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ELALAOUI Badreddine
ELAZZOUZI Ayoub
KACHAR Youness
LACHGUER Yassine
SHIMI Mohammed Amine
Encadré par:
Mr. HNIAD
Mme AMGAAD
RAPPORT DU PROJET
DE CONSTRUCTION
METALLIQUE
SOMMAIRE
SOMMAIRE............................................................................................................................................. 1
INTRODUCTION ..................................................................................................................................... 3
LENONCE DU PROJET .............................................................................................................................. 4
I- CONCEPTION DE LA STRUCTURE – TYPE DU PYLONE ................................................................................... 5
A. Utilité et exigences des pylônes ......................................................................................................................................... 5
B. Choix du matériau ............................................................................................................................................................. 6
C. Protection de corrosion ..................................................................................................................................................... 7
D. Types de pylônes ............................................................................................................................................................... 7
E. Inertie du pylône ................................................................................................................................................................ 8
F. Justification du choix de forme .......................................................................................................................................... 9
G. Section transversale .........................................................................................................................................................10
H. Le site ...............................................................................................................................................................................11
I. Cotation de la largeur du pylône (a) ..................................................................................................................................12
J. Choix de la maille ..............................................................................................................................................................12
K. Nature des barres de triangulations .................................................................................................................................13
L. Corrosion ..........................................................................................................................................................................14
M. Type de fondation ...........................................................................................................................................................14
V- LES FONDATIONS.............................................................................................................................. 40
A. Type de fondations..................................................................................................................................... 40
B. Fondations sur blocs séparés ..................................................................................................................... 40
C. Calcul et dimensionnement ........................................................................................................................ 41
1
CONCLUSION ........................................................................................................................................ 47
ANNEXE – FEUILLE DE DIMENSIONNEMENT .......................................................................................... 48
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................................... 58
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Introduction
La construction métallique, ou étude de structure en acier est l’une des sciences de construction
largement répandue dans de nombreux pays.
Généralement, on distingue deux catégories d’activité dans la construction métallique:
La charpente métallique s’intéresse à la conception, au dimensionnement et à la réalisation
d’ossatures porteuses d’ouvrages divers tel est le cas pour : les bâtiments, les ponts, les pylônes, les
silos, les engins de levage et de manutention, les écluses.
La chaudronnerie s’intéresse à la construction de chaudières et d’appareils sous pression tel est le
cas pour les réservoirs à air comprimé, chaudières pour centrales thermiques et la tuyauterie, pour
l’automobile : carrosserie, ailes, réservoirs, radiateurs, pour la tôlerie-chaudronnerie d’aviation :
ailes, empennages, réservoirs, et pour les installations de cuisines : fourneaux, hottes d’aspiration.
Notre projet va être sujet du premier cas.
Comme les pylônes présentent des particularités par rapport aux autres constructions métalliques ils
sont les plus utilisé pour les structures élancées.
Notre projet consiste à dimensionner et concevoir un pylône d’éclairage.
Alors, notre étude et conception de pylône doit tenir compte de plusieurs paramètres qui seront
élaborés au cours du projet :
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Enoncé du projet
Notre projet porte sur la construction d’un pylône destiné pour l’éclairage d’un terrain de football
Hauteur: 50m
Site géométrique: Tanger
Triangulation: En v avec montant
Section transversale: Triangle
Caractéristique de la herse
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I. Conception de la structure – Type de pylône
La conception est la phase primordiale et préliminaire pour tout calcul de dimensionnement. La réussite d’un projet
est intimement liée à la bonne conception qui assure la viabilité de l’ouvrage réalisé. La conception doit tenir compte :
Des finalités du projet c’est à dire ses exigences, du mode de fonctionnement des structures des charges
appliquées, des données d’intégration au site.
En pratique, il existe plusieurs types de pylônes dont on a recours à les utiliser en fonction de la tâche qu’ils
doivent remplir.
L’éclairage public dont la hauteur souvent inférieure à 10 m et peuvent être réalisés en béton armé ou en métal.
Le transport de courant haute tension dont la hauteur moyenne est entre 20 et 30 m, ce sont des pylônes
métalliques.
Servir comme support aux émetteurs et récepteurs Radio-télévision ou pour antenne de télécommunication. Ils
atteignent de grandes hauteurs supérieures à 100m et de faibles largeurs et sont souvent haubanés en métal.
Eclairage des terrains de jeu et parkings, peuvent être en béton armé ou en métal.
Le pylône à étudier dans notre projet a pour but d’éclairer un terrain de football tout en maintenant de manière
rigide et stable la herse et les différents accessoires. Ainsi, il doit répondre à un certain nombre d’exigences
techniques en plus des exigences du maître d’ouvrage (Côté esthétique).
2. Exigences Techniques
Les pylônes mise en service doivent obéir à certaines exigences techniques :
Résistance - Rigidité : Le pylône doit résister aux différentes sollicitations qui lui sont appliquée
Accessibilité : Pour faciliter l’entretien des projecteurs et la maintenance du pylône
Stabilité : la structure doit être conçue de telle sorte qu’elle assure la stabilité de l’ensemble et la sécurité de la
structure
Durabilité : Le pylône doit remplir les fonctions pour lesquelles il a été conçu pour une durée de vie assez
importante afin de diminuer la fréquence des entretiens.
Démontable : Afin de pouvoir être mis en pièces, réassemblé ou réutilisé.
Transport : Le pylône doit être réalisé en tronçons pour ne pas dépasser les dimensions maximales tolérées
pour le transport (Longueur maximale = 12 m).
