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Structure métallique
Étudiants :
Elias BONNEAU-TRICOIRE
Tom JEANMOTTE
Maurine LEON
IUT de La Rochelle
Génie Civil – Construction Durable
Entreprise :
Sylvain HARNAY
Cancé, Construction Métallique
Professeurs tuteurs :
Kamel ABED-MERAIM
Nelly CAVALLI
IUT de La Rochelle
Génie Civil – Construction Durable
L’étude de cas, période pendant laquelle le travail d’équipe est de mise. 3 semaines en
immersion et simulation de bureau d’études. L’entreprise CANCÉ nous a permis d’étudier une de leur
conception de structure métallique, bâtiment agricole supportant des panneaux solaires. Celle-ci se
situe à Aigrefeuille d’Aunis.
Plans d’exécution, pièces graphiques, Eurocode 0,1 et 3 forment une base sur laquelle nous
appuyer pour accomplir notre travail. Nous avons réalisé une modélisation 3D avec REVIT, une étude
technologique et de rentabilité sur les panneaux solaires ainsi que la création d’un aménagement
extérieur et son analyse de cycle de vie. Finalement, nous avons effectué le dimensionnement de la
structure à l’aide du logiciel ROBOT.
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Remerciements
Nous tenons à remercier tout d’abord l’entreprise Cancé d’avoir accepté de nous avoir confié
un projet de construction métallique en adéquation avec nos compétences et fournit les informations
nécessaires à l’élaboration de notre projet. Nous exprimons plus particulièrement notre gratitude à
Sylvain HARNAY, le chef d’agence, qui a su être présent pour répondre à nos interrogations.
D’autre part, nous remercions Kamel ABED-MERAIM, notre tuteur, pour ses précieux conseils
et son suivi continu tout au long de notre projet. Sa contribution et sa disponibilité nous ont permis de
mener notre étude. Nous remercions également Nelly CAVALLI, notre deuxième professeure
référente, pour son accompagnement régulier et son aide notamment sur la partie technologie du
bâtiment concernant les panneaux solaires.
Nous adressons également nos remerciements à l’ensemble de l’équipe pédagogique de l’IUT
de La Rochelle qui ont pu répondre à nos questions et nos problématiques, notamment Xavier
JOURDAIN qui nous a donné les outils pour apprendre à se servir du logiciel ROBOT ainsi que Stéphane
REIDENBACH pour sa contribution, son aide et son soutien pour la réalisation de notre maquette.
Enfin, nous remercions vivement Isabelle LEON, Béatrice JEANMOTTE, Martine BONNEAU-
TRICOIRE pour leur précieuse relecture et leur attention à l’égard de notre travail.
Table des matières
I. Introduction .................................................................................................................................... 1
II. Présentation du projet.................................................................................................................... 2
III. Réalisation de maquettes ............................................................................................................... 5
Modélisation 3D ...................................................................................................................... 5
Maquette en bois .................................................................................................................... 5
IV. Technologie du bâtiment................................................................................................................ 7
Technologie du photovoltaïque .............................................................................................. 7
Étude de rentabilité et d’amortissement .............................................................................. 11
V. Technologie des travaux publics : aménagement extérieur ........................................................ 14
Conception de l’aménagement extérieur ............................................................................. 14
Analyse de cycle de vie .......................................................................................................... 16
Variante constructive ............................................................................................................ 19
Variante optimisée : .............................................................................................................. 21
VI. Dimensionnement d’une ossature légère .................................................................................... 25
Définitions ............................................................................................................................. 25
Modes constructifs ................................................................................................................ 26
Détermination des charges & hypothèses de calculs ........................................................... 30
Méthodologie du dimensionnement par ROBOT.................................................................. 34
Principe de dimensionnement .............................................................................................. 36
Dimensionnement de la panne la plus défavorable.............................................................. 38
Dimensionnement des portiques .......................................................................................... 41
Comparatif avec étude Cancé ............................................................................................... 43
VII. Conclusion : ............................................................................................................................... 44
VIII. Annexes ..................................................................................................................................... 46
Annexe 1 : Plan de la structure ......................................................................................... 46
Annexe 2 : Fiche technique du panneau photovoltaïque ................................................. 47
Annexe 3 : Résultats de la solution de base ...................................................................... 48
Annexe 4 : Résultats de la variante optimisée .................................................................. 50
Annexe 5 : Note de calcul de la panne, ossature sans lierne ............................................ 52
Annexe 6 : Note de calcul de la panne, ossature avec liernes .......................................... 53
I. Introduction
Le cursus de BUT Génie Civil-Construction Durable offre une formation très professionnalisante.
Cela se traduit par des stages, des visites de chantier mais surtout des projets de groupe nous
plongeant dans la vie en bureau d’études. L’objectif des bureaux d’études structure est de réaliser le
dimensionnement de bâtiment (bois, métal, béton), afin d’assurer la stabilité et la longévité de ce
dernier. L’étude de cas présentée dans ce rapport s’intègre comme notre projet de fin d’année,
synthétisant tous nos acquis. Notre groupe est constitué de trois étudiants de deuxième année du
parcours Bureau d’Études–Conception : BONNEAU-TRICOIRE Elias, JEANMOTTE Tom et LEON Maurine.
Les objectifs de l’étude de cas sont divers. Tout d’abord, ce projet nous permet d’être totalement
autonome dans notre progression en obligeant les étudiants à s’organiser et répartir le travail
convenablement tout en tenant en compte le planning et la date de rendu imposée. De plus, la
cohésion d’équipe est indispensable pour ce type de projet, il est donc nécessaire d’avoir confiance en
ses collaborateurs. Enfin, d’un point de vue plus technique, l’étude de cas permet d’approfondir nos
connaissances et d’en développer de nouvelles. Nous utilisons les ressources mises à notre disposition,
comme les logiciels, ainsi que les connaissances apprises que nous avons pu avoir tout au long de notre
cursus, afin de rendre un travail le plus détaillé, précis et professionnel possible.
Le principe de l’étude de cas réside dans la recherche d’un chantier et l’élaboration d’un sujet
traitant des trois Unités d’Enseignement (UE) que notre parcours comporte, soit :
- UE 1 : Solutions techniques en Bâtiment
- UE 2 : Solutions techniques en Travaux Publics
- UE 3 : Dimensionnement
Étant tous les trois intéressés par la construction métallique, nous avons donc décidé de
réaliser ces trois semaines de projet dans ce domaine. Notre projet prend donc sa source dans
l’entreprise Cancé qui nous a confié des documents relatifs à un complexe de 7 bâtiments agricoles,
en construction métallique, surmontés de panneaux photovoltaïques dans la Zone Industrielle
d’Aigrefeuille d’Aunis. Le traitement de notre sujet se déroulera de la manière suivante :
- UE 1 : Technologie des panneaux photovoltaïques
Explication de l’installation sur notre projet et des différents types de panneaux
Choix du type et modèle de notre installation
Étude de rentabilité du projet
- UE 2 : Conception d’un aménagement extérieur et de son impact environnemental
Création d’accès et de parking aux abris et réalisation de plans
Analyse du cycle de vie de l’aménagement
Proposition d’une variante optimisée
- UE 3 : Dimensionnement de l’ossature légère
Définition des termes importants
Explication du mode constructif et de l’articulation de notre projet
Détermination des différentes charges et de leur manière de s’appliquer sur la structure
Dimensionnement de la structure
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II. Présentation du projet
Nous avons contacté l’entreprise Cancé pour trouver notre projet. Cette société est spécialisée
dans la construction métallique. Ils ont accepté de nous fournir les documents nécessaires à notre
étude et ont été disponibles pour répondre à nos questions. Le permis de construire du chantier a été
déposé le 2 mai 2016 et a fait l’objet d’un marché privé.
