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Royaume du Maroc

‫المملكة المغربية‬
‫جامعة محمد األول‬
Université Mohamed Premier Oujda

Rapport de projet : Construction Métallique

Conception et Dimensionnement d’un hangar métallique


EUROCODE 1 – EUROCODE 3

Réalisé par : Abdellaoui Yahya Jerrari Abdelillah


Réalisé par: Elèves Ingénieur en 5 ème année Génie Civil à l’ENSAO

Encadré par : Mme. Chehlafi Amal


Ingénieur, Professeur au sein de l’ENSAO
Remerciement

Préalablement à tous, on tient vivement à remercier Mme Chehlafi Amal,


notre professeur de construction métallique, qui nous a encadré afin
d’élaborer ce modeste travail.

Le soutien bienveillant que vous avez porté chère professeur, depuis notre
première année en génie civil, nous honore et nous touche profondément :
« Vous avez toujours répondu présent quand nous avions besoin de vous,
Vous trouvez aujourd’hui l’expression de notre sincère reconnaissance ».

Nous remercions aussi le corps professoral de l’ENSAO et particulièrement


celui de la filière génie civil qui œuvrent inlassablement pour l’excellence
scientifique de notre école.

Merci encore une fois à toute personne ayant contribué de près ou de loin à
la réalisation de ce projet, et qui ont été attachés à son bon déroulement,

3
Introduction

Les constructions métalliques constituent un domaine important


d'utilisation des produits laminés sortis de la forge. Elles emploient, en
particulier, les tôles et les profilés. Les structures constituées à partir de ces
éléments nécessitent des opérations préalables de découpage, de perçage
et de soudage en usine. Les opérations sur site sont limitées à des
assemblages de modules primaires après des opérations de levage ou de
ripage, permettant de rapprocher les zones d'assemblage. Le coût élevé des
matériaux de base conduit à rechercher le poids minimal et à développer
l'emploi de l'acier pour des domaines très spécifiques permettant de mettre
en valeur les qualités suivantes : la légèreté, la rapidité de mise en œuvre,
l'adaptation aux transformations ultérieures et les propriétés mécaniques
élevées (limite élastique, ductilité, résistance à la fatigue).

Les Hangars industrielles lourdes (aciéries) ou légères (usines de


transformation ou de stockage) constituent un secteur où l'emploi de l'acier
est fréquent pour la réalisation des ossatures et des bardages recouvrant
celles-ci. Même dans les pays en développement, les charpentes industrielles
se montrent compétitives, grâce à la facilité du montage.

Ce travail s’inscrit aussi dans le cadre de la conception et le


dimensionnement des hangars métalliques, en utilisant les nouveaux
règlements de calcul. En effet, le rapport entre nos mains se divise en deux
grandes parties, dont la première concerne le calcul des effets du vent et du
neige sur la structure conformément à la réglementation de l’Eurocode 1,
ensuite une partie qui traite le dimensionnement de l’ossature à savoir tous
les éléments structuraux selon les règles de l’Eurocode 3

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Remerciement
Introduction

I. Données Générales ...................................................................................................


1. Description du projet ....................................................................................

2. Normes utilisées ...........................................................................................

3. Choix de matériaux .......................................................................................

II. Conception ....................................................................................................................


1. Dimensions du hangar et généralités sur la conception ........................................

2. Systèmes constructifs du hangar ..................................................................................

a. Portiques à toiture en pente ....................................................................................................................

b. Les pannes .....................................................................................................................................................

c. Contreventement .........................................................................................................................................

d. Les lisses .........................................................................................................................................................

e. Les liernes .......................................................................................................................................................

f. Le bardage ......................................................................................................................................................

g. Couverture ......................................................................................................................................................

h. Les assemblages ........................................................................................................................

III. Calcul du vent ............................................................................................................


1. Pression dynamique de pointe .......................................................................................

2. Pression du vent sur les parois ......................................................................................

a. Coefficients de pression extérieure ........................................................................................................

b. Coefficients de pression extérieure ........................................................................................................

c. Pression statique .........................................................................................................................................

1
IV. Calcul de la neige .....................................................................................................
1. Situations de projet .................................................................................................................
2. Charges de neige sur les toitures .................................................................................

V. Dimensionnement : .................................................................................................
1. Dimensionnement des Pannes : ...... ............................................................................

2. Dimensionnement des liernes pour pannes : .........................................................

3. Dimensionnement des Lisses : .....................................................................................

A- Les lisses du long pan : ........................................................................................


B- Les lisses du pignon : ..........................................................................................
4. Dimensionnement des liernes pour les lisses : ........................................................
5. Dimensionnement des potelets ...........................................................................................
6. Dimensionnement des portiques .......................................................................................

Conclusion

2
I. Données Générales
1. Description du projet

Le projet consiste à faire la conception et le dimensionnement d’un hangar en charpente


métallique destinée au stockage des produits agricoles situé à la ville de Combrit qui est une
commune du département du Finistère, dans la région Bretagne en France.
Le hangar qui fait 35m en longueur, 15m en largeur et 7m en hauteur, puisque le hangar
nécessite l’entrée des camions pour charger et décharger les produits agricoles, il est donc
composé de deux portes, et de 3 ouvertures d’aération.

2. Normes utilisées
On va utiliser les normes de l’EUROCODE vu qu’ils sont beaucoup plus modernes et
présentent une économie d’études.

3. Choix de matériaux
Les valeurs nominales de la limite d’élasticité fy et de la résistance à la traction fu, selon le
type d’acier, sont fournies par les normes. Il est important de noter que les valeurs requises
dépendent de l’épaisseur du matériau. En fait, la limite élastique f y et la résistance à la
traction fu décroissent quand l’épaisseur augmente.

Notre hangar situé à Combrit n’est pas trop sollicité et soumis à des températures ambiantes
(T° moyenne est de 10°), la région est aussi caractérisée par une humidité importante.

Donc pour remédier au problème de la corrosion, on a 2 solutions :

 Utilisation des aciers de construction inoxydable


 Utilisation des aciers de construction non allié avec une peinture de protection
contre la corrosion.

A cause du prix cher des aciers inoxydables on va opter pour la 2ème solution qui s’avère plus
économique.

Donc on va utiliser des profilés laminés à chaud en acier S235 (la norme EN 10025-2) pour
raison d’économie et de disponibilité.

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II. Conception
1. Dimensions du hangar et généralités sur la conception

Notre hangar comporte :


- Deux portes de 7m*5m
- 3 ouvertures d’aération de 1m*2m
Systèmes porteurs du Hangar : portiques, pannes, lisses, potelets, contreventement.
Systèmes secondaires du Hangar : couverture, bardage.

Pignon :

Long-pan :

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2. Systèmes constructifs du hangar

a. Portiques à toiture en pente


Vu que la portée de notre hangar est tolérable, on a pensé d’adopter un système portique
qui est particulièrement le plus économique.
Les portiques sont espacés de 7m.

1-poteaux :
Les éléments de toiture reportent au sol les charges verticales, par l’intermédiaire de
poteaux, sollicités principalement en compression simple mais éventuellement en flexion
composée sous l’effet des charges horizontales. Ces poteaux doivent dans tous les cas,
présenter une raideur transversale procurant la résistance au flambement. Pour ces raisons
on choisit des profilées ayant un moment d’inertie important suivant chacune des directions
principales d’inertie (profilé en I, H, Profiles creux).
Pour notre hangar, les poteaux ont une hauteur de 6.35m.

2- Traverse :
Les traverses doivent reprendre essentiellement les efforts de flexions, leur section doit par
conséquent, présenter une inertie adaptée dans le sens de la flexion et donc une certaine
hauteur.
Pour ces raisons on choisit des profilés de types IPE.

3-pente :
Les versants sont inclinés d’un angle est de 5°.

b. Les pannes

La fonction première des pannes de toiture est d'assurer le transfert des actions appliquées
à la couverture d'un bâtiment à sa structure principale. Elles doivent donc de même résister
à la flexion.

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Pour les pannes on utilise des profilés IPE, de portée 7m, l’entraxe entre deux pannes est de
1.455 m, avec un poids de 13 kg/ml

c. Contreventement

Le contreventement et un dispositif qui s’oppose à la déformation ou le reversement des


structures sous les efforts horizontaux. Il consiste alors à transiter les efforts horizontaux par
des plans rigides pour les faire cheminer jusqu’aux appuis.
Pour notre cas on utilise un contreventement longitudinal et en toiture en X par des profilés
en Cornières.

d. Les lisses

Les lisses, destinées à reprendre les efforts du vent sur le bardage, sont posées
naturellement pour présenter leur inertie maximale dans le plan horizontal.
La lisse fléchit verticalement en outre, sous l’effet de son poids propre et du poids du
bardage qui lui est associé, et de ce fait fonctionne à la flexion déviée.
On va utiliser des profilés IPE qui présentes une rigidité importante suivant les deux
directions principales d’inertie, avec un poids de 12 kg/ml.
ge. Les liernes :

Les liernes de pannes sont des liges filetées de part et d'autre disposées à mi- portée
Perpendiculairement aux pannes dans le plan de la toiture, leur rôle principal est d'éviter la
déformation latérale des pannes en réduisant la portée transversale de ces derniers. Elles
sont généralement formées de barres rondes ou de petites cornières.

