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‫اجلمهـورية اجلـزائـرية الدميقـراطيـة الشعبيـة‬

République Algérienne Démocratique et Populaire


‫وزارة التعليــم العالــي والبحــث العلمــي‬
Ministère de l’Enseignement Supérieur Et de La Recherche Scientifique

‫جامع ــة غردايـ ـ ـة‬ ‫كلية العلوم والتكنولوجيا‬


Faculté des Sciences et
de la technologie

Département ‫قسم الري واهلندسة املدنية‬


Hydraulique et Génie civil
Université de
Ghardaïa

Filière : Génie Civile

Spécialité : Structures

Niveau : Master I Strs

Mémoire d’étude Projet constructions métalliques


Thème

Etude d’un Bâtiment Industriel En

Construction Métallique

Présenté par : Dirigé par :

Mr
SALHI. A
• ELOTMANI ABDELMADJID

Année universitaire : 2022/2023

1
Résumé :
Ce projet se résoudre à étudier les structures d’un bâtiment à usage industriel en
charpente métallique, selon « CCM97 ». Le bâtiment a été conçu sous forme régulière, pour
l’utilisé comme usine industriel du tabac à machine.

Le projet est élaboré par plusieurs étapes :

❖ Etude l’influence de la neige et du vent et aussi du frottement, selon « RNV99


».
❖ Etude des éléments secondaires et porteurs de la charpente métallique, selon
leurs résistances.
❖ Etude dynamique du bâtiment, selon « RPA99 » pour choisir le système de
contreventement afin d’assurer la stabilité de la structure en utilisant des
logiciels « SAP 2000 V 14 ».
❖ Etude l’assemblage des éléments secondaires et porteurs du structure.
❖ Etude les fondations du structure.

:‫الملخص‬

)‫ ذات هيكل معدني وفق‬،‫هذا المشروع يعمد إلى دراسة بنية بناية لالستخدام الصناعي‬
‫ وقد‬.‫وقد صمم المبنى بشكل منتظم بحيث يستخدم كمصنع إلنتاج التبغ باستعمال اآلالت‬.( 79CCC
:‫تمت دراسة هذا المشروع عبرعدة مراحل‬

.(VNR 77 )‫دراسة تأثيرات الثلوج والرياح وكذلك االحتكاك وفق المنشور‬ ❖


.‫تقييم العناصر األساسية والثانوية للهيكل المعدني حسب مقاومتها‬ ❖
‫ (الختيار نظام التوازن من أجل استقرار المبنى وذلك‬77VPR) ‫دراسة ديناميكية للمبنى وفق المنشور‬ ❖
.( 41PRP0222R) ‫باستخدام البرنامج‬
.‫دراسة كيفية تجميع العناصر األساسية والثانوية في المبنى‬ ❖
.‫دراسة أسس البناية‬ ❖

2
SOMMAIRE :
CHAPITRE 1 : GÉNÉRALITÉS
• LE MATERIAU ACIER
• PRINCIPAUX PRODUITS UTILISÉS COMME ELEMENTS
DE STRUCTURE
• CARACTERISTIQUES DES PROFILES
• ESSAIS MECANIQUES
• DESIGNATION SYMBOLIQUE DES ACIERS
• PROPRIETES DES ACIERS LAMINÉS
• LES ASSEMBLAGES BOULOUNNÉS
• LES ASSEMBLAGES SOUDÉS
CHAPITRE 2: Présentation de l’ouvrage
CHAPITRE 3 : DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
SECONDAIRES
• Introduction
• Calcul des pannes de couverture
• Introduction
• Vérification à l’Els (flèche)
CHAPITRE 4 : Etude sismique
CHAPITRE 5 : DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
STRUCTURAUX
• Introduction
• Justification des poteaux
CHAPITRE 6 : ETUDE DES ASSEMBLAGES
• Introduction
• Calcul d’assemblages
• Assemblage Poteau – Poutre
• Assemblage pieds de poteaux
CHAPITRE 7 : FONDATION
CONCLUSION GENERALE

3
Chapitre 1 : GENERALITÉS :
1 INTRODUCTION :
Jusqu’à 1993, la conception et le calcul des constructions métalliques étaient régis par
différentes réglementations :

✓ Les règles de calcul des constructions en


acier, dites règles CM 66.
✓ Les normes NF. L’additif 80.
Depuis 1993, une nouvelle réglementation européenne est entrée en vigueur et impose, en
remplacement de ces divers et précédents textes, un code unique : l’Euro code 03.

En 1997 est apparu en Algérie le « CCM97 » en remplacement des règles « CM66 », ce


document reprend les différentes parties de EC 03.

1.1 Avantages de la construction métallique :


a. Résistance mécanique :

1. Résistance élevée à la traction permettant des portées et hauteurs importantes.


2. Possibilité d’adaptation plastique pour une plus grande sécurité.
b. Industrialisation totale : préfabrication d’un bâtiment en atelier et montage sur
chantier.
c. Transport aisé grâce au poids peu élevé.
d. Possibilité de modification et de recyclage d’un bâtiment.
1.2 Inconvénients :
a. Prix élevé (concurrentiel avec le béton armé pour les grandes portées).
b. Mauvaise tenue au feu ce qui implique des mesures de protection onéreuses.
c. Entretien régulier du à la corrosion du métal.

2 LE MATERIAU ACIER :
2.1 L’acier
L’acier est essentiellement une combinaison de fer et de carbone. On ne le retrouve pas à
l’état naturel ; il résulte d’une transformation de matière première tirée du sol. Les
conditions matérielles de cette transformation entraîne dans sa composition la présence,
en très faibles proportions, d’autres éléments (phosphore, souffre) considérés comme
impuretés. Suivant la qualité de l’acier que l’on veut obtenir, il est possible d’abaisser le
pourcentage de ces impuretés au cours de l’élabora

2.2.1 Des matières premières à l’acier liquide:


Les matières essentielles entrant dans la composition de l’acier sont les minerais de fer, le
coke et la ferraille.

4
2.2.2 De l’acier liquide aux demi-produits:
A la fin de l’opération d’élaboration de l’acier, par quelque procédé que ce
soit, les scories sont déversées dans une cuve et l’acier est recueilli à l’état
liquide dans une poche garnie de réfractaire. A partir de ce stade, la mise en
forme en vue du laminage final peut se faire suivant deux schémas
différents : la coulée continue et la coulée en lingots.
Pour les formes carrées, ces produits prennent les noms de bloom ou
billette suivant que la dimension est plus grande ou plus petite que 120 mm
; le nom de brame pour les formes rectangulaires d’épaisseur supérieure à
50 mm.

Figure 1-2 Les demi-produits (Bloom, Billette et Brame)


2.2.3 Des demi-produits aux produits sidérurgiques :
Les formes des produits sidérurgiques finis laminés à chaud sont classées
suivant deux familles :

✓ les produits plats : plaque (épaisse), tôle (mince), feuille ou bobine ;


✓ les produits longs, comprennent les profils de petites sections : rond,
carré, rectangle, trapèze, T, L, U, tube (sans soudure) ; les profils
lourds : poutrelle (I, H), palplanche, rail, fil machine..
Leurs dimensions et caractéristiques sont normalisées et répertoriées sur
catalogues.

