Rapport du projet Bureau d’études :

Etude de conception et dimensionnement d’une halle

industrielle de fabrication et d’exposition en
Construction Métallique

Réalise par :
 Natiji Charaf Eddine
 Sbah hadda
 Ryouhi Ahmed

Sous l’encadrement de :
Mr.Chaaba Moulay Ali

1
 A l’issu de ce travail, il apparait opportun d’exprimer
nos profondes gratitudes à Mr. CHAABA Moulay Ali
pour sa disponibilité, son aide, son professionnalisme
ainsi que les informations qu’il nous a transmis tout au
long du semestre, et l’opportunité qu’il nous a donné
pour pouvoir réaliser ce projet ; des choses parmi
d’autres qui nous seront bien évidement très bénéfiques
tant au niveau éducatif que professionnel.

Nous espérons que ce rendu soit à la hauteur de vos

attentes et reflète entre autre les efforts fournis par
l’ensemble afin d’accomplir ce travail.

2
 Mise en situation :

La construction métallique est un domaine de la construction, mais

aussi de la mécanique ou du génie civil qui s'intéresse à la construction
d'ouvrages en métal et plus particulièrement en acier.
Grâce à ses avantages, la construction à ossatures métalliques est
devenue l’un des modes de construction les plus répandus dans le monde, en
particulier pour les grands projets industriels et commerciaux.
Pour répondre à ce sujet, nous sommes tenus d'effectuer un projet, afin
de concrétiser les différentes connaissances acquises durant l’élément module
: construction métallique. Pour bien évaluer les notions acquises
théoriquement avec la pratique.
L’étude effectuée a pour objectif : Etude de conception et
dimensionnement d’une halle industrielle de fabrication et d’exposition
en Construction Métallique, tous en respectant les normes en vigueur.

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I. Description et conception de l’ouvrage
1. Introduction
La construction en acier présente plusieurs avantages par rapport à la construction
en béton ; parmi ces avantages on peut citer :
- Les caractéristiques mécaniques de l’acier permettent de franchir de grandes portées,
ce qui offre de grandes surfaces libres très avantageuses au niveau des industries.
- Le montage se fait avec une rapidité remarquable par boulonnage ou soudure.
- Possibilité de modification de la structure.
- Bonne tenue en cas de tremblement de terre.
Tous ces avantages font de l’acier le choix numéro 1 surtout au niveau de halles
industrielles.
Les critères de la conception d’un projet en charpente métallique sont liés :
- A l’aptitude au service du bâtiment : fonctionnement, confort.
- A la sécurité structurale de la charpente : capacité portante, résistance au feu.
- A l’économie de la construction et à l’impact sur l’environnement.
2. Hypothèses de calcule
A. Règlements utilisés

- CM 66 & EC3 : Pour le calcul de la structure métallique.

- NV65 carte du vent Maroc : Pour le calcul des charges du vent.
- Normes P 22-430, P22-460, P22-470 : Calcul des assemblages boulonnés et des
assemblages soudés.
B. Vent
L’ouvrage à concevoir est situé à Kénitra dans un site normal, et sans masque ; il se situe
dans la région I donc la pointe de vitesse extrême de vent est 39 m/s.
C. Acier pour la structure métallique

- E = 210 000 MPa

- L’acier de construction disponible : S235 (E24)

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 3. Conception de la halle industrielle
A. Quelques indications à propos de la Conception
- L’encombrement global illustre les dimensions de l’ouvrage et qui sont : longueur de
30 m, portée de 15 m et une hauteur totale de 10 m, sans flèche (pente = zéro).
- La porte principale en deux paries coulissantes de la construction est prévue sur la face
pignon, cette porte sera étendue sur la totalité de la face.
- Une porte secondaire est prévue sur la face longpan dont les dimensions (largeur =4m,
une hauteur de 4m)
- la halle comporte aussi 3 fenêtres identiques (dimensions) sur la face longpan à droite
de dimensions chacune 1x1 m². Ces fenêtres sont placées dans les 3 travées du milieu.
- la couverture supporte une charge des panneaux solaires pour l’éclairage.

Halle industrielle

- la construction comporte une couverture en bacs nervurés, en acier galvanisé et pré-

laqués.
- La couverture elle-même est supportée par les pannes, ces dernières prennent appui
sur les poutres des portiques qui sont des cadres rectangulaire ayant 15 m pour portée (l
= 15 m) et 10 m de hauteur (h=10 m).