On va opter pour des barres rondes.

f. Le bardage

On va opter pour des panneaux Sandwiches de bardage hautes performances, qui


présentent la meilleure solution de l’isolation. Avec un poids de 12 kg/m².

g. Couverture

Il s’agit aussi de couverture en panneaux sandwiches, qui présente plus que l’isolation une
étanchéité importante. Leur grande rapidité de pose, leur faible poids de 13 kg/m² et leur

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capacité de portance en font un mode de couverture particulièrement adapté à notre
structure.

h. Les assemblages

La construction métallique utilise des moyens d’assemblage traditionnels en mécanique et


chaudronnerie : boulonnage, soudage. La fonction principale de ces assemblages est ici la
transmission d’efforts souvent importants, généralement statiques, mais quelquefois
dynamiques (effets de chocs, vibrations, etc.) qui nécessitent des précautions spéciales.
Soudage :
Le soudage consiste à fondre l’acier localement avec ou sans apport de métal (toujours de
l’acier) de manière à reconstituer une continuité de la matière aussi parfaite que possible.
Boulonnage :
Le boulon est une pièce composée d’un corps cylindrique et d’une tête hexagonale (boulon à
tête six pans) ou tronconique (boulon à tête fraisée). Il travaille soit en traction, soit au
cisaillement.

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III. Calcul du vent
Les actions du vent doivent être classées comme des actions variables fixes. Elles sont
considérées comme un ensemble simplifié de forces, ou de pressions, d'effets équivalents
aux effets extrêmes du vent turbulent. Les pressions qui s'exercent sur les parois engendrent
des forces perpendiculaires à la surface de la construction. Elles doivent être déterminées
pour chaque situation de projet.

1. Pression dynamique de pointe


a- Valeur de base de la vitesse de référence du vent

Pour le département du Finistère, on a la région 3, à une hauteur de 10 m au-dessus du sol


en terrain dégagé, de type « rase campagne », à végétation basse telle que de l'herbe et des
obstacles isolés séparés (catégorie de terrain II), donc :

Vb,0 = 26 m/s
b- Vitesse de référence du vent

La vitesse de référence du vent doit être calculée à partir de l'expression :


Vb = cdir· cseason · Vb,0
Où :
Vb est la vitesse de référence du vent, définie en fonction de la direction de ce dernier
et de la période de l'année à une hauteur de 10 m au-dessus d'un sol relevant de la catégorie
de terrain II ;
Vb,0 est la valeur de base de la vitesse de référence du vent ;
cdir est le coefficient de direction ;
cseason est le coefficient de saison ;
Pour notre cas cdir =1 et cseason =1 donc :
Vb = Vb0 = 26 m/s
c- Rugosité du terrain

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Le coefficient de rugosité, Cr(z), tient compte de la variabilité de la vitesse moyenne du vent
sur le site de la construction due à :
— la hauteur au-dessus du niveau du sol ;
— la rugosité du terrain en amont de la construction dans la direction du vent considérée.
Où :

Z0 est la longueur de rugosité ; Z0=0.05 m dans notre cas.


kr est le facteur de terrain dépendant de la longueur de rugosité z0, calculé à l'aide de
la formule suivante :

Kr = 0.19 (z0 / z0,II) ^0.07

Où :

z0,ll 0,05 m (catégorie de terrain II) ;


zmin est la hauteur minimale le Tableau 4.1 ; zmin=2 m dans notre cas.

Donc : Kr= 0.19 (0.05 / 0.05) ^0.07

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Kr = 0.19
zmax doit être considérée comme étant égale à 200 m ;
z0, zmin dépendent de la catégorie de terrain.
On a : zmin=2m < z=7m < zmax=200 m alors :
Cr (z) = 0.19 ln (7 / 0.05) = 0.939
Cr (z) = 0.939
d- Orographie du terrain

Le bâtiment est situé dans un zone où la pente moyenne du terrain est très faible (< 3°),
donc : C0 (z) = 1

e- Turbulence du vent

L'intensité de la turbulence Iv(z) à la hauteur z est définie comme l'écart type de la


turbulence divisé par la vitesse moyenne du vent.

Où :

Kl est le coefficient de turbulence. La valeur recommandée est kl = 1,0 ;

Co est le coefficient orographique C0 (z) = 1 ;

Z0 est la longueur de rugosité Z0=0.05 m ;

Pour notre cas on a :

Iv (z) = 1/ (1* ln (7/0.05)) = 0.200

Iv (z) = 0.200
Pression dynamique de pointe
Il y a lieu de déterminer la pression dynamique de pointe qp(z) à la hauteur z, qui est induite
par la vitesse moyenne et les fluctuations rapides de vitesse.

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Où :

ᵨ est la masse volumique de l’air, qui dépend de l'altitude, de la température et de la


pression atmosphérique prévues dans la région lors des tempêtes. On prend 1,25 kg/m3

Ce(z) est le coefficient d'exposition indiqué dans la figure suivante :

Ce = 2.15
qb est la pression dynamique de référence du vent donnée dans l'expression :

1
qb = ∗ 1.25 ∗ 262 = 414.05 Pa
2
En utilisant la première formule :

1
qp (z) = (1 + 7 ∗ Iv(z)) ∗ ∗ 1.25 ∗ 262 = 𝟖𝟕𝟔. 𝟖𝟖 𝐏𝐚
2

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En utilisant la deuxième formule avec le coefficient d’exposition :

qp (z) = Ce(z) ∗ Vb = 2.15 ∗ 414.05 = 𝟖𝟖𝟏. 𝟗𝟑 𝐏𝐚

Donc on va prendre la première valeur qui s’avèrent la plus juste car les paramètres sont
exacts, contrairement à la deuxième formule où on peut faire des erreurs dans la
détermination du Ce(z).

Donc on a :

qp(z) = 876.88 Pa
2. Pression du vent sur les parois

a. Coefficients de pression extérieure

• Pour les murs verticaux :

1er cas θ = 0° Vent sur le long-pan :

e = min (35,14) = 14 m, donc e < d = 15 m.

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Les valeurs de Cpe,10 et Cpe,1 sont indiquées dans l'Annexe Nationale. Les valeurs
recommandées sont données dans le Tableau 7.1, selon le rapport h/d. Une interpolation
linéaire peut être appliquée pour les valeurs intermédiaires de h/d.

On a les surfaces A, B, D et E sont > 10 m² donc on va utiliser le cpe,10.


Pour la surface C elle est < 10 m² dans ce cas Cpe = Cpe,1 – (Cpe,1 – Cpe,10) log10 A

On a : h/d = 7/15 = 0.47


On va interpoler entre la ligne 2 et le ligne 3,
On trouve les résultats suivants :

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Zone A B C D E
Cpe -1.2 -0.8 -0.5 0.73 -0.36

2ème cas θ = 90° Vent sur le pignon :


On a : h/d = 7/35 = 0.2
Dans ce cas on change la direction du vent et avec la même démarche on calcule Cpe.

Zone A B C D E
Cpe -1.2 -0.8 -0.5 0.69 -0.29

 Pour les toitures (à 2 versants) :

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Dans ce cas aussi l’EN 1991-1-4 exige les règles, suivants :

- Il convient de diviser la toiture, y compris les avancées de toiture, en zones comme cela
est représenté dans la figure au-dessous ;

- La hauteur de référence ze qu’il convient d’utiliser est égale à h.

1er cas θ = 0 Vent sur le long-pan :

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On a les surfaces G, H, I et J sont > 10 m² donc on va utiliser le cpe,10.
Pour la surface F elle est < 10 m² dans ce cas Cpe = Cpe,1 – (Cpe,1 – Cpe,10) log10 A
= -1.94
On a α=5°, donc on aboutit au résultat suivant :

Face F G H I J
Cpe -1.94 -1.2 -0.6 -0.6 -0.6
+0 +0 +0 *** +0.2

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2ème cas θ = 90° Vent sur le pignon :

Dans le cas on va considérer θ = 90°, EN 1991-1-4 exige le zonage suivant :

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On a les surfaces H, I et J sont > 10 m² donc on va utiliser le cpe,10.
Pour la surface F et G elles sont < 10 m² dans ce cas :
Cpe = Cpe,1 – (Cpe,1 – Cpe,10) log10 A
On a α=5°, donc on aboutit au résultat suivant :

Face F G H I
Cpe -1.78 -1.48 -0.7 -0.6

b. Coefficients de pression extérieure

On a la surface des ouvertures pour chaque face est inférieur à 2 fois l’aire totale des autres
faces :

7*5 = 35 m² < 2*[(1*2+1*2+1*2) +7*5] = 82 m²


Donc on n’a pas de face dominante.