Economie : La conception doit être faite de telle sorte à optimiser le maximum le coût.
Esthétique et non encombrement : étant donné qu’il sera interposé entre les gradins et la pelouse, ainsi le
pylône ne doit pas obstruer la vue les spectateurs.
En plus, il doit être esthétique pour donner un bon aspect et ne doit pas être très encombrant afin de ne pas obstruer
la vue des spectateurs et ne pas gêner la circulation des personnes.
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B. Choix du matériau
Pour la construction du pylône, on peut envisager trois matériaux, à savoir le bois, le béton armé et le métal
1. Bois
Le bois se présente en tant que matériau de construction économique du fait de sa rapidité de mise en œuvre,
environnemental et sécuritaire mais il présente des inconvénients majeurs tels que :
Prix cher
Faible résistance au feu
Faible durée de vie
Change de propriétés avec l’humidité
Nécessite une main d’œuvre qualifiée
Présente des difficultés d’exécution.
De plus, Le bois est un matériau sensible à l'humidité, et sa légèreté le rend vulnérable aux vents forts.
2. Béton armé
Le BA présente des inconvénients remarquables pour la construction du pylône :
Solution lourde
Nécessite de grandes sections, ce qui expose une grande surface au vent chose qui donne lieu à des
fondations énormes et coûteuses
Délais d’exécution long
Difficile à exécuter
3. Acier
C’est la solution la plus avantageuse, elle se caractérise par :
Légèreté, ce qui réduit les charges sur les fondations avec une bonne résistance
Faible surface offerte au vent, ce qui réduit les effets du vent
Il est préfabriqué en atelier, par du personnel stable et qualifié que celui sur le chantier.
Facilité de montage et le démontage et par conséquent réduit le délai d’exécution
Durabilité
Il a des caractéristiques identiques en traction et compression
Finalement, même si l’acier présente l’inconvénient d’être plus onéreux relativement au béton, ajouté aux
inconvénients cités ci-dessus, on pourra remédier à ces problèmes qui restent moins dominants par rapport aux
avantages de ce matériau.
Concernant la nuance d’acier, il est recommandé d’utiliser l’acier doux au lieu de l’acier à haute résistance, pour la
construction des pylônes, vu que ce dernier présente l’inconvénient d’être plus fragiles aux basses températures et
vulnérable aux chocs lors de la construction et le transport. L’acier doux et d’ailleurs mois corrodants. On utilisera
l’acier doux de la nuance E24 car il est disponible sur le marché marocain et moins cher.
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C. Protection de corrosion
Etant donnée que notre pylône est exposé aux embruns ,l’acier doit être protégé contre la corrosion. Vu la hauteur
remarquable de notre ouvrage ainsi que l’agressivité du milieu on optera pour une double protection:Galvanisation et
peinture anti-corrosion.
Pour la protection contre la corrosion, il faut préconisé selon l’exposition une immersion dans un bain de zinc fondant
puis utiliser trois couches de peintures:
La galvanisation se fera par immersion de tous les éléments métalliques constitutifs du pylône dans un bain de zinc
fondu. Une couche de peinture sera appliquée en usine suivie d’une deuxième couche pour la protéger. Enfin une
couche de finition sera appliquée sur chantier.
D. Types de pylônes
Ils existent plusieurs types de pylônes qui peuvent être mis en service selon plusieurs critères.
1. Pylônes haubanés
Ils sont généralement utilisés pour :
Ces pylônes présentent l’avantage d’être plus légers et sont en général de sections
triangulaires constantes tout au long de la structure.
Ils ne sont pas assez rigides, car la section transversale du treillis et les sections des barres le constituant sont
faibles
Ils favorisent les oscillations et les vibrations
Les câbles des haubans sont très encombrants
Coût élevé et des retards dans les procédures, vu que l’installation des haubans nécessite l’acquisition d’un
terrain de plus grande étendue que pour un pylône auto stable.
Ce type de pylône reste la meilleure solution pour les grandes hauteurs (au-delà de 100m)
2. Pylônes autoportants
Conçus pour des hauteurs allant de 20 à 120m et peuvent ainsi être équipés d'une
variété d'accessoires (supports d'antennes, des dispositifs de sécurité…) installés à
une hauteur et une orientation, souhaitées conformément aux exigences du client.
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Ces pylônes sont capables de supporter des charges moyennes et lourdes. Ils présentent l’avantage d’être rigides et
stables et ils résistent au renversement grâce au poids des fondations. Toutefois, les effets du vent qui deviennent
très importants avec la hauteur du pylône conduisent à plusieurs blocs de fondation massifs pour éviter le
renversement. En outre, ces blocs sont éloignés, ce qui favorise l’encombrement et nuit par conséquent à l’esthétique
de la structure.
Dans notre projet, on utilisera un pylône encastré libre puisqu’il répond aux exigences demandées
pour notre projet.
E. Inertie du pylône
Après avoir choisi le type du pylône à adopter dans notre conception, on doit déterminer le type d’inertie qui nous
permettra d’optimiser le coût du projet et la quantité de l’acier consommé.
Pour cela, on analyse l’allure des diagrammes des éléments de réductions (Moment, Effort normal et effort
tranchant).