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- Le cadre est hautement hyperstatique par ses liaisons complètes avec le sol.
- Les encastrements au sol peuvent être justifiés par le fait que l’ouvrage pourra
comporter un pont roulant pour le déplacement des charges d’un point à l’autre au sein
de la construction.
- L’espacement entre 2 portiques consécutifs constitue une travée, l’entraxe est fixé à 6
m. donc on a automatiquement 5 portiques.
B. les éléments porteurs de la halle
Les poteaux : Les poteaux doivent reprendre des efforts de compression, de
flexion due au vent et résister au flambement. Leur section doit présenter une
bonne rigidité à la compression dans toutes les directions et en particulier
suivant leurs axes principaux. Les poteaux constituant les montants de portique
sont également sollicités en flexion.

Les pannes : Les pannes ont pour fonction d’assurer le transfert des actions
appliquées à la couverture d’un bâtiment à sa structure principale. Dans notre
projet les pannes, de portée 6m, sont des profilés en IPE. L’entraxe des pannes
est fonction de la charge la plus défavorable que peut supporter la couverture.
Pour notre cas on prend l’entraxe des pannes de l’ordre de 1.5 m.

Les traverses : Leur fonction principale est de transmettre aux poteaux les
actions agissant sur la toiture ainsi que les forces horizontales dues au vent.
La portée des traverses est égale à 15 m. Nous avons choisi de les réaliser avec
des profilés laminés IPE ou bien HEA.

L’assise du poteau : La charge de compression peut être transmise au béton

de fondation par une simple platine soudée à l’extrémité inférieure du poteau
pour bien répartir les pressions sur le béton. Les renforcements latéraux
(goussets) permettent de mieux répartir la contrainte. Les formes de la platine
et du socle en béton doivent être soigneusement étudiées pour éviter des
rétentions d’eau qui provoquent la corrosion des aciers.

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II. Calcul des actions agissant sur la construction (le vent)
1. Description de la halle
- une hauteur totale de 10 m.
- une portée de 15 m.
- une longueur de 30 m.
- La flèche de la toiture : f= 0 m (sans pente).
2. Calcule de la pression dynamique
L’action du vent sur les constructions métalliques peut engendrer des efforts
importants et non négligeables. Ces actions du vent sont calculées à partir de valeurs de
référence de vitesse ou de la pression dynamique.
Selon les règles NV65, la pression élémentaire s’exerçant sur l’une des faces est
donnée par :

Les coefficients de la formule sont définis comme suit :

q10 = pression dynamique de base.
Km = effet de masque.
Ks = effet de site.
Kh = effet de la hauteur.
δ = effet de dimension.
Ce = coefficient de pression extérieure.
Ci = coefficient de pression intérieure.
ẞ = retenir en compte juste pour me calcule des actions d’ensemble.
a) Pression dynamique de base q10 :
Le règlement NV 65 envisage pour la justification de la résistance et de la stabilité
d'une construction une pression dynamique normale et une pression dynamique extrême.
La halle industrielle étudiée est situé dans la région de Kenitra classée dans la
région I :

Pression dynamique de base normale Pression dynamique de base extrême

93.32 daN/m2 53.32 daN/m2

b) Effet de masque :
Il y a effet de masque lorsque la construction envisagée est masquée et protégée par
d'autres constructions de grande probabilité de durée (figure suivante). Dans ce cas, les
pressions dynamiques de base peuvent être réduites de 25 % tout en respectant les

7
valeurs limites indiquées plus loin. La réduction pour effet de masque doit être prise en
compte avec prudence, le masquage d'une construction par une autre pouvant, au
contraire, conduire à une augmentation de la vitesse du vent par effet de sillage. Pour
des raisons de sécurité, on prend généralement : Km = 1.
c) Effet du site :
Les Règles NV 65 considèrent trois types de site :
- Site protégé : fond de cuvette bordée de colline sur tout son partout, site urbain dense.
- Site normal : plaine de grande étendue avec dénivellations peu importantes, de pente
inférieure à 10%.
- Site exposé : littoral en général sur une profondeur de 6 km, sommet des falaises, îles
ou presqu’ile étroites, vallées étroites, …
En fonction du site, les pressions de base normales et extrêmes doivent être pondérées
par un coefficient de site Ks.
Dans notre cas, il s’agit d’un site exposé, donc : Ks= 1.35

d) Effet de la hauteur :
Pour les hauteurs comprises entre 0 et 500 m du sol, la pression dynamique de base est
multipliée par un coefficient Kh qui est défini par la formule suivante :

Pour H = 10 m, on trouve : Kh= 1

e) Effet de dimensions δ :
La vitesse du vent n'est pas uniforme dans l'espace, et il ne souffle pas avec la même
vigueur simultanément en tout point d’une même surface. La pression moyenne diminue
donc quand la surface frappée augmente. On en tient compte en multipliant la pression
dynamique par un coefficient de réduction (δ ). Il est donné, en fonction de la plus grande
dimension de la surface frappée par le vent (horizontale ou verticale (graphe)).