Il convient donc de déterminer Cpi à partir de la figure suivante :

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1er cas θ=0° Vent sur le long-pan :

Zone A B C
Cpe -1.2 -0.8 -0.5

Cpe est négatif sur toutes les zones. Donc µ = 1.

h/d= 0.47 donc après interpolation on obtient :

cpi=-0.36

2ème cas θ=90° Vent sur le pignon :

Zone A B C
Cpe -1.2 -0.8 -0.5

Cpe est négatif sur toutes les zones. Donc µ = 1.

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H/d= 0.2 < 0.25 donc on obtient :

cpi=-0.29
c. Pression statique

La pression résultante sur les parois s'obtient par la formule :

w = we - wi = (Cpe-Cpi) x qp(z)

A noter : on a h/d <1, la force résultante doit être multiplié par 0.85. Il s'agit de la note 3
du paragraphe 7.2.2 de la NF EN 1991-1-4 (défaut de corrélation entre les pressions
aérodynamiques au vent et sous le vent).

W= 0.85. (Cpe – Cpi). qp

Avec : qp=876.88 Pa
 Pour les murs verticaux :

Murs verticaux
θ = 0° θ = 90°
Zones Cpe Cpi W (Pa) Zones Cpe Cpi W (Pa)
A -1,2 -0,36 -626,09513 A -1,2 -0,29 -678,2697252
B -0,8 -0,36 -327,95459 B -0,8 -0,29 -380,1291866
C -0,5 -0,36 -104,34919 C -0,5 -0,29 -156,5237827
D 0,73 -0,36 812,432968 D 0,69 -0,29 730,4443194
E -0,36 -0,36 0 E -0,29 -0,29 0

 Pour les toitures :

1er cas : valeurs positives de Cpe :

Toitures
θ = 0° θ = 90°
Zones Cpe Cpi W (Pa) Zones Cpe Cpi W (Pa)
F 0 -0,36 268,3264847 F -1,78 -0,29 -1110,57351
G 0 -0,36 268,3264847 G -1,48 -0,29 -886,968102
H 0 -0,36 268,3264847 H -0,7 -0,29 -305,594052
I *** -0,36 *** I -0,6 -0,29 -231,058917
J 0,2 -0,36 417,396754

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2er cas : valeurs négatives de Cpe :

Toitures
θ = 0° θ = 90°
Zones Cpe Cpi W (Pa) Zones Cpe Cpi W (Pa)
F -1,94 -0,36 -1177,65513 F -1,78 -0,29 -1110,57351
G -1,2 -0,36 -626,095131 G -1,48 -0,29 -886,968102
H -0,6 -0,36 -178,884323 H -0,7 -0,29 -305,594052
I -0,6 -0,36 -178,884323 I -0,6 -0,29 -231,058917
J -0,6 -0,36 -178,884323

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IV. Calcul de la neige
Règlement utilisé : Eurocode 1 ; NF EN 1991-1-3

1. Situations de projet

D’après l’annexe nationale la ville de Combrit qui est une commune du département du
Finistère est dans la région A1.

Les conditions d’emploi du Tableau A.1 de la norme NF EN 1991-1-3:2004 à prendre en


compte sont les suivantes :

— pour les régions A1, C1 et E définies par la carte fournie en annexe de la présente norme :
les conditions normales (ni chute exceptionnelle ni accumulation exceptionnelle de neige à
considérer),

— pour les régions A2, B1, B2, C2 et D : les conditions normales et le cas B1 des conditions
exceptionnelles (possibilité de chute exceptionnelle mais sans accumulation exceptionnelle).

Donc pour notre cas on a les conditions normales.

2. Charges de neige sur les toitures

Le calcul doit tenir compte du fait que la neige peut être distribuée de nombreuses
manières différentes sur une toiture.
Parmi les facteurs qui influencent ces différentes distributions, il y a :
a) la forme de la toiture ;
b) ses propriétés thermiques ;
c) a rugosité de la surface ;
d) la quantité de chaleur générée en dessous ;
e) la proximité d'autres bâtiments ;
f) le terrain environnant ;
g) les conditions météorologiques locales, en particulier l'importance des vents, les
variations de température et la fréquence des précipitations (de pluie ou de neige).

On doit prendre en compte les deux dispositions de charge fondamentales suivantes :

— la charge de neige sur la toiture sans accumulation :


Disposition de charge selon laquelle la charge de neige, parvenant uniformément répartie
sur la toiture, dépend seulement de la forme de celle-ci, avant toute redistribution due à
d’autres actions climatiques.

— la charge de neige accumulée sur la toiture :


Disposition de charge décrivant la répartition de la charge de neige sur la toiture après un
déplacement provoqué par exemple par le vent

Les charges de neige sur les toitures doivent être déterminées comme suit :
a) pour les situations de projet durables/transitoires : Notre cas
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µi est le coefficient de forme pour la charge de neige (voir 5.3 et l'Annexe B) ;
Sk est la valeur caractéristique de la charge de neige sur le sol ;
C e est le coefficient d'exposition ;
C t est le coefficient thermique.

 Coefficients de forme des toitures :

On a α = 5° donc :
µ1 = 0.8
µ2 = 0.8+0.8*5/30 = 0.93

Toitures à deux versants :

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Cas i : La disposition de charge sans accumulation
µ1 = 0.8 pour les deux versants

Cas ii : La disposition de charge avec accumulation


µ1 = 0.4 pour le versant de droit et µ1 = 0.8 pour le versant de gauche

Cas iii : La disposition de charge avec accumulation


µ1 = 0.8 pour le versant de droit et µ1 = 0.4 pour le versant de gauche

C e est le coefficient d'exposition :

On a un site normal car on a la présence des arbres et de construction donc on prend :

Ce= 1
 C t est le coefficient thermique

Il convient d’utiliser une valeur inférieure à 1 pour le coefficient thermique Ct lorsqu’il y a réduction
des charges de neige sur les toitures
— notamment certaines toitures vitrées
— dotées d'une transmittance thermique élevée (K = 1 W/m2) en raison de la fonte de la neige sous
l’effet de la chaleur. Pour tous les autres cas : Ct = 1,0.
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Donc pour notre cas on prend Ct=1
 Sk est la valeur caractéristique de la charge de neige sur le sol ;

On est dans la région A1 donc Sk = 0.45 KN/m²


Donc: S= µ1xCtxCexSk = 0.8x1x1x0.45 = 0.36 KN/m²

S= 0.36 KN/m²
S= 0.36*cos (5) *1.455 KN/ml
Enfin :

S=52.18 KN/ml

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II- Dimensionnement :
a. Dimensionnement des Pannes :
Le hangar est constitué de 5 portiques espacé de 7m, Chaque portique reçoit 5 pannes par
versant l’écartement horizontale égale à : 1.45 m donc la distance entre axe de panne est de
1.455 m.

a- Evaluation des charges :

Charge du vent :
En étudiant les deux directions du vent, à θ =0° et θ =90°, le cas de pression le plus
défavorable et adaptés à toutes les pannes est celle de la panne sablière située en zone G et
θ = 0°,

Avec une pression w=-635.6028 Pa, Donc V = -635.6028x1.455/2 = -46.24 kg/ml

V = -46.24 kg/ml
Charge permanentes G :

- Poids propre des pannes = 13 kg/ml


- Charge de toiture sur les pannes = 13 kg/m²

Donc G = 13 + 13*1.455 = 31.915

G = 31.915 kg/ml

Charge d’exploitation Q :

Elles sont évaluées à 100Kg à 1/3 et 2/3 de la portée :

La charge uniformément repartie Peq due aux surcharges d’entretien est obtenue en
égalisant les deux moments maximaux dû à Peq et aux charges ponctuelles :

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P.L L²
Mmax= = 𝑃eq.
3 8

P 100
𝑃eq = 8. 3.𝐿 =8. 3∗7 , donc : 𝑃eq = 38.1 kg/ml .

b- Principes de calcul et démarches de dimensionnement :

Combinaisons des charges :

Etude de la résistance avec charge d'entretien


1.35 G + 1.5 Peq
comme action variable dominante

Etude de la résistance avec charge de neige


1.35 G + 1.5 N
comme action variable dominante

ELU Etude de la résistance avec vent comme action


1.35 G - 1.5 V
variable dominante

Etude de la résistance en soulèvement G - 1.5 V

Etude de la stabilité en soulèvement 0.9 G + 1.5 W

Etude de la résistance avec charge d'entretien


G + 𝑃eq
comme action variable dominante

Etude de la résistance avec charge de neige


L'ELS G+N
comme action variable dominante

Etude de la résistance avec vent comme action


G -V
variable dominante

Remarque : La Combinaison la plus défavorable est celle à retenir pour le calcul.

