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Ecole d’Oran
GAS PROCESSING DEPARTMENT
SEMINAIRE
SH-HMD
IAP EOR TRAITEMENT ET DES 2011
EAUX INDUSTRIELLES HUILEUSES
1-introduction
Les industries de par leur variété gênèrent des rejets complexes qui peuvent entre
gazeux, solides ou liquides.
Ces rejets contribuent à la dégradation de l’environnement et sont la source de
nombreux problèmes (pollutions atmosphériques, pollution des nappes pratiques )
Les industries liées aux hydrocarbures sont classes parmi les plus polluantes, hormis
les pollutions par les gaz qui feront l’objet de développements particuliers, la pollution
des eaux marines et des nappes par des déversements d’hydrocarbures et d’huiles
constitue l’un des problèmes qui seront développes dans ce séminaire.
Les paramètres caractérisant les pollutions des eaux résiduaires issues de l’industrie
du pétrole comprennent des paramètres communs aux eaux urbaines et des
paramètres spécifiques
Les paramètres communs concernent les MES, la demande biochimique en
oxygène, l’azote ammoniacal
Les paramètres spécifiques ont trait aux hydrocarbures, aux huiles, a la DCO, sels,
alcalinité etc.
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EAUX INDUSTRIELLES HUILEUSES
Au niveau des puits, ce sont surtout les eaux de réinjections et les eaux issues des
différents traitements du brut
E n ce qui concerne le transport, les eaux de déballastage et les eaux de nettoyage
des tankers qui représentent la grande masse des eaux contaminent.
Ces rejets se rapportent aux eaux domestiques, aux eaux des différents laboratoires,
aux eaux de purges, aux elbots de regénération des échangeurs ioniques.
Les eaux de procèdent des raffineries contiennent des condensas acides qui
nécessitent leur séparation et un traitement approprié.
Les rejets d’eaux ont des compositions chimiques différentes selon leur origine et
nécessitent une identification précise pour permettre leur acheminement vers le
traitement le plus approprie.
La connaissance des débits, leur variation dans le temps est une donnée
fondamentale, de même que la variation des concentrations des polluants
considères
Ces séparations permettent de faire une approche convenable du mode de
traitement à adapter, et surtout d’éviter les interférences d’un polluant donne sur le
bon fonctionnement de la chaîne de traitement.
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1-un déshuilages
2-une épuration physique chimique
3-une épuration biologique
Ces bassins ont une fonction de régulation des débits entrant dans les stations
d’épuration, ils permettent de contrôler les débits instantanés et les pollutions
accidentelles.
Leurs dimensions dépendent de la connaissance des fluctuations de ces paramètres.
b- les lagunes
En général elles sont situes après le predeshuilage et ont pour rôle de permettre un
séjour plus ou moins prolonge ou une aération facultative peut entre opère.
Cette opération a pour but de préparer l’effluent aux opérations physico chimiques ou
biologiques.
Le séjour de l'efluent dans la lagune permet également l’homogénéisation des débits
et des pollutions.
les principaux polluants rencontres dans l’industrie du pétrole sont résumes dans le
tableau qui suit :
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Polluants dissous :
Le tableau qui suit donne leurs principaux caractères vis à vis de l’eau et de l’acide
sulfurique
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Hydrocarbure Solubilité mg/l hydrocarbure Solubilité mg/l
Paraffines Olefines
Isopentane 48 Ethene 131
n-hexane 9,5 Propene 200
Trimethylpentane 2,5 hexene 50
n-octane 0,7
Cycloparaffines Aromatiques
Cyclopentane 156 Benzene 1780
Cyclohexane 55 Toluène 515
Cyclooctane 7,9 o-xylene 175
ethylbenzene 152
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4- Le préseshuilage
Le prédeshuilage est une opération qui s’effectue par gravite naturelle, et constitue
un des premiers stades du traitement des eaux huileuses.