Figure 1-3 Le laminage à chaud

5
3 PRINCIPAUX PRODUITS UTILISÉS COMME ELEMENTS
DE STRUCTURE :
3.1 Produits laminés à chaud

Figure 1-4 Gamme de profils laminés courants


3.2 Produits dérivés des profils laminés et profils reconstitués
soudés :

Figure 1-6 Profils reconstitués soudés


Figure 1-5 Produits dérivés

6
GENERALITES SUR LES CHARGES ET SURCHARGES
REGLEMENTAIRES :
1 ETATS LIMITES :
Les états limites sont des états au-delà desquels la structure ne satisfait plus aux exigences
de performance pour lesquelles elle a été conçue.

Les états limites sont


classés en :
états limites
ultimes,

✓ états limites de service.


Les états limites ultimes sont associés à la ruine par déformation excessive, rupture, ou
perte de stabilité de la structure ou d’une de ses parties, y compris les appuis et les
fondations.

Les états limites de service correspondent aux états au-delà desquels les critères spécifiés
d’exploitation ne sont plus satisfait, on distingue :

✓ Les déformations ou flèches affectant l’aspect ou l’exploitation efficace de la


construction (y compris le fonctionnement des machines ou des services) ou
provoquant des dommages aux finitions ou aux éléments non structuraux.
✓ Les vibrations incommodant les occupants, endommageant le bâtiment ou son
contenu, ou limitant son efficacité fonctionnelle.

2 ACTIONS :
Une action (F) est :

✓ une force (charge) appliquée à la structure (action directe), ou


✓ une déformation imposée (action indirecte). Exemple : effets thermiques ou
déplacements d’appui.
Les actions sont classées : (en fonction de leur variation dans le temps) :

✓ actions permanentes (G), telles que poids propre des structures et équipements
fixes.
✓ Actions variables (Q) : telles que charges d’exploitation, action du vent ou de la
neige. Actions accidentelles (A), telles que : explosions, chocs de véhicules ou
séisme.

3 DISPOSITIONS DES CHARGES ET CAS DE CHARGES


✓ Une disposition des charges est déterminée en fixant la position, le niveau
d’intensité et la direction d’une action libre.
✓ Un cas de charge est déterminé en fixant les dispositions compatibles des charges
et l’ensemble des déformations et des imperfections à considérer pour une
vérification donnée.

7
= 1,35 action permanente défavorable
4 COMBINAISONS D’ACTIONS :
= 1,0 action permanente favorable
4.1 Combinaisons d’actions aux E.L.U
:
✓ Situations de projet durables et transitoires (Combinaison fondamentale) :

= 1,5

✓ Situations de projet accidentelles :

Pour les structures de bâtiment, dans un but de simplification, la combinaison


fondamentale peut être remplacée par :

✓ Combinaison simplifiée :

4.2 Combinaisons
d’actions E.L.S

Combinaisons rares :

Combinaisons fréquentes :

Combinaisons quasi-permanentes :

Pour les structures de bâtiment, dans un but de simplification, les expressions pour les
combinaisons rare et fréquente peuvent être remplacée par :
Combinaison simplifiée :

8
Coefficients partiels de sécurité γ :
Tableau 3-1

Facteurs Ψi :
Tableau 3-2

1 FLEXION SIMPLE (M) :


En l’absence d’effort tranchant, le moment fléchissant M dans chaque section transversale
doit rester inférieur au moment résistant, soit : M ≤ MR.

✓ Pour les sections de classe 1 ou 2 :

✓ Pour les sections de classe 3 :

✓ Pour les sections de classe 4 :

9
2 FLEXION SIMPLE ET EFFORT TRANCHANT (M + V) :
Le moment fléchissant doit vérifier :

3 FLEXION COMPOSEE SEULE (M + N) :


Le moment fléchissant doit vérifier :

10
4 MOMENT DE FLEXION, EFFORT TRANCHANT ET
EFFORT AXIAL (M+V+N)
Lorsque l’effort tranchant dépasse la moitié de l’effort tranchant résistant plastique, il faut
prendre en compte son effet, ainsi que celui de l’effort axial, pour calculer le moment
résistant plastique réduit.

✓ Si V < 0.5 Vpl → résistance de calcul sous (M) ou (M+N).


✓ Si V ≥ 0.5 Vpl → la résistance de calcul de la section transversale aux
combinaisons de moment et effort axial doit être calculée en utilisant une limite
d’élasticité réduite Fred pour l’aire de cisaillement Av. Avec :

7.FLEXION DEVIEE:

Figure : Panne sur versant incliné


7.1 Calcul en élasticité (sections de classe 3)
✓ Les moments de flexion maximaux sont : My et Mz Les
contraintes de flexion sont :

✓ On vérifie que :

On vérifie la
condition de flèche :

En cas d’effort axial N, il faut vérifier que :

11
7.2 Calcul en plasticité (sections de
classes 1 et 2)
S’agissant de flexion déviée (bi-axiale), il faut

vérifier que :

Où α et β sont des constantes :

Tableau 6-3 valeur de α et β

Avec :

Où N est l’effort normal, lorsqu’il est nul β = 1.

Les pannes soumises à un effort N sont les pannes adjacentes à un pignon (situées en
travée de rive) ou des pannes formant montantes des poutres au vent, qui transmettent des
efforts normaux dus aux efforts du vent sur les pignons de bâtiment.

NOTATIONS :
NR : effort résistant (compression/traction).

Npl : résistance plastique de la section brute.

N0 : résistance de calcul de la section brute au voilement local

Nu : résistance ultime de la section nette au droit des trous de fixation

Nnet : résistance plastique de la section nette pour les assemblages par B.P à ELU

MR : moment résistant

Mpl : moment résistant plastique.

Mel : moment résistant élastique.

M0 : moment résistant au voilement local.

Mv : moment résistant plastique réduit du fait de l’effort


tranchant. Aeff : aire efficace de la section Av : aire de
cisaillement.

12
LES ASSEMBLAGES EN CONSTRUCTION METALLIQUE
1 INTRODUCTION:
Une structure métallique est un ensemble de pièces individuelles assemblées.

Il existe deux possibilités d’assemblage :

✓ Assemblage des pièces bout à bout :

Figure 8-1
✓ Assemblage des pièces concourantes :

Figure 8-2 Le rôle d’un assemblage est :

✓ Réunir et solidariser plusieurs pièces entre elles.


✓ Assurer la répartition et la transmission des diverses sollicitations entre les pièces
assemblées sans générer des sollicitations parasites.

2 FONCTIONNEMENT DES ASSEMBLAGES :


2.1 Fonctionnement par obstacle :
C’est le cas des boulons ordinaires, non précontraint, dont les tiges reprennent les efforts
et fonctionnent en cisaillement.

2.2 Fonctionnement par adhérence des pièces assemblées :


Dans ce cas, la transmission des efforts s’opère par adhérence des surfaces des pièces en
contact. Cela concerne le soudage, le collage, le boulonnage par boulons HR
2.3 Fonctionnement mixte :
C’est le cas du rivetage (et dans les cas extrêmes des boulons HR), à savoir que les rivets
assurent la transmission des efforts par adhérence des pièces jusqu’à une certaine limite,
qui lorsqu’elle est dépassée, fait intervenir les rivets par obstacle, au cisaillement.