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Calcul des moments :

𝑄𝑦∗(𝑙/2)2
 Suivant Z : Mz =
8
𝑄𝑧∗ 𝑙 2
 Suivant Y : My =
8

Détermination des sections :

Vérification à la résistance :

𝑀𝑧 𝑀𝑦
𝜎= + ≤ 𝜎𝑒
𝑊𝑧, 𝑒𝑙 𝑊𝑦, 𝑒𝑙
𝑀𝑦 𝑊𝑦, 𝑒𝑙 𝑀𝑧 𝑀𝑦 𝑀𝑧
𝜎= (1 + )= (1 + ɳ )
𝑊𝑦, 𝑒𝑙 𝑊𝑧, 𝑒𝑙 𝑀𝑦 𝑊𝑦, 𝑒𝑙 𝑀𝑦
𝑊𝑦,𝑒𝑙
ɳ=( ) ~ 6 à 9 (Poutres IPE)
𝑊𝑧,𝑒𝑙

𝑀𝑦 𝑀𝑧
𝑊𝑦, 𝑒𝑙 ≥ (1 + ɳ )
𝜎𝑒 𝑀𝑦

En se basant sur le catalogue des profilés on choisit le profilé convenable.

Vérification au poids propre :

30
Il faut vérifier est ce que la panne résiste en tenant compte de son poids propre.

On vérifie donc à ce que le poids propre réel trouvé soit inférieur au poids propre
estimé de la panne.

La classe de section :

L’Eurocode 3 classe les profilés selon leurs sections transversales en 4 classes.

Vérification à la flexion déviée :

On vérifie que :
𝑀𝑦 𝛼 𝑀𝑧 𝛽
( ) +( ) ≤ 1
𝑀𝑝𝑙, 𝑦 𝑀𝑝𝑙, 𝑧
Pour les sections en I et H, 𝛼 et 𝛽 peuvent prendre les valeurs suivantes : 𝛼 = 2 et 𝛽
𝑁𝑠𝑑 ∙
=5n≥1 avec 𝑛 = 𝑁𝑝𝑙,𝑟𝑑 = 0 , donc β =1

𝑊𝑝𝑙,𝑦 𝑓𝑦
 𝑀𝑝𝑙, 𝑦 =
𝛾𝑚0
𝑊𝑝𝑙,𝑧 𝑓𝑦
 𝑀𝑝𝑙, 𝑧 =
𝛾𝑚0

Vérification au cisaillement :
On vérifie que :

𝑉𝑦 ≤ 𝑉𝑝𝑙, 𝑦 et 𝑉𝑧 ≤ 𝑉𝑝𝑙, 𝑧
𝑓𝑦 𝑓𝑦
𝐴𝑣𝑦 ( ) 𝐴𝑣𝑧 ( )
√3 √3
Avec : 𝑉𝑝𝑙, 𝑦 = 𝑉𝑝𝑙, 𝑧 =
𝛾𝑚0 𝛾𝑚0

31
Avy et Avz sont données par le catalogue des profilés

𝑄𝑧 𝑙 𝑄𝑦 l
𝑉𝑧 = et 𝑉𝑦 = 0.625
2 2

Remarque : Si 𝑉𝑦 ≤ 0.5 𝑉𝑝𝑙, 𝑦 et 𝑉𝑧 ≤ 0.5 𝑉𝑝𝑙, 𝑧 , on travaille avec le moment résistant


plastique non réduit.

Vérification au déversement :
Le déversement est composé d’un flambement latéral et une rotation de la section
transversale.

La formule de la vérification au déversement est la suivante :

𝑀𝑦 . 𝑀𝑧 .
( ) +( ) ≤ 1
𝑀𝑏, 𝑟𝑑 𝑀𝑝𝑙, 𝑧

La semelle supérieure est fixée à la toiture, donc il y’aura pas risque de déversement, et vu
que la semelle inférieure qui est comprimé sous l’action du vent de soulèvement, est
susceptible de déverser.

Calcul du moment résistant au déversement :

32
𝑊𝑝𝑙,𝑦 𝑓𝑦
𝑀𝑏, 𝑟𝑑 = XLT 𝛽𝑤 = XLT 𝑀𝑝𝑙, 𝑦
𝛾M1

(𝛾M1=𝛾m0= 1.1) et (𝛽𝑤 𝑑é𝑝𝑒𝑛𝑑 𝑑𝑒 𝑙𝑎classe)

L’élancement ̅̅̅̅̅
λ𝐿𝑇 réduit est déterminé par la formule suivante (annexe F de l’Eurocode)

𝐸
avec 𝜆1 = π √ 𝜀
𝑓𝑦

Pour les poutres à section constante et doublement symétriques (profilés laminés I et H),
l’élancement :

Dans le cas des poutres soumises aux moments d’extrémités :

C1= 1,88 – 1,40 Ψ + 0,52 Ψ² ≤ 2,7

𝑀𝑎
Avec : Ψ = 𝑀𝑏 et 𝑀𝑎 ≤ 𝑀𝑏

Chaque panne est simplement appuyée avec lierne à mi- travée :

𝑀𝑎
Donc Ψ = 𝑀𝑏 = 0 , alors C1= 1.88

La valeur recommandée de αLT est 0.21 pour les profilés laminés.

33
Finalement on trouve :

𝑀𝑏, 𝑟𝑑 = XLT 𝑀𝑝𝑙, 𝑦

Vérification du déversement :

𝑀𝑦 . 𝑀𝑧 .
( ) +( ) ≤ 1
𝑀𝑏, 𝑟𝑑 𝑀𝑝𝑙, 𝑧

Vérification à l’état limite de service : (Vérification de la flèche)

𝐿
On vérifie que 𝑓 ≤ 𝑓𝑎𝑑𝑚 avec 𝑓𝑎𝑑𝑚 = 200 pour une toiture en général.

Le calcul de la flèche se fait par la combinaison de charges et surcharges de services (non


pondérées) la plus défavorable.

Flèche vertical suivant l’axe z sur deux appuis :

5 𝑄𝑧.𝑙 4
On a: 𝑓𝑧 = . 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙 = 𝐿
384 𝐸.𝐼𝑦

Flèche vertical suivant l’axe y sur trois appuis

5 𝑄𝑦.𝑙 4
On a: 𝑓𝑦 = . 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙 = 𝐿/2
384 𝐸.𝐼𝑧

34
c- Résultats de calcul des pannes :

Combinaisons des charges :

On projette toutes les combinaisons sur les deux axes du profilé

afin d’avoir les cas de charges les plus défavorables.

- L’ELU :
combinaison Projections Kg/ml
Z 1.35 G cos(α) + 1.5 Peq cos(α) 99,85
1.35 G + 1.5 𝑃eq
Y 1.35 G sin(α) + 1.5 Peq sin(α) 8,74
Actions vers le bas
Z 1.35 G cos(α) + 1.5 N cos(α) 120,89
1.35 G + 1.5 N
Y 1.35 G sin(α) + 1.5 N sin(α) 10,58
Z 1.35 G cos(α) -1.5 V -26,44
L’ELU 1.35 G - 1.5 V
Y 1.35 G sin(α) 3,76
Z G cos(α) -1.5 V -37,57
Actions vers le haut G - 1.5 V
Y G sin(α) 2,78
Z 0,9 G cos(α) -1.5 V -40,75
0.9 G - 1.5 V
Y 0,9 G sin(α) 2,50

Z G cos(α) + Peq cos(α) 69,75


G + 𝑃eq
Y G sin(α) + Peq sin(α) 6,10
Z G cos(α) - V -14,45
L'ELS G -V
Y G sin(α) 2,78
Z G cos(α) + N cos(α) 83,78
G+N
Y G sin(α) + N sin(α) 7,33
- L’ELS

La combinaison la plus défavorable nous donne :

Qz 120,89 Kg/ml
Combinaison défavorable
Qy 10,58 Kg/ml

Calcul des moments :

Selon Z Mz= (Qy*((l/2) ^2)/8 16,20 daN.m

Selon Y My= (Qz* l^2)/8 740,48 daN.m

35
Détermination des sections :

Vérification à la résistance :

Wy,el ≥ My/σe (1+ɳ Mz/My) 36,33 cm3

En se basant sur le catalogue des profilés on choisit IPE 120 (On a 𝑊𝑦, 𝑒𝑙= 53.0 cm3 pour IPE
120)

Vérification au poids propre :

Le poids propre réel trouvé =10.4 kg/ml;

Le poids propre estimé de la panne =13 kg/ml

Donc la panne est déjà vérifiée à la résistance en tenant compte de son poids propre.

36
La classe de section :

Détermination de la
d/tw (72,10) ɛ
classe Classe

L’âme 24,41 72 Classe 1

La semelle 5,08 10 Classe 1

>>>> La section est de classe 1

Vérification à la flexion déviée:


.