Pour le pylône encastré libre (solution adoptée), ces diagrammes sont les suivants :
L’analyse des diagrammes (M, N, T) =f(h) nous indique que les sollicitations internes diminuent en fonction de la
hauteur et sont maximales au niveau de l’encastrement, ce qui nous pousse à :
Réaliser notre construction avec une inertie variable pour des soucis économiques
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3 types de changement d’inertie peuvent être mis en situation :
Pylône à inertie variable par variation de sa largeur avec changement éventuel des
sections des barres : économique mais présente l’inconvénient d’être difficile à réaliser
Pylône à inertie variable par variation de la section des barres ou des membrures tout en
gardant la largeur constante : n’est pas économique, car elle nécessite un grand bloc de
fondation et consomme plus d’acier
Pylône à inertie variable par variation de la largeur et des sections des barres par
tronçon : la largeur est constante sur une hauteur et on fait varier la largeur à partir
d’une certaine hauteur. Cette solution est économique, mais difficile à réaliser.
Dans notre cas on va opter pour la troisième solution vue que le 1er tronçon (en haut) est moins
chargé que les autres et en plus les sollicitations ne varient pas beaucoup en haut du pylône à
l’encontre de la partie bas du pylône.
Ces tubes seront reconstitués par des tôles, une telle structure est coûteuse car elle nécessite des assemblages et une
main d’œuvre spécialisée chères. Ainsi, malgré que ce type de pylône présente une bonne résistance au flambement,
on rejeta cette solution vue qu’il s’agit de grande hauteur ce qui va aboutir à des sections importantes.
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2. Pylône constitué par un ou plusieurs profilés à âme pleine
Ce genre de pylône est lourd et plus adapté pour des petites hauteurs. Si on l’utilise dans notre cas les surfaces
exposées au vent seront très importantes et les fondations trop massives et on aura en conséquence un pylône non
économique.
Notre choix définitif est fixé sur le type de pylône en treillis spatial
G. Section transversale
Puisque le vent n’a pas de sens privilégié et que le pylône doit résister aux effets du vent soufflant dans n’importe
quelle direction, on doit choisir une section fermée.
1. Forme carrée
Cette forme est facile à assembler, puisqu’on utilise des cornières dans les membrures, et se caractérise par une
bonne résistance au flambement. Toutefois, il s’agit d’une forme géométrique déformable, ce qui nécessite
d’ajouter des barres en diagonale ou aux coins afin d’assurer la stabilité de la structure.
2. Forme hexagonale
Cette forme est esthétique, moins encombrante et aérée, mais elle présente plus de membrures et de plans
d’expositions. Ainsi, elle est difficile à calculer et moins stable que les autres formes
3. Forme triangulaire
Cette forme présente des difficultés de calcul et peut engendrer des erreurs à ce niveau mais elle a plusieurs
avantages à considérer lors du choix de la forme de notre section :
La forme est géométriquement plus stable que la forme carrée, ce qui permettra d’augmenter la rigidité de
l’ensemble
Facile pour le montage et le démontage
Elle permet de réduire le nombre de membrures
Ne demande pas une main d’œuvre spécialisée
Elle permet de réduire le délai d’exécution, vu qu’elle ne demande pas beaucoup d’assemblages
Le coefficient de traînée est plus faible pour une section triangulaire que pour la section carrée, ce qui réduit
les effets dynamiques du vent donnés par les règles NV65
Dans notre cas on opte pour la forme triangulaire, qui s’avère la mieux adaptée à notre problème.
Et puisque le vent n’a pas de direction privilégiée, elle doit être équilatéral.
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H. Le site :
La connaissance de l’emplacement géographique et de la nature du site d’implantation de la structure nous
renseigne sur l’intensité du vent et sur l’humidité de la région considérée
Le pylône étudié se situe dans la ville de TANGER. D’après la carte du vent du Maroc fournie par le
règlement NV65 représentée ci-dessous On constate que:
Tanger fait partie de la Région 3 où la pointe de vitesse maximale du vent atteint 62m/s équivalente
à une vitesse de 223.2 km/h.
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I. Cotation de la largeur du pylône (a)
On a intérêt à augmenter la largeur de la section car cela permet de diminuer l’effort dans les barres des membrures
qui supportent environ 90% du moment appliqué sur le treillis (F= (M/a)) mais d’autre part en augmentant la largeur on
augmentera la longueur des montons donc il faut essayer de choisir la largeur optimale. Cette largeur se trouve
contrainte par deux conditions :
On remarque que ce domaine de variation est assez large, ce qui justifie notre choix de la variation de la largeur en
fonction de la hauteur de la structure h.
On va choisir a ≤ 3.5m pour avoir une fondation unique et qui est plus économique et donc la variation de a sur les
deux tronçons va être de 3.5m à 3 m.
J. Choix de la maille
1. La triangulation
La triangulation de la maille peut être:
En X : avec ou sans montants: Elle est hyperstatique et présente une difficulté de réalisation au niveau du croisement
des tubes. De plus elle présente l’inconvénient d’avoir des nœuds chargés (4 diagonales arrivent au même nœud).
En V : avec ou sans montants: Simple et facile à réaliser en plus il ne présente pas d’encombrement et par suite
n’offre pas une grande surface au vent.
2. Hauteur de la maille « h »
Lorsque la hauteur de la maille augmente le risque de flambement augmente aussi. Par contre si h est petite on aura
besoin de plus de barres ce qui engendrera un problème d’exécution et augmentera l’effet du vent, et pour ne pas avoir
des barres coupées au niveau des extrémités des tronçons, la longueur de la maille doit être diviseur de 10 soit une
longueur de 10m, 5m, 2.5m, 2m ou de 1m.