13
LES ASSEMBLAGES BOULONNÉS :
3.1 Composition :
Les boulons sont constitués de :

• Une vis
• Un écrou hexagonal.
• Eventuellement 1 ou 2 rondelles.

Figure : Terminologie

3.2 Dimensionnement des boulons ordinaires :


3.2.1 Assemblages sollicités au cisaillement :
Dans ce cas, il convient de vérifier :

✓ D’une part, la résistance au cisaillement des boulons,


✓ D’autre part, la résistance à la pression diamétrale des pièces.

Figure : Assemblages sollicités au cisaillement

Résistance des boulons au cisaillement par plan de


cisaillement :
pour les classes de qualité 4.6, 5.6, 6.6 et 8.8

14
Pour les classes de qualité 4.8, 5.8, 6.8 et 10.9 :

As : aire de la section résistante en traction du boulon, si le plan de cisaillement passe par


la partie filetée du boulon.

fub : Contrainte limite de résistance à la traction des boulons.


γMb = 1.25 coefficient de sécurité pour le cisaillement.

Résistance à la pression diamétrale des pièces assemblées :

3.2.2 Assemblages sollicités à la traction :


Résistance des boulons à la traction :

3.2.3 Assemblages sollicités simultanément au


cisaillement et à la traction :
Les boulons soumis à des efforts combinés de cisaillement V et de traction T, doivent
satisfaire aux conditions suivantes :

3.3 Dimensionnement des boulons précontraints :


Si Fp est l’effort de précontrainte axial dans un boulon et Fs l’effort de cisaillement
transmis par l’assemblage et sollicitant le dit boulon, il faut vérifier que l’interface des
pièces en contact puisse transmettre l’effort tangent, sans glissement, soit :

……
Figure ; Fonctionnement
d’un boulon HR Avec :

Le coefficient de frottement μ doit correspondre à sa valeur de calcul. Une préparation des


surfaces est nécessaire, par brossage ou grenaillage, pour éliminer toute trace de rouille ou
de calamine, de graisse, etc… μ = 0.50 pour les surfaces de classe A μ= 0.30 pour
celles de la classe C μ= 0.40 pour celles de la classe B μ= 0.20 pour celles de
la classe D

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✓ Classe A : Surfaces décapées par grenaillage ou sablage, avec enlèvement de
toutes les plaques de rouille non adhérentes et sans piqûres de corrosion ;
Surfaces décapées par grenaillage ou sablage et métallisées par projection
d’aluminium ;

Surfaces décapées par grenaillage ou sablage et métallisées par projection d’un


revêtement à base de Zinc, garanti d’assurer un coefficient de glissement qui ne
soit pas inférieur à 0,5.

✓ Classe B : Pas de recommandation.


✓ Classe C : Surfaces nettoyées par brossage métallique ou à la flamme avec
enlèvement de toutes les plaques de rouille non adhérentes.
✓ Classe D : Surfaces non traitées.

3.3.1 Caractéristiques mécaniques des boulons :


Il existe deux classes de boulons HR, définies en fonction de leur contrainte limite
d’élasticité fyb et de leur contrainte de rupture fub :

✓ les boulons HR 1 ou HR 10.9


✓ les boulons HR 2 ou HR 8.8
Le premier chiffre correspond à fub / 100

Le second chiffre correspond à 10 fyb / fub

Tableau : Principales caractéristiques mécaniques des boulons HR

3.3.2 Assemblage résistant au glissement :


La résistance au glissement Fs d’un boulon HR précontraint vaut :

Avec :

Fp est la force de précontrainte, telle que définie au paragraphe


suivant, μ est le coefficient de frottement des pièces, m est le
nombre d’interfaces de frottement, k s est un coefficient fonction de
la dimension des trous de perçage et vaut : ks = 1 pour
les trous de tolérances normales, à savoir :
1 mm pour les boulons Ø 12 et Ø 14
2 mm pour les boulons Ø 16 et Ø 24
3 mm pour les boulons Ø 27 et plus
16
4 PRECAUTIONS CONSTRUCTIVES :
Les assemblages constituent des zones particulières plus fragiles que les zones courantes
des pièces, car les sections sont réduites du fait des perçages ou la nature de l’acier
affaiblie par la chauffe du soudage.

Il faut proscrire (éviter) tout assemblage par recouvrement simple et utiliser un


assemblage symétrique par double couvre-joint.

Figure : Assemblage par recouvrement simple Figure : Assemblage par double


couvre joint

LES ASSEMBLAGES SOUDES

1 INTRODUCTION :
Le soudage est un procédé qui permet d’assembler des pièces par liaison intime de la
matière, obtenue par fusion ou plastification.

Le soudage présente, par rapport au boulonnage, plusieurs avantages :

✓ il assure la continuité de matière, et, de ce fait, garantit une bonne transmission des
sollicitations ;
✓ il dispense de pièces secondaires (goussets, attaches, etc…) ;
✓ il est de moindre encombrement et plus esthétique que le boulonnage.
En revanche, il présente divers inconvénients :

✓ le métal de base doit être soudable ;


✓ le contrôle des soudures est nécessaire et onéreux ;
✓ le contrôle des soudeurs est aléatoire ;
✓ le soudage exige une main-d’œuvre qualifiée et un matériel spécifique.

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Figure : Liaison de deux pièces par soudage

2 PROCEDES DE
SOUDAGE :
On peut citer :

✓ procédé par pression ;


✓ procédé par résistance électrique ;
✓ procédé par friction ;
✓ procédé chimique au chalumeau oxyacéthylénique ;
✓ procédé au LAZER ;
✓ procédé par bombardement électronique ; procédé à l’arc au PLAZMA ;
procédé à l’arc électrique.

2.1 Procédé chimique au chalumeau oxyacéthylénique


Il utilise la combustion d’oxygène et d’acétylène, à une température d’environ 3000°C, le
métal d’apport étant fourni par des baguettes d’acier fusibles, ce procédé est peu utilisé en
construction métallique, car il est plus onéreux que les procédés à l’arc pour des sections
d’acier épaisses.

2.2 Procédés à l’arc électrique


Ce sont les procédés les plus couramment utilisés en construction métallique.

Figure : Principe de soudage à l’arc

18
2.2.1 Procédés à électrode non fusible (TIG)
L’arc est produit entre une électrode de tungstène non fusible et les pièces, sous jet
d’ARGON, qui est un gaz inerte. Le métal d’apport est obtenu par fusion d’une baguette
indépendante.

En atelier, ce procédé est semi-automatique ou automatique.

Figure : Soudage sous flux gazeux – Procédé TIG

2.2.2 Procédés à électrodes fusibles


Un arc électrique est créé entre une électrode fusible (cathode) et les pièces à souder
(anode), grâce à un générateur de courant, alternatif ou continu, de faible voltage, mais de
fort ampérage (de 50 à 600 ampères).

Les particules fondues de la cathode sont projetées sur l’anode, au travers de l’arc, et se
déposent. Il suffit alors de déplacer la cathode le long du joint d’assemblage pour
constituer un cordon continu de soudure.