Mpl,y = Wpl,y*fy/ɣmo 1296,77 daN.m

Mpl,z = Wpl,z*fy/ɣmo 290,55 daN.m

(My/(Mpl,y ))^α 0,33

(Mz/(Mpl,z ))^β 0,06

(My/(Mpl,y ))^α+(Mz/(Mpl,z ))^β 0,38 Vérifié

Vérification au cisaillement:
Vpl,y = (Avy (fy/√3) )/γmo 10607,50 daN

Vpl,z = (Avz (fy/√3) )/γmo 7770,61 daN

Vy = 0.625 (Qy l )/2 23,14 daN

Vz = (Qz l )/2 423,13 daN

𝑉𝑦 ≤ 0.5 𝑉𝑝𝑙, 𝑦 et 𝑉𝑧 ≤ 0.5 𝑉𝑝𝑙, 𝑧 , donc on travaille avec le moment résistant plastique
non réduit.

37
Vérification au déversement :

λ1 = π* √(E/fy)* ε 93,9

λLT = 101,6

λLT bar = 1,08

ϕLT 1,177

XLT 0,609

Mb,rd XLT * Mpl,y 789,492 daN.m

(My/Mb,rd )+(Mz/Mpl,z ) 0,99 Vérifié

On va passer donc au profile juste supérieur  Prenons IPE140

Vérification au poids propre :

38
Le poids propre réel trouvé = 12.9 kg/ml) ;

Le poids propre estimé de la panne =13 kg/ml

Donc la panne est déjà vérifiée à la résistance en tenant compte de son poids propre.

La classe de section :

Determ de la classe d/tw 72 ɛ Classe

L’âme 26,85 72 Classe 1

La semelle 5,29 10 Classe 1

>>>> La section est de classe 1

Revérification du déversement :

λ1 = π* √(E/fy)* ε 93,9

λLT = 97,0

= λLT bar 1,03

ϕLT 1,121

XLT 0,642

Mb,rd XLT * Mpl,y 1211,903 daN.m

39
(My/Mb,rd )+(Mz/Mpl,z ) 0,65 Vérifié

Vérification à l’état limite de service: (Vérification de la flèche)

Flèche vertical suivant l’axe z sur deux appuis

Qz= G cos(α) + N cos(α)= 83,78 daN/ml (c’est la plus défavorable)

fz = (5/384).(Qz.L^4)/(E.Iy) 3,33 cm

fadm z = L/200 3,50 cm

Donc 𝑓𝑧 ≤ 𝑓𝑎𝑑𝑚

Flèche vertical suivant l’axe y sur trois appuis

Qy= G sin(α) + N sin(α)= 7,33 daN/ml (c’est la plus défavorable)

fy = (5/384).(Qy.(L/2)^4)/(E.Iz) 0,22 cm

fadm y = (L/2)/200 1,75 cm

Donc 𝑓𝑦 ≤ 𝑓𝑎𝑑𝑚

Conclusion :

Donc puisque toutes les conditions de stabilité sont vérifiées, le profilé IPE 140 est
convenable pour les pannes.

40
b. Dimensionnement des liernes pour pannes :

Les liernes sont des tirants qui fonctionnent en traction et qui sont soumis à des efforts
croissant, au fur et à mesure qu’ils se rapprochent de la panne faitière.

Les efforts de traction sollicitant les liernes ne peuvent pas être attachés aux pannes
faitières, qui périraient transversalement. Ils sont donc transmis aux fermes par des tirants
diagonales

La réaction R au niveau du lierne :

𝑙
𝑅 = 1.25 ∗ 𝑄𝑦 ∗
2
(Valeur de la réaction au niveau de l’appui intermédiaire pour une poutre sur trois appuis à
travée chargée uniformément)

Qy=10.58 Kg/ml ; L=7m donc :

7
𝑅 = 1.25 ∗ 10.58 ∗
2

𝑅 = 46.29 𝑘𝑔

41
Effort de traction dans le tronçon de lierne provenant de la panne sablière :

𝑅
𝑇= = 23.15 𝑘𝑔
2

1.455
Tan (θ) =
3.5

Donc : θ = 22.57°

Effort de traction (kg)


T1 R/2 23,15
T2 R+T1 69,45
T3 R+T2 115,75
T4 R+T3 162,05
T5 T4/(2*sin(θ)) 211,106

Dans une lierne sollicité en traction axiale, l’effort de traction N doit rester inférieur à l’effort
résistant de traction, on dimensionne avec la lierne 5 qui est la plus sollicitée donc :

𝐴 ∗ 𝑓𝑦
𝑁 = 𝑇5 ≤ 𝑁𝑝𝑙 =
𝛾𝑀0

𝛾𝑀0 ∗ 𝑇5 1.1 ∗ 211.106 ∗ 10


𝐴≥ =
𝑓𝑦 235

𝐷²
𝐴=𝜋∗ ≥ 9.88 𝑚𝑚²
4

42
4 ∗ 9.65
𝐷≥√ = 3.56 𝑚𝑚
𝜋

Conclusion :
Donc pour des raisons de sécurité on prend des barres rondes de diamètre 10 mm

c. Dimensionnement des Lisses :


A- Les lisses du long pan :

a. Evaluation des charges :


Les lisses de bardage de long pan sont de longueur L=7m de distance de 1.6 m entre axe.

Charges permanentes
 Poids propre de bardage………………………………….12kg/m²
 Accessoires de pose……………………………………….8kg/m²
 Poids propre estimé de la lisse ……..…….……………..16kg/ml
G=16+1.6*(12+8)=48 daN/ml

Charge de vent
Sur le long-pan le vent est normal de θ = 0°, le cas de pression le plus défavorable est situé
en zone D, avec w= 812,43 Pa

V=81.243*1.6=129.99 daN/ml

b. Principes de calcul et démarches de dimensionnement :


Pour le dimensionnement des lisses on va procéder de la même démarche que les pannes en
utilisant les combinaisons de charges suivantes :

- Dans le plan Z-Z on a deux appuis car la charge à étudier dans ce plan et la charge
horizontale de vent.

43
Avec : V c’est l’effort du vent appliqué verticalement sur la lisse ; Qz =Pu1= 1.5 V.

- Dans le plan Y-Y on trois appuis à cause d’utilisation du lierne au milieu de la lisse et
la charge à étudier est la charge permanente G.

Avec G:la somme du poids propre estimé et du poids du bardage ; Qy =Pu2 = 1.35 G.

c. Résultats de calcul des lisses du long pan:

Combinaisons des charges :


Q z = 1,5V 194,98 Kg/ml
ELU
Q y = 1,35G 64,80 Kg/ml

Qz=V 129,99 Kg/ml


ELS
Qy=G 48,00 Kg/ml

Calcul des moments :

Selon Z Mz= (Qy*(l/2)^2)/8 99,23 daN.m

Selon Y My= (Qz* l^2)/8 1194,27 daN.m

44
Détermination des sections :

Vérification à la résistance :

Wy,el ≥ My/σe (1+ɳ Mz/My) 80,38 cm3

En se basant sur le catalogue des profilés on choisit IPE 160 (On a 𝑊𝑦, 𝑒𝑙= 108.7 cm3 pour
IPE 160)

Vérification au poids propre :

Le poids propre réel trouvé =15.8 kg/ml;

Le poids propre estimé des lisses =16 kg/ml

Donc la lisse est déjà vérifiée à la résistance en tenant compte de son poids propre.

45
La classe de section :

Determ de la classe
d/tw 72 ɛ Classe

l'ame 29,04 72 classe 1

la semelle 5,54 10 classe 1

>>>> La section est de classe 1

Vérification à la flexion déviée :


.

Mpl,y = Wpl,y*fy/ɣmo 2646,95 daN.m

Mpl,z = Wpl,z*fy/ɣmo 557,59 daN.m

(My/(Mpl,y ))^α 0,20

(Mz/(Mpl,z ))^β 0,18

(My/(Mpl,y ))^α+(Mz/(Mpl,z ))^β 0,38 Vérifié

Vérification au cisaillement :

Vpl,y = (Avy (fy/√3) )/γmo 15787,91 daN

Vpl,z = (Avz (fy/√3) )/γmo 11964,27 daN

Vy = 0.625 (Qy l )/2 141,75 daN

Vz = (Qz l )/2 682,44 daN

𝑉𝑦 ≤ 0.5 𝑉𝑝𝑙, 𝑦 et 𝑉𝑧 ≤ 0.5 𝑉𝑝𝑙, 𝑧 , donc on travaille avec le moment résistant plastique
non réduit.
46
Vérification au déversement:

λ1 = π* √(E/fy)* ε 93,9

λLT = 93,4

λLT bar = 0,99

ϕLT 1,078

XLT 0,670

Mb,rd XLT * Mpl,y 1772,153 daN.m

(My/Mb,rd )+(Mz/Mpl,z ) 0,85 Vérifié

Vérification à l’état limite de service : (Vérification de la flèche)

Flèche vertical suivant l’axe z sur deux appuis

Qz= V = 129,99 daN/ml

fz = (5/384).(Qz.L^4)/(E.Iy) 2,16 cm

fadm z = L/200 3,50 cm

Donc 𝑓𝑧 ≤ 𝑓𝑎𝑑𝑚

47
Flèche vertical suivant l’axe y sur trois appuis

Qy= G = 48,00daN/ml

fy = (5/384).(Qy.(L/2)^4)/(E.Iz) 0,65 cm

fadm y = (L/2)/200 1,75 cm

Donc 𝑓𝑦 ≤ 𝑓𝑎𝑑𝑚

Les lisses du pignon :

a. Evaluation des charges :


Les lisses de bardage du pignon sont de longueur L=4m de distance de 1.6 m entre axe.