Présentation du chantier
Le projet sur lequel nous évoluons est un complexe de 7 abris agricoles. Ce sont des bâtiments
ouverts, utilisés pour le stockage agricole ou disponibles à l’achat pour une évolution de l’abri en
bâtiment (bureaux, stockage abrité…). Ces ossatures sont situées dans la zone industrielle des Grands
Champs à Aigrefeuille d’Aunis (17).
Ces structures métalliques supporteront des panneaux solaires photovoltaïques sur une
toiture inclinée à 25 %, soit 13,8°. Nous retrouverons 3 portiques intermédiaires et 2 portiques de rives
sur lesquels s’appuie des pannes Z qui soutiendront les éléments de toiture et les différentes charges
climatiques (neige et vent). Plans disponibles en annexe n°1.
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Pour la réalisation des structures, le maître d’ouvrage et contracteur général est Technique Solaire.
Nous pouvons comptabiliser 6 lots :
• Terrassement : à la charge de l’hébergeur
• VRD : ADLI
• Maçonnerie : ADLI
• Charpente : CANCÉ
• Couverture : SARL PELLETIER
• Électricité : Entreprise Technique Solaire Prestations
• Les comptes rendus de réunions de chantier : nous permet de comprendre la répartition des
lots dans le chantier et des attentes du maître d’ouvrage et maître d’œuvre sur ce projet.
• Notes de calculs structure métallique : cette note nous permet de comprendre la méthode de
calcul de l’entreprise CANCE pour sa structure pour dimensionner les portiques et les
assemblages. Les pannes Z ne font pas parti de cette note, elles ont dû cependant être calculé
par calcul abaque tout en correspondant aux efforts appliqués dans ceux-ci.
Répartition du travail
La répartition du travail c’est fait naturellement selon les aptitudes, préférences de chacun sur
des logiciels ou matières et en vue des points abordés durant nos stages.
• Elias préférant l’aspect travaux publics dans la maitrise d’œuvre, et réalisant son stage dans
une entreprise de travaux public / VRD. Il a réalisé la majorité de la partie TP sur le logiciel SEVE
et une ACV.
• Maurine devra principalement utiliser Revit pour réaliser des plans durant son stage dans un
cabinet d’architecte urbaniste. Elle s’est donc chargée de réaliser la modélisation 3D de la
structure. De plus elle a réalisé l’étude sur les panneaux solaires avec une analyse de
rentabilité.
• Tom, réalisant son stage chez Cancé, il sera amené à travailler avec le logiciel robot pour
dimensionner et modéliser différente structure métallique. Il s’est donc chargé de la partie
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dimensionnement pour comparer les résultats structurels obtenus par l’entreprise Cancé avec
ceux calculé par le groupe.
La rédaction du rapport a été réalisé en groupe, pour les parties communes du rapport
(introduction, remercîment, conclusion…). Ensuite, nous avons chacun rédigé les partis sur lesquelles
nous avions étudiés. Pour autant, le groupe travaillait ensemble avec de l’entraide en permanence.
Nous répondions aux questions des uns et des autres et apportions des idées sur les thèmes de chacun.
Un regard extérieur à son travail est toujours bénéfique nous avons donc chacun lu et apporté un avis
critique constructif aux travails de chacun.
Pour résumer cela, nous avons réalisé un tableau qui présente l’ensemble des taux de travails
réalisés par chaque étudiant pour chaque tâche et UE.
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III. Réalisation de maquettes
Afin de mieux visualiser et comprendre notre structure, nous avons trouvé judicieux de réaliser
des maquettes. Cela nous permet d’avoir des visuels exploitables pour notre compte-rendu et qui
illustre parfaitement nos propos. Nous nous sommes tournés vers deux moyens de modélisation :
- Une maquette 3D virtuelle sur REVIT
- Une maquette réelle en bois
Modélisation 3D
Nous avons réalisé cette maquette dès les premiers jours, elle nous a tout d’abord aidé à la
compréhension de l’articulation de la structure. Nous avons dû analyser les plans et nous nous sommes
également rendus sur le site pour se rendre compte réellement du projet. N’ayant pas beaucoup
d’expérience en construction métallique sur REVIT, nous avons dû apprendre en autonomie,
notamment pour les assemblages qui parfois ne s’articulaient pas correctement. Nous avons
également utilisé la création de familles pour réaliser le bac acier ainsi que les panneaux
photovoltaïques.
Maquette en bois
Nous avons principalement réalisé cette maquette, à l’imprimante laser, pour servir de support
pour notre oral, elle pourra nous aider à expliquer le cheminement des efforts plus explicitement
pour le jury. Pour se faire, nous avons tout d’abord effectué des plans Autocad de chacun des éléments
que nous voulions imprimer puis nous avons imprimé chaque pièce avant de les assembler.
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D
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IV. Technologie du bâtiment
La première Unité d’Enseignement à traiter concerne les solutions techniques en bâtiment. Afin
de traiter cette partie, nous effectuerons une étude technologique de notre projet. Tout d’abord,
décrirons le principe et l’utilité des panneaux photovoltaïques, déterminerons le type d’installation et
réaliserons une étude de rentabilité.
Technologie du photovoltaïque
Toujours dans le but d’une démarche plus écologique, nous optimisons tous les espaces
disponibles, notamment les toits, pour y implanter des systèmes de production d’énergie renouvelable
ou de végétalisation. Les panneaux photovoltaïques se prêtent particulièrement bien à ce principe
puisqu’un toit est souvent très fortement exposé au soleil. Malheureusement, cela peut se révéler
contraignant dans certains cas (Plan Local d’Urbanisme : PLU), en revanche, les panneaux
photovoltaïques sont idéals dans le cadre de bâtiments agricoles. En effet, les avantages sont
multiples. La plupart du temps, les exploitations agricoles possèdent une très grande surface de toiture
inutilisée. De plus, l’énergie produite peut être réutilisée par exemple pour l’éclairage, ce qui réduira
les coûts. L’exploitant peut également décider de revendre ce que son installation produit ou de louer
ses toits à une compagnie électrique en échange de fonds ou de services tels que la rénovation de sa
toiture ou la construction d’un nouvel abri. En bref, la structure de notre projet comme tous les autres
abris agricoles sont de parfaits candidats à l’installation de panneaux photovoltaïques.
Remarque : Les panneaux solaires photovoltaïques fonctionnent avec la lumière du soleil pour
produire de l’énergie contrairement aux panneaux solaires thermiques qui se servent de sa chaleur
pour alimenter un système de chauffage. Cela rend le photovoltaïque plus enclin à produire tout au
long de l’année.
Description de l’installation
Concernant notre projet, des panneaux photovoltaïques recouvrent la presque totalité de la
toiture d’une surface de 670 m². En moyenne, 362 panneaux de dimensions 1,76mx0,98m sont
installés sur un abri, soit une surface de près de 635 m² de panneaux par toiture.
Toiture de l'abri recouverte de panneaux photovoltaïques Répartition des abris sur le site
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L’entièreté de l’installation produit une puissance de 700 kWc (Kilo-Watt crètes). Nous
pouvons fortement supposer que l’énergie produite est redirigée au réseau et est revendue. Cette
hypothèse provient du fait que les abris ne consomment aucune électricité et qu’ils sont
potentiellement destinés à être rachetés dans le but de se transformer en bâtiment (lieu de stockage,
bureaux…).
Remarque : Le Kilo-Watt crète représente la puissance maximale d’un panneau, il est donc important
de réaliser que cette puissance n’est jamais atteinte. Pour mesurer la quantité d’énergie produite, nous
utilisons le Kilo-Watt heure (kWh).