Figure 9-4 Soudage sous flux gazeux

La protection vis-à-vis de l’atmosphère ambiante est obtenue par un gaz insufflé dans une
buse concentrique à l’électrode. Si le gaz est inerte, il s’agit du procédé MIG. Pour un gaz
actif, c’est le procédé MAG.

19
3 DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES :
3.1 Définitions de la gorge des cordons d’angle :

Figure 1

3.2 Soudures bout à bout :

Figure 2

3.3 Soudures d’angle :

Figure 3

20
Chapitre : 2 Présentation de l’ouvrage :

Ce projet de fin d’étude qui nous a été confié par le CTC de la Wilaya de Tlemcen, consiste
en l’étude d’une usine de tabac à mâcher.

Le projet sera implanté dans la Daïra de Remich, Wilaya de Tlemcen « Zone I de faible
sismicité selon la classification de l’RPA 99/Version 2003 »

Le terrain de bâtiment est plat avec une surface de 1512m2 est constitué de deux hangars
chaque hangar a doublé versant avec lanterneau.

1.1 Description de l’ouvrage :

L’usine à une forme en plan rectangulaire de dimension : 56 m × 36 m, elle est composée de


2 parties, une grande halle rectangulaire dédiée à la fabrication de tabac et une halle annexe
pour l’administration, séparées par un joint sismique.

1.1.1 La grande halle :

Elle offre une grande surface de travaille, elle est d’une hauteur totale h = 11,15 m, de
longueur L = 42,80 m et d’une largeur b = 36 m.

La halle est constituée d’un long portique en treillis spatial d’une longueur de 36 m sur
lequel reposent 8 traverses de part et d’autre. Ces dernières supportent la toiture composée de
4 versants en TN40, munis de deux lanterneaux de 36 m de longueur, et un bardage en tôle
lisse.

21
1.1.2 L’annexe :
Elle reçoit le bloc administratif, elle est comprend l’entrée principale du personnel et une
zone de stockage. La halle est d’une hauteur totale h = 11,15 m, d’une longueur L = 36 m et
d’une largeur b = 21 m couverte par une toiture à 2 versants en TN40, munie d’un lanterneau
sur toute la longueur de la structure.

1 .2 Caractéristiques géométriques :

La hauteur totale du bâtiment : 11.15m.


La largeur de la structure : 36 m.
La longueur de la structure : 42 m.
La hauteur des hangars : 9.61 m.
La hauteur de lanterneau : 1.54 m
Le sol est meuble avec une contrainte admissible σsol = 1.5 bars avec une

raideur k = 4kg/Cm2. Pente de versant 15%

2 Portes roulantes de dimension 4 x 4 m sur le pignon

400 3600
2100
4200

Figure 1.1 Les caractéristiques géométriques de la structure

22
1.2 Les normes utilisées sont :

RPA99-V-2003 : Règles parasismiques Algériennes.


RNV : règles définissant les effets de la neige et du vent
CCM 97 : règles de calcul des constructions en acier ;
DTR C2.2 : document technique règlement (charges permanentes et d’exploitation.);
BAEL91.V.99 : béton armé aux états limite (J.P.Mougins, Ed. Eyrolles2000)

1.3 Logiciels utilisés :


SAP2000 V14
Auto CAD 2009 V14.

1.3 Caractéristiques des matériaux :

1.3.1 Acier :
L’acier est une combinaison de fer et carbone, c’est un matériau par transformation, le fer
l’élément prédominant entrant dans sa composition.

Nuance d’acier : S235.

La limite élastique : fy = 235 MPa.

La résistance à la traction : fu = 360 MPa.


La masse volumique : ρ = 7850 Kg/m3
Module d’élasticité longitudinale : E = 210000 MPa.
Module d’élasticité transversale : G = 84000 MPa.
1.3.2 Béton :

La résistance à la compression : fc28 = 25 MPa.


La densité volumique ρ = 2500 Kg/m3.
Coefficient de retrait : ε = 2. 10-4

23
Chapitre 3 dimensionnement des elements secondaires
3.1 Introduction
La toiture constitue la partie supérieure des halles (toiture plate ou inclinée) et des
bâtiments à étages (en général toiture plate). La fonction de la toiture est double :
d’une part elle doit assurer la reprise des charges (fonction porteuse) et d’autre part
elle doit assurer le rôle de fermeture du bâtiment (fonctions protectrices).

• Fiche Technique :
- Je choisis l’épaisseur : 100 mm Les autres caractéristiques Sont :
▪ Longueur = 16000 mm = 16 m ▪ Longueur
= 1080 mm = 1.08m
▪ Poids = 15.3 kg / m2

3.2 calcul des pannes de


couverture
3.2.1Introduction :

Les pannes sont les éléments porteurs


secondaires reposant sur les traverses de
cadres .Le rôle principal de cette structure
est de supporter la couverture et de
transmettre les charges appliquées sur la
toiture aux cadres, ces charges sont le poids
de la couverture, la pression du vent ; des
équipements légers accrochées.

Pour les pannes sablières (de rive), on


ajoute l’action du sable et leur poids propre.

1. Conception des pannes :


Les pannes sont constituées des profilés
laminé à chand de type IPE en acier
ordinaire type S 235 (Fy = 235 MPa).

24
Elles sont disposées parallèlement aux lignes de la toiture de façon inclinée sur
les traverses principales.

Schéma statique :

Une panne sera simplement appuie sur 2 traverses, sa portée ''l'' est donc égale
à l’espacement des traverses, son schéma statique est donné dans la Fig. suivant

➢ On choisit des pannes isostatiques. La pente est de 11% soit un angle


d’inclinaison α = 6.28° ; et pour un espacement de deux pannes a = 1.5 m.
a=1.5
Le nombre des pannes :
n=L/a +1 ; L=10.06 m , a=1,5m
n=10,06/1,5+1=7pannes
Le poids propre du panne : G panne= 18,8 dan/ml

Le poids propre des pannes = G panne * npanne

= 18,8 × 7 = 131,6 dan/ml


L 10.06 m

Pour un versant; on a 7 pannes.

2. Pré - dimensionnement
des pannes La section des
pannes :

- La panne est isostatique de type laminés à chaud alors :

h =(L/30÷ L/35)/L =6m

h = 200 à 170 ; Soit un IPE 180 ; h = 180


PP = 18.8 da N/m; A = 23.9 cm2; Wy = 146.3 cm3; Wz
= 22.16 cm3 Iy = 1317 cm4; Iz = 100.9 cm4; Wpl.z = 34.6
cm3; Wpl.y = 166.4 cm3
tf = 8 ; tw = 5.3 ; b = 91 .
3. Evaluation des charges :
g = Pc + Pp + Pacc
g = charge Permanente.
Pc = poids de couverture ; Pc =15.3 dan/m2

25
Pp = poids propre ; Pp = 18.8

Pacc = poids des accessoires épurements.

Pacc = 5%.g g = 1.05 (Pc+Pp)

a= espacement des pannes a = 1.5 m

alors g = 43.84

S = L’étude des actions climatiques a donné pour les pannes de rives.

S = 36 ; pour les autres pannes S= 0.

V = L’étude des actions du vent a donné plusieurs valeurs de la pression V (N/m2). On


retient les deux plus grandes Valeurs pour les directions du vent V 1 et V2.