L’objectif du predeshuilage est de séparer des HC flottants et une partie des
émulsions mécanique afin de produire une eau suffisamment traitée pour être
acceptée par les exigences du traitement de déshuilage proprement dit.
Au niveau de ce stade on élimine également les sables et autres suspensions
solides qui interfèrent sur les opérations de déshuilage.
41 Techniques de prédeshuilage
Les déshuileurs ont gravite naturelle sont des décanteurs séparateurs ou les
globules d’huiles ou d’hydrocarbures montent selon une vitesse ascensionnelle
définie par leur dimension et leur densité.
Les déshuileurs ont gravite artificielle sont en général des centrifugeuses ou des
cyclones.
Nous ne considérerons à ce stade du traitement que la première catégorie de
déshuileurs.
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La encore nous distinguerons 2 familles de déshuileurs :
Les déshuileurs dits de sécurité ou la charge des eaux à traiter est faible et
concernent surtout les eaux de déballastage, les eaux de dessalage, les eaux de
procédé non chargées. Ces appareils sont en général compact et acceptent une
pollution d’entrée de l’ordre de 50 a 150 mg/l.
Les déshuileurs dits normaux qui prennent en charge des eaux brutes très chargées
De l’ordre de 0,1 a 2 g/l et plus.
Ces déshuileurs doivent être dimensionnés pour produire des eaux ou la
concentration ne doit pas dépasser 50 a 150 mg/l, seuil ou l’épuration physico
chimique devient intéressante.
La séparation par gravite des globules d’huiles ou d’HC repose sur la différence de
densité entre l’eau et les suspensions huileuses insolubles.
Les régimes hydrauliques des séparateurs doivent entre laminaires (nombre de
Reynolds inférieur a 800 ), la vitesse ascensionnelle d’une bulle d’huile est calculée
selon la loi de Stockes :
g
V = ----------------- d² ( - ’ )
18 µ
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D’après la relation qui précède une différence d’au moins 0,15 doit exister entre les
masses volumiques de l’eau et de l’espèce a séparer.
Une difference inférieure conduirait à des déshuileurs de grandes dimensions.
Les masse volumiques de différents hydrocarbures sont données par le tableau qui
suit :
Ces séparateurs sont parmi les plus utilises et destinés à séparer des globules
huileux de dimensions supérieures a 150 microns.
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3 paramètres principaux doivent être définis dans les normes API ( voir figure )
1- Surface horizontal: S
FQ
S = -------------
V
Les valeurs usuellement admises pour le calcul des séparateurs API sont
données par le tableau qui suit :
V/v Ft F
6 1 ,14 1,37
10 1,27 1,52
15 1,37 1,54
20 1,45 1,74
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2- section verticale A
Ces exigences dans les dimensionnements des séparateurs API ont permis de tirer
des limites standardises dans la construction de ce type d’ouvrages.
Largeur : 1,8 a 6 m
Profondeur : 0,65 a 2 m
Les figures qui suivent donnent 2 constructions différentes des séparateurs API ,la
différence réside dans les modes d’évacuation des boues et des huiles
Un des problèmes les plus délicats a traiter dans l’utilisation des déshuileurs est
la reprise des boues qui se déposent au fond des déshuileurs.
Certains déshuileurs sont dotes d’un système de raclage compose de lames de
raclage montées sue une chaîne et entraînées par un moteur électrique.
Dans d’autres cas les boues sont évacuées périodiquement par une pompe
suceuse montée sur camion ou pas.
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Reprise des flottants
5-Le déshuilage
Sc = Vc / Vo ( Sin θ + L cos θ )
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Ou Vo est la vitesse moyenne du fluide
Vc est la vitesse critique
L = l / d avec l : longueur des plaques et d : distance entre plaques
Si la vitesse de la particule est inferieure a Vc ,la particule est piegée par
l’appareil ,sinon elle échappe au traitement.