Sur le pignon le vent est normal de θ = 90°, le cas de pression le plus défavorable est situé en
zone D, avec w= 730,444 Pa

V=73.044*1.6= 116,87 daN/ml

b. Résultats de calcul des lisses du pignon :

Combinaisons des charges :

Q z = 1,5V 175,31 Kg/ml


ELU
Q y = 1,35G 64,80 Kg/ml

ELS Qz=V 116,87 Kg/ml

48
Qy=G 48,00 Kg/ml

Calcul des moments:

Selon Z Mz= (Qy*(l/2)^2)/8 99,23 daN.m

Selon Y My= (Qz* l^2)/8 1073,75 daN.m

Détermination des sections :

Vérification à la résistance :

Wy,el ≥ My/σe (1+ɳ Mz/My) 75,25 cm3

En se basant sur le catalogue des profilés on choisit IPE 140 (On a 𝑊𝑦, 𝑒𝑙= 77.3 cm3 pour
IPE 160)

Vérification au poids propre :

Le poids propre réel trouvé =12.9 kg/ml;

Le poids propre estimé des lisses =16 kg/ml

Donc la lisse est déjà vérifiée à la résistance en tenant compte de son poids propre.

Vérification à la flexion déviée :


.

Mpl,y = Wpl,y*fy/ɣmo 1886,41 daN.m

Mpl,z = Wpl,z*fy/ɣmo 410,18 daN.m

49
(My/(Mpl,y ))^α 0,32

(Mz/(Mpl,z ))^β 0,24

(My/(Mpl,y ))^α+(Mz/(Mpl,z ))^β 0,57 Vérifié

Vérification au cisaillement :
Vpl,y = (Avy (fy/√3) )/γmo 13074,36 daN

Vpl,z = (Avz (fy/√3) )/γmo 9374,07 daN

Vy = 0.625 (Qy l )/2 141,75 daN

Vz = (Qz l )/2 613,57 daN

𝑉𝑦 ≤ 0.5 𝑉𝑝𝑙, 𝑦 et 𝑉𝑧 ≤ 0.5 𝑉𝑝𝑙, 𝑧 , donc on travaille avec le moment résistant plastique
non réduit.

Vérification au déversement :

λ1 = π* √(E/fy)* ε 93,9

λLT = 97,0

λLT bar = 1,03

ϕLT 1,121

XLT 0,642

Mb,rd XLT * Mpl,y 1211,903 daN.m

(My/Mb,rd )+(Mz/Mpl,z ) 1,13 Non Vérifié

50
On va passer donc au profile juste supérieur  Prenons IPE160

Vérification au poids propre :

Le poids propre réel trouvé =15.8 kg/ml;

Le poids propre estimé des lisses =16 kg/ml

Donc la lisse est déjà vérifiée à la résistance en tenant compte de son poids propre.

Vérification au déversement :

λ1 = π* √(E/fy)* ε 93,9

λLT = 93,4

λLT bar = 0,99

ϕLT 1,078

XLT 0,670

Mb,rd XLT * Mpl,y 1772,153 daN.m

(My/Mb,rd )+(Mz/Mpl,z ) 0,78 Vérifié

51
Vérification à l’état limite de service : (Vérification de la flèche)

Flèche vertical suivant l’axe z sur deux appuis

Qz= V = 116,87 daN/ml

fz = (5/384).(Qz.L^4)/(E.Iy) 1,94 cm

fadm z = L/200 3,50 cm

Donc 𝑓𝑧 ≤ 𝑓𝑎𝑑𝑚

Flèche vertical suivant l’axe y sur trois appuis

Qy= G = 48,00daN/ml

fy = (5/384).(Qy.(L/2)^4)/(E.Iz) 0,65 cm

fadm y = (L/2)/200 1,75 cm

Donc 𝑓𝑦 ≤ 𝑓𝑎𝑑𝑚

Conclusion :

Donc puisque toutes les conditions de stabilité sont vérifiées, le profilé IPE 160 est
convenable pour les liernes.

52
d. Dimensionnement des liernes pour les lisses :

Les liernes des lisses du pignon sont de longueurs inférieures aux lisses du long pan, donc le
calcul des liernes se généralise avec un calcul en long pan.

La réaction R au niveau de la lisse :

𝑙
𝑅 = 1.25 ∗ 𝑄𝑦 ∗
2
(Valeur de la réaction au niveau de l’appui intermédiaire pour une poutre sur trois appuis à

travée chargée uniformément)

Qy=64.8 Kg/ml ; L=7m donc :

7
𝑅 = 1.25 ∗ 64.8 ∗
2

53
𝑅 = 283.5 𝑑𝑎𝑁

Effort de traction dans le tronçon de lierne provenant de la lisse inférieure :

𝑅
𝑇= = 141.75 𝑑𝑎𝑁
2

1.35
Tan (θ) =
3.5
Donc : θ = 21.1°

Effort de traction (kg)


T1 R/2 141,75
T2 R+T1 425,25
T3 T2/(2*sin(θ)) 590,630

Dans une lisse sollicitée en traction axiale, l’effort de traction N doit rester inférieur à l’effort
résistant de traction, on dimensionne avec la lisse 3 qui est la plus sollicitée donc :

𝐴 ∗ 𝑓𝑦
𝑁 = 𝑇3 ≤ 𝑁𝑝𝑙 =
𝛾𝑀0

𝛾𝑀0 ∗ 𝑇3 1.1 ∗ 590.63 ∗ 10


𝐴≥ =
𝑓𝑦 235

𝐷2
𝐴=𝜋∗ ≥ 27.64 𝑚𝑚²
4

4 ∗ 27.64
𝐷≥√ = 5.93 𝑚𝑚
𝜋
Conclusion :
Donc on prend des barres rondes de diamètre 10 mm.

54
5. Dimensionnement des potelets
Les Potelets travaillent à la flexion sous l’action de l’effort du vent, et à la compression sous
l’effet de son poids propre, du poids du bardage et des lisses qui lui est associé, et de ce fait
fonctionne à la flexion composée.

On a deux potelets pour chaque pignon, avec un entraxe de 7m et une longueur de 6.7 m et
supportent 3 lisses IPE 160.

e. Evaluation des Charges :

 Charge permanentes G :

Bardage : 20 kg/m²
Poids propre de la lisse IPE160 : 15.8 kg/ml
G= 15.8*3*7 + 20*7*6.7 = 1269.8 daN
G= 1269.8 daN

 Charge du vent V :
La pression défavorable du vent sur les potelets est celle de la zone D sur le pignon :
W= 73.04 daN/m²
Donc V=73.04*7= 511.28 daN/ml
V= 511.28 daN/ml

f. Vérification à la flèche
5 ∗ 𝑉 ∗ 𝑙4 𝑙
𝑓= < 𝑓𝑎𝑑 =
384 ∗ 𝐸 ∗ 𝐼𝑦 200

𝑉 ∗ 𝑙 3 ∗ 1000 5112.8 ∗ 6.73 ∗ 1000


𝐼𝑦 > = = 1906.92 𝑐𝑚4
384 ∗ 𝐸 384 ∗ 210 ∗ 10^9

On choisit une section de supérieur à notre valeur donc on choisit HEA 180

55
La classe de section :

g. Incidence de l’effort tranchant :

𝑉𝑧 < 0.5 ∗ 𝑉𝑝𝑙

𝑄𝑧 = 1.5𝑉 = 1.5 ∗ 511.28 = 766.92 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑙


𝑄𝑧∗𝑙 6.7
𝑉𝑧 = = 766.92 ∗ = 𝟐𝟓𝟔𝟗. 𝟏𝟖𝟐 𝒅aN
2 2

𝐴𝑣𝑧 ∗ 𝑓𝑦/√3 14.5 ∗ 235 ∗ 10 ∗/√3


𝑉𝑝𝑙 = = = 𝟏𝟕𝟖𝟖𝟒. 𝟕𝟑 𝒅𝒂𝑵
𝛾𝑀𝑜 1.1

On a 𝑉z = 2569.182 𝑑aN < 0.5 𝑉𝑝 = 8942.635 daN

Donc l’incidence de l’effort tranchant sur le moment résistant peut-être négligée.

