
L'intérêt de cette dernière disposition est qu'elle permet de standardiser les
éléments tout en réservant la possibilité, sur le chantier, de placer les sorties
au point le plus avantageux.
Un manifold, pour être pratique, doit offrir des accès bien dégagés, porter tous
les accessoires nécessaires à la conduite des opérations ainsi que des
dispositifs de sécurité garantissant la protection du personnel et du matériel
en cas de fausse manœuvre. Les vannes, par ailleurs, doivent être étanches,
peu encombrantes, souples à manipuler et faciles à entretenir
• PURGEURS ET SEPARATEURS
Il est parfois nécessaire de soutirer du gaz ou de l'eau sur une conduite, soit
pour réduire la charge d'une ligne devenue insuffisante et en accroître
ainsi la capacité utile, soit pour limiter des phénomènes de corrosion
favorisés par la présence d'eau, soit enfin pour prévenir la formation de
bouchons d'hydrates.
Soutirage de gaz
Les accumulations de gaz qui se forment dans les points hauts augmentent
les pertes de charge surtout si le parcours est accidenté.
Il est possible de soutirer ce gaz en plaçant des purgeurs automatiques sur
les points hauts du tracé .Ces appareils de conception simple sont posés
en appendice sur la conduite et ne sont pas traversés par le fluide
principal. Ils ne provoquent donc pas de pertes de charge. Leur efficacité
est néanmoins suffisante quand le gaz libre ne se présente pas en
quantité trop importante. En présence de GOR très élevés, on peut être
amené à installer de véritables séparateurs. La meilleure efficacité est
alors obtenue en ne maintenant dans le séparateur que le minimum de
pression nécessaire pour chasser le liquide. Pour ce faire, la vanne
régulatrice de pression agissant sur la décharge de gaz est commandée
par un contrôleur qui maintient constant le niveau de liquide.
• Séparateur automatique Parkersburg