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Comme la relation précédente peut être mise sous la forme :
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Zone de transition
Le mouvement du fluide entre plaques doit être laminaire, or l’amené des eaux
brutes chargées obéissent à un régime hydraulique turbulent de manière
générale, une zone de transition a l’entrée des déshuileurs a plaques est
nécessaire pour calmer le flux et passer en régime laminaire.
La longueur relative de cette zone est donnée par la relation :
L’ = 0,058 Vo d / µ
On veut séparer des particules ayant une vitesse critique de 3,6 mm/mn dans un
séparateur a plaques à inclinaison de 60 °.
L’écoulement moyen du fluide est de : 4 cm/mn
L’écartement des plaques est de : 3 cm
a) calcul de L
L= 20,5 cm
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Longueur des plaques : 20,5 x3 = 61,5 cm
On retiendra 65 cm
Les performances à attendre des séparateurs à plaques sont très dispersées car
elles dépendent beaucoup du type d’effluent et de la granulométrie des globules
à traiter.
Les teneurs résiduelles sont de l’ordre de 20 a 50 mg/l
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Les hauteurs de parcours des globules d’huiles sont importantes car il est
possible de les diminuer et d’augmenter ainsi les trajectoires, ce qui influencera
les rendements.
Ces intervalles sont de 10 cm pour les séparateurs PPI (parralel plates
interceptor ) et de 2 a 4 cm pour les CPI (corrugated plates interceptor)
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Ces opérations nécessitent une floculation suivie d’une opération de
décantation.
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Les suspensions particulaires de faibles dimensions sont en général très stables
et décantent très mal ou exigent des temps de séjour extrêmement longs qui
nécessiteront des ouvrages de grande dimension très coûteuse.
Cette stabilité des particules est due en grande partie aux forces d’origine
électriques qui ont tendance à repousser les particules empêchant ainsi leur
agglomération.
Cependant des forces d’attraction existant mais à très courte distance et ne
deviennent effectives que lorsque les particules sont très rapprochées.
Si les distances deviennent suffisamment petites, les particules s’agglomèrent en
formant des flocons de plus grande dimension.
La figure () donne les forces en présence et la force résultante dont la relation
simplifiée est donnée par la formule :
R = a /r 6 + b/r12
Une espèce solide en contact avec un solvant (eau en général) subit l’interaction
de celui-ci et les ions du solvant ou des minéraux constituant le solide
s’arrangent autour de la surface de la particule en formant un complexe
électrique.
Cette disposition des charges autour des particules s’appelle double couche
électrique.
On distinguera plusieurs plans ou les charges sont disposées
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Un plan interne ou les charges sont adsorbées à la surface, appelé aussi plan
interne d’Helmotz ,ce sont en général des ions provenait de la particule ou des
ions de substance fortement tensioactives .
Un plan externe ou plan externe d’Helmotz ou les ions proviennent plutot de la
solution. Cette différence de dispositions des charges crée une différence de
potentiel entre la surface de la particule et la solution.
Au delà du plan externe d’Helmotz ,les ions échappent partiellement a
l’influence de la surface de la particule et subissent en plus les effets de
l’agitation thermique et se disposent selon une distribution obéissant à la loi de
Poisson ,cette zone s’appelle couche de Gouy chappman .
1 – communiquer aux particules une énergie cinétique suffisante pour que cette
barrière soit franchie : c’est la floculation mécanique
6 2 1 Floculation mécanique
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a) Floculation péricinetique
Lorsque les particules sont déstabilisées du point de vue cinétique, elles peuvent
floculer par chocs browniens.
Les vitesses de la floculation sont ainsi liées au nombre de chocs entre
particules dans le temps et sont donnes par la relation :
- dn /dt = a 4 K T n² / 3 b
t = 3 b / 4 K T ( 1/n – 1/n 0 )
et le temps de demi-vie :
t1/2 = 3 b / 4 K T n0
b)Floculation mécanique
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Le régime d’écoulement d’un floculateur mécanique n’est jamais laminaire, ceci
interdit l’application des cinétiques orthocinetiques.