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De plus, pour minimiser des efforts sur les diagonales :
Les formules de bonne pratique donnent donc les limites suivantes : 30° < β < 45 °
Dans le cas de notre pylône : on a une triangulation en V avec montants, donc la valeur de β est donc conditionnée
par la valeur de b.
Pour des raisons économiques, on doit optimiser le nombre de barres. On choisira donc la plus grande valeur de b
possible, soit b=2m et on vérifiera si cette longueur assure la condition sur β mentionnée ci-dessus : On a a entre 3.5
et 3 alors β entre 30° et 33.69°.
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L. Corrosion
La protection de notre pylône contre la corrosion est primordiale. Pour minimiser la fréquence des entretiens, on
utilisera une double protection à savoir la métallisation et la peinture.
La peinture doit être exécutée selon trois couches :
Couche primaire : Couche anticorrosive de grande épaisseur et qui protège l’acier contre la corrosion
Couche intermédiaire : Pour protéger la première couche lors du transport.
Couche de finition : Pour donner une durabilité à la protection et pour le côté esthétique
On va choisir dans notre cas une épaisseur minimale de 4mm pour les tubes et 6mm pour les
cornières
C’est sur ces épaisseurs que seront choisies nos sections des barres.
M. Type de fondation
Fondation superficielle
Fondation semi-profonde
Fondation profonde
En outre, la largeur du pylône est a ≤3.5 m (petite largeur) donc il faut faire une fondation unique avec base élargie qui
est plus économique par rapport à la fondation séparée.
Aussi, ce type de fondation est utilisé pour éviter le risque du renversement global de la structure.
La liaison pylône-fondation sera assurée par une platine avec boulons ancrés dans le massif de béton.
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II. Sollicitations
Aussi, on a pris en compte des règles de bonne pratique pour lutter contre tout effet nuisible à notre pylône.
B. Matériaux utilisés
Pour l’ossature, on a opté pour une nuance d’acier « FE24 ». Cette nuance a masse volumique de 7850 kg/m3
Pour le massif de fondation on utilise le béton courant dosé à 350 km/m3 en ciment et de masse volumique
2500 kg/m3.
Pour les barres du treillis, on utilisera les tubes.
Le CM66 § 1.10 page 21, précise les charges, les surcharges et les effets pris en compte dans les calculs de vérification.
On trouve :
1. Charges permanentes :
Poids propre de la herse et des accessoires estimé à 600 kg ;
Poids propre du pylône estimé à 80 Kg/ml.
Il peut être estimé à l’aide de la masse volumique de l’acier qui est égale à 7.85 kg/cm3. Mais, celle-ci ne peut être
utilisée que si on connaît les profilés. A l’étape de prédimensionnement on utilise un poids linéique de 80 kg / ml pour
le calcul du premier tronçon et on procède par une méthode itérative...
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3. Surcharges climatiques :
a) Température :
Selon CM66 §§ 1.14 page 23 peut se dilater librement vers le sommet :
Dans le sens de la hauteur, les effets de variation de température n’existent pratiquement pas ;
Dans le sens transversal, ces effets sont négligeables car la largeur du pylône est très faible (1 à 3.5 m). On en
tient compte que pour des dimensions dépassant les 30 mètres.
b) Neige :
Tanger est une ville où la neige ne tombe pratiquement jamais, donc l’effet ne sera pas pris en considération.
c) Givre :
Les givrés sont très rares à Fès, et leur effet est très négligeable par rapport à celui de la pression du vent.
d) Séisme :
Comme la région n’est pas sujette au séisme et la construction est légère, donc de faible inertie dynamique, et sachant
que l’effet de séisme est un effet de masse, alors les effets de séisme ne sont pas à craindre.
e) Vent :
C’est la charge la plus prépondérante vu l’élancement du pylône. Le vent est un effet de surcharge et on a essayé dans
la conception de diminuer la surface offerte au vent.
D’après le NV65 (§§ 1.231 page 47), les pressions dynamiques de bases normales et extrêmes sont celle qui s’exercent
sur une paroi portée à une hauteur h inférieure à 10 m.
L’article 1.21 du NV65 donne la pression dynamique en daN/m2 en fonction de la vitesse V du vent en m/s :
𝑉
𝑞=
16,3
D’après l’article 12.2 on doit envisager dans les calculs une pression dynamique normale et une pression dynamique
extrême tel que :
𝑞 ê
𝑞 =
1,75
La carte du vent donne Vextrême = 62 m/s :
𝑉 ê
𝑞 ê = = 235,83
16,3
L’article 1.231 stipule que les pressions dynamiques de base normale et extrême sont celles qui s’exercent à une hauteur
de 10 m au-dessus du sol pour un site normal, sans effet de masque, sur un élément dont la plus grande dimension est
égale à 0.5 m.
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b) Modification de la pression dynamique de base :
La pression dynamique de base a été définie pour un élément particulier dans des conditions particulières. Il y a lieu à
opérer quelques modifications pour tenir compte des propriétés relatives à notre pylône.
On considère que qh reste constante jusqu’à une hauteur de 10 m car il n’y a pas d’obstacles.
Effet de site :
L’article 1.242 préconise de tenir compte de la nature du site d’implantation (obstacles naturels) de la construction par
un coefficient multiplicateur appelé coefficient de site Ks.