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  Vent normal au long pan : δ = δ(6) = 0.86
 Vent normal au pignon : δ = δ(10) = 0.84

f) Rapport des dimensions λ et le coefficient γ0 :

- Rapport des dimensions λ :

-Vent perpendiculaire au long pan :

10
𝜆𝑎 = = 0.33
30
- Vent perpendiculaire au pignon :
10
𝜆𝑎 = = 0.67
15
- Coefficient γ0 :
La valeur du coefficient γ0 est donnée par l’abaque suivant la norme NV65, en
fonction du rapport des dimensions :

- le pignon :
On a : λb= 0.67 < 1 donc γ0b est donné par le quadrant inférieur droit en fonction de λa
avec λa = 0.33.
9
Alors : γ0b = 1
- le long pan :
On a : λa = 0.33 < 1 donc γ0a est donné par le quadrant inférieur droit en fonction de λb
avec λb = 0.67.
Alors : γ0a = 0.9

g) Actions de pression extérieures (coefficient Ce) :

- Parois verticales :
 Face au vent : Ce = + 0.8 (quel que soit γ0)
 Face sous le vent : Ce = - (1.3xγ0 - 0.8)

Vent V1 :

-Face au vent Ce = 0.8

-Face sous le vent : Ce = - (1.3xγ0 - 0.8) = - 0.5
Vent V2 :

-Face au vent (face 2) : Ce = 0.8

-Face sous le vent (faces 1, 3,4) : Ce = - (1.3xγ0 - 0.8) = - 0.37
-Face 5 : Ce = -.032

10
 Vent V3 :

- Face au vent : Ce = 0.8

- Face sous le vent (faces 1, 2,3) : Ce = -0.37
- Face 5 : Ce = -0.32
h) Actions de pression intérieures (coefficient Ci) :
Les coefficients Ci s’exercent de façon homogène sur toutes les surfaces de l’intérieur
de la halle, ils dépendent de la perméabilité μ de la construction.
Pour nos valeurs de Ci, on distingue deux cas selon est ce que la porte est ouverte ou
fermée.

Les valeurs de Ci calculées sont résumée dans le fichier Excel.

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 i) Récapitulatifs des résultats sous formes des tableaux : (voir fichier Excel)
Cas de paroi AB (paroi 2) ouverte :

cas de paroi AB ouverte

face Ce Ci Cr= Ce - Ci q (daN/m2)
1 0,8 0,5 0,3 14,801772
2 -0,5 0,3 -0,8 -43,787888
3 -0,5 0,5 -1 -49,33924
4 -0,5 0,5 -1 -54,73486
Vent V1 5 -0,5 0,5 -1 -49,33924

1 -0,37 0,8 -1,17 -57,7269108

2 0,8 -0,22 1,02 55,8295572
3 -0,37 0,8 -1,17 -57,7269108
4 -0,37 0,8 -1,17 -64,0397862
Vent V2 5 -0,32 0,8 -1,12 -55,2599488

1 -0,37 -0,37 0 0
2 -0,37 -0,378 0,008 0,43787888
3 -0,37 -0,37 0 0
4 0,8 -0,37 1,17 64,0397862
Vent V3 5 -0,32 -0,37 0,05 2,466962

cas de paroi AB (paroi 2) fermée :

cas de paroi AB fermé

face Ce Ci Cr =Ce-Ci(press) q (daN/m2) Ce Ci Cr (depress) q (daN/m2) press
V1 1 0,8 0,3 0,5 24,66962 0,8 -0,3 1,1 54,273164
2 -0,5 0,3 -0,8 -43,787888 -0,5 -0,3 -0,2 -10,946972
3 -0,5 0,3 -0,8 -39,471392 -0,5 -0,3 -0,2 -9,867848
4 -0,5 0,3 -0,8 -43,787888 -0,5 -0,3 -0,2 -10,946972
5 -0,5 0,3 -0,8 -39,471392 -0,5 -0,3 -0,2 -9,867848

V2 1 -0,4 0,4 -0,748 -36,9057515 -0,4 -0,22 -0,148 -7,30220752

2 0,8 0,4 0,422 23,09811092 0,8 -0,22 1,022 55,93902692
3 -0,4 0,4 -0,748 -36,9057515 -0,4 -0,22 -0,148 -7,30220752
4 -0,4 0,4 -0,748 -40,9416753 -0,4 -0,22 -0,148 -8,10075928
5 -0,3 0,4 -0,698 -34,4387895 -0,3 -0,22 -0,098 -4,83524552