Les particules dans un floculateur ont des diamètres différents d1 et d2
Si on attribue d2 aux particules floculées et d1 aux particules plus petites, il ya
un déplacement relatif des particules entre elles caractérisé par un gradient de
vitesse G relie à la disparition des particules primaires d1.
N = dn1/dt = G a f n1 /3,14
Ln ( nt / no ) = exp ( a f G t /3,14 )
R x G = constante
d) Expression générale de G
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Les écoulements n’étant pas rigoureusement uniforme, on considérera un
gradient de vitesse moyen G’’ tel que :
G’’ = ( P / µ V )1/2
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6.2.2. Floculation physico chimique
Comme nous l’avons signalé lorsqu’une particule est chargée, les ions en
solution se repartissent autour d’elles en 2 couches et on rencontre dans
l’ordre :
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Si ce potentiel est ramené a des valeurs entre 0 a – 5 mv, la suspension est
déstabilisée et il ya coagulation totale.
Si par contre lui est ramené à des valeurs entre –14 a – 22 mv, la turbidité
grossière est coagulée.
Les valeurs du potentiel Zêta peuvent être calculées par l’équation d’Helmotz
ZETA = 4 x µ/ E D
µ viscosité dynamique
E gradient de potentiel en v /cm
D constante diélectrique
mobilité ionique cm/s
1) coagulation électrostatique
2) coagulation par adsorption
3) formation de macromolécules
4) coagulation par entraînement (Swep coagulation)
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1) Coagulation électrostatique
Une particule chargée est comme nous l’avons dit plus haut entourée d’un
nuage ionique dont l’épaisseur est donnée par la relation :
Les produits adsorbes sont soit les ions, soit leur produit de réaction avec l’eau.
Ce type de coagulation est en général plus efficace que la coagulation
électrostatique.
La dose du coagulant est dans ce cas liée à la stœchiométrie car un excès de
réactif aboutissent à la restabilisation de la suspension, la température a un rôle
important, en effet les phénomènes d’adsorption sont inversement
proportionnels a la température.
Les coagulants les plus utilises sont les sels de fer III et les sels d’aluminium.
Ces sels en solution dans l’eau s’hydrolysent et polymérisent en donnant des
ions de différentes charges liées au ph.
En milieu acide, les ions Al (III) et Fe (III) se lient à 6 molécules d’eau et
s’ionisent au fur et a mesure que le pH s’élève.
En milieu neutre et alcalin, la quasi-totalité du fer et de l’aluminium précipite
sous forme d’hydroxydes très insolubles et de surface spécifique très
importante.
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Le contrôle du pH est très important car, les espèces chargées deviennent
négatives si le pH est très élevé, et seules les formes positives sont
intéressantes en coagulation.
Les pH d’utilisation sont : 7,2 pour Al et 5,5 a 8,5 pour Fe.
3) Floculation
La floculation est un cas particulier de la coagulation, ou le coagulant est un
polyelectrolyte, dans ce cas la dose stœchiométrique détermine l’efficacité du
processus.
Les principales familles de polyelectrolytes sont reportées dans le tableau qui
suit :
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Le choix de ces polymères se fait en fonction de leur antagonisme avec les
flocs en formation .
Les floculants anioniques sont choisis pour des flocs d’hydroxydes a tendance
électropositive
Les floculants cationiques pour des floques a base de colloïdes
électronégatives comme les matières organiques,les boues activées.
Les floculants non ioniques sont utilises dans des situations intermédiaires.
Un polymère cationique type 1 qui agit par complémentarité électrique ; cas des
émulsions
Parfois un polymère anionique qui a une action antagoniste,cas des
suspensions ou il ya prédominance de flocs d’hydroxydes.
Du point de vue industriel, cette forme de coagulation-floculation ou les
phénomènes de coalescence dominent,peut être assurée par des filtres
coalesceurs installes en amont de flotteurs a air dissout (FAD) que nous verrons
plus loin.