La carte est divisée en plusieurs régions et le site peut être de 3 types, à savoir : protégé, normal ou exposé. Pour la ville
de Tanger, on prend Ks = 1.3
Effet de région :
Il est exprimé par la vitesse relative à chaque région. La ville de Tanger à une vitesse extrême Vextrême = 62 m/s et donc
q10 =134,76 daN/m2 ;
Effet de masque :
Il est stipulé par l’article 1.243 de tenir compte des obstacles non naturels. Le pylône est hissé à l’intérieur du stade
donc il n’y a que les tribunes qui peuvent jouer le rôle de masque.
Le stade n’est pas très grand et la hauteur des tribunes n’est pas très considérable par rapport à celle du pylône. On
prend Km = 1.
Effet de dimension :
Les pressions dynamiques correspondant à chaque niveau d'une construction doivent être affectées d'un coefficient
de réduction déterminé en fonction de la plus grande dimension (horizontale ou verticale) de la surface offerte au
vent intéressant l'élément de stabilité considéré.
Ce coefficient garde, entre les cotes 0 et 30 m, une valeur constante correspondant à celle de la côte Hb de la base de
la construction. Il varie ensuite linéairement jusqu'à une valeur correspondante, soit à celle de la côte Hs du sommet
du pylône, soit à celle de la côte Hs = 50 m au-dessus de laquelle il reste constant et égal à cette dernière valeur.
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Hauteur h (m) 0 - 30 m 30 - 50 m
δ 0.73 0.0086h+0.475
Pour la herse
La plus grande dimension de la surface offerte au vent est : 5 m (la largeur de la herse)
Après la hauteur 50m, δ prend une valeur constante pour une largeur de 5m ; δ = 0.92
Hauteur h (m) 46 - 50 m
δ 0.92
Coefficient dynamique
L’article 1.5 stipule d’ajouter des effets dynamiques à ceux statiques car on peut avoir une amplification dynamique qui
peut entraîner une résonance . β dépend des caractéristiques mécaniques et aérodynamiques de la construction mais
aussi de la période du mode fondamental d’oscillation de la structure dans la direction étudiée.
Les actions perpendiculaires à la direction du vent seront négligées vu que le pylône est en treillis.
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On distingue les 2 cas de surcharge:
Surcharges normales
β = θ(1 + ξτ )
ξ coefficient de réponse est donné en fonction de la période T du mode fondamental d’oscillation pour divers
degrés d’amortissement.
Τ coefficient de pulsation est déterminé à chaque niveau considéré en fonction de sa cote au-dessus du sol.
θ coefficient global dépendant du type de construction.
D’après l’article 1,511 , θ =1 car pylône à base triangulaire d’où β = θ(1 + ξτ )
Surcharges Extrêmes
θ
β extr = max(1,(0.5+ ) β)
θ
θ =1 ; β = (0.5+ ) β
A cette étape de prédimensionnement on ne connaît pas la masse, de ce fait la période reste une inconnue .
Ainsi on va estimer β qui appartient à [1.3 ;1.4 ] d’après des résultats empiriques β sera déterminé par itération.
q = qh × Ks × Km × δ × β
Action statique
Pour chaque structure la face extérieure de ses parois est soumise à des succions si les parois sont “sous le vent” à des
pressions s’ils sont « au vent ».
Ces actions sont dites extérieures relatives à la face A . Pour la face B on parle d’actions internes.
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Action sur les parois
L’action élémentaire unitaire P du vent sur une paroi est donnée par :
𝑷 = 𝑪. 𝒒
C: coefficient aérodynamique
q : pression de base
𝑷 = 𝑷𝒓 . 𝑺
La direction de cette résultante diffère généralement de celle du vent ,elle peut se décomposer :
La traînée : 𝑻 = 𝑪𝒕 . 𝒒. 𝑺𝒑
La portance : 𝑼 = 𝑪𝒖 . 𝒒. 𝑺𝒖
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Coefficient aérodynamique Ct pour la herse
La surface offerte au vent par les barres est faible devant celle des projecteurs donc :
Ct est défini par le tableau du chapitre 5.241 du NV65 suivant l’incidence du vent par rapport à une face et la forme
des barres utilisées.
Pour initier les calculs on estime φ puis on détermine la valeur du coefficient Ct. La traînée est donnée par la formule:
𝑻 = 𝒒𝒉 . 𝜹. 𝒌𝒎 . 𝒌𝒔 . 𝜷. 𝒂𝒃𝒂𝒔𝒆 𝒑𝒚𝒍ô𝒏𝒆
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Tableau des résultats
2,5 62 235,83 134,76 134,76 0,73 1,3 1 1,3 166,25 3,375 561,10
Tronçon
5 62 235,83 134,76 134,76 0,73 1,3 1 1,3 166,25 3,25 540,32
5
7,5 62 235,83 134,76 134,76 0,73 1,3 1 1,3 166,25 3,125 519,54
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III. Dimensionnement du pylône
A. Principe
Le pylône étudié est un treillis spatial encastré-libre de section transversale triangulaire encastrée. Les efforts internes
dans les barres peuvent être calculés de 2 méthodes:
1. Hypothèse
On suppose que chaque treillis plan correspondant à une face ne peut opposer aucune résistance à un effort
perpendiculaire à son plan. Ce qui revient à dire que la rigidité est nulle dans le plan perpendiculaire au plan du treillis.
Il ne reprend que l'effort exercé dans son plan.
Pour pouvoir appliquer cette méthode, il faut supposer que les diagonales (comprimés et tendues) sont suffisamment
très minces (c à d l>100).
Il faut entrer le poids propre de la structure dans les calculs qui sera supposé supporté par les membrures.
