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HEI 4 BTP/BAA
Chapitre I.
Généralités, le matériau « Acier »
I.1. Introduction :
Ouvrages d’art
Hautes Études d’ Ingénieur
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HEI4 BTP/BAA 1
Chapitre I.Généralités, le matériau « Acier » Chapitre I.Généralités, le matériau « Acier »
I.3.1. Fabrication :
I.3.1.1. L'acier :
Le haut-fourneau :
L’acier peut être élaboré à partir du fer dont la ressource principale naturelle
pour l'industrie est le minerai de fer, ou fabriqué à partir des ferrailles issues du
recyclage.
Le coke, issu de la pyrolyse de la houille, est le combustible qui permettra de
séparer le fer des autres éléments de minerai dans le haut-fourneau : la combustion
du coke permet d’éliminer certains éléments indésirables contenus dans le minerai de
fer.
Hangars (Agricole, stockage,…)
Ces deux matières sont introduites dans le haut-fourneau.
Maisons individuelles
On récupère d’une part la fonte qui est un liquide très riche en fer avec une
quantité importante de carbone qui rend le matériau cassant et d’autre part du laitier L’affinage
qui est un produit secondaire notamment utilisé dans la construction des routes,
ballasts, …. L’acier liquide « sauvage » va acquérir sa composition chimique finale en
station d’affinage. Il est possible, selon le procédé d’affinage utilisé, d’obtenir de
nombreuses nuances d’acier différentes (S235, S355, …).
On peut diminuer le taux de carbone (C) par oxydation en introduisant de
l'oxygène pur (O2). De l'oxyde de carbone (CO) et du dioxyde de carbone (CO2)
s'échappent de la station d'affinage. D'autres éléments comme le nickel (Ni) ou le
chrome (Cr) peuvent être ajoutés pour former des aciers dits alliés. Ces traitements
s’effectuent dans une atmosphère protectrice : l’air contient des molécules neutres
comme l’argon (Ar).
Des contrôles de qualité et de température permettent de doser très finement
la composition chimique de l’acier obtenu.
Introduction des ferrailles dans le Introduction de la fonte liquide dans Introduction de l'oxygène à l'aide Récupération de l'acier liquide
d'une lance Introduction des ferrailles dans un four électrique
convertisseur le convertisseur
La coulée continue :
L'acier liquide affiné est mis en forme à l'état solide par la "coulée continue" et
transformé en demi-produits sidérurgiques. Dans le cadre des multiples
applications des aciers, ceux-ci peuvent
recevoir notamment des revêtements divers
tels que : revêtement de zinc par immersion
dans un bain de zinc fondu, revêtements
électrolytiques de Zinc, d'Etain, de Cuivre, de
Nickel, de Chrome, etc., revêtements
organiques ou bien être assemblés sous la
forme d'un sandwich.
Demi-produits sidérurgiques
Le laminage à froid
Après fabrication, les produits en acier subissent le plus souvent des
transformations à froid combinées avec des traitements à chaud.
Par exemple, les bandes d'acier subissent un laminage à froid qui permet
d'obtenir des produits de 0,1 à 3 millimètres d'épaisseur.
Les essais de contrôles des aciers sont normalisés sont de deux types :
Essais destructifs
conséquences d'une opération de soudage
Aptitude d'un acier à rompre par choc. Caractérise la ductilité
Essai de résilience de l'acier et sa sensibilité à la rupture fragile en fonction de
la température
L’essai de pliage est un essai qualitatif simple et bon marché
qui peut être utilisé pour déterminer tant la flexibilité que la
Essai de pliage
résistance d’un matériau. Il est souvent utilisé comme essai
de contrôle de qualité pour les soudures bout à bout.
Les pièces métalliques soumises à des efforts répétés ou
Essai de fatigue alternés peuvent se rompre, même si l'effort maximal est
inférieur à la limite élastique.
Essai de traction :
Conformément à la norme française, l’essai de traction est appliqué sur une
éprouvette cylindrique soumise à un effort de traction progressif, croissant de zéro à
la rupture.
fu
fy
O
Le comportement de l’acier passe par 4 phases :
- Phase OA : zone élastique, allongement proportionnel aux efforts appliqués.
- Phase AB : zone plastique, allongement sous charge constante.