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III. Dimensionnement des pannes :
1. Calcule des charges
1.1. Charge permanente :

Charge permanente G (daN/m)

couverture en bacs d’acier 6

L’étanchéité 12

Des accessoires 3

Poids propre 6

Charge entraxe entre pannes 1.5 x (⅀Gi) = Gtot

Gtot 40.5 daN/m2

1.2. Charge climatique :

Charge climatique (daN/m)

Neige normal Sn 0

Neige extrême Se 0

Vent normal -82.87

Vent extrême -145.02

1.3. Charge d’exploitation :

Q (daN/m) 120

Les panneaux solaires 1.5 x 50

Qtotal (daN/m2) 195

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 1.4. Combinaison des charges :

ELU (combinaisons pondérées en daN/m)

4/3 G + 3/2 (Sn + Q) 346.5

G + Se + Q 235.5

G – We 123.37

Cas le plus défavorable 346.5

ELS (combinaisons non pondéréesen daN/m)

G+Q 235.5

2. Critère de la résistance :

Wx ≥ =

Application numérique :
. × × ×
Wx ≥ = 64968.75 mm3
×
Soit IPE 140.

3. Vérification de la flèche :
D’après les règles CM 66, les pannes doivent présenter une flèche inférieure de leur
portée, sous l’application des charges maximales.
La combinaison la plus défavorable, donne une charge de Ps = 235,35 daN/ml.

Il s’agit de vérifier que : fmax ≤ fref = l /200

On a : E = 210 000 MPa et Ix = 5,41 ∗ 106 mm4 et L= 6m

×
Donc : fmax = × = 3,49 cm
×
Et fref = L/200 = 3 cm
Condition de la flèche n’est pas vérifiée pour IPE 140.
 Pour un IPE 160
14
 ×
fmax = × = 2,71 cm < fref
×

Condition de la flèche est bien vérifiée pour un IPE 160

4. Vérification de déversement :
La semelle inférieure peut présenter un risque de déversement en cas de soulèvement de
la panne sous la surpression du vent ce qui correspond à la combinaison G –We.
Donc: G –We = 198,37 daN/m.
Selon les règles du CM66, On définit la Contrainte de non déversement :
Ix ℎ
𝜎 = 40 000 × × × 𝐵 × 𝐶(𝐷 − 1)
Iy 𝐿

 Calcul des coefficients D, C et B :

Le coefficient D :
l = 6000mm ; Iy = 0,683 x 106 mm4 ; h = 160 mm ; 𝐽 = 0.0353𝑥 106 𝑚𝑚4 ; 𝑢 = 0.3

2 𝐽×𝐿
𝐷= 1+ ×
(1 + 𝑣)𝜋 𝐼𝑦 × ℎ
Donc : D = 3,51

Le coefficient C :
Le coefficient du diagramme des moments réagissant sur le long de la poutre. Pour une
charge uniformément répartie, dans notre cas C =1.132

Le coefficient B :
Le coefficient B est donné en fonction du niveau d’application des charges.
Donc notre B = 1.

Enfin :
𝜎 = 63.5 < 𝜎 = 240 𝑀𝑃𝑎

Présence de risque de déversement.

15
Alors on détermine :

 Calcule de l’élancement :

𝑙 4 𝐼𝑥 𝜎
𝜆 = × × (1 − )
ℎ 𝐵 × 𝐶 𝐼𝑦 𝜎
Donc :
𝜆 = 215.62

 Calcule de la contrainte d’Euler σk :

𝜋 ×𝐸
𝜎 =
𝜆
Donc :
𝜎 = 44.58 𝑀𝑃𝑎

 Le coefficient de flambement K0 :

𝜎 𝜎
𝐾 = 0.5 + 0.65 × + 𝑄 −
𝜎 𝜎

Donc :
𝐾 = 7.25

 Le coefficient de déversement Kd :

𝑘
𝑘 = 𝜎
1+ (𝑘 − 1)
𝜎

Donc :
𝑘 = 2.73

16
 Condition de vérification : σf x kd ≤ σe

Calcule de σf :

𝑀
𝜎 =
𝐼𝑥
𝑣
Avec Mf =8.92x106 N.mm

Donc 𝜎 82.11 𝑀𝑃𝑎

D’où σf x kd = 224.16 MPa ≤ σe = 240 MPa

Donc la condition est vérifiée.