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2. Incidence perpendiculaire à une face
𝐓
Donc 𝐓𝐀𝐁 = 𝐓𝐂𝐁 =
√𝟑
𝐓
Pour des raisons de symétrie 𝐓𝐀𝐁 = 𝐓𝐂𝐁 =
√𝟑
On décompose T en Tx et Ty
On décompose Tx en Tx1 et Tx2
On décompose Ty en Ty1 et Ty2
On superpose des différentes composantes
𝑻𝒙
𝑻𝒙𝟏 = 𝑻𝒙𝟐 =
√𝟑
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Ty1 et Ty2 sont suivant la normale à une face.
Il existe 2 méthodes :
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Les montants ne reprennent pas l’effet du vent , ils permettent juste de diminuer la longueur de flambement des
membrures et d’assurer l'accessibilité du pylône.
1. Membrure
𝑴𝑩
𝑵𝟏 =
𝒂𝒅 × 𝒄𝒐𝒔(𝜶)
2. Diagonale
En remplaçant 𝑁 et 𝑁 on trouve:
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Remarque
Comme la hauteur de point C est un peu grande à celle de point B.
Donc 𝑀 > 𝑀𝑐 , vue que cette différence de la hauteur n’est pas assez importante, et pour des raisons pratiques on
prend 𝑴𝑫 = 𝑴𝒄
Résumé
L’effort normal est repris à parts égales par les trois membrures, étant donné que le problème est
symétrique.
Combinaison à considérer
La structure est légère et les pressions du vent sont prépondérants, donc c’est la combinaison (G) + (Ve),
donc 1.75 (V) + (G) qui est la plus défavorable.
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1. Efforts dans les membrures
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Incidence suivant une bissectrice
Pour le mât du pylône : l’incidence la plus dangereuse sera celle correspondra au coefficient de traînée le
plus élevé.
Ce coefficient est donné par (NV65 § 5.241)
On va limiter l’étude sur les deux incidences : normale à une face et incidence parallèle à une face pour déterminer
l’effort le plus défavorables qu’on va utiliser pour dimensionner le pylône
Pour la herse : on suppose que le vent souffle perpendiculairement à son plan ( cas le plus défavorable) ; car
on ne connaît pas la position de la herse par rapport à la direction du vent.
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4. Méthode de calcul et de dimensionnement
Donc on recherchera les sollicitations les plus défavorables à la base de chaque tronçon, on va dimensionner et garder
les mêmes barres pour tout le tronçon.
Notes
● La distribution trapézoïdale est non sécuritaire mais elle sera compensée par un surdimensionnement des
barres
● Les moments et les efforts tranchants au niveau de la maille inférieure de chaque tronçon seront déterminés à
deux coefficients prés (j et Ct) quand on appellera moments et efforts tranchants fictifs.
● Avant de les substituer dans les formules donnant les efforts internes dans les barres (N1, N2, N3) ils seront
multipliés par des coefficients j et Ct correspondants.
Données :
La distribution des pressions dynamiques du vent est
trapézoïdale pour chaque tronçon.
Notation
hi Hauteur du tronçon ti
30
5. Détermination des sollicitations
(𝑷𝒊𝟏 − 𝑷𝒊𝟐 )
𝑹𝒊 = 𝒉.
𝟐
Tronçon Hauteur hi Charge P1i (daN/m) Charge P2i (daN/m) Ri
Tronçon Herse 1 2 3 4 5
Herse 2,01 - - - - -
1 12,01 5,14 - - - -
31
Moments Mij (daN.m)
Le tableau suivant donne les valeurs des différents 𝑀 en daN.m. « Non pondérés »
Tronçon Ri Herse 1 2 3 4 5
6. Longueur de flambement
Pour toutes les barres (membrures & diagonales) les longueurs de flambement sont identiques. La longueur de
flambement est telle que pour les raisons de sécurité on prend :
On détermine
o L’effort tranchant et le moment résultant des tronçons supérieurs déjà connus pour chaque incidence
( Ct spécifique à chaque incidence)
On estime le poids propre de la partie du mât du pylône considérée . Ainsi on détermine le poids propre total
qui est la résultante du :
32
o Poids propre de la herse
On estime φ pour chaque incidence puis on détermine Ct, Cx et Cy.
On calcule l’effort extrême et le moment extrême à la base du tronçon considéré pour chaque incidence
o TG = Ct .T’ + Th
o MG = Ct .M’ + Mh
On utilise les formules déjà établies afin de déterminer les efforts dans les membrures et les diagonales et on
dimensionne avec les efforts les plus défavorables.
On dimensionne les barres pour satisfaire aux conditions de résistance et de non flambement en tenant
compte l’épaisseur minimale de corrosion.
On utilise les courbes A2CEC pour dimensionner les membrures (tubes), et pour les diagonales et les
montants ( cornières) on utilise le tableau de CM66 annexe 13.411.
On trouve le nouveau et on réitère jusqu’à ce que les profilés obtenus soient les même que ceux de la
dernière itération.
Une fois la convergence obtenue, on passe au tronçon suivant en considérant les poids des tronçons
précédents.