- Phase BC : la charge croît à nouveau avec allongement.
- Phase CD : l’allongement continu, bien que la charge soit décroissante, le point
C correspond à la rupture.
Le diagramme permet de mesurer les valeurs suivantes :
fy : la limite d’élasticité.
fu : la contrainte de rupture. Classification des aciers selon leur teneur en carbone
E : le module d’élasticité longitudinal.
G : la limite d’élasticité transversal. I.3.5. Caractéristique des aciers normalisés :
: le coefficient de Poisson.
La norme EN 10025 (publiée en octobre 1990 par l'AFNOR, actualisée en
I.3.4. Classification des aciers selon leur teneur en carbone : 2005) définit des nuances d'acier, qui correspondent à leurs caractéristiques
mécaniques.
Elle concerne les aciers non alliés, laminés à chaud et destinés à la fabrication
Matériaux Teneur en carbone Utilisation d'éléments de construction, soudés ou non, et qu'il s'agisse de produits plats aussi
bien que de produits longs.
- aciers doux 0,05 % < C < 0,30 % Charpente, boulons Elle définit également, pour une nuance donnée, des classes de qualité (JR,
- aciers mi-durs 0,30 % < C < 0,60 % Rails, pièces forgées JO, J2, G3) qui se distingue entre elles par leur soudabilité.
Aciers
- aciers durs 0,60 % < C < 0,75 % Outils En construction, on se limite généralement à trois nuances principales d'acier :
- aciers extra-durs 0,75 % < C < 1,20 % Outils, poinçons
- aciers sauvages 1,20 % < C < 1,70 % Pièces spéciales S.235 dans la majorité des cas,
S.275 et S.355 pour les ouvrages d'art (exigence du calcul en
plasticité)
Fontes
- fontes hypo-eutectiques 1,70 % < C < 4,30 % Pièces coulées, culasses moteurs,
- fontes hyper-eutectiques 4,30 % < C < 6,67 % bâtis machines
fy
Contrainte limite élastique de cisaillement pur e 0,58 fy
3
2) Autres profilés :
L : Cornières, poutrelles en L,
HD : Poutrelles-poteaux à larges ailes,
HP : Poutrelles-pieux à larges ailes,
PRS : Poutrelles Reconstituées Soudées,
FL : Fers plats + Larges plats,
SQ : Carrés,
T : T en acier à ailes égales.
Moment de Moment de
Déformée Déformée
Cheminement des charges horizontales flexion flexion
Pieds de poteau :
Moment
Déplacement
Angles de cadres :
Fermes à treillis :
Treillis en K Treillis en N
Poutre sous tendue à deux montants Profils composés à âme(s) pleine(s) Profils creux
- Profils à section variable :
Poutre Virendeel
Types de contreventement :
Treillis :
Diaphragmes : tôle profilée ou en panneau sandwich, dalles en béton armé, dalles mixtes
acier-béton, mur en maçonnerie, voile béton armé.
Portiques multiples
Noyau ou mur en béton armé :
Pour obtenir, avec un portique, une rigidité comparable à celle d'un contreventement en croix
de St André, il faut des sections d'acier beaucoup plus importantes en raison de la flexion
sollicitant les profilés.
Contreventement de toiture transmettant des forces horizontales.
Quatre classes de sections transversales sont définies de la façon suivante : Remarques sur la classification des sections :
o Les différentes parois d’une section transversale (âme ou semelle) sont
souvent de classes différentes. La classe de la section sera la classe la plus
haute (classe la plus défavorable).
o Après avoir déterminé la classe de la section, on peut choisir la méthode de
calcul, analyse plastique ou élastique.
o La réduction de la résistance des sections transversales de Classe 4 peut être
prise en compte dans le calcul par l'utilisation de largeurs efficaces pour les
éléments.
o La classification est établie à partir des élancements limites des parois donnés
dans les tableaux suivants.