5. Conclusion :
Les IPE 160 sont convenables pour les pannes.

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IV. Calcul des forces de réactions et des sollicitations au niveau du
portique.
Les sollicitations les plus défavorables sur notre portique sont données par le tableau
suivant :
cas de charges defavorable
faces q daN/m2 q daN/m
1 -57,7269108 -346,3614648
2 -43,787888 -262,727328
3 -57,7269108 -346,3614648
4 -64,0397862 -384,2387172
5 -55,2599488 -331,5596928

Pour calculer les réactions au niveau des appuis, on utilise le logiciel RDM6
précisément son extensions Ossature, après plusieurs cas de chargement appliqué sur
notre portique, on remarque que le cas des chargements les plus défavorables appliqués
séparément sur notre portique induits les plus grandes réactions aux appuis.

Par la suite un tableau récapitulatif des efforts aux liaisons et moments obtenus :

La modélisation est faite à l’aide du logiciel RDM6 (voir fichier RDM6)

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V. Dimensionnement, choix et vérifications des composants :
1) Dimensionnement des travers :
Les traverses sont les éléments porteurs horizontaux ou parfois inclinés, constituant
la partie des cadres de halle supportant la toiture. Leur fonction principale est de
transmettre aux poteaux les actions agissant sur la toiture. En cas de nœuds traverse-
poteau rigides, les traverses transmettent également aux poteaux les forces horizontales
dues au vent ou au séisme.
Dans cette partie nous allons faire l’étude et le dimensionnement de la traverse d’un
portique articulé en pied. Ce portique se compose d’une traverse de portée 15 m.
L’espacement des portiques est égal à 6 m.

a. Calcule des combinaisons de charges :

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 b. Vérification de la résistance :
Le moment maximal est: Mmax= 20850.2 daN.m
Et Wx = 868.758 x 103 mm3
La condition de résistance est : σ =Mmax/W< σe
On choisit un profil HEA 280.

c. Vérification de la flèche :
Le calcul de la flèche se fait par la combinaison de charges et surcharges de services
(non pondérées) : dans notre cas, la combinaison G est la plus défavorable.
Le moment maximal sous la charge G + Q est calculé à l’aide de RDM6.
La flèche limite est donnée à l’aide de RDM6 : ymax = 4.65 cm
Avec :
- fadm = l / 200 = 7.5 cm.
- longueur l = 15 m.

On doit vérifier que : ymax <fadm

On a : ymax = 4.65 cm< fadm= 7.5 cm.
La condition est bien vérifiée pour HEA 280.

d. Vérification au déversement :
Contrainte de non déversement :

𝜎 × 𝐵 × 𝐶 × (𝐷 − 1)
𝝈𝒅 =
1.3
On calcule les coefficients D .B et C
 Le coefficient D :

Donc : D = 2.6.

 Le coefficient B :
Le coefficient B est donné en fonction du niveau d’application des charges.
On a B = 1.

 Le coefficient C :

20
 Donc C = 1.132.

Donc σd = 87.03 Mpa

On a σd ≤ σe ⇒ présence de risque de déversement.

Alors on détermine les autres paramètres :

L’élancement λ0 :

Donc λ0 = 136.24.

La contrainte d’Euler σk :

Donc σk =111.66 MPa.

Le coefficient de flambement K0 :

Donc K0 = 3.1.

Le coefficient de déversement Kd :

21
Donc Kd = 1.76.

Condition de vérification :
On sait que :
𝑀
𝜎= = 118.71 𝑀𝑃𝑎
𝐼𝑥
( )
𝑣
( )×
-𝑀 = = 16186.4 daN.m
- Ix = 136.7 x 106 mm4.

Alors : Kd x σx = 1.76 * 165.77 = 291.75 MPa ≥ σe=240 MPa

Donc la condition n’est pas vérifiée pour HEA 280.

e. Choix de HEA 360 :

 Vérification au déversement :

Contrainte de non déversement :

𝜎 × 𝐵 × 𝐶 × (𝐷 − 1)
𝝈𝒅 =
1.3

On calcule les coefficients D .B et C

 Le coefficient D :

Donc : D = 1.49.

 Le coefficient B :
Le coefficient B est donné en fonction du niveau d’application des charges.
On a B = 1.

 Le coefficient C :

22
Donc C = 1.132.

Enfin σd = 30.47 Mpa

On a σd ≤ σe ⇒ présence de risque de déversement.

Alors on détermine les autres paramètres :

L’élancement λ0 :

Donc λ0 = 149.87.

La contrainte d’Euler σk :

Donc σk = 92.27 MPa.