Pour la herse :
33
Pour le mât de pylône :
On estime que φ1=0.12 Donc : Ct = 2.24-2.8.φ = 1.904
Ainsi
Ainsi
Donc l’incidence normale à une face, est la plus dangereuse, donc on dimensionne la membrure avec l’effort :
N= 30888,76 daN
𝜆= =58,17
34
Pour la diagonale :
On a β=0.69rad
Ainsi
Ainsi
On remarque que la contrainte la plus dangereuse est celle d’incidente normale a la face donc on va dimensionner
avec
N= 9521,59 daN
La longueur de flambement :
Lf= 3,12 m
D’après le catalogue des cornières on choisit L:00X100X10 (cornières à 1/10 seulement « disponibles sur le marché »)
𝜆 =160.21
35
Avec
σk =8.07 daN/mm2
On trouve k=4.15
Pour le montant :
On dimensionne le montant par (1/100) de l’effort le plus défavorable transmit par les membrures.
On doit vérifier le montant choisi vis-à-vis de la flexion simple (charge concentrée de 100 daN appliquée au milieu du
montant).
Itération 2 :
𝑺𝒑𝟏(𝒎²)
φ= 𝑺𝒕𝟏(𝒎²) =0.15
On continue la deuxième itération avec ce nouveau φ en suivant les mêmes étapes de calcul
Remarques :
Les cornières prises en considérations sont des cornières à 1/10. Car ils sont les disponibles sur le
marché.
36
IV. Présentation des résultats
1. Tronçon 1 :
Tronçon 1
Itération 1 : = 0.12 Membrure (tubes) Diagonales (cornières) Montants (cornières)
Incidence
normale à une -30888,75953 9521,587202
N
face
(Effort en 308,8875953
Incidence
daN)
parallèle à une -28725,33502 8750,565296
face
Profilés choisis 114.3/5 L : 100×100×10 L : 60x60x6
Itération 2 : = 0.15 Membrure (tubes) Diagonales (cornières) Montants (cornières)
Incidence
normale à une -32234,96831 9887,187441
N
face
(Effort en 322,3496831
Incidence
daN)
parallèle à une -29819,09008 6117,662899
face
Profilés choisis 114.3/5 L : 100×100×10 L : 60x60x6
2. Tronçon 2 :
Tronçon 2
Itération 1 : = 0.12 Membrure (tubes) Diagonales (cornières) Montants (cornières)
Incidence
normale à une -70080,33189 11101,78336
N face
(Effort en 700,8033189
Incidence
daN)
parallèle à -61882,88775 11108,27461
une face
Profilés choisis 139.7/10 L : 110×110×11 L : 60x60x6
Itération 2 : = 0.17 Membrure (tubes) Diagonales (cornières) Montants (cornières)
Incidence
normale à une -78488,83586 12209,2933
N face
(Effort en 784,8883586
Incidence
daN)
parallèle à -68913,60146 5106,92584
une face
Profilés choisis 139.7/10 L : 110×110×11 L : 60x60x6
37
3. Tronçon 3 :
Tronçon 3
Itération 1 : = 0.12 Membrure (tubes) Diagonales (cornières) Montants (cornières)
Incidence
normale à une -119684,9647 12451,10015
N face
(Effort en 1196,849647
Incidence
daN)
parallèle à -102210,2167 10482,69558
une face
Profilés choisis 193.7/12.5 L : 120×120×12 L : 60x60x6
Itération 2 : = 0.21 Membrure (tubes) Diagonales (cornières) Montants (cornières)
Incidence
normale à une -149020,8774 14969,19525
N face
(Effort en 1490,208774
Incidence
daN)
parallèle à -128195,5679 11646,14448
une face
Profilés choisis 193.7/12.5 L : 120×120×12 L : 60x60x6
4. Tronçon 4 :
Tronçon 4
Itération 1 : = 0.12Membrure (tubes) Diagonales (cornières) Montants (cornières)
Incidence
normale à une -178351,2901 13621,99489
N face
(Effort en 1783,512901
Incidence
daN)
parallèle à -148776,8552 13633,2053
une face
Profilés choisis 244.5/16 L : 120×120×12 L : 70x70x7
Itération 2 : = 0.25 Membrure (tubes) Diagonales (cornières) Montants (cornières)
Incidence
normale à une -242443,6213 17663,00643
N face
(Effort en 2424,436213
Incidence
daN)
parallèle à -208969,4056 9135,44834
une face
Profilés choisis 244.5/16 L : 120×120×12 L : 70x70x7
38
5. Tronçon 5 :
Tronçon 5
Itération 1 : = 0.12 Membrure (tubes) Diagonales (cornières) Montants (cornières)
Incidence
normale à une -210382,6189 11321,10133
N face
(Effort en 2103,826189
Incidence
daN)
parallèle à une -172479,9523 13345,58605
face
Profilés choisis 273/16 L : 130×130×13 L : 80x80x8
Itération 2 : = 0.26 Membrure (tubes) Diagonales (cornières) Montants (cornières)
Incidence
normale à une -297566,7886 14267,73416
N face
(Effort en 2975,667886
Incidence
daN)
parallèle à une -256000,5313 18887,36328
face
Profilés choisis 273/16 L : 130×130×13 L : 80x80x8
Type de profilé
Elément Membrures (tubes) Diagonales (cornières) Montants (cornières)
Tr 1 114.3/5 L : 100×100×10 L : 60x60x6
Tr 2 139.7/10 L : 110×110×11 L : 60x60x6
Tr 3 193.7/12.5 L : 120×120×12 L : 60x60x6
Tr 4 244.5/16 L : 120×120×12 L : 70x70x7
Tr 5 273/16 L : 130×130×13 L : 80x80x8
39
V. Les Fondations
A. Types de fondations
Pour transmettre les efforts appliqués sur le pylône au sol, plusieurs types de fondations peuvent être utilisés.