III.6. Voilement local sous contraintes normales dues à N ou M / A partir de la formule de Von Karman :
Dimensionnement d’une section classe 4 : 1
p
On admet en suivant VON KARMAN (1932) que la contrainte critique de
On détermine l'élancement réduit p :
voilement rapportée à la largeur efficace beff vaut :
2
2 E t fy fy b t
p
max k
12 1 2
b eff
cr 2 E t
2 28,4 k
Avec
235
k: Coefficient de voilement en flexion-compression
k
12 1 2 b fy
E : Module de Young
: Coefficient de Poisson
t : Epaisseur de la paroi Sur la base de résultats d'essais, l'EC3 a proposé la formulation suivante dite
formule de Winter (1946) :
Si p 0,673 1
p 0,22
Si p 0,673
2p
G
G2
b
eff 1) On calcule l’élancement réduit des ailes de la semelle comprimée p et le coefficient
Le coefficient de réduction de la largeur réelle de la paroi b s'obtient
par la relation : de réduction de la largeur réelle obtenir la section efficace de la semelle en
compression pure.
cr La semelle tendue reste, bien sûr, efficace dans la totalité de sa section.
fy
fy
G
G
G1
G2
+
G
G1
-
beff1
G
G2
beff2
Chapitre IV.
Instabilités Elastiques
IV.1. Déversement :
fy
M f LT w Wply
M1
Avec :
w 1 pour les sections transversales de Classe 1 ou 2
Wely
w pour les sections transversales de Classe 3
Wply
W effy
w pour les sections transversales de Classe 4
Wply
LT coefficient de réduction pour le déversement
1
LT ; LT 1
LT 2
LT 2LT
0,5
Avec :
LT 0,5 1 LT LT 0,2 2LT Coefficient de réduction en fonction de l'élancement réduit
LT l’élancement réduit Remarque 2 : Lorsque LT 0,4 , il est inutile de prendre en compte le
déversement.
0,5
fy
LT w W ply
M cr
Remarque 1 : Les valeurs de LT peuvent être obtenues à partir du tableau des
coefficients de réduction de flambement, en faisant :
LT et LT
12
2 E I z k I w k L 2 G I t
2 It moment d'inertie de torsion
Mcr C1
C 2 z g C 3 z j 2
C 2 z g C3 z j
k L 2 k w I z
2
E Iz
Iw moment d’inertie de gauchissement
z y 12
2 E I z k I w k L 2 G I t
2 2
z 2 dA
z j zs A Mcr C1 I
C 2 z g 2
C2 z g
2 Iy k L 2 k w z 2 E Iz
zj 0 pour les sections transversales doublement symétriques
12
2 E Iz k I w k L 2 G I t
2
Mcr C1
k L2 k w Iz 2 E Iz
12
2 E I z I w L2 G I t
Mcr C1
L2 Iz 2 E Iz
IV.2. Flambement
1
; 1
2
2
0,5
0,5 1 0,2 2
facteur d'imperfection
Facteurs d'imperfection
Courbe de flambement a b c D
Facteur d'imperfection 0,21 0,34 0,49 0,76
0,5
fy
A A A 0,5
N cr 1
0,5
E
1 (Élancement d’Euler)
f y
0,5
235
(fy en N/mm²)
f y
K
Valeur de - Nœuds fixes
l 0
IV.2.2. Longueur de flambement lk: k k
l0
Cas des poteaux isolés
I
Kc : rigidité (ou raideur) du poteau concerné =
0
K 1 et K 2 : rigidité des poteaux adjacents
K c K1 Kc K2
1 2
K c K 1 K 11 K 12 K c K 2 K 21 K 22
LT 0,4
Section de classes 1 et 2
N k y My k Mz
z 1
Npl Mply Mplz
min
M1 M1 M1
Avec :
Npl A f y
Mpl Wpl f y
y N
k y 1 avec k y 1,5
y A fy
Wply Wely
y y 2 My 4
Wely
avec y 0,9
z N
k z 1 avec k z 1,5
z A fy
Wplz Welz
K 1 0,2 1 2 0,12 1 2
0,5
z z 2 Mz 4
avec y 0,9
Welz
0 1 0,8 1 2 0,60 1 2
min est la plus petite des valeurs de y et de z
My et Mz sont les facteurs de moment uniforme équivalent pour le flambement par flexion
Section de classe 3
N k y M y k z Mz
1
Npl M ely M elz
min
M1 M1 M1
Section de classe 4
N
k y M y N e Ny
k M z N e Nz
z 1
A eff f y Weffy f y Weffz f y
min
M1 M1 M1
LT 0,4
Section de classes 1 et 2
N k LT M y k Mz
z 1
Npl Mply Mplz
z LT
M1 M1 M1
Avec :
LT N
k LT 1 avec kLT 1
z A fy
Section de classe 3
N kLT My k M
z z 1
Npl Mely Melz
z LT
M1 M1 M1
Section de classe 4
N
k LT My N eNy k z Mz N eNz
1
A eff f y Weffy f y Weffz f y
z LT
M1 M1 M1
Chapitre V.