Les coagulants organiques nécessitent des précautions d’emploi
-nécessité d’une dilution en ligne importante du liquide commercial avec une eau
douce de préférence.
-forte énergie de mélange avec l’eau a traiter (G =500 a 100 1/s) pendant
quelques secondes
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-temps de floculation a étudier en fonction de la température,si la température est
au-dessus de 20°c ,ce temps est de l’ordre de 2 a 4 mn,a 12 °c il passe à 15 mn.
6Les gradients de vitesse dan l’ouvrage de floculation ne doivent pas excéder 50
a 150 1/s .
Les coagulants commerciaux qui peuvent être cites sont :
Kemazur 4516 et 4521 , Cyanamid 507 , Nalco 3364 , Alchem 7607
Ce stade de séparation peut être utilise pour assurer une densification des flocs
par addition de chaux ou de carbonate de calcium (dose de 50 a 100 mg/l).
Les décanteurs utilises sont racles avec de faibles charges superficielles (0,4 a 1
m3/m²-h).
Le floculateur peut être incorpore au centre du décanteur.
Le principe de la flottation est base sur les différences des masses volumiques qui
existent entre le liquide porteur (eau) et les particules ont séparer.
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Les particules ont séparer sont flottées par l’air et obéissent aux lois de la
sédimentation de Stockes.
a) Formation de l’agrégat particule/air
Le contact air/particule permet la formation d’un ensemble bulle/particule et cette
adhérence ne peut avoir lieu que si le gaz a plus d’affinité pour le solide que pour
le liquide, ceci se traduit par la valeur de l’angle de contact.
Si le gaz ne présente pas d’affinité pour le solide, on conditionne celui-ci par des
agents collecteurs qui le rend hydrophobe et par conséquent aerophile (affinité
pour l’air).
La formation de l’ensemble se fait de 3 manières :
-Collision air/particule
-capture sur floc
-floculation et capture simultanées
b) Réactifs de conditionnement
1-les collecteurs
Les collecteurs sont des composes portant les groupements : OH, CO, COOH,
NH2.
2-les moussants
Ce sont des détergents qui stabilisent les mousses, ce sont en général des
mélanges détergent /HC.
3-les régulateurs de pH
Les pH doivent être réglés avec précision car ils influent sur le potentiel Zêta et sur
l’angle de contact et par conséquent la stabilité du floc.
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731 Paramètres technologiques
a) Rapport air/solide
Ce rapport est un des éléments déterminant dans les séparateurs par flottation.
En général il doit être déterminé sur un pilote, mais habituellement on prend un
ratio de 0,2 kg/kg
Howe a propose une relation donnant le taux d’épuisement (taux de séparation)
C1 = C0 exp ( - V / Q A )
C1 = conc en MES a un instant donne
C0 = conc initiale (eau brute)
V =vitesse ascensionnelle du floc aéré
Q = débit
A = Aire de l’appareil
b) Les saturateurs
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Un saturateur est un compartiment séparé des installations de flottation ou l’air
injecte sature l’eau a traiter.
L’évacuation de l’air lors de la détente entraîne les particules solides
T °c 0 10 20 30
Sa ml/l 29,2 22,8 18,7 15,7
A/s = 1,3 sa ( f P – 1 ) R / Sa Q
Design d’un appareil de flottation sans et avec recyclage pour récupérer les
solides d’une liqueur contenant de 0,3 a 4% de solides selon les conditions :
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Ratio A/s = 0,008 ml/mg
Température moyenne : 20°C
Solubilité de l’air : 18,7 ml/l
Pression de recyclage : P= 175 kpa
Fraction de saturation :f =0,5
Charge hydraulique : 8 l/m²-h
Débit eau brute : 400 m3/j
a) sans recyclage
Pression de travail
on utilise la relation : A/s = 1,3 sa ( f P –1 ) / Sa
0,008 = 1,3 x 18,7 ( 0,5 x P –1) / 3000 (mg/l)
P= 3,98 atm
Aire de l’appareil
A = Q / Ch Ch = charge hydraulique
b) avec un recyclage
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séparation Sédimentation Flottation, FAD Flottation , FAD
Avec Fecl3 Avec coag org
Surface m² 660 150 100
Consommation Chaux 20-50 ---- ----
En kg/h FeCl3 50% 20-60 10-50 ------
Coagulant org 0,5-1
Floculant 0,25-0,4 0,3-0,5 0,1-0,3
Puissance 5-8 25-30 20-30
électrique (kW)
Volume de boue 36-48 24-36- 5-10
M3/j
Il apparaît que les flottateurs présentent l’intérêt d’assurer une bonne fonction
d’épaississement qui sera utilisée pour la séparation des boues huileuses,et pour
la séparation des boues activées provenant de l’épuration biologique .