- Le Vent descendant → V = 90.49

V1= 90 .49 * 1.5 = 135.74

- Le Vent soulèvement → V = - 83.53

V2 = 83.53 * 1.5 = - 125.3

q = La Surcharge d’entretien : le DTR BC .2.2 propose une charge uniforme

surfacique. Alors : q = 100* 1.5 = 150 ; donc on va prendre la valeur

maximale de la charge

d’entretien q= 150

❖ Combinaisons des charges pour retenir les charges pondérées et non


pondérées
les plus favorables :
Les combinaisons des charges suivantes pour les pannes autres que
celles de rive ; S =0 donc on aura.

26
▪ Pour les ELU :

1/ G – 1,5 V2 = 43.84 – 1.5 * 125.3 = - 144.11

2/ 1.35G + 1,5 Q + V1 = 1.35 * 43.84 +1.5 * 150 + 135.74 = 419.9

3/ 1.35G +1.5 V1 + Q = 1.35 * 43.84 +1.5 *135.74 + 150 = 412.79

▪ Pour les ELS :

1/G + Q + V1 = 43.84 + 150 + 135.74 = 329.58

2/ G- V2 = 43.84 – 125.3 = - 81.46

La combinaison la plus favorable pour vérifies les conditions de résistance est la


combinaison (2)

Q max (1) = 419.9

La combinaison la plus favorable pour vérifies les conditions de déversement est la


combinaison (1)

Q max (2) = -144.11 .

3.2.2 Combinaisons pour le calcul de flèche :

1/ G + Q = 43.84 + 100 = 143.84

2/ G + W+ = 43.84 + 90.49 * Cos 6.28 = 133.79

3/ G – W- = 43.84 – 83.53 * Cos 6.28 = - 39.19

La combinaison la plus favorable pour Vérifies les conditions de flèche est la


combinaison (1)

Qmax (3) = 143,84

Analyse statique : calcul de la flèche.


➢ Schéma statique pour la flexion dans le plan (x ; Z) :

Py = Q max (3)* Sin α = 143.84 *Sin 6..28 = 15.73

Pz = Q max (3) *Cos α = 143.84 *Cos 6.28 = 142.98

27
➢ Section dangereuse pour My et Mz ; x = l/2

My =Pz l 2 = 142.98 * 6.4 2 = 732.06

8 8

Mz = Py l 2 15.73 * 6.4 2 = 80.54

8 8

➢ Section dangereuse pour Vy et Vz : x= 0 ; x =l

Vz = Pz l = 142.98 * 6.4 = 457.54

2 2

Vy = Py l = 15.73 * 6.4 = 50.34


2 2

Vérification du profil IPE 180 conformes aux règles


CM 66 - a/ Résistance à σ = 86.38 MPa =
fy = 235 MPa OK !
- b/ Résistance à τ = 5.45 MPa <0.65*fy =153 MPa
OK !
- c/ Stabilité au déversement = Kd * σ f y + σ fz

fy σ fy = 50.13 MPa ; σ fz = 36.41 MPa ; σ= =0

⧫ Conclusion : Les pannes IPE180 sont admises

28
Chapitre 4 : étude sismique

Introduction :
Les actions sismiques sur un bâtiment se manifestent par des mouvements essentiellement
horizontaux imposés aux fondations.

Les constructions résistent à ces mouvements par des forces d’inertie dues à leur masse qui
S’opposent aux mouvements. Ce qui entraîne bien entendu des efforts dans les structures.
Ce qui entraîne bien entendu des efforts dans les structures.
Le but de l’étude sismique est la détermination des efforts induits et leur distribution dans le
système de stabilités.

La détermination de l’effort de sismique sur la structure et dimensionnement peuvent se


faire par les deux méthodes suivantes :

Méthode statique équivalente.


Méthode d’analyse modale spectrale.

4.1 Méthodes statique équivalente :

4.1.1 Condition d’application :

Selon le (RPA 99 art 4.1.2) nous pouvons dire que la méthode est applicable sur notre
structure.

Vu que les conditions suivantes sont satisfaites :

Régularité en plan et en élévation.

Ouvrage en zone I a avec une hauteur totale inférieure à 30m.

4.1.2 Principe de la méthode

Dans cette méthode RPA propose de remplacer les forces réelles dynamique engendrées par
le séisme, par un système de forces statiques fictives dont les effets seront identiques et
considérées appliquées séparément suivant les deux directions définies par les axes
principaux de la structure.

Pour appliquer la méthode statique il faut que cette dernier présente une régularité en plan
ce qui est notre cas

29
4.2 Calcul de la force sismique totale :

La force sismique totale V, appliquée à la base de la structure, doit être calculée


successivement dans les deux directions horizontales orthogonales selon la formule :

V=

4.2.1 Coefficient d’accélération de zone(A) : (tableau 4.1 page 38 RPA V2003)

Donné en fonction de la zone sismique et le groupe du bâtiment.


Dans notre cas

Zone I

Il s’agit d’un bâtiment industriel : groupe BI A=0.10

4.2.2 Facteur d’amplification dynamique moyen (D) :

Fonction de la catégorie de site, du facteur d’amortissement (η) et de la période


fondamentale de la structure (T).

2.5 0 T T2

D 2.5 T2T T2 T 3.0s

2.5 T2 3.0 3.0 T T 3.0s


(Formule 4.2 page 38 RPA v 2003)

4.2.3 Facteur de correction d’amortissement ( ): donné par la formule :

7 2 0.7 (4.3 PAGE 38 RPA V 2003)

(%) est le pourcentage d’amortissement critique fonction du matériau

Constitutif, du type de structure et de l’importance des remplissages.

D’après le tableau (4.2) =5%

D’où : η =1 >0.7 η =1

30
4.2.4Calcul de la période de la structure :

La valeur de la période fondamentale (T) de la structure peut être estimée à partir des
formules empiriques ou calculées par les méthodes analytiques ou numériques.

4.2.4.1 Par la formule empirique :

T CThN34
hN : hauteur mesurée en mètre à partir de la base de la structure jusqu’au dernier niveau
(N). hN= 11.15 m

CT : coefficient, fonction du système de contreventement, du type de remplissage, il est


donné par le tableau 4.6.

CT = 0.05 (tableaux 4.6 page 46 RPA V 2003)

T = 0,05. (11.15)3/4

T = 0.3 s

4.2.4.2 par la formule :

T = 0,09hN
D

Ty = 0,16s

Tx = 0,15 s

4.2.5 Calcul du T2 :

T2 : Période caractéristique associée à la catégorie du site.

S3 T2=0,5 s (tableau 4.7 page 49 RPA V2003)

Sens longitudinal : 0< T = 0.15 s< T2 donc :

31
Dx = 2,5 = 2,5.

Sens transversal : 0< T = 0,16s < T2 donc :

Dy = 2,5 = 2,5.

Dx =Dy donc on va faire un seul calcul pour V, mais dans les deux directions (sens
longitudinal et sens transversal).

5.2.6 Coefficient du comportement global de la structure(R) :

Pour le sens longitudinal (sens X) la structure est contreventée par palées triangulées

en X R = 4

4.2.7 Facteur de qualité (Q) :

Q = 1+ Pq (Formule 4.4 page 42 RPA V 2003)

Pq est la pénalité à retenir selon que le critère de qualité q " est satisfait ou non".