Les assemblages
V.1. Généralités
V.1.1. Normes :
Un boulon est constitué d'une vis, en général à tête hexagonale, d'un écrou et
d'une ou deux rondelles.
Caractéristiques géométriques des vis :
La classe est indiquée par marquage sur les vis et les écrous.
d (mm) 8 10 12 14 16 18 20 22 24 27 30
d0 (mm) 9 11 13 16 18 20 22 24 26 30 33
dm (mm) 14 18.3 20.5 23.7 24.6 29.1 32.4 34.5 38.8 44.2 49.6
Les boulons ordinaires peuvent travailler en traction, effort dirigé suivant l'axe
de la vis, ou en cisaillement, effort perpendiculaire à l'axe de la vis. Dans ce dernier
Rondelle cas, ils peuvent être sollicités en simple cisaillement (une seule section cisaillée) ou
(mm) 16 20 24 27 30 34 37 40 44 50 55 double cisaillement (deux sections cisaillées).
Epaisseur F
Rondelle 2.5 2.5 3 3 3 4 4 4 4 5 5
(mm)
F/2
Hauteur F
F
écrou 6.8 8.4 10.8 12.8 14.8 15.8 18 19.4 21.5 23.8 25.6
F
F/2
(mm)
Hauteur de
tête 5.3 6.4 7.5 8.8 10 11.5 12.5 14 15 17.5 19 F
(mm) Boulons sollicités en traction Boulons sollicités en simple Boulons sollicités en double
cisaillement cisaillement
A (mm2) 50.2 78.5 113.1 153.9 201 254.5 314 380 452 572 707
Pour les boulons ordinaires, l'effort de serrage n'est pas contrôlé et dans le
cas d'assemblages travaillant en cisaillement, les pièces assemblées vont glisser
As (mm2) 36.6 58 84.3 115 157 192 245 303 353 459 561 jusqu'à venir s'appuyer sur la tige de la vis de manière à la cisailler.
V.1.5.2. Boulons HR (Haute Résistance)
Les diamètres grisés sont utilisés moins couramment que les autres.
Classes de qualité : Le serrage des boulons à haute résistance se fait avec un couple important
Pour les vis, la classe de qualité est désignée par 2 nombres. Le premier est dont la valeur est calculée au préalable. La vis ainsi mise en tension va appliquer
égal au centième de la résistance à la traction exprimée en MPa, le produit du premier fortement l'une contre l'autre les pièces à assembler (précontrainte). Cette pression
par le deuxième est le dixième de la limite d'élasticité exprimée en MPa. concerne une surface égale à peu près à huit fois la section résistante de la vis.
Ex : vis de classe 4.6
Résistance à la traction : 4x100 = 400 MPa
Limite d'élasticité : 10 (4x6) = 240 MPa. F
Les classes utilisées en charpente métallique sont les suivantes : F
Les vis ont une collerette sous la tête. Les écrous, (qualité 8 pour les vis 8.8 V.1.5.3. Coefficients partiels de sécurité
et 10 pour les 10.9) portent une marque spéciale de même que les vis. L'utilisation de
rondelles (au moins une sous la tête qui tourne quand on serre) est obligatoire. Assemblages par boulons non précontraints
Les filetages sont obtenus par roulage afin de ne pas fragiliser la vis. - Sollicités au cisaillement MB = 1,25
- Sollicités à la traction MB = 1,50
Assemblages par boulons précontraints
- ELU
- Trous à tolérance normale Mu = 1,25
- Trous oblongs Mu = 1,40
- ELS
- Trous à tolérance normale MS = 1,10
V.1.5.4. Dispositions constructives
Diamètres des trous (d0):
Le coefficient de frottement entre les pièces assemblées dépend de leur état Les trous des boulons sont forés ou poinçonnés. Ils présentent un jeu par
de surface. rapport au diamètre nominal de la vis.