h. Incidence de l’effort normale :


On doit vérifier :

𝐴𝑤 ∗ 𝑓𝑦
𝑁 <= min(0.25𝑁𝑝𝑙 ; 0.5 )
𝛾𝑀𝑜

N = 1.35G = 1714.23 daN

𝐴 ∗ 𝑓𝑦 45.3 ∗ 235 ∗ 10
0.25 𝑁𝑝𝑙 = 0.25 ∗ = 0.25 ∗ = 24194.31 𝑑𝑎𝑁
𝛾𝑀𝑜 1.1

𝐴𝑤 ∗ 𝑓𝑦 (𝐴 − 2𝑏 ∗ 𝑡𝑓) ∗ 𝑓𝑦
0.5 = 0.5 ∗
𝛾𝑀𝑜 𝛾𝑀𝑜

(45.3 − 2 ∗ 18 ∗ 0.95) ∗ 235 ∗ 10


0.5 ∗ = 11856.81 𝑑𝑎𝑁
1.1
Donc :
𝐴𝑤 ∗ 𝑓𝑦
𝑁 = 1714.23 𝑑𝑎𝑁 <= min(0.25𝑁𝑝𝑙 ; 0.5 ) = 11856.81 𝑑𝑎𝑁
𝛾𝑀𝑜

i. L’incidence de l’effort normal sur le moment résistant est négligée.

56
j. Vérification de la section a la résistance :
𝑀𝑦 < 𝑀𝑐

𝑄𝑧 ∗ 𝑙 2 766.92 ∗ 6.72
My = = = 4303.37 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
8 8
𝑊𝑝𝑙, 𝑦 ∗ 𝑓𝑦 324.9 ∗ 235 ∗ 0.1
𝑀𝑐 = 𝑀𝑝𝑙, 𝑦 = = = 6941.47 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
𝛾𝑚0 1.1
Donc :
𝑀𝑦 = 4303. .37 𝑑𝑎𝑁. 𝑚 < 𝑀𝑐 = 6941.47 𝑑𝑎𝑁. 𝑚

k. Vérification de potelet aux instabilités :


Le potelet est sollicité à la flexion par le vent et à la compression par son poids propre et
poids de bardage et les lisses.

Risque de flambement en flexion composée :

𝑁 𝐾𝑦 ∗ 𝑀𝑦
+ ≤ 1
𝜒𝑚𝑖𝑛 ∗ 𝑁𝑝𝑙, 𝑟𝑑 𝑀𝑝𝑙𝑦, 𝑠𝑑
Risque de déversement en flexion composée :

𝑁 𝐾𝐿𝑇 ∗ 𝑀𝑦
+ ≤ 1
𝜒𝑧 ∗ 𝑁𝑝𝑙, 𝑟𝑑 𝜒𝐿𝑇 ∗ 𝑀𝑝𝑙𝑦, 𝑠𝑑

Avec : 𝜒 = min(𝜒𝑦; 𝜒𝑧)


 Flambement suivant l’axe fort Y-Y :
Méthode de calcul :

57
βA=1 pour les section de classe 1 , 2 et 3.
α : facteur d’imperfection correspondant à la courbe de flambement.

On calcule h/b et on obtient la valeur de α en fonction de tw.

58
 Flambement suivant l’axe faible Z-Z :

 Calcul de l’élancement réduit vis-à-vis le déversement


Méthode de calcul :

59
Si ̅̅̅̅
𝜆𝐿𝑇 < 0.4 Pas de risque de déversement.

βMy est un facteur de moment uniforme équivalent pour le flambement. Pour une poutre
simplement appuyée avec une charge uniformément répartie : βMy = 1,3

Avec : µy < 0.9 et ky < 1.5

 Vérification du flambement :

𝑁 𝐾𝑦 ∗ 𝑀𝑦
+ ≤ 1
𝜒𝑚𝑖𝑛 ∗ 𝑁𝑝𝑙, 𝑟𝑑 𝑀𝑝𝑙𝑦, 𝑠𝑑

 Vérification de déversement :

Si ̅̅̅̅
𝜆𝐿𝑇 < 0.4 Pas de risque de déversement.

Résultats des calculs :

• Flambement suivant l’axe fort Y-Y :

λy = Ly/iy 89,93
λ1 = π* √(E/fy) 93,91
λy bar = λy/λ1*(βa)^0,5 0,96
h/b 0,95
tw 6,00
α 0,34
ϕy = 0,5*(1+α*(λy bar-0,2)+λy bar^2) 1,09
χy = 1/(ϕy+(ϕy^2-λy bar^2)^0,5) 0,66

60
• Flambement suivant l’axe faible Z-Z :

λz = Lz/iz 35,40
λ1 = π* √(E/fy)* ε 93,91
λz bar = λz/λ1*(βa)^0,5 0,38
h/b 0,95
tw 6,00
α 0,49
ϕz = 0,5*(1+α*(λz bar-0,2)+λz bar^2) 0,61
χz = 1/(ϕz+(ϕz^2-λz bar^2)^0,5) 0,67

La condition de stabilité de flambement est vérifiée.

• Vérification de déversement :
Xmin 0,660
µy = λz bar *(2*βmy-4)+(Wpl,y-Wel,y)/Wel,y -0,42 <0,9
ky = 1-(µy*N)/(χz *A*fy) 1,10 <1,5
N/(Xmin*Npl)+ky*My/(Mply) 0,7092619 <1

λLT = Lz/iz/(C1^0,5*(1+1/20*(Lz/iz/(h/tf))^2)^0,25) 22,98

λLT bar = λLT/λ1*(βw)^0,5 0,245 <0,4

La condition de stabilité de déversement est vérifiée.

Conclusion :

Donc puisque toutes les conditions de stabilité sont vérifiées, le profilé HEA 180 est
convenable pour les potelets.

61
1. Dimensionnement des portiques :
Le hangar est constitué de 5 portiques espacé de 7m, Chaque traverse reçoit 5 pannes avec
un entre axe de 1.455 m, et chaque poteau reçoit 3 lisses espacées de 1.6 m

a- Evaluation des charges verticales :

Charge permanentes G :

- Poids propre des pannes = 12.9 kg/ml = 12.9/1.455=8.86 kg/m2


- Charge de toiture = 13 kg/m²
- Traverse estimé = 16 kg/m²

Donc G = 8.86+13 + 16 = 37.86 kg/m²

L’entraxe des portiques égale 7m

G = 37.86*7=265.02 kg/ml

Charge du vent:

En étudiant les deux directions du vent, à θ =0° et θ =90°, le cas de pression le plus
défavorable est celle du portique située en zone F,G, G, F avec θ = 90°,

−1110.574∗3.5−886.968∗4−305.5941∗4−231.0589∗3.5
w= =- 631.06 Pa
15

Vv= 63.1*7= -441.7 daN/ml

62
b- Evaluation des charges horizontales :

Charge du vent :

En étudiant les deux directions du vent, à θ =0° et θ =90°, le cas de pression le plus
défavorable est celle du portique situé en zone D avec θ = 0°,
Donc W= 812.43 Pa

Vh= 81.243*7= -568.701 daN/ml

c- Calcul des efforts internes :

On procédera à un calcul par RDM6,

C
Charges
B D
verticales :

A E

- Charges vers le bas :

1.35 G cos(α)= 1.35* 265.02 *cos(5) = 356.41 kg/ml

63
64
- Charges vers le haut :

-1.35 G cos(α)+1.5 Vv= -356.41 + 1.5*441.7 = 306.14 Kg/ml

65
Charges Horizontales :

- Charges positives :

-1. 5 Vh = 1.5* 568.701= 853.05 kg/ml

66
- Charges négatives :

1.5 Vh = -853.05 Kg/ml

67
68
Récapitulatif :

Effort normal (daN) Effort tranchant (daN) Moment flechissant (daN.m)


Charges
NA NE TA TE MB MC MD

Charges (1,35G cos(α)) -2683,3 -2683,3 807 -807 -5124,4 4337,7 -5124,4
Verticales (- 1,35 G cos(α) + 1,5 Vv) 2304,8 2304,8 -693,2 693,2 4401,7 -3725,9 4401,7

Charges (-1,5 Vh) 1146,6 -1146,6 -4047,8 1369,1 8504,8 -984,3 -8693,7
Horizontales (1,5 Vh) 1146,6 -1146,6 -1369,1 -4047,8 8693,7 984,3 -8504,8
Valeurs maximales 2683,3 2683,3 4047,8 4047,8 8693,7 4337,7 8693,7

d- Méthode d’analyse :

On calcule le coefficient d’éloignement critique αcr

 Si αcr >= 10 structure rigide : analyse élastique au 1ér ordre.


 Si αcr < 10 structure souple : analyse élastique avec prise en compte des
effets du 2 éme ordre.
 Si αcr >=15 structure rigide : analyse plastique.