Le coefficient de flambement K0 :

Donc K0 = 3.67.

Le coefficient de déversement Kd :

Donc Kd = 2.7 .

Condition de vérification :
On sait que :

23
 𝑀
𝜎= = 88.04 𝑀𝑃𝑎
𝐼𝑥
( )
𝑣
( )×
-𝑀 = = 16186.4 daN.m
- Ix = 330.9 x 10 mm4.
6

Alors : Kd x σx = 2.70 x 88.04 = 237.7MPa < σe=240 MPa-

Donc on peut considérer que la condition est vérifiée pour HEA 360.

f. Conclusion :
Le profil HEA 360 est convenable pour les travers.

2) Dimensionnement des poteaux :

- Moment max du poteau : M = 20850.2 daN.m.
- L’effort normal : N = 11115 daN.
- le poteau AB est le plus sollicité.

Poteau AB

Mfmax (daN.m) 20850.2

N (daN) 11115

σe 240

Wx (mm3) ≥ 868.758 x 103

Profil choisi HEA 280

D’après les règles de CM 66 on doit vérifier que :

𝜇 + 0.03
𝜎 = 𝜎 × max(𝐾𝑥 ; 𝐾𝑦) + 𝜎 × ≤𝜎
𝜇 − 1.3
Avec :
𝜎 : contrainte de compression 𝜎 = 𝑁/𝐴
𝜎𝑓 : contrainte de flexion
𝜇 : coefficient d’éloignement de l’état critique. 𝜇 = 𝜎𝑘/ 𝜎
𝜎𝑘 : contrainte critique d’Euler. 𝜎𝑘 = π²𝐸/ 𝜆²

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𝜆 : élancement du poteau. 𝜆 = 𝐿𝑓/ 𝑖x
Résultats :

Mfmax (dan.m) 20850.2

N (daN) 11115

A (mm2) 9730

𝜎 (MPa) 11.42

𝜎fx (MPa) 206.438

𝜎kx (MPa) 1174.39

𝜆x 42.01

𝜎ky (MPa) 406.33

𝜆y 71.43

Lf (m) 5

𝛍𝐱 102.83

𝛍𝐲 35.58

Kx 1.003

Ky 1.008

𝜎max (MPa) 220.64

Puisque 𝜎 = 220.64 < 𝜎 = 240 , alors HEA 280 est convenable pour les
poteaux.

Pour des raisons de montage o doit augmenter le profil HEA 280 au profil
HEA 360 pour qu’il soit plus réaliste.

25
 3) Dimensionnement des liaisons au sol :
Pour les poteaux en I encastré en pied, la disposition la plus courante est une platine
soudé en extrémité du poteau et quatre tiges d’ancrage placée à l’extérieur de la semelle,
comme le montre la figure. En général deux tiges sont tendues (effet d’arrachement) et
les deux autre sont dans la partie opposée de la platine exerce une compression sur le
béton ; la platine étant épaisse afin de procurer la rigidité nécessaire.

26
VI. Calcule et dimensionnement des liaisons
1. Liaison poteau-poutre :
On choisit la configuration suivant :

Tel que :
d1 = 410 mm ; d2 = 290 mm ; d3 = 210 mm
d4 = 130 mm ; d5 = 50 mm
 Cet assemblage est soumis aux sollicitations :
M = 20831 daN.m ; Q = 11115 daN ; N = 3122.7 daN
 Les caractéristique du profile HEA 360 :
h = 350 mm ; b = 300 mm ; es = 17.5 mm ; ea = 10 mm ; h’ = h - es = 332.5
alors : A = 2 x b x es + ea x ( h – 2 x es ) = 136.5 cm2
D’où le moment extérieur est :
𝑒 ×𝑏
𝑀 =𝑀+𝑁×ℎ × = 21229.74 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
𝐴

27
 La zone comprimé est définie par :

𝑏
𝑥=𝑒 × = 95.85 𝑚𝑚
𝑒

Donc 2 x 4 = 8 boulons dans la zone tendue.