C k d Fp . Cd
1,5 d e1 ou e2
Exigences vis-à-vis du comportement à la fatigue - Résistance de calcul des boulons
2,5 d p1 ou p2
La ruine peut intervenir lorsqu'il y a cisaillement de la tige des boulons ou
lorsque la pression diamétrale au contact vis - bord du trou est trop importante.
Résistance au cisaillement par plan de cisaillement :
o le plan de cisaillement passe par la partie filetée de la vis :
- classes 4.6, 5.6, 6.6 et 8.8
0 , 6 f ub A s
Fv . Rd
Mb
0 , 5 f ub A s
Fv . Rd
Mb
0 , 6 f ub A
Fv . Rd
Mb
La pression exercée par les boulons à haute résistance sur les éléments
assemblés empêche leur glissement. On pourra donc calculer, quand ces boulons sont
utilisés, une résistance au glissement Fs.Rd.
Résistance à la pression diamétrale :
𝑘 . 𝑛. 𝜇
𝐹. = 𝐹 .
𝛾 ,
Fp.Cd = effort de précontrainte
= coefficient de frottement des surfaces assemblées
n = nombre d'interfaces de frottement
ks = facteur de forme du trou
1 si les trous sont normaux
0,85 si les trous sont surdimensionnés ou oblongs courts,
0,7 s'ils sont oblongs longs.
- Catégories d'assemblages
On classe les assemblages en catégories selon la manière dont ils travaillent.
Catégorie A : Assemblages travaillant à la pression diamétrale.
Ils peuvent être réalisés avec des boulons allant de la classe 4.6 à 10.9
comprise. Aucune précontrainte n'est requise.
Fb . Rd
2 , 5 . f u . d . t Les vérifications à faire concernent l'effort de cisaillement de calcul exercé sur
Mb chaque boulon à l'état limite ultime Fv.Sd :
Fb.Rd = Résistance à la pression diamétrale (indice b = bearing en anglais)
Fv.Sd Fv. Rd
fu = résistance à la traction des pièces assemblées
d = diamètre nominal de la vis Fv.Sd Fb. Rd
t = épaisseur de la plus mince des pièces assemblées
e1 f ub
min ; ;1 - Boulons de rive
3d 0 f u Catégorie B : Assemblages résistant au glissement à l'état limite de
p 1 f service.
min 1 ; ub ;1 boulons intérieurs
3 d 0 4 f u Ils sont réalisés avec des boulons à haute résistance avec un serrage contrôlé.
Il ne doit pas se produire de glissement à l'état limite de service.
Remarque. : Fb.Rd doit toujours être inférieure à 2,0 fub d t
Les vérifications à faire concernent l'effort de cisaillement de calcul exercé sur
On peut également obtenir une valeur de la résistance de calcul à la pression chaque boulon à l'état limite ultime Fv.Sd et l'effort de glissement de calcul exercé sur
diamétrale en utilisant le tableau ci-après. Cette valeur place en sécurité. Elle n'est à chaque boulon à l'état limite de service Fv.Sd.ser
utiliser qu'avec les trous normaux.
Les vérifications à faire concernent l'effort de cisaillement de calcul exercé sur Ils sont réalisés avec des boulons à haute résistance. Ces assemblages sont
chaque boulon à l'état limite ultime Fv.Sd. utiles lorsqu'il se pose des problèmes de fatigue.
Pour ces deux catégories d'assemblages, les vérifications à faire sont
identiques et concernent l'effort de traction par boulon à l'état limite ultime Ft.Sd..
Fv . Sd Fs . Rd
Fv . Sd Fb. Rd Ft . Sd Ft . Rd
Il y a une vérification supplémentaire concernant la résistance plastique de la Dans les assemblages en traction, il peut se produire un poinçonnement au
section nette au droit des trous de boulon Nnet.Rd. niveau de la tête du boulon. Dans ce cas, la vérification à faire sera la suivante :
fy Ft . Sd Bt . Rd
N net. Rd Anet
M0
Bt.Rd est la résistance en traction de l'ensemble plaque - boulon.