Exemple de la course du soleil sur un abri exposé Sud (27 Avril 2023 ; 12h30)
Remarque : À savoir que cette configuration est optimale en France uniquement puisque qu’elle
dépend de l’incidence du soleil arrivant sur la Terre en fonction de la latitude et longitude du projet.
Concernant le type de panneaux installés, nous n’avons pas d’informations ni sur la marque ni
sur le modèle utilisé. Pour réaliser une étude complète, nous analysons les différents types de
systèmes pour déterminer lequel pourrait être le plus adapté à notre projet. Puis, à l’aide de la surface
de panneaux et de la puissance totale générée, nous pourrons faire l’hypothèse d’un modèle.
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Types de systèmes
Afin de déterminer le type de panneaux photovoltaïques installés, il s’agit d’abord d’identifier
le type de système mis en place. Il en existe 4 différents :
Remarque : Le rendement d’un panneau photovoltaïque est le pourcentage d’énergie produite sur
l’énergie reçu par ce panneau.
- Panneaux monocristallins : Fabriqué à partir d’un seul cristal de silicium, ce système est le
plus esthétique et possède le meilleur rendement (entre 19 et 23%)
- Panneaux polycristallins : Fabriqué à partir de plusieurs cristaux de silicium, ce système est
un produit de l’ancienne génération puisqu’aujourd’hui nous retrouvons essentiellement des
panneaux monocristallins. Le rendement de ce système se situe entre 16 et 18%.
- Panneaux à couche mince ou silicium amorphe : Fabriqué en vaporisant une très fine couche
de silicium, ce système offre des panneaux souples mais robustes. Leur prix reste inférieur
aux deux systèmes précédents. En revanche, leur rendement est bien inférieur puisqu’il se
trouve entre 6 et 8%. Ce type de panneaux ne sont pas recommandés pour une utilisation sur
un bâtiment.
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Dans le cadre de notre projet, le système le plus adapté sera donc des panneaux monocristallins.
En effet, ils possèdent un meilleur rendement que les panneaux polycristallins et sont d’autant plus
compatibles avec notre bâtiment que les panneaux à couche mince (utilisable essentiellement sur des
petites surfaces + faible rendement). Enfin, ce choix est plus économique et plus approprié que les
panneaux hybrides car le système monocristallin convient amplement aux besoins du maître
d’ouvrage. D’autant plus que nous n’avons pas besoin de chauffer de bâtiment.
Notre hypothèse se porte donc sur un système de panneaux monocristallins, il s’agit à présent de
déterminer le modèle de panneaux. Pour cela, nous nous servirons de la puissance totale attendue de
700 kWc de l’installation (soit pour les panneaux sur les toits des 7 bâtiments concernés par le projet).
Modèle de panneaux
Pour sélectionner notre modèle de panneaux photovoltaïques, nous nous basons sur le
nombre de panneaux total ainsi que la puissance générée par ces derniers. Nous obtiendrons grâce à
cela la puissance d’un panneau. Nous déciderons ensuite, à l’aide des dimensions d’un panneau et de
sa puissance, d’un modèle.
â ∗ â 362 ∗ 7 2534
! 700
1 0.276 276
2534
Détermination du modèle :
Les panneaux doivent donc être de type monocristallin, de dimensions d’environ 1,7m sur 1m
et posséder une puissance approchant 280 Wc. En recherchant sur différents sites d’entreprise
vendant des panneaux solaires, nous avons trouvé un modèle correspondant à nos critères. En effet,
le modèle SUNMODULE PLUS SW 280 mono de la société SOLARWORLD respecte toutes les
contraintes (voir annexe n°2). C’est une gamme de panneaux monocristallins d’une puissance
maximale de 280 kWc et de dimensions 1675*1001*33, pour une surface de 1.68 m² par panneaux.
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Remarque : Le courant alternatif est utilisé pour la distribution d’électricité car il peut être transporté
sur de longues distances en changeant de direction avec peu de pertes. Il est facilement transformable
en basse ou haute tension. Le courant continu, quant-à-lui, est contraignant puisqu’il se dirige dans
une seule direction constante.
Dans notre projet, chaque bâtiment possède une armoire comprenant 2 onduleurs. Le courant
continu est donc transformé en courant alternatif puis est redirigé vers un compteur de production
avant d’être envoyé dans le réseau public. Le courant des abris est, au vu de l’utilisation des bâtiments,
très probablement revendu.
Remarque : Il existe des micro-onduleurs qui permettent d’individualiser chaque cellule, offrant une
indépendance non-négligeable. Ils sont utilisés lorsque les panneaux peuvent être occultés par des
zones ombragées. Dans notre cas, ce problème n’est pas de mise, nous utilisons donc des onduleurs
centraux.
Les panneaux photovoltaïques monocristallins sont connus pour leur efficacité élevée et leur
longue durée de vie. Ils sont optimaux dans le cadre des abris (agricoles, ombrières de parking)
puisqu’ils ont un rendement très satisfaisant.
Remarque : Le retour sur investissement prend en compte les coûts et les gains initiaux et annuels
pour déterminer à partir de combien de temps le client tire profit de l’installation.
Étude de prix
Afin de réaliser notre retour sur investissement, il s’agit tout d’abord d’établir les coûts et gains
liés aux panneaux photovoltaïques. N’ayant aucune information de budget ou sur les panneaux en eux-
mêmes, nous avons dû réaliser plusieurs hypothèses basées sur des recherches multiples
(comparaisons de prix entre plusieurs fournisseurs notamment).
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Tous les prix unitaires ont été
trouvés à l’aide de recherches et
multiples comparaisons. En cherchant
les produits les plus fidèles à ceux de
notre installation, nous avons
répertorié les prix et établit une
moyenne. Cela permet à notre étude
d’être représentative et dans l’ordre
de grandeur du système réellement
mis en place. Concernant les gains, la
production annuelle a été calculées
sur le site AutocalSol.
De plus, nous avons distingué les abris selon leur orientation. Effectivement, comme décrit
plus tôt, les structures ont deux orientations différentes : Sud et Sud-Ouest. La rentabilité sera donc
différente puisque la production annuelle n’est pas la même. Nous séparons également les coûts
d’installation (payés une unique fois) et les coûts récurrents annuels. Voici le récapitulatif des prix
finaux :
Graphique du retour sur investissement si abri Graphique du retour sur investissement si abri orienté
orienté au Sud au Sud-Ouest
Ces courbes désignent le nombre d’années que nécessite le système photovoltaïque pour
générer de l’argent à son propriétaire. Dans le graphique 1, l’installation devient rentable lors de sa
14ème année tandis que le graphique 2, lui, ne l’est que dans sa 15ème année. Cela montre l’important
de l’orientation des panneaux. Plus elle est éloignée du Sud, plus la rentabilité des panneaux sera
longue puisque la puissance générée est plus faible.
En conclusion, les panneaux solaires photovoltaïques s’inscrivent dans une démarche de
rentabilité tout en restant écologique. Les structures telles que notre projet sont d’excellents candidats
à ce genre d’installations.
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V. Technologie des travaux publics : aménagement extérieur
Pour la partie Travaux Publics, nous décidons de réaliser un aménagement extérieur pour 3 de
nos bâtiments. En effet, nous imaginons des accès ainsi que des parkings menant aux abris. Ce projet
permet de rendre plus accessible les abris, notamment s’ils se transforment ensuite en bâtiment.
Nous créerons donc 2 accès ainsi que 2 parkings associés. Cette réalisation ne repose sur aucune
étude de sols (pas d’informations à ce sujet) et n’a pas fait l’objet d’une demande par le maître
d’ouvrage. Nous utiliserons donc nos connaissances pour choisir les matériaux sur lesquels s’appuient
nos structures et avoir un ordre de grandeur des épaisseurs de ces derniers.