C. Fondation unique
Elles sont économiques lorsque la largeur du pylône est comprise entre 2 m et 3.5 m
Bloc unique posé sur le sol Bloc unique ancré dans le sol Bloc unique
Pour notre cas on va opter pour une fondation unique de forme carré puisque la largeur de notre pylône ne dépasse pas
3.5m
40
D. Calcul et dimensionnement
● Un moment de flexion M
● Un effort normal N
● Un effort tranchant T
Ces efforts, non pondérés, sont ceux calculés, à la base du pylône dans le cas d'incidence la plus dangereuse.
● Non-soulèvement.
● Non-renversement.
● Non-glissement.
● Non-poinçonnement.
● Tassement.
● Et enfin il faut vérifier que les contraintes au sol restent admissibles (pas de risque de rupture du sol).
1. Dimensions du coffrage
Les caractéristiques du sol ne sont connues qu’à une profondeur de 1 m on peut prévoir de faire sortir le bloc du sol
d’une hauteur de 20 cm. On fixera la hauteur h de la fondation à 1.20 m et on déterminera la largeur A du bloc de
fondation.
2. Condition de non-renversement
Notation
41
Il faut vérifier: Mst ≥ 1.5 Mmt (Condition de non-renversement)
Avec : - Mmt=1.2 M
𝑨
- Mst=(N+Ns) x 𝟐
Vérification de la condition
Et Un effort normal
N = 892700 daN
On doit avoir :
Mst = (N+Ns) x A/2= (2500 x 1.2 x A2 + 892700) x A/2 ( où Ns est le poids propre de la fondation)
Notation
D’après les articles A.5.2.41 et A.5.2.42 du B.A.E.L.91 on admet qu’aucune armature d’effort tranchant n’est requise
(dans le cas d’une charge localisée éloignée des bords de la dalle), si la condition suivante est satisfaite .
42
Vérification de la condition
𝐡𝟐
𝟐
+ 2.4*h – 0.15109 ≥ 0
On compare la valeur de e avec A/6 pour savoir quelle vérification sur la contrainte sur le sol est à faire.
Pour A = 5.5m
𝑴 𝑨
𝒆= 𝑵𝒕
= 𝟏. 𝟐𝟖 𝒎 𝟔
= 𝟎. 𝟗𝟐 𝒎
● N: Effort normal
● M: Moment fléchissant
● A,B: Dimension de la semelle
43
𝑵
𝝈𝒎 = 𝟑 𝑨 = 8.1 daN/cm2
∗ 𝒆 ∗𝑨
𝟐 𝟐
On doit vérifier que 𝜎 ≤ 1.33 𝜎 = 3.325 daN/cm2 avec 𝜎 = 2.5 𝑏𝑎𝑟𝑠
Dans ce cas la condition n’est pas vérifiée, donc on modifie le paramètre A
Pour A = 7.5 m
𝑴 𝑨
𝒆= 𝑵𝒕
= 𝟏. 𝟏𝟖 𝒎 𝟔
= 𝟏. 𝟐𝟓𝒎
Dans ce cas, la contrainte au sol est totalement en compression et son diagramme est un diagramme
trapézoïdal
Dans ce cas On admet que la contrainte située aux trois quarts de la semelle du côté de σmax, doit
être inférieur à la contrainte admissible.
𝜎= 2.7 daN/cm2 ≤ 𝜎
La valeur de A = 7.5 m vérifie bien la contrainte au sol .
Pour notre cas, le bloc de fondation sera unique de forme carré de côté 7.5 m de hauteur 1.2 m.
Ces paramètres vérifient bien les calculs
5. Ferraillage de la semelle :
Les armatures de la semelle de fondation peuvent être calculées comme pour le cas d’ une semelle rectangulaire
sous pilier rectangulaire. Les dimensions de la semelle sont déterminées de telle sorte que les contraintes au sol
soient vérifiées
𝒇𝒆
𝝈𝒔 = 𝜸𝒔
= 348 MPa
44
VI. Exécution des travaux
● Fixation de l’escalier
● Fixation de la herse
● Couche de peinture
● Nettoyage du site
● Enlever le mauvais sol préparer par rapport à point fixe la position où sera installée le pylône.
● Préparer la fondation en exécutant des fouilles pour la mise en place du coffrage - mettre en place le coffrage
et le ferraillage
● Couler le béton
● Attendre 8 jours temps nécessaire pour le durcissement du béton
● Décoffrage
● Mise en place de drain.
45
C. Préparatifs en atelier
Dans cette tache il faut :
● Préparer les plans d'avant-projet et les plans d'exécution pour pouvoir passer la commande des pièces
maîtresses à savoir les membrures et les diagonales
● Tracer des gabarits en en carton ou en bois, les réaliser et les vérifier en faisant un montage à blanc.
● Protéger le métal du pylône contre la corrosion en galvanisant les barres si les dimensions des bains
d'immersion le permettent sinon en métallisant les pièces longues après sablage.
D. Transport et montage
Les tronçons assemblés en atelier sont transportés par des camions avec remorques.
46
Conclusion
47
Annexe – Feuille de dimensionnement
Tronçon 1
Itération 1
48
Tronçon 1
Itération 2
49
Tronçon 2
Itération 1
50
Tronçon 2
Itération 2
51
Tronçon 3
Itération 1
52
Tronçon 3
Itération 2
53
Tronçon 4
Itération 1
54
Tronçon 4
Itération 2
55
Tronçon 5
Itération 1
56
Tronçon 5
Itération 2
57
BIBLIOGRAPHIE
Le CM66 et le NV65 ;
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