A partir du modèle simplifié par la norme on a :
d1 = 410 mm ; d2 = 290 mm ; d3 = 210 mm ; d4 = 130 mm
×
⅀ di2 = 313200 mm2 on doit vérifier que : 2𝑁 =
⅀

Ainsi on obtient :
N1 = 138955.8 N
N2 = 98285.8 N et N4 = 44059.2 N
N3 = 71172.5 N
 Condition de résistance :
Les boulons dans la zone tendue doivent vérifier : Ni ≤ Pv = 0.8 x As x 𝜎
𝑁𝑖
→ 𝐴𝑠 ≥
0.8 × 𝜎
Pour HR 10.9 on a
𝑁𝑖
→ 𝐴𝑠 ≥ = 192.99 𝑚𝑚
0.8 × 𝜎
Donc on choisit un boulon HR 10.9 de diamètre 20 mm
 Résistance au cisaillement :
On a 10 boulons supportent un effort Q = 11115 daN , alors chaque boulon doit vérifier :
𝑄
≤ 1.1 × 𝜇 × 𝑃𝑣 = 1.1 × 𝜇 × (0.8 × 𝐴𝑠 × 𝜎 )
10
Donc
𝑄
𝐴𝑠 ≥
10 × 1.1 × 𝜇 × (0.8 × 𝜎 )
Pour HR 10.9 :
𝐴𝑠 ≥ 46.78 𝑚𝑚
Donc nos boulons HR 10.9 de diamètre 20 mm vérifie la résistance au cisaillement.

28
De même on fait pour le reste et on trouve :

 Vérification de la pression diamétrale :

Pour une platine de 20 mm d’épaisseur on a donc e = 2 cm.
On doit vérifier que < 4𝜎
×

On a =( )×
= 252.6 𝑀𝑃𝑎
×

Or 4𝜎 = 4 × 240 = 960 𝑀𝑃𝑎

Donc la condition est vérifiée.

De même on trouve que la condition de la pression diamétrale est vérifiée pour les
autres configurations.

29
 2. Liaison poutre-poutre :
- On choisit une platine d’épaisseur e = 2 cm
- On a la même configuration précédente ; la liaison poteau poutre :

Avec :
d1 = 410 mm ; d2 = 290 mm ; d3 = 210 mm ; d4 = 130 mm et d5 = 50 mm
 Cette liaison est sollicité par :
M = 20850.2 daN.m ; N = 307.8 daN et Q=0
(Au milieu de travers BC d’après les résultats RDM 6)
 Les caractéristiques du profil de travers HEA 360 :
h = 350 mm ; b = 300 mm ; es = 17.5 mm ; ea = 10 mm ; h’ = h - es = 332.5
alors : A = 2 x b x es + ea x ( h – 2 x es ) = 136.5 cm2
D’où le moment extérieur est :
𝑒 ×𝑏
𝑀 =𝑀+𝑁×ℎ × = 21889.56 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
𝐴

30
 La zone comprimé est définie par :

𝑏
𝑥=𝑒 × = 95.85 𝑚𝑚
𝑒

Donc 2 x 4 = 8 boulons dans la zone tendue (4 rangés).

On a comme la pour la liaison précédente :
d1 = 410 mm ; d2 = 290 mm ; d3 = 210 mm ; d4 = 130 mm
Alors ⅀ di2 = 313200 mm2
×
 On doit vérifier que : 𝑁 = ≤𝑃
×⅀

Avec :
N1 = 136729.02 N
N2 = 96710.76 N et N4 = 43353.10 N
N3 = 70031.93 N
Et Pv = 0.8 x As x 𝜎
- Pour N1 :
𝑀 ×𝑑
𝑁 = ≤ 𝑃 = 0.8 × 𝐴𝑠 × 𝜎
2 × ⅀ 𝑑𝑖

Alors
𝑁𝑖
→ 𝐴𝑠 ≥
0.8 × 𝜎
Pour HA 10.9 ; 𝜎 = 900 𝑀𝑃𝑎 on a 𝐴𝑠 ≥ = 151.92 𝑚𝑚2
. ×

Donc on choisit des boulons HR 10.9 ∅ 16 mm

 Vérification de la résistance au cisaillement :
On a 10 boulons supportent un effort Q = 0 daN, alors chaque boulon doit vérifier :
𝑄
≤ 1.1 × 𝜇 × 𝑃𝑣 = 1.1 × 𝜇 × (0.8 × 𝐴𝑠 × 𝜎 )
10
Donc
𝑄
𝐴𝑠 ≥
10 × 1.1 × 𝜇 × (0.8 × 𝜎 )
Pour HR 10.9 :
𝐴𝑠 ≥ 0 𝑚𝑚
Donc nos boulons HR 10.9 de diamètre 16 mm vérifie la résistance au cisaillement.