Remarque : L’un de ces trois abris a déjà été transformé en bâtiment (utilisé par l’entreprise
Résidentiel Profil). Un parking a alors été construit, il sera donc conservé et nous ne modifierons pas
sa structure. De plus, nous ne calquerons pas notre aménagement sur ce dernier puisque nous n’avons
pas d’information le concernant.
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grandeurs reste représentatif de ce qui serait nécessaire pour de telles structures de chaussées et
parkings.
Croquis et plans
L’objectif du plan suivant est d’illustrer les propos ci-dessus. Nous retrouverons les cotes (en
mètre) des bâtiments et des aménagements extérieurs (2 parkings et 2 accès) à construire ainsi que
les schémas des épaisseurs de couches de chaussées.
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Métré du décapage & du terrassement
Nous pourrons exploiter ce plan pour extraire le quantitatif des matériaux à savoir : le volume
de terre végétale à extraire, la quantité de BBSG et de GNT à approvisionner ainsi que le terrassement
pour les 7 structures métalliques, les 2 parkings et 2. Le volume du terrassement correspondra au
volume de matériaux à disposer.
Remarque : Avec les différentes masses volumiques, le tonnage des matériaux à extraire
(terrassement) ne sera pas le même que les matériaux à mettre en place (GNT, BBSG). Les masses
volumiques utilisées pour l’étude correspondent à un ordre de grandeur raisonnable pour de tels
matériaux.
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o Somme des émissions de GES dans l’air dû à l’utilisations de matériaux et à leurs
apports sur le chantier.
Données
Données sur les kilométrages entre le chantier et les différents lieux d’approvisionnements :
Localisations :
• Dépôt : Avenue de la Repentie, la Rochelle (17)
• Centrale enrobée : Fief de Rez, Périgny (17)
• Carrière granulats : Mazières en Gâtine (79)
• Concassage : Avenue de la Repentie, la Rochelle (17)
• Cimenterie : Port atlantique, la Rochelle (17)
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Nous avons réutilisé les rendements du cours de TTP4. Ne s’agissant pas de grands travaux
routiers, nous utiliserons des engins de petite taille : compacteur, une niveleuse et un finisseur. Pour
la pelle nous utiliserons une pelle à pneu de 15 t.
Avec le quantitatif de la chaussée, nous pourrons calculer les durées d’utilisation des engins
(pelles, compacteurs, finisseurs…). Avant la mise en place de la voirie, un terrassement sera nécessaire
sur 30 cm sous les ossatures et 36 cm sous les parking et voies d’accès. Nous comptons un décapage
de la terre végétal sur l’ensemble du projet avec une profondeur de 20cm et une surlargeur de 1m.
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Résultats environnementaux :
Exemple de résultat d’indicateurs : [Énergie utilisé MJ]
Cette solution sera la base de notre projet, sur laquelle s’appuyer pour concevoir des alternatives.
Les impacts environnementaux étant la base de notre étude, il sera également intéressant de proposer
une solution qui pourra être plus écologiquement intéressante sur tous ceux prit en compte. La mise
en œuvre des aménagements ne changera pas tout au long de l’étude puisque les engins resteront les
mêmes.
Variante constructive
Pour améliorer notre aménagement nous décidons d’utiliser un béton drainant. Cela va
permettre une voirie plus perméable et, a fortiori, de recueillir l’eau pluviale. Cela limitera ainsi le
ruissellement et tous désordres relatifs, en permettant l’infiltration de l’eau dans le sol. Le béton
drainant utilisé sera composé de 81% de gravillon, 13.6% de ciment CEM I et 5.4% d’eau pour une
couche de 6 cm d’épaisseur.
Ces proportions nous permettront de connaître, grâce au volume total du béton les différents
tonnages de chaque matériau. Nous pourrons ainsi en déduire les volumes correspondants.
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La modification de la composition de la couche de roulement n’apportera aucun changement
pour le terrassement. Le béton drainant et le BBSG ont la même épaisseur donc le même volume à
mettre en place. Pour autant leurs masses volumiques diffèrent (Béton drainant = gravillon + ciment +
eau = 2.2 t/m³ ; BBSG = 2.4 t/m³). Nous aurons donc un tonnage plus faible avec cette nouvelle couche
de roulement, cela permettra aux engins avec un rendement en t/h de réaliser leurs tâches plus
rapidement.
Pour autant les distances d’apport de matériaux augmentent, environ plus de 100 km pour
apporter le ciment et les gravillons, ce qui augmentera l’impact du transport dans le cycle de vie de
l’aménagement. De plus, la fabrication de ciment risque d’entrainer une amplification des émissions
de GES.
D’un autre côté, les engins n’ont pas été modifiés, les rendements nous permettent de
conserver les mêmes que lors de la situation initiale.
Résultats environnementaux
Nous choisirons l’exemple des émissions de GES pour cette variante plus perméable avec la base.
Nous pouvons confirmer notre hypothèse, en effet, dans la variante, l’extractions des matériaux fait
augmenter significativement l’émission de GES, près de 2 fois supérieur à la solution de base. Ceci
s’explique notamment car nous utilisons des granulats de carrière et du ciment qui lui-même est
composé d’argile et de calcaire pour concevoir notre béton drainant. Pour autant l’hypothèse sur
l’augmentation des transports ne se conforme pas et n’est pas plus impactant que l’aménagement
initial.
Pour mieux visualiser les augmentations et réductions d’impacts engendrer par notre variante,
nous avons réalisé un comparatif des fluctuations des différents indicateurs entre la variante béton
drainant et l’aménagement initial. Cela nous permet de mieux cibler les points à améliorer pour la
variante optimisée. (Tous les indicateurs sont disponibles en annexe n°3)
Remarque : Le point le plus important à prendre en compte est l’extraction des matériaux, celui-ci
augmente de 15% l’émission de C02. De plus, la fabrication du ciment passe par l’étape de création du
clinker avec des passages des matériaux dans des fours à 1500°C. Cela demande une forte source
d’énergie, ici une augmentation de 7% de la consommation d’énergie. Ces fours, vont aussi engendrer
une grande émission de GES. En accumulant toutes ces augmentations, l’émission de gaz à effet de
serre s’accentue d’environ 25%.
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Pour un projet prônant la construction durable et souhaitant conserver une variante à base
d’une couche de roulement drainante, il est nécessaire d’optimiser cette dernière sur différents
éléments pour réduire son impact environnemental.
Variante optimisée :
Lors du passage à une couche de roulement en béton drainant, la problématique première réside
dans l’extraction des matériaux qui induit une augmentation de consommation d’énergies et des
émissions de GES. Pour trouver des solutions pour diminuer les impacts liés, nous avons choisi
différentes solutions (cumulées) proposées dans la base SEVE-TP :
• Changement de granulats : De plus en plus dans les travaux publics, les granulats recyclés
provenant de plateformes de concassages sont utilisés. Ce sera le cas pour notre étude, nous
modifierons toutes les GNT en granulats recyclés (GR200), cela s’appliquera aussi aux
gravillons utilisés dans la formulation du béton drainant (en respectant la granulométrie
nécessaire). Cela permettrait de limiter les impacts liés à l’extraction des matériaux. Il réduira
aussi de façon évidente l’utilisation de granulats naturels. Un point à ne pas négliger est la
distance de trajet qui réduira considérablement, 24.5 km pour la plateforme de concassage
contre 80 km pour la carrière à granulats.
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De la même manière qu’avant, il n’y aura qu’à itérer les engins en fonction des éléments pour
ressortir les durées de travail de chacun. Nous importerons ces valeurs dans SEVE pour le calcul des
impacts.