B t . Rd min F t . Rd ; B p . Rd
fu
B p . Rd 0 , 6 d m t p
Mb
Remarque :
Pour certains assemblages en traction,
il peut se produire un effet de levier qui
augmente l'effort de traction sur les
boulons. Cet effet dépend des rigidités
- Résistance de calcul des boulons relatives des différentes parties de
Pour tous les boulons, la résistance de calcul en traction est : l'assemblage.(cf. schéma ci-contre)
0,9 f ub As
Ft . Rd
Mb
f y A v .eff
Veff . Rd
3 M0
k s n ( Fp.Cd 0,8Ft . Sd )
Fs . Rd
Ms.ult V.1.5.7. Cas des cornières attachées par une aile
Remarque : Si l'assemblage résiste en flexion, de telle manière que l'effort de Dans le cas d'éléments asymétriques ou d'assemblages asymétriques
traction est contrebalancé par un effort de contact du coté comprimé, il n'est pas (cornières attachées par une aile) des efforts secondaires apparaissent dans les
nécessaire de réduire la résistance au glissement. éléments du fait de cette asymétrie. Ces efforts doivent être pris en compte dans les
calculs.
V.1.5.6. Vérification au cisaillement de bloc Pour les cornières assemblées par une aile, on peut ne pas en tenir compte,
à condition d'adopter comme résistance ultime de calcul de la section nette les valeurs
Lorsqu'on a un groupe de trous de fixation à l'extrémité d'une âme de poutre suivantes :
ou d'une console, il peut se produire un cisaillement de bloc. Cela se traduit par
l'arrachement d'une partie (représentée hachurée sur les dessins ci-dessous).
On détermine la résistance efficace au cisaillement de bloc :
Anet = aire de la section nette de la cornière. Dans le cas d'une cornière à ailes
inégales attachée par sa petite aile on utilise l'aire nette d'une cornière à ailes égales
ayant pour dimension celle de la plus petite des ailes.
Soudures d'angle
Lorsque, dans le sens de transmission des efforts, la distance entre les centres
des éléments d'attache extrêmes est supérieure à 15d, la résistance au cisaillement
devra être réduite. Soudure en entaille et soudures en bouchon
Remarques :
Les assemblages soudés considérés dans ce cours ne concernent que
des pièces d'épaisseur supérieure à 4 mm.
Soudures d'angle :
o l'angle entre les pièces à assembler doit être compris entre 60 et
120°.
o Les soudures doivent se poursuivre à l'extrémité des éléments
assemblés et contourner l'extrémité sur une longueur au moins
égale à 2 fois le pied du cordon.
o les soudures d'angle peuvent être discontinues si on se trouve en
ambiance non corrosive. Dans ce cas, la distance entre deux
cordons successifs doit être inférieure ou égale à la plus petite
des valeurs suivantes : II. Résistance par unité de longueur
- 200 mm,
- 12 fois l'épaisseur de la partie assemblée la plus mince si On peut calculer la résistance de calcul par unité de longueur d'une soudure
celle-ci est comprimée ou 16 fois si elle est tendue, d'angle à l'aide de la formule simplifiée suivante :
- un quart de la distance entre raidisseurs s'ils sont fixés sur
un élément sollicité en compression ou au cisaillement. a fu
Fw . Rd
Soudures en bout : La soudure est à pleine pénétration s'il y a w Mw 3
fusion du métal d'apport et du métal de base sur toute l'épaisseur du
joint. Elle est à pénétration partielle dans le cas contraire.
fu = résistance ultime en traction de la plus faible des parties assemblées.
V.1.6.2. Coefficients partiels de sécurité w = facteur de corrélation qui dépend de l'acier utilisé
Annexe B :
Annexe C :
Caractéristiques de section
Calcul de rigidité
I. Aire de la section :
Avec
IV. Position du centre de cisaillement par rapport au centre de gravité :
Ib : moment d’inertie de l’élément b
Alors : 𝑧𝑆 = 𝑧g − 𝑧sc Lb : longueur de l’élément b
V. Calcul de zj :
zj est positif lorsque la semelle ayant la plus grande valeur de Iz est comprimée à l’endroit où le moment de flexion
est le plus grand.
Approximation de zj :
Annexe D : Annexe E :
Critère général :
fu
2 3( 2 2
)
w Mw
fu
Mw