Tableaux 4.1 les critères q

Pq = 0.2

Q = 1+ Pq = 0.2+1 = 1.2
Q = 1.2

32
4.3 Calcul du poids de la structure W :

W=G + Q formule (4.5page44 RPA V2003)

G : poids du aux charges permanentes et à celles des équipements fixes Solidaires à la


structure.

Q : charge d’exploitation.

: Coefficient de pondération fonction de la nature et de la durée de la charge


d’exploitation. Dans notre cas : = 0.5 (tab.4.5page 44 RPA V2003)

Donc : W=G +0.5Q

Donc à chaque niveau : Wi = WGi + 0.5 WQi.

Le poids de chaque niveau est donné par le tableau suivant

Calcul des surfaces de la structure :

Surface de toiture

S = 1558.08

Le poids de chaque niveau est donné par le tableau suivant :

Tableau 4.2 Le poids de la structure

Niveau WGi (daN) WQi(daN) 0.5 WQi(daN) Wi (daN)


toiture 64515.2 62323.2 31161.6 95676.8
Niveaux 15616.92 60480 30240 45856.92

W=141533.72
(daN)

4.4 La force sismique :

W= 1415.337T
On calcul la force sismique selon deux direction XetY

44.1 Direction X

A D Q

VX W
R Vx= 106.15

33
0.

VX 1415.337

4.4.2 Direction Y

A D Q

Vy W
R Vy=141.53

0.

Vy 1415.337

4.4.3Distribution de la résultante des forces sismiques selon la hauteur :

La résultante des forces sismiques à la base doit être distribuée sur la hauteur de la structure
selon les formules suivantes :

V Ft Fi
Ft = 0.07 T.V si T > 0.7 S

Ft = 0 si T < 0.7 S

Avec :

La force concentrée Ft au sommet de la structure permet de tenir compte de l’influence des


modes supérieurs de vibration. Elle doit être déterminée par la formule : Ft = 0,07 TV où T
est la période fondamentale de la structure (en secondes). La valeur de Ft ne dépassera-en
aucun cas 0,25 V et sera prise égale à 0 quand T est plus petits ou égal à 0,7 secondes.

D’où On a : T = 0.15 s < 0.7 → Ft = 0

Fi (V n Ft )Wihi

WjhJ
j 1

Fi : force horizontale au niveau i .

hi : niveau du plancher.

34
Ft : force concentrée au sommet de la structure.

Les résultats sont donnés pour le sens (x-x) par le système de contreventement X dans le
tableau suivant :

Tableau 4.3 Les valeur des forces horizontales pour ( x.x)

Niveau Wi (t) hi (m) Wi*hi VX (t) Fi (t)

toiture 1415.337T 11.15 15781 106.15 106.15

L’effort tranchant au niveau de la toiture


n
Vk = Ft + Fi
i k

Vk =106.15 kn

Les résultats sont donnés pour le sens (y-y) par le Système de contreventement X dans le
tableau suivant :

Tableau 4.4 Les valeurs des forces horizontales pour (y.y)

Niveau Wi (t) hi (m) Wi*hi Vy (t) Fi (t)

Toiture 1415.337T 11.15 15781 141.53 141.53

L’effort tranchant au niveau de la toiture

n
Vk = Ft + Fi

i k

Vk =141.53kn
4.5 Vérification la stabilité de la structure selon le RPA99/V2003

4.5.1 La période :

Les valeurs de T, calculées à partir des formules de Rayleigh ou des méthodes numériques

35
ne doivent pas dépasser celles estimées à partir des formules empiriques appropriées de plus
de 30%.

Selon l’analyse de structure par logiciel ( sap 2000v14) à partir des formules empiriques
T=0.370s

On a la période tirée à partir du calcul numérique. Elle est égale à T= 0.30s.

Il faut vérifiée la condition suivante :

T+Tx30%=0.3+0.3x0.3=0.39> T (empirique) 0.37

Donc la condition est vérifiée

4.5.2 Vérifications des forces sismiques de calcul (4.3.6 page 50 RPA99V2003)


La résultante des forces sismiques à la base Vt obtenue par combinaison des valeurs
modales ne doit pas être inférieure à 80 % V la résultante des forces sismiques déterminée
par la méthode statique :

Vt < 0.80 V

Tableau 4.5 Comparaison Vt par rapport à 80%V

Vt (KN) V (KN) 80% V Etat

Vx 41,035 106.15 84.92 Vérifié

Vy 41,035 141.53 113.22 Vérifié

4.5.3 Calculs des déplacements :

Le déplacement horizontal à chaque niveau "k" de la structure est calculé comme suit

k =R ek (4.-19)

ek : déplacement dû aux forces sismiques.


R : coefficient de comportement. le déplacement relatif au niveau "k"

par rapport au niveau "k-1" est égal à :

k = k - k-1

36
Les déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport aux étages qui lui sont adjacents,
ne doivent pas dépasser 1.0% de la hauteur de l’étage.

Tabeau4.6 .Vérification des déplacements relatifs dans le sens (x-x)

ETAG R (m ) ∆ .k(m) 1% Vérification

Toiture 0.0 124 4 0.00 49 0.0049 0. 1115 OK

Tableau 4.7: vérification des déplacements relatifs dans le sens (y-y)

ETAG R ( m) ∆ .k(m) 1% Vérification

Toiture 0.0027 4 0.01 0 0.01 0 0.1115 OK

4.5.4 Justification vis-à-vis de l’effet P- :(art 5.9 RPA99/2003)

Les effets du 2° ordre (ou effet P- ) peuvent être négligés dans le cas des bâtiments si la
condition suivante est satisfaite à tous les niveaux :

= Pk k / Vk hk 0.10

Pk : Poids total de la structure et des charges d’exploitation associées au-dessus du niveau «


k ».

Vk : Effort tranchant d’étage au niveau "k"

Vk
Déplacement relatif du niveau « k » par rapport au niveau « k-1 »

hk : Hauteur de l’étage « k »

Si 0,10 < k 0,20, les effets P- peuvent être pris en compte de manière approximative
en amplifiant les effets de l’action sismique calculés au moyen d’une analyse élastique du
1° ordre par le facteur 1/(1- k).

37
Tableau4.8 : Vérification de l’effet P-∆ dans le sens X

Etage Pk k Vk hk θ Etat

Terrasse 1415.337T 0.0049 106.15 11.15 0,047 Vérifié

Tableau4.9 : Vérification de l’effet P-∆ dans le sens Y

Etage Pk k Vk hk θ Etat

Terrasse 1415.337T 0.010 141.53 11.15 0,0089 Vérifié

Chapitre 5 Dimensionnement des éléments structuraux :

5.1 Introduction
Les poteaux sont des éléments verticaux qui transmettront les efforts extérieurs provenant des
charges permanentes, de la neige et de la surcharge d’exploitation aux fondations.