Résultats environnementaux :
Pour réussir à comparer correctement notre optimisation, nous la mettrons en contraste avec à
la fois la base mais aussi avec la variante à l’état initial. Nous étudierons principalement l’énergie utilisé
et les émissions de GES, qui faisaient défauts à notre variante. La totalité des résultats d’impacts seront
disponibles en annexe n°4.
Nos attendus se confirment et nous pouvons proposer une solution technique intéressante et
environnementalement durable :
• La diminution de l’impact d’environ 2/3 de l’extraction des matériaux s’explique bien par le
remplacement de GNT, issu de carrière, par des GR200. Ce sont des granulats recyclés, ils ne
vont donc pas ou peu consommer d’énergies lors de leurs recyclages.
• Bonne diminution des énergies procédés des frets entrants sur chantier : réduction des
distances (plateforme concassage 24.5 km < carrière 80 km)
• Diminution d’émission CO2 : utilisation de granulats recyclés donc pas d’émission liée à
l’extraction mais juste au recyclage (émissions d’extraction>émissions de recyclage)
• Indicateur Tonnes.km diminue : moins de distance à parcourir pour les camions et matériaux
moins lourds (densité GNT > densité GR) donc moins de trajets
Récapitulatif en diagramme radar pour montrer l’impact environnemental de notre solution
optimisé comparé aux solutions précédentes :
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Diagramme radar de comparaison écologique des solutions d’aménagements
Finalement, notre solution optimisée s’avère plus performante sur tous les indicateurs pris en
compte dans notre étude hormis le tonne.km. La distance parcourue pour se fournir en BBSG étant
plus près que la plateforme de concassage (10km < 24.5km). Cela reste négligeable étant donné que
l’impact ne dépasse pas d’1% celui de la solution initiale. Il deviendrait intéressant de pouvoir
comparer économiquement nos trois possibilités pour réussir à obtenir un compromis technico-
économique et environnemental.
Nos résultats restent cependant à nuancer. En effet, les solutions proposées semblent très
intéressantes, mais faut-il encore que la disponibilité des consommables (biodiesel) et des matériaux
(granulats recyclés) soient suffisant. Pour avoir une étude plus représentative, il serait sans doute
nécessaire de mettre une proportion de granulats recyclés qui entrent dans la composition du béton
mais en gardant une autre proportion de GNT provenant de carrière. De la même manière que le
biodiesel, un chantier entier avec uniquement ce type de carburant semble ambitieux.
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VI. Dimensionnement d’une ossature légère
Dans cette dernière partie, il s’agit de réaliser le dimensionnement de notre structure. Tout
d’abord, nous définirons les termes récurrents que nous utiliserons tout au long de l’explication de
cette partie. Nous détaillerons ensuite le mode constructif de notre structure. Finalement, grâce au
logiciel ROBOT, nous avons modélisé notre structure ainsi que les charges s’appliquant sur cette
dernière (également calculées par nos soins). Nous avons ensuite pu exporter et analyser nos résultats.
Le principe de dimensionnement repose sur l’optimisation de la structure (coût financier), tout
en conservant la sécurité de la stabilité de notre ossature. Dans notre étude, nous partirons du principe
que le prix de l’acier sera payé à la masse (€/kg), n’ayant pas plus d’information sur ce point. Il s’agira
donc pour nous de dimensionner notre structure avec les sections possédant la plus petite masse
linéique possible (kg/ml). Nous dimensionnerons ainsi notre structure pour correspondre aux
Eurocode, notamment à l’ELU (Etat Limite Ultime) pour la résistance aux contraintes et efforts, et à
l’ELS (Etat Limite de Service) pour que les flèches des pièces correspondent aux flèches admissibles par
les Eurocodes.
Définitions
Ossature légère : Construction en bois ou métal dont les éléments porteurs sont assurés par des pièces
de faible section. Ces structures peuvent être utilisés dans de nombreux domaines d’application :
hangar agricole, usines, complexes sportifs. Nous pouvons même les retrouver pour des bâtiments
d’habitation avec une isolation répartie.
Moment fléchissant : Phénomène de sollicitation des efforts internes au sein d’une poutre, la pièce
souhaite réaliser une rotation et sera amenée à travailler en flexion. Elle subira une déformation
appelée « flèche ».
Déversement : Phénomène d’instabilité élastique qui se manifeste dans les poutres fléchies dont la
section transversale est élancée.
Flambement : Phénomène d’instabilité qui se manifeste dans les sections recevant un effort normal
de compression (poteaux mais aussi poutre dans certains cas).
Taux de travail : Exprimé la plupart du temps en pourcentage, le taux de travail détermine la
sollicitation de la partie étudiée. En somme, c’est le rapport entre la contrainte admissible et la
contrainte maximale. Si ce taux dépasse les 100%, alors il faut redimensionner le profil étudié.
Relâchement/ Relaxation : Les barres sont attachées de façon rigide aux nœuds. Il existe alors une
compatibilité des déplacements et des rotations entre les barres. Nous pouvons par exemple avoir un
relâchement encastré/encastré qui encastrera au niveau du nœud, l’intégralité des efforts et des
moments transitent d’une barre à l’autre. Nous pouvons aussi créer relâchement articulé/articulé, les
barres de travailleront qu’en traction ou compression et les moments ne seront pas repris.
Portique : Elément de gros-œuvre en bois, béton ou métal composé de deux poteaux et d’une poutre,
fonctionne comme un unique élément de structure. Celui-ci peut être encastré en tête ou en pied de
poteau. Il reprend tous les efforts qui lui sont appliqués.
Contreventement : élément de structure qui reprend tous les efforts qui sont plan au portique, par
exemple les efforts de vent ou la rugosité de la structure. Celui-ci permet de lutter contre l’instabilité
de l’ossature.
Lierne : Pièce qui permet le maintien de l’écartement des pannes. Elle permet notamment de réduire
la longueur de déversement et de flexion des éléments.
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Bretelle : Elément qui relie les liernes aux portiques pour redistribuer les charges et les faire reposer
sur un élément stable.
Panne : Elément de structure positionnée horizontalement, reprenant les efforts sur la toiture, du
poids propre aux charges climatiques.
Jarret : Type assemblage pour une liaison poutre/poteau qui permet un renfort pour de forte
sollicitation sur cette liaison. Il est généralement utilisé pour un encastrement en tête de poteau, c’est
ici que le moment sera le plus important.
Remarque : Pour la suite de notre étude, nous prendrons ces axes quand nous évoquerons les
moments autour des axes.
Modes constructifs
Fonctionnement d’une construction métallique
La plupart du temps, l’élaboration d’une structure métallique s’effectue en trois temps :
• L’étude
• La création et l’assemblage des pièces
• Le montage
Souvent, ces tâches sont réalisées par plusieurs entreprises. Il arrive parfois que certaines firmes
soient assez conséquentes pour assurer l’intégralité du projet.
L’étude est réalisée par un bureau d’étude spécialisé dans la construction métallique (comme
CANCÉ par exemple). Les plans sont ensuite envoyés à une entreprise de métallurgie, chargée de
découper les profilés et potentiellement de les assembler selon un plan facilitant le montage une fois
les pièces acheminées sur le site. Finalement, une dernière entreprise entre en action pour réaliser le
montage de la structure. D’autres entreprises, notamment de terrassement et de gros œuvre pour les
fondations interviennent également.
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Portique de rive :
Ce portique est
composé de 5 potelets
articulés en pied de poteau. Ils
sont boulonnés sur les
platines retenues par des
massifs en béton. Des
contreventements sont
présents, ils servent
également de barre d’anti-
flambement puisque la barre
transversale (en rouge) réduit
la longueur critique par 2.