Les charges massiques imposent le dimensionnement du flottateur,des flux
massiques de l’ordre de 50 kg de MS /m² et par jour sont des valeurs maximales a
ne pas dépasser.
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Les séparations peuvent se réaliser par filtration sur des colonnes filtrantes
remplis d’un matériau grenu.
Le matériau est constitue d’une couche homogène de sable (single media) ou de
la superposition d’une couche d’anthracite au-dessus d’une couche de sable plus
fin (dual media )
La filtration se fait en profondeur et les particules retenues se déposent dans les
vides qui représentent env. 50% du volume apparent de la masse filtrante et en
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pratique environ 100 a 120 litres sont destinées à stocker les matières retenues
(MES ET HUILES)
A la saturation de cette capacité, le lavage du filtre devient obligatoire sous peine
d’une augmentation importante des pertes de charges.
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-un compartiment de coagulation et de déstabilisation des émulsions
-une chambre de contact ou un mixeur en ligne
-une filtration a courant ascendant (batterie en parallèle ou série)
-un dispositif de lavage hydropneumatique
-un conditionnement des eaux de lavage en mont ou en aval du filtre
-un épaississement des effluents de lavage par flottation
Le tableau ci dessous donne les performances d’une station de filtration dans une
raffinerie.
Lorsque les MES sont en très faible teneur, il est possible d’assurer une épuration
par coalescence.
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Cette technique exige de la part des eaux a traiter des HC de faible viscosité et
des points de figeage faibles.
Un filtre coalescer comprend en général :
-une zone inférieure de percolation utilisant un sable oleiphilise et une zone
supérieure de séparation par décantation différentielle.
Dans les zones inférieures, le but recherche est de favoriser la coalescence des
huiles precoagulees et déstabilisées sur un film d’huiles enrobant les grains de
sable et se développant vers le haut.
A la partie supérieure les forces combinées de gravite et d’entraînement provoque
un cisaillement et un arrachement continu du film qui libère de grosses
gouttelettes (0,5 a 5 mm).
Ces gouttelettes présentent une vitesse ascensionnelle de 50 a 100 m/h.
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- - - 10/50 Coagulant Fe +
précipitation flottation
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thiosulfates, et certains polysulfures qui ont une demande minérale en O2 mais
qui peuvent enter dans des métabolismes enzymatiques.
-
- A une DCO d’origine biochimique correspondant aux différents composes :
EPURATION BIOLOGIQUE
Les hydrocarbures dissous dans l’eau peut être éliminée par des bactéries , au cas
ou leur biodégradabilité est prouvée
La biodégradabilité d’une pollution peur être évaluée par l’étude de la composition
chimique, et les conditions physico chimiques.