Détermination du facteur d’éloignement critique par la formule :

1 𝑁𝑠𝑑𝑡 𝑁𝑠𝑑𝑝
= + (4 + 3.3𝑅)
αcr 𝑁𝑐𝑟𝑡 𝑁𝑐𝑟𝑝
 𝑁𝑠𝑑𝑝 = 𝑁𝑚𝑎𝑥 = 4047.8 𝑑𝑎𝑁 : L’effort axial de compression dans le
poteau.
𝜋2 ∗𝐸𝐼𝑥
 Ncrp : = 2477528.32 𝑑𝑎𝑁 : Effort critique d’Euler dans le
ℎ2
Poteau.
 𝑁𝑠𝑑𝑡 = 2683.3 ∗ sin(5) + 4047.8 ∗ cos(5) = 4266.26 𝑑𝑎𝑁
L’effort axial de compression dans la traverse.
𝜋2 ∗𝐸𝐼𝑥
 Ncrt : = 1761879.19daN : Effort critique d’Euler dans le Poteau.
𝑠2
𝑠 7.53
 R: = =1.18
ℎ 6.35

69
On a travaillé avec : g (estimé)= 100 Kg/m On prend un profilé IPE 500

>> On trouve que αcr = 65.28 > 10 donc on va dimensionner par une analyse
élastique au 1ér ordre.

e- Dimensionnement des traverses :

Calcul des moments :

Selon Y My= Max des moments 8693,70 daN.m

Détermination des sections :

Vérification à la résistance :

Wy,pl ≥ My ɣmo/fy 406,94 cm3

En se basant sur le catalogue des profilés on choisit IPE 270 (On a 𝑊𝑦, 𝑝𝑙= 484 cm3 pour
IPE 270)

Vérification au poids propre :

Le poids propre réel trouvé =36.1 kg/ml ;

Le poids propre estimé =100 kg/ml

70
Donc la traverse est déjà vérifiée à la résistance en tenant compte de son poids propre.

Vérification à l’état limite de service : (Vérification de la flèche)


Le calcul de la flèche est réalisé en C en utilisant la charge G seulement,

La flèche maximale est donnée par la formule :

1
𝑦𝑚𝑎𝑥 = (5𝐺𝑙 4 − 48𝑀(𝐵)𝐿2 )
384 𝐸 𝐼𝑦

y max = 1/(384 E Iy)(5Gl^4-48M(B) L^2) 5,74 cm

fadm L/200 7,50 cm

Vérification de la section à la résistance (Vérification à l’ELU):

Selon Y My= Max des moments 8693,70 daN.m

71
Nsd Hmax.cos (α)+ Vmax.sin(α) 3025,88 daN.m

Vsd Hmax.sin(α)+ Vmax.cos(α) 4266,26 daN.m

c/tf 10 ɛ Classe
Semelle
6,62 10 1

(396 ɛ )/(13α-
Ame (flexion composée) d/tw 1) Classe

33,27273 65,15881748 1

Donc la section est de classe 1.

Vérification au cisaillement:

Vpl,rd = (Avz (fy/√3) )/γmo 27258,81 daN

Vsd < 0,5 Vpl,rd ?? Vérifié

Donc il n’y a pas risque d’interaction entre le moment fléchissant et l’effort tranchant.

Pour la vérification du reste des instabilités, on suit la même procédure précitée lors de la
vérification des potelets.

Vérification de l'effort normal

N= 1,35 G 357,78 daN

0.25⁡Npl
= 0.25*(A*fy)/γMo 24514,77 daN

0.5 (Aw*fy)/γMo 19611,82 daN

N <= min⁡〖(0.25Npl ; 0.5 (Aw*fy)/γMo〗


) Vérifié

72
Vérification au flombement

• Flambement suivant l’axe fort Y-Y :

λy = Ly/iy 114,07
λ1 = π* √(E/fy) 93,91
λy bar = λy/λ1*(βa)^0,5 1,21
h/b 2,00
tw 6,60
α 0,21
ϕy = 0,5*(1+α*(λy bar-0,2)+λy bar^2) 1,34
χy = 1/(ϕy+(ϕy^2-λy bar^2)^0,5) 0,63

• Flambement suivant l’axe faible Z-Z :

λz = Lz/iz 99,34
λ1 = π* √(E/fy) 93,91
λz bar = λz/λ1*(βa)^0,5 1,06
h/b 2,00
tw 6,60
α 0,34
ϕz = 0,5*(1+α*(λz bar-0,2)+λz bar^2) 1,21
χz = 1/(ϕz+(ϕz^2-λz bar^2)^0,5) 0,63

Xmin 0,634

µy = λz bar *(2*βmy-4)+(Wpl,y-Wel,y)/Wel,y -1,35 <0,9

ky = 1-(µy*N)/(χz *A*fy) 1,07 <1,5

N/(Xmin*Npl)+ky*My/(Mply) 0,906044815 <1

Vérification de déversement:
λLT = Lz/iz/(C1^0,5*(1+1/20*(Lz/iz/(h/tf))^2)^0,25)
44,96

λLT bar = λLT/λ1*(βw)^0,5 0,479 <0,4 Non Vérifié

En changeant les profilés sur Excel on trouve que le profilé correspondant à la vérification
du déversement est : IPE 600

73
Rvérification de déversement:
λLT = Lz/iz/(C1^0,5*(1+1/20*(Lz/iz/(h/tf))^2)^0,25) 31,77

λLT bar = λLT/λ1*(βw)^0,5 0,338 <0,4 Vérifié

f- Dimensionnement des poteaux :


:

Vérification de la section à la résistance (Vérification à l’ELU):

Selon Y My= Max des moments 8693,70 daN.m

Nsd Hmax 2688.3 daN.m

Vsd Vmax 4047,80 daN.m

Vérification à la résistance:

Wy,pl ≥ My ɣmo/fy 406,94 cm3

En se basant sur le catalogue des profilés on choisit IPE 270 (On a 𝑊𝑦, 𝑝𝑙= 484 cm3 pour
IPE 270)

c/tf 10 ɛ Classe
Semelle
6,62 10 1

d/tw (396 ɛ )/(13α-1) Classe


Ame (flexion composée)
33,27273 65,15881748 1

Donc la section est de classe 1.

74
Vérification au cisaillement :

Vpl,rd = (Avz (fy/√3) )/γmo 27258,81 daN

Vsd < 0,5 Vpl,rd ?? Vérifié

Donc il n’y a pas risque d’interaction entre le moment fléchissant et l’effort tranchant.

Vérification de l'effort normal

N= 1,35 G 357,78 daN

0.25⁡Npl
= 0.25*(A*fy)/γMo 24514,77 daN

0.5 (Aw*fy)/γMo 19611,82 daN

N <= min⁡〖(0.25Npl ; 0.5 (Aw*fy)/γMo〗


) Vérifié

75
Vérification au flombement

• Flambement suivant l’axe fort Y-Y :

λy = Ly/iy 48,29
λ1 = π* √(E/fy) 93,91
λy bar = λy/λ1*(βa)^0,5 0,51
h/b 2,00
tw 6,60
α 0,21
ϕy = 0,5*(1+α*(λy bar-0,2)+λy bar^2) 0,67
χy = 1/(ϕy+(ϕy^2-λy bar^2)^0,5) 0,70

• Flambement suivant l’axe faible Z-Z :

λz = Lz/iz 99,34
λ1 = π* √(E/fy) 93,91
λz bar = λz/λ1*(βa)^0,5 1,06
h/b 2,00
tw 6,60
α 0,34
ϕz = 0,5*(1+α*(λz bar-0,2)+λz bar^2) 1,21
χz = 1/(ϕz+(ϕz^2-λz bar^2)^0,5) 0,63

Xmin 0,634

µy = λz bar *(2*βmy-4)+(Wpl,y-Wel,y)/Wel,y -1,35 <0,9

ky = 1-(µy*N)/(χz *A*fy) 1,07 <1,5

N/(Xmin*Npl)+ky*My/(Mply) 0,906044815 <1 Vérifié

Vérification de déversement :

λLT = Lz/iz/(C1^0,5*(1+1/20*(Lz/iz/(h/tf))^2)^0,25)
19,76

λLT bar = λLT/λ1*(βw)^0,5 0,210 <0,4 Vérifié

Conclusion :
Donc puisque toutes les conditions de stabilité sont vérifiées, on adopte :

 IPE 600 pour les traverses


 IPE 270 pour les poteaux.

76
Conclusion

Finalement, on peut récapituler les différents résultats obtenus pour le


dimensionnement de ce hangar en citant les profilés trouvés pour chaque
élément de la structure comme suit :

Les Pannes : IPE 140


Les lisses : IPE 160
Les liernes : Barres rondes, diamètre 10mm
Les potelets : HEA 180
Les traverses : IPE 600
Les poteaux : IPE 270

77

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