Modélisation 2D portique de rive
Portique intermédiaire :
Les portiques intermédiaires sont
constitués de deux poteaux, également
articulés en pied de poteaux, sur des
massifs en béton. Nous remarquons un
buton (en rouge). Ce dernier fait office
d’appui pour la traverse permettant de
réduire la flèche maximale. En revanche,
l’effort retransmis dans le poteau sera
d’autant plus important. Les sections de
ces derniers sont donc assez
conséquentes (HEA 320). La liaison en Modélisation 2D portique intermédiaire
bleu est un jarret.
Panne Z :
Les pannes sont au nombre de 13 réparties sur l’ensemble de la structure. Les pannes Z ont
une très mauvaise inertie selon leur axe faible, pendant notre visite, nous avons remarqué des barres
de fer entre les traverses. Nous supposons que ce sont des liernes (en rouge) permettant d’ajouter des
appuis aux pannes et donc de réduire leur longueur de déversement selon l’axe Z. Les bretelles (en
blanc) permettent ensuite de rediriger les efforts repris par les liernes dans les poteaux et jusqu’au sol.
Ce système permet une économie puisque sans ce dernier, nous devrions installer des HEA.
Les efforts repris par les pannes seront retransmis dans les portiques par le biais de leur
réaction d’appui.
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Finalement, ces treize pannes réduisent également la longueur de déversement des traverses
dans l’axe z.
Poutre au vent :
Cette poutre est chargée d’assurer la stabilité de la structure
en reprenant les efforts plans au portique. Avec un bâtiment
ouvert, une rugosité s’applique sur la structure. Pour un bâtiment
fermé, les efforts de vents horizontaux sont bien plus
contraignants. Cette poutre maintient la stabilité de la structure
dans les deux cas en reprenant les efforts horizontaux pour les
transmettre, par le biais des poteaux, au sol.
Remarque : Tous les poteaux arrière, qui sont donc les plus hauts, sont des HEA. Cela permet d’avoir
une inertie correcte dans les deux axes et donc de réduire le risque de flambement de ces derniers.
Concernant les autres poteaux, ce sont tous des IPE car leur inertie suffit, cette solution est plus
économique car les HEA sont plus chers que des IPE puisqu’ils sont plus lourds.
Assemblages
Pour lier les pièces entre elles, nous utilisons des assemblages. Ces derniers peuvent être de
différentes natures pour correspondre aux besoins de la structure. Il existe plusieurs types
d’assemblages :
• L’articulation en pied de poteau : Les poteaux sont soudés à une platine et maintenus au sol
par des boulons HR (Haute Résistance). Les boulons placés comme ci-dessous, soit
parallèlement aux semelles du poteaux signifie que ce dernier est articulé. Dans le cas où les
boulons se trouvent perpendiculaires aux semelles du profilé, alors le poteau est encastré.
• L’encastrement en tête de poteau : Si les poteaux sont articulés en leur pied, ils se retrouvent
forcément encastrés en leur tête. Dans notre projet, cet encastrement se traduit par plusieurs
méthodes, un boulonnage sur des platines ou une liaison encastrement-encastrement avec
les pannes.
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• Le gousset : Platine coupée en diagonale qui permet souvent d’assembler les barre diagonales
comme les contreventements encore une fois à l’aide de boulons. Il existe plusieurs formes
de goussets, ce qui en fait l’assemblage le plus modulable et donc très fréquemment utilisé.
• Le jarret : Comme défini précédemment, le jarret permet de renforcer l’assemblage lors d’une
liaison poutre/poteau encastré, qui implique un moment important. Dans notre cas, trois
jarrets sont positionnés sur les portiques intermédiaires, à la liaison de la traverse et du
poteau du coté le plus petit. Le jarret est boulonné encore une fois à l’aide de platines et
soudé à la poutre.
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Détermination des charges & hypothèses de calculs
Hormis son poids propre, l’ossature va devoir supporter les différentes charges qui peuvent
affecter le bâtiment. Des charges de neige peuvent s’appliquer sur la toiture et puis des charges de
vent vont appuyer sur le bâtiment. Enfin des charges d’exploitation qui peuvent être liées à l’entretien
des panneaux solaires par un ou plusieurs techniciens prennent place dans le dimensionnement.
Ces charges sont ensuite combinées ensemble avec des coefficients de pondération pour
définir quel est le cas le plus défavorable. Cette combinaison de contrainte est ensuite utilisée comme
charge de référence pour dimensionner la structure.
Charge de neige
Les charges de neige sur un bâtiment sont les forces entraînées par le poids de la neige. La
quantité de neige obtenue sur la toiture dépend de plusieurs facteurs, notamment la région
géographique, l'altitude, la pente de la toiture, la hauteur du bâtiment et la forme de la toiture... Tous
ces facteurs vont impacter le potentiel poids de la neige sur la toiture. Les Eurocodes 0 et 1 imposent
des normes de calcul spécifiques à cette charge que les bureaux d’études doivent prendre en compte
durant la conception de leurs projets pour assurer la sécurité des usagers et la stabilité du bâtiment.
Pour calculer le poids de la neige repris par une panne nous utilisons la formule de l’Eurocode
1 . Ensuite, nous déterminons les valeurs des coefficients. Pour cela, nous utilisons
les abaques fournis. Le chantier se situant en région A2, la valeur de Sk est de 0,45 kN/m².
Ensuite, les bâtiments étant dans une zone industrielle avec peu de bâtiment de grande
hauteur ou d’arbre à proximité, ils sont classés en site normal, Ce et Ct prennent pour valeur 1. La
pente de la toiture va impacter le taux de neige qui va rester sur le bâtiment. Avec une pente de 13.8°,
via l’abaque la valeur de μ1 égal 0.8. En utilisant la formule, nous trouvons une charge exceptionnelle
de neige projetée selon l’angle de la toiture de 0.35 kN/m².
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Charges de vent
Les charges de vent doivent être prises en compte lors de la conception d'un bâtiment pour
assurer la stabilité et la sécurité contre les forces du vent. Elles sont dues à la pression exercée par le
vent sur les surfaces de la structure, ce qui risque d’entraîner un déséquilibre. Elles sont influencées
par de nombreux facteurs tels que la vitesse du vent, la topographie, la forme du bâtiment, la hauteur,
la rugosité du sol, la distance à la mer, etc. Pour calculer les possibles forces qui vont impacter notre
structure nous utilisons encore une fois les Eurocodes 0 et 1.
L’Eurocode 1 fait la distinction entre un bâtiment ouvert ou non face aux charges de vent. En
effet, pour un bâtiment ouvert tel que le nôtre, la surface frappée par le vent est beaucoup plus faible,
son impact est alors diminué. Il faut prendre en compte aussi le soulèvement, ce sont les charges qui
vont s’appliquer sous la toiture et vont la pousser vers le haut. À l’inverse, les charges de surpression
vont appuyer sur la toiture. Pour connaître ces charges, il faut diviser la toiture en plusieurs zones
(schéma ci-dessous) car le vent va s’appliquer de différentes façons sur la toiture. Il s’agit ensuite de
calculer les coefficients de pression nets pour chacune de ces zones en pression et soulèvement.
Remarque : Nous ne prenons pas en compte, les charges d’exploitation de la toiture. En effet, elles
n’influent pas le cas de charge le plus défavorable.
L’angle de la toiture va influer sur les efforts de pression et soulèvement, plus la toiture sera
plate, moins ces efforts seront importants. L’angle de notre toiture (13.8°) n’étant pas dans les
abaques, nous avons réalisé une interpolation entre les valeurs des coefficients de pression pour une
toiture de 15° et 10°. Ce sont des coefficients utilisés pour calculer les forces de vent sur les structures,
en fonction de la forme et de la configuration de la structure. Ces coefficients sont spécifiés dans les
normes de construction. Ils fonctionnent en rapport avec l’obstruction du bâtiment, présence ou non
d’objet sous la toiture ou face au bâtiment qui pourrait altérer le trajet du vent. Pour se mettre du côté
de la sécurité, nous prenons en compte les 3 valeurs de coefficients en fonction de chaque obstruction
et choisissions la plus défavorable.