31
Pour les autres (N2 ; N3 et N4)
Pour N2 :

𝑀 ×𝑑
𝑁 = = 96710.72 𝑁 ≤ 𝑃 = 0.8 × 𝐴𝑠 × 𝜎
2 × ⅀ 𝑑𝑖
Alors HR 10.9 ∅ 14 mm est convenable.
Pour N3 :

𝑀 ×𝑑
𝑁 = = 70031.93 𝑁 ≤ 𝑃 = 0.8 × 𝐴𝑠 × 𝜎
2 × ⅀ 𝑑𝑖
Alors HR 10.9 ∅ 12 mm est convenable.
Pour N4 :
𝑀 ×𝑑
𝑁 = = 43353.10 𝑁 ≤ 𝑃 = 0.8 × 𝐴𝑠 × 𝜎
2 × ⅀ 𝑑𝑖
Alors HR 10.9 ∅ 10 mm est convenable.
 Figure récapitulatif :

32
 Vérification de la pression diamétrale :

On doit vérifier que < 4𝜎

×

Q = 0 daN
On a = = 0 𝑀𝑃𝑎
× ×

Or 4𝜎 = 4 × 240 = 960 𝑀𝑃𝑎

Donc la condition est vérifiée.

De même on trouve que la condition de la pression diamétrale est vérifiée pour les
autres configurations.

3. Dimensionnement des contreventements :

Contreventement dans la toiture :
On fait notre étude sur les diagonales tendu, on considère que les diagonales comprimes
ne reprennent aucun effort.

2(𝐹1 + 𝐹2 + 𝐹3 + 𝐹4 + 𝐹5) + 𝐹6
𝑅=
2

Avec :
F1 = 7203.375 ; F2 = 5762.7 daN ; F3 = 4322.05 ; F4 = 2881.35 daN
F5 = 1440.67 daN ; F6 = 0

33
Alors : R = 20610.495 daN

Fd x cos(o) + F1 = R
Alors :
Fd = = 13819.74 𝑑𝑎𝑁
( )

 Calcule de la section diagonale :

𝑁 𝑁 13819.74 × 10
𝜎 = → 𝑆= =
𝑆 𝜎 240
Alors 𝑆 = 575.82 𝑚𝑚2
Donc on prend un profilé creux carré 40 x 40 x 4
Contreventement à la longue panne :

R – F1 = N x cos(B) ce qui implique que 𝑁 = avec cos(B) = 0.51.

( )
. .
Alors 𝑁= ( )
= = 26058.75 𝑑𝑎𝑁
.

 Calcule de la section diagonale :

𝑁 26058.75 × 10
𝑆= = = 1085.78 𝑚𝑚2
𝜎 240

34
Donc on prend un profilé creux carré 70 x 70 x 5.
4. Dimensionnement des lisses de bardage :
Longueur L = 6 m
Entraxe e = 2 m
 Calcule des charges :
Wn = 85.2 daN/m et We = 149.11 daN/m
D’après les charges ce qu’on a calculée pour dimensionner les pannes
 Calcule de la flexion horizontale :
On travaille avec We = 149.11 daN/m
Condition de résistance :
𝑊𝑒 × 𝑙 149.11 × 6
𝑀 = = = 671 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
8 8
On a
𝑀𝑥
𝑊𝑥 > = 27958.33 𝑚𝑚3
𝜎
Donc on choisit un profile UPN 100.
Condition de flèche :
On a :
Ix = 206 cm4 ; Wx = 41.2 cm3
Donc la charge linière verticale :
P = 12.1 + 2 x 18 = 48.1
Calcule de la flèche :
5×𝑃×𝐿
𝑓= = 8.9 𝑐𝑚 > 3 𝑐𝑚
384𝐸𝐼
Alors on change le profile UPN 100 par UPN 140 et on recalcule la flèche.
5×𝑃×𝐿
𝑓= = 6.1 𝑐𝑚 > 3 𝑐𝑚
384𝐸𝐼
On adopte donc une suspente demi-poutre, donc la flèche sera réduite à 0.4xf
𝑓 = 0.4 × 𝑓 = 0.4 × 6.1 = 2.44 𝑐𝑚 < 3 𝑐𝑚
Vérification de la résistance :
Notre poutre est sollicitée en flexion sous l’action conjugués de My et Mx
𝑊𝑒 × 𝑙
𝑀𝑥 = = 671 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
8

35
Et
𝑙
1.33 × 𝑃 × 1.33 × 48.1 × 3
𝑀𝑦 = 2 = = 71.97 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
8 8

Alors
𝑀𝑥 𝑀𝑦 6710 719.7
𝜎 = + = + = 126.3 𝑀𝑃𝑎 < 𝜎 = 240 𝑀𝑃𝑎
𝑊𝑥 𝑊𝑦 86.4 14.8

D’où : condition de résistance vérifiée

On choisit UPN 140 pour lisse de bardage

36