Les poteaux sont sollicités en compression axiale, la valeur de calcul N Sd de l’effort de


compression dans chaque section transversale doit satisfaire à la condition :

(5.4.4 page 61 CCM97)

= - 254.906 KN /m

= -165.349 KN

= 52.072 KN

Amin = = 77.39 c
Choi de profil HEA 400 A =159 c

38
Tableau 5.2 : caractéristique géométrique du profilé HEA400

DESIGNATI Poids Sectio Dimensions Caractéristiques


ON abrégée n
Wpl-
P A h b tf Iy Iz iy
Wpl-y z iz
Kg/m cm2 mm mm mm cm4 cm4 cm
cm3 cm 3
cm
HEA400 140 178 440 300 21 63720 9465 3216 965,5 18,92 7,29

5.2 Classe de la section transversale :

a. Semelle
b=300mm

C=b/2=300/2=150

mm tf=19 mm

C/tf=7.89 <10ε 10 donc la semelle est de classe 1.

b. Ame fléchie d=298mm tw=11mm

d/tw=27.09<72ε 72 donc l’âme est de classe 1.


La section globale étant de classe1

Vérification de flambement

= x x /

Avec :

:1 pour les section transversale de classe 1

est le coefficient réduction pour le mode de

flambement

39
Avec :

: Facteur d’imperfection

h/b=1.3

-Courbe de flambement b =0.34

tf=19

= x x / =195.31kN

Le profil HEA 400 vérifier a le flambement

Chapitre 6 Etude des assemblages

6.1 Introduction :
Un assemblage est un dispositif qui permet de réunie et de solidariser plusieurs pièces entre elles, en
assurant la transmission et la répartition des diverses sollicitation entre les pièces.

Pour réaliser une structure métallique, on dispose de pièces individuelles, Qu’il convient d’assembler
concourantes poutre /poteau, traverse /traverse.

6. 2Calcul d’assemblages
L’assemblage est réalisé par une platine boulonnée sur la semelle de poteau est soudée a
l’âme de traverse.

Les efforts maximaux a prendre en compte pour calculer l’assemblage.

Nsd = -132.323 KN

Vsd =- 126.965 KN

Msd = 493.165 KN.m

40
Figure6.1 Assemblage de traverse – poteau

6.2.1 Vérification de la soudure traverse –platine

La traverse est assemblée la platine par un cordon de soudure d’épaisseur de 8 mm

= b-2a= 220-2x8 =204 mm

8= 96 mm
= h- = 600-2x19 -16=546 mm

= 846 mm

6.2.1.1 Cordon des semelles :


Il faut vérifier :

= 0.0223 KN/ =22.30 N/

= 360 N/

C.V

41
6.2.1.2 Cordon de l’âme :

KN/

= 360 N/

6.2.1.3 Epaisseur de la platine :

L’épaisseur de la platine déterminé par la formule suivant : t la

platine est assemblée a la traverse par une soudure d’épaisseur de 8 mm

ta=( 220 -12)/2=104mm

Ca=ta-a =92.68 mm

Ts=80 mm Cs = ts-a =80-8 = 68.69 mm

t =15.37mm

On prend t= 4 cm

6.2.2 Dimensionnement des boulons d’assemblage :

Les boulons sont de type H.R10.9

7.2.2.1 Calcul des efforts dans les boulons :

=560mm

=480mm =0.806

=400mm

=320mm

Donc :
42
=342.64KN

KN

KN

=195.79KN

=max( , , , )=342.64KN

6.2.2.2 Vérifiant l’inégalité suivante :

nx0.7x x

Avec : n représente le nombre des boulons par

rangée

Prenons des boulons de diamètre

6.2.2.3 Disposition constructives

a. Pince longitudinale :

=80 mm et
Avec :

: Diamètre de trou, = + 1mm=24+1=26mm


t : l’épaisseur minimale des semelles situé ver a l’extérieur donc t= traverse =12 mm

b. Pince transversale :
= mm et
Avec :

: Diamètre de trou, = + 1mm=20+1=21mm

t : l’épaisseur minimale des semelles situé ver a l’extérieur donc t= traverse =12 mm

43
6.2.2.4 Moment résistant de l’assemblage :

= nx0.7x x =2x 0.7 x 1000 x x 353=494.2 KN

KN

L’assemblage résiste au moment fléchissant

6.2.3 Vérification d’assemblage de traverse –poteau :

62.3.1 Vérification au cisaillement

a. Résistance de calcul au cisaillement par boulon :

= 0.6 x 169.44KN

b. Effort de cisaillement sollicitant a chaque boulon :

10.58 KN
Les boulons H.R 10.9 de diamètre résistée au cisaillement

6.2.3.2 vérification a la traction :

a. Résistance de calcul a la traction par boulon :

= 0.9 x x 353 =254.16KN

b. Effort de traction sollicitant a chaque boulon :

=21.18 KN

Les boulons H.R 10.9 de diamètre résistée à la traction

44
6.2.3.3 Vérification de la prissions diamétrale :

a. Résistance de calcul de la prissions diamétrale par boulon :

= 2.5 x

; 1)

= 0.81

= min ( ; 1) = 0.81

Les boulons H.R 10.9 de diamètre résistée à la pression diamétrale

6.2.2 Assemblage pieds de poteau :


L’encastrement d’un pied de poteau sur un massif en béton est réalisé au moyen d’une platine
appuyée sur le massif et ancrée par des tiges de scellement.
Pour le dimensionnement de l’encastrement c’est à dire la détermination des efforts dans les
tiges d’ancrages et dans la platine ainsi que le moment et l’effort normal exercé sur la base du
poteau sont équilibrés par la traction des tiges d’ancrages et la compression du béton.

La liaison des poteaux à leur extrémité est considérée comme encastré dans les deux sens
longitudinal et transversal.
Le béton des poteaux est dosé à 350 kg/ m3 ; fc28 =25 MPA

6.2.3 Platine d’extrémité :

C’est un plat en acier rectangulaire soudé à la base du poteau par un cordon de soudure
appliqué sur le pourtour de la section du profilé constituant le poteau .Elle est percée sur sa
ligne médiane pour recevoir les extrémités filetées des tiges d’ancrages scellés dans la
fondation. Sous l’action du serrage des écrous, la platine prend directement appui sur le béton
de fondation. La platine peut être renforcée par un raidisseur

45
Choix des cordons de soudures :
Poteau HEA 400:

Caractéristique de HEA 400:


hc=390mm; b=300 mm;

a. Cordon semelle :
a.tf =19 mm ;
as=0.7tf=0.7×19=13.3 mm on prend as=15 mm

b. Cordon d’âme :
b.tw =11 mm ;
ad =0.7tw = 0.7×11= 7.7mm on prend ad=10mm La
largeur minimale de la platine hp min :

hpmin =2as+hc=2×15+390=420mm on prend hp=500mm

6.1.4 Calcul d’un Pied de poteau encastré :


On a un poteau HEA240, encastré en pied, soumis à un effort normal pondéré centré de : (On
prend les valeur a prix de modélisation par logiciel sap2000)

N= 2789,446 KN =278944.6 daN

M= 1309,7789KN.M=130977.98 daN.m

T= 974,363298 KN T=97436.33daN .m

(Valeurs calculées par le logiciel sap2000)