En général, pour qu’une pollution soit métabolisée par des bactéries il faut que :
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Paramètres importants :
-- Rapport entre biomasse et substrat : kg DBO/kgMVS (par jour) –Charge
massique : Cm
1 . Mélange intégral
2 . Flux Piston
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METABOLISMES CELLULAIRES
•Photo autotrophe:bactérie utilisant la lumière comme source d'E pour produire des
molécules organiques complexes à partir du CO2. Ex. : les Cyanobactéries
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2. Floculation et filamentation
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•Conditions de forte compétition nutritionnelle entre les micro-organismes,
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•IB < 100 mL/g de MES: condition idéale de décantation, indicateur d’un bon taux de
minéralisation de la boue (MVS<65%)
•100 < IB< 150 mL/g de MES: condition acceptable pour des installations
fonctionnant dans le domaine de la faible charge massique (aération prolongée)
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CHARGE MASSIQUE
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• Disques biologiques
• Types de supports:
– Sable
– Pierre de rivière
– Support de plastique (vrac ou modulaire
– Support pouzzolanique
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Le lagunage
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Ces dispositifs, appelés également étangs de stabilisation assurent un temps de
séjour beaucoup plus long que dans le cas des boues activées ,ils sont bases sur le
principe des boues activées sans recyclage des boues pour le maintien de la
biomasse et l’oxygénation se fait par diffusion naturelle à travers la surface libre et
surtout par photosynthèse.
L’ouvrage sert à la fois de réacteur et de décanteur pour un stockage des boues et
des évacuations périodiques doivent être prévues.
Bactéries
Matières organiques + 02 C02 + Biomasse
Ce procédé est assez peu utilisé pour les grands débits, car il immobilise une surface
importante de terrain et est souvent à l’origine de nuisances pour le voisinage.
Par contre, il est très économique dans les zones rurales (petite agglomération) et
dans certains domaines industriels : faibles débits
.
Lagunage aéré
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Système de lagunes
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Epaississement
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Il s'opère généralement dans le cas de petites stations d'épuration.
Sous l'action de polymères spécifiques, les boues sont floculées dans un bac puis
entraînées sur une bande filtrante fonctionnant en continu. L'eau interstitielle est
alors drainée par la seule force du champ de pesanteur à travers la toile. Cette
dernière est lavée en continu afin d'éviter un colmatage du système.
Une variante de cette technologie consiste a remplacer la table plane par un
tambour filtrant tournant a faible vitesse.
Déshydratation
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Le tableau suivant, présentes quelques performances observent pour différentes
boues avec les techniques de déshydratation les plus courantes.
Décanteuse centrifuge :
Un bol cylindro-conique contre lequel les boues vont se plaquer par l'effet de la
force centrifuge et un convoyeur a vis coaxiale dont le but est d'extraire les dépôts
plaques sur les parois du bol. Ceci est possible grâce à une vitesse différentielle
entre le bol et le convoyeur.
La phase clarifiée, appelée centrât, passe par sur verse vers la sortie.
Filtre à bande :
Les filtres à bandes sont classes en basse, moyenne et haute pression selon la
pression appliquée, variant de 1,5 à 5 bars.
La boue préalablement conditionnée, âpres passage dans une zone d'égouttage
pour évacuer la plupart des eaux interstitielles, est prise en sandwich entre deux
toiles filtrantes qui circulent à une vitesse comprise entre 1 et 10 m/min entre
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plusieurs rouleaux dont la disposition et la taille décroissante font croître
progressivement la pression des pressages qui assure la siccités finale du gâteau.
Les toiles sont nettoyées en continu a l'eau claire sous une pression de 7 a 8 bars.
Filtres à plateaux :
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Digestion aérobie :
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La dégradation de la matière organique est obtenue par oxydation biologique.
Ce procède consiste à aérer la boue pendant un période prolongée, au cours de
laquelle les microorganismes aérobies, places en phase de respiration endogène,
dégradent les matières organiques. La digestion aérobie est fortement influencée par
la température.
Digestion anaérobie :
Stabilisation chimique :
La stabilisation chimique des boues est obtenue par adjonction de chaux qui, par
augmentation du pH, bloque les fermentations.
Elle est utilisée généralement en complément sur les boues déshydratées par filtre
à bande ou centrifugation.
Stabilisation thermique :
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Pour une valorisation agricole, les boues doivent être stabilisées, épaissies et
dans certaines situations déshydratées, voire compostées.