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Ces coefficients vont être multipliés par la charge admissible Qp pour avoir le poids surfacique
appliqué par le vent sur la structure. Cette charge admissible prend en compte la région du bâtiment,
la zone dans laquelle il se situe. Le calcul se fait via la formule et les abaques de
l’Eurocode. Tout d’abord la vitesse du vent est déterminée par la localisation du bâtiment, se situant
proche de l’océan, celui-ci à une vitesse de Vb = 26 m/s. L’Eurocode nous donne directement la valeur
de Qb pour un bâtiment en zone 3, Qb = ½*ρ*Vb²=0.42 kN/m².
Ensuite, l’environnement du bâtiment impactera son exposition au vent, s’il est entouré de
plusieurs bâtiments, ils feront tampons au vent et les forces seront diminuées. Dans notre cas, en zone
industrielle et proche de la route, aucun arbre ou bâtiment fait barrage au vent. On se situe donc en
catégorie IIIb (zone industrielle). Le coefficient d’expositions prend en compte cette zone mais aussi la
hauteur maximum du bâtiment (9.3m). Plus un bâtiment sera haut, plus il sera impacté par des vents
forts, la vitesse a vitesse du vent augmentant avec l'altitude. Nous les relions alors sur l’abaque de
l’Eurocode pour déterminer Ce(Z), dans notre cas 1.35.
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Avec ces valeurs nous pouvons calculer Qp = = 0.57 kN/m². Enfin réalisons
le produit entre la charge Qp et les coefficients de pressions les plus défavorables et l’entraxe des
pannes pour déterminer les charges de vent appliquées sur chaque zone de la toiture.
Remarque : Les pannes reprenant les charges sur l’entraxe entre 2 pannes, et de chaque côté, les
pannes intermédiaires reprennent donc des charges sur 1.85m de large. Or les pannes de rive ayant
une panne que d’un côté, elle reprend des charges sur deux fois moins de largeur. Les charges
appliquées à celle-ci sont alors divisées par 2.
Combinaisons de charges
L’Eurocode 0 nous prescrit de combiner les charges avec les pondérations à l’ELU et ELS et des
coefficients Ψ0 pour les charges variables d’accompagnement :
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Remarque : Les charges de soulèvement de toiture seront considérées comme favorable au
renversement, il s’agira donc de pondérer le poids propre par 1 et non pas par 1.35 : 1.G + 1 W-
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Quadrillage de l'ossature sur le logiciel Robot
Nous avons ensuite pu définir les barres et les nœuds de l’ossature en respectant les cotations
de notre quadrillage. Nous devons également spécifier les appuis de notre structure. Celle-ci étant
articulée en pied de poteau et encastrée en tête, nous positionnerons donc des appuis doubles au pied
de tous les poteaux (par simplification mécanique). Les liaisons d’encastrement pour les portiques
entre pannes et poteaux se font naturellement sur le logiciel (relâchement encastré/encastré). Pour
les contreventements et les « butons », nous créerons une liaison (relâchement) articulé/articulé pour
ne pas transmettre les moments de flexion (car ce sont des éléments qui ne sont pas utilisés pour ces
efforts).
Voici un exemple d’une partie de la structure et de ces appuis et relâchements : bbblll pour les
contreventements, ce qui traduit un blocage des forces en x,y,z et une libération des moments autour
de x,y,z.
Il s’agit ensuite d’appliquer le chargement à la structure. Nous choisirons, comme indiqué dans
le cheminement des efforts, de recevoir les charges sur les pannes. Nous appliquerons distinctement
les charges liées au poids propre de la structure : panneaux solaires, bac acier, réseaux divers ; aux
charges de neige et les charges de vent qui soulèvent et qui appuient sur la toiture. Ces chargements
ont pu être calculés en partie VI.3.
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Une fois toute la forme de la structure et les liaisons crées et chargement appliqué, nous
devons importer toutes nos sections nécessaires.
Remarque : L’étude de Cancé utilise des pannes Z sur sa structure. Malheureusement, le logiciel Robot
ne propose pas ce genre de pannes dans sa bibliothèque d’origine. Malgré la création de section sur
ROBOT, nous n’avons pas pu les réutiliser dans notre dimensionnement (problème de compatibilité de
la section avec la base de données de Robot). Nous utiliserons alors des pannes en section HEA ou IPE.
Conséquence : Leur poids propre est beaucoup plus important, nous nous attendons donc
évidemment à avoir des sections pour nos portiques plus importantes. Exemple pour une inertie
autour de y presque équivalente : Nous avons ici un peu plus du double de masse linéique !
Nous devrons faire une méthode par itération pour chaque section de pannes afin que celles-ci
correspondent aux charges appliquées. Le changement de section induit une augmentation ou une
diminution des inerties, celles-ci sont essentielles pour les calculs de contrainte ou d’effort admissible.
Une fois une section appropriée et optimisée assignée, nous pouvons dimensionner nos portiques de
la même manière. Présentons donc les notes de calculs pour les éléments les plus dimensionnants.
Principe de dimensionnement
Mais avant cela, il nous faut expliquer la manière dont les éléments sont calculés, essentiel
pour prendre du recul sur nos résultats. Le dimensionnement des pièces structurelles d’ossature
légère repose sur de nombreuses vérifications. Celles-ci s’appliqueront pour tous nos éléments.
A ∗ f.
N%& ' N(,*& ⟺ N%& '
γ01
• La flexion simple
W. ∗ f.
234 ' M67,*& ⟺ M%& '
γ01
• La flexion déviée
< @
2:,34 2>,34 <
9 ; =9 ; ' 1 ⟺ Aη: C = Dη> E@ ' 1
M67,*&,. M67,*&,?
Page | 36
• L’effort tranchant
HI? ∗ f. /√3
F34 ' V67,*& ⟺ V%& '
γ01
Page | 37
• De combinaison de déversement dévié et de flambement
LMN WP,XN W[,XN
Q = UP,RS = U[,RS ' 1 Où 2\] ∗ ^: \] H ∗ ^:
OP ∗ RS OYZ ∗
TUV TUV TUV
Remarque : Si aucun effort n’est appliqué sur la structure, la vérification correspondante ne serait pas
nécessaire (égale à 0), par exemple, s’il n’y a pas d’effort normal dans la section, sa vérification ne
serait pas utile. De plus, s’il n’y a pas de compression dans la barre, la vérification au flambement ne
serait pas nécessaire.
Une poutre continue est une poutre qui repose sur 3 ou plusieurs appuis, subissant également
une ou plusieurs charges. En fonction du chargement, le moment maximal peut être atteint sur l’appui
ou sur une des travées de la poutre. La différence avec une poutre isostatique est que le moment sera
plus faible sur la travée mais qu’un moment sur appui apparait. Une vigilance particulière devra être
prise pour les assemblages appuis/pannes. Dans notre cas, voici l’allure du diagramme des moments
autour de y :
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Rappelons que nous nous sommes du côté de la sécurité concernant les charges de vent. On
peut supposer que nos sections seront importantes.
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La section retenue pour correspondre est un HEA 160 avec un taux de travail de 99%. En effet
plusieurs paramètres imposent une telle section. La pente de la toiture traduit une inclinaison de notre
panne. Les charges de vent s’appliquent dans le même sens que cette inclinaison mais le poids propre
et la neige s’appliquent parallèlement au sol. Nous comprenons donc une flexion déviée. C’est-à-dire
que les charges gravitationnelles combineront une flexion autour de y et une flexion autour de z :
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Modélisation des liernes et bretelles 3D Robot
Effectivement, le moment maximum autour de Z est réduit d’environ de moitié ! De 0.87 kN.m
nous passons à 0.40 kN.m. (À considérer que le poids propre de la section est pris en compte dans le
calcul des moments).