Béton dosé à 350Kg/m3 de ciment 80daN cm/ 2

6.1.3.1 Caractéristiques des tiges :

Donc on adoptera des tiges avec des plaques d’ancrage

gc : étant le dosage en ciment du béton =350kg/m3

Φ : diamètre de la tige lisse

L1 : longueur de la tige lisse =38.5 Φ

46
N : l’effort de soulèvement dû aux efforts sismiques
(Sous G+Q+1.2E) = 3486 daN

d1 : distance entre la tige et la paroi la plus proche Effort


admissible par tige d1 700mm

=463.3544 Φ= 15.37

Soit Φ≥15.37mm pour notre cas en prend Φ=30mm

On prend des tiges qui ont un diamètre ø30mm. (Section résistante Ar=561mm²)

6.1.3.2 Positionnement de la tige

Figure 6.1 la tige d ancrage

=20 =20 x30 = 600 mm

=2 =2 x30 = 60 mm

= 60 mm

Le poteau est sollicité en pied par effort normal centré N et un moment de flexion M, ce qui
est équivalent à un effort vertical N excentré de valeur

e= = 46.9cm

D/6=40/6=6.7 cm e

Donc le centre de poussée se trouve hors du tiers central de la section de la platine


soulevée à gauche (les boulons de gauche étant sollicités en traction).

47
6.1.3.3Vérification de la contrainte de compression du béton :

A : section de l’ensemble des boulons

A+5.61 x 4 =22.44
l= 50 cm h=45cm
b=50cm
L’équation du 3eme degré en h’ s’écrit alors :

+3(l – h) + 90 A h =0

+3(5) + 90 22.44 -90 22.44 x 45 = 0

+15 + 2019.6 -90882 = 0

Et :

= 40 cm

daN/ = 80 daN/

6.1.3.4 Vérification des goujons à la traction :

1.25 = 204.45 = 235 MPa


6.1.3.5 Calcul de l’épaisseur de la platine :

M= x6 x A =1635 x6 x 5.61=55034.1daN/cm

e = 1.67 cm

On prend e= 4 cm

48
Chapitre7 : Fondation

Introduction :
Les fondations d'une construction sont constituées par les parties de l'ouvrage qui sont en
contact avec le sol auquel elles transmettent les charges de la superstructure, Elles constituent
donc la partie essentielle de l'ouvrage puisque de leur bonne conception et réalisation découle
la bonne tenue de l'ensemble.

7.1.1 Caractéristiques des matériaux :

7.1.2 Béton :

Résistance caractéristique de calcul fc28 = 25MPa

a. Sollicitations sous actions normales :


b 0.85 x fc28/ b = 0.85 x 25/ 1.5 = 14.16 Mpa=14.16daN/
ft28 = 0.6 + 0.06 fc28 = 0.6 + 0.06 x 25 = 2.1 Mpa=2.1 daN/

b. Etat limite de service :


b 0.6 x fc28 = 0.6 x 25= 15 MPa.

c. Sollicitations sous actions accidentelles :


b 0.85 x fc28/ b = 0.85 x 25/ 1.15 = 18.48 MPa.

7.1.3 Acier :

Acier H.A.:

a. Sollicitations sous actions normales :


s fe / s = 400 / 1.15 = 348 MPa.

b. Etat limite de service :


s 2/3 fe = 2/3 400 = 267 MPa.

c. Sollicitations sous actions accidentelles :


s 400 MPa.

49
7.2.1 Choix du type de fondation :

Le choix de type de fondation se fait suivent trois paramètres.


La nature et le poids de la superstructure.
La qualité et la quantité des charges appliquées sur la construction.
La qualité du sol de fondation.
Vu la nature du sol (une contrainte moyenne admissible =1.5bars)et la descente des charges
:On opte pour des fondations superficielles de type "semelles isolées"

7.2.2 Dimensionnement des fondations :


Pour le dimensionnement des fondations, on choisit une semelle qui se trouve sous le poteau
(A), les autres poteaux doivent être calculées de la même manière

a. Sollicitations maximales : "Solon logiciel sap 2000"


= 2727,4 KN
=974, 3 KN
=220.53 KN/m

σ’sol=2bar= 0,2MPa

13.63

A=B= 1.16 m (semelles carrées)

On prend une semelle carrée A=B =1.5 m


b. Calcul de la hauteur de la semelle :
La hauteur de la semelle est : ht=d+5

b=30 cm = 0.3 m ( poteaux HEA 400)

ht=d+5 ht=40+5= 45 cm

50
7.2.3 Vérification de la stabilité

Quelque soit le type de fondation on doit vérifier que l’excentrement de la résultante des
forces verticales gravitaires et des forces sismiques reste à l’intérieur de la moitié centrale de
la base des éléments de fondation résistant au renversement Stabilité A 6e1 , tel que e1 :
excentricité

e=

6 e = 6 x 0.08 =0.48
A >6e condition de stabilité est vérifiée

7.2.4 Ferraillage de la semelle isolée S:

Be
= 0.08 m <
a
= A =2.61

8x0.45x348
b
= B =2.61

8x0.45x348

On prend A = 9.03 8 T(H.R) 12

AX = 2727.2 x (1 + 3 x 0.48/3.5) x =4.68


7.2.5 Calcule l’espacement des cadres :
S (20 cm, 15 )
S (20 cm, 15 x ) =18 cm

L=1.5 m

Figure 6.2 La disposition des armateurs

51
Le projet de fin d’études est une phase très importante dans
le cycle de formation d’un étudiant, en effet il lui donne une idée
large sur une partie de son domaine de spécialité ce qui lui permet
de mieux comprendre ce qu’il a vu, à propos de cette partie, au
cours de son enseignement théorique.

Dans ce projet nous avons fait l’étude et le


dimensionnement d’un hangar métallique à usage industriel,
présentant de nombreuses spécificités techniques. Le caractère
technique est illustré par la vérification parasismique d’une
structure métallique, la vérification des accumulations de neige
sur les toitures ainsi que les effets du vent sur la l’ensemble de la
structure, et une variante d’un hall en poutre et poteaux en
treillis. L’élaboration de la note de calcul concernant les poteaux,
les versants, les pannes, les contreventements et les assemblages, a
fait partie intégrante de ce travail. Le dimensionnement des
éléments s’est fait à l’aide du logiciel SAP2000.
En gros ce projet nous a permis d’un coté d’assimiler les
différentes techniques et logiciels de calcul, d’un autre coté la
réglementation régissant les principes de conception et de calcul
des ouvrages dans le domaine du bâtiment.
Enfin, nous espérons que ce modeste travail sera un point de
départ pour d’autres projets de fin d’études et sera complété et
enrichi.

52
Bibliographie
Livre :

RPA99-V-2003 : Règles parasismiques Algériennes.

RNV : règles définissant les effets de la neige et du vent

CCM 97 : règles de calcul des constructions en acier;

DTR C2.2 : document technique règlement (charges permanentes et d’exploitation.);

BAEL91.V.99 : béton armé aux états limite (J.P.Mougins, Ed. Eyrolles2000)

Construction métallique volume 10 (Manfred A Hirt) Rolf bez

Mémoires fin d’études :

Etude d’un bâtiment industriel avec un pont roulant (Melle CHERKI NAWEL et CHOURAK

KARIMA).

Etude d’un bâtiment administratif en charpente métallique (Mr DAHMAN chrif)

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