Lorsque les terres agricoles disponibles pour l’épandage de boues sont plus
lointaines que dans le cas précédent, lorsque les risques de présence d’élément
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indésirables pour l’agriculture (métaux lourds,..) sont élevés ou par habitude
régionale apparemment subjective
d) Mise en décharge
Elle consiste à enfouir les boues souvent mélangées avec les ordures ménagères
selon les principales conditions suivantes : site étanche, compactage des résidus,
récupération et traitement des jus de décharges (lixiviats), etc.
Afin d'éviter toute nuisance au niveau du stockage, les boues doivent être
débarrassées des matières organiques fermentescibles.
De plus, pour réduire la production de lixiviats, et éviter une rapide saturation de la
décharge, ne sont généralement acceptées que les boues peu humides (humidité
maximale de 70 %). La mise en décharge étant facturée à la tonne, il est de toute
façon préférable de réduire l'humidité pour réduire les coûts d'élimination.
La mise en décharge contrôlée de la boue nécessite des opérations préliminaires
de stabilisation et de déshydratation poussée.
Cette solution va progressivement perdre de son intérêt pour des raisons
financières : la limitation de la mise en décharge aux seuls déchets ultimes (non
valorisables) a partir de 2002 va nécessiter, dans le cas des boues, une incinération
préalable pour ne déposer que des cendres. Le coût global de cette filière va donc
augmenter sensiblement.
c) Incinération
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La technique d'incinération est généralement utilisée pour les grandes stations
d'épuration urbaines (manque de surface pour l'épandage ou la mise en décharge).
Pour être incinérées, les boues doivent être fraîches : déshydratées mais non
stabilisées.
L'incinération des boues offre l'avantage d'une réduction très considérable de la
masse de déchets, en éliminant totalement l'eau interstitielle et en détruisant les
matières organiques par combustion. Néanmoins, cette technique présente
l'inconvénient d'engendrer un résidu (les cendres) ou se trouvent concentres les
métaux lourds, ce qui implique un conditionnement spécifique, voir un traitement
d'inertage, pour l'admission dans un centre d'enfouissement.
Les matières organiques contenues dans les boues présentent un pouvoir
calorifique inférieur de l'ordre de 3500 à 5000 kcal/kg de matières organiques pour
des boues fraîches et des boues digérées. Cela constitue donc une source de
chaleur récupérable.
L'incinération permet la destruction de tous les germes pathogènes.
Pour les stations de petites tailles, la Co-incinération avec les ordures ménagères
présentent des solutions avantageuses.
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a- le dégrilleur :
Dans le cas du dysfonctionnement d’un dégrilleur, les matières solides et les détritus
flottants contenus dans l’eau ne sont pas extraits convenablement. En effet, ces
matières peuvent gêner le fonctionnement des autres unités de traitement qui
suivent. Par mis les causes d’un tel mauvais fonctionnement, on peut citer :
La surcharge :
lorsque la charge de matières solides et les débris contenus dans l’eau usée est
importante, ceci peut entraîner un coincement mécanique du dégrilleur ou un
cisaillement de la goupille de sécurité surtout lorsque la vitesse de passage de
dégrilleur est très faible.
La corrosion des parties immergées.
b- le déssableur :
c- Le dégraisseur :
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des matières lourdes sur le radier et perturbe le bon fonctionnement du
dégraisseur.
d- La décantation primaire
e- La décantation secondaire
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La remonté des boues à la surface du clarificateur, résultant d’un
foisonnement des boues, c’est un phénomène par lequel les matières solides
ne se séparent pas des liquides. Ce phénomène se traduit par :
La diminution de l’oxygène dissous dans le bassin, la diminution du
débit de recirculation ou même l’arrêt complet dû à un alourdissement
de la boue par entraînement d’argile.
La formation de mousse à la surface du bassin d’activation. Elle est
due à la présence de matières actives non biodégradables dans
l’effluent.
Conclusion :
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