À partir du même principe de dimensionnement que précédemment, nous itérerons sur Robot
des IPE pour obtenir la plus petite section possible. Celle retenue pour un taux de travail inférieur à 1 :
0.94, sur la panne la plus défavorable est l’IPE 180 (note de calcul en annexe n°6).
Conservons ce résultat pour la suite de notre dimensionnement de portique. En d’autres
termes, la charge linéique appliquée sur les portiques intermédiaires sera équivalente à la réaction
d’appuis maximale de notre panne (appui 2 et 4), linéarisée sur toute la longueur car nous avons
suffisamment de pannes pour considérer qu’il s’agit bien d’une charge répartie. La charge linéique
appliquée sur les portiques intermédiaires, quant-à-elle, équivalente à la réaction de l’appui de rive.
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Portique intermédiaire le plus défavorable
Le plus défavorable est le portique 2 ou 4 (symétrie) car c’est celui qui récupérera la charge la
plus importante (réaction du deuxième appui de la panne).
Voici le résultat des dimensionnements des portiques. Dans la colonne ratio, nous pouvons
observer les taux de travail. D’un premier abord, certaines sections envisagées ne sont pas adéquates.
Cependant, en exagérant nos calculs de vent, nous nous sommes mis du côté de la sécurité. Nous
pouvons donc estimer qu’avec un taux de travail si proche de 1, ces sections seraient utilisables.
Portique de rive
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Les potelets intermédiaires (4,5,6) permettent également de partager les charges reprises par
les poteaux. En effet, les efforts normaux seront redistribués à travers les 5 appuis. De plus, les poteaux
1,6,5 possèdent une barre d’anti-flambement. La longueur sur laquelle le poteau flambe est réduit par
2 autour de Z (axe faible du poteau). Cela permet de réduire davantage les sections.
Nous avons pu remarquer qu’il est difficile de comparer IPE avec pannes Z. En effet, les inerties
en y des pannes Z sont très intéressantes par rapport à leur masse linéique. Cela permet d’alléger la
structure et donc les éléments de portiques.
Nous retrouvons des sections a fortiori plus importantes pour les portiques intermédiaires. Pour
les portiques de rives, nous obtenons cependant des sections plus faibles. Les sections restent
cependant dans le même ordre de grandeur.
Plusieurs explications peuvent être mis en avant. Il est parfois plus économique pour une
entreprise de surdimensionner une structure si celle-ci possède des profilés dans ses stocks. Elle peut
aussi acheter ses profilés en lots, ceux-ci pourraient donc revenir moins chère plutôt que de trop
diversifier nos barres. De plus, l’entreprise peut choisir de passer moins de temps sur son étude et de
surdimensionné sa structure, cela peut parfois être plus rentable. L’expérience de l’ingénieur structure
permet de gagner beaucoup de temps et donc de l’argent pour l’entreprise.
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VII. Conclusion
Cette étude de cas portait donc sur une structure métallique ouverte à la Zone Industrielle des
Grands Champs d’Aigrefeuille d’Aunis. Ce projet nous a été proposé par l’entreprise Cancé pour entrer
en adéquation avec nos aptitudes et nous donner l’occasion les approfondir, notamment pour le
dimensionnement. L’étude de cas a été une opportunité pour nous d’évoluer sur un projet concret et
de mettre en application les différentes notions apprises à l’IUT.
L’objectif de cette conclusion sera dans un premier temps sera de rappeler notre démarche et
nos résultats sur les différentes compétences abordées :
- UE 1 : Solutions techniques en Bâtiment
Dans cette Unité d’Enseignement, nous avons donc utilisé nos connaissances en REVIT pour
réaliser la modélisation 3D de notre ossature. Nous avons ensuite mobilisé plusieurs moyens
d’informations afin de réaliser une étude complète sur les panneaux photovoltaïques. Par le biais de
beaucoup de recherches en autonomie sur Internet ou grâce à des livres ainsi qu’aux professeurs
sollicités qui ont pu répondre à nos interrogations, nous avons pu mener à bien cette recherche et
donc élaborer au mieux nos explications.
Nous en arrivons à la conclusion que les panneaux solaires photovoltaïques sont une solution
durable et rentable pour le style d’abri sur lequel nous avons travaillé. Par exemple, nos panneaux
exposés au Sud nécessiteront 14 ans afin de devenir rentable.
- UE 2 : Solutions techniques en Travaux Publics
Pour cette compétence, nous avons décidé de créer un aménagement extérieur et d’en faire
l’analyse de cycle de vie. Nous avons donc réalisé des plans grâce à Autocad. Concernant la
composition de la structure, nous avons dû émettre des hypothèses fautes d’informations. Nous avons
finalement essayé d’optimiser au mieux notre solution à l’aide de granulats recyclés, biodiesel et un
liant plus écologique. Nous nous sommes servis des outils que le corps enseignement nous a fourni
durant l’année, comme SEVE.
- UE 3 : Dimensionnement
Dans cette partie, il s’agissait pour nous de réaliser le dimensionnement de l’ossature. Plus que
déterminer les sections des différents éléments, cette partie a été l’occasion pour nous de découvrir
de nombreuses subtilités dans la construction métallique. A travers les modes constructifs, les
différentes définitions des éléments, nous avons pu comprendre l’utilité des éléments d’une structure
métallique, de la descente de charge à la répartition des efforts, jusqu’aux premiers pas des
compréhensions des assemblages et liaisons entre des poutres, pannes et tirants.
Cette étude a aussi été l’occasion de nous familiariser avec un logiciel professionnel. En effet,
nous n’avions pas eu l’occasion d’en aborder lors de notre deuxième année à l’IUT. Nous avons pu
l’apprendre en autonomie grâce à nos recherches internet et également grâce aux professeurs. Robot
est un logiciel utilisé par des entreprises de structure et demeure une connaissance de logiciel non
négligeable pour de futur stage ou même notre futur vie professionnelle.
Pour conclure plus personnellement sur le projet, ce dernier nous a permis à tous les trois de
renforcer notre cohésion de groupe. En effet, nous nous sommes particulièrement bien entendu aussi
bien sur le plan du travail en lui-même que de l’ambiance générale du groupe et nous avons pris plaisir
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à évoluer ensemble. Nous sommes tous fiers les uns des autres mais aussi de l’ensemble du travail
fourni durant ces quelques semaines.
D’un point de vue plus universitaire, ce projet a également eu de nombreux bénéfices,
notamment sur notre autonomie. En effet, le fonctionnement de l’étude de cas nous oblige à
réellement réfléchir par nous-même, ce qui nous a amené à renforcer notre curiosité intellectuelle.
Nous avons pu développer de nombreuses compétences comme l’apprentissage de ROBOT, la création
d’une maquette réelle ou encore le renforcement de notre connaissance en SEVE et en rédaction de
rapport.
Finalement, ce projet a réellement été l’occasion pour nous de mobiliser et synthétiser toutes
les compétences acquises durant nos 2 années d’études en Génie-Civil et nous focaliser sur les
domaines sur lesquels nous pourrions être confrontés dans le monde professionnel.
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VIII. Annexes
Annexe 1 : Plan de la structure de CANCÉ
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Annexe 2 : Fiche technique du panneau photovoltaïque
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Annexe 3 : Résultats de la solution de base
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Annexe 4 : Résultats de la variante optimisée
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Annexe 5 : Note de calcul de la panne, ossature sans lierne
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Annexe 6 : Note de calcul de la panne, ossature